Fondée en 1659 par Louis Caullier, la ville de Saint-Louis occupe une place de choix dans l’histoire politique et éducative du Sénégal pour avoir cumulé entre 1895 et 1960, plusieurs fonctions politiques et administratives dont notamment celles de capitale des colonies du Sénégal, de l’Afrique Occidentale Française, du Sénégal et de la Mauritanie de 1920 à 1960. Avec la commune de Gorée, elles furent aussi les premières villes au Sénégal à obtenir en 1833, la reconnaissance des droits politiques pour leurs citoyens auprès des autorités françaises, ancienne puissance coloniale. Cependant, malgré cette longue tradition politique, cette ville semble traîner le pas en matière de la promotion du leadership féminin dans le domaine politique au niveau local. Victimes des préjugés, les Saint-Louisiennes peinent toujours à jouer les premiers rôles au niveau de l’administration locale où les hommes continuent à dicter leur loi. Interpelés dans ce dossier qui est réalisé, sur les raisons de cette situation, certains acteurs politiques et de la société locaux pointent du doigt les barrières socioculturelles et religieuses.
C’est un secret de Polichinelle. La sous-représentation des femmes au niveau des instances de prise de décisions politiques, est une réalité dans la ville de Saint louis. En dépit de leur parcours très ancien dans la politique, situé en 1848, date de la première élection du représentant du Sénégal à la chambre des députés français alors qu’elles n’avaient pas encore obtenu la reconnaissance de leur droit d’électrices et d’éligibilité. Et de la loi sur la parité qui renforce pourtant leur présence au niveau de ces instances politiques. Les Saint-Louisiennes qui sont pourtant reconnues électrices et éligibles à tous les postes électifs dans les mêmes conditions que les hommes depuis le 6 juin 1945, continuent d’éprouver de réelles difficultés à accéder à certains postes dans les instances politiques.
Que ce soit à la tête des directions de partis politiques au niveau local comme dans l’administration locale, la plupart des postes à responsabilité sont entre les mains des hommes. Peu de femmes sont promues. Hormis, la Ligue démocratique (LD) dont la fédération départementale est dirigée par la 1ère adjointe au maire de Saint-Louis, Mme Aïda Mbaye Dieng, la plupart des autres formations politiques sont administrées par des hommes. Au niveau de l’administration locale le constat est identique. Que ce soit au Conseil municipal comme au niveau au niveau Conseil départemental, les premiers postes sont occupés par des hommes pendant que les femmes sont employées comme des adjointes.
Au Conseil municipal par exemple, avant l’entrée en vigueur de la loi sur la parité, les femmes ont toujours occupé une faible place dans l’effectif de cette institution crée en 1872. Entre 1996 et 2009, leur effectif au Conseil municipal n’a jamais dépassé la barre des 28.78%. S’agissant de leur quota au niveau des adjointes au maire, il était un durant cette période. De 1996 à 2002, sous le magistère du maire Abdoulaye Chimère Diaw, les femmes étaient environs 19 sur un total de 66 conseillers municipaux, soit un ratio de 28.78%. À partir de 2002, ce nombre femmes conseillères municipales a chuté en passant de 19 à 17 sur 66 conseillers municipaux, soit 25.75% sous la gestion du maire feu Ousmane Masseck Ndiaye (2002-2009) dont une adjointe au maire qui était à la dernière position. Sous le maire Cheikh Mouhamadou Abiboulaye Dieye, (2009-2014), le ratio des femmes conseillères municipales a stagné à 17 au moment où l’effectif total des conseillers municipaux a connu une légère hausse en passant de 66 à 70. Le pourcentage des femmes était 24.28% dont une adjoint au maire classée à la 3ème position. En 2014, avec l’application de la loi sur la parité, le nombre de femmes conseillères municipales est passé de 17 à 38 soit la moitié des 76 conseillers municipaux que compte la commune de Saint-Louis. Cependant, cet équilibre ne concernait pas les postes d’adjoints au maire où les femmes n’occupent que deux postes sur le huit dont celui de premier adjoint. Cependant, cette situation invariablement de «mise à l’écart» des femmes Saint-Louisiennes dans les instances de direction politiques ne concernent que le niveau local. En effet, au niveau central, le constat est tout autre. Dans le gouvernement, à l’Assemblée nationale, au HCCT et CESE sans oublier celles nommées directrices générales, on voit beaucoup de cadres féminins originaires de la ville tricentenaire promues à de hautes responsabilités. D’ailleurs, Mame Madior Boye qui fut la première femme à occuper le poste de Premier ministre au Sénégal est l’une de ces cadres féminins de la ville.
