A la suite de la décision de la 3ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Dakar relaxant tous les pré- venus, le ministère public a dé- cidé d’interjeter appel pour les motifs ci-après: - C’est à la suite de la découverte de quatre chèques d’un montant global de 20.688.638. 967 F CFA, émis par le Projet de Construction de Logements Sociaux et de Lutte contre les Inondations et les Bidonvilles (PCLSLIB) communément appelé Plan Jaxaay et le Projet pour l’Achèvement du Programme de Construction et de Réhabilitation des Edifices de l’Etat (PARCREE) à l’ordre des entreprises de Madame Astou NDIONGUE dite Aïda qu’une enquête a été prescrite par le Procureur de la République.
Les résultats de l’enquête ont révélé clairement que les dits paiements ont été effectués en exécution de marchés d’équipement en matériels de trente cinq (35) maisons de l’outil, de fourniture de bacs à ordures, de cinq mille (5000) tentes et de cinq cent motopompes haut débit (500 M3 /H).
Les investigations ont abouti aux conclusions suivantes :
- concernant l’équipement des maisons de l’outil : les destinataires de ce marché (les intendants du lycée Maurice Delafosse) ont unanimement et invariablement déclaré tout au long de la procédure et même devant la barre du tribunal n’avoir jamais reçu ledit maté- riel.
- Concernant les marchés relatifs aux tentes, il résulte des déclarations constantes du Directeur de la Protection Civile que seules mille neuf cent quarante sept( 1947) tentes sur les cinq mille (5000) ont été livrées.
En outre, les enquêteurs ont constaté un reliquat de 41 tentes en dépôt. - Concernant le marché relatif à la fourniture de cinq cent (500) motopompes de 500 M3 /H, il résulte aussi de la procédure et notamment de la correspondance n° 2125 du 22 juillet 2011 du Colonel Ouanza OUATTARA, Commandant du Groupement National des Sapeurs Pompiers que seules cent (100) motopompes d’un faible débit (100 M3 /H) ont été livrées. A ce propos, le sieur Abdou Aziz DIOP lui-même a reconnu ce fait et déclaré avoir attiré l’attention de son ministère de tutelle sur cette différence.
2°) – l’enquête a en outre démontré de manière indubitable que lors de la réception du matériel aucun décompte n’a été fait tel que cela découle des déclarations du comptable matière Hubert Davy Thiour.
Ce dernier a d’ailleurs précisé l’absence de comptabilité matière retraçant les entrées et sorties dudit matériel. Par ailleurs, il est constant que la dame Astou NDIONGUE dite Aïda, a fait usage de manœuvres frauduleuses en créant des sociétés écran parce qu’interdite d’exercer des activités commerciales du fait de son statut de fonctionnaire pour soumissionner à des marché publics.
En outre, il résulte de la procédure qu’aucun procèsverbal de réception n’a été signé lors de la livraison, seuls des bons de livraison ont été signés. Cela est même confirmé par les membres de la commission de réception. Donc il est manifeste que les procès verbaux produits sont faux. Devant de telles certitudes et évidences, une décision de relaxe, nous semble manifestement illégale et même troublante.
Fait au Parquet, le 28 mai 2015 Le Procureur de la République
LA PRÉSENCE DU MARI RECOMMANDÉE POUR UN ACCOUCHEMENT HUMANISE
Saint-Louis, 28 mai (APS) - La femme en travail a besoin de la confiance de son entourage, a indiqué, jeudi, le médecin-chef de la région de Saint-Louis, Dr kalidou Konté, plaidant pour la présence du mari lors de l'accouchement.
Pour atteindre cet objectif le concept de l’accouchement humanisé a été mis en place par la coopération japonaise sous le nom de Projet de renforcement des soins de santé maternelle et néonatale (PRESSMN 2) dont la région de Saint-Louis abritait ce jeudi le lancement.
''On reproche souvent au personnel de santé un mauvais accueil et ce projet va laisser le choix à la femme de choisir la position qu’elle préfère pour accoucher’’, a dit le médecin, soulignant que l’avis de l’intéressée est pris en compte depuis les consultations prénatales.
''Ce concept nécessite un changement de comportement des sages-femmes et du personnel de la santé'', a déclaré Dr Konté.
Selon lui, même l’environnement devra subir des mutations car ‘’une salle dédiée à ce mode d’accouchement devra être érigée à cote d’une autre appliquant la méthode traditionnelle''.
