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2 avril 2025
Femmes
PAR LAYSSA MBAYE
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S’ASSUMER AU LIEU DE SE RECRÉER
La tendance actuelle voudrait qu’on parle un peu de ces hommes qui poussent les femmes à douter d’elles mêmes à recourir à la chirurgie ou à la depigmentation histoire de se refaire une image à vous plaire et s’autodetruire
La beauté est une notion relative et complexe. Relative parce qu’elle dépend des yeux qui la contemplent, complexe parce qu’elle n’est pas que physique au delà de tout standard.
S’il y a une vérité incontestable et incontestée, c’est que le naturel reste la marque de l’authenticité et la beauté commencerait par s’assumer naturellement et s’assumer c’est autant se valoriser.
La valeur c’est la confiance en soi, et la base c'est de croire déjà qu’on a quelque chose à faire valoir.
Cette chose, c’est un potentiel que chacun possède.
Souvent ce potentiel, on ne l’ignore pas, on manque d’assurance ou d’audace en plus d'être bloqué par un complexe que la société a inséré dans nos mentalités, le pourquoi on a tendance à croire que pour être beau(belle), il faut se recréer un autre ”SOI”.
”Un SOI ” plus clair, avec de grosses fesses, de gros seins, une belle taille, ’’UN SOI EN MIEUX, UN SOI DE RÊVE’’.
C’est alors que la depigmentation devient un ’’ideal pour se refaire’’, le recours à la chirurgie, aux produits chimiques, disons les trois tendances phares de notre société actuelle, qui blessent et tuent; des victimes qui sont majoritairement des femmes.
Par ailleurs la peur de ce qui fait défaut chez soi, fait tout perdre. Nul n’est parfait et la beauté n’est pas que physique. Il y a de la beauté même dans la laideur. Ce serait de la folie pour certains de l’entendre mais c’est la pure vérité. On peut être laid selon les standards de la beauté physique mais que votre voix, votre gentillesse, votre démarche, votre folie, votre joie de vivre, vos cheveux, votre douceur, votre tolérance, votre intelligence, votre résilience, votre prestance ou votre élégance fassent votre beauté.
Quoi que la beauté n’est pas que physique, à soi de voir ce qui fait son charme, le mettre en avant, le propulser pour ensuite l’imposer à la société, le sommet est touché.
Le plus important aussi c’est la capacité à transformer son défaut en atout majeur puis se montrer fier parce que c’est Dieu qui crée, IL a créé les hommes, les uns différents des autres.Sur ce il n’y a aucun complexe à avoir sur ce qui ne nous revient pas. Il faut s’accepter, s’assumer et c'est une règle générale pour tous, les hommes autant que les femmes.
Cet article vise exclusivement les femmes qui ne s’acceptent pas et trébuchent dans le doute de soi. Mais aussi ces hommes ’’avides de beauté ’’qui réclament toujours plus à pousser à cette orientation.
La tendance actuelle voudrait qu’on parle un peu de ces hommes qui poussent les femmes à douter d’elles mêmes à recourir à la chirurgie ou à la depigmentation histoire de se refaire une image à vous plaire et s’autodetruire. Il y en a de toutes les couleurs, les tailles, les formes. Faites votre choix, c’est votre droit mais ne poussez pas vos femmes, nos femmes à ressembler à ce qu’elles ne sont pas ou à diaboliser ce qu’elles sont déjà.
Les répercussions ont un coût cher et sont fatales.
Par conséquent chacun est libre de faire ce qu’il sent du moment qu’il s’y plait et y est à l’aise. Personne n’a le droit de juger qui que ce soit, chacun possède ses raisons, les unes différentes des autres.
D’aucuns se sentent mieux en se recréant pour leurs propres plaisirs peu importe le risque pourvu que leur corps réponde au souhaitde leur esprit, ils en ont le droit et c’est à leurs risques et périls, c’est leur choix à respecter.
D’autres sont influencés se sentant marginalisés, ceux là sont à sensibiliser, protéger et à aider à reprendre confiance en eux...
Comme personne ne pourrait juger ceux là qui ont recours à une chirurgie esthetique médicale( excès de graisse pouvant affecté sa santé)entre autres pour des questions nécessitant une intervention chirurgicale.
De l’autre côté, derrière ces lignes se tient une femme avec un gros nez épaté purement Africain, taille moyenne, pas de gros seins,une belle forme, narcissique et qui se croit plus belle que toutes autres femmes. Je m’assume!
C’est en ça que je crois. Parce que je crois en moi et vous appelle à en faire autant.
En fin de compte, ce qu’il faut retenir c’est que le naturel se démarque et se remarque toujours du superficiel et que dans toutes choses rester naturel au plus, porte plus de charme.
Qu'une personne doit s’assumer comme elle est, mettre en avant son potentiel, parce que chacun en possède.Mais c'est un travail en soi et dans cette société et son fonctionnement difficile de décomplexer les mentalités. Sauf qu'il faut oser et s’imposer, le résultat sera un succès et une réussite en soi d’avoir oser dire ”j’existe et vous allez m’accepter comme je suis je ne vous demande pas votre avis!”
Vivement un pas vers ce changement.
La polygamie telle que pratiquée au Sénégal est une violence faites aux femmes et aux enfants. Elle déstabilise la famille et baisse leur qualité de vie surtout celle de la première femme, seul l’homme en tire profit. - ENTRETIEN AVEC AWA SECK
Awa Seck se revendique féministe radicale et s'oppose farouchement à la polygamie, une pratique encore répandue au Sénégal. Dans cet entretien avec Seneweb, elle dénonce les dérives de cette tradition et milite pour une réforme du Code de la Famille au nom de l'égalité entre les hommes et les femmes. Ses propos fustigent un système patriarcal injuste et appellent à une prise de conscience collective.
La polygamie, une pratique combattue autrefois par les féministes est en vogue au Sénégal. On voit de plus en plus, la nouvelle génération particulièrement les jeunes femmes instruites accepter les ménages polygames. Quelle lecture avez-vous par rapport à cette situation ?
La polygamie est la possibilité pour un homme, faire le choix, d’épouser plusieurs femmes si les conditions sont réunies, ce qui rare, pour ne pas dire impossible car aucun homme ne peut les remplir. À la base, la polygamie est annoncée seulement dans la sourate 4, An-Nisa au verset 3 qui parle des orphelins.
“ Il vous est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule... Cela, afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille) c’est pour vous le moyen d'être aussi équitables que possible »
En islam, il est donc permis à l’homme d’épouser deux, trois ou quatre sous certaines conditions qu’il est bon de rappeler : concerter sa femme ; des revenus suffisants pour entretenir ses foyers ; les capacités physiques pour satisfaire sexuellement toutes les femmes; la maturité émotionnelle pour assurer l’équilibre des foyers; il n’est pas permis d’habiter avec ses épouses dans une seule maison sauf si elles sont d’accord ; l’équité
Aucun homme sénégalais ne les respecte !
Effectivement quand on parle de féminisme et de polygamie, les féministes ont toujours combattu et dénoncé l’horreur que vivent les femmes dans ces foyers.
On doit citer Mariama Bâ, féministe, qui dénonce l’horrible condition de la femme dans le mariage polygame et la place qui lui est réservée - ou pas - dans notre société.
Dans son célèbre son œuvre « Une si longue lettre » étudiée dans toutes les universités du monde, elle décrit si bien cette pratique contraire aux principes de l’islam : équité – égalité – justice.
Pionnière du féminisme décolonial au Sénégal, la génération des femmes nées dans les années 1920 comme nos mamans et grands-mères Awa Thiam, Caroline Faye, Marie Angélique Savané pour ne pas les citer a farouchement dénoncé et combattu la polygamie au Sénégal qui est une injustice et une violence.
Il est primordial de noter que ce n’était pas seulement les féministes qui s’opposaient à la polygamie telle que vécue par les femmes mais aussi nos aïeules qui l’acceptaient par contrainte (mariage forcé ou arrangé).
La nouvelle génération de femme, elle, choisit ce statut avec une autre forme de contrainte sociale (stigmatisation du célibat).
Malheureusement la polygamie est devenue une mode au Sénégal. En effet dans une société contemporaine où le mariage est vu comme une fin en soi pour les femmes et un choix pour les hommes, la polygamie est une option pour les femmes qui veulent coûte que coûte se marier pour répondre aux attentes de la société qui leur assène « taaru jigeen seuy » (la beauté de la femme réside dans le mariage). Peu importe ce qu’accomplit une femme : elle ne représente rien sans le mariage.
L’homme sénégalais qui est un éternel attentiste pour qui on doit tout faire devient une charge pour les femmes. Alors certaines choisissent plutôt un mariage polygame que le célibat. Elles partagent la charge que représente le mari. En réalité, les femmes utilisent, pour les plus aisées financièrement, les hommes contrairement à ce qu’ils peuvent penser.
En tant que féministe, est-ce que vous n'avez pas failli dans votre lutte contre la polygamie, si on voit aujourd'hui qu'elle est à la mode?
Pas du tout ! La lutte féministe est la lutte pour l’égalité homme-femme, de permettre à chaque femme d’être instruite pour éviter les mariages forcés, travailler pour s’assurer une liberté financière, choisir dans quel type de ménage vivre. Nous l’avons réussi parce que comme vous dites les femmes la choisissent même si la polygamie en soi est une discrimination envers la femme et ils n’y gagneront jamais.
Les femmes sénégalaises affirment partout qu’elles préfèrent être deuxième ou même troisième que d’être la première. C’est un choix motivé par des raisons bien tristes parce qu’en islam le mariage est le lieu où doivent s’épanouir deux êtres pour construire un bel avenir ensemble, un projet commun.
Vu que beaucoup d’hommes en monogamie sont infidèles, et qu’en polygamie la plupart abandonne la première femme soit totalement, émotionnellement ou sexuellement, les femmes modernes veulent être deuxième ou troisième pour ne pas faire les sacrifices faites par la première épouse.
La première femme bâtit les bases du couple et souvent galère, sacrifie études et carrières pour le mari au début du mariage. Mais dès que ce dernier a une position financière assez stable, il prend une autre femme qui elle, ne connaitra que l’aisance et les paillettes.
En revanche il est dommage de voir toutes ces femmes éduquées qui n’ont pas besoin d’être financièrement entretenues par un mari qui à cause de la pression sociale, choisir la polygamie.
La polygamie telle que pratiquée au Sénégal est une violence faites aux femmes et aux enfants. Elle déstabilise la famille et baisse leur qualité de vie surtout celle de la première femme, seul l’homme en tire profit.
Nous luttons contre les violences faites aux femmes tant que l’homme sénégalais ne respectera pas le seul verset qu’il connaît par cœur tout en ignorant ses devoirs d’époux, de père, les féministes continueront à lutter contre la polygamie.
Personnellement, vous êtes pour ou contre la polygamie ?
