Popenguine, 24 mai (APS) – Denise Preira, 80 ans, a fait forte impression pour ce qui devrait être sa dernière participation au pèlerinage marial de Popenguine, dans le groupe de tête des nombreux fidèles qui ont rallié à pied cette cité religieuse du département de Mbour (ouest), dimanche en fin d'après-midi, a constaté l'APS.
Soutenue par son petit-fils et sa petite-fille, elle a pu terminer sans problème les 52 kilomètres séparant Dakar de Popenguine, à force de volonté et d’endurance, sous le regard impressionné de ses accompagnateurs.
Habillée d'une robe bleue, un chapeau sur la tête, des gouttes de sueur perlaient sur son front, témoignant des efforts miraculeux que la foi seule pouvait lui permettre.
C'est dire si celle qui passe pour être la doyenne des fidèles de la paroisse des martyrs de l'Ouganda, à Dakar, peut être fière de sa marche, le résumé d'une démarche de foi.
La voix à peine audible, les lèvres desséchées par ses efforts de ces dernières heures, elle trouve malgré tout la force de rappeler à qui veut l'entendre que sa première marche pour rallier Popenguine date de 1982.
"C'est ma dernière marche cette année, j'ai pris de l'âge, mais le chemin a été plein de beaux souvenirs", ajoute-t-elle tout de suite, toujours soutenu par ses petits enfants qui ne cessent de lui assurer qu'elle demeure leur "idole", leur "exemple" et leur "amour".
Tout se passe comme si démarche de Mme Preira, telle une véritable pédagogie de la foi, semble avoir revigoré plusieurs contingents de fidèles venus à pied de toutes les paroisses du pays, pour louer Marie, mère du Christ.
En dépit du long trajet et des efforts consentis, certains parmi eux étaient particulièrement enjoués et en forme, à l'image de ces jeunes de Yeumbeul arrivés à Popenguine à pied en compagnie de leur maire, Bara Gaye.
Le jeune édile, de confession musulmane, explique sa participation par sa volonté de partager "de grands moments avec ses sœurs et ses frères chrétiens".
A mesure que les minutes passaient, l'attraction suscitée par Denise Preira s'estompait petit à petit, pendant que les pèlerins continuaient d'arriver par groupe de centaines, accueillis par un concert de chants et de danses.
Ainsi de Taizieana, une Italienne qui se dit "impressionnée par la foi de tous ces gens bravant le soleil et la soif pour effectuer" le pèlerinage marial de Popenguine. Elle en est pour sa part à son premier voyage à pied,
Souriante, Taizieana a tenu à encourager, dans un français approximatif, chrétiens et les musulmans du Sénégal "à prier ensemble pour la paix dans le monde".
Yvone, elle, peut à peine marcher, soutenue par son frère aîné. De Dakar à Popenguine, seulement deux pauses sont autorisées, une à Yenne et une autre à Toubab Dialaw, dit-elle pour justifier son état physique. ''J'ai mal aux pieds et partout", assure cette fidèle.
MAIN DANS LA MAIN
Bissau-Guinéennes et Sénégalaises marchent à Bissau pour la paix en Casamance
Bissau, 23 mai 2015 (AFP) - Des centaines de femmes de Guinée-Bissau et de Casamance, région du Sénégal en proie à une insurrection armée, ont défilé samedi de l'aéroport de Bissau jusqu'au centre de la capitale pour réclamer une paix définitive en Casamance, a constaté l'AFP.
Ces femmes, membres de l'Organisation nationale des femmes de Guinée-Bissau et de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, ont défilé sur huit kilomètres, marchant sur l'avenue des Combattants qui relie l'aéroport au centre-ville et scandant des slogans en faveur de la paix dans la région méridionale du Sénégal, en proie à un conflit armé depuis 1982.
La manifestation s'est achevée à la place des Héros, devant le palais présidentiel, tout près de l'ambassade du Sénégal. Les marcheuses ont ensuite remis un mémorandum au président de l'Assemblée Nationale Cipriano Cassama. Le document prône la participation active des femmes aux négociations de paix.
"Les femmes sont les principales victimes dans ce conflit. Ce sont nos hommes, nos enfants qui meurent ou se battent. Ce sont nous qui gardons les orphelins de ce conflit. Nous voulons que cela cesse maintenant", a déclaré Fatou Guèye, une porte-parole.
"Nous réclamons une participation active des femmes, de nos sœurs de Guinée-Bissau et de Gambie dans les négociations pour ramener la paix dans notre région, car nous sommes liées par l'histoire et par la géographie", a-t-elle ajouté.
