Les résultats de la 4ème phase de l’Enquête Démographique et de Santé Continue Eds-continue 2016 révèlent des progrès dans le domaine de la mortalité des enfants, de la planification familiale mais aussi de la lutte contre le paludisme. Toutefois, les phénomènes comme l’excision restent une inquiétude.
Les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé Continue Eds-continue 2016 montrent une baisse continue de la mortalité chez les enfants de moins de 5ans. «La mortalité infantile chez les moins d’un an est passée de 43 pour mille entre 2012-2013 et 2016 et c’elle infanto-juvénile est passée de 65 pour mille entre 2012-2013 et à 51 pour mille en 2016», constatent les enquêteurs de l’Ansd. Ce qui constitue, « une véritable avancée», selon le Directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, (Ansd) Aboubacar Bèye. « Il faut savoir que le pays travaille pour améliorer les conditions de vie des populations. Nous parlons beaucoup de croissance économique, d’agriculture, d’industrie entre autres. Mais à terme, le résultat que nous voulons est que les populations ressentent les progrès qui ont été faits dans tous ces domaines. Et à travers les chiffres que nous avons restitués, nous nous rendons compte qu’il y a beaucoup d’avancées. Mais aussi il y a encore des choses à faire», se réjouit-il.
Outre les progrès de la mortalité infantile, l’enquête met en exergue la baisse de la fécondité. Sur ce point, le nombre d’enfants en moyenne par femme qui stagnait à 5 ces dix dernières années commence à descendre. Il est passé « en dessous de 5, passant de 5,3 enfants par femme en 2012- 2013 à 4,7 en 2016 ». Au niveau de la prévalence à la contraception aussi il y a eu beaucoup de progrès, elle est passée de 16% à 23% en 2016. « Ce qui constitue une tendance lourde», souligne le directeur de l’Ansd. Ces mêmes avancées sont notées au niveau de la lutte contre le paludisme avec une nette augmentation du taux de possession et d’utilisation des moustiquaires imprégnées. Mais également pour les services de santé, où le transport d’urgence, elle montre la plus grande augmentation : « Presque deux-tiers (65%) des structures ont du transport d’urgence, comparé à 54% en 2014 », souligne le rapport. Cependant, certains phénomènes comme l’excision restent préoccupants. Car, selon les données, «23% des femmes de 15 à 49 ans ont connu le phénomène. Ce qui constitue un chiffre alarmant. Et c’est quelque chose qu’il faudra revoir», se désole M. Bèye. Il faut également noter que, ce rapport permet de renseigner 30 indicateurs dans le cadre des Odd et place le Sénégal dans une bonne position.
VIOLS ET AGRESSIONS SEXUELLES
42 cas recensés à Mbacké en 16 mois, le Comité départemental de la protection de l'enfant sonne l'alerte
Les agressions sexuelles sont devenues monnaie courante à Mbacké. Selon le Comité départemental de protection de l’enfant (Cdpe), 42 cas ont été recensés en 16 mois.
«Ce, compte non tenu des cas réglés à l’amiable», précise ladite source.
Le Cdpe va lutter contre les cas étouffés. «Tous les cas annoncés seront poursuivis par la police jusqu’à aboutissement, prévient le Comité.
Ce, pour décourager ceux qui auront la mauvaise intention de violenter ou de violer un enfant.»
UN IMAM DÉNONCE LES DÉRIVES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Ils sont devenus ’’une menace, un danger’’ à même de ’’détruire la jeunesse’’ et de ’’diviser les familles’’
Dakar, 1er sept (APS) - L’imam de la mosquée Abou-Oubeyda de l’Unité 26 des Parcelles Assainies (banlieue de Dakar), Ousmane Galadio Kâ, a dénoncé vendredi les dérives sur les réseaux sociaux et a insisté sur l’importance pour la société du respect des règles d’éthique et de déontologie du métier de journaliste.
