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26 avril 2025
Femmes
AJS DEROULE LE PROJET «POLITISONS LES FEMMES ET LES JEUNES»
L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Sénégal, dans le cadre du projet «Politisons les femmes et les jeunes» qu’elle déroule depuis 2022, a organisé un panel hier, jeudi 3 août 2023
L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Sénégal, dans le cadre du projet «Politisons les femmes et les jeunes» qu’elle déroule depuis 2022, a organisé un panel hier, jeudi 3 août 2023. L’objet c’est la représentation des femmes et des jeunes au sein des instances politiques.
L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec l’Ambassade du Royaume des Pays Bas au Sénégal, dans le cadre du projet «Politisons les femmes et les jeunes» qu’elle déroule depuis 2022, a organisé un panel hier, jeudi, dont l’objectif général est de discuter et partager sur les questions cruciales qui constituent un frein à la participation et à la représentativité des femmes et des jeunes au sein des instances politiques de prise de décisions et faire un fort plaidoyer à l’endroit de toutes les parties prenantes afin de trouver une réponse aux défis pour une participation politique saine et équitable.
Mme Aminata Fall Niang, présidente de l’AJS est revenu sur l’importance de cette journée. «L’atelier d’aujourd’hui a pour thème : «La participation des femmes et des jeunes en politique». C’est d’une importance capitale au moment où, justement, il est demandé à toute la population, constitué des hommes et femmes, de s’impliquer dans les activités de développement et dans les instances de décision, afin d’orienter les politiques et les politiques publiques précisément vers des projets qui puissent profiter aux jeunes et aux femmes et surtout sensibiliser, conscientiser sur les droits et les engagements des uns et des autres».
Selon la présidente de l’AJS, «le thème concerne la politisation des femmes et des jeunes. Et, forcément, nous nous adressons à la jeunesse de ce pays qui est l’avenir. C’est à la jeunesse de s’impliquer aujourd’hui pour pouvoir déterminer l’avenir de demain. Et donc, bien évidemment, les jeunes tous seules, malgré leurs bonnes volontés, ne pourront rien changer si l’Etat ne les aides pas, ne les appuis pas. Nous savons déjà que des choses sont faites, ily a de grandes avancées, mais nous devons un peu plus progresser davantage».
Après l’importance de cette journée, Mme Aminata Fall Niang s’est prononcée sur les difficultés auxquelles elles font face. «Souvent, les difficultés auxquelles nous faisons face, c’est d’abord la formation, la sensibilisation et surtout la conscience des droits des uns et des autres. C’est pourquoi AJS mise beaucoup sur les juristes, para-juristes, les ’’Bajenu Gox’’ pour que, de plus en plus, nous puissions avoir ce plaidoyer, cette sensibilisation de la jeunesse afin qu’elle soit consciente que ce n’est pas la violence qui règle les choses, c’est le travail, la formation, l’implication et la volonté».
A travers ce panel, l’AJS compte faire d’une part un examen rétrospectif de la loi sur la parité afin de dégager de nouvelles stratégies et de la rendre effective. Ce sera également l’occasion de faire une lecture approfondie de l’engouement des jeunes et de la percée des candidatures féminines lors des dernières élections territoriales, par rapport aux précédentes, afin de poser des jalons forts leur permettant d’être plus représentatifs au sein des postes politiques de prise de décisions.
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DANS LA TÊTE D'UNE AGRO-ÉCOLOGUE
Dans cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv, le Dr Laure Tall, une des rares agro-écologues parle de la place et des contraintes des femmes scientifiques, les enjeux des intelligences artificielles ou encore du rapport des femmes avec les médias
Le Dr Laure Tall fait partie des rares agr-écologues du pays. D’ailleurs, le Sénégal n’a pas encore une formation à proprement parler en agroécologie comme science. Ce qui explique que cette chercheuse eût fait sa spécialisation au Canada.
Directrice de recherche à Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) elle faisait partie de 5 femmes scientifiques sénégalaises, que nous avions qualifiées de puissantes, que l'association Femmes pour l'Afrique a réunies, le 11 juillet dernier, à l'Institut Cervantes de Dakar pour discuter de leur apport à l'attente des objectifs de développement durable (ODD) lors d'une table-ronde.