"La Guinée-Bissau ne peut reste insensible à ce qui se passe à sa frontière Nord. C'est pourquoi nous avons organisé cette marche, pour montrer à nos sœurs de Casamance que leur combat est aussi le nôtre", a déclaré Aissato Indjai, coordinatrice des organisations de femmes de Guinée-Bissau.
La crise en Casamance oppose depuis plus d'une trentaine d'années l'armée sénégalaise à une rébellion armée menée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui réclame l'indépendance de cette région du sud du Sénégal et disposerait de plusieurs bases dans le nord de la
Elles ne sont surement pas passées inaperçues sous vos yeux… De l’avenue Sandaga aux boutiques les plus chics, les robes longues se dressent dans les vitrines en incontournables de l’été ! Si vous hésitez encore à l’adopter, ce petit guide est fait pour vous.
Pourquoi porter une robe longue en été ?
Paradoxe sous ce soleil vous direz, la robe longue se porte pour sa fluidité, son confort et l’élégance qu’elle dégage. Non pas faite pour camoufler quoi que ce soit (sauf si cellulite et non épilation vous empêche de montrer vos jambettes), ces robes dévoileront avec subtilité d’autres parties de votre corps : décolleté, épaules, dos, pieds et chevilles. Les «maxi dress » ont cette rare capacité d’avantager toute les femmes ! Minces, petites ou grosses ?
Pas de panique, a chacune ses atouts ! Déclinée en bustier, à bretelles fines, cintrée à la taille, à motifs ou unie, mesdames vous êtes servies ! Par contre, évitez les robes aux coupes trop raides et trop moulantes. Si vous n’assumez pas votre morphologie, elle vous desservira. Pour ce qui est des matières, choisissez-la de préférence en coton, voile de coton, soie, jersey de soie, viscose. Les accessoires ne sont pas exclus. Au contraire !
Le choix est large : bracelet boule, lot de bracelet, charme-bracelet... En journée, optez pour des sautoirs si vous aimez garder vos cheveux au vent ou si vous portez de longues tresses et votre sac favoris. En soirée, un ras de cou ou de longues boucles d’oreilles mettront en valeur votre cou et votre nuque si vous arborez un chignon haut. La petite veste de tailleur ou en cuir accompagnée d’une pochette feront l’affaire. Le petit plus : déposez délicatement une huile ou une poudre pailleté sur le décolleté et les épaules pour plus de sensualité. Les souliers pour finir
Pour contrer l’effet couvrant de votre robe et dans la continuité du confort, privilégiez les chaussures plates aux détriments des talons : nu-pieds, sandales-bijoux, compensés (si votre robe dépasse vos chevilles) ou des spartiates pour un total look princesse de Grèce si vous prêtez attention aux ladies de Games of Thrones. Pour couronner le tout, parez vos ongles du plus beau des vernis ! A vous les maxi dress jusqu’aux dernières lueurs de l’été !
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UCAD : MAMADOU KOUME NOMME DIRECTEUR DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
Dakar, 22 mai (APS) – Le journaliste, enseignant au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), Mamadou Koumé, a été nommé directeur de l’information et de la communication de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, rapporte le journal Sud Quotidien, dans son édition de ce vendredi.
Contacté par l’APS, M. Koumé a confirmé cette information, ajoutant que la décision a été prise depuis le 2 avril.
L’université cherche à rendre visible ‘’un certain nombre de choses’’ à travers cette nouvelle direction, a-t-il dit.
Mamadou Koumé a précisé qu’il va continuer à assurer la formation des étudiants au CESTI.
M. Koumé a été directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS) de 2001 à 2010
Saint-Louis, 21 mai (APS) - Les jeunes et les filles doivent s'intéresser davantage aux TIC pour espérer profiter des opportunités d'emploi que ce secteur devrait générer dans le futur, a déclaré, jeudi à Saint-Louis, Bitilokho Ndiaye, conseillère aux Nouvelles technologies de l'information et de la communication au ministère des Postes et des Télécommunications.
Pourtant, seulement 20 pour cent des filles optent pour cette filière, a-t-elle souligné dans son discours prononcé à l'Université Gaston Berger (UGB), dans le cadre des deuxièmes Journées régionales des filles sur les TIC.
"Ce taux devrait être revu à la hausse si le Sénégal veut atteindre l'émergence politique développée par les nouvelles autorités", a affirmé Mme Ndiaye, assurant voir dans ce secteur "beaucoup d'opportunités en termes d'emploi.