’’Ce que tout le monde déplore ces temps-ci, ce sont les dérives sur les réseaux sociaux. Ces réseaux devraient faciliter les relations entre les gens’’, a estimé le chef religieux dans un sermon donné après la prière de l’Aïd-el-Kébir ou Tabaski, la fête musulmane dédiée au sacrifice du mouton.
S’exprimant en wolof, il a déploré que cette catégorie de médias soit devenue "un moyen de transmission des insultes et des images obscènes, un instrument servant à diffamer les autorités et les chefs religieux’’.
Selon l’imam Ousmane Galadio Kâ, les réseaux sociaux sont devenus ’’une menace, un danger’’ à même de ’’détruire la jeunesse’’ et de ’’diviser les familles’’.
’’Il y a des difficultés’’ engendrées par les réseaux sociaux, a-t-il dit, préconisant une utilisation ’’à bon escient’’ de cette catégorie de médias.
Au moins trois personnes ont passé plusieurs jours ou semaines en détention durant ces derniers mois, au Sénégal, pour des délits liés à l’usage d’Internet, des réseaux Facebook et WhatsApp notamment.
Certains des faits visés par la justice portaient préjudice au président de la République, Macky Sall, qui a été la cible, comme certains chefs religieux, des propos insultants d’un Sénégalais rapatrié mercredi des Etats-Unis d’Amérique.
Selon plusieurs médias sénégalais, Assane Diouf a été interrogé par la police judiciaire sénégalaise avant d’être relâché, à la suite de son rapatriement.
Ses vidéos postées sur YouTube, dans lesquelles il s’en prend aux autorités politiques et religieuses de son pays, ont connu une large diffusion sur les réseaux sociaux.
’’Le mensonge et la médisance’’
Ousmane Galadio Kâ a également parlé des médias classiques, de la presse notamment, en invitant ses acteurs à davantage de professionnalisme. ’’La presse, c’est quelque chose qui peut aider un peuple, le sauver, l’aider, le mettre sur les rails ou le détruire. Grâce à la presse, un peuple peut être uni, solidaire et craint’’, a-t-il dit.
’’Ce qui peut bâtir un pays et lui permettre de se développer, c’est une bonne presse. J’invite les journalistes à craindre Dieu et à respecter les règles de leur profession. Il ne faut jamais dévier des règles d’éthique et de déontologie. Il faut éviter d’écrire, montrer ou parler de choses qui peuvent engendrer la violence, créer la division et saper l’unité’’, a dit l’imam de la mosquée Abou-Oubeyda.
’’Une presse doit informer et éduquer. Les journalistes doivent se soucier de leurs responsabilités’’, a-t-il insisté.
Ousmane Galadio Kâ a par ailleurs exhorté les députés élus le 30 juillet dernier à respecter les engagements qu’ils ont pris devant les populations lors de la campagne électorale, après avoir rappelé aux fidèles que ’’le prophète a interdit le mensonge et la médisance’’.
Une partie de la communauté musulmane sénégalaise a célébré l’Aïd-el-Kébir ce vendredi.
La majorité des fidèles musulmans a décidé de célébrer la Tabaski samedi, suivant une recommandation de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire, qui est constituée de représentants des confréries musulmanes sénégalaises.
L’Aïd-el-Kébir, le sacrifice du mouton, marque la fin du pèlerinage aux lieux saints de l’islam en Arabie Saoudite, où cette fête est célébrée ce vendredi, comme dans de nombreux pays.
LE PADESS VEUT RENFORCER LES CAPACITÉS PRODUCTIVES DES FEMMES
Dakar, 29 août (APS) – Le Projet d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS) vise à renforcer les capacités productives des femmes, a indiqué mardi à Dakar, sa coordinatrice, Aissatou Ayo Ba.
‘’C’est un programme mis en place par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, dans cette volonté de soutenir les initiatives, de booster les capacités productives des cibles, particulièrement les femmes’’, a-t-elle dit.