La culture et religion musulmane au banc des accusés
Interpelées sur les raisons de ce phénomène de sous représentativité des femmes au niveau local qui semble parti pour perdurer encore dans la ville tricentenaire, des acteurs politiques et de la société locaux que nous avons rencontrés dans le cadre de cette enquête réalisé en partenariat avec l’Institut Panos pointent du doigt des barrières socioculturelles et religieuses. Pour bon nombre de nos interlocuteurs, la situation actuelle - qu’ils jugent d’ailleurs comme une injustice à l’égard des femmes qui sont le plus souvent plus dynamiques que les hommes lors des activités politiques - est la conséquence des idées discriminatoires à l’encontre des femmes. Autrefois, très rependues dans la société Saint-Louisienne, ces croyances socioculturelles et religieuses, selon eux, exerçaient une véritable discrimination contre les femmes à travers l’idée selon laquelle, «la place de la femme, c’est de rester à la maison pour s’occuper de ses enfants». À les croire, cette caricature a privé beaucoup de femmes, devenues aujourd’hui adultes, leur chance d’être scolarisées pour avoir des compétences pouvant les permettre de prétendre à certains postes de décision. Dame très connue dans son quartier de Léona Eaux Claires du fait de son statut de présidente des Badienou Gokh de Saint louis, Madame Nafy Diop, révèle avoir failli, elle et ses sœurs, être victimes de cette «caricature» des femmes lorsqu’elles étaient encore jeunes.
Enseignante des sciences de l’économie familiale à la retraite, cette petite fille du vénéré marabout et prédicateur, feu El hadj Salif Mbengue qui est l’ainée de sa famille explique que c’est grâce à l’entêtement de son papa et sa détermination qu’elle a pu continuer ses études jusqu’au bac. «Ma grande mère disait tout le temps que la place d’une femme, c’est d’être auprès de son mari. Elle était réfractaire à l’idée de nous voir mes petites sœurs et moi fréquentaient l’école française. Et plus les années passaient, plus la pression qu’elle exerçait sur notre papa s’accentuée», explique Mme Diop. Abondant dans le même sens, Aïda Mbaye Dieng, une dame qu’on ne présente plus à Saint-Louis du fait de son militantisme très engagé dans la politique au point de devenir aujourd’hui, la première femme à accéder au poste de 1er adjoint au maire de Saint-Louis. Mais aussi la seule femme de la ville tricentenaire à réussir à briser les chaînes du mythe pour devenir Secrétaire générale de la fédération de la Ligue démocratique (Ld), parti qu’elle a rejoint dans les années 1980 et qu’elle n’a jamais quitté, affirme que les préjugés culturels concernant le rôle des femmes dans la société à Saint-Louis sont plus profonds qu’on peut l’imaginer. Poursuivant son propos, Madame Dieng qui révèle avoir fait l’expérience de ces préjugés en 1996 lorsqu’elle avait déclaré sa candidature à la mairie de Saint-Louis dit, par ailleurs, être témoin de la «dislocation de plusieurs ménages tout simplement parce que la femme voulait s’épanouir politiquement ou syndicalement alors que la belle famille ne voulait pas». «Les femmes étaient commises à des tâches domestiques en plus, on avait plus tendance à les retirer de l’école parce qu’on pensait que ce sont les hommes qui étaient appelés à tenir les familles et que les femmes finissent par être mariées donc, qu’elles sont là pour être entretenues par les hommes», conforte, de son côté, Mme Khoudja Mbaye, ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des téléservices de l’Etat et maire de la commune de Gandon.
Cette influence négative des préjugés sociaux culturels sur la promotion du leadership féminin au niveau local relevée par ces femmes au sein de la société Saint-Lousienne, est également confirmée par certains hommes avec qui, nous avons également abordé ce sujet. Toutefois, il faut dire que, contrairement à leurs camarades, ces responsables politiques et de la société civile que nous avons rencontré semblent jouer la carte de la compréhension. «Les femmes ont toujours été un élément vital de la société mais, c’est la culture qui a toujours imposé leur rang et leur place dans la société. Sous ce rapport, je ne pense pas qu’il est permis, dans nos sociétés fortement influencées par la religion islamique, de penser que le rôle ou la place de la femme, c’est d’aller diriger la société ? Non, les gens ne le croient pas et c’est sur des fondements de foi et de pratiques sociales multiséculaires», explique Amadou Touré. Rencontré chez lui sise au quartier Léona Eaux Claires, cet ancien 1er adjoint au maire de Saint-Louis, sous feu Ousmane Masseck Ndiaye et ancien membre de plusieurs cabinets ministériels sous le régime d’Abdoulaye Wade, va même plus loin en déclarant «ne pas croire que la société Saint-Louisienne, fortement influencée par la religion islamique soit véritablement préparée à accepter le leadership féminin».
Abondant dans le même ordre d’idée, le doyen Alioune Badara Diagne dit «Golbert » fondateur de la radio «Téranga Fm» que nous rencontré dans les locaux de cette station radio communautaire sise au quartier Sud en face de la gouvernance de Saint louis, l’ancien technicien de la radio Sénégal déclare de son côté ;«Si jusqu’à présent une femme n’occupe pas le siège de premier magistrat de la ville tricentenaire cela est dû au fait qu’à côté de la sociologie, une femme Saint-Louisienne est avant tout une Saint-Louisienne au-dessus de toute considération». «La femme Saint louisienne est éduquée dans notre pure tradition : apprendre la Coran, aller à l’école, avoir une bonne formation, garder jalousement les valeurs traditionnelles reçues des grand-mères pour être une digne femme au foyer. Quelle que soit sa formation, sa fonction, son niveau d’études, la femme Saint-Louisienne est d’abord, une compagne, une épouse, une confidente, une mère et une éducatrice. Sous ce rapport, forcément, même si elle est dans la politique, elle consacre 90% de son temps à l’éducation familiale et 10% à la politique», insiste encore le doyen Golbert Diagne.
