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27 novembre 2024
Femmes
KARIM WADE APPELLE À LA RETENUE ET À L’UNITÉ
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS – Il rappelle son expérience personnelle en tant que premier homme politique à subir les conséquences de la volonté du régime actuel d'éliminer toute forme d'opposition.
Dans un message adressé aux Sénégalais sur Facebook, Karim Wade exprime sa profonde préoccupation face à la situation actuelle du pays. Après les récents jours d'émeutes qui ont entraîné des drames, l'homme politique appelle à la prise de conscience de tous, soulignant le risque d'une impasse qui pourrait être fatale au Sénégal.
Karim Wade rappelle son expérience personnelle en tant que premier homme politique à subir les conséquences de la volonté du régime actuel d'éliminer toute forme d'opposition. Il mentionne son emprisonnement arbitraire pendant trois ans et son exil loin de sa famille et de son pays. Fort de cette expérience, il lance un appel au président de la République, Macky Sall, ainsi qu'à Ousmane Sonko, les exhortant à comprendre que l'oppression et la violence ne peuvent mener qu'à l'échec.
Le décès de seize jeunes Sénégalais lors de ces événements bouleverse Karim Wade, qui présente ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées. Il exprime également sa solidarité envers les centaines de blessés. Il reconnaît le désarroi et le désespoir de ces jeunes, privés d'activités et de perspectives d'avenir en raison de la situation économique et sociale du pays. Les dommages infligés à l'économie, aux infrastructures et au tissu social, ainsi que le saccage des universités, laissent des milliers d'étudiants sans accès à l'éducation, ce qui le consterne profondément.
Karim Wade en appelle à la raison de ceux qui sont tentés par des excès. Il demande aux manifestants de renoncer à la violence et aux actes de vandalisme, soulignant que de tels comportements ne font qu'aggraver la situation du pays. Il exhorte également les forces de sécurité à éviter tout recours injustifié à la force, car la violence ne représente jamais une solution durable.
S'adressant à l'ensemble de la classe politique, Karim Wade souligne l'importance de privilégier le respect des institutions, le dialogue et la concertation. Il rappelle que l'histoire de son parti, le PDS, démontre que le pouvoir ne peut être obtenu en marchant sur des cadavres. Il dénonce fermement les victimes innocentes, quatorze en 2021 et seize de plus aujourd'hui, considérant ces pertes comme inacceptables et impardonnables.
Karim Wade affirme que les Sénégalaises et les Sénégalais aspirent à la stabilité, à la sécurité, à la prospérité et à la paix. Il souligne que ces exigences ne peuvent être satisfaites si la population se divise et s'affronte violemment, créant ainsi des divisions artificielles et attisant les flammes de la discorde. Il assure que la République ne sombrera pas dans ces divisions et cette discorde sans espoir. Il exprime sa conviction que le peuple sénégalais saura se ressaisir, et que l'unité, le progrès, la paix et la liberté triompheront.
Karim Wade conclut son message en appelant ses compatriotes à faire preuve de retenue, de sagesse et de respect mutuel. Il rappelle que le Sénégal a un grand peuple, fier et uni par une riche culture et une histoire commune. Il souligne que le pays a tout le potentiel nécessaire pour accomplir de grandes réalisations, mais qu'il est essentiel de rester dans l'unité, la solidarité, le respect de l'état de droit et de la démocratie.
En ces temps difficiles, l'appel de Karim Wade à la retenue et à l'unité se veut un rappel poignant de la nécessité de préserver la stabilité du Sénégal. Il souligne que seul un engagement collectif en faveur du dialogue et du respect mutuel permettra de surmonter les défis actuels et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.
TOUBA DIT NON À LA VIOLENCE
Les Baayfaal ont reçu l'instruction de contrôler toutes les activités à Touba et veilleront à l'application du ndigël
Les Baayfaal de Touba ont décidé de protéger la quiétude de la cité religieuse en appliquant le ndigël, un ordre religieux.
Ils rappellent que Touba est le lieu de repos de Serigne Touba et qu'ils agiront pour préserver son intégrité.