"Pour les dix prochaines années, il est attendu de ce secteur 10 millions de postes à pourvoir dans le monde. Au Sénégal, il y a 60 mille emplois à créer dans les prochaines années", a-t-elle déclaré.
Selon Mme Ndiaye, le ministère des Postes et des Télécommunications "encourage les filles à embrasser des carrières liées aux TIC et organise ainsi depuis quatre ans ces journées pour les y inciter", partant du principe selon lequel l'égalité entre homme et femmes "est une priorité".
Aida Mbaye, adjointe au maire de Saint-Louis, a pour sa part souligné la nécessité de développer cette filière, afin de "combler le gap accusé dans ce secteur dont l'influence dans le développement n'est plus à démontrer".
La célébration de ces Journées ont été marquée par une caravane dans les lycées de la ville de Saint-Louis pour sensibiliser les jeunes filles à opter pour les filières scientifiques qui mènent au TIC.
Un appel à candidatures a été également lancé, à l'issue duquel 10 personnes 10 personnes seront retenues et appuyées dans la mise en œuvre des projets qu'ils ont présentés.
"De son père, le grand juriste et intellectuel Capverdien Manuel Duarte, elle a hérité la rectitude morale dans les actes, la franchise et la loyauté dans l'affirmation de ses prises de positions. En plus, elle est une femme très sensible aux vertus de la rigueur, du savoir, de l'acharnement au travail… Cristina Duarte est une citoyenne engagée. Elle apprit d'ailleurs l'engagement politique et social au sein de la famille : au-delà de son père, son oncle Abilio Duarte, l'Homme qui a proclamé l'indépendance de Cabo Verde, a représenté à Rabat puis à Alger, l'ensemble des organisations de lutte pour l'indépendance des pays africains d'expression officielle portugaise et contre l'Apartheid." (Cristina Fontes)
"J'ai eu une expérience professionnelle diversifiée, qui a modelée ma personnalité. J'ai commencé ma carrière dans le secteur de l'agriculture de mon pays. J'ai fait de la consultation pour diverses organisations internationales et ONGs. J'ai travaillé dans le secteur bancaire et de la finance d'entreprise pendant de nombreuses années. J'ai également dirigé le programme de compétitivité et de privatisation de mon pays. J'ai été l'acteur principal, comme ministre des Finances et de la planification, des principales réformes qui ont eu lieu au Cap-Vert dans le cadre du programme de transformation".
"Au cours des dix dernières années, je suis parvenu à changer la culture au ministère des finances. J'ai embrassé de façon vigoureuse, la transparence et l'efficacité, comme base de mon programme de réformes. Je n'ai pas fait des réformes pour le plaisir d'en faire. J'ai fait des réformes pour que les finances publiques au Cabo Verde soient gérées de façon crédible, donnant confiance à la société civile, qui soit efficace et pour que les gens soient assurés que chaque centime dépensé au Cabo Verde l'a été dans le bon sens. Parfois, au Cabo Verde les gens disent que je suis trop franche, mais quand vous avez peu de temps pour atteindre vos objectifs, vous devez être ferme sinon vous n'y arriverez pas."
Aussi à l'aise en Portugais, Anglais, Français et Italien que dans sa langue maternelle, le Capverdien, elle définit son modèle de leadership comme consensuel mais sans jamais se départir de ses responsabilités ou de son autorité : “Je suis très amie avec mon équipe mais tous acceptent que je suis leur leader et savent qui est en charge au Ministère des Finances. Il n'y a pas d'ambiguité. Oui je suis un joueur clé.”
Elle est à l'aise pour déléguer et autonomiser son personnel : "Je n'ai aucun problème de donner le pouvoir car d'une part je donne le pouvoir, mais croyez-moi, d'un autre côté, je suis exigeante et veille à ce que mon équipe soit responsabilisé pour chaque objectif accordé ensemble".
Ses collègues au sein du ministère des finances se réfèrent à elle comme une "doer /exécutante", et comme une maître des lieux qui ne tolère pas l'inefficacité. Comme l'a dit quelqu'un qui la connaît bien, "elle n'est pas arrogante ; elle est quelqu'un qui délivre". Présenter des résultats est clé pour Cristina Duarte qui est sans aucun doute une candidate expérimentée et très capable pour assurer le leadership de la BAD en plus d'apporter une autre manière de gérer l'institution. (African Business)
Quand on lui demande quel sens elle donne à sa candidature, elle répond en paraphrasant Amilcar Cabral : c'est celle "d'une simple africaine qui veut solder sa dette envers son Continent".