«L’Islam ne dit pas qu’une femme ne peut être …»
Interpellé sur la question notamment de ce qu’en dit la religion musulmane, Mamadou Sakho vice-président de l’Association des Imams et Oulémas de Saint-Louis et président de la commission culte et partenariat avec les autorités religieuses à la mairie de Saint louis, réfute cette idée de l’influence de l’Islam et parle d’une mauvaise interprétation de la religion musulmane. Précisant que «l’Islam statue seulement sur le rôle que doit jouer aussi bien la femme et l’homme dans la société», le vice-président de l’Association des Imams et Oulémas de Saint-Louis indexe plutôt nos cultures africaines, notamment sénégalaises comme étant à l’origine de cette répartition caricaturale des tâches entre homme et femme. « L’idée selon laquelle, la place de la femme, c’est dans les maisons, en train de faire des tâches ménagères, vient de nos cultures africaines notamment sénégalaises. Et cette croyance qui n’est pas basée sur aucune religion occupe une place importante dans la mentalité des femmes», explique Imam Sakho.
«L’Islam statue seulement sur le rôle que doit jouer la femme dans la société et celui de l’homme mais ne dit pas que les femmes ne doivent pas prétendre à certaines responsabilités si elles en ont la compétence. La religion ne dit pas qu’une femme ne peut être gouverneur, maire ou même président de la République, la femme peut bel et bien diriger. Cependant, elle n’a pas le même rôle dans la société que celui de l’homme». Poursuivant les mêmes propos, le président de la commission culte et partenariat avec les autorités religieuses à la mairie de Saint-Louis, souligne par ailleurs que l’enseignement religieux n’a pas aussi échappé à cette croyance culturelle qui veut que la place de la femme soit à la maison. «Au départ, seuls les garçons étaient autorisés à suivre l’enseignement religieux, les femmes n’étaient pas admises à l’enseignement coranique c’est pourquoi, il était très rare de rencontrer une femme qui maîtrisait le Saint Coran».
Les femmes accusent hommes politiques de choisir des femmes…
À côté de ces facteurs sociaux-culturels, les femmes politiques que nous avons interrogées ont également indexé le comportement de certains hommes politiques comme un autre facteur d’obstacle à la promotion du leadership féminin au niveau local. Selon elle, l’idée de ces croyances culturelles n’est qu’un prétexte. Soulignant que ces croyances ne sont plus d’actualité au regard du nombre important de cadres féminins que regorge actuellement la ville du fait de l’évolution des mentalités sur la place des femmes dans la société, elles accusent ainsi les hommes politiques d’entretenir cette situation de mise à l’écart des femmes dans les postes de décision. Ce, à travers un système de promotion «discriminatoire» à l’encontre des cadres féminins au niveau des partis politiques. «Au niveau des partis politique avec la loi sur la parité, les hommes ont tendance à choisir les femmes qui les arrangent, celles qu’ils maîtrisent au détriment des cadres qui sont souvent noyées avec la massification par leurs consœurs analphabètes si elles ne sont pas tirées par le leader», renseigne Mme Seck, née Mame Penda Diouf. Membre de l’Observation citoyenne du Genre «Beutou Askanwi» (qui signifie l’œil du peuple en wolof) et du Conseil municipal de Saint-Louis pour un deuxième mandat, cette gérante d’un cabinet de conseil assurance situé à côté du siège régional de la direction de la Caisse de sécurité sociale dans l’Île Nord réfute ainsi l’idée selon laquelle les femmes sont moins outillées pour siéger à certains postes électifs au même titre que les hommes.
Poursuivant son propos, Mame Penda Diouf soulignant que la ville tricentenaire regorge beaucoup de cadres féminins dont certains ont un niveau d’études supérieures à celui des hommes aux commandes, accuse ainsi les hommes de profiter de la loi sur la parité pour faire la promotion des femmes moins qualifiées au profit des cadres. Une position que confirme sa consœur, Aïda Mbaye Dieng dont le nom est désormais inscrit dans l’histoire de la commune tricentenaire pour avoir été la première femme à occuper le poste de première adjointe au maire après 4 mandats successifs au Conseil municipal. «Très peu de femmes ont accès à des postes de décision au niveau des partis politiques. Et cela n’est pas lié à un problème d’ambition mais plutôt aux contraintes de la société qui favorisent les garçons au détriment des femmes. Il y’a aussi l’absence de solidarité entre femmes ainsi que le manque de collaboration franche des hommes. Ces derniers, parce qu’ils ne sont toujours pas prêts à se faire diriger par une femme font tout pour freiner les ardeurs des cadres féminins dans les partis politique», explique la première adjointe au maire Mansour Faye, tout en révélant avoir été confrontée au refus de certains conseillers municipaux de participer à des réunions du Conseil municipal tenues sous sa présidence.
