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30 novembre 2024
Femmes
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MACKY SORT DU BOIS
Dissidence au sein de Bby, abandon de sa troisième candidature, dissolution du Pastef…Le président de la République, Macky Sall, en parle avec France 24 et à Radio France Internationale (RFI)
Le président de la République, Macky Sall, qui séjourne aux Etats-Unis pour les besoins de l’Assemblée générale des Nations-Unies, a accordé un entretien à France 24 et à Radio France Internationale (RFI). Face aux journalistes, il est revenu sur les dissidences au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) après le choix du Premier ministre Amadou Ba comme candidat à l’élection présidentielle, l’abandon de sa troisième candidature et la dissolution de Pastef, entre autres sujets.
Interrogé sur le choix du Premier ministre, Amadou Ba, et les dissidences qu’il a occasionnées au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), Macky Sall, trouve qu’il n’a rien à se reprocher. « Je ne peux pas fracturer la coalition que j’ai mise en place et entretenue depuis douze ans. C’est la mienne parce que je reste le président de ladite coalition. Je reste le président de mon parti même si je ne suis pas candidat jusqu’à nouvel ordre. J’ai reçu mandat de la coalition de désigner mais j’ai voulu que ce choix soit collectif, qu’il soit discuté avec les différents acteurs ; ce qui a été le cas. J’ai consulté les différents acteurs. D’ailleurs, la plupart était de mon parti. C’est normal qu’il ait des résistances, mais au bout du compte, nous avons vu un processus d’alignement et d’acceptation ». Il espère toutefois que d’ici l’élection présidentielle, tous les malentendus seront levés. « Il y’a encore deux ou trois qui pensent qu’ils doivent être candidats, mais c’est leur liberté, c’est leur droit. Je pense qu’avant le dépôt des candidatures, il y’aura des discussions qui permettront finalement d’arriver à une convergence totale. L’essentiel a été abattu autour de cette candidature pour donner une chance à la majorité de l’emporter dès le premier tour ». Sur le poids électoral de son dauphin, Macky Sall se dit rassuré. « Amadou Ba est le choix d’une majorité. Son poids personnel va jouer, mais il part avec l’atout que les autres non pas. C’est d’avoir une majorité qui le soutient. C’est tout cela qu’il faut mettre sur la balance. Il a une majorité dernière lui. Il a le soutien du président. C’est un acteur politique. Tout cela mis sur la balance devrait l’aider à battre ses adversaires. C’est ma conviction qu’il gagnera ».
UNE TROISIEME CANDIDATURE JURIDIQUEMENT VALABLE
Face aux journalistes de France 24 et de Radio France Internationale (RFI), le président de la République, Macky Sall, a trouvé que sa candidature pour un troisième mandat est permise par la loi. « D’abord, il est important de dire que j’ai le droit si c’était ma volonté. Juridiquement, rien ne m’empêchait de concourir pour un second quinquennat. On peut l’appeler un troisième mandat en fait. C’est un second quinquennat, juridiquement il n’y a pas de débat là-dessus », a-t-il dit. Le choix de ne pas se représenter n’est que personnel, ajoute-t-il. « Maintenant j’étais devant mes responsabilités à savoir si le jeu en valait la chandelle. D’une part, je l’avais dit parce que lors de la révision constitutionnelle et avant ma réélection en 2019, j’avais écrit un ouvrage dans lequel j’avais promis de faire un seul mandat de cinq ans. A partir de ce moment, le code d’honneur m’imposait de respecter ce choix surtout qu’il y’a une fausse polémique qui était entretenue ».
La décision de surseoir à sa candidature est à lier, explique-t-il, à son souhait de préserver la démocratie sénégalaise. « On me prêtait des intentions et sur la base de ces intentions, on a voulu peindre la démocratie sénégalaise en noir alors qu’il n’en était rien. Après avoir apprécié, j’ai estimé que la meilleure démarche était de ne pas tenter ce second quinquennat qui est de droit, mais ce n’est pas que c’est de droit que je dois le faire nécessairement surtout si ça doit coûter en vies humaines ou faire perdre au Sénégal sa légendaire démocratie ». Toutefois, le président de la République, Macky Sall, pense que les violentes manifestations ayant occasionné des morts ne sont pas le résultat de sa supposée candidature. « Les morts n’ont rien à avoir avec le troisième mandat. Elles sont la conséquence des appels à l’insurrection suite à des problèmes politico-juridiques. Il n’y a jamais eu de manifestations contre le troisième mandat qui a entrainé un seul mort, ça n’existe pas. Il ne faut pas qu’on mélange les sujets ».