Elle s’exprimait lors d’une rencontre d’échanges et de partage sur la mise en œuvre opérationnelle dudit programme dans la région de de Dakar.
Financé par la coopération italienne pour un montant de 17 millions d’euros, le programme s’étale sur trois ans.
Le but de la rencontre d’échanges ‘’est de contribuer à la mise à niveau des différents partenaires institutionnels sur le processus de mise en œuvre opérationnel du programme afin de susciter leur engagement et leur mobilisation pour l’atteinte des objectifs’’, a indiqué la coordinatrice.
Le programme vise à ‘’contribuer à la réduction de la pauvreté par le soutien à l’opérationnalisation des politiques et stratégies nationales (….)’’, a-t-elle dit.
Il s’agit de promouvoir l’autonomisation socio-économique des groupes les plus défavorisés (femmes, jeunes et familles) et le développement local durable à travers l’appui aux PME, a-t-elle expliqué.
Le PADESS intervient dans les régions prioritaires notamment Dakar, Kaolack et Sèdhiou pour ‘’la réalisation d’infrastructures et d’équipements sociaux de base et de niveau intermédiaire ’’, a souligné la coordinatrice.
Cependant, a-t-elle précisé, les interventions du programme ‘’seront structurées autour de pôles relativement homogènes constitués par les axes Sédhiou-Kolda, Kaolack-Fatick et Dakar-Thiés.
En ce moment, les femmes sont les principales actrices de nombreux cas de vols dans les boutiques et marchés. Un délit habituellement masculin. La gent féminine occupe une bonne place dans les dossiers judiciaires au tribunal et font l’actualité sur le net.
La parité hommes-femmes semble se gagner sur le terrain insoupçonné du délit de vol. Nombreuses sont celles qui vont dans les marchés pour s’adonner à des larcins, surtout à l’approche des grandes fêtes religieuses. Cette veille de Tabaski ne déroge pas à la règle. Lundi 21 août, Fatoumata Danso, la quarantaine, s’avance tête basse devant la barre du tribunal des flagrants délits. Elle est poursuivie pour vol au préjudice de Khady Thiam Wade. Elle finit par écoper d’une peine de 4 mois ferme, contrairement aux 2 ans requis par le parquet. La sévérité de ce réquisitoire s’explique par le fait que la dame a bien préparé son coup. D’abord, la chapardeuse s’est renseignée sur la famille de la commerçante. Une fois dans la boutique, elle a passé une commande de 120 mètres de basin pour un montant de 1 200 000 F Cfa. ‘’Après sa commande, elle m’a dit que quelqu’un doit lui envoyer de l’argent. Elle m’a fait comprendre qu’elle connaissait ma cousine Astou Thiam. C’est par la suite qu’elle m’a demandé de la mettre en rapport avec quelqu’un pour qu’elle lui remette l’argent’’, a expliqué la victime à la barre.
Khady Thiam Wade l’a mise en rapport avec sa belle-sœur, une autre Astou Thiam. En tant que professionnelle rompue à la tâche, Fatoumata Danso, en cours de route, dans un taxi, a simulé un appel de la commerçante Khady Thiam Wade. Ce faisant, elle a demandé à Astou Thiam de descendre, puisqu’elle a convenu avec Khady de lui remettre l’argent en personne. La belle-sœur est tombée dans le panneau et a obtempéré. De retour au magasin, la commerçante et sa belle-sœur se sont rendu compte du subterfuge. Par chance, Khady Thiam a fait un appel à témoins, en postant la vidéo de la caméra de surveillance pour demander aux gens qui reconnaissaient la dame de se signaler.