Je suis contre la polygamie qui est un choix sous condition et non une obligation. Si en islam l’homme peut épouser jusqu’à quatre femmes, il me donne aussi le droit de refuser la polygamie. L’islam est juste, il a libéré la femme et la vie du Prophète (PSL), seul modèle pour l’homme musulman est un exemple. Je considère qu’aucun homme ne vaut la peine qu’on se batte pour lui et rivaliser entre femmes. Je mérite mieux et plus. Je considère mon mari comme mon égal devant Dieu et en tant que tel j’ai le droit de refuser. Goru jeukeunte laniu wax, je suis jigenu jeukeunte
Au delà je trouve la polygamie malsaine, elle cause l’éclatement de la famille, l’épuisement émotionnel. L’imam Chaf’i et d’autres ont dit que la monogamie est meilleure, car elle est plus proche pour l’homme de l’équité. Être équitable est une chose très difficile pour l’homme et donc prendre plusieurs femmes est une porte dangereuse pour lui et sa famille.
Certains maris finissent par devenir agressifs et violents à l’endroit de certaines épouses et de leurs enfants (souvent la première), la dernière, étant la favorite-chouchoutée (ne dit-on pas niarel xaritu jeukeureum ?).
Tous les enfants issus de ménages polygames ont vu leurs vies déstabilisées, leurs mamans changer et pas en bien, la rivalité s’installer même si on veut nous faire croire le contraire.
Serigne Cheikh Al Makhtoum, mon guide spirituel rappelait lors de sa conférence du Mawlid 2007 que « polygamie ada la du dine. Yallah couple la créer ». Dieu a créé le couple partout dans le Livre Saint quand Il parle de nous Il précise : le couple.
La polygamie est une sunna destinée à créer un cadre pour les orphelins et certaines femmes. Les hommes sénégalais s’abritent derrière des justifications religieuses, en évoquant le seul verset du coran et le seul qu’ils connaissent bien, le seul qu’ils ne respectent pas et s’en réclament pour légitimer la façon dont ils traitent les femmes et les enfants sans en avoir les capacités. C’est une violation flagrante de la loi islamique !
Qu'est ce qui fait selon vous que la nouvelle génération précisément les femmes instruites acceptent de jouer le second rôle dans les foyers?
Le patriarcat a su manipuler la polygamie pour la normaliser. D’abord on nous disait qu’il y avait plus d’hommes que de femmes, alors que le dernier recensement a montré le contraire. Il a su faire porter aux femmes le combat en leur faisant croire que le mariage est nécessaire et que les hommes ne se marient plus à cause de la pénurie de mâles et qu’elles doivent accepter la polygamie. Notons que dans son dernier rapport qui date de 2023, L’ANSD (Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie) précise que 45% des mariages polygames sont plus pauvres que ceux monogames.
En réalité la polygamie empêche les jeunes hommes en âge de se marier d’épouser les femmes de leur génération, ils n’ont pas accès à ces femmes qui cherchent des hommes déjà établis, stables financièrement qui sont souvent plus âgés.
Les femmes en âge de se marier ne sont pas nombreuses, les hommes marient de très jeunes femmes et filles qui doivent encore rester à l’école qui plus tard deviendront une force économique. Malheureusement elles se retrouvent dans un foyer en train de faire la concurrence entre femmes.
Les hommes les manipulent pour tirer le meilleur de chacune.
D’un autre côté la polygamie facilite aux femmes veuves et divorcées de se marier parce qu’au Sénégal un homme divorcé avec des enfants peut épouser une fille jamais mariée mais une femme divorcée avec enfants ne doit pas. Pour ces dernières, c'est le seul moyen de refaire une vie de couple.
Le prophète Mohamed, PSL, est resté monogame pendant 25 ans et tous ses mariages qui ont suivi étaient tactiques, des alliances matrimoniales, raffermir les liens entre communautés rivales, royaumes. Aîsha a été la seule femme jamais mariée d’où la Sunna.
La pression sur les femmes vient de tous bords.
Polygamie avant et aujourd’hui ? Y a-t-il une révolution ou un changement de mentalité selon vous ?
Il n’y a aucune révolution à être dans un mariage polygame, cependant les femmes, en la subissant essaient de la rendre plus supportable grâce à leur indépendance financière. Le mari n’étant là que pour satisfaire leurs besoins sexuels, ce dernier a souvent montré sa préférence pour la nouvelle. D’ailleurs la awo est dite awo yaay. Elle n’est plus vue comme amante, partenaire sexuelle mais une mère pour son mari, et une sœur pour sa coépouse, pratique contraire à l’islam.
Pour un homme qui craint Dieu la pratique de la polygamie va devenir particulièrement difficile de nos jours pour des raisons économiques.
Avant elle était un avantage sociopolitique. Elle représente un apport économique, car la femme, par son travail, contribue à l'entretien du ménage. Dans la plupart des ménages polygames chaque femme prend en charge son foyer.
Une épouse peut parfois individuellement bénéficier, par son travail ou l’aide de sa parenté, de conditions de vie supérieures à celles d’autres noyaux du ménage.
En milieu rural, la première épouse allait jusqu’à proposer une seconde épouse à son mari pour alléger les charges du foyer.
Les femmes s’investissent au quotidien dans les travaux des champs pour subvenir aux charges de leur ménage. Le partage des tâches domestiques entre les coépouses est nécessaire et recherché par les femmes.
La polygamie permet à l’homme de faire proliférer sa descendance pour avoir une main-d’œuvre plus importante et d’espérer une prise en charge par ses enfants durant la vieillesse. Cela n’est plus possible aujourd’hui.
L’homme entretenu par ses femmes à la vieillesse prenait une jeune épouse qui a souvent l’âge de ses enfants pour s’occuper de lui. On les appelle les gardes malades car souvent elle se retrouvait jeune veuve. La jalousie y est très violente, les femmes exerçant des violences jusqu'au crimes sur les coépouses ou leurs enfants. Tous les jours ce genre de faits divers sont exposés. Cela fait légion dans ma région plus particulièrement à Touba. La redistribution inégale des ressources en est la cause, la femme qui a la chance d’avoir un travail ou l’aide de sa famille a de meilleures conditions de vie, les enfants de la coépouse sont témoins de tout cela.
La polygamie se maintient, la faiblesse des ressources financières ne constitue pas en soi un handicap pour les hommes à devenir polygame jusqu’à dire « duma tak cas social ». Les hommes sont plus matérialistes que les femmes. Ils cherchent une femme pour les entretenir parce qu’il est impossible d’avoir un travail, payer l’éducation des enfants qui est privée et subvenir aux besoins matériels de toutes les femmes.
Chez nous, la norme islamique est souvent bafouée par les hommes et avec légèreté.
Les hommes polygames peinent à satisfaire les besoins affectifs, matériels de leurs épousent et de leurs enfants ce qui va les affecter. D’ailleurs la polygamie est interdite à un homme qui n’a pas les moyens. Quel homme sénégalais le respecte ?
Votre position par rapport à la commission onusienne qui recommande l'interdiction de la polygamie parce qu'elle considère que cette pratique est une discrimination vis à vis des femmes ?
Je suis tout à fait d’accord, ce n’est pas contre l’islam qui n’a pas inventé la polygamie. Tout ce qu’il a fait, c’est d’y mettre des restrictions. La commission fait des recommandations en matière de droits de l’homme comme pour d’autres faits sociaux qui menacent l’équilibre familial, social et les droits des femmes libre aux États soucieux du bien-être de ses citoyen.nes de les mettre en place.
L’islam a posé des conditions pour la pratique de la polygamie qui est un choix si ces conditions ne sont pas respectées, il est interdit à l’homme de la pratiquer. Chaque pays peut la restreindre ou faire plus c’est à dire interdire carrément la polygamie.
C’est le cas de La Tunisie, pays musulman, son code des statuts personnels de 1957 interdit strictement la polygamie.
Il est interdit de contracter un second mariage avant la dissolution du premier. La majorité légale est à 20 ans, au Sénégal les filles sont discriminées 16 ans et 18 ans pour les garçons. A cet âge leur seule préoccupation devrait être les études et briser le cycle de la pauvreté.
Nous attendons vivement la réforme du code de la famille promise par le nouveau gouvernement sur l’âge légal du mariage et les droits des femmes.
La polygamie est considérée comme une discrimination par l’ONU, la commission des droits humains ainsi que par le comite pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. Les Etats font bien des efforts sur la gouvernance, la démocratie pour recevoir des financements, ils peuvent le faire pour les droits des femmes, alors pour la polygamie, c’est possible et nécessaire.
Nous pouvons faire comme le Maroc qui ne l’a pas interdit mais le législateur marocain a instauré un système de contraintes pour contrôler la polygamie, limiter ses effets néfastes sur la société. Une enquête est menée. Son Code de la famille soumet la polygamie à l’obtention d’une autorisation. Il interdit la polygamie si l’injustice entre les deux épouses est à craindre ou si la première épouse a exprimé son refus dans l’acte de mariage.
Il dépend également des ressources financières du mari, de sa capacité à subvenir aux besoins de deux familles et de fournir un logement équitable aux deux épouses.
La capacité financière du mari à gérer un second foyer. La femme peut exiger la clause polygamique.
Il y a quatre écoles en islam hanafite, malékite, shafi’’ite et hanbalite et chacune d’elle a une position différente et valable. Dans le code sénégalais de la famille la femme peut par une clause de monogamie, exiger que son mari n’épouse pas d’autres femmes. Chez les malékites la clause monogamique ce n’est pas obligatoire mais recommandée.
La polygamie est un choix reconnu à l’homme qui a aujourd’hui des effets négatifs sur la société. Le pouvoir économique de l’homme pose d’épineux problèmes socio-économiques.
Les effets pervers de cette pratique sur la structure familiale amène l’ONU à dire que c’est une discrimination comme la Tunisie et le Maroc, le Sénégal devra le restreindre. Ce sera difficile vu que le nouveau gouvernement est un gouvernement de polygames.
Afin de poser les jalons un Conseil national pour la réforme du Code de la famille doit être mis en place pour discuter de toutes les discriminations légales et légalisées que subissent les femmes, les filles et les enfants sénégalais.
Awa Thiam a été la première à parler de la polygamie comme oppression. Dans son œuvre " La parole aux negresses publiée en 1972 elle dit " la polygamie est un fléau difficile à combattre...son maintien ou son abolition sera le fait des femmes. La foi en ces dernières à la possibilité de son enrayement, doublée d'un combat acharné et continu contre cette pratique oppressive pour elles, les amèneraient à une victoire."
Vous savez maintenant pourquoi les hommes sénégalais craignent d'avoir des femmes leaders !
LES FEMMES DEMANDENT LA RATIFICATION DE LA CONVENTION 590
Les femmes syndicalistes réunies à Saly dans le cadre d’un séminaire sur le renforcement de capacités sur le dialogue social dans les entreprises, ont exigé du gouvernement la ratification de la convention 590 sur le harcèlement au travail.
Les femmes syndicalistes réunies à Saly dans le cadre d’un séminaire sur le renforcement de capacités sur le dialogue social dans les entreprises, ont exigé du gouvernement la ratification de la convention 590 sur le harcèlement au travail.