C'est en marge de cette rencontre que le Dr Laure Tall nous a accordé cette entrevue dans laquelle nous avons abordé à bâtons rompus diverses questions.
Vraisemblablement passionnée par son métier d’agroécologue, la chercheuse est aussi très au fait des questions de genre, d’intelligences artificielles, des enjeux des changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’amélioration de l’agriculture, etc.
Selon elle, seulement 25% des chercheurs au Sénégal sont des femmes. Dans un domaine aujourd’hui aussi stratégique que les intelligence artificielle, on note une absence des femmes dans la recherche quand bien même elles seraient informaticienne ou mathématicienne.
En outre, elle relève qu’aussi bien dans d’autres secteurs que dans la recherche scientifique, les femmes sont obligées de fournir anormalement beaucoup plus d'efforts que les hommes pour pouvoir prendre toute leur place à côté de leurs collègues masculin à qui le système patriarcat semble avoir tacitement tout réservé.
La bonne nouvelle toutefois c’est que plus aucun secteur professionnel n’est plus inatteignable aux femmes. Le problème c’est plutôt leur représentativité en termes numéraire.
Parlant des intelligences artificielles, l’agro-écologue dit constater une timide prise de conscience des gouvernants africains sur ces technologies aussi bien émergentes que récentes, surtout en Afrique de l’Ouest où le Bénin et le Sénégal ont clairement engagé des stratégies nationales dans le domaines..
L’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.
L'agroécologie réintroduit de la diversité dans les systèmes de production agricole et restaure une mosaïque paysagère diversifiée (ex : diversification des cultures et allongement des rotations, implantation d'infrastructures agroécologiques...) et le rôle de la biodiversité comme facteur de production est renforcé
ACTE CRIMINEL À YARAKH, LE TÉMOIGNAGE POIGNANT DU CHAUFFEUR ABDOULAYE DIOP
Les circonstances tragiques de l’attaque du bus Tata racontées par le conducteur qui a miraculeusement survécu - Alors que certains luttaient pour sortir par les fenêtres brisées, d'autres se sont bousculés pour atteindre les portes
Dans un acte criminel choquant, deux personnes ont perdu la vie dans des circonstances tragiques après qu'un bus TATA de la ligne 65 a été attaqué par des individus encagoulés, qui ont utilisé un cocktail Molotov pour mettre le feu au véhicule. Le chauffeur du bus, Abdoulaye Diop, qui a miraculeusement survécu à l'attaque, a livré un récit poignant sur les événements dramatiques qui ont eu lieu ce jour-là.
Le drame s'est déroulé alors que le bus TATA effectuait son trajet entre Kounoune et Colobane. Selon le chauffeur, la situation est devenue chaotique lorsqu'un client a demandé à descendre près d'une passerelle. Abdoulaye Diop s'est arrêté pour permettre au passager de sortir du bus. C'est alors que deux individus encagoulés, munis de grosses pierres, se sont soudainement présentés devant le chauffeur.
La scène s'est rapidement transformée en un véritable cauchemar lorsque l'un des assaillants a jeté un cocktail Molotov à l'intérieur du bus. Le feu s'est propagé rapidement, plongeant les passagers dans une panique généralisée. Les cris et les hurlements remplissaient l'air alors que les clients cherchaient désespérément à sortir du véhicule en flammes.
Abdoulaye Diop a décrit l'horreur de voir les passagers s'empresser de sortir du bus par tous les moyens possibles. Alors que certains luttaient pour sortir par les fenêtres brisées, d'autres se sont bousculés pour atteindre les portes. La terreur était palpable, et la situation a été encore aggravée lorsque quatre autres individus ont rejoint les premiers assaillants, portant leur nombre total à sept.
Ces criminels impitoyables ont rapidement réussi à débloquer l'une des portes du bus, leur permettant de s'introduire à l'intérieur. Ils ont alors commencé à s'emparer des téléphones et des effets personnels des passagers, laissant derrière eux un sentiment de violation et d'injustice.