SONKO ALLIE DES FORCES OCCULTES
Macky Sall n’a pas voulu par contre se prononcer sur l’incarcération du maire de Ziguinchor parce qu’estime-t-il, « le dossier est devant la justice ». Ce dont il est convaincu est l’alliance d’Ousmane Sonko à des forces occultes. Macky Sall trouve que cette relation n’est pas seulement une idée défendue par ses souteneurs mais, « des faits que tout le monde connait ». Pour lui, « le Sénégal a fait l’objet d’agressions par différentes forces obscures pensant pouvoir mettre la main sur le pays ». Ce qui est dit-il, « une grosse illusion car, le Sénégal est une démocratie solide et il veillera personnellement jusqu’à ce qu’il rende le pouvoir que le pays ne soit pas déstabilisé, quels que soient les auteurs et leurs complices. » Pour lui, les forces occultes sont « des islamistes, des politiques, en somme un conglomérat d’intérêts qui pensait mettre la main sur le Sénégal qui a échoué lamentablement ».
D’ores et déjà, il ne se fait aucun doute sur la bonne tenue de la prochaine élection. « La présidentielle de février 2024 sera inclusive et ouverte à tous ceux qui peuvent concourir et il appartiendra au Conseil constitutionnel de définir qui sera candidat ou non ». Le Pastef est dissout parce que, « les partis politiques ont des obligations ; ils ne peuvent pas appeler à l’insurrection à longueur de journée, poser des actes condamnables ». La loi est claire, dit-il, « quand un parti sort de son droit, il est dissout et ce n’est pas la première fois qu’un parti politique est dissout au Sénégal ».
LA FAMILLE ACCUSE DE MARIE GUÈYE LA GENDARMERIE ET ANNONCE UNE PLAINTE
La photo d’une jeune dame de teint noir a été largement partagée, hier, sur Internet, avec un petit texte disant qu’elle a été tuée par des ‘’gendarmes’’, mardi soir.
La photo d’une jeune dame de teint noir a été largement partagée, hier, sur Internet, avec un petit texte disant qu’elle a été tuée par des ‘’gendarmes’’, mardi soir. Marie Guèye, le nom de la jeune dame, a perdu la vie suite à des violences exercées sur elle par des hommes en uniforme qui étaient en patrouille sur la plage de Ngor.
D’après la famille, deux agents lui ont demandé sa carte d’identité. Elle ne la détenait pas et les hommes en uniforme lui ont demandé de les suivre. ‘’Il a insulté Marie et l’a traitée de femme aux mœurs légères. Elle n’a pas supporté ces propos. Elle a demandé au gendarme d’être plus respectueux à son égard’’, témoigne le frère de la victime, Pape Alioune Guèye.
Après un échange de propos, ‘’les deux hommes l’ont prise à partie et l’ont emmenée dans le parking pour la faire monter de force dans leur véhicule. On ne sait pas ce qu’ils se sont dit. Mais ils lui ont versé ou lui ont fait inhaler quelque chose. C’est en ce moment qu’ils ont commencé à la frapper violemment. Ils ont pris la fuite, quand ils ont vu qu’elle était inerte. C’est ainsi que nous sommes venus l’assister et les ‘gendarmes’ ont pris la fuite’’, a rapporté Walfnet.
‘’Vu son état, on a appelé les sapeurs-pompiers pour son évacuation, car sa situation était critique. Mais au bout d’une heure d’attente, on a dû appeler un taxi pour l'emmener à l’hôpital. C’était, hélas, trop tard. Marie avait déjà rendu l’âme avant même d’arriver à l’hôpital’’, confie son frère les larmes aux yeux.
La famille annonce qu’elle usera de tous les moyens légaux pour obtenir justice. Elle compte, elle, porter plainte contre X pour meurtre.
En attendant, des manifestations ont éclaté, hier, en début de soirée, dans la commune. La veille, dans la foulée de l’annonce du décès de la jeune mariée, d’autres manifestations avaient eu lieu, tard dans la nuit. Les esprits ne s’étant pas calmés, la tenue d’une autre manifestation de protestation est annoncée.
NDER, DANS LES MÉANDRES DE L'OUBLI
Plus de 200 ans plus tard, l’usure a eu raison des stigmates de la bataille de Nder et donc du sacrifice de ces héroïnes. L’ancienne capitale du Walo n’a que son aura tant la localité est dépourvue d’infrastructures
Situé au fin fond du département de Dagana, le village de Nder est inscrit en lettres d’or dans l’histoire du Sénégal grâce à l’épopée des femmes qui se sont consumées par le feu dans une case pour échapper à la captivité des Maures Trarza. Plus de 200 ans plus tard, l’usure a eu raison des stigmates de la bataille de Nder et donc du sacrifice de ces héroïnes. L’ancienne capitale du Walo n’a que son aura tant la localité est dépourvue d’infrastructures. Ce qui n’enlève en rien la fierté des femmes de Nder, reconnaissantes de leurs aïeules héroïnes qui ont forgé en elles, le culte du travail mais aussi le sens de la personnalité.