Le ministre du Travail a ouvert, à Saly, le lundi 6 mai, un séminaire destiné aux femmes responsables de syndicats de travail autour du programme de renforcement du dialogue social. Une occasion pour elles de rappeler la nécessité de ratifier la Convention sur le harcèlement au travail. «En tant que femmes, nous avons nos revendications qui nous sont spécifiques et que personne d’autre ne peut porter. Certes la 590 qui porte sur la violence et le harcèlement au travail concerne les hommes tout comme les femmes. Mais nous les femmes sommes les plus victimes. C’est pourquoi nous demandons sa ratification», a dit Mme Boye Yayou Khady Dia Samba, secrétaire général du Comité national des femmes. «Le Sénégal qui se distingue de par le respect des normes a adopté la Convention mais ne l’a pas encore ratifiée. Sa ratification permettra de réajuster notre arsenal juridique et d’amoindrir le harcèlement dont nous souffrons tous les jours», ajoute Mme Boye.
«Cet atelier de renforcement de capacités sur les méthodes et techniques en dialogue social et négociation collective pour les femmes des centrales de travail est une opportunité pour partager les outils nécessaires à la pratique du dialogue social», a déclaré le ministre du Travail, de l’emploi et des relations avec les institutions, Yankhoba Diémé. A l’en croire, «le dialogue social est devenu incontournable pour la gestion de l’entreprise et l’anticipation des conflits». Le ministre a loué «le rôle des femmes dans la quête quotidienne de la stabilité dans le monde du travail». Il a également rappelé «les orientations de l’Organisation internationale du travail dont l’un des objectifs est le renforcement des piliers pour un travail décent, cadrant avec les priorités de notre pays engagé pour la refondation du dialogue social, l’instauration d’un climat social apaisé favorisant la productivité de l’entreprise».
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NAFI GUEYE, LA REINE-MÈRE DE DES APATRIDES
Tout être humain devrait être inscrit à l’état civil et obtenir toute les pièces administratives qui actent son existence. Mais force est de constater qu’au Sénégal des millions de personnes n’ont pas cette existences légale.
Coach en entrepreneuriat et consultante indépendante, Nafi Gueye est la fondatrice de l’Association J’Existe. Une jeune association qui se dédie à la régularisation des personnes non déclarées à la naissance pour diverses raisons et qui n’ont pas, de ce fait, d’actes d’État civil.
Avec son équipe, Nafi travaille à identifier ces personnes et surtout les enfants concernés. J’Existe enclenche le processus pour que ces documents précieux leur soient établis par l’Administration.
Interrogée à Abidjan en mars dernier, en marge d’un atelier de formation sur la mobilisation des ressources et la durabilité organisationnelle offert par Open Society Africa, la jeune entrepreneure explique face à la camera d’AfricaGlobe Tv en quoi consiste le travail de son association et pourquoi il est pertinent que chaque tout être humain soit muni de tous ses actes d’État civil.
Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv.
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APPEL AU GRAND SURSAUT
Penda Mbow aspire à une renaissance du Sénégal sur tous les plans. De la jeunesse en quête de sens à la place des femmes trop reléguées, rien n'échappe à son analyse visant à libérer tous les potentiels du pays
Dans une intervention incisive lors de l'émission "Grand Oral" sur Rewmi TV samedi 4 mai 2024, l'intellectuelle et activiste de renom Penda Mbow a lancé un vibrant appel au changement.
Avec sa verve habituelle, Mbow a dénoncé la sclérose du mouvement syndical, exhortant à un profond renouvellement des têtes et une refondation des structures. "Il faut reconstruire ce mouvement", a-t-elle martelé, déplorant le manque d'alternance réelle au sommet depuis des décennies. Dans la même veine, l'intellectuelle a appelé à la renaissance d'un leadership politique et intellectuel fort.
Penda Mbow a également insisté sur l'impératif de repenser le rôle de l'État et de redistribuer les pouvoirs trop concentrés. Selon elle, la "forte concentration entre les mains d'un seul individu" a trop duré, appelant à des réformes institutionnelles d'envergure. La justice, qu'elle juge « à terre », doit aussi être revigorée en toute urgence.
Femme de conviction, Mbow a réitéré son plaidoyer pour une réelle émancipation féminine, dénonçant les pesanteurs socioculturelles qui maintiennent les Sénégalaises à l'écart des sphères décisionnelles. "On écarte toujours les femmes quand elles ont une autonomie de pensée", a-t-elle regretté, exhortant le nouveau pouvoir à placer l'égalité des sexes au cœur de son agenda.
L'ancienne ministre n'a pas plus manqué de souligner le potentiel gigantesque de la diaspora sénégalaise, trop longtemps négligée selon elle. "Le moment est venu pour la diaspora d'être une force de mobilisation, de transferts de technologies et de ressources financières", a plaidé Mbow, citant l'exemple inspirant de l'Inde.
Enfin, s'appuyant sur l'héritage démocratique, intellectuel et diplomatique du Sénégal, Penda Mbow a exhorté le pays à assumer un leadership affirmé en Afrique et sur la scène internationale. "Nous devons tirer le meilleur de cette alternance et prendre le leadership pour l'Afrique et le reste du monde", a-t-elle lancé avec une conviction inébranlable.
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LES FEMMES RÉCLAMENT LEUR PLACE
Un nouveau collectif de femmes s'est formé pour réclamer davantage de place dans la prise de décision politique. Réunies à Dakar, elles ont lancé leur manifeste dénonçant leur sous-représentation au sein du gouvernement
(SenePlus) - Un collectif de femmes s'est réuni samedi 4 mai 2024 à Dakar pour lancer officiellement le "Cadre de concertation citoyen pour le respect et la préservation des droits des femmes et des filles", un nouveau mouvement féministe qui demande une meilleure prise en compte des femmes dans la gouvernance au Sénégal, selon un reportage de la radio RFI.
Réunies dans l'auditorium de la place du Souvenir africain, plusieurs dizaines de femmes vêtues d'orange et de blanc ont écouté avec attention la lecture du manifeste du mouvement par Arame Gueye. Dans ce manifeste, le collectif déplore notamment la faible représentation des femmes dans le nouveau gouvernement annoncé le 5 mars dernier, qui ne compte que 4 ministres sur 30.
"Cette sous-représentation est inquiétante et ne garantit pas la préservation des acquis en matière de droits des femmes", a affirmé Arame Gueye, pointant du doigt la suppression récente du ministère chargé de la condition féminine. Le mouvement demande au président Bassirou Diomaye Faye de garantir une "représentation équitable des femmes dans toutes les instances de gouvernance et de prise de décision".
Parmi les militantes présentes, Aminata Diallo, adjointe au maire d'une commune de Dakar et présidente du Réseau des femmes élues locales, s'est dit "déçue" de constater que seules deux femmes figurent parmi les 10 dernières nominations à la tête d'agences et sociétés publiques. "Nous avons les mêmes diplômes que les hommes, pourquoi cette discrimination ?", s'est-elle insurgée.
Les militantes espèrent pouvoir rencontrer prochainement le Premier ministre Ousmane Sonko ou le Diomaye Faye pour leur présenter leurs revendications de représentation égale.
50% DES FEMMES VICTIMES DE VBG EN MILIEU PROFESSIONNEL
Le rapport met en évidence que, dans le milieu professionnel, les femmes sont confrontées à diverses formes de violence, notamment psychologique (35,5%), économique (27,5%), physique (9,7%), et sexuelle (6,5%).
Cinquante pour cent (50%) des femmes travailleuses sont victimes de violences basées sur le genre (VBG) dans le milieu professionnel, au Sénégal, a révélé, samedi, la coordonnatrice du Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEEG 2), Awa Nguer Fall.
‘’Selon une étude, 50% des femmes sont victimes de violences basées sur le genre dans leur milieu professionnel et 80% des auteurs sont des hommes’’ a-t-elle souligné.
Mme Fall s’exprimait au cours d’un panel organisé, à Dakar, en partenariat avec les femmes du Mouvement national des femmes de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA).
Selon la coordonnatrice du PASNEEG 2, le partenariat avec les femmes de la CSA vise à conscientiser les femmes travailleuses afin qu’elles connaissent davantage leurs droits dans leur lieu de travail.
‘’Cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les femmes pour qu’elles deviennent des piliers de la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu professionnel’’, a-t-elle dit.
S’appuyant sur une étude du Groupe d’études et de recherches genre et sociétés (GESTES) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, elle a indiqué que ces violences que subissent les femmes sont d’ordre psychologique, économique, physique et sexuel.
Le rapport souligne qu’‘’en milieu professionnel, les formes de violences subies [par les femmes] sont d’ordre psychologique (35,5%), économique (27,5%), physique (9,7%) et sexuel (6,5%)’’.
Venue participer au panel, la directrice de la Famille et de la protection des couches vulnérables, Rokhaya Diakhaté, rappelé les dispositifs mis en place par l’État du Sénégal pour lutter contre les VBG.
‘’En plus des projets et programmes de lutte contre les violences basées sur le genre, notamment le Plan d’action national de lutte contre les violences basées sur le genre, la Stratégie nationale pour l’abandon des mutilations génitales féminines, entre autres, le ministère de la Famille et des Solidarités a lancé un la plateforme ‘’Wallu Allo 116, qui vise à offrir des services d’écoute et d’orientation aux femmes et jeunes victimes de violences basées sur le genre’’, a-t-elle fait savoir.
JAM SCHOOL 221 : LA FABRIQUE DES MUSICIENNES
En plus des leçons d'instruments, l'école propose également des enseignements sur le solfège, l’écriture et la lecture musicale.
Située dans le quartier de Fann résidence à Dakar, ‘’Jam School 221’’ ou encore ‘’Jigeeni academy music School’’, l’école de musique spécialement dédiée aux femmes dénommée a officiellement ouvert ses portes, le 20 février dernier.
Le projet a été porté depuis 2002 par l’entrepreneur culturel Samba Diaité, qui ambitionne de positionner la femme instrumentiste dans l’écosystème de la musique sénégalaise voire africaine.
Par ailleurs manager de l’orchestre “Jigeen ñi”, l’homme a voulu matérialiser sa foi dans le potentiel des femmes par le biais de cet établissement de formation musicale, qui leur est exclusivement dédié.
Sise au centre culturel turc Yunus Emre, reconnaissable à ses hauts murs blancs surplombés des drapeaux de la Turquie et du Sénégal, +Jam School 221+ compte une première promotion de 25 étudiantes venues de toute l’Afrique.
A l’intérieur, un jardin bien entretenu, orné d’un manguier et de quelques arbres moins imposants, occupe l’avant-cour. Au bout du couloir dallé qui traverse le jardin trône majestueusement une bâtisse à deux niveaux aux traits sobres, peints en blanc et vert. Au rez-de-chaussée, dans une grande salle dont la baie vitrée offre une vue imprenable sur la cour arrière et la piscine, des sièges sont disposés en rangées devant un petit tableau d’art posé sur un chevalet. C’est dans ce cadre convivial que se déroulent les cours de ‘’Jam school 221’’ (Jegeeni academy music school).