«Il y’avait un conseiller qui refusait toujours de participer à une réunion du Conseil que je dirige. Cet homme a toujours refusé de participer aux réunions du conseil municipal que je préside et il n’est pas seul. D’autres conseillers rouspètent en relevant le fait que je préside chaque fois les réunion» témoigne Mme Dieng. «Au niveau des partis politiques, les hommes préfèrent confiner les femmes et ce, jusqu’à présent, à des rôles d’applaudisseuses. Et quand les femmes participent aux réunions des instances dirigeantes de leur parti politique, la prise de parole n’est pas facile du fait des facteurs culturels. À cela s’ajoute le fait que les femmes ont tendance à se retirer très tôt lors des rencontres politiques pour aller préparer le dîner pour la famille. Ce qui fait que souvent quand on élit ou choisit, elles ne sont pas là», explique pour sa part, Khoudia Mbaye ministre-maire de la commune Gandon qui dit faire de la présence des femmes (au moins 1/3) dans toutes les instances de prise de décisions de la Ld, son cheval de bataille.
Les hommes évoquent «l’analphabétisme» des femmes
Du côté des hommes politiques, on semble rejeter en bloc ces accusations d’usage d’un «système de promotion très discriminatoire à l’encontre des femmes» dans les partis politiques de leurs collègues. Niant l’existence de tout système de discrimination dans les formations politiques, ils situent plutôt les causes du blocage de la trajectoire politique des femmes au niveau du «semi analphabétisme» des femmes et leur manque de motivation. Responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds), Thiamba Seck, professeur de lettres modernes à la retraite appuyant cette idée affirme ainsi qu’il sera très difficile pour les femmes d’occuper les premières places au niveau des instances de décision parce que peu d’entre elles notamment celles de sa génération peuvent tenir un procès-verbal (Pv) dans une Assemblée. Poursuivant son propos, le chargé de la communication de la tête de liste départementale de la coalition Gagnante Wattu Sénégal à Saint-Louis lors des dernières législatives, a aussi fait état d’une absence de conviction idéologique chez les femmes et la réticence de certains maris. «Certains hommes ne veulent pas laisser leurs femmes cheminer dans les partis politiques parce que nous sommes au Sénégal où la probité et l’intégrité sont des valeurs morales très profondes. Ensuite, les femmes sont plus ou moins malléables et elles ne sont pas intéressées par les questions d’idéologies ou de doctrines, elles s’identifient souvent au leader qui incarne le Parti au niveau local. Et, si ce dernier est un bon manager, s’occupe de leurs affaires, elles peuvent former une masse électorale assez importante pour lui».
Abondant dans le même sens, Amadou Touré, ancien premier adjoint au maire de Saint-Louis sous feu Ousmane Masseck Ndiaye invite au-delà des facteurs sociaux culturels à situer le problème sous l’angle de la motivation des femmes à diriger. «Nous ne sommes pas dans une perspective de voir émerger des femmes porteuses d’un projet national ou local. Toutes les femmes dont on nous parlera ce seront des femmes qui auront simplement des compétences techniques : brillantes, de bons cv mais pas plus. Alors que cela ne dit rien de la capacité de cette femme à porter son peuple. Pour être un leadership, il faut un vrai engagement, savoir être à l’écoute de son peuple. Or, la plupart des femmes de notre époque ne sont pas véritablement des gens engagés, elles sont plutôt des opportunistes et de carriéristes qui font de la politique que pour des postes». Comme pour conforter nos deux intervenants, Mamadou Sakho, vice-président de l’Association des Imams et Oulémas de Saint-Louis dit lui aussi ne pas s’attendre à l’élection d’une maire à Saint-Louis dans un proche futur. Pour justifier sa position, l’imam a évoqué plusieurs motifs dont notamment l’absence d’ambition des femmes à diriger, leur manque de solidarité mais aussi la position de la société Saint-Louisienne qui selon lui, ne serait pas encore prête pour une telle éventualité.