Quatre structures de santé ont été choisies à l’échelle de la région pour accueillir la phase pilote de ce projet qui a démarré en 2009 à Tambacounda avec la coopération japonaise. Il s’agit du Centre de santé Ousmane Guèye et des postes de santé de Goxu-Mbathie, Naglelle et Mbkhana
Ce projet vise à réduire la mortalité maternelle et néonatale.
Un atelier de formation de deux jours sur les médias sociaux réunit à Dakar des acteurs de la lutte contre les violences basées sur le genre venant de 4 pays africains. L’objectif est de conscientiser les différentes parties prenantes sur le rôle que peuvent jouer ces outils de communication dans l’atteinte de leurs objectifs.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé «Briser le silence, lever les tabous» et initié par l’Institut panos Afrique de l’Ouest (Ipao), des acteurs de la lutte contre les violences basées sur le genre sont en formation de deux jours sur les médias sociaux à Dakar. L’objectif de la rencontre ouverte hier, mercredi 27 mai, est, selon, Mame Coumba Thioye, coordonatrice du département Fem-mes, Enfants de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et point focal du projet, d’inviter les acteurs à s’approprier les médias sociaux pour un partage plus rapide de l’information.
Mame Coumba Thioye reste convaincue du rôle que peuvent jouer ces moyens de communication dans la lutte contre les violences basées sur le genre car, trouve-t-elle, «tout le monde utilise les médias sociaux. Et, ils permettent de partager l’information en temps réel». Mieux, ajoute-t-elle, «ils sont des outils performants en termes de prévention et de documentation». L’usage des médias sociaux permettra aussi une documentation de tous les cas de violences enregistrés dans les 10 organisations qui se sont engagées dans la mise en œuvre du projet.
Avec l’usage des médias sociaux, le projet «Briser le silence, lever les tabous» permettra aussi, à en croire Mame Coumba Thioye, de répertorier les différentes formes de violences et les actions de prise en charge et de préventions développées. S’y ajoutent les mesures préconisées par les autorités mais aussi les gaps et les contraintes en vue de dégager des orientations stratégiques.
Le projet regroupe des organisations venant de 4 pays: le Sénégal, la Mauritanie, le Mali et le Cameroun. A terme, avec l’apport des médias sociaux et le partage de connaissances des différents acteurs, la finalité visée par l’Institut panos est d’amener les Etats à respecter les engagements qu’ils ont pris dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Mame Coumba Thioye trouve que des pays, à l’image des Sénégal, ont ratifié toutes les Chartes et Conventions contre les violences faites aux femmes mais leur application fait souvent défaut.
VICTIMES DE NAÏVETÉ, ENGROSSÉES ET EXCLUES DE L’ÉCOLE
Combien sont elles au Sénégal les filles qui continuent d’être exclues du système éducatif parce qu’elles sont enceintes ? Même si aucune statistique ou étude ne nous donnent les chiffres exacts, il reste sûr que la loi relative à l’obligation scolaire pour les filles enceintes entrée en vigueur depuis 2007, est toujours violée. La bataille que mènent actuellement l’Ong Plan Sénégal et le reportage que nos confrères de Sud-fm ont effectué hier au lycée De Lafosse hier, en est une parfaite illustration.
Constatant le nombre important de filles qui sont dans l’obligation d’arrêter leurs études pour cause de grossesse, l’Ong Plan Sénégal a engagé la bataille de la sensibilisation, pour le respect de la loi relative à l’obligation scolaire pour les filles enceintes.
Les parlementaires et les membres du conseil économique sont interpellés par ce démembrement de la société civile, qui a décidé de les sensibiliser pour l’application effective de ladite loi. Les études les plus récentes sur l’ampleur des grossesses précoces des élèves, montrent la nécessité d’agir en urgence.
En 2013, l’Inspection d’académie de Kolda a recensé dans la seule commune de Kolda, (57) cas de grossesses en milieu scolaire dont 4 entre novembre et décembre 2013, en 1 mois. Au cours de l’année scolaire 2013/2014, les 22 chefs d’établissements du département de Sédhiou ont enregistré cent quarante (140) cas de grossesse en milieu scolaire. Ce fléau prend des proportions inquiétantes, les proviseurs et les principaux des collèges concernés ont pris la résolution de combattre le mal.
«Désormais, dès que la grossesse est constatée, pour des questions de sécurité que l’école ne peut pas garantir, les études de la fille sont suspendues par simple notification. Elle ne pourra reprendre les cours qu’après qu’un agent de santé aura notifié à l’établissement son aptitude à poursuivre les études.»