‘’Le démarrage des activités pédagogiques de l’école est l’aboutissement d’un travail de longue haleine’’, lâche d’emblée le directeur Samba Diaite.
Les enseignements dispensés à ‘’Jigeeni academy music School’’ sont, entre autres, le solfège, l’écriture et la lecture musicale, le chant, les instruments modernes comme la guitare, le piano, ceux traditionnels comme la kora.
La plupart du corps enseignant vient de l’École nationale des arts (Ena) qui certifie les diplômes délivrés par l’établissement.
Combattre l’absence de femmes instrumentistes dans les orchestres
Diaïté rappelle que l’idée est née en 2002, mais qu’‘’il a fallu d’abord commencer par former les formateurs et formatrices qui, à leur tour, vont assurer l’encadrement des étudiantes. Ces formations ont été organisées entre décembre et juin 2022’’.
La mise sur pied de cette école de musique pour femmes, dit-il, vise ‘’à combattre l’absence de ces dernières comme instrumentistes dans les orchestres’’.
Souvent, regrette Diaité, les femmes se tournent vers la danse ou exercent comme choristes dans les formations musicales.
C’est d’après ce constat qu’il a créé l’orchestre +Jigeen ñi+, ‘’son plus grand rêve’’, composé exclusivement de femmes : la pianiste et chef d’orchestre Khady Dieng, sa sœur ainée Aïssatou Dieng (batterie), Evora Vaz à la guitare basse, Rema Diom (soliste) et Ndèye Cissé “Yaye Fall” (percussion), toutes des autodidactes.
‘’Nombreuses sont les femmes qui veulent faire carrière dans la musique, mais sont rebutées par le regard de la société qui voit les musiciennes comme des femmes de mœurs légères’’, déplore Samba Diaité qui est également le directeur artistique du Grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, de Dakar.
L’apprentissage pratique comme méthode d’enseignement
Pour cette première année, 65 dossiers de candidatures ont été reçus et 25 ont été retenus. Les étudiantes s’acquittent des frais d’inscription et d’une mensualité.
‘’Aucun niveau d’études n’est exigé des candidates. Nous avons plutôt mis l’accent sur les capacités musicales et les motivations parce la plupart des artistes en Afrique n’ont suivi aucune formation. Ils sont pour la plupart issus des familles de griots’’, confie Samba Diaité.
‘’Les filles sélectionnées ont déjà certaines aptitudes en musique et sont surtout passionnées par le métier’’, poursuit-il.
Il indique que les enseignements sont plus axés sur la pratique, le ‘’learning by doing’’ (l’apprentissage par la pratique).
Toutefois, il y a des cours théoriques, et les cycles de formation varient entre trois mois et deux ans.
Après les cours, toutes les étudiantes feront un stage pratique à l’orchestre “Jigeen ñi”‘, avec notamment des concerts au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba, a assuré Diaité, ce manageur culturel de 42 ans originaire de Ziguinchor (Sud).
Professeur de solfège, de chant et de technique vocale, Henri Assissé Sagna magnifie la fondation de l’école. Selon cet enseignant de l’Ena à la retraire, qui officie à ‘’Jigeeni academy music school’’, ‘’cette école de formation musicale est une aubaine pour les femmes qui veulent faire carrière dans la musique parce que bénéficiant d’une bonne formation.
‘’J’ai divisé mon cours en deux parties pour permettre aux étudiantes d’apprendre d’abord la lecture musicale, purement théorique, ensuite la technique vocale qui est pratique avec un chant folklorique peul intitulé +Tino+’’, dit-il.
Des apprenantes enthousiastes
L’étudiante Gildas Diatta, choriste se dit très satisfaite des modules enseignés.
‘’En plus des cours sur les instruments, on nous apprend le solfège, l’écriture et la lecture musicale, c’est super !’’, s’exclame-t-elle réjouie.
Cette pensionnaire de la chorale Sainte Thérèse de Grand-Dakar est convaincue qu’au bout de la formation, elle sera une musicienne polyvalente qui, en plus du chant, sera en mesure de maîtriser au moins un instrument.
Sarah Ngona, de nationalité congolaise, est venue, dit-elle, approfondir ses connaissances en musique, perfectionner sa voix et apprendre à jouer du piano, son instrument de prédilection.
”J’espère sortir d’ici avec une bonne base en musique tant en théorie qu’en pratique” ajoutant, tout en magnifiant la qualité des enseignements.
Le reggae man Iba Gaye Massar, membre du Conseil d’administration de la Société sénégalaise du droit d’auteur (Sodav), salue l’initiative de Samba Diaité d’avoir créé l’orchestre “Jigeen ñi” et aujourd’hui ‘’Jam School 221’’.
La formation va permettre aux femmes, selon lui, au-delà du chant et de la danse, où elles se cantonnent souvent, d’intégrer le domaine, non moins important, des instruments musicaux.
”Je suis frappé par l’enthousiasme de ces étudiantes qui apprennent vite”, souligne Iba Gaye Massar, formateur en guitare, par ailleurs vice-président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS).
LES AVANCÉES GENRE EN S'EFFRITENT
Seules quatre femmes présentes dans le nouveau gouvernement. Cette inqualifiable sous-représentation induit une perte intolérable d’intelligences et de visions - COLLECTIF DES CITOYEN.NE.S POUR LE RESPECT ET LA PRÉSERVATION DES DROITS DES FEMMES
Avec 4 femmes seulement nommées sur 34 postes ministériels et administratifs, la composition du gouvernement ne reflète pas la promesse de rupture annoncée et va à l'encontre de l'engagement du Sénégal pour une représentation égale entre les genres. Le collectif des citoyen.ne.s pour le respect et la préservation des droits des femmes s'insurge contre cette situation à travers la déclaration ci-après. Le texte déjà publié sur SenePlus le 8 avril 2024 est désormais élargi à plus de 1200 d'organisations et personnalités citoyennes.
"De la nécessité d’inclure les femmes dans les instances de prise de décision pour une gouvernance véritablement démocratique
Nous avons accueilli avec une grande satisfaction l’élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L'espoir fondé en ce président est à la hauteur de la rupture prônée.
Nous tenons aussi à rappeler le combat des femmes pour la tenue d’une élection présidentielle apaisée dans le respect du calendrier républicain. C’est au nom de ce même combat, en tant qu'organisations, personnalités indépendantes, et collectif de citoyen.ne.s soucieux du respect et de la préservation des droits des femmes, que nous alertons sur la nécessité d'une gouvernance démocratique inclusive avec une représentativité substantielle des femmes aux sphères de décisions publiques. La liste des membres du premier gouvernement, parue ce 5 avril 2024, laisse très peu de place aux femmes. Sur 25 ministres, 5 secrétaires d’État, et 4 membres du cabinet du chef d’État, soit 34 postes, seules quatre femmes sont présentes. Cette inqualifiable sous-représentation induit une perte intolérable d’intelligences et de visions que seuls le pluralisme et l’inclusion permettent de garantir. Il n’y a aucun secteur dans lequel on ne trouve des femmes qui allient compétence, expérience et dévouement de premier ordre.
Cette disproportion est d'autant plus regrettable que c’est le Sénégal qui, dès 2004, a proposé à la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, l’adoption d’une Déclaration solennelle pour l’égalité de genre en Afrique, posant ainsi les jalons vers une Commission de l’Union africaine (CUA) paritaire pour ne citer que cet exemple. De plus, l'article 7 de notre Constitution dispose : “les hommes et les femmes sont égaux en droit. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions”.
Doit-on encore rappeler qu’à chaque étape de la construction de notre Nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour l’indépendance, l’émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? Il est important de rappeler qu’aucun pays ne s’est développé en laissant en marge les femmes.
C’est pourquoi, outre la faible représentativité des femmes, nous sommes circonspectes sur le remplacement du ministère de la Femme, de la famille et de la protection des enfants par le ministère de la Famille et des solidarités. Cette appellation est une véritable régression. L'emphase portée sur les femmes et les enfants soulignait précisément l'urgence d'élaborer des politiques publiques destinées à mettre fin aux inégalités de genre (économiques, éducatives, sanitaires, politiques, foncières, etc.) et à améliorer les conditions de vie de celles qui demeurent encore les plus vulnérables à la pauvreté et à la violence, et sur qui, reposent toujours la charge du soin des plus petits et des plus âgés. Soulignons aussi de manière définitive ceci : bien que les femmes jouent un rôle central dans la cellule familiale, elles sont des êtres à part entière qui existent en dehors de la sphère familiale. Les assimiler à cette dernière, c’est nier leur droit à exister dans leur multidimensionnalité.
Pour toutes ces raisons, nous demandons que cette erreur de départ soit rectifiée par la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives. De surcroît, nous demandons le renforcement des cellules genre déjà présentes au niveau des différents ministères pour une mise en œuvre transversale de la Stratégie Nationale d’Équité et d’Égalité de Genre (SNEEG) en collaboration avec la Direction de l’équité et l’égalité de genre (Deeg) et le Programme d’appui à la stratégie d’équité et d’égalité de genre (pasneeg).
“Poursuivre, intensifier et accélérer les efforts pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux”, c’est ce à quoi l’État du Sénégal s’était engagé dans le cadre de la Déclaration Solennelle pour l'Egalité de Genre en Afrique (DSEGA) et c’est à quoi nous invitons le nouveau gouvernement qui définit son projet de société comme panafricain.
Dans notre volonté de veiller à ce que ce nouveau gouvernement, celui de tous les Sénégalais et Sénégalaises, remplisse ses missions de rupture pour plus de gouvernance démocratique, de justice sociale, d'équité, nous continuerons d’alerter et de faire des propositions constructives sur le besoin d’inclusion des femmes et de représentation égalitaire. "
Declaration of the Citizens’ Collective for the Respect and Preservation of Women’s Rights in Senegal
On the need to include Women in Decision-Making Bodies for a fully democratic system of Governance!
We welcomed with great satisfaction the election of President Bassirou Diomaye Diakhar Faye. The hope placed in his presidency is commensurate with the advocated break with the past.
We also recall that women fought for a peaceful presidential election that respects the calendar of our republic. It is in the name of this struggle that, as organizations, independent personalities, and a collective of citizens concerned with respecting and preserving women's rights, we draw attention to the need for inclusive democratic governance with substantial representation of women in decision-making spheres. The list of government members, published on April 5, 2024, doesn’t have sufficient representation for women. Out of 25 ministers, five secretaries of state, and four members of the President’s cabinet, i.e., 34 positions, only four are held by women. This acute under-representation leads to an intolerable loss of intelligence and vision, therefore lacking a guarantee for pluralism and inclusion. In our nation, there is no sector in which we do not find women who combine competence, experience, and dedication of the highest order.
The disproportion between the number of men and women in this government is all the more regrettable given that as early as 2004, Senegal proposed to the Assembly of Heads of State and Government of the African Union the adoption of a Solemn Declaration for Gender Equality in Africa, thus paving the way for a parity-based African Union Commission (AUC), to cite just one example. Article 7 of our Constitution also states: "Men and women are equal before the law. The law favors equal access for women and men to mandates and functions".
