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ENCOURAGER LE LIVRE ET LA LECTURE
Dans le cadre d'une rencontre littéraire organisée à Kaolack, hier, la romancière Aminata Sow Fall a rappellé l'importance de la culture dans le destin des hommes et des nations
La romancière Aminata Sow Fall a déploré, ce jeudi 12 octobre, à Kaolack, le fait que de plus en plus, au Sénégal, mis à part les élèves, même les professeurs, qui sont sensés transmettre la culture aux apprenants, ne lisent plus.
L’écrivaine était au Saloum dans le cadre d’une rencontre littéraire organisée par l’Alliance Française de Kaolack (AFK), en vue de la promotion de son dernier ouvrage « L’empire du mensonge », publié en cette année 2017.
Dans ses échanges avec l’assistance essentiellement composée d’élèves, d’étudiants et de professeurs, Mme Fall a rappelé la place primordiale qu’occupe la culture dans la vie des nations et le moyen puissant qu’elle représente pour le développement.
« La culture est la nourriture la plus noble, elle nous élève au dessus des petits instincts matériels. Ce sont les politiques d’ajustement structurel qui ont imposé à nos pouvoirs publics un quasi abandon du financement et du suivi des secteurs clés comme la culture et l’éducation, c’est ce jour, qu’ils nous ont privé de notre conscience. », a-t-elle estimé.
Interpellée sur le faible niveau des élèves sénégalais, l’auteur de « La Grève des Battu » et du célèbre roman « Le Revenant » a indexé, sans détour, l’abandon de la lecture. « Au Sénégal, il est urgent d’encourager la lecture, car elle forme les esprits et modèle les âmes. On me dit toujours que les enfants ne lisent plus, mais, même les professeurs ne lisent plus. Le livre doit être plus accessible. », martèle-t-elle.
Comme pour étayer son affirmation, en bonne romancière, elle raconte une anecdote pas du tout anodine. « Figurez-vous qu’un étudiant en Master 2 Littérature m’a demandé l’autre jour: « Mme, quels sont les différents niveaux de langue qui existent ? », inquiète, je lui ai demandé s’il ne l’avait vu au cours, il me rétorque non, là je me demande, qu’est ce qu’on enseigne dans nos écoles? ».
Après des décennies de dévotion à la littérature et la publication de dizaines de romans et d’essais couronnés par de nombreux prix et distinctions, Mme Aminata Sow Fall a mis en place le Centre Africain d’Animation et d’Échange Culturel qui se veut un creuset d’échanges et s’active autour de l’édition des jeunes écrivains.
Aminata Sow Fall est par ailleurs une éditrice.
‘’LA FEMME DOIT NORMALEMENT SE MARIER À L’ÂGE DE 20 ANS’’
Il y a des femmes qui, jusqu’à l’âge de 35 ans ou plus, ne goûtent pas aux délices du mariage. Une situation qui n’est pas sans conséquence. Selon le docteur Pape Amadou Ndiaye, à partir de 28 ans, elle développe une primipare âgée. Le gynécologue-accoucheur appelle à la sensibilisation afin que les concernées sachent qu’il y a une période génésique à préserver.
De plus en plus, les femmes se marient tardivement. Encourent-elles des risques ou des complications liées à l’accouchement ?
Absolument ! Les femmes qui optent pour le mariage tardif et qui contractent des grossesses tardives rencontrent beaucoup de complications le jour de leur accouchement. Elles sont liées à l’âge et aux risques de malformatif multipliés par deux ou trois à partir de 36 ou 38 ans chez la femme noire.
C’est ce qui fait qu’en France et dans les pays développés, à partir de 38 ans, chaque femme qui contracte une grossesse nécessite une ou des analyses pour voir s’il n’y a pas un signe de malformation.
Dans nos pays, nous n’avons pas les moyens et l’avortement médical est interdit. Cela conduit à un risque encore plus important pour la femme. Elle peut développer beaucoup de pathologies génétiques liées à l’âge.
En dehors de cela, les femmes africaines ont tendance à faire des fibromes qui sont des excroissances musculaires à l’intérieur de l’utérus. Ces excroissances, appelées fibromes, constituent des complications liées à l’âge de la femme. Plus la femme tarde à faire une grossesse, plus elle court le risque d’avoir un fibrome. Cela peut entraîner également un risque de stérilité ou des avortements à répétition. C’est pour vous dire que le mariage tardif entraîne parfois beaucoup de difficultés chez les femmes.