Les Baayfaal ont reçu l'instruction de contrôler toutes les activités à Touba et veilleront à l'application du ndigël. Ils n'emploieront pas la violence, mais chercheront à faire respecter l'ordre. Ils prendront contact avec les parents des manifestants arrêtés pour prendre les mesures nécessaires.
Toute personne refusant d'obtempérer sera expulsée de Touba.
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA POLICE NATIONALE
Le directeur de la Sécurité publique estime que la situation est désormais maîtrisée et le que calme est revenu. Il se dit déterminé à assurer la sécurité des personnes et des biens, et à maintenir l'ordre public dans tous les cas
La Police Nationale a tenu une conférence de presse ce dimanche 4 juin 2023 pour faire part de ses observations et actions concernant les récentes émeutes qui ont secoué le pays. Au cours des quatre derniers jours, 16 décès ont été enregistrés, accompagnés de nombreux blessés et de dommages matériels considérables.
Le Commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, directeur de la Sécurité publique, a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées lors de ces événements tragiques.
Il a précisé que parmi les individus appréhendés lors des manifestations, la majorité étaient des individus armés et dangereux. Jusqu'à présent, 500 personnes ont été interpellées, dont des mineurs et des étrangers.
La plupart des personnes arrêtées étaient en possession d'armes de guerre, de cocktails Molotov et d'armes blanches. Les forces de sécurité ont dû faire face à des manifestants violents qui ne cherchaient pas à exprimer leurs opinions, mais étaient plutôt engagés dans des activités subversives.
Le commissaire Diop a souligné que les actions perpétrées visaient des infrastructures vitales de l'État, telles que les usines de production d'eau et d'électricité, les transports publics, ainsi que des domiciles, des commerces et des banques. L'objectif de ces attaques était de perturber l'activité économique du pays et d'instaurer un climat de terreur parmi les concitoyens.
Un exemple illustrant le courage et l'héroïsme des forces de sécurité a été donné, mettant en avant un fonctionnaire de police qui a été confronté à des manifestants. Malgré sa capacité légale à se défendre, il a refusé d'utiliser son arme lorsqu'il a réalisé qu'il était en présence de mineurs. Finalement, dans un dernier acte de bravoure, il a demandé à ses collègues de le laisser sur place. Des vœux de prompt rétablissement lui ont été adressés.
La Police Nationale a appelé tous les citoyens à rester vigilants et a exprimé sa gratitude envers ceux qui collaborent étroitement avec les forces de défense et de sécurité pour maintenir la tranquillité et la sécurité des concitoyens, ainsi que pour protéger la République. Il a encouragé la population à signaler toute activité suspecte ou présence inhabituelle en utilisant les numéros d'urgence, le 17 pour la Police Nationale et le 123 pour la Gendarmerie Nationale.
Bien que certaines zones aient été économiquement affectées, notamment les régions de Dakar et Ziguinchor, la situation est désormais maîtrisée et le calme est revenu. La Police Nationale reste déterminée à assurer la sécurité des personnes et des biens, et à maintenir l'ordre public.
Prenant la parole à la suite du directeur de la Sécurité publique, le commissaire Mohamadou Gueye a présenté des images mettant en évidence la présence de personnes armées de fusils automatiques et d'autres armes. Il a souligné l'importance de ces preuves visuelles, montrant que certains individus agissent avec des motivations autres que l'expression d'opinions, mettant ainsi en garde contre les dangers potentiels. Il a appelé à la vigilance, à la prudence et à la responsabilité de tous, encourageant la population à signaler de tels incidents aux forces de sécurité.
En conclusion, la Police Nationale a réaffirmé son engagement ferme à préserver l'ordre public et la paix sociale, soulignant que cela nécessite la participation active de la population et la dénonciation des actes suspects.
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IL Y A DES VALEURS UNIVERSELLES
POINT DE MIRE SENEPLUS - Dame Babou rejetette cette idée féodale qui consiste à vouloir tout ramener à des questions identitaires - Le terrorisme intellectuel religieux doit être contré dans ce pays
Il y a un peu plus d'un an, Dame Babou rejetais cette idée féodale qui consiste à vouloir tout ramener à des questions identitaires. Le terrorisme intellectuel religieux doit être contré dans ce pays.