L’avenir prometteur
Toutefois en dépit de ces contraintes soulevées, la plupart des acteurs disent garder bon espoir quant à l’évolution de la place des femmes au niveau de la gouvernance locale. Parmi ces acteurs, il y’a Madame Seck, Mame Penda Diouf. Évoquant un changement de paradigme du fait qu’on «a plus des femmes scolarisées avec un niveau intellectuel beaucoup plus avancé que le nôtre et l’engagement de plus en plus, au Sénégal, des femmes dans des filières autrefois destinés aux hommes», elle dit être convaincue que le changement ne tardera pas. «Je suis très confiant que cela arrivera. Depuis l’avènement de Abdoulaye Diao Chimère jusqu’à Mansour Faye, on a eu qu’une dame qui s’appelle Aïda Mbaye Dieng, elle milite à la Ld, elle est Saint-Louisienne de souche mais elle a toujours occupé le poste de maire et beaucoup ici se demandent pourquoi, elle se présente pas», assure Alioune Badara Diagne dit «Golbert» directeur de la radio teranga. Animée d’un pareil espoir, la première adjointe au maire de Saint-Louis, Aïda Mbaye Dieng invite toutefois ses consœurs à continuer à se battent pour occuper dans leur parti des postes de responsabilité élevés. Car, dit-elle, «dans le système actuel, seuls ceux qui sont en tête des formations sont privilégiés dans le choix des responsables. Les femmes doivent aussi s’armer de capital humain et de la compétence parce que les hommes ont tendance, avec la loi sur la parité à privilégier les femmes qu’ils maîtrisent, celles-ci qui ne vont jamais les concurrencer». L’optimisme en bandoulière, Madame Khoudia Mbaye invite ses camarades à plus de solidarité entre femmes et éviter la compétition négative entre elles.
L’ ARGENTIER DES FEMMES
Amiante Angélique Manga, ministre de l’économie solidaire et de la microfinance
Journaliste de formation, Aminata Angélique Manga est devenue, depuis ce jeudi 7 septembre 2017, ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire. Son engagement politique a porté ses fruits.
‘‘J’ai accueilli cette nouvelle avec beaucoup de joie, mais aussi de surprise. J’ai d’abord rendu grâce à Allah le Tout-Puissant. J’ai exprimé mon immense gratitude à l’endroit de mes parents, une infinie gratitude et un remerciement sans fin au chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall, pour sa confiance placée en ma modeste personne et pour le privilège qu’il m’a accordé, en me nommant à ce poste ministériel’’. Ainsi s’est exprimée hier Angélique Manga sur les ondes de RFM, après sa nomination comme ministre de la Solidarité et de la Microfinance.
Connue à travers le petit écran, Aminata Angélique Manga a été pendant longtemps présentatrice du Journal de 20 h de la RTS1, rendez-vous qui était comme une relation d’amour tissée avec les téléspectateurs, selon elle. Journaliste diplômée du Centre d’études des sciences et techniques de l’information, elle a par la suite été actrice dans un téléfilm dont elle dit en garder de bons souvenirs.
Puis, ‘’la lionne’’ a entamé une carrière politique dans sa ville natale, Ziguinchor, en intégrant le parti au pouvoir l’Alliance pour la République (APR). Elle gagne des galons à la primature, en devenant conseillère en communication de l’ex-Premier ministre Aminata Touré. Après le coup de disgrâce de cette dernière lors des locales de 2014, la journaliste quitte cette fonction. ‘‘C’est pour des questions de principe que j’ai décidé de me retirer’’.
C’est ainsi qu’elle expliquait son départ. Elle sera par la suite enrôlée dans l’attelage des conseillers du président de la République. Elle atterrit, en 2016, à la tête de l’Agence nationale pour la relance des activités socio-économiques en Casamance. Le retour de la paix en Casamance, elle ne cesse d’œuvrer en ce sens.
Présente lors de la conférence de presse organisée par les activistes, Etuma Séba est revenue sur l’arrestation de son époux Kémi Séba par la DIC, en vue de son expulsion vers la France. Mieux, elle a soutenu qu’elle ne sait toujours pas ‘’quoi expliquer à ses enfants, parce que la chose s’est passée tellement vite’’.
Comment avez-vous vécu l’expulsion de votre époux Kémi Séba ?
Depuis mardi, nous avions appris que le procureur faisait appel de la décision de la justice concernant l’audience qui s’était passée, le mardi 25 août. Nous attendions une convocation pour une nouvelle audience. Hier matin (mercredi), Kémi avait une interview qu’il préparait avec son équipe. Nous étions dans une atmosphère familiale et tout d’un coup, la DIC est venue frapper à notre porte.
Ils sont rentrés et ils ont demandé le passeport de Kémi. J’ai eu à peine le temps d’appeler l’avocat qui à son tour m’a fait savoir qu’ils n’ont pas le droit de l’amener. Mais c’était trop tard, car mon mari était déjà dans la voiture. Une fois au commissariat de Dieuppeul, ils ne nous ont pas donné d’informations, mais un policier nous a dit qu’il n’y avait pas de problème et qu’il allait retourner à la maison. Mais c’est à travers les barreaux que mon mari m’a dit : ‘’Non, ils sont en train de m’expulser en France’’. C’est ainsi que nous avons commencé à courir pour partir à l’aéroport.
Votre mari est retourné en France alors qu’il l’avait quittée…
C’est une situation assez extraordinaire, parce que nous sommes installés au Sénégal pour y vivre. Au moment où nous avons quitté la France, on nous disait : ceux qui n’aiment pas la France la quittent, s’ils le veulent.