Aujourd’hui, beaucoup de pathologies qui n’existaient pas avant gagnent de plus en plus du terrain, du fait de l’âge tardif du mariage en Afrique, au Sénégal en particulier.
A votre avis, quel est l’âge idéal pour se marier afin d’éviter ces complications ?
Il n’y a pas d’âge idéal. Mais on peut dire une chose : la croissance de la femme se termine entre 18, 20 et 21 ans. A cet âge, on peut éviter certaines complications liées au mariage précoce. Autant il y a des complications liées au mariage tardif, il y a également des complications liées au mariage précoce. Les femmes doivent se marier tôt. Mais pas trop tôt, car cela peut entraîner des complications, parce que les os de la femme n’ont pas encore atteint leur âge de maturité.
La femme doit normalement se marier à l’âge de 20 ans pour faire ses enfants avant l’âge de 30 ans et terminer au plus vite sa carrière. Mais si elle démarre sa carrière à 35 ans, elle risque d’avoir beaucoup de problèmes.
Déjà, le plus grand problème survient à partir de 28 ans. A cet âge, on dit que la primipare (qui accouche pour la première fois : NDLR) est âgée. Aujourd’hui, on se rend compte qu’à 28 ans, beaucoup femmes n’ont pas encore de mari.
Ce qui veut dire qu’elles accusent déjà un retard…
Ah oui ! A l’âge de 28 ans, elles sont déjà en retard. Et quand une femme est confrontée à ce problème, parfois c’est la césarienne qui s’impose. En Europe, quand une femme tombe enceinte à 30 ou 31 ans, c’est une indication de césarienne. Je pense qu’il faut beaucoup réfléchir à l’âge du mariage et expliquer aux femmes qu’il y a beaucoup de risques à se marier tard. Il est vrai que le monde a changé, mais il faut qu’elles sachent qu’il y a des complications et il faut les éviter. Les filles choisissent parfois les études avant tout.
Dans ce cas de figure, je crois qu’il faut choisir le juste milieu. Elles peuvent faire les études, parce que c’est important. Mais elles peuvent également se marier et avoir des enfants pendant qu’elles étudient. C’est un peu plus difficile, mais c’est possible.
Elles peuvent attendre jusqu’à 24 ou 25 ans pour faire des enfants, c’est bon. Par contre, si elles veulent vaille que vaille terminer les études de médecine, c’est-à-dire à l’âge de 32, 33 ou 34 ans, avant de se marier, cela n’est pas conseillé. Certaines décident de tout terminer et avoir un gars idéal avant de se marier.
Et dans ce cas, elles se retrouvent facilement à 40 ans, voire plus, sans le savoir. C’est ce qui explique, en partie, ce mariage tardif avec son lot de conséquences : risques de ménopause précoce, de fibromes, de myomes et beaucoup d’autres complications.
Recevez-vous des femmes âgées de plus de 30 ans dans vos différentes consultations ?
J’en reçois beaucoup même. Quand elles viennent, très souvent, je remarque automatiquement qu’elles ont commencé à avoir des complications. Il y en a même qui me disent qu’elles ont des fibromes. Ces fibromes sont souvent liés au retard de la grossesse. On arrive à les sensibiliser pour leur dire qu’on va essayer de vous enlever ce fibrome, mais, au plus vite, il faut trouver un mari et essayer d’avoir un enfant avant qu’il ne soit trop tard.
Quel est l’âge exact de la ménopause chez la femme ?
L’âge de la ménopause est variable, selon les femmes. Mais, en moyenne, à partir de 45 ans. L’âge varie également suivant l’hérédité. Plus elles ont un enfant un peu tôt, plus l’âge de la ménopause est tardif. Plus elles se marient tardivement, plus l’âge de la ménopause est plus précoce.
C’est là le grand problème. Aujourd’hui, on doit sensibiliser les femmes afin qu’elles sachent qu’il y a une période génésique à préserver. Cela peut les aider à lutter contre certaines pathologies, notamment les fibromes, la ménopause précoce, les malformations et toutes les complications liées au mariage et grossesse tardifs.