Le journaliste et analyste politique mettait en lumière les dangers du sectarisme religieux qui prend de l'ampleur au Sénégal. Il metait également l'accent sur le fait que le gouvernement participe de facto à l'expensioins de ce terrorisme sectariste.
Aujourd'hui cette intervention de Dame Babou est bien d'actualité. Ecoutez le au micro d'Alassane Samba Diop
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FAIRE FACE AU TERRORISME, SELON ANTOINE DIOME
POINT DE MIRE SENEPLUS - Il encourage tous les Sénégalais à ne pas permettre que les attaques contre les marchés, les commerçants et les artisans perturbent l'activité économique du pays. Il note la résilience de la population
Suite aux émeutes qui secouent le Sénégal depuis deux jours, le ministre de l'Intérieur, Antoine Diome, est intervenu par téléphone sur la chaine de télévision TFM pour exprimer ses condoléances aux familles touchées par ces événements et partager sa vision de l'État et de la République. Diome a souligné l'importance de préserver le modèle de vie sénégalais basé sur des valeurs, notamment le respect mutuel et la cohabitation pacifique. Il a également dénoncé les attaques délibérées contre les installations névralgiques du pays et appelé à l'unité pour trouver des solutions aux défis actuels.
Antoine Diome, ministre de l'Intérieur du Sénégal, a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances aux familles affectées par les émeutes qui secouent le pays depuis deux jours. Il a souligné que ces manifestations ont entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.
Diome a affirmé qu'il prenait la parole au nom du président de la République, pour exprimer ses condoléances les plus attristées. Il a également souhaité associer toutes les personnes, physiques et morales, touchées dans leurs biens à cette expression de sympathie.
Le ministre de l'Intérieur a rappelé la longue tradition démocratique du Sénégal et l'importance des valeurs de respect mutuel et de cohabitation pacifique. Il a souligné que les attaques délibérées contre les installations névralgiques du pays, telles que les coupures d'eau, visaient à créer des troubles et à terroriser la population. Diome a qualifié ces actes de terrorisme et a assuré que l'État ferait tout ce qui est nécessaire pour y faire face.
Diome a appelé tous ceux qui sont intéressés par la République et ses valeurs à s'écouter mutuellement, à s'entendre et à continuer à avancer ensemble. Il a souligné que la responsabilité de trouver des solutions pour réaliser les promesses des politiques publiques incombe à tous les citoyens et à l'État. Diome a rappelé les présidents précédents, de Léopold Sédar Senghor à Abdoulaye Wade, en passant par Abdou Diouf et a souligné la nécessité de poursuivre les engagements pris pour le développement du pays.
Le ministre de l'Intérieur a également salué les citoyens sénégalais qui continuent vaillamment leurs activités professionnelles malgré les manifestations. Il a encouragé tous les Sénégalais à ne pas permettre que les attaques contre les marchés, les commerçants et les artisans perturbent l'activité économique du pays. Diome a souligné la résilience de la population et a appelé à maintenir la vigueur du travail.
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BARTH DEMANDE À MACKY SALL D’ANNONCER SANS DÉLAI QU’IL NE SERA PAS CANDIDAT EN 2024
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - La Justice est en grande partie responsable des maux dont souffre le pays – Le maire de Dakar appelle l’armée à rester républicaine et à sa place - Il invite tous les acteurs à faire preuve de retenue
Depuis deux jours, le Sénégal est secoué par des émeutes d'une grande gravité. Face à cette situation, Barthelemy Dias, maire de Dakar, s'est exprimé pour présenter ses condoléances au peuple sénégalais et partager sa profonde préoccupation en tant qu'acteur politique et citoyen. Dans sa déclaration, il dénonce ce qu'il considère comme une parodie de justice et met en garde contre les conséquences d'une volonté présumée du Président Macky Sall de briguer un troisième mandat. Dias appelle à la responsabilité et à la paix, exhortant le Président à respecter ses engagements envers le peuple sénégalais.