« Talatay Nder ! » Ces deux mots dépassent largement les frontières du Sénégal. Ils rappellent la mort collective de braves femmes de cette contrée enfouie au cœur du Walo. En 1820, elles ont préféré s’immoler par le feu dans une case pour échapper à la captivité des Maures Trarza. Par cet acte de bravoure, ces femmes, avec à leur tête la « Linguère » Fatim Yamar Khouraye, épouse du « Brack », ont honoré Nder et le Sénégal tout entier. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis cette belle épopée. Aujourd’hui, dans ce village, la vie est calme, morose. Et un visiteur qui y met les pieds pour la première fois aura du mal à croire que ce village a marqué l’histoire du Walo, du Sénégal. Et de fort belle manière !
Perdu dans le fin fond du Walo, le village de Nder, ressemble à un mirage au milieu d’un désert. Aucun panneau n’indique la position de cette ancienne capitale du Walo. Y accéder relève d’un exercice délicat tellement la piste est cabossée. Le corridor latéritique est rouge par endroit, sablonneux au niveau des virages. Il s’élance sur près de 17 kilomètres à partir du bitume qui s’arrête au village de Colonat. Avec la pluie de la veille, des nids-de-poule jonchent la route sur cette terre argileuse. Le paysage est verdoyant, décoré de cours d’eau verts avec des hameaux disparates et des champs.
Après plusieurs minutes de manœuvre, Nder se dévoile enfin. Le visiteur est frappé par les grandes concessions, la succession de cases, de quelques maisons en dur. Au milieu des cours, le sol est bien tamisé et des tentes en paille servent de cuisine.
Une case en forme de musée, pas encore fonctionnelle, des concessions en bois, une pauvreté extrême… En nous rendant au site où les femmes de Nder se sont donné la mort il y a 203 ans, notre attention est attirée par un groupe de femmes autour d’une borne fontaine. Des bouteilles d’huile vides de 20 litres et des seaux sont disposés sur les lieux. En voyant le photographe prendre des images, les femmes se pressent pour décrire leur calvaire, mais refusent de parler devant le micro. « Vraiment nous sommes fatiguées de venir acheter de l’eau tous les jours », lâchent-elles, la mine dépitée. « Vous avez tous entendu parler de Nder avant d’y venir. Certainement vous êtes surpris de trouver la localité dans cette situation malgré toute son aura. Même s’il y a quelques avancées, le village devait avoir un autre visage, mais, il n’y aucune trace de développement ici », confie Mamadou Thioye, notable qui connaît par cœur l’histoire du village.
Une dame embouche la même trompette sur un ton bourru : « on dirait que l’effort de ces ancêtres guerrières n’est pas récompensé ». « Vous voyez ce que nous vivons par vous-mêmes, je ne peux pas parler. Il faut s’adresser aux autres », dit la gérante de la borne fontaine qui était en train de remplir un seau avec un tuyau.
Prétextant qu’elle n’habite plus Nder depuis son mariage, Issère Thioye, venue en vacances chez ses parents, se résigne à être la porte-parole du moment, après quelques moments d’hésitation. La jeune dame regrette le statut de la localité où tant de femmes se sont sacrifiées. « Les femmes de Nder ne méritent pas une telle peine au regard du rôle qu’elles ont joué dans l’histoire. Elles sont mortes pour ce terroir, mais regardez où nous en sommes aujourd’hui. Nous avons énormément de difficultés, mais la pire c’est avec l’eau. Il n’y a pas de branchements sociaux dans les maisons. Il n’y a que deux fontaines. Nous sommes obligées d’acheter l’eau tous les jours. La bouteille nous revient à 20 FCfa et le seau à 10 FCfa », confie-t-elle sous les acquiescements des autres dames.
Alors qu’elle échangeait avec nous, une vieille dame, marchant difficilement, arrive avec trois bouteilles sous l’aisselle droite et une quatrième à la main droite. « Je suis malade depuis plusieurs jours, mais je suis obligée de venir chercher de l’eau moi-même, sinon je n’en aurais pas, car je n’ai personne pour m’aider », dit-elle. Le même spectacle s’offre à la seconde borne fontaine.
Pendant que des femmes cherchent le liquide précieux, un groupe d’hommes assis sur une natte discutent à quelques encablures. Parmi eux, le chef du village. Casquette vissée sur la tête, lunettes noires, Abdoulaye Diaw, briefé par Issère Thioye, prend congé de ses compagnons et se dirige vers nous. Informé de l’objet de la visite, il enfile une veste sur son tee-shirt malgré la chaleur accablante pour nous conduire au site où a eu lieu le sacrifice mémorable. Un musée y est érigé.