En prélude à la journée internationale de la jeune fille prévue le 11 octobre prochain, l’ONG Plan International a publié hier son 16ème rapport intitulé ‘‘Libérons le pouvoir des filles !’’. La situation des jeunes filles au Sénégal en particulier et du monde entier en général a été au cœur des débats.
La discrimination sexiste, les mutilations génitales et les mariages d’enfants constituent autant d’obstacles à l’émancipation de la jeune fille à travers le monde. Ceci est révélé par le 16èmerapport de l’ONG Plan International, une étude réalisée dans les pays tels que l’Ouganda, l’Espagne et la Colombie mais qui a pour cible les jeunes filles du monde entier, car selon la directrice par intérim de Plan International, ‘‘les problèmes semblent être universels’’.
Au Sénégal, environ 33% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans avec de fortes prévalences dans les régions de Matam, Kolda et Tambacounda. 31% des femmes ont été victimes de violences sexuelles durant leur adolescence.
La tranche d’âge 12-19 ans enregistre 971 cas de grossesses recensés. Une statistique que la directrice de la Femme, Coumba Ngom, représentante du ministère de la Femme, de la Famille et du Genre a tirée du rapport de l’UNICEF en 2013 sur la situation des jeunes filles au Sénégal.
Le rapport de Plan International vient conforter ces chiffres en indiquant qu’en l’année 2016 au Sénégal, 12% des enfants de 15 ans ont été mariées, et que 33% des femmes ayant 18 ans sont en situation matrimoniale. De même, des cas de grossesses précoces ont été recensés dans les régions du Sud du pays. Une situation que la directrice de la femme qualifie ‘‘d’alarmante’’.
Ledit rapport restitue des témoignages de jeunes, en particulier des adolescentes, sur leur situation dans leurs pays respectifs. ‘‘Elles sont victimes de discrimination et de violences’’, révèle l’enquête. Ainsi, les expériences des unes et des autres a permis d’élaborer un compte rendu avec des recommandations faites par de jeunes filles.
‘‘Dans ce rapport, les adolescentes ont complètement manifesté leur désir de s’affirmer en tant que femme leader’’, explique la directrice par intérim de Plan Sénégal, Oumou Lakh Sall. Elle indique que ‘‘l’égalité genre était soulevée à tous les stades de l’enquête. Les filles veulent être au même pied que les garçons’’.
‘‘Les témoignages horrifiants des filles révèlent qu’à tous les moments de leur vie, elles se sentent inférieures aux garçons’’, rapporte la directrice générale de Plan International, Anne Brigitte Albrectsen. Une inégalité entretenue par la pauvreté et la violence, note le rapport.
Propulser le leadership féminin
‘‘Les filles aspirent à être au-devant de la scène. Il est de notre devoir de les accompagner pour atteindre cet objectif’’, souligne Mme Ngom. Ainsi, des pistes de solutions ont été formulées par les parties prenantes pour propulser ‘‘le leadership féminin’’. Il s’agit notamment d’inciter les gouvernements à financer des campagnes publiques efficaces.
Au-delà de l’action gouvernementale, les acteurs de l’enfance ont invité les organisations internationales à canaliser leurs actions dans un soutien accru à développer l’égalité de genre. ‘‘Tout le monde doit s’activer autour de cette lutte, mais les parents doivent être aux premiers rangs, ils doivent briser certains stéréotypes et encourager leurs filles’’, lance Mme Sall.
UNE FILLE SUR TROIS MARIEE AVANT 18 ANS AU SENEGAL
Au Sénégal, une fille sur trois est mariée avant l’âge de 18 ans. Plan international, qui lançait hier son 16e rapport annuel sur la situation des jeunes filles, note que la situation est beaucoup plus inquiétante en milieu rural avec un taux de mariage d’enfants de 49% contre 17% en ville.
Au Sénégal, une fille sur trois est mariée avant l’âge de 18 ans. Dans son 16e rapport sur la situation des jeunes filles, Plan international note que sur la période 2005-2015, «12% des enfants âgées de 15 ans ont été mariées là ou celles de 18 ans étaient de 33%». La situation est beaucoup plus inquiétante en milieu rural avec un taux de mariage d’enfants de 49% contre 17% en ville. Dans la foulée, les grossesses précoces sont tout aussi importantes.