Le chauffeur Abdoulaye Diop a souligné que ces individus semblaient être des gens costauds, suggérant peut-être une certaine préparation et une organisation derrière l'attaque. Une fois leur méfait accompli, ils ont pris la fuite en direction de la passerelle avant de disparaître dans la nature, laissant derrière eux un bus calciné et deux victimes tragiques.
La population locale est sous le choc et les autorités ont rapidement lancé une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les auteurs de ce crime odieux. La sécurité dans les transports en commun est un sujet préoccupant, et cet incident tragique soulève des questions sur les mesures de sécurité à mettre en place pour protéger les passagers et les chauffeurs.
En rendant compte de cet acte criminel, nous tenons à exprimer notre profonde tristesse face à la perte de vies humaines et à l'impact traumatique qu'un tel événement peut avoir sur la communauté. Nous espérons que justice sera rendue pour les victimes et que des mesures seront prises pour prévenir de tels incidents à l'avenir.
En ces temps difficiles, nos pensées vont aux familles endeuillées et à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Puissions-nous, en tant que société, unir nos efforts pour lutter contre la violence et la criminalité, afin de créer un environnement plus sûr pour tous.
N'oublions pas que derrière chaque acte criminel, il y a des histoires humaines brisées, des vies dévastées et des communautés blessées. Soyons solidaires, responsables et déterminés à construire un avenir où de tels événements ne se reproduiront plus.
LES LIONNES ENGAGENT LE DÉFI DE LA RECONQUÊTE DU TITRE DE L'AFROBASKET
Le Sénégal entre ce samedi de plain-pied dans la 26ème Afrobasket démarrée hier, vendredi 28 juillet, à Kigali (Rwanda). Les Lionnes entrent en lice ce samedi 29 juillet face aux Gazelles d’Ouganda, leur premier adversaire de la poule C
Le Sénégal entre ce samedi de plain-pied dans la 26ème Afrobasket qui a démarré hier, vendredi 28 juillet, à Kigali (Rwanda). Les Lionnes entrent en lice ce samedi 29 juillet face aux Gazelles d’Ouganda, leur premier adversaire de la poule C. Elles enchaînent demain dimanche par le duel sous-régional qui les opposera aux Aigles du Mali, déjà vainqueur de l’Ouganda (80-66). Un choc qui sera un test important pour le Sénégal qui, en tant que nation la plus titrée, a l’ambition de reconquérir une couronne perdue depuis l’édition 2017.
L’équipe du Sénégal entame ce samedi ( 16h) la 26ème édition de l’Afrobasket féminin avec le duel qui l’opposera à l’Ouganda. Les Lionnes partiront largement favoris face à ce premier adversaire considéré comme le Petit poucet de la compétition. L’ambition affichée des Gazelles ougandaises est aujourd’hui de faire sans doute mieux que leurs deux participations à
l’Afrobasket. Leur dernière campagne remonte à 2015 avec en prime une 10ème place. Nation la plus titrée du basket féminin avec 11 trophées et finalistes lors des éditions à Bamako en 2017 et à domicile en 2019, les «Lionnes» ont été éjectées pour la première fois du podium lors du dernier Afrobasket 2021 au Cameroun, et reléguées au second rang de la hiérarchie continentale.
Pour le rendez- vous continental de Kigali, l’équipe du Sénégal ambitionne de reprendre sa couronne et de décrocher un 12ème trophée. Une tâche qui ne s’annonce pas simple pour une formation fortement remaniée. Cette nouvelle génération est encadrée par des cadres à l’expérience avérée comme Aya Traoré ( sacrée deux fois MVP), Oumou Khairy Sarr dite «Toch» et Fatou Dieng qui ont joué un rôle de premier plan lors des conquêtes victorieuse de 2009 à Madagascar et en 2015 à Yaoundé. Après cette entrée de lice, les Lionnes enchaînent demain dimanche par son second match dans la poule C. Ce sera face aux Aigles du Mali. Si il n’est pas décisif, ce duel sous-régional sera un test important pour le reste de la compétition.