Une histoire, mille versions
« Talatay Nder » ou l’histoire des femmes de Nder qui, en 1820, se sont immolées dans une case pour éviter la captivité est entrée dans l’agenda des organisations de lutte des droits des femmes. À la veille de chaque 8 mars, cet événement survenu, il y a plus de 200 ans, est célébré. S’il a été rapporté que les femmes avaient pour bourreaux des maures Trarzas, Mamadou Thioye affirme que les assaillants étaient plutôt les hommes de l’Almamy du Fouta.
D’après lui, l’histoire de « Talatay Nder » est partie d’une femme toucouleur venue du Fouta avec son mari. Le couple avait fait escale à Nder. « Les guerriers du Brack, submergés par la beauté de la dame se sont dits que le mari n’en était pas digne. Ainsi, ont-ils tendu une embuscade au mari et l’ont enseveli. La femme a été ensuite conduite à la cour royale et elle est devenue reine », relate-t-il.
Et de poursuivre : « alors que les gens du Fouta cherchaient le couple, un maure qui a assisté à la scène est allé le raconter à l’Almamy du Fouta qui a décidé d’attaquer Nder sur le coup. Le maure lui a dit que c’était trop risqué en lui suggérant d’attendre le moment propice afin d’obtenir la victoire ».
À l’en croire, le jour tant attendu est arrivé lorsque le « Brack » s’est rendu à Saint-Louis sur invitation du Gouverneur de l’Aof. « Le Brack était parti avec quelques guerriers. Sur place, il ne restait que quelques hommes. Chaque matin, ils se rendaient à la pêche mais aussi veillaient sur les femmes. Le maure en a profité pour informer l’Almamy ». Celui-ci a décidé de passer à l’attaque. « À la vue de la poussière, les femmes ont réalisé qu’il s’agissait d’un danger. Ainsi, ont-elles enfilé les tenues de guerre de leurs époux. Après une rude confrontation, les assaillants ont fui », avance toujours M. Thioye. Qui poursuit : « les femmes ont décidé de les poursuivre. Malheureusement, la casquette de l’une d’elles est tombée. Ses tresses flottaient et les assaillants se sont rendu compte que leurs adversaires étaient des femmes. Se sentant touchés dans leur égo mâle, ils ont décidé d’attaquer à nouveau pour éviter le déshonneur. Après de violents combats, les femmes étaient à cours de munitions car elles n’avaient plus de poudre. Ainsi, la « Linguère » a-t-elle fait comprendre aux autres qu’elles risquaient la captivité et qu’il était préférable de mourir que d’être esclaves. La suite, narre M. Thioye, « après concertations, elles ont mis à l’abri les femmes castées et une princesse de la cour royale, nommée Seydané du fait de son état de grossesse. Le reste a mis le feu à la case du roi. Elles ont commencé à entonner des chants jusqu’à ce qu’elles soient consumées complètement par le feu. Les hommes en voyant les flammes ont quitté le fleuve mais c’était trop tard… »
Toujours d’après notre « historien », lorsqu’il a été informé, le « Brack » a voulu se venger de l’Almamy. « Tous les deux se sont donné rendez-vous à Dialawaly, entre Dagana et Mbilor où ils se sont livrés à une rude bataille et l’Almamy a pu se sauver malgré la mort de son cheval », renseigne Thioye. Avant de conclure avec assurance : « c’est la vraie histoire de Nder. Évidemment, il y a plusieurs versions et certains affirment même que le combat, c’était entre Nder et les Maures. Pour raffermir les relations entre les Maures et les Walo-Walo, le Brack avait donné en mariage sa fille au roi Trarza, Mouhamed Amdel. Leur fils s’appelle Yeli. »
GROSSESSES EN MILIEU SCOLAIRE, 1 200 CAS RECENSES EN MOYENNE PAR AN
Le groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep) a révélé hier les nombreux cas de grossesses précoces dans les écoles.
Le groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep) a révélé hier les nombreux cas de grossesses précoces dans les écoles. Ainsi 1 200 cas de grossesses précoces sont recensés chaque année en milieu scolaire au Sénégal. C’était à l’occasion d’un atelier de renforcement de capacités des membres des clubs Evf de Dakar banlieue sur l’éducation à la santé de la reproduction, les violences et les mutilations génitales féminines.
Les grossesses précoces en milieu scolaire, les excisions, les mutilations génitales féminines constituent un frein à la scolarisation des filles à l’école. Chargé de programme à Geep, Mamadou Elimane Kane indique que depuis 2014, chaque année, ils recensent 1 871 cas de grossesses dans les collèges et lycées du Sénégal. «La radioscopie de la situation montre que les chiffres sont alarmants même si on se rend pas compte que la plupart des filles sont mariées très tôt. Le mariage précoce est un obstacle pour terminer les études. Il y a des régions où tous les acteurs, notamment l'État, la société civile et les partenaires doivent agir pour essayer de diminuer cette violence qui s'abat sur nos élèves», explique-t-il.