Par hasard, des photos également prises par son frère dans la boutique l’ont sauvée de la ruine, puisque la voleuse y apparaissait. C’est après leurs publications sur le net qu’elle a obtenu l’aide de quelqu’un. La plainte déposée, Fatoumata Danso a été localisée et convoquée au tribunal, le lundi 21 août. A la barre elle a reconnu les faits. ‘‘J’ai commis le vol dans la boutique de Khady Thiam Wade, mais pour les autres plaintes, ce n’est pas moi, ce sont les femmes qui sont en prison qui m’ont dit qu’elles ont été arrêtées pour vol. Donc les voleuses sont déjà attrapées. De fait, je ne peux être l’auteur de ces cas de vols’’, a-t-elle déclaré.
Elle est allée rejoindre en prison la bande composée de Ndiémé Diagne et Mamy Sarr spécialisées dans le vol de tissus ‘‘Getzner’’ qui purgent une peine de 2 ans dont 6 mois ferme, avec leur complice Awa Ngom. Dans un numéro bien rodé, Awa se chargeait de distraire le gérant de comptoir, pendant que les deux autres volaient les tissus. Elles ont été trahies par les images de vidéosurveillance.
Au tribunal, ces temps-ci, il ne se passe pas une semaine, sans qu’une femme ne se présente à la barre pour ces larcins. Si ce n’est de l’argent en espèces, c’est soit un paquet de cheveux naturels ou des coupons de tissus ‘‘Getzner’’ et autres. Des articles prisés par ces femmes.
LA KLEPTOMANIE, PREMIER TYPE DE FÉMINISATION DU VOL
Le phénomène du vol constaté chez les femmes fait réagir les forums de discussions sur le net, après chaque publication de vidéos de vol. Le sociologue Mamadou Wone souligne que cette ‘’féminisation du vol’’, souvent appelée ‘’kleptomanie’’, est généralement une maladie. Mais, étant entendu que ‘’les hommes ne donnent plus’’, la tentation du vol est grande.
Nous constatons, de plus en plus, de larcins commis par les femmes. Qu’est-ce qui explique la féminisation du vol ?
Une fois de plus, une étude n’a pas été faite sur cette tendance des femmes au vol. Je n’en ai pas faite et les quelques rares études que j’en ai vues, sont le fait de psychologues. Dans ce cas de figure, les psychologues semblent avoir identifié une maladie dénommée ‘’kleptomanie’’ qui est, le plus souvent, le fait de femmes. En quoi consiste cette maladie ? Elle se caractérise par une forme d’obsession à voler des objets. Un individu (une femme, le plus souvent) concerné par ce trouble, ne peut se retenir de subtiliser des objets, la plupart du temps sans aucune valeur pour lui. La kleptomanie est donc un premier type de ‘’féminisation du vol’’, mais elle est une maladie mentale. Peut-on en dire autant de ce phénomène de plus en plus fréquent de larcins commis par certaines femmes ? On ne peut pas dire de toutes ces femmes que ce sont des malades mentales. A la rigueur, on peut penser que cela participe d’un mouvement d’ensemble de ‘’confusion des genres’’.
En effet, on entre de plus en plus dans la certitude que ‘’la femme est un homme comme les autres’’. Dans ce cas de figure, on assiste à une ‘’disparition du sexe’’. Autrement dit, le sexe ne qualifie plus socialement un individu. Le sexe, à l’heure actuelle, ne peut permettre qu’une simple et banale identification anatomique. Ainsi, le fait que des femmes volent comme des hommes, conduisent des taxis comme des hommes ou encore deviennent ‘’apprentis de cars rapides’’ comme des hommes, va constituer la manifestation de cette homogénéisation des sexes. Et cette homogénéisation est le fruit d’un long processus d’émancipation et d’affranchissement des femmes de la tutelle des hommes.
En résumé, il n’y a pas qu’une féminisation du vol. Il y a une féminisation de tout, et même de l’imamat (une femme peut devenir imam) ou de la prêtrise.
Nous remarquons qu’à l’approche des fêtes de Korité et de Tabaski, le phénomène devient de plus en plus dense. Pourquoi ?