"Une africaine, dont le pays d'origine a été fondé sur le sang des esclaves et qui voudrais participer à la renaissance de notre continent. Une africaine qui pense qu'elle a acquis dans sa carrière une expérience qui peut être utile à son Continent. Une africaine qui voudrait que les autres femmes africaines participent pleinement à l'équipe qui ira confronter la compétition internationale dans un monde globalisé et qui iront revendiquer leurs droits à la terre, aux financements innovants et à la connaissance, etc. Une africaine qui a la conviction que notre Continent peut mieux faire, qu'il a besoin de sortir de la gestion de la pauvreté pour concentrer ses efforts dans la création de richesses et des conditions pour assurer à chaque africain, l'accomplissement de soi. Une africaine qui croit qu'il est possible par une bonne gouvernance financière de transformer structurellement nos économies. Enfin une africaine qui croit que la Banque africaine de développement peut être l'instrument pour atteindre un tel objectif."
Quand on lui demande quelle est la personnalité qui l'inspire, elle répond : "ce sont ceux qui ont réussi à survivre à Ébola, à la malaria. La femme et l'homme africains qui vivent dans les camps de réfugiés. La femme et l'homme africains qui ont réussi à survivre aux attaques terroristes. La femme et l'homme africains qui n'ont pas eu la chance d'aller à l'école ou d'accéder à la santé et qui placent leurs espoirs dans la prochaine génération. C'est cette dimension qui m'inspire." (Le Monde Afrique)
Aucun doute n'est plus permis : les gouverneurs de la Bad qui éliront le prochain Président de l'institution ont une chance de porter leur choix sur une femme qui est déjà prête pour assumer la fonction en donnant à la banque et à l'Afrique une bouffée d'air frais afin que le développement africain devienne une réalité tangible et durable.
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LE TÉLÉPHONE PORTABLE, DESTRUCTEUR DE COUPLES
MOYEN D’INFIDÉLITÉ, DE VENGEANCE, INTRUS DANS LA CENTRALITÉ DES ACTIONS
La vie des hommes est suivie le plus souvent de mouvements, d’évolutions sarcastiques. Elle est rythmée par des considérations, parfois exagérées, aboutissant à des situations de ruptures. Dans les relations de couples, cet intrus, pas des moindres, intègre cette sphère de passions, de jouissance. Il impose souvent son diktat aux conjoints.
Et, ces personnes unies, dans les liens solides de mariage ou de copinage, perdent souvent le nord, pour trébucher dans un univers de haine ou de rancune. Il arrive que l’un des partenaires, sous estimant un message télé- phonique, se retrouve face à un destin terrible.
Ainsi, certaines femmes, profitent souvent de la mégarde du mari pour consulter à son insu ses messages téléphoniques. Alors, un simple message, le moins attendu possible, bouleverse tout. Cette femme curieuse ou soupçonneuse de son conjoint, accroc au téléphone, peut tomber à la renverse.
Nuits noires
«Mon mari me testait. Il avait acheté une nouvelle puce téléphonique. Il m’envoyait des messages d’amour très explicites sur une éventuelle relation extraconjugale. Il voulait juste voir mes réactions, mon degré de fidélité.
Faisant semblant de découvrir les premiers messages, il a commencé à proférer des menaces. Il en a fait toute une histoire pendant des moments», se souvient Dieyna, après 2 ans de mariage. La hall pulaar, traditionnellement habillée, avec ses rondeurs, enveloppées dans une forme généreuse, se disait éprise d’un amour impeccable pour son prince charmant.
«J’ai traversé cette phase, en ayant des nuits noires. Je ne savais pas qui pourrait avoir l’audace de perturber mon ménage. Alors que je commençais juste, à profiter des délices de mon union avec lui. En vrai scénariste, il m’a mis en quarantaine, tout en intensifiant ses messages. J’ai failli perdre la tête.
Et, toute explication fournie, semblait accroître sa détermination à me briser. Sa haine va crescendo au quotidien. Il change de nature. Je doutais vraiment, si c’est la même personne attentive, très disponible à satisfaire mes attentes qui est toujours là devant moi», narre Dieyna.
L’expérience de cette dernière, une nymphe, une perle rare avec ses sales grains de beauté au dessus du nez, reste valable dans beaucoup de relations de couples ou de fiançailles. La sincérité des relations battent souvent de l’aile. Elle laisse la place à une gymnastique, très insipide dans le fond.