Women have been active participants at every stage in our nation's construction. They played vital roles in the struggles for independence, emancipation, social justice, and the well-being of all. It’s important to remember that no country has ever developed without its women.
This is why, besides the poor representation of women, we are deeply concerned about the replacement of the Ministry for Women, the Family and Child Protection with the Ministry for the Family and Solidarity. This name change is a dangerous step backward. The emphasis placed on women and children in the previous name precisely underlined the urgent need to develop public policies designed to put an end to gender inequalities (economic, educational, health, political, land, etc.) and improve the living conditions of those who are still the most vulnerable to poverty and violence, and on whom the burden of caring for the youngest and oldest still rests. Finally, although women play a central role in the family unit, they are full-fledged human beings with lives and aspirations outside the family unit. To solely associate them with the family sphere is to deny their right to exist in their multidimensionality.
For all these reasons, we request that this poor representation be rectified by appointing women to national offices and administrative bodies. In addition, we call for the reinforcement of the gender units already present in the various ministries to ensure cross-cutting implementation of the Stratégie Nationale d'Équité et d'Égalité de Genre [National Strategy for Equity and Gender Equality ] (SNEEG) in collaboration with the Direction de l'équité et l'égalité de genre [Office for Equity and Gender Equality] (Deeg) and the Programme d'appui à la stratégie d'équité et d'égalité de genre [Supporting Program for the Strategy on Equity and Gender Equality] (pasneeg).
In the Solemn Declaration for Gender Equality in Africa (DSEGA), Senegal committed to "Pursue, intensify and accelerate efforts to promote equality between men and women at all levels." We invite the new government of President Bassirou Diomaye Diakhar Faye, which defines its social project as pan-African, to do the same.
In our determination to ensure that this new government of all Senegalese men and women fulfills its mission to bring about a breakthrough in democratic governance, social justice, and equity, we will continue to alert and make constructive proposals on women's inclusion and equal representation. "
ORGANISATIONS
Afrique Enjeux-AFEX
AllAfrica Women Agenda
Alliance pour la Migration, le Leadership et le Développement - AMLD
Association Nationale des Veuves et des Orphelins du Sénégal (ANVOS)
Association "Mon Sénégal à moi"
Association des Juristes Sénégalaises (AJS)
Association Femme Changement Climatique Migration & Développement
Association pour le maintien des filles à l’école AMFE SENEGAL
Association pour le Solidarité, l'Appui, le Financement et l'Encadrement des Femmes - Asafef
Association sénégalaise des Femmes diplômée des Universités (ASFDU)
Association Sénégalaise pour le Leadership des Femmes dans l'Agriculture et l'Environnement (ASELFAE)
Association YEEWI (pour les droits des femmes et des filles)
Cadre Africian de Réflexion et d’ Initiatives des Femmes pour le Leadership et la Participation - CARIFEM
Centre Democratie-Education aux Medias-Multilinguisme (CEDEM)
COLLECTIF DES FÉMINISTES DU SÉNÉGAL
Conseil Sénégalais des Femmes - COSEF
Convergence des femmes pour le leadership féminin (COFULEF)
CRAD (Club de réflexion d'actions pour le développement)
Dafadoy contre les violences faites aux femmes et aux enfants
Doyna - Mouvement citoyen contre les violences faites aux femmes
DUKOKALAM
Forum des éducatrices africaines - FAWE Sénégal
GRIF-Groupe de Réflexion & d’Influence des Femmes
JGEN SENEGAL
JIGEENREK (Réseau des femmes de Louga)
KIMPAVITA plateforme culturelle, féministe et éco responsable
Kitambaa
Le CNEPSCOFI (comité national des enseignantes pour la promotion de la scolarisation des filles)
Le collectif des femmes pour la défense de la famille
Le Groupe d'initiatives des femmes sur le genre dans les politiques publiques GIF
LEGS-Africa
Mouvement des Ecologistes du Sénégal (MES)
Nubianlane IRAP (Initiative de Recherche et d’Analyse Panafricaine)
ONG Femmes Africa Solidarité
Panafreec’Art
Plateforme des Acteurs non Étatiques du Sénégal
Polaris Asso
Réseau des Féministes du Sénégal - RFS
Réseau des Femmes de la CEDEAO, pour la Paix et la Sécurité
Réseau Francophone pour l’Égalité Femme/Homme (RF-EFH)
Réseau International des Femmes pour la Solidarité et l'Entraide (RIFSE)
RFSEPF
Sénégal Actions Féministes
Social Change Factory
Solidarité Active
Union des Femmes Chefs d’Entreprise du Sénégal (UFCE)
Violences Faites aux Femmes Sénégal (VFFS)
WarkhaTv
Women First Media Com
Yeewu Yewwi pour la Libération des Femmes
PERSONNALITÉS INDÉPENDANTES - CITOYEN.NE.S
Ababacar Doucoure, Communication digitale
Ababacar Khalifa Diouf Ngom, Ingénieur rural
Abdoul Aziz Kébé, Ancien Chef, Département Arabe-UCAD, Ancien Délégué général au Pèlerinage
Abdoul Aziz Sy, chef d’entreprise
Abdoulaye Dia Ingénieur Agronome, Programme Management Specialist, USAID Senegal
Abdoulaye Diop CEO
Abdoulaye Fall, conseiller en planification
Abdoulaye Ndiaye, Assistant Professeur en Economie Université de New York
Abibatou Samb Avocate
Abibatou Sow Sylla Enseignante et femme syndicaliste
Abibatou Sylla, présidente des femmes du CSA
Aboubacar Demba Cissokho, Journaliste
Absa Faty Kane, Consultante
Aby DIOP, Agricultrice
Adama BA, Architecte
Adama diaw badienne gox comico et présidente des VEUVES
Adama Diop, juriste
Adama Diouf , Professeur de philosophie, Ziguinchor
Adama DIOUF Agricultrice
Adama Pouye, militante féministe, co-coordinatrice Collectif des Féministes du Sénégal
Adama Sanokho, Consultante/ Formatrice SMNI
Adama Sarr, Pdte ANVOS
Adama Sarr, relais communautaire et présidente nationale de l’ANVOS
Adame DIOME Agricultrice
Adame DIOUF Agricultrice
Adja Aminata NDOUR, féministe radicale et professeure de mathématiques
Adja BALL Mouvement Féminin Tamba
Adja Maymouna Sakho - Fondatrice, Enseignant, Chef du programme éducatif.
Adjaratou Sall, linguiste, IFAN Ch. A. Diop, UCAD, Dakar
Adji Codou Ka, Gestionnaire
Adji GAYE Agricultrice
Adji MBENGUE Commerçante Guédiawaye
Agathe Alwaly Mbaye, relations internationales et études africaines, engagée dans la lutte pour les droits des femmes
Aïcha Awa Ba - Consultante
Aïcha mbow pdte patte d'oie
Aïcha Rassoul SENE - Présidente de Yeewi Association (pour les droits des femmes et des filles)
Aichata DIALLO TOURE - Architecte - Membre fondateur Club de Reflexions et d Initiatives Citoyennes CRIC Bamako Mali
Aichata DIALLO, Architecte, Mali
Aichatou Adelaïde Diop, nutritionniste.
Aïchatou Dieng, Professeur d’éducation artistique a l’école des Arts et secrétaire générale du collectif des plasticiennes du Sénégal CPS
Aïchatou DIOP, Experte Affaires Publiques et Déontologie
Aïchatou Diop, Nutritionniste du sport
Aïchatou Fall, DGA
Aida Anna DIOUF Agricultrice
Aïda CAMARA, Cour pénale internationale de la Haye
Aïda Cissé, Présidente réseau national des femmes rurales du Sénégal
Aida Cissé, Professeur d’Anglais Paris
Aida DIAGNE Agricultrice
Aida DIOP NDIAYE, Géologue Présidente de WIM Sénégal
Aida diouf Diouf, Pdte bajene gox département pikine
Aida FAYE Agricultrice
Aida Faye Couturière
Aïda Michelle Lopes, Professionnelle en communication/marketing
Aïda Niang, Adjointe Maire ville de Dakar
Aida SENGHOR Agricultrice
Aisha Dabo, Coordinatrice, AfricTivistes
Aïssa Dione, Designer/chef d’entreprise
Aissa Toure Sarr, représentante BAD au Rwanda
Aissata Mamadou Talla, Présidente
Aissatou BA, Consultante en hôtellerie
Aissatou Chamy, Responsable Qualité Environnement
Aissatou DIAGNE Agricultrice
Aïssatou Diallo Camara, Consultante Formatrice en Gestion de projet
Aissatou Dieng Diop Consultante en Télécommunications
Aïssatou DIENG Directrice Devopex Sénégal
Aissatou DIENG KASSÉ / INSPECTRICE DE L'EDUCATION, ECRIVAINE COORDONNATRICE CELLE GENRE ET EQUITÉ DU MTADIA
Aissatou DIOUF Agricultrice
Aissatou Fall mbacke, Adjointe au maire
Aïssatou FALL, Entrepreneur dirigeante Aïssatou Fall BIENS & SERVICES GROUPE
Aïssatou Gaye, Chimiste agro-alimentaire
Aissatou Hountondji - Statisticienne
Aissatou kasse, Conseillère technique genre, ministère du transport aérien.
Aissatou kebe sociologue
Aissatou Kebe, experte en sciences éducatives
Aïssatou Mbaye Chamy Qualiticienne
Aissatou MBODJI, Agricultrice
Aïssatou Sall, Principale de collège
Aïssatou Sall, Spécialiste en communication, Fondatrice VideoPositive
Aïssatou Samb Enseignante
Aïssatou Samb Kébé, Enseignante au lycée sergent Malamine Camara.
Aissatou SECK, Agent de banque
Aïssatou Seck, Avocate, Spécialiste en Développement International
Aïssatou Séne- Féministe, Consultante
Aissatou Senghor, Artiste chanteuse écrivaine
Aissatou Sophie Gladima, enseignante chercheur, ancienne ministre, maire de joal -Fadiouth
Aissatou SOW , Agricultrice
Aïssatou Thiam, Entrepreneure
Aïssatou THIOUB Attachée d'administration à la Direction de la Culture et du Tourisme
Aïssatou Thioye, Spécialiste en Communication et gestion des connaissances
Aita Cisse, learning Manager, auteur de l’œuvre Kaay ma xelal la sur la dépression de soda (bande dessinée) et fondatrice de Kaay me xelal la plateforme de santé mentale
Aita Ndiaye, Syndicaliste
Alassane GUISSE, Formateur
Alimata Ba, Agent municipal
Alimatou CISSOKHO, Juriste/ Chargé des affaires juridiques-DGCH/ MUCTAT
Alimatou Mbaye- CEO Baobab plus RDC,télécom et énergie renouvelable experte
Alimatou THIOR Agricultrice
Aliou Demba Kebe, Ingénieur de la formation, Coach et Facilitateur en Développement Organisationnel
Alioune Badara Dieng - Coordonnateur Labacult ( Langue de Barbarie Culture)
Alioune TINE, Fondateur AfrikaJom Center
Alymana Bathily, Sociologue écrivain
Amadou Fall, Inspecteur qualité oil&gas
Amadou Kane, Comptable
Amibetou ELY, Présidente ONG AFCF pour l'égalité sans réserve
Amicollé SENGHOR Agricultrice
Amie DIOUF Agricultrice
Amina Aïdara - féministe
Amina Awa Niang, réalisatrice, actrice culturelle
Amina Awa Niang, Réalisatrice/entrepreneure culturelle et sociale
Amina Diagne - Coach d'affaires certifiée en PNL, Directrice Minapro
Amina Diène, Contrôle des opérations
Amina Faye, auditrice
Amina Seck - Romancière, scénariste, Fondatrice Les Cultur'elles (Agence pour la promotion des Arts et Cultures au Féminin)
Amina Shadine Enseignante
Aminata Badiane Thioye, ANJSRPF
Aminata Cissokho, Au chômage
Aminata Dia, chercheuse, designer, auteure, coach
Aminata Diallo Adjointe au Maire Guinaw Rails Sud, Présidente Association Internationale des femmes de tous les secteurs de la culture ACE Actrices Culturelles Ensemble
Aminata Diallo, Adjointe au Maire
Aminata Diallo, ancienne députée
Aminata Dieng Dia, experte sociale, manager de projet, adjointe au maire.