Autrement dit, une finale avant l’heure et partie pour être très disputée au regard de la rivalité qui existe entre le Mali et le Sénégal. Une rivalité qui a atteint le sommet lors que les Aigles du Mali avaient réussi, au nez et à la barbe du public sénégalais, à ravir aux Lionnes, le trophée de la finale de l’édition de 2007 à Dakar. Malgré cette longue période de régulière sur le podium lors des trois dernières éditions (bronze en 2017 et 2019 et argent et une place de finalistes lors de la dernière édition en 2021 au Cameroun ), l’équipe malienne reste encore un sérieux client pour la bande à Aya Traoré et surtout un des prétendants pour détrôner les D’Tigress du Nigeria qui ont trusté le trophée lors des trois précédents Afrobasket. Mariam Coulibaly, désignée meilleur pivot de l’Afrobasket 2021 au Cameroun, va encore conduire les troupes et sera à côté d’une cuvée de jeunes joueuses aussi talentueuses issues de la WNBA mais aussi des flancs de l’équipe U19.
AMINATA FALL NIANG, UNE JURISTE CHEVRONNÉE MILITANTE DES CAUSES JUSTES
Haut Fonctionnaire de la BCEAO à la retraite, expert juriste-fiscaliste, consultante, elle est la nouvelle présidente de l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS)
Haut Fonctionnaire de la BCEAO à la retraite, Expert juriste-fiscaliste, Consultante, Mme Aminata Fall Niang est la nouvelle présidente de l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS).
Juriste de formation et expert fiscal, elle a obtenu son baccalauréat en A2 (Philo-Latin-Langues) à l'Institution Sainte Jeanne d'Arc de Dakar, avant de poursuivre ses études supérieures à l'Université de Dakar devenue Université Cheikh Anta Diop) où elle a obtenu successivement une Maîtrise d'anglais option lettres et civilisations anglaises, avec la mention Bien, Major de sa promotion.
Elle y a aussi obtenu sa Maîtrise en sciences juridiques, option droit privé des affaires et un DESS en droit bancaire et fiscalité.
Mme Niang a exercé l'essentiel de sa carrière qui a duré 26 ans au Siège de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) où elle est entrée sur concours en 1996 en tant que Fondée de pouvoirs et y a pris sa retraite en juillet 2022 comme Conseiller du Gouverneur, membre du gouvernement de la Banque.
Auparavant, elle a successivement assumé d’importantes fonctions à la BCEAO de 1996 à 2022. En effet, elle a été Juriste Senior avec rang d'adjointe au Directeur; Adjointe au Directeur des Affaires Juridiques; Directrice des Affaires Juridiques; Directrices de la Sécurité; Directrice de l'Organisation et des Méthodes; Conseillère du Directeur Général de la Stabilité et de l'Inclusion Financières, et enfin Directrice Générale de l'Organisation et des Systèmes d'Information.
À la BCEAO et tout au long de sa carrière dans cette Institution, Mme Aminata Fall Niang a contribué à de grands projets structurants pour l'Institut d'émission et l'UMOA et ou piloté certains, notamment le Comité Fintech UMOA et avait été aussi chef des projets « Implémentation des Normes de Bâle II- III » et « Réforme du Plan Comptable Bancaire de l'UMOA ». Elle a vivement participé à la Mise en place de la Stratégie Régionale d'Inclusion Financière, à la Mise en œuvre de la Réforme institutionnelle de l'UMOA, à la Réforme des systèmes et moyens de paiement de l'UMOA. Mme Niang a, en outre participé à la Mise en place de la Centrale des incidents de paiement, à l’Elaboration des lois uniformes relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le finacement du terrorisme (LBC/FT) et créations des CENTIF, aux Solutions à la concurrence normative UMOA-OHADA et à la Création du Médicentre UMOA.