Autrement, on l’aime ou on la quitte. Nous, on a décidé de quitter la France pour venir en Afrique. Il a été renvoyé en France là où il était interdit de sortie du territoire, assigné à résidence. Et toutes ces peines, ce n’était pas parce qu’il a fait quelque chose, mais c’est parce qu’il voulait conscientiser les Africains qui vivent en France du danger que nous vivons, tous les jours.
Et vos enfants sont-ils au courant de ce qui est arrivé à leur père ?
Je me pose la question : que dire aux enfants ? Que faire ? Comment s’organiser ? Ils ont enlevé le membre principal de la famille. Nous sommes en Afrique. Nous avons des enfants qui sont scolarisés et, en tant que mère de famille, je ne sais pas quoi expliquer à mes enfants, parce que la chose s’est passée tellement vite.
Leur père n’a pas été renvoyé en Afrique alors qu’il a une maison au Bénin. Cette situation était inimaginable pour moi, que sur la terre africaine, on puisse expulser un enfant de la terre africaine pour l’envoyer en Occident. Je la vis vraiment comme un rêve où je n’arrive pas à me réveiller. Peut-être quand je me réveillerai, je saurai quoi expliquer aux enfants.
FEMME DE TERRAIN ET DE CONVICTION
Aïssatou Sophie Gladima, ministre des mines et de la géologie
Nouvellement nommée ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima n’est pas une novice du milieu. Elle est titulaire d’une Thèse de 3e Cycle en géophysique appliquée en hydrogéologie et géochimie isotopique.
Aïssatou Sophie Gladima Siby est une militante de terrain. Et avec sa nouvelle nomination au poste de ministre des Mines et de la Géologie, la directrice de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA) ne sera pas en terrain inconnu. Elle connaît les arcanes du secteur.
Donc, cette fonction est loin d’être, pour elle, une découverte. La ‘’battante’’ est titulaire d’une Thèse de 3e Cycle en géophysique appliquée en hydrogéologie et géochimie isotopique. Pour cela, la géologue a eu à faire des stages dans les mines de phosphates de Taïba, de Lam-Lam et d’Allou Kagne. Ce, pour approfondir ses connaissances universitaires.
‘’J’ai beaucoup travaillé dans le domaine de l’hydrogéologie, en particulier la géophysique des méthodes permettant de retrouver les nappes et voir si elles sont de bonne ou mauvaise qualité, parce que l’eau peut être douce, saumâtre ou salée’’, avait déclaré l’enseignante-chercheur dans les colonnes du quotidien national ‘’Le Soleil’’.
En 2007, Aïssatou Sophie Gladima Siby avait en charge la gestion des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’information et de la communication (TIC).
Fille ainée d’une fratrie de 11 personnes, l’ingénieure a vécu une enfance un peu mouvementée avec un père adoptif, Bocar Sall, inspecteur régional des Eaux et Forêts, qui a été affecté à Ziguinchor, et une mère qui vivait sur la Petite Côte, à Joal-Fadiouth. L’universitaire Aïssatou Sophie Gladima est une catholique pratiquante.
Elle a ses convictions religieuses. ‘’J’aime le respect mutuel. Je suis très attachée à mon église. J’ai commencé à faire des retraites solitaires ou en groupe de 4 filles à Keur Guilaye. Cela m’a beaucoup aidée. Je suis une simple citoyenne catholique, très ancrée dans sa religion’’, avait-t-elle fait savoir.
La remplaçante d’Aly Ngouille Ndiaye, tout nouveau ministre de l’Intérieur, est une passionnée de la musique et de la danse. Va-t-elle être à la hauteur des rythmes balancés par le nouveau code minier ? En tout cas, il sera au cœur de sa méthode.
MARIAMA SARR CONDAMNÉE
La ministre de la Fonction publique et maire de Kaolack doit payer 54 millions de FCFA à d'anciens employés municipaux de sa commune
La maire de Kaolack, Mariama Sarr, qui avait pris la décision de recruter 71 personnes et de licencier 39 autres qui travaillaient pour la mairie de Kaolack depuis 2009, a été déboutée par la Cour d’appel de Kaolack après avoir interjeté appel de la décision rendue en première instance par le tribunal région du travail de Kaolack.
Ainsi, la décision rendue le 29 août dernier condamne la mairie de Kaolack à payer 54 millions de FCfa à ses 39 anciens travailleurs et à requalifier leur statut qui passe de simples contractuels à des embauchés ayant des contrats à durée indéterminée (Cdi).
L’enveloppe financière, après confirmation du premier verdict, est passée de 17 à 54 millions, informe le secrétaire général du Syndicat des employés municipaux de la commune de Kaolack, affilié à la Cnts, Abdou Ndiaye, mentionne dans ses colonnes le quotidien Lobservateur qui cite Dakaractu.
AMI-ANGE, NOUVELLE ÉGÉRIE DE MACKY
Portrait de la journaliste, Aminata Angelique Manga, nommée ministre de l'Économie numérique et de la microfinance dans le nouveau gouvernement
Aminata Angelique Manga fait partie des huit nouveaux ministres qui font leur entrée dans le gouvernement 2 de Mouhammed Boun Abdallah Dionne. Issue de la 29e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), la journaliste dirige le nouveau département de l’Economie numérique et de la microfinance.