En effet la circulaire signée par le Ministre de l’Education d’alors, Moustapha Sourang, le 11 octobre 2007, autorise les élèves en état de grossesse à poursuivre leurs études dans des conditions bien déterminées. «L’état de grossesse doit être, au préalable, dûment constaté par un médecin reconnu et agrée par l’Etat.
La réintégration dans l’établissement se fait sur la présentation d’un certificat médical d’aptitude à reprendre les cours», peut-on lire dans la circulaire. Cependant certains établissements ne donnent aucune chance à l’élève enceinte de poursuivre ses études, même après avis favorable du médecin et c’est le cas au Lycée Maurice De Lafosse, si l’on se fie aux témoignages des élèves recueillis hier par nos confrères de Sud-fm. «J’ai constaté qu’il y avait une fille qu’on a engrossé.
Le père avait décidé de refuser la paternité de l’enfant. Quand la fille est revenue à l’école, le principal a refusé de l’accepter tout simplement parce qu’elle était tombée enceinte en dehors des liens du mariage. Résultat, la fille a été exclue et a fini par devenir technicienne de surface», disent-ils. Cet état de fait révèle la nécessité de mieux faire connaître aux enseignants et autres acteurs de l’école le contenu de cette loi. Un des professeurs du lycée « Maurice De Lafosse » reconnaît par ailleurs la part de responsabilité des enseignants.
«Ces élèves sont des adolescentes qui viennent juste d’embrasser la vie et qui sont insouciantes. Donc les principaux responsables sont les professeurs, hauteurs de ces grossesses. Ce sont ceux-là qui devraient être sanctionnés, en lieu et place des filles», a-t-il déclaré.
Dix-huit (18) grandes écoles supérieures de Dakar, 18 femmes étudiantes aussi belles qu’intelligentes vont concourir pour remporter le titre de Reine des Grandes Ecoles 2015. Le samedi 30 Mai à 14h30 au Grand Théâtre National, les candidates devront faire preuve de pertinence dans leurs propos pour convaincre le Jury sur le thème : leadership féminin et promotion de la citoyenneté.
Cette année la Directrice de Kaymu.sn, Mme Sassoum Niang, a voulu donner une dimension éducative à l’élection Miss Internet en faisant de celle-ci une ambassadrice responsable. En effet, c’est à la suite de votes cumulés sur le réseau social Facebook du concours et celui de Kaymu, que l’une des candidates sera élue Miss Internet. Mais cela ne s’arrêtera pas là. En plus de représenter son école, l’ambassadrice aura pour mission d’œuvrer au renforcement de l’utilisation de l’outil informatique et d’internet en milieu éducatif.
A en juger les propos des différentes candidates dans les portraits vidéos qu’elles ont eu à réaliser pour le concours, la majorité est sensible à cette question. Fourniture de salles d’informatiques aux établissements qui n’en disposent pas, vulgarisation d’internet en milieu rural, apprentissage des outils numériques aux jeunes filles et mères, création de base de donnée de cours en ligne, campagne de sensibilisation des dangers du web, tels sont les projets que les candidates souhaiteraient réaliser si le titre de Miss Internet 2015 venait à leur être décerné.
« Si l’on veut installer une économie numérique, il faut d’abord une maîtrise de l’outil informatique et une utilisation consciencieuse d’internet. Même si le mobile contribue à connecter de plus en plus de monde, les étudiants n’ont pas tous les moyens ni l’occasion de disposer d’un ordinateur et d’en maîtriser son fonctionnement » déclare Mme Niang.
La Directrice décernera à l’une des Reines, le trophée de la Miss Internet 2015 lors de la 4ème édition du concours « Reine des grandes écoles » placée sous le parrainage de Mr Keyssi Bousso, Directeur du Grand Théâtre, et Mme Aissa Tall Sall, Ancienne Ministre de la République et Maire de Podor.
Au Sénégal, près de 400 à 500 femmes présentent une fistule obstétricale, chaque année.
La fistule obstétricale est une communication anormale entre le vagin et la vessie ou le rectum qui résulte d’un accouchement prolongé et difficile sans intervention médicale rapide. Elle entraîne une perte permanente d’urines ou de selles. Elle touche une frange de la population sénégalaise et reste encore méconnue. Chaque année, à peu près 400 à 500 femmes sont victimes de cette maladie qui survient lors des complications liées à l’accouchement et à la grossesse.