Selon la directrice de la Famille, Mme Coumba Thiam Ngom, en 2015, « 971 cas de grossesses ont été recensés au Sénégal concernant la tranche d’âge des 12-19 ans». Et ces grossesses interviennent principalement entre les classes de 6e et 3e, soit un taux de 71,9% et de 28,1% entre la Seconde et la Terminale, précise Plan international. La répartition géographique montre également que la région de Sedhiou arrive en tête avec un pourcentage de 30%, suivie de Ziguinchor 19%, là ou dans le reste du pays on est à des taux variant entre 5,4 et 2%. «Les chiffres sont très alarmants et ça ne concerne pas seulement les mariages d’enfants, mais aussi les mutilations génitales féminines et les violences basées sur le genre», insiste Mme Ngom.
La directrice de la Famille, qui ne cache pas son indignation devant ces unions avec le plus souvent des hommes âgés de 20 à 30 ans de plus, en appelle à la mobilisation de tous, mais surtout des mères de famille elles-mêmes. «Les filles sont marginalisées et invisibles. Elles sont mises à l’écart et ce phénomène s’observe d’abord dans nos maisons. Ce qui veut dire que les mères de famille sont interpellées en premier lieu», souligne Mme Ngom. «Aujourd’hui, notre combat c’est que les mères et les pères de famille, les tantes et toutes les personnes qui peuvent influer pour que le droit des enfants soit respecté, particulièrement l’égalité et l’équité des filles, nous les portons comme des partenaires », ajoute la directrice de Plan Sénégal Mme Oumy Lakh Sall, qui interpelle dans la foulée les jeunes filles elles-mêmes en les invitant à faire preuve de leadership.
Mais comme le souligne le Pr Andrée Marie Diagne, il faudra auparavant lever les freins qui empêchent les filles de devenir des leaders, principalement la tradition et les coutumes. Comme chaque année, la publication du rapport sur la situation des jeunes filles intervient à quelques jours de la célébration de la Journée internationale de la jeune fille prévue le 11 octobre prochain. Pour ce 16e rapport, des jeunes filles d’Espagne, d’Ou ganda et de Colombie ont raconté les discriminations auxquelles elles étaient confrontées. «Plus que compiler et analyser des données de recherche sur la discrimination à l’égard des filles dans le monde et dans le monde en développement en particulier, la violence contre les filles, le mariage forcé des enfants, la pauvreté endémique et bien d’autres choses, Plan international a développé la campagne ‘’Parce que je suis une fille’’ comme une initiative continue pour lancer des projets visant à remédier aux défis auxquels sont confrontées les filles», explique la directrice de Plan Sénégal. Si le Sénégal a ratifié nombre de conventions relatives aux droits des enfants, des défis se posent encore. Et les recommandations du rapport, à savoir la mobilisation des gouvernements, accorder plus de visibilité aux filles, devraient aider à résoudre ces problèmes.
Comme chaque année, le mois d'octobre coïncide avec l'opération Octobre Rose, qui a pour but de sensibiliser l'opinion publique au cancer du sein, qui touche une femme sur 8 dans le monde. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 500.000 femmes meurent, chaque année, dans le monde du cancer du sein.
Si cette maladie est de mieux en mieux soignée, le taux de dépistage stagne, alors que plus un cancer du sein est détecté tôt, plus le taux de guérison est élevé.
Quand et comment se faire dépister ? Quels sont les traitements disponibles ? A partir de quel âge se faire dépister ? Quel type d'examen existe-t-il ? Le Dr Nasrine Callet, gynécologue à l’Institut Curie à Paris vous répond.
Dans le milieu hip-hop, elle n’est plus à présenter. Elle fait partie des acteurs qui font actuellement bouger la scène sénégalaise. Oumy Guèye aka OMG a aujourd’hui de quoi être un peu plus fière d’elle. Elle fait partie des 10 finalistes du Prix Découvertes RFI 2017.
‘’Je ne suis pas un artiste. Je n’ai pas besoin d’un nom de scène’’. Ainsi, s’exprimait Oumy Guèye quand elle titillait le micro et faisait de la chanson un simple passe-temps. Son ami Admow Flow insistait pourtant et lui disait qu’il lui fallait un parce que ce qu’elle fait intéresse plus d’un. D’une discussion assez décontractée entre les deux, sort le surnom OMG. Il est ingénieusement inventé par le jeune rappeur. ‘’Admow m’a dit que je pouvais me faire appeler OMG qui n’est qu’une contraction de mon prénom et de mon nom. J’ai aimé et adopté le nom dès que je l’ai entendu’’, se souvient la jeune chanteuse et rappeuse jointe par EnQuête.