Célibataire, âgée de 40 ans, Ami-Ange, comme l’appellent ses intimes réalise une grande partie de sa carrière à la Radiotélévision nationale (RTS). Elle gravit vite les échelons. De stagiaire, elle passe à reporter, avant d’être présentatrice vedette du grand journal de 20 heures. Mais la taille trois pommes, voit grand. Et pourquoi pas la politique ? La journaliste se lance dans sa ville natale. Elle descend à Ziguinchor, en enfilant le manteau de l’Alliance pour la République (Apr).
En militante engagée, elle jure fidélité et loyauté à son président Macky Sall. « J’ai décidé d’inaugurer aussi l’ère de mon compagnonnage avec Macky Sall. En m’engageant dans la politique, je veux être un militant déterminé et discipliné avec conviction », déclarait-elle. Parents proches et alliés de l’Apr, se réjouissent de cet acte qui, selon eux, est une reconnaissance et un honneur pour une responsable politique au militantisme avéré et incontestable, pour un renforcement et une expansion qualitative des racines de l’Apr.
De la RTS, la journaliste atterrit à la Primature, en tant que conseillère en communication du Premier ministre d’alors, Aminata Touré. L’aventure ne sera pas que courte durée. Elle est limogée pour cause de divergences avec ses frères de parti à Ziguinchor. Mais, quelques mois plus tard, elle est nommée conseillère spéciale du Président Sall qui, connaissant son amour pour la Casamance, la promeut à la direction de l’Agence nationale pour la relance des activités de la Casamance (Anrac).
A ce poste, Aminata Angelique Manga n’a pas cédé à la pression. En jetant dans la mare aux crocodiles «apériste », l’ex-vedette du petit écran était consciente que le combat ne serait pas du tout repos, mais que l’avenir de la Casamance et l’espoir d’une nouvelle aube, reposent sur ses frêles épaules. Malgré sa défaite aux Locales de 2014, elle poursuit le combat politique et gagne la sympathie des forces vives de la Casamance qui jurent d’accompagner « sa mission patriotique et salutaire ».
Ce qui a contribué à la victoire aux dernières Législatives de la Coalition Benno Bokk Yakaar dans le département de Ziguinchor, considéré comme la chasse gardée du leader de l’Union centriste du Sénégal ( Ucs), Abdoulaye Baldé. Son acharnement et son engagement politique et pour la paix en Casamance, sont aujourd’hui récompensés par un poste ministériel.
FABIENNE KABOU JUGÉE EN APPEL
La franco-sénégalaise, Fabienne Kabou, 40 ans, condamnée en première instance à 20 ans de réclusion criminelle, est jugée en appel à partir d'aujourd'hui, pour assassinat devant les assises du Nord, en France
Elle avait abandonné sa fillette à la marée montante sur une plage de Berck (Pas-de-Calais): Fabienne Kabou, 40 ans, condamnée en première instance à 20 ans de réclusion criminelle, est jugée en appel à partir de vendredi pour assassinat devant les assises du Nord, à Douai.
Le 20 novembre 2013, Adélaïde, 15 mois, était retrouvée morte à Berck, le visage lové dans sa capuche bordée de fourrure, par un pêcheur de crevettes. Dix jours plus tard, sa mère, Fabienne Kabou, était arrêtée chez elle, à Saint-Mandé, en banlieue parisienne.
"J'ai mis fin à ses jours car c'était plus simple comme ça", avoue-t-elle aux enquêteurs lors de sa garde à vue. Elle leur explique qu'elle s'est rendue à Berck-sur-mer en raison de "la tonalité désagréable du nom" et parce qu'elle savait que dans cette région "la mer montait et descendait sur de grandes distances".
Elle raconte qu'elle a déposé le 19 novembre 2013, sa fille, "Ada", alors "un peu endormie" sur la plage, lui a dit "pardon" puis s'est enfuie, pensant que "la mer allait emporter le corps". "Tout s'est enchaîné parfaitement, tout était huilé, on aurait dit que j'avais le vent dans le dos. Je n'arrivais pas à dire stop", a-t-elle aussi déclaré.
Pendant sa courte vie, Adélaïde n'avait pas eu d'existence légale, faute d'avoir été inscrite à l'état civil. Mme Kabou, née à Dakar, a grandi dans un milieu "aisé", "affectueux" où "la religion catholique occupe une place centrale". Après avoir passé son bac au Sénégal, elle a emménagé à Paris, où elle a suivi des études d'architecture puis de philosophie.
Le père de la fillette, Michel Lafon, partie civile, pensait que Fabienne Kabou, comme elle le lui avait dit, avait confié Adélaïde à sa mère, pour qu'elle la prenne en charge pendant une année au Sénégal. "J'ai tout gobé aux mensonges de Fabienne", avait affirmé en première instance le septuagénaire, ancien trader devenu sculpteur.