J’ai l’habitude de dire que la fête est un moment frénétique de dissolution. Ainsi, personne ne veut être en reste. Et pour ne pas être en reste, on fait parfois des sacrifices insoupçonnables : s’endetter jusqu’au cou ou encore voler. Maintenant qu’il y a une ‘’confusion des genres’’ et que, comme le disent les femmes sénégalaises, ‘’les hommes ne donnent plus’’, alors certaines femmes iront chercher ce qu’il leur faut, d’une manière ou d’une autre. Certaines femmes vont ‘’accélérer la cadence du ‘’Mbaraane’’. Cette densification frénétique de cette recherche, de quoi se dissoudre dans la masse, n’a pas comme seule caractéristique le vol. La prostitution déguisée ou non, mais accélérée, et le vol vont ainsi bien se positionner, en tout cas mieux qu’en période normale.
Que symbolisent la Korité et la Tabaski pour ces femmes ?
Les fêtes, femmes comme hommes, sont synonymes, encore une fois, de dissolution. Les fêtes sont les seuls moments exceptionnels où tout le monde ressemble à tout le monde. Chacun porte de beaux habits, riches et pauvres, hommes et femmes, jeunes et vieux, enfants et adultes, etc. Chacun mange de la viande à satiété, quelle que soit la condition de l’individu. Alors, les fêtes ont les mêmes significations, que l’on soit hommes ou femmes. Cependant, on peut observer que les femmes résistent moins à ces concerts ou à ces ‘’bals masqués’’ ou encore à ces ‘’carnavals’’.
En dehors des périodes de fêtes, le vol est-il une tendance qui se généralise ?
Le vol a toujours existé et existera toujours. Il y aura sans doute des moments où cela se verra le plus. Les moments de veille de fêtes ou même de fêtes, en font partie. Mais les moments de précarité ou de paupérisation favorisent également cette tendance exponentielle du vol.
Est-ce que les vendeurs ou vendeuses baissent leur garde plus facilement, quand il s’agit de femmes ?
Il est vrai que pour certains types de sociétés, les stéréotypes liés au sexe sont plus vivaces. On peut penser qu’effectivement, l’on a plus tendance à soupçonner les hommes que les femmes pour ce qui est des vols, dans le domaine public. Dans les maisons, paradoxalement, l’on pense souvent ‘’à la bonne’’ et donc à une femme, quand il y a larcin, parce que, justement, c’est un lieu considéré de femmes. Mais, d’une manière générale, de cette même manière que quand on parle de médecin on pense à un homme plutôt qu’à une femme, quand on criera ‘’au voleur !’’, on s’attendra à voir un homme pris la main dans le sac ou déboucher à toutes jambes du coin de la rue. Cela fait partie de l’imaginaire de chaque société donnée.
En effet, on baisse beaucoup plus la garde quand il s’agit d’une femme que d’un homme. Comme on baisserait beaucoup plus facilement la garde face à un homme bien habillé que devant un homme mal habillé.
Dans les sociétés où l’individualisme a atteint un degré plus avancé, on se sert d’alarme pour démasquer les voleurs. L’alarme ne reconnait pas le sexe, il ne reconnait que l’individu qui prend une chose qui ne lui appartient pas.
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RETOUR SUR LE PARCOURS DES LIONNES, HONORABLE MALGRÉ LA DÉFAITE EN FINALE
Bamako, 28 août (APS) - L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal peut être créditée d’un parcours honorable à l’Afrobasket 2017 qui a pris fin dimanche à Bamako (Mali) par le sacre des D’Tigers du Nigéria aux dépens justement des Lionnes qui espéraient conserver leur titre acquis il y a deux à Yaoundé au Cameroun.
Le Sénégal a été battu par le Nigéria en finale devant le Nigéria (65-48), mais n’a pas à rougir de son parcours.
Douze équipes réparties en deux groupes de six avaient pris part à la 25e édition l’Afrobasket féminin.