La maison d’accueil et d’appui à la réinsertion des femmes pour la prise en charge de la fistule obstétricale a été inaugurée, hier, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de cette maladie. Ce centre intitulé "Diwaanu Tawfeex" a pour le moment accueilli une dizaine de malades, dont quatre d’entre elles ont déjà subi des opérations chirurgicales.
Selon le professeur d’urologie à l’hôpital de Grand Yoff, Magaye Gaye, le nombre de nouveaux cas diminue. Mais chaque année, la maladie touche 400 à 500 femmes. Par contre, 200 000 femmes sont enregistrées en Afrique sub-saharienne. "Le coût du traitement est estimé à près d’un million de F CFA. Mais grâce à l’appui des partenaires et du ministère de la Santé, au Sénégal, les soins sont gratuits. Des cas sévères nécessitent une prise en charge adéquate", dit-il.
D’après lui, ce centre permet d’accueillir les malades, de les transférer à l’hôpital général de Grand Yoff pour les besoins chirurgicaux et de les ramener, afin d’être formées aux activités génératrices de revenus.
Principalement, la fistule obstétricale affecte les filles et les femmes les plus vulnérables et les plus pauvres de la société vivant dans des zones enclavées, loin de tout service médical. La problématique est liée aux mariages et grossesses précoces, l’excision, les accouchements à domicile, les difficultés d’accès géographiques ou financières aux structures de santé.
Le retard dans la prise en charge au niveau de ces structures et les faibles fréquentations des services de santé de la reproduction. Le taux de prévalence reste encore élevé, dans les régions de Kolda, Tambacounda, Ziguinchor et Matam. Les malades sont souvent victimes de pathologies handicapantes ou d’exclusion sociale.
"Seules 22% des femmes ont entendu parler de la fistule"
Pour le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Mariama Sarr, la sensibilisation doit être renforcée. Car, annonce le ministre, seules 22% des femmes ont entendu parler de la fistule obstétricale, d’après les études de l’EDS V 2010/2011. Ce premier jalon constitue, à son avis, un symbole d’espoir d’une vie meilleure pour ces femmes et filles.
"Des mesures sont prises par le gouvernement, en vue de prendre en charge ces femmes. J’en cite le développement et la promotion d’une ligne d’assistance Numéro vert pour le signal et l’orientation des femmes", dit-elle.
LA JEUNESSE FEMININE SONNE LA REMOBILISATION DES TROUPES
En rassemblement au siège du parti ce weekend, la jeunesse féminine du Parti socialiste (Ps) a encore montré son engagement dans sa volonté de reconquérir le pouvoir. Sous la présence effective de leur camarade, secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, elles sont venues des différentes régions du Sénégal pour sonner la mobilisation.
Le Parti socialiste (Ps) continue de poser les jalons à tous les niveaux en perspectives des échéances électorales qui pointent à l’horizon. Après le Comité central, le Bureau politique (Bp), la rencontre des femmes socialistes, cette fois, c’est le dernier virage avec la section féminine qui entre dans la danse.
Cette nouvelle initiative de la jeunesse socialiste entre dans le cadre de la reconquête du pouvoir. « Nous n’avons pas le pouvoir mais nous rêvons le pouvoir et le pouvoir est au palais. Donc, l’heure n’est pas à la théorie, l’heure est à la pratique et au savoir-faire. Notre place est partout, dans les télés, les réseaux sociaux, les radios…», lance Ndèye Fatou Sarr, la secrétaire générale, chargée de la communication de la jeunesse féminine socialiste.
Dans cette initiative, l’heure est à la mobilisation et à la rencontre de toute la jeunesse socialiste, selon les responsables qui ont organisé ledit rassemblement. Pour ce faire, leur pré- sidente, Yaya Dillo a annoncé des tournées dans les régions et départements du Sénégal, pour resserrer l’étau autour de l’adversaire.
«Le parti socialiste comme toujours, compte sur sa jeunesse pour la reconquête du pouvoir. C’est pourquoi, nous jeunesse socialiste, nous allons procéder très bientôt à des tournées dans la régions de Diourbel, de Louga, de Ziguinchor, de Kolda, de Fatick…» révèle-t-elle.
Toujours dans cette logique combative, le secrétaire général du mouvement national des jeunesses socialistes a invité ses camarades à plus de vigilance et d’engagement.
Car, pour lui, le moment de triompher n’est pas loin. « Le jour de la victoire n’est pas loin, donc il faut faire attention et écouter les orientations. Il y’a des malintentionnés qui veulent l’implosion du parti socialiste », Mame Bounama Sall.