- 'Une femme malade' -
La responsabilité pénale de Fabienne Kabou, une personnalité jugée par tous comme "très intelligente" mais aussi "déroutante", a été au centre de son premier procès en juin 2016. Si certains experts ont conclu que l'accusée, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, présentait une "pathologie psychiatrique de type paranoïa délirante", d'autres ont contesté cette thèse, évoquant simplement "un trouble psychique". Tous ont toutefois retenu l'altération du discernement au moment des faits.
L'accusée, au langage châtié, avait évoqué la "sorcellerie" pour expliquer son geste. "Un mécanisme de défense contre l’effondrement", selon un expert psychiatre, pour cette femme "dépressive". Un autre expert avait décrit "une grande délirante".
L'avocate de l'accusée, Me Fabienne Roy-Nansion, avait jugé le verdict en première instance "effrayant" pour une femme "malade". "Pourquoi Adélaïde est-elle morte ? Parce que sa mère est folle", avait-elle plaidé. De ce nouveau procès, "j'attends qu'on comprenne qu'il s'agit d'une personne qui a souffert d'un trouble psychique profond au moment des faits. A un moment donné de l'histoire, il va falloir qu'on arrête de condamner des personnes qui souffrent de pathologies mentales à des peines de 20 ans de réclusion criminelle", a dit l'avocate à l'AFP.
Personnalité contradictoire, Fabienne Kabou avait glacé la salle d'audience en parlant de son crime. "Quand je rentre à Paris, j'ai l'attitude de quelqu'un qui est allait faire une course...", avait-elle ainsi déclaré. Mais, parlant d'Adélaïde, elle s'était aussi dite "émerveillée de la voir courir, de l'entendre dire +maman+, de la voir montrer le chocolat noir parce qu'elle adore ça".
Six jours d'audience sont programmés pour ce procès, jusqu'au 15 septembre.
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POURQUOI UN TEL GOUVERNEMENT?
DERNIÈRE MINUTE - Les explications en wolof du Premier ministre Dionne
La liste du nouveau gouvernement a été dévoilée. Quelques surprises sont à noter, notamment la non-reconduction du ministre des Affaires Étrangères, Mankeur Ndiaye, du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mme Eva Marie Coll Seck, du ministre du Travail, Mansour Sy, du ministre de la Fonction publique, Mme Viviane Bampassy.
Regardez la vidéo de présentation de la liste complète des members du gouvernement.
Ci-dessous, la liste des membres du gouvernement de Dionne, publiée ce jeudi 7 septembre 2017 par Jean Maxime Simon Ndiaye, le secrétaire général de la présidence de la République.
1. Augustin Tine, ministre des Forces armées
2. Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
3. Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur
4. Ismaïla Madior Fall, garde des Sceaux, ministre de la Justice
5. Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement
6. Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
7. Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement
8. Diène Farba Sarr, ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie
9. Mariama Sarr, ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public
10. Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural
11. Mansour Elimane Kane, ministre du Pétrole et des Energies
12. Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale
13. Ndèye Sali Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille et du Genre
14. Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale
15. Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
16. Alioune Sarr, ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME
17. Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des productions animales
18. Mamadou Talla, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat
19. Omar Guèye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime
20. Yaya Abdoul Kane, ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire
21. Moustapha Diop, ministre de l’Industrie et de la Petite et Moyenne industrie
22. Mbagnick Ndiaye, ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Fracophonie
23. Matar Bâ, ministre des Sports
24. Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions
25. Abdoulatif Coulibaly, ministre de la Culture
26. Khoudia Mbaye, ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du développement des Téléservices de l’Etat
27. Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique
28. Maimouna Ndoye Seck, ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires
29. Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme
30. Aissatou Sophie Gladima Siby, ministre des Mines et de la Géologie
31. Mame Thierno Dieng, ministre de l’Environnement et du Développement durable
32. Pape Gorgui Ndong, ministre de la Jeunesse, de la Construction citoyenne et de la Promotion du volontariat
33. Aminata Angélique Manga, ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance
34. Abdoulaye Diop, ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et de l’Intensification de la main d’oeuvre
35. Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop, ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance
36. Souleymane Jules Diop, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du PUDC
37. Birima Mangara, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget
38. Abdou Ndéné Sall, ministre délégué auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Développement du réseau ferroviaire
39. Moustapha Lô Diatta, ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, chargé de l’Accompagnement et de la Mutualisation des organisations paysannes.
LES FEMMES DE KHALIFA EN GROGNE À REBEUSS
Une vingtaine de femmes, proches du maire de Dakar, Khalifa Sall, ont organisé, ce jeudi, une manifestation inopinée devant la Maison d'arrêt de Rebeuss
Une manifestation inopinée des femmes proches de Khalifa Sall a eu lieu ce jeudi à Dakar. Elles étaient une vingtaine à se retrouver devant les locaux de la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss pour exiger la libération du maire de Dakar. Elles estiment que « six mois de prison, c’est trop, il est temps qu’on le libère ». La manifestation a duré une dizaine de minutes, avant d’être dispersée par les gendarmes, selon la Rfm.