Barthelemy Dias, maire de Dakar, a pris la parole aujourd'hui pour exprimer sa profonde tristesse face aux émeutes en cours au Sénégal. Il a adressé ses sincères condoléances au peuple sénégalais et a souligné la gravité de la situation qui prévaut dans le pays. En tant qu'acteur politique et citoyen sénégalais, Dias est préoccupé par les événements récents et pointe du doigt ce qu'il considère comme une parodie de justice.
Selon Dias, la justice sénégalaise est en grande partie responsable des maux dont souffre actuellement le pays. Il critique vivement ce qu'il qualifie de volonté manifeste de discréditer et d'éliminer des acteurs politiques de premier plan. Il met en garde contre les conséquences de cette parodie de justice, soulignant que l'objectif recherché est de créer les conditions propices à l'organisation d'une sélection, plutôt qu'une véritable élection présidentielle en 2024, tant attendue par le peuple sénégalais.
Le maire de Dakar interpelle directement le Président Macky Sall, affirmant qu'il n'y a pas de problème juridique concernant les hommes politiques, mais plutôt la volonté du Président de s'attaquer à d'autres citoyens et leaders politiques. Dias rappelle au Président Sall son engagement lors de la campagne sur le référendum et lui demande de respecter sa promesse de ne pas briguer un troisième mandat.
Dias souligne que le Sénégal ne mérite pas de vivre dans la souffrance actuelle causée par des considérations politiques irresponsables. Il appelle le Président à prendre ses responsabilités et à s'adresser au peuple sénégalais pour le rassurer. Il exhorte Sall à respecter ses propres engagements et à éviter de plonger le pays dans une crise encore plus profonde.
Le maire de Dakar rappelle à Macky Sall son parcours politique et lui fait comprendre qu'il a déjà occupé les plus hautes fonctions de l'État sénégalais. Il insiste sur le fait que le Sénégal ne doit plus rien à son Président et que celui-ci a la responsabilité historique d'accompagner le pays sur le chemin du développement durable et viable.
Barthelemy Dias s'adresse également à l'armée sénégalaise, saluant sa présence et l'appelant à rester à sa place. Il demande à tous les acteurs politiques de faire preuve d'intelligence, de responsabilité et de citoyenneté dans la recherche de solutions pour sortir de la crise actuelle.
Barthelemy Dias, maire de Dakar, a lancé un appel à la responsabilité et à la paix au milieu des émeutes en cours au Sénégal. Il a exprimé sa tristesse et sa préoccupation face à la situation actuelle et a exhorté le Président Macky Sall à respecter ses engagements envers le peuple sénégalais. Dias rappelle l'importance de préserver la stabilité du pays et souligne que la politique ne doit pas compromettre l'avenir du Sénégal. Il appelle tous les acteurs à faire preuve de retenue et à travailler ensemble pour trouver des solutions pacifiques et durables.
SÉNÉGAL, UN JEUDI SANGLANT
POINT DE MIRE SENEPLUS - Cette journée de violence et de troubles trouve son origine dans le différend opposant Sonko à Adji Sarr ainsi que dans les tensions préexistantes et entretenues par le refus de Macky Sall d’annoncer sa non-candidature en 2024
Le Sénégal a été secoué par de violentes émeutes hier jeudi 1er juin 2023, suite à l'annonce du verdict du procès d'Ousmane Sonko, figure de l'opposition politique, condamné à deux ans de prison ferme. Les manifestations ont rapidement dégénéré en affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants, causant des pertes en vies humaines et d'importants dégâts matériels. Voici un récapitulatif des événements qui ont marqué cette journée tumultueuse.
L'annonce du verdict a suscité une vive réaction de la part des partisans d'Ousmane Sonko, qui ont immédiatement exprimé leur colère dans les rues de plusieurs villes du pays, principalement à Dakar. Les manifestants, majoritairement des jeunes, ont érigé des barricades, brûlé des pneus, des bus et lancé des pierres sur les forces de sécurité présentes en grand nombre pour contenir les rassemblements.
Les affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité se sont intensifiés au fil de la journée. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes, de canons à eau et de balles en caoutchouc pour disperser la foule. En retour, certains manifestants ont répliqué en lançant des projectiles et en incendiant des véhicules. Des scènes de chaos et de violence ont éclaté dans plusieurs quartiers de Dakar et d’autres villes régionales, avec des pillages de magasins et des destructions de biens publics et privés.