Selon lui, l'école n'est plus un cadre de vie assez sûr surtout en milieu rural avec les nombreux cas de viols. «Aujourd'hui avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication, notamment les réseaux sociaux, aussi bien les professeurs que les élèves ne restent plus dans les cours de l'école pour parler des questions qui interpellent les jeunes. Mais on peut orienter l'usage de ces nouveaux moyens de communication pour sensibiliser sur les risques, éduquer et faire de l'école un espace sûr où les filles apprennent sans avoir peur, sans être harcelées», prône-t-il. A l’en croire, rien que les jeunes et élèves âgés entre 10 et 19 ans font presque 4 millions au Sénégal. «Et exclure toute cette masse critique de ces programmes font que notre école n'est pas performante comme on le souhaite. Le taux de grossesses précoces en milieu scolaire a diminué et nous sommes autour de 1 200 en moyenne par an dans les écoles», révèle t-il.
Même s'il y a une baisse, il pense que le chiffre est alarmant. «1 200 cas de grossesses en milieu scolaire, c'est trop ! La région qui occupe la première place dans ces recensements que nous faisons chaque année, c'est Sédhiou. Peut-être parce que c'est une nouvelle région et il y a des localités très enclavées qui ne sont pas au même niveau d'informations que les autres où la communication est très difficile», souligne M. Kane. Il est d’avis que l’on ne peut pas mener une telle activité sans passer par les chefs religieux or certains d'entre eux sont très réticents aux discours sur la sexualité. «Donc, il faut mettre en place des stratégies pour démêler l'excision et la religion et sensibiliser les populations sur les risques liés à l'excision», soutient-il.
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L'INTERVENTION MILITAIRE AU NIGER EST TOUJOURS SUR LA TABLE
Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, dans une interview accordée à France 24, revient sur le coup d’État au Niger et la possible intervention de la Cédéao
Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, dans une interview accordée à France 24, revient sur le coup d’État au Niger et la possible intervention de la Cédéao.
La Cédéao, qui tente de négocier avec les putschistes depuis leur prise du pouvoir le 26 juillet, a menacé d'intervenir militairement en cas d'échec des négociations pour rétablir l'ordre constitutionnel.
par Ibou Fall
UN MONOGAME DE PRÉFÉRENCE
Un politicien fidèle à sa parole et à sa femme, ça ne court pas les rues. Et je dirais même plus : en croiser un est rarissime ! Quant au polygame, toutes catégories confondues, c’est mission impossible…
À l’endroit de ceux qui se trouvent trop beaux quand ils se mirent de bon matin, dont la chair est manifestement faible au regard de leur petit conglomérat matrimonial et leurs appétits libidineux incontrôlables : un trompeur reflet dans le miroir n’est pas une raison suffisante pour briguer le suffrage des Sénégalais à la fonction présidentielle.
Concernant donc la consigne de vote ultime à la présidentielle de 2024, vous voulez mon avis ? Je vous le donne quand même : le monogame absolu, de préférence…
Un politicien fidèle à sa parole et à sa femme, ça ne court pas les rues. Et je dirais même plus : en croiser un est rarissime ! Quant au polygame, toutes catégories confondues, c’est mission impossible…
J’avoue, toute honte bue, que ces pessimistes considérations sur le genre humain me viennent d’un incurable traumatisme : le destin si incertain du Gabon après le bilan, pardon, la saga du, euh, regretté Omar Bongo Ondimba, un mètre cinquante-et-un sans ses talonnettes, après trente-deux ans de règne sans partage sur son p’tit émirat équatorial, ses trente-trois épouses et concubines, ses cinquante-quatre enfants…
En appétits, la taille ne compte pas !
Je me demande sans trouver de réponse depuis la renversante découverte de la smala du sublime Gabonais, comment ça trouve du temps à consacrer aux affaires de l’Etat, quand ça trône au-dessus d’un harem et d’une ribambelle. Il y faut, certes, de l’ego, de la volonté, du nerf et du jarret, mais surtout cette fantastique légèreté de l’être éminemment épicurienne.
La preuve par cent qu’il vous faut à tout prix éviter de multiplier les mariages quand le destin de votre pays est entre vos mains plutôt qu’entre vos cuisses ? Dans les royaumes autochtones que les toubabs traversent lors de leurs premiers pas en terre sénégalaise, ça épouse à tout va, ça multiplie les rejetons jusqu’à la débandade absolue, au point qu’il n’y ait plus la moindre place même pour un dernier sursaut d’orgueil sous la ceinture.
Tant de génie et une si belle énergie gaspillés à se disperser en épousailles et cochoncetés, au lieu de monter des armées de métier, construire des villes-forteresses capables de résister à l’envahisseur, déifier la science, sublimer le savoir, susciter la recherche, impulser l’initiative, créer du bien-être, pour ne pas parler d’inventer du bonheur sur ses propres terres et au-delà.