L’incompréhension entre dans la danse pour faire vaciller l’équilibre, l’harmonie. Et, les câlins, les caresses, les mots doux, les chuchotements… s’envolent. Une fois ce tourbillon s’installe, il va commencer à pleuvoir des coups bas, «l’enfer», le rejet et la désapprobation.
L’être aimé devient haïssable, détesté ou même vomi en un laps de temps. Certains, prétextant la découverte de nouveaux sms, avec le portable de la nouvelle partenaire imposent un retrait stratégique. Ils installent la guerre froide pour s’éloigner ou disparaître pour de bon.
Alors, le téléphone, tout en restant un outil incontournable, déstabilise et cause trop de dégâts aux couples. Les hommes, avec l’effet du télé- phone, se disant très amoureux, perdent souvent le contrôle. Motif, une découverte surprenante, un appel pas du tout attendu d’un ex-copain ou d’une ex-copine se signale.
Souvent, visage renfrogné, mine moins bien reluisante que d’habitude, l’homme ou la femme change du tic au tac son caractère habituel. Il ou elle, n’hésitant point à venger sa mésaventure, devient subitement méconnaissable.
Messages blessants
Se disant très amoureux, un autre couple cette fois-ci, de jeunes mariés, a failli prendre le temps d’une rose. Ici, le mari, plus expérimenté, a voulu prendre les devants. Il a cherché à anticiper sur l’avenir du couple qui aura certainement à connaître un jour des soubresauts.
Et, pour cerner et faire connaissance des capacités de nuisance de sa femme, le mari étale ses pièges. Il a eu à heurter la conscience et la morale de sa partenaire avant de se résoudre à l’évidence.
Récit… «Les messages perçus ont atteint mon honneur, ma dignité. Alors que mon mari était derrière toute l’histoire. Et, il me proposait de porter plainte contre X. Mais j’ai refusé. Quand j’ai su que c’était lui, j’ai préféré ne pas le mettre devant le fait accompli. Jusqu’au jour où je vous parle, il n’a pas changé.
Et, pour garder l’harmonie dans mon ménage, j’ai fini par me défaire de l’utilisation du téléphone, sauf en cas d’urgence», tempère Déguène, voile impeccablement posé au dessus de sa tête. Cette dernière, précise que son mari, très accroché à sa personne, continue toujours à fouiller son téléphone.
Ce prince charmant, le poursuit juste par jalousie. Et, défilant dans le répertoire de son portable, il n’hésite pas à supprimer tous les numéros des hommes inconnus. Sous ce registre, il s’avère sérieux pour certain des cas que des femmes ou des hommes participent à ce jeu de dupe. Ils trompent sans gêne le conjoint ou la conjointe.
Cet homme, avouant son côté dragueur, n’y va pas par quatre chemins. «Je ne permets pas à ma femme de fouiner dans mon portable. Je lui laisse la liberté de faire ce qu’elle veut avec la sienne sans la contrôler.
Donc, qu’elle me laisse une marge d’intimité», se défend Ibrahima, retrouvé devant l’hôtel de la ville de Dakar. Le jeune homme, divorcé deux fois, dé- marche nonchalante, refuse qu’on touche à son bijou.
Le conflit du téléphone, certains y trouvent du insensé
Les tiraillements, certains veulent l’éviter à tout prix. Ils trouvent insensé de se quereller pour de simples appels ou de messages téléphoniques venant d’une tiers personnes. Pour ces gens, s’il s’agit d’un vieux concurrent, il est mauvais perdant.
Il est peut être un homme rejet, déçu, un revanchard qui investit à perte. Et, pour se sauver de cette situation, chacun, disent-ils, doit se limiter à son objet. «Une fois qu’on surveille les appels et les sms de l’autre, on ne pourra plus s’en passer.
Cette surveillance va entrainer un disfonctionnement dans l’intimité du couple. Et, à force de faire le sourd, on dirait même que, c’est le téléphone qui nous attire. Je l’avoue. Souvent, j’y vois dès fois des trucs bizarres.
Mais je ne dis rien, je préfère garder confiance et amour pour ma partenaire», apaise Assane Diouf, enseignant, marié depuis trois ans. Sac en bandoulière, il refuse de jouer aux enquêteurs.
Le portable facilite l’infidélité
Si certains hommes restent jaloux ou possessifs, d’autres ne soucient guère de l’intrus. Ils l’utilisent à bon escient pour mieux gérer leur escapade d’homme marié.