Malheureusement, ces émeutes ont entraîné la perte de vies humaines. De source officielle, on dénombre actuellement neuf décès, à Dakar et Ziguinchor, et de nombreux blessés ont été signalés. Les autorités ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont assuré prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens.
Selon le ministère de l’Intérieur, les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans la propagation de messages incitant à la violence. En réponse, le gouvernement a décidé de suspendre temporairement l'usage de certaines applications digitales utilisées pour « véhiculer ces appels à la violence et à la haine » selon les termes du ministre de l’Intérieur Antoine Diome qui a fait dans la soirée de ce jeudi 1er juin une déclaration télévisée d’une platitude déconcertante selon de nombreux observateurs. A cette occasion, Diome a également été rappelés l'importance pour les médias de respecter le code de la presse, notamment en évitant toute incitation à la haine et en contribuant à maintenir le calme et la sérénité dans le pays.
Cette journée de violence et de troubles trouve son origine dans le différend opposant Ousmane Sonko à une jeune sénégalaise, ainsi que dans les tensions politiques préexistantes et entretenues par le refus du président Macky Sall d’annoncer clairement qu’il ne sera pas candidat à un troisième mandat puisque la Constitution ne l’y autorise pas.
Certains estiment que ce verdict condamnant Ousmane Sonko à une peine de prison ferme est politiquement motivé, visant à l'inéligibilité du leader de l'opposition en vue des élections présidentielles de 2024.
Selon certains observateurs, les événements tragiques d'hier soulignent la nécessité d'un dialogue apaisé et d'une résolution pacifique des différends politiques. Les autorités et les acteurs politiques sont appelés à œuvrer en faveur de la réconciliation nationale et du respect des droits fondamentaux, tout en maintenant la stabilité et la paix dans le pays.
Quelques voix, notamment dans les milieux religieux ont appelé toutes les parties concernées à faire preuve de retenue et à privilégier le dialogue constructif pour surmonter les divisions et trouver des solutions aux problèmes qui préoccupent la société sénégalaise. Le Sénégal, réputé pour sa tradition démocratique, doit continuer à avancer sur la voie du progrès et du développement, en favorisant l'inclusion et le respect des droits de tous ses citoyens.
MACKY SALL ACCUSÉ DE FORFAITURE PAR LE F24
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Un appel est lancé pour mobiliser massivement et pacifiquement afin que les candidatures de Khalifa Sall, Karim Wade et Ousmane Sonko ne soient pas entravées par des manœuvres juridico-politiques
Le Front 24 (F24) a publié une déclaration condamnant les actions du gouvernement sénégalais, notamment le déferrement injuste d'Aliou Sané, la violation des droits des membres du F24 à tenir une réunion dans les bureaux d'un parti politique, l'attaque du convoi de Bougane Gueye, et l'arrestation arbitraire du député Birame Souleye Diop. Ces événements récents, parmi d'autres, sont présentés comme des preuves de la dernière forfaiture perpétrée par le gouvernement de Macky Sall, qui chercherait à rendre Ousmane Sonko inéligible.
Le verdict prononcé contre Ousmane Sonko, qui l'acquitte du crime de viol et de menaces de mort, est dénoncé comme inique et saugrenu. Le F24 accuse le gouvernement de Macky Sall d'utiliser des alibis politiques pour parvenir à ses fins et démontre sa volonté d'ajouter une troisième victime à son tableau de chasse en la personne d'Ousmane Sonko.
Le F24 affirme que les dérives dictatoriales observées au Sénégal et les réactions de résistance qui en découlent sont directement liées à l'intention présumée de Macky Sall d'exercer un troisième mandat et de sélectionner les candidats de son choix pour l'élection présidentielle de 2024.
Les actes de violence, les saccages de biens publics et privés, ainsi que les blessés et les morts qui en résultent, sont présentés comme la responsabilité exclusive de Macky Sall et de son gouvernement. Le F24 exige ainsi la démission immédiate des ministres de l'Intérieur et de la Justice, considérant que leur inaction a contribué à cette situation.