Dakar, 25 mai (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) a dévoilé, lundi, à Abidjan, à l’occasion de ses 50e Assemblées annuelles, son tout nouvel Indice de l’égalité des genres pour l’Afrique, a appris l’APS.
‘’Cet indice a pour objectif d’éclairer les politiques visant à transformer les économies et de pousser les gouvernements à adopter un ordre du jour ambitieux, à même de faire de l’égalité des genres une réalité sur l’ensemble du continent’’, explique un document reçu de la banque.
La même rappelle souligne que l’Indice est publié, alors que l’autonomisation des femmes se trouve en tête du programme de l’Afrique.
L’Union africaine a ainsi déclaré 2015 ‘’Année de l’autonomisation des femmes et du développement de l’Afrique pour la concrétisation de l’Agenda 2063’’, dans le but d’optimiser les ressources au bénéfice de tous les Africains.
Le communiqué ajoute que la publication de cet Indice ‘’intervient au moment où la communauté internationale établit un programme de transformations qui entend instaurer un développement durable et inclusif’’.
Il relève que l’égalité des genres ‘’est désormais inscrite dans les Objectifs de développement durable (ODD) – qui remplacent les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) –, qui se fixe des cibles très ambitieuses, question du genre et autonomisation des femmes s’avérant transversal, croisant tous les autres objectifs’’.
‘’L’Afrique est à un tournant décisif : après une décennie de croissance sans précédent, les pays africains génèrent plus de ressources pour investir dans le développement’’, a souligné le président de la BAD, Donald Kaberuka
‘’L’Afrique a besoin d’utiliser ces ressources pour investir dans les compétences et les talents de ses femmes et de tous ses citoyens, ce qui transformera les économies et les sociétés. C’est le moment de le faire’’, selon lui.
L’Indice de l’égalité des genres pour l’Afrique est présenté comme ‘’la mesure la plus complète existant à ce jour de l’égalité des genres dans 52 des 54 pays du continent’’. Il passe au crible la position des femmes en tant que productrices, ainsi qu’au plan du développement humain, en tant que citoyennes actives et comme dirigeantes.
Les 50e assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), ouvertes lundi à Abidjan (Côte d’Ivoire) jusqu'à vendredi, verront l’élection du nouveau président de la Banque, en remplacement du rwandais Donald Kaberuka.
Arrivé en 2005 à la présidence M. Kaberuka, lègue à son successeur une banque auréolée de la note AAA, décernée par l'agence de notation financière américaine Fitch en 2013.
La liste des candidats à la présidence de la BAD, rendue publique en février, est la suivante :
1. Akinwumi A. ADESINA (Nigeria)
2. Sufian AHMED (Éthiopie)
3. Jaloul AYED (Tunisie)
4. Kordjé BEDOUMRA (Tchad)
5. Cristina DUARTE (Cabo Verde)
6. Samura M. W. KAMARA (Sierra Leone)
7. Thomas Z. SAKALA Zimbabwe)
8. Birama Boubacar SIDIBÉ (Mali)
LA MORTALITE MATERNELLE EST ENCORE UN VÉRITABLE FLÉAU EN AFRIQUE DE L’OUEST
Dakar, 25 mai (APS) - La mortalité maternelle est encore un véritable fléau en Afrique de l’Ouest avec presque 180000 femmes qui meurent chaque année pendant la grossesse ou l’accouchement, a soutenu le Délégué général de la Fondation africaine pour la médecine et la recherche (AMREF en anglais) en France, Henry Leblanc.
Pourtant, ‘’80% de ces décès pourraient être évitées avec des sages-femmes formées’’, a t –il dit à l’APS au terme d’une visite de trois jours à Thiès, Tivaoune, Thiadiaye, Fissel. Cette visite a été conduite avec des ambassadrices de bonne volonté de l’AMREF.
''C’est aberrant qu’un nombre important de femmes continuent de perdre la vie en donnant la vie’’, a-t-il souligné.
Il s’agissait, pour l’ONG de santé publique à travers cette visite ‘’de prendre le pouls du système de santé, voir sans voile les défis, les réalités et les espoirs qu’on voir pour appuyer le ministère de la Santé et de l’action sociale à travers d’interventions clés sur le terrain pour changer la donne et réduire la mortalité maternelle et infantile’’.
''J’ai trouvé beaucoup d’espoir dans ce que j’ai vu, dans la nouvelle manière de former le personnel de santé et de renforcer celles qui sont déjà en poste aux quatre coins du pays avec l’approche par les compétences, la prise en compte des besoins des patients’’, a t –il dit.