«Même si, c’est un intrus dans le couple. Moi, il m’aide à cacher les relations entretenues avec d’autres femmes. J’ai un numéro spécial pour mes copines. Ma femme ne sait même pas que j’ai un autre téléphone. Et c’est ainsi que je mène ma vie, sans trop accorder d’importance aux portables devant ma femme. J’évite qu’elle me pose des questions ou se doute de moi», nuance-t-il.
La confiance cultivée joue un grand tour à certaines femmes. Le pacte de fidélité scellé milite en leur défaveur. Des hommes en abusent pour exprimer à tout va leur masculinité en direction des belles créatures de la vie. «Il m’arrive qu’une de mes conquêtes m’appelle sur mon numéro officiel et tombe sur ma femme. Mais, je suis toujours zen. Je sais qu’elles n’oseront pas affronter madame.
Encore moins, cette dernière ne fouillera pas dans mon téléphone. Elle refuse que le portable soit source de problème entre nous», affirme Pierre, un comptable dans une agence de la place. Le téléphone est le terrain de pré- dilection des chipeuses de mari, regrette-t-il, très rassuré de la façon, dont il mène le jeu.
NDEYE MAGUETTE DIEYE, DIVORCEE, MERE DE TROIS ENFANTS : «JE REGRETTE D’AVOIR DIVORCE PAR JALOUSIE»
Ndèye Maguette Dièye fait partie de la race des femmes qui contrôle mal leurs pulsions. Elle fonce le plus souvent sans pourtant tenir le bon bout. Cette dame qui s’est séparée de son mari pour des raisons de jalousie extrême, regrette amèrement aujourd’hui, son statut de célibataire.
Depuis, 7 ans, aucun homme sérieux, n’a tapé à sa porte. « Je regrette vraiment mon divorce. Depuis que mon mari, m’a quitté, je n’ai plus revue un homme tapé à ma porte. Et, pourtant, j’avais un mari posé, très attentionné qui me comblait de tout.
Vu qu’il était serein, j’avais cru que je le dominais. Un jour, son appareil a sonné entre 2heures du matin et trois heures. Il a refusé de prendre l’appel. Le matin, lorsqu’il partait prendre sa douche, j’ai pris le numéro qui l’a appelé. J’ai appelé sur ce numéro et je suis tombé sur une femme. Je n’ai même pas cherché à comprendre. Je commençais à l’harceler, à l’insulter », retrace Ndèye Maguette Dièye.
Le rocambolesque dans son histoire, la dame qui téléphonait son mari était la supérieure hiérarchique de son mari au service. Cette dame a raconté sa mésaventure à mon ex-mari qui a piqué une crise noire.
«De retour à la maison, il ne m’a pas mé- nagé. Non seulement, il m’avait chicoté. Mais, il avait aussi, pris la décision de se séparer de moi. Nous avons divorcé, voilà 7 ans. Je souffre et rien ne change », regrette Ndèye Maguette qui commence à véritablement perdre son charme de jeunesse.
CHEIKH NDIAYE, CADRE D’ENTREPRISE : «Le jour où j’ai trouvé mon épouse, le téléphone scotché à l’oreille»
La jeunesse peut parfois être le véritable ennemi de l’homme. La prise de conscience ou le regret arrive dés fois tardivement. Cheikh semble se retrouver dans ce lot de repentis. Très jeune, les portes de la réussite étaient grandement ouvertes à lui. Ses parents l’ont forcé à trouver botte à ses pieds, une de ses cousines.
Malgré la beauté de cette dernière, qui le choyait, le dorlotait, tout en obéissant à la lettre à ses volontés, il la trouvait des noises. Jusqu’au jour où, il est tombé sur le grand motif. «J’aimais ma femme qui était d’ailleurs une cousine à moi. Mais, ma jeunesse m’a joué des tours.
Un jour, je l’ai trouvé le téléphone scotché à l’oreille. Sans essayer de comprendre quoi que ce soit. J’ai donné un uppercut. Assommée, elle tombe en syncope. Non seulement, quand elle s’est remise, je l’ai répudié», raconte ce cadre d’entreprise, Cheikh Ndiaye.
Quelques années après, Cheikh regrette son geste et cherche à se racheter. «J’ai fait des pieds et des mains pour retrouver cette dame. Mais, elle me déteste à mort. J’ai souffert de son départ. Elle était une femme au vrai sens du terme. Elle me comprenait parfaitement.
Malheureusement, nous étions deux extrêmes. Elle était mature et moi innocent», s’accuse Cheikh. L’expérience du passé sert de guide. Et les repentis, puissent souvent à la source du passé pour surpasser les obstacles.