Aminata DIENG Transformatrice Kaoloack
Aminata DIOP COULIBALY, Pédiatre
Aminata DIOP- Enseignante
Aminata DIOUF Agricultrice
Aminata DJIGO, Consultante Spécialiste et Développement Local
Aminata Fall Niang, juriste-fiscaliste, administratrice de sociétés
Aminata Guisse enseignante en service à Ourossogui et présidente de la commission féminine du SELS/A de Matam et member de la SCOFI
Aminata Guissé, Manager en stratégie des communications, coach en prise de parole en public, Fondatrice de l’agence de communication et de production audiovisuelle Mabelle Consulting
Aminata Jeanne Diop - Responsable de communication- commissaire internationale des guides du Sénégal
Astou NDIAYE - Fondatrice Association Astou NDIAYE pour les filles
Astou NDIAYE Agricultrice
Astou SAKHO PRÉSIDENTE DU RÉSEAU NATIONAL DES FEMMES ENGAGÉES DE KEDOUGOU
Astou Sakho, Présidente Nationale du Réseau
Atta Badiane - Féministe radicale
Auguistine BASSE Agricultrice
Awa Badiane, Juriste
Awa Bathily, Médecin
Awa Carrère Dia, CEO & Founder de 2B Business Booster Présidente de la Commission Études et Réflexion de FESTIC
Awa Cissé, citoyenne / Secteur privé
Awa DIAGNE Agricultrice
Awa Diallo vacataire
Awa Dibor Ndao - Mme Gueye, Administration, Finances et Comptabilité - Présidente de la commission Membership responsable des adhésions et trésorière adjointe de l’Association Festic (Femme Sénégalaises dans les TIC)
Awa DIOME Agricultrice
Awa Diop Sow, Gérante de Société
Awa Fall Diop, ancienne ministre, militante féministe, actrice politique et consultante
Awa FAYE, Géographe-environnementaliste
Awa Khady Diankha, Locataire
Awa Ndiaye Seck, Fonctionnaire Internationale à la retraite
Awa Ndiaye Seck, Fonctionnaire Internationale en retraite (Nations Unies)
Awa NDOYE, Juriste, Responsable de développement commercial RDC, Président démarche citoyenne
Awa Nguer Fall, Économiste Planificatrice
Awa P. Ndiaye Experte technique internationale en fiscalité
Awa Paulette SY, Conseillère en immigration du gouvernement du Québec
Awa Penda N’diaye , experte technique en fiscalité
Awa SADIO Commerçante Guédiawaye
Awa Sall guediawaye Vice pdte
Awa Sall, Entrepreneuse
Awa Sall, vice présidente guediawaye
Awa Sarr directrice d’école dans l’IEF de Kaolack département
Awa Sarr, Directrice de programmes
Awa Seck, Designer
Awa SECK, féministe, association GANAÏ
Awa Séne Diop présidente Nationale CDEPSCOFI
Awa SEYE Agricultrice
Awa Thiao, journaliste
Awa TINE Communicante et chargée de communication
Awa Wade Sow, Ingénieure en structures hydrauliques et hydroélectriques, Militante
Banna Ba, professeur d'économie générale et présidente du comité départemental pour la promotion et la scolarisation des filles de Bignona
Barthélémy FAYE, avocat
Batoura KANE NIANG Ancien Ambassadeur, Expert en Gestion des Conflits
Béatrice Diop Experte en marketing/communication
Beatrice Diop, Experte en communication/marketing
Berthe Fatou DIAME Agricultrice
Berthe Gnilane FAYE Agent comptable vérificateur
Betty Cissé, Enseignement
Betty Cissé, professeur de sciences de la vie et de la terre, membre SCOFI
Bigué BOB, journaliste
Bigué DIOUF Agricultrice
Bineta BA, IT Manager
Bineta Bocoum, chargée de communication du Centre des Opérations d'Urgence Sanitaire COUS du Ministère de la Santé et membre de la plateforme de lutte contre les VBG
Bineta CAMARA, Agricultrice
Bineta Diallo, journaliste
Bineta DIAW, Agricultrice
Bineta Ndoye Responsable administrative et financière à l’OSIDEA (observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique)
Bineta THIAM, Agricultrice
Binta NIANG Agricultrice
Binta Zahra Diop, Enseignante chercheure, Ex-Équipe Nationale du Sénégal
Bitilokho Fall Directrice de l'école Alfred Dodds à Saint-Louis Commune
Boubacar Boris Diop, écrivain
Boubacar Seck, architecte, France
Boury SOCK, journaliste spécialiste en Genre et Médias
BOURY Thiam, AGENT DE SANTÉ / point focal de L ANIIDES dans la TASK FORCE
Bousso Cissé, Présidente réseau des femmes et jeunes pour le développement de Darou Khoudoss
Bowel DIOP, Féministe et entrepreneure
Carine Thiaw, Direction
Carine Vavasseur, CEO
Caroline Diouf, étudiante et commerçante
Caty DIOKHANÉ, Appui au développement des MPME
Caty Fall Sow, Expert en Gestion de la Santé
Charlotte Faty Ndiaye, Professeure Santé Publique
Cheickh Mouhamadou Bassirou Sarr, ancien Ministre, ancien Député
Cheikh El Hadji Abdoulaye Niang - anthropologue (CAS/CERDIS)
Cheikh Omar Ndiaye, Consultant
Cheikh Oumar Sarr, Manager, Gestion et management hôtelier, Cadre syndical en Italie (cisl)
Cheikh Oumar Sarr, Suisse
Cheikh Tidiane Ba, Manager Entreprise
Clarice THIAM Agricultrice
Clémence goudiaby pdte ANVOS Kaolack
Codou Kébé - Sénior Lead Manager dans Telcos - Executive Coach - ben Managing DR de Codou K Consulting.
Codou Loume : Journaliste , Présidente du Réseau International des Femmes /Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires
Codou Rabia Cisse, Consultante
Codoumar Mbow Professeure Philonilla
Colette Diallo, Artiste peintre
COLY Abibatou Opératrice économique Casamance
Coly Kankou Sene, Présidente GIE BOKK DAAN de Grand Yoff (Réseaux des femmes)
Coordinateur général Convergence pour la République et la Démocratie.
Corinne Tchania, médecin
Corka Ndiaye présidente de l'association de défense des droits des aides ménagères du Sénégal (ADDAD Sénégal)
Coumba Dem Samb, sociologue
Coumba Khoulé - féministe
Coumba Niang, Enseignante
Coumba THIARE Agricultrice
Coumba Touré, Directrice Kuumbati
Courani Diarra, Journaliste, formatrice Association Ma’Donne
Daba DIOUF Agricultrice
Daba Ndione, sociologue spécialiste genre
Daba SARR Agricultrice
Daouda Diop Expert Genre ancien OMS
Daro TOURE, Marchande
Dédé Didi, Spécialiste en communication, leader d'associations féminines, écrivaine
Demba DIALLO, Sociologue en Développement développement local et chargée de genre
Denis Sokhna, Présidente association et Gpf
Denise Louise Agossou, Femme au foyer
Déthié DIOP Agricultrice
Déthié NDIAYE Agricultrice
DIA, Wouly, Commerçante
Diabou Bessane- Experte en communication- Formatrice en genre - Fondatrice de la plateforme Jaabu TV
Diagne Odile FAYE Agricultrice
Diago Diouf Fati - consultant, coach
Diago Ndiaye, Présidente Réseau des Femmes de la CEDEAO pour la Paix et la Sécurité
Diakhére BOP Agricultrice
Diakhére NdONG Agricultrice
Diakhere Sarr PDTE département guediawaye
Diakhere Sarr, PDTE département guediawaye
Diale DIAME Agricultrice
Diallo Hamath
Diallo Nadège, Directrice Frimousse structure d’accueil pour enfants. Caen
DIALLO, Aïssatou, Commerçante
DIALLO, Khady, Commerçante
DIALLO, Marietou Penda, Commerçante
Diaouly Wone, Commerçante
Diarra CAMARA, Agricultrice
Diarra FALL Agricultrice
Diarra NDIAYE Agricultrice
Diarra SALL, Agricultrice
Diary BA, inspectrice de l'enseignement élémentaire à la retraite.
Diatou Cisse, Journaliste
Diatou Cissé, journaliste
Diatou Waly Séne, Agent municipal
DIATTA, Amy, Rizicultrice
DIATTA, Ndeye, Rizicultrice
Diaw DIOP Agricultrice
DIEDHIOU, Amy, Commerçante
Dieynaba Bathily, Consultante en Marketing et Communication
Diéynaba Diémé, Chargée de projet
Dieynaba Famanta Féministe, Responsable programme
Dieynaba Ndiaye, gestionnaire de projet
Dieynaba Sophie Bousso sall, Magistrate à Paris
Dieynaba Yero Samba Deme, Élue locale, Animatrice communautaire SSR
digitale, spécialiste du droit international et de la coopération au développement
Diodio Diouf bajene gox Malika
Diodio Diouf, actrice de développement, malika
Dione, Fatou, Commerçante
DIONE, Ramatoulaye, Rizicultrice
DIOP, Fatou, Maraîchère
DIOP, Fatou, Rizicultrice
Dior DIAGNE Agricultrice
Dior DIOME, Chef de projet de lutte contre les violences machiste
Dior DIOP, Agricultrice
Dior DIOP, Commerçante
Dior Fall Sow, Magistrate, première femme procureure du Sénégal
DIOUF , Mariama, Rizicultrice
Diouf Lala Aicha BOCOUM, Coordonnatrice mouvement F2P .