Ces notions sont aujourd’hui intégrés dans la manière de prodiguer des soins, a salué le Délégué général de la Fondation africaine pour la médecine et la recherche (AMREF en anglais).
''C’est une véritable révolution et cela va contribuer à changer la donne'' a t –il soutenu.
A propos de la visite, il a expliqué qu'elle permet à AMREF, aux ambassadrices et aux sages-femmes françaises partie prenante de la délégation de se rendre compte que ''les premières ressources du système de santé ce sont les ressources humaines qualifiées''.
''Un INVESTISSEMENT efficace durable c’est un investissement dans l’humain, dans ses capacités, ses compétences et dans sa pratique'', selon lui.
A travers la campagne Stand Up for African mothers, lancée en 2011, AMREF compte faire en sorte que les infirmiers et les sages-femmes soient formés sur la base des derniers standards et des pratiques optimales pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Sur le choix d’ambassadeurs dans différents milieux avec des profils divers dans les rangs des ''célébrités'', il a souligné que l’union ''fait la force'' et qu'il est important ''de taper sur la table, de garder sur l’agenda politique cette question''.
La campagne qui devait initialement prendre fin en 2015 va être prolongée ''jusqu’à ce qu’on l’arrive à l’objectif de 15000 sages-femmes formés en Afrique dont 24000 au Sénégal'', a dit Henry Leblanc.
Le projet pilote a montré des résultats intéressants avec 7000 sages-femmes formées dont 200 au Sénégal.
LA MORTALITE MATERNELLE EST ENCORE UN VÉRITABLE FLÉAU EN AFRIQUE DE L’OUEST
Dakar, 25 mai (APS) - La mortalité maternelle est encore un véritable fléau en Afrique de l’Ouest avec presque 180000 femmes qui meurent chaque année pendant la grossesse ou l’accouchement, a soutenu le Délégué général de la Fondation africaine pour la médecine et la recherche (AMREF en anglais) en France, Henry Leblanc.
Pourtant, ‘’80% de ces décès pourraient être évitées avec des sages-femmes formées’’, a t –il dit à l’APS au terme d’une visite de trois jours à Thiès, Tivaoune, Thiadiaye, Fissel. Cette visite a été conduite avec des ambassadrices de bonne volonté de l’AMREF.
''C’est aberrant qu’un nombre important de femmes continuent de perdre la vie en donnant la vie’’, a-t-il souligné.
Il s’agissait, pour l’ONG de santé publique à travers cette visite ‘’de prendre le pouls du système de santé, voir sans voile les défis, les réalités et les espoirs qu’on voir pour appuyer le ministère de la Santé et de l’action sociale à travers d’interventions clés sur le terrain pour changer la donne et réduire la mortalité maternelle et infantile’’.
''J’ai trouvé beaucoup d’espoir dans ce que j’ai vu, dans la nouvelle manière de former le personnel de santé et de renforcer celles qui sont déjà en poste aux quatre coins du pays avec l’approche par les compétences, la prise en compte des besoins des patients’’, a t –il dit.
Ces notions sont aujourd’hui intégrés dans la manière de prodiguer des soins, a salué le Délégué général de la Fondation africaine pour la médecine et la recherche (AMREF en anglais).
''C’est une véritable révolution et cela va contribuer à changer la donne'' a t –il soutenu.
A propos de la visite, il a expliqué qu'elle permet à AMREF, aux ambassadrices et aux sages-femmes françaises partie prenante de la délégation de se rendre compte que ''les premières ressources du système de santé ce sont les ressources humaines qualifiées''.
''Un INVESTISSEMENT efficace durable c’est un investissement dans l’humain, dans ses capacités, ses compétences et dans sa pratique'', selon lui.
A travers la campagne Stand Up for African mothers, lancée en 2011, AMREF compte faire en sorte que les infirmiers et les sages-femmes soient formés sur la base des derniers standards et des pratiques optimales pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Sur le choix d’ambassadeurs dans différents milieux avec des profils divers dans les rangs des ''célébrités'', il a souligné que l’union ''fait la force'' et qu'il est important ''de taper sur la table, de garder sur l’agenda politique cette question''.
La campagne qui devait initialement prendre fin en 2015 va être prolongée ''jusqu’à ce qu’on l’arrive à l’objectif de 15000 sages-femmes formés en Afrique dont 24000 au Sénégal'', a dit Henry Leblanc.
Le projet pilote a montré des résultats intéressants avec 7000 sages-femmes formées dont 200 au Sénégal.