FAMILLES : BAN KI MOON RAPPELLE L’IMPORTANCE DE L’ÉGALITÉ DES SEXES ET DES DROITS DE L’ENFANT
Dakar, 14 mai (APS) – Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, rappelle ‘’toute l’importance qu’il faut accorder à l’égalité des sexes et aux droits de l’enfant'', à l’occasion de la Journée internationale des familles à célébrer vendredi.
''Le thème de la Journée internationale des familles, qui est cette année +Des hommes responsables? +, dénote toute l’importance qu’il faut accorder à l’égalité des sexes et aux droits de l’enfant au sein des familles d’aujourd’hui’’, écrit Ban Ki Moon dans un message transmis à l’APS.
Il souligne que dans le monde entier, ‘’de plus en plus de femmes sont reconnues, comme il se doit, en tant que partenaires à part entière qui participent sur un pied d’égalité aux décisions concernant la famille, ce qui aide à créer un environnement favorable à l’épanouissement complet et harmonieux de l’enfant’’.
Et pourtant, relève Ban Ki Moon, ‘’dans trop de pays, le droit de la famille et les politiques publiques continuent de cautionner la discrimination contre les femmes et ne font aucun cas des droits de l’enfant, tandis que les normes sociales dominantes tolèrent et justifient souvent de nombreuses pratiques discriminatoires’’.
‘’Nous payons tous, écrit le patron de l’ONU, le prix économique et social de cette situation. La discrimination et l’indifférence conduisent souvent à la violence, mettant en péril la santé des femmes et des enfants et compromettant leurs chances de poursuivre leur scolarité jusqu’au bout et de réaliser leur potentiel’’.
Selon Ban Ki Moon, ‘’le cycle tend à se reproduire de génération en génération, du fait que les enfants qui ont subi des violences sont plus à même d’y recourir à leur tour une fois adultes’’, soulignant que le développement social et économique ‘’ne peut être équitable que s’il repose sur un cadre juridique et des normes sociales équitables, qui confirment les droits des femmes et des enfants’’.
Pour lui, ‘’les lois et les pratiques discriminatoires qui ne reconnaissent pas les mêmes droits à chacun et empêchent notamment les femmes et les enfants de les exercer n’ont aujourd’hui plus leur place dans nos familles, nos collectivités, nos sociétés et nos nations’’.
En cette journée, lance t-il, ‘’manifestons notre volonté de changer les normes juridiques et sociales qui organisent le contrôle des hommes sur les femmes, renforcent la discrimination et empêchent l’élimination de la violence contre les membres vulnérables de la famille’’.
‘’De même que nous élaborons un nouveau programme de développement durable et que nous luttons en faveur d’un monde où la dignité pour tous serait la norme, mobilisons-nous pour les droits des femmes et des enfants dans la famille et dans la société’’, ajoute t-il.
Il fait le fier sur les vitrines des boutiques de tissu, habille les lutteurs sur les affiches publicitaires, se laisse découper à coups de créativité par de jeunes styliste qui donnent vie à des vêtements et accessoires aux symétries originales. Vous en êtes tombé amoureux ? Nous aussi ! Cap sur cette tendance de mode ethnique.
Créé il y a plus d’une cinquantaine d’année par la fabrique hollandaise Vlisco, on lui confère aujourd’hui plusieurs noms selon les marchés où il a été commercialisé et les célébrités qui l’ont porté. Angelina, Addis Abeba ou Miriam Makeba, l’étoffe acquiert aussi le nom de Dashiki désignant « chemise » en Yoruba (une ethnie de l’Afrique de l’Ouest).
C’est avec le grand retour du wax adopté tant, par de nombreux créateurs contemporains africains que de grandes marques de luxe, que cet imprimé a pu traverser les frontières et devenir populaire par le biais des stars telles que Beyoncé et Chris Brown.
Dorénavant, les tissus Addis Abeba ne font plus guise de simple tunique ou chemise. Unisexe, ce pagne se porte avec des coupes diverses et modernes. En rappel sur les manches et le col d’un tee-shirt classique, d’une chemise, en déclinaison infinie de robes, de jupes, de sacs ou même de chaussures, vous en aurez pour tous les goûts.
Si vous vous laissez tenter, voici quelque idées de look à adopter :
En mode tunique ou…
La manière la plus simple et la plus commune de porter ce tissu est bel et bien la tunique. A porter avec une ceinture pour marquer votre silhouette et garder ainsi une touche de féminité. Si vous tunique s’avère trop courte, associez-la à un mini short. Quant aux chaussures, des spartiates ou des sandales compléteront votre look. Ah ! Les lunettes de soleil ne sont pas à oublier.