Le F24 souligne que la coupe est pleine et que les populations se révoltent contre l'injustice et la répression. Selon eux, l'injustice et la répression ont toujours été le terreau de la résistance.
En conclusion, le F24 appelle les citoyens à se tenir prêts à faire face à l'arbitraire, à se mobiliser massivement et pacifiquement afin que les candidatures de Khalifa Sall, Karim Wade et Ousmane Sonko ne soient pas entravées par des manœuvres juridico-politiques, conformément à la charte du F24.
Cette déclaration du F24 est datée du 2 juin 2023 et a été faite à Dakar par le Comité exécutif du mouvement.
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SUSPENSION D'APPLICATIONS DIGITALES
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Déclaration du ministre de l'Intérieur Antoine Diome qui confirme les 9 morts à Dakar et Ziguinchor et dénonce la diffusion de messages incitant à la violence et à la haine sur les réseaux sociaux
Le ministre de l'Intérieur, Antoine Diome, a fait une déclaration suite aux manifestations meurtrières qui ont eu lieu au Sénégal aujourd'hui, consécutives à l'annonce du verdict du procès d'Ousmane Sonko, le condamnant à deux années de prison ferme. Il a exprimé ses excuses au nom du gouvernement pour les événements survenus et a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
Diome a souligné que suite à un différend entre une jeune sénégalaise et le leader du parti Pastef, les juridictions du pays ont rendu leur jugement. Cependant, il a regretté que cela ait conduit à des violences et à des destructions de biens publics et privés, qui ont malheureusement entraîné la mort de neuf personnes à Dakar et à Ziguinchor.
Le ministre a noté la diffusion de messages incitant à la violence et à la haine sur les réseaux sociaux et a décidé de suspendre temporairement l'utilisation de certaines applications digitales. Il a rappelé aux médias l'importance de respecter le code de la presse, soulignant que l'autorité administrative peut intervenir pour prévenir ou mettre fin à toute atteinte à la sécurité de l'État ou à l'intégrité du territoire national, notamment en cas d'incitation à la haine.
Antoine Diome a appelé au calme et à la sérénité de tous les citoyens, assurant que l'État du Sénégal a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens.
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LA RUE RÉAGIT À LA CONDAMNATION DE SONKO
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Tensions et actes de violence signalés - Mise à feu de bus et de voitures - Les cibles des jeunes semblent être les magasins Auchan et les boutiques Orange - Une annexe de la fac de Droit de l'UCAD incendiée - IMAGES AÉRIENNES
Le Sénégal est actuellement secoué par des réactions de colère et de frustration à la suite du verdict de condamnation prononcé à l'encontre de l'opposant politique Ousmane Sonko. Après l'annonce du jugement, des jeunes ont immédiatement réagi en prenant d'assaut le marché central de Kaolack, entraînant une intervention rapide des forces de l'ordre pour rétablir l'ordre. Malgré ces mesures, des actes de violence ont été perpétrés, notamment avec la mise à feu de pneus sur les routes. Les cibles de ces jeunes semblent être les magasins Auchan et les boutiques Orange.
Des manifestants ont également fait irruption dans la mairie de Pikine-Est, où des actes de saccage ont été perpétrés. Des dégâts matériels ont été signalés, tels que la destruction d'une ambulance et la réduction en cendres de pièces d'état-civil.
Une annexe de la faculté de Droit de l'UCAD incendiée
La situation reste tendue, car la police a du mal à disperser les manifestants. Des jeunes surexcités ont également pris d'assaut les stations-service situées sur la route nationale menant au marché de Mbour, tentant d'incendier les pompes à essence. Les commerçants ont dû fermer leurs magasins par crainte de vandalisme.
Le verdict du procès Adji Sarr/Ousmane Sonko a été prononcé par un tribunal criminel de Dakar, condamnant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour "corruption de la jeunesse", tout en l'acquittant des accusations de viols. La co-accusée, Ndèye Khady Ndiaye, a également été condamnée à deux ans de prison ferme.
Bien que la qualification des faits en délit plutôt qu'en crime maintienne la possibilité pour Ousmane Sonko de se présenter aux élections, la menace d'inéligibilité plane toujours selon le code électoral en vigueur.