En résumé, avoir le génie, l’ambition et le temps de conquérir la planète.
Ça fait si longtemps que, nous autres Sénégalais, résistons à l’appel de l’abîme : Senghor et Colette, Diouf et Elisabeth, Wade et Viviane, Macky et Marième. C’est clair : des femmes de poigne tiennent et entretiennent le Palais jusque-là… Imaginez une seconde les incalculables propositions indécentes auxquelles un austère chef de quartier doit résister et multipliez les diaboliques tentations par l’exponentielle dimension de chef d’Etat.
On se calme.
Envisageons cependant le scénario du pire pour la prochaine présidentielle… Comme dirait un de mes téméraires anciens collaborateurs que je ne nommerai pas, chauffeur de fonction et polygame épanoui, qui en revendique, alors au sommet de sa gloire, «quatre et une de secours» : en 2024, nous portons au pouvoir un polygame assumé.
Pause pipi.
Le brave candidat en déclare quatre. Pas de doute, l’énergumène a des instincts suicidaires et semble hyperactif la nuit… A la louche, ça suppose que la «âwo», traduisez la première, est le symbole achevé de la respectabilité. Certes, une mocheté discrète et soumise, de souche tolérable, coincée mais irréprochable. Impossible de la virer : ça fait désordre et ingratitude dans l’opinion. La brave mère de famille, entre deux pèlerinages, est reçue avec déférence dans les milieux religieux, présentée comme la marraine attitrée du Premier ministre qu’elle impose à son polygame de compagnon lors de ses brefs moments de repentir, et envoie des messages subliminaux à la Primature au sujet de l’orthodoxie de la politique gouvernementale. Le chef des Armées ne peut que la saluer avec déférence. Pensez-vous : on ne défie pas la Générale du Général, lequel a plus peur de leurs nombreux enfants que de leur génitrice.
La deuxième, «niârêl» en langue indigène, à n’en pas douter, est une féministe contrariée, forte tête aux rondeurs voluptueuses, et serait plus que canaille au fond de l’alcôve. Signe distinctif : les crocs de ses ambitions rayent les parquets de ses domiciles de location avant le sacre. Elle serait plutôt celle que le cabinet du Président redoute au plus haut point. Dans ses manches, elle abrite les renseignements généraux ; à ses heures perdues, la vigilante mégère consulte les fiches d’audience de l’infidèle officiel quand elle ne surveille pas le préposé aux fonds politiques. C’est à elle que le ministre de l’Intérieur rend compte, s’il tient à durer à son poste. Le patron du département des Finances, pour sa part, n’ose pas snober ses protégés, tandis que celui du Commerce multiplie les propositions indécentes envers ses proches.
Si ça n’était que ça…
La troisième, «niètêl» chez le commun des mortels sénégalais, notre chef suprême de la magistrature et des armées en devient fou parce que c’est le havre de paix fait femme. On s’y pose, s’y repose, s’y relâche, s’y laisse aller… Ses câlins, ses bisous et ses massages font jaillir les confidences, que dis-je, vomir les confessions, valdinguer les secrets d’Etat que même sous la torture, un patriote indécrottable ne lâcherait pas. Mais voilà… Seuls les griots et les agents de renseignements généraux sont au parfum de la romance et fréquentent la trop douce et ingénue bonne femme.
Elle est la source et la base de travail parfaites pour racketter les officiels en chute d’estime au Palais. Et puis arrive la quatrième. La «nientêl» comme on dit chez nous. Son histoire ? Engrossée un soir de solitude absolue par la malédiction d’une capoté crevée, elle débarque six mois après la sordide galipette en poussant du ventre : pour priver d’un scandale facile les journaux «people», notre lubrique Casanova de pouvoir l’épouse en catimini en envoyant un oncle dépenaillé avec son kilo de noix de colas bien trop striées pour être officielles. C’est elle qui fait la fierté des cousines trop éloignées et des cousins de campagne qui peuvent tout de même se vanter d’avoir une ouverture dérobée à la Présidence.
Pour vous éviter un stress inutile, je vous épargne des tribulations de la gent des « secours », comprenez les maîtresses attitrées, logées aux frais du contribuable et qui vous font des bâtards même par éprouvette, bien après que le queutard de Président aura jeté le caleçon, en conséquence de l’affligeante démission de son muscle central.
Vous voyez bien qu’avec tout ça, durant tout un quinquennat, les affaires de la République n’ont de place que pendant les heures de crime, alors que les honnêtes gens dorment du sommeil du juste.
En ce qui me concerne, je me méfie d’instinct de quelqu’un dont le sabador est accroché quelque part chez la âwo, le diàmpoutt suspendu chez la niârêl, le tiâya plié sagement dans l’armoire de la niètêl et les marâkiss sur le seuil de la chambre de la nientêl. Quant aux projets de décrets en souffrance, pour les rassembler, il faut faire le tour des maisons, avant de débusquer l’impétrant chez sa concubine, la fameuse «secours», pour qu’il daigne les parapher.