DIOUF, Fatou, Rizicultrice
DIOUF, Seynabou, Maraîchère
DIOUF, Seynabou, Rizicultrice
Diouldé Guissé, Développement, santé
Diouma Faye, Étudiante
Djenaba Wane Ndiaye, Economiste Militante
Djeynaba Toure, Communications manager
Djeynabou DIALLO, Conseillère technique communication et relations publiques
Djibril Dramé, artiste visuel et co-fondateur de Sabali Inc
Djinda Deme, Écrivaine en Langue Peulh, Conseillère départemental Matam
Docko Dia, Journaliste
Docteur Aminata Gassama, Pharmacien Présidente IDEI : initiatives pour le développement, expertise et innovation.
Doris DIOUF Agricultrice
Doro Diagne - Comptable Directeur Général Vizir Group
Dr Absa Gassama Enseignante Chercheure en Sociologie économique UNCHK
Dr Adjaratou O. Sall Diaw, Laboratoire de Linguistique, IFAN Ch. A. Diop
Dr Amadou Hamath DIALLO, Enseignant-chercheur à l’UNCHK
Dr Amayel Diop , Enseignante- Chercheure/UCAD/FSJP
Dr Awa Diop, sociologue, militante des droits humains
Dr Christiane Agboton, experte en sécurité humaine
Dr Defa Wane, Yeewu-Yewwi PLF
Dr Fanta Fall, chercheuse en chimie
Dr Fatou Sall Sarr Diop, ancienne fonctionnaire internationale des Nations Unies, Manager de Touhfatou World Services (TWS).
Dr Fatou Sarr Diop, spécialiste de programmes, fonctionnaire internationale des Nations Unies à la retraite
Dr Halima Diallo - Psychologue
Dr Khoudia Sow, médecin, socio anthropologue, chercheur au CRCF
Dr Maimouna Diop, Médecin
Dr Maïmouna Ndoye, Juriste, Spécialiste en Genre & Développement
Dr Ndeye Fatou Ndiaye Médecin, Fondatrice du Centre Noflaye pour Femmes et adolescents
Dr Ndeye Fatou Ndiaye, Médecin. Présidente du mouvement Marche Blanche des Femmes. Fondatrice de Noflaye Center pour la gestion du stress chez les femmes et adolescents.
Dr Ndèye Fatou Ngom, Médecin de santé publique
Dr Odile Ndoumbe Faye, Sociologue
Dr Oumou Fadly Touré, médecin pédiatre féministe, experte Genre et Intégration en Santé
Dr Pape Coly Faye, Chef d'entreprise - Le Vesinet (78) France
Dr Rokhaya DIAKHATE Chirurgien Dentiste.
Dr Rokhaya Samba Diene, Dr en Géologie appliquée, Wim Senegal
Dr Rokhayatou Fall, Vétérinaire-Environnementaliste, Gestionnaire
Dr Selly Ba, Sociologue
Dr Seyni Ndiaye - Docteure en génie des procédés et environnement
Dr. Coumba Mar Gadio, Sociologue
Dr. Fatimata Ly-Fall : Directrice Exécutive du CEDEM (Centre Démocratie- Education aux Médias et aux Multilinguisme)
Dr. Ismahan Soukeyna Diop, psychologue enseignante chercheuse, UCAD
Dr. Marame Gueye, Féministe, Professeur de Littérature Africaine et de sa Diaspora
Dr. Mariam Tendou KAMARA, Directrice BAANTOU, Cofondatrice GRIF
Dramane D’Amelio, étudiant
Dre Korka Sall, fondatrice SamaMentor
Dre Marieme Bâ Sène, psychologue clinicienne, Paris
Edith Dibor Faye , Féministe, Conseillère technique en développement territorial
Edith Dibor Faye, Conseillère technique en développement territorial
El Hadj Abdoul Aziz SY, chef d’entreprises
El Hadji Ousmane Sow Sall, professeur de philosophie
El kouari Hanane, Cadre enseignement supérieur
Eléna Bougaire, dermatologue, féministe
Eléne BASSE Agricultrice
Elhadj Amadou Samb, Directeur Pays BudgIT Senegal
Elie Joséphine DIEDHIOU Agricultrice
Elimane Haby KANE, Consultant, Président LEGS-Africa
Elisabeth Dioh, Head of marketing
Elisabeth Ndéye SARR Agricultrice
Ephrem Manga, acteur politique membre de la société civile
Evelyne Attal Furiosi, Chirurgienne dentiste
Evelyne Dioh, Professionnelle de l’investissement
Evelyne Sylva, journaliste et consultante en égalité des sexes
Fa DIALLO, Entrepreneure sociale, spécialiste Petite enfance, Founder & CEO Institut Académique des Bébés-IAB, Présidente de l’association Boyam la maison des 1000 jours
Fadé DIOUF Agricultrice
FALL, Awa, Commerçante
FALL, Yacine, Commerçante
Fally mboup BJ gox
Fally mboup, BJ gox pikine nord
Fama PIGUE Agricultrice
Fama Diagne - Expert marketing - Directrice Fama Hair Couture
Fama DIOP, Agricultrice
Fama Gaye DIOP, Agricultrice
Fama Kandji, Conseillère Municipale à la Commune de Dieuppeul-Derklé et présidente de l'AFDS (Association des femmes pour le Développement et la Solidarité)
Fama Reyane Sow, scénariste et réalisatrice, directrice Khaleebi Prod
Fama SECK Agricultrice
Fambaye Ndoye Chef département protection sociale de l'UNSAS. Dakar
Maréma TOURÉ, ancienne fonctionnaire internationale. Présidente de L'AFARD (Association des Femmes Africaines pour la Recherche et le Développement.
Mareme Amar ANVOS GUEDIAWAYE
Mareme Blondin Diop Innovation and ICT Partnership Lead
Marème Diallo, sociologue de la santé au Medical Research Council Unit The Gambia at LSHTM
Marème DIATTA, Responsable qualité
Mareme DIOP Transformatrice
Marème Diouf, Adjointe au maire Dalifort
Mareme Ndour, feministe climatique
Mareme Sy ANVOS
Mareme Thiam directrice du centre des jeunes filles de louga et du centre des arts et des cultures africaines
Margarite NIANG Agricultrice
Maria Laura MBow, Pédiatre
Mariam Tendou KAMARA, Consultante, Féministe & CoFondatrice du GRIF,
Mariama Ba, Directrice Régionale Francophone d’AllAfrica Global Media
Mariama DIALLO, Enseignante chercheure Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (Ex UVS)
Mariama Diaw Femme leader
Mariama DIOP, Agricultrice
Mariama FAYE, Cadre en Ressources humaines, Experte en genre et Directrice de Philanthropique
Mariama Samba BALDE, Auteure
Mariame BOMBOTÉ, Responsable Communication
Mariame Sakho, Enseignante
Mariame Thiam Assistante de Direction
Mariane SENGHOR Agricultrice
Marianne Ba, Agent de voyages
Marie Bama Sylla Diop, retraitée, Mohamadou Saliou Seck, juriste
Marie Bara Diagne Mbacké institutrice et présidente départementale de la Scofi Bambey
Marie Charlotte THIOR Agricultrice
Marie DIAME Agricultrice
Marie DIOUF Agricultrice
Marie Florence Senghor Directrice d'École
Marie GAYE Agricultrice
Marie Gaye Sock Présidente Nationale (cadre Africian de Réflexion et d’ Initiatives des Femmes pour le Leadership et la Participation) CARIFEM
Marie Habib MATHIAM, Enseignante à la retraite
Marie Louise FAYE Agricultrice
Marie Louise SENGHOR Agricultrice
Marie NDIAYE Agricultrice
Marie Odile Diouf, Actrice pour la protection des enfants/ conseillère municipale
Marie Rassoul Niang, Agriculture et transformation
Marie SIBY, Enseignante
Marie Thérése Selbé FAYE Agricultrice
Marie Thiam Soumaré. Secrétaire Générale du Syndicat Autonome des Travailleurs de l'aéronautique et Présidente du Réseau des Femmes Africaines de la Zlecaf
Marie Victoire Corréa, cadre commerciale
Marie-Angélique Savané, Sociologue, féministe, Yewwu/Yewwi /Pour la libération des femmes
Marie-Elisabeth DIA, communication spécialist
Marie-Jane Hamon, retraitée, Nice/france
Marie-Jeanne Dougados Senior go-to-market manager, Paris
Marie-Pierre Rokhayatou Sarr Maître de Conférences titulaire à la Faculté des Sciences juridiques et politiques à la retraite
Marielle Dieng, fondatrice gérante de Marimika Suarl
Mariéme Diagne vice présidente CNEPSCOFI
Marième Doukouré-Amoa, Ingénieur Industriel, Experte en Gestion des Opérations
Marième Faye, Entrepreneure culturelle
Marième Pouye - Data Analyst/Engineer
Marième Sav Sow, Directrice Générale TotalEnergies Madagascar
Marieme Soda Gueye, Ingénieure en système d’information, membre de Pastef
Marietou Diagne Institutrice
Marietou Niang, professeure/Chercheuse à l’UQAR (Québec).