Classy lady
La symétrie des motifs de ce pagne offre d’innombrable possibilité de coupe. Libre à vous ou à votre couturier d’imaginer le modèle que vous souhaiteriez porter. Et si l’inspiration venait à manquer, faites une petite recherche sur le net pour découvrir la diversité des modèles que présente cet imprimé.
Pour donner du chic à votre look, optez pour une robe ou une maxi skirt ou tout simplement un accessoire. Pourquoi pas une pochette ? Vous attirerez surement des regards…
En mode décontracté ou…
Vous voulez qu’Ibra soit à la mode cet été ? Offrez-lui un t-shirt Addis Abeba que vous trouverez en différents coloris sur Kaymu.sn puis, laissez-lui le soin de l’adapter à souhait. Pour ne pas jouer les dictatrices de mode, proposer lui d’associer un jean, des Vans ou des espadrilles à son t-shirt pour jouer la carte de la simplicité.
Afro dandy
Le look est audacieux, mais les BCBG se laisseront tenter par cet exercice de style. De la tête au pied : chapeau melon, votre dashiki recouvert d’une veste à manches trois quart, un bermuda et pour finir, des mocassins rappelant la couleur dominante de votre tee-shirt.
N’hésitez plus, laissez-vous emporter par la fureur Dashiki !
Une nouvelle vague de jeunes créateurs déferle sur Dakar. Certains sont des natifs tandis que d’autres viennent d’horizon divers. Véritable ville cosmopolite, véritable ville tournante de la mode, Dakar abrite en son sein des pépites de créateurs qui ont fait le choix de vivre leur passion et d’oser réinventer le style vestimentaire d’hommes et de femmes qui se laissent maintenant charmer par les étoffes du terroir.
La gente féminine ne délaisse pas moins ce secteur car une nouvelle férue de mode vient agrémenter la mosaïque de jeunes créateurs dakarois. Elle se nomme Rachel Diane Cusiac-Barr.
Originaire du Cameroun où le pagne revêt une connotation plus traditionnelle, Rachel est agréablement surprise par la manière dont les Sénégalaises se sont approprié le pagne. Il est porté de manière plus moderne en toutes circonstances ; que ce soit lors des grandes cérémonies, en réception de soirée ou au boulo !
Rachel confectionne elle-même ses vêtements en wax et en Woodin qu’elle mixe avec des tissus plus modernes. Installée au Sénégal depuis trois ans et poussée par un élan entrepreneurial, elle crée la marque NIANGO en hommage à la « Femme Africaine ».
Celle qui fait face aux défis de son continent et qui croit à force de travail à la réalisation de ses projets ; quels qu’ils soient. NIANGO s’adresse donc aux femmes pétillantes, qui ont de la personnalité et qui sont en quête d’originalité.
Le pouvoir d’Internet pour booster le secteur
A l’image de NIANGO, d’autres créatrices croient fermement au développement de la production, de la main d’œuvre et de la consommation locale de textiles africains. Dorénavant, la plupart utilisent de nouveaux canaux de communication pour faire connaître leur travail et développer leur activité.
Les pages Facebook deviennent ainsi des moyens incontournables pour toucher rapidement une clientèle potentielle. C’est aujourd’hui un réflexe pour beaucoup de jeunes créateurs, de créer et d’animer eux même leur page Facebook pour partager leurs créations avec les internautes.
Quant aux campagnes de crowdfunding (financement participatif), cet autre outil permet de rassembler une communauté autour d’une cause à soutenir ou d’un projet à réaliser en finançant celui-ci par une levée de fond. Pour exemple, la créatrice Lyds, basée à Dakar, a réussi à financer la production de sa nouvelle collection d’accessoires grâce à une campagne qui s’est achevée en mars dernier sur la plateforme One percent club.
Enfin, se lancer dans l’entrepreneuriat demande d’engager des fonds plus ou moins important pour la croissance de son activité. Raison pour laquelle, les petites et moyennes entreprises du secteur de la mode optent maintenant pour des alternatives innovantes à défaut d’ouvrir un point de vente physique : les sites de e-commerce. NIANGO a su saisir cette opportunité en s’associant à un acteur clé du e-commerce pour l’organisation de son premier défilé de mode qui s’est tenu le vendredi 08 Mai 2015 à l’atelier céramique des Almadies.