Mais vous êtes libres de voter pour qui vous voulez
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LE CHEMIN DU FÉMINISME EN AFRIQUE
Le féminisme africain s'est adapté aux réalités du continent et remis en question les conceptions occidentales. Les politiques de libéralisation économique ont fragilisé le continent, impactant principalement les femmes - ENTRETIEN AVEC FATOU SOW
La sociologue Fatou Sow, pionnière dans les études de genre en Afrique, discute du rôle des femmes africaines dans la critique du développement, de la manière dont le féminisme s'articule en Europe et en Afrique, et de l'écoféminisme.
Elle met en lumière les modèles économiques développés par les femmes africaines en marge de l'économie de marché et analyse l'impact des politiques d'ajustement structurel sur la vie des femmes africaines.
ONU-FEMMES OBTIENT DES FONDS POUR LE PROJET RESILIENCE DES FEMMES
Le gouvernement Italien et ONU Femmes signent un accord de financement d’une valeur de deux millions d’euros pour démarrer le Projet d’appui au renforcement de la résilience, de la protection et de la participation des femmes et des filles
Le gouvernement Italien et ONU Femmes signent un accord de financement d’une valeur de deux millions d’euros pour démarrer le Projet d’appui au renforcement de la résilience, de la protection et de la participation des femmes et des filles dans les zones frontalières du Sénégal et du Mali (Kédougou,Tambacounda, Kayes).
Conscient que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont toujours des défis majeurs, l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) a décidé d’accorder à l’ONU Femmes un financement de deux millions d’euros (près d’un milliard trois cent douze millions de F CFA). Cette forte somme a été allouée pour contribuer à répondre adéquatement aux besoins des femmes et filles habitant dans les localités éloignées des grandes capitales. Selon Giovanni Umberto De Vito, Ambassadeur d’Italie au Sénégal, « L’Italie attache une haute priorité, à travers la Coopération Italienne, à la réalisation de l’Agenda 2030 et des Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 5 sur l’égalité de genre et l’ODD 16 sur la promotion de la paix et la justice ». Son départ de Dakar étant proche, l’Ambassadeur a mis en exergue le caractère symbolique de cet accord avec ONU Femmes qui ponctue son mandat pendant lequel il a œuvré pour renforcer les synergies entre interventions bilatérales et multilatérales. « L’entente avec ONU Femmes est pleinement en phase avec l’engagement de l’Italie dans la promotion d’un développement endogène, inclusif et basé sur les droits humains, en vue d’une égalité de droits entre femmes et hommes » ajoutera-t-il. Par l’entremise de son Agence de coopération au développement (AICS), l’Italie soutient depuis plusieurs années ONU Femmes dans l’exécution de programmes et de projets visant à promouvoir l’égalité des sexes et l´autonomisation des femmes.
Le Directeur de l’AICS de Dakar, Marco Falcone, a tenu à rappeler pour sa part que « les deux institutions interviennent depuis plusieurs années au Sénégal avec des programmes et des projets spécifiques visant l’égalité de genre et l´autonomisation des femmes. Ce nouveau programme répondra aux besoins des femmes et des filles vulnérables dans les régions transfrontalières du Sénégal (Kédougou et Tambacounda) et du Mali (Kayes) pour leur permettre de se remettre des conséquences des violences et des conflits et d’accroître leur résilience aux crises futures et renforcer leurs capacités à participer au maintien de la paix, à la prévention des conflits pour une paix durable. »
Elena Ruiz Dabril, Directrice adjointe du Bureau Régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a réaffirmé, elle, la volonté d’ONU Femmes d’accompagner les Etats du Mali et du Sénégal dans la prévention des conflits, la protection des zones vulnérables et des populations qui y vivent. «Grâce à cette confiance renouvelée de l’AICS, nous allons accompagner les deux Etats dans le but de renforcer les mécanismes d’intégration du genre dans la gouvernance des frontières. A cet égard, nous ferons la promotion de la participation des femmes aux instances de prise de décision. Nous œuvrerons également pour l’égalité des sexes, l’éliminations des violences basées sur le genre ainsi que l’autonomisation des femmes » soulignera-t-elle.
Le projet permettra aux femmes et aux filles de se remettre des conséquences des violences et des conflits et d’accroître leur résilience aux crises futures et renforcer leurs capacités à participer au maintien de la paix, à la prévention des conflits pour une paix durable en encourageant, par exemple, leur participation aux instances de prise de décisions.