Les Lionnes étaient logées dans le groupe B avec l’Egypte, la Guinée, le Mozambique, le Nigeria et la République démocratique du Congo.
Le Sénégal, l’équipe la plus titrée de l’Afrobasket féminin avec 12 trophées, avait enregistré quatre victoires et une défaite en match de poule.
Les Lionnes avaient gagné face à la Guinée en match d’ouverture (105-39), le Mozambique (76-67), la République démocratique du Congo (70-63) et l’Egypte (61-93). Elles avaient déjà perdu contre les D’Tigers à ce stade, 58-54.
Qualifié pour le second tour, le Sénégal avait joué et battu le Cameroun (71-58) en quart de finale et le Mozambique en demi-finale (72-52).
Les Lionnes ont perdu en finale contre une "très forte équipe" nigériane de l’avais de la plupart des observateurs, mais elles peuvent se consoler des trophées individuels remportés par Astou Traoré, élue meilleure joueuse et meilleur marqueuse du tournoi avec 173 points marqués.
Astou fait également partie du cinq majeur en compagnie de Lucas Italee de l’Angola, Evelyn Akhator du Nigeria, Leia Dongue du Mozambique et Naignouma Coulibaly du Mali.
L’Angola a remporté le trophée de l’équipe la plus fair-play de cette 25e édition. L’angolaise Lucas Italee a fini meilleure tri pointeuse et la Malienne Naignouma Coulibaly meilleure rebondeuse.
Saint-Louis, 27 août (APS) – La société aéroportuaire DP World a offert dimanche un appareil cryothérapie au district sanitaire de Saint-Louis (nord), pour l’aider à dépister et traiter les cancers du col de l’utérus et du sein, a constaté l’APS.
L’appareil a été remis au médecin-chef du district sanitaire, Moustapha Thiam, par la responsable du développement durable à DP Worl, Mame Yacine Diop.
Le don a été fait à cette structure de santé dans le cadre d’un partenariat liant ces deux entités à la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (LISCA), selon les trois parties.
La remise du don a eu lieu à la suite d’une campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus, vendredi et samedi, à Saint-Louis, à l’initiative du district sanitaire de Saint-Louis, de la LISCA et de DP World.
Selon le professeur Mamadou Diop, directeur de l’Institut du cancer de l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar, 370 femmes ont été dépistées gratuitement, et quatre d’entre elles ont bénéficié d’un traitement par chimiothérapie.
Selon lui, le cancer du col de l’utérus ’’peut être guérie s’il est diagnostiqué et traité très tôt’’.
’’La détection précoce de la lésion précancéreuse permet de sauver les malades. Le cancer du col de l’utérus est un problème de santé publique dans tous les pays’’, a ajouté le professeur Mamadou Diop.
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LE SÉNÉGAL DÉTRÔNÉ
Les "Lionnes" ont subi une énorme désillusion face au "D'Tigers"
Les "Lionnes" du Sénégal ont perdu leur titre de championnes d'Afrique de basket face au "D'Tigers" du Nigéria (48-65).
Pourtant, le Sénégal avait démarré en fanfare la finale. En début de match, les joueuses de Moustapha Gaye sont décontractées et mettent la pression sur le Nigéria. Au premier quart temps, le Sénégal est devant (18-12).
Au deuxième quart temps, les "Lionnes" ne parviennent pas à maintenir le rythme soutenu du début de la rencontre et se font étouffer dans le jeu intérieur.
Le Nigéria inflige un 20-0 au Sénégal. Les coéquipières d'Astou Traoré sont menées (28-33) à la mi-temps.
Au troisième quart temps, le Sénégal ne marque que 6 points en 10 minutes. Le jeu est complètement en faveur des Nigériannes (35-48).
La fin du match est catastrophique, avec des Sénégalaises dépassées.
Pour rappel, les deux équipes sont qualifiées pour la Coupe du monde basket 2018 qui se déroulera en Espagne. Maigre consolation pour les "Lionnes".