Beaucoup pensent cependant que OMG signifie ‘’Oh my god’’. Certains l’appellent ainsi d’ailleurs. ‘’Oui, ils le pensent et me nomment comme tel. OMG c’est nom trash et qui signifie pour d’aucuns Oh my god. Qu’on m’appelle ainsi ne me gêne pas. Je me suis même habituée à cela. Quand on rappe ou qu’on chante les gens disent ‘’oh my god’’. Donc, ce surnom me parle également’’, dit-elle. Elle l’accepte parce qu’aussi elle n’est plus amatrice.
La musique est plus qu’un hobbie maintenant pour elle c’est un métier. Après avoir assuré les chœurs de quelques artistes en 2012, Oumy Guèye signe son entrée officielle sur la scène musicale en 2013. Elle sortait alors ‘’Hey girl’’. Depuis, elle enchaine les singles.
Mais elle n’est plus dans la chanson. Elle est maintenant carrément versée dans le hip-hop. ‘’J’ai grandi avec la musique car influencée par ma grande sœur. Elle chantait et me faisait écouter des titres de Maria Carey, Whitney Houston, etc. Adolescente, j’ai découvert le hip-hop. Je l’ai tout de suite aimé. Cela m’a permis de voyager sans sortir de chez moi. Le rap me permettait de m’évader’’, partage-t-elle.
Aujourd’hui, il lui sert de s’exprimer. ‘’Quand je chante je ne peux pas utiliser certains mots ou tournures. Alors que le rap me permet d’utiliser le plus de mots possible mais également de m’exprimer d’une manière assez spéciale’’, se réjouit-elle.
OMG fait partie des 10 finalistes du concours Prix Découvertes RFI 2017. Elle qui n’a fait que 4 ans de carrière en tant que professionnelle. ‘’J’ai la chance d’avoir un staff et un label derrière moi, DD records. Il fait les sons et vidéos d’OMG. Les managers de ce label m’ont aidé et m’ont permis de n’avoir pas galéré et de voir beaucoup de portes s’ouvrir sans trop de difficultés’’, avoue-t-elle.
Ce sont ces derniers qui lui ont permis d’être aujourd’hui sélectionnée même si depuis le début de sa carrière ses proches ne cessaient de la pousser à déposer son dossier pour ce concours. ‘’Je jugeais que ce n’était pas encore le moment. Il n’y avait pas de quoi se précipiter en mon sens. J’attendais le moment opportun et c’est aujourd’hui’’, estime-t-elle.
Une sélection à point nommé qui la rend heureuse et fière à la fois. ‘’Une nomination de ce genre est toujours une reconnaissance au travail bien fait. Et cela va nous permettre d’explorer d’autres pistes, d’autres marchés. Elle nous ouvre des portes en Afrique et même en Europe’’, reste-t-elle convaincue.
‘’Touche pas à ma sœur’’
En outre, OMG est d’avis que ce ne sont pas uniquement les belles mélodies de ‘’Touche pas à ma sœur’’ et ‘’Dégoma dé’’ qui lui ont valu ce choix porté sur elle. Cela va au-delà de la musique. Les textes qu’elle y propose contiennent des messages forts. Ce qui est important, pense-t-elle. ‘’Dans ‘’Touche pas à ma sœur’’, j’y dénonce des abus dont sont victimes les femmes comme les mutilations génitales féminines, les mariages forcés ou précoces, etc’’, explique-t-elle.
Pour elle un artiste doit ‘’parler à sa population et pour sa population’’. Par conséquent, il doit s’intéresser aux maux dont souffre cette dernière. On peu dire tout de même que chez cette rappeuse originaire de Bargny la population a une forte connotation genre. Elle met plus l’accent sur les femmes. Le milieu dans lequel elle évolue a peut-être orienté ces choix de thématiques. ‘’Le milieu hip-hop est très macho.
Ce n’est pas évident qu’ils t’acceptent. Mais pour moi, il n’y a ni femmes ni d’hommes. Pour moi, seul le travail bien fait paie. Il n’y a pas de secret. Il faut bosser et beaucoup bosser. Quand je fais une chose je tiens à ce qu’elle soit bien quelque soit le temps que cela va me prendre’’, affirme-t-elle sur un ton plus qu’ambitieux. Cette jeune dame sait ce qu’elle veut et où elle veut aller. Sa féminité, elle y tient comme à la prunelle de ses yeux.