FOOT : LES CHAMPIONNES DU MONDE ESPAGNOLES SE REBELLENT CONTRE LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION
Les 23 joueuses de la Roja, sacrée championne du monde, ont annoncé vendredi, qu'elles refusaient de rejouer pour la sélection sous la direction actuelle de la fédé. En cause : le patron du foot espagnol, Luis Rubiales, qui a embrassé de force une joueuse
Le scandale du baiser forcé n'en finit pas de secouer le monde du foot espagnol : après le refus de démissionner de Luis Rubiales, patron de la fédération, les joueuses de la sélection ont pris fait et cause pour Jenni Hermoso et annoncé vendredi 25 août qu'elles ne joueraient plus avec la Roja si la direction actuelle était maintenue.
Ce qui est déjà surnommé le "#MeToo du football espagnol", après le baiser forcé de Luis Rubiales à la numéro 10 Jenni Hermoso dimanche soir lors de la remise des médailles à Sydney, a connu un ultime rebondissement vendredi soir avec l'annonce d'une grève de l'équipe nationale féminine.
"Après tout ce qui est arrivé lors de la remise des médailles du Mondial féminin, toutes les joueuses signataires du présent texte n'honoreront pas une prochaine convocation si les dirigeants actuels sont maintenus", ont écrit les 23 joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, sacrée championne du monde dimanche en Australie, dans un communiqué diffusé par le syndicat Futpro.
Dans le même communiqué, Jenni Hermoso a indiqué qu'elle n'avait "à aucun moment consenti à ce baiser" : "Je ne tolère pas qu'on mette en doute ma parole et encore moins que l'on invente des propos que je n'ai pas dits."
De quoi démonter totalement la défense de Luis Rubiales, qui a refusé de démissionner de son poste quelques heures plus tôt devant l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) réunie près de Madrid. En poste depuis 2018, l'ancien défenseur s'est lancé dans une contre-attaque, affirmant que le baiser était, selon lui, "réciproque" et "consenti" et qu'il avait obtenu la permission de le faire, tout en fustigeant le "faux féminisme".
"Je ne démissionnerai pas ! Je ne démissionnerai pas !", a lancé Luis Rubiales dans un discours de combat devant l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) réunie près de Madrid, à laquelle étaient convoquées quelque 140 personnes.
Père de trois filles, M. Rubiales a en revanche demandé "pardon à la reine" Letizia pour son geste sur le balcon du stade de Sydney, lorsqu'il avait empoigné ses parties génitales, alors qu'il se trouvait à moins de deux mètres d'elle.
Le secrétaire d'État espagnol aux Sports Victor Francos a confirmé au cours d'une conférence de presse que le gouvernement allait entamer des poursuites contre Luis Rubiales.
D'autres joueuses espagnoles sont sorties du silence, dénonçant un comportement "intolérable" et apportant leur soutien à Jenni Hermoso, tandis que le hashtag "#SeAcabo" (C'est terminé) commençait à émerger sur les réseaux. "Par respect pour le football. Ça suffit ! Il est temps que ça change pour de bon", a écrit sur X la ligue de football professionnelle féminine.
Pour sa part, l'ancien gardien du Real Madrid et de la "Roja" Iker Casillas a parlé de "honte totale" à propos de Rubiales, tandis que l'attaquant du Betis Borja Iglesias a annoncé qu'il ne porterait plus le maillot de l'équipe nationale.
Même certains clubs se sont indignés, comme l'Espanyol Barcelone qui a dit attendre "des mesures" de la part de la fédération ou encore le Séville FC, qui estime "ne pas se sentir représenté" par le patron du foot espagnol et demande sa démission.
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LES CYBER-HARCELEURS ONT PRIS DU GALON PENDANT LA PANDÉMIE
Le harcèlement en ligne, ça suffit ! Pendant que le monde était inquiet, frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19, les harceleurs du web ont redoublé d'effort, profitant pour davantage agresser, persécuter gratuitement des personnes tranquilles
Dans la vie réelle, elles sont l'objet de beaucoup de violences gratuites, sur les réseaux sociaux aussi, les femmes sont, avec les enfants, les cibles privilégiées de cyber harceleurs.
Face à ce fléau qui va d'ailleurs en s'empirant, l'association AfricTivsites, a organisé un ateliers avec des organisations de la société civile et du ministère pour débattre de comment lutter contre cette violence en ligne.
L’association a en même temps lancé une campagne de campagne de prévention. Invitée à cet atelier de lancement, la présidente de l'Association des juristes sénégalaises (AJS) Aminata Fall Niang, a plaidé pour un renforcement des dispositif juridique afin de réprimer efficacement des harceleurs qui, au plus fort de la Covid-19 ont été bien plus actifs que nuisibles qu’en temps de paix.
En sus, les avancées récentes des intelligences artificielles sont aussi pour la juriste, un motif suffisant pour le législateur de frapper plus fort ces cybers harceleurs qui semblent bien étudier les cibles auxquelles ils s'attaquent.