Marina Gning, entrepreneur, réalisatrice
Marina Hajjar, Commerciale
Marina Kabou, Juriste Doctorante/ féministe
Marisa Cengarle, Psychologue social
Matou Marthe Mariane DIOGO Coordonnatrice de SOLIDARITÉ AK YOW, Bénévole Sociale
Maty Dia, Experte Santé Publique
Maty GUEYE Agricultrice
Maty Ndiaye Sy, coach senior, critique d'art, membre de Sursaut Citoyen
Maty Ndiaye, Consultante Internationale, Directrice Exécutive de Now Generation Women Leaders
Maty Niang, Directrice Global Partnerships for Africa
Mbacké DIAGNE, Agricultrice
Mbathio NGOM, Membre de Women In Mining Sénégal
Mbatt SENGHOR Agricultrice
Mbayame Ndiaye, Association sénégalaise des Femmes diplômée des Universités (ASFDU)
Mbayang NDIAYE Agricultrice
Mbayang SAMB Agricultrice
Mbengue Tina, Entrepreneure
Mberry L. Seck - Consultante en Transformation Digitale, Feministe
Mbéya GUEYE Agricultrice
Mbisin Diagne, Head of Customer Success Management
Ndeye Founé Niang - Ancienne SG syndicat des travailleurs de la SONATEL
Ndeye Gaye, Agricultrice
Ndèye Gnilane Faye, Juriste Présidente AADS
NDEYE KANE, Professeur craie en main
Ndeye Katy Dieng, Enseignante/ Chercheure/ Écrivaine / ancienne Présidente de l’association des étudiants africains de La Sorbonne
Ndeye Khady Babou - Féministe
Ndeye Khady Sall consultante business stratégie
Ndeye LO Agricultrice
Ndeye Madjiguéne SARR Juriste
Ndeye Magatte Mbaye, juriste spécialiste droit des femmes et des enfants
Ndèye Mama Touré Dieng, Ingénieur Agronome
Ndéye Maréme Ndiaye, Sensibilisation, IEC pour un changement de comportement commerce
Ndéye Maréme THIAM Directrice Centre des Arts et des Cultures Africains
Ndeye Marie diaw, badienne gox pikine nord
Ndeye Marie Fall ancienne fonctionnaire de l’UNESCO
Ndeye Marie FAYE Agricultrice
Ndèye Marie THIAM présidente de la Plateforme des Femmes pour la Paix en
Ndeye Marieme FALL Expert-Comptable
Ndeye Marina Sow, Directrice de musée
Ndeye Maty Diop, Manager, Féministe, Initiatrice talk show digital ‘Taboo
Ndeye Ndack DIAWARA, Cadre de Banque
Ndeye Ndiouga Gueye Professeure de lycée
Ndeye Ndoumbé Diop - Féministe
Ndéye NDOUR Agricultrice
Ndeye Nene SOW Présidente GIE
Ndeye Ngoné TALL. Business development
Ndeye Ramatoulaye Diagne Experte en Data analyst et Data management
Ndèye Rokhaya Diop, Ingénieure Gestionnaire de la Formation, Présidente Mouvement Réussir Ensemble un Meilleur Avenir (REMA)
Ndèye Rokhaya Niang Traductrice-Interprète de Conférence
Ndeye Seynabou DIOUF, Agricultrice
Ndéye Siga FAYE Agricultrice
Ndéye Sokhna MBOW Agricultrice
Ndeye Soukeyna NDAO DIALLO juriste
Ndeye Tabaski Diene, Shipping manager
Ndeye Thiaba Gueye, Relais
Ndia SENGHOR Agricultrice
Ndiaya DIOP, Agricultrice
NDIAYE DIOR , Agricultrice
Ndiaye Pane Seck, Mouvement qui oeuvre dans le social et le développement
NDIAYE, Adama, Commerçante
Ndieme Sene enseignante au Lycée Moderne de Dakar
Ndioro Hélène Ndiaye, Spécialiste communication digitale
Ndiougue FAYE Agricultrice
Ndjick NDONG Agricultrice
NDONG, Daba, Maraîchère
NDONG, Rokhy, Maraîchère
Ndoumbe Dieng, ANVOS Malika
Ndoumbé DIOUF Agricultrice
Ndoumbé Niang Femme Entrepreneure
NDOUR, Aïssatou, Maraîchère
NDOUR, Aïssatou, Rizicultrice
NDOUR, Amy, Maraîchère
NDOUR, Amy, Rizicultrice
NDOUR, Fatou, Maraîchère
NDOUR, Maïmouna, Maraîchère
NDOUR, Maye, Maraîchère
NDOUR, Nabou, Commerçante
NDOUR, Woly, Rizicultrice
NDOYE Khadim, Ingénieur méthodes et industrialisations
Néné DÉ, agent de banque
Néné Koïta, coordinatrice nationale du Mouvement Populaire pour la Paix Nationale du Sénégal; chargée des relations internationales du syndicat des travailleurs de Sonatel
NENE NDIAYE Agricultrice
Nene Ndiaye, Formatrice et transformatrice des produits locaux
Ngara Diouf présidente de l’ONG femme Enfance Environnement. Membre du GMP de ITIE Senegal
Ngoff Maimouna FAYE Agricultrice
Ngoné Ba Deh, Enseignante au Ministère de l'Education Nationale
Ngoné DIONE Agricultrice
Ngoné DIOP Agricultrice
Ngoné DIOP, Agricultrice
Ngone DIOP, Avicultrice
Ngoné NDOYE de Rufisque, Présidente Fondatrice de FEMIDEC.
Ngoné NGOM, Agricultrice
Ngoné Sarr Bajenu gox PCA du programme de développement de l'enfant et de la famille
Ngoné SARR, Agricultrice
Ngoné SEYE Agricultrice
Ngone Seye Diop, Entrepreneuse
Ngoné Sow Conseillère PNUD
Ngoné Sow, Conseillère PNUD
Nicole Gakou, Ingénieur Informaticien, Administrateur de sociétés
Nina Penda Faye Journaliste Communication - Journaliste - CEO ABC GROUP
NINA PENDA FAYE, Journaliste
Nogaye Dia DIOP, Agricultrice
Nogaye DIOP Agricultrice
Nogaye DIOP Commercante
Nogaye DIOP, Agricultrice
Nogaye NDIAYE Agricultrice
Nogaye Sall enseignante de formation, étudiante en Master 2 à l'ESEA ex ENEA en Médiateur Pédagogique
Nouha Cissé Enseignant à la retraite
Omar Diack, Galeriste, Commissaire d'exposition
Oulaye NDIAYE Agricultrice
Ouleye Guissé, Formation
Oulymata Gueye Ndiaye, Pharmacienne
Oulymata Gueye, Docteur
Oumar Amadou Diong Inspecteur de l'Éducation à la retraite
Oumou BA, commerçante
Oumou Fadly Touré, Médecin feministe
Oumou Ismaïla Wane, chef d’escale
Oumou Kairy LO Commerçante Golf Sud
Oumou Ndiaye, Accompagnatrice
Oumy Cantome SARR, Experte en Droits Humains
Oumy Diagne - Expert finance
Oumy FAYE Agricultrice
Oumy GUEYE Agricultrice
Oumy Khaïry Ndiaye, Sociologue
Oumy Ndiaye
Oumy Régina Sambou, Journaliste
Oumy SECK Agricultrice
Oumy seck, bj gox y.nord
Oumy Sene Dia, partenaire D+D Architecture. Design
Oumy SEnghor Agricultrice
Oumy Sy, Femme de développement
Oumy Thiongane, Chercheuse
Ousmane Dia, Artiste plasticien, gestionnaire et médiateur culturel, professeur d’arts visuels à Genève
Ousmane GUEYE Inspecteur de l'enseignement/Juriste/ Consultant.
Ousmane Ndoye, Consultant en développement de projets et fundraising.
Oussama Monique Sagna - Journaliste
Ousseynou Diouf - Cadre commercial
Ousseynou Thiobane
Paap Seen, journaliste
Pap’ Amadou NGOM, chef d’entreprises
Pape Mamadou Touré, Juriste Économiste Conseil
Pape Touti Sow, consultant
Pascal Nampemanla Traoré. Artiste Plasticien
Pathé Ndiaye, Conseiller en Organisation Expert en Management Public
Patricia Faye, Médecin
Patricia Lake Diop, Juriste
Paul Dominique CORREA Sociologue
Paulette RODRIGUES
Penda Diabou Faye, enseignante de formation école élémentaire membre SCOFi
Rougui Diop, chargée de cours à l'école de criminologie et au département de sociologie de l'Université de Montréal, fondatrice de l’organisation des étudiant.e.s noir.e.s de l'UdeM
Rufina DABO SARR, Professeure de SVT, Présidente Réseau des Femmes Scientifiques et Ingénieures d'Afrique (ARN)
Sabe Wane collectif des féministes du Sénégal
Safiatou Barry, audit interne
Safiatou Thiam, Médecin
Safietou Cissé, journaliste
Safietou Diop Présidente du COFDEF, Présidente Réseau Siggil Jigéen
Un poste de vice-présidente au sommet de l’Etat est ce que réclame le Caucus des femmes leaders du Sénégal, par le canal de Mme Héléne Tine. Cette dernière a même émis l’idée d’un ticket paritaire. Elle s’est exprimée ainsi lors du plaidoyer pour le renforcement de la présence des femmes dans les instances électives et non électives tenu à l’Assemblée nationale. Cette rencontre est à l’initiative de l’Ifan et du Caucus des femmes leaders, en partenariat avec le Collectif des femmes parlementaires.
Les femmes leaders veulent la parité au sommet de l’Etat. Un poste de vice-présidente est ce qu’elles réclament en se prévalant de la loi sur la parité. «Le Caucus est en train de faire une campagne pour que nous puissions avoir, pourquoi pas, un ticket paritaire au sommet de l’Etat, afin que nous puissions avoir un Président et une viceprésidente. Cela fait partie des enjeux sur lesquels nous sommes en train de travailler», souligne l’ancienne députée Hélène Tine lors du plaidoyer pour le renforcement de la présence des femmes dans les instances électives et non électives tenu à l’Assemblée nationale. Cette rencontre est à l’initiative de l’Ifan (Institut fondamental d’Afrique noire) et du Caucus des femmes leaders, en partenariat avec le Collectif des femmes parlementaires. Mme Héléne Tine replace les choses dans leur contexte, parlant de l’organisation de la rencontre, en faisant allusion à la vague de contestations chez les femmes après la constitution du gouvernement 1 de Ousmane Sonko avec seulement quatre femmes en son sein. «Je voudrais, d’abord, rappeler le contexte dans lequel se situe cette rencontre. Car souvent les gens pensent que c’est parce qu’il y a des situations particulières que cette rencontre se tient. Cette rencontre a été planifiée depuis le mois de décembre, parce que nous avions rencontré l’équipe d’Ida et Wpp, elle est venue de Nairobi. Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, nous a reçues au mois de novembre, et l’une des conclusions de cette rencontre, c’était que nous poursuivions le travail, les discussions, le dialogue avec les parlementaires. C’est cette recommandation de novembre que nous sommes en train de mettre en œuvre, nous devions tenir cette rencontre au mois de novembre, décembre ou en janvier. Et nous avons été rattrapées par les turbulences que nous connaissons tous, et qui ont fait que nous étions obligées d’attendre que le Parlement nous dise si nous pouvons venir maintenant. C’est pour que les gens ne pensent pas que cette rencontre obéit à une situation contextuelle qui est éphémère», affirme-telle. Un taux de 30% de femmes dans les instances nominatives afin de renforcer leur présence au plus au haut niveau dans la gouvernance, c’est ce que souhaite voir se concrétiser le Caucus des femmes leaders du Sénégal à travers sa représentante Mme Hélène Tine.
Très contentes de voir la ministre de la Famille et des solidarités, Maïmouna Dièye, leur consacrer une de ses premières sorties en tant que nouvelle ministre, les femmes leaders ont vu cette dernière apporter son «soutien total» au programme de participation politique des femmes, indiquant que le plaidoyer pour le renforcement de la présence des femmes dans les instances électives et non électives reste d’actualité. «Je fais mien ce combat et vous assure de mon soutien total», a fait savoir la ministre de la Famille à l’ouverture de la journée de réflexion sur la participation politique des femmes. Selon la ministre, la participation politique des femmes et des jeunes «entre en droit ligne» des préoccupations actuelles de l’ensemble des femmes leaders, qui n’est autre que de savoir «comment renforcer la présence des femmes dans les instances électives et non électives». «Si l’application de la loi sur la parité a effectivement renforcé l’accès des femmes aux instances électives, il n’en demeure pas moins que leur combat pour leur accès aux instances non électives reste d’actualité», reconnaît Mme Maïmouna Dièye. C’est ainsi qu’elle s’engage à «ne ménager aucun effort pour que les conclusions de l’évaluation à mi-parcours de la Stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre fassent l’objet de partage avec tous les actrices et acteurs engagés dans ce noble chantier»
«Toutes les études ont prouvé que la pleine participation des femmes est un réel facteur de développement économique et socioéconomique capable de générer des centaines de millions de dollars à l’économie mondiale», indique Maïmouna Dièye