‘’Je suis de celles qui pensent que ce n’est pas parce qu’on n’est dans un milieu macho qu’on doit s’habiller ou se comporter comme les hommes pour exister. Pour moi, on doit pouvoir porter nos ‘’ndokettes’’, nos chaussures à talons, nos minis jupes, etc et faire du rap’’, défend-t-elle.
‘’Cela ne nous empêche pas d’avoir un meilleur flow que les hommes’’, convainc-t-telle. D’ailleurs, OMG se sent tellement interpellée par les difficultés que vivent les femmes dans le milieu hip-hop qu’elle leur a consacré un hippie de 7 titres. Elle y relate tous les crocs jambes et tentations dont elles sont victimes.
PIONNIÈRE
Le docteur Marie Louise Corréa récompensée parmi les pionniers de la télémédecine par les autorités françaises
Dans la capitale française, le 22 septembre dernier, le Conseil Economique Social et Environnemental accueillait les Assises Nationales de la Haute Sécurité Santé (HS2) dirigées par le Haut-Commissaire Ghislaine Alajouanine, qui a démontré la nécessité d’encourager la télémédecine et d’établir un véritable écosystème permettant de conjuguer équitablement le social avec l’économique.
C’est d’abord l’histoire d’une jeune femme de Kédougou, à 740 kilomètres de Dakar. Elle est atteinte de stérilité et est examinée sur place par des médecins équipés d’un ordinateur, d’un téléphone satellitaire et d’un échographe. Les clichés sont envoyés dans un hôpital de Dakar où d’autres médecins spécialisés ont alors décelé un kyste aux ovaires.
Cette femme fut ainsi sauvée. Nous étions le 28 février 2002 et la FISSA, Force d’Intervention Sanitaire et Satellitaire Autoportée, dirigée alors par Madame Ghislaine Alajouanine posait les premiers jalons de la Télémédecine de brousse.
Le docteur Marie Louise Corréa venait de mettre sa promesse scoute et son Serment d’Hippocrate au service de son idéal social et de la Fondation Education et Santé que venait de créer Madame Viviane Wade.
C’est ce rôle de pionnière qui a été récompensé par ces Assises, matérialisé par ce Trophée « Pionniers HS2 » et remis par Madame la Ministre Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre en charge des personnes handicapées à l’équipe pionnière de la télémédecine dont a fait partie la Ministre Sénégalaise, le docteur Marie Louise Corréa.
Une fierté pour notre pays qui compte tant de scientifiques compétents et dévoués, et qui ont su mettre il y a 15 années déjà la Haute Technologie au service de la Santé pour tous.
LES "LIONCELLES" ÉLIMINÉES
L'équipe féminine de football du Sénégal des moins de 20 ans ne participera pas à la prochaine Coupe du monde de la catégorie prévue en France
L’équipe féminine de football du Sénégal des moins de 20 ans (junior) a été éliminée de la Coupe du monde de sa catégorie en dépit de sa victoire 2-1 ce samedi contre celle du Maroc.
Au match aller, les Lioncelles avaient perdu 0-2 face à la même équipe du Maroc. Le match retour a eu lieu au stade Alassane Djigo de Pikine (banlieue de Dakar).
La phase finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans aura lieu en France en 2018.
LE MESSAGE ÉMOUVANT DE VIVIANE
La reine du Djolof Band a fait une déclaration chaleureuse pour témoigner son bonheur
Viviane s’en donne à coeur joie. La reine du Djolof Band qui fêtait son anniversaire hier a été comblée par ses fans. Cadeaux, messages, coups de fil, rien a été de trop pour souhaiter joyeux anniversaire à la diva qui a posté un message émouvant sur sa page facebook.
« Bonjour,
Hier, vous m’avez fait passer un moment formidable. Quoi de mieux que d’être entouré d’êtres chers pour prendre un an ? Merci pour ces beaux instants , merci pour vos beaux cadeaux, merci pour vos beaux messages, Merci pour vos commentaires , merci pour vos souhaits, merci pour vos vidéos.merci merci merci pour tout!! »