Avant de rejoindre la Banque Centrale, Mme Aminata Fall Niang a travaillé comme conseil juridique et expert fiscal au Cabinet d'audit et d'expertise Coopers & Lybrand Dièye (aujourd'hui Cabinet Aziz Dièye) à Dakar et Paris de 1986 à 1996. Elle a effectué, au sein d'une équipe pluridisciplinaire, de très nombreuses missions d'audit, d'études et de conseil dans divers secteurs (Administration et services publics, banques et institutions financières, industrie, commerce, immobilier, autres services). Par ailleurs, Mme Niang a participé à l'organisation et l'animation de nombreux séminaires en droit et fiscalité destinés aux entreprises. Elle a également donné des cours dans ces matières au CESAG.
Au titre de ses activités sociales, Mme Niang occupe des fonctions clé dans diverses associations et Fondations, Elle est en effet, Membre du Conseil d'Administration et ancienne vice-présidente chargée des Finances de l'Association des Juristes Sénégalaises (ou «Femmes Juristes»- AJS) où elle a adhéré en 1987. AJS a été créée en 1974 pour promouvoir et vulgariser le droit des femmes et des enfants et contribuer à leur protection. AJS œuvre à des relations de genre égalitaires et apporte aide, assistance, conseil et formation aux populations en la matière. L'AJS est membre de la Fédération Internationale des Femmes de Carrières Juridiques (FIFCJ)
Elle est également Présidente du Conseil de la Fondation de l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (Fondation UCAD). Reconnue d'utilité publique en 2010, la Fondation a pour objet d'appuyer l’UCAD en particulier dans ses activités liées à la recherche, à l’enseignement et à l’amélioration des infrastructures et des conditions de vie des étudiants. Elle vise également à cultiver l’esprit de solidarité au sein de la communauté universitaire et dans ses rapports avec le reste de la société.
La nouvelle présidente de l’AJS est aussi Conseiller Juridique et Membre du Conseil d'Administration de l'Association des Donneurs Bénévoles de Sang du Sénégal (ANDOBES) depuis 1998. L'ANDOBES poursuit comme objectif la promotion du don de sang bénévole. Elle effectue des campagnes de dons de sang et de sensibilisation auprès des populations.
Elle est aussi Membre Fondateur de l’Association franco-sénégalaise « Brigades Vertes ». Cette association s’active dans reboisement et dans lutte contre la déforestation, son siège est à Clichy-La-Garenne, France.
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TOUTES DES SCIENTIFIQUES (IN)NÉES
Le potentiel des femmes en tant que scientifiques est inestimable puisque de par leurs rôles sociaux, la rationalité est chose innée en elles. Elles font quasiment tout le temps de la recherche. C’est l’avis du Pr Coumba Touré Kane, rectrice de l'USSEIN
La fondation Mujeres por Africa a organisé récemment une table-ronde consacrée à la contribution des scientifiques sénégalaises aux objectifs du développement durable (ODD), animée par 5 chercheuses de différents domaines.
Cette rencontre organisée à l’Institut Cervantes de Dakar en partenariat avec l’ambassade d’Espagne a permis à ces scientifiques de discuter de leur apport concret dans les politiques publiques du Sénégal pour l’attente de ces objectif mondiaux en 2030.
A l’ouverture de la séance, la modératrice, le Pr. Coumba Kane Touré, microbiologiste et rectrice de l’université El Hadj Ibrahima Niass du Sine Saloum a tenu une allocution fort appréciée du public. AfricaGlobe Tv vous en propose l’extrait dans cette vidéo.
Estimés à 25% de l’ensemble du total des chercheurs au Sénégal, les femmes n’en sont pas moins présentes dans les différents domaines des sciences et leur potentiel inestimable. Aussi, les filles au lycée sont de plus en plus performantes. Preuve que les femmes peuvent faire autant que les hommes si l’on donne la chance à chacun. D’ailleurs, relève l’universitaires, le potentiel des femmes est tel que la plupart des institutions dirigées par elles sont performantes en général.
Ainsi, pour la rectrice, il urge de cesser de gaver les jeunes filles avec les poupées tous le temps lors de l’éducation. Il faut a contrario donner à tous (filles et garçons) des jeux créatifs qui stimulent leur imagination et leur créative afin d'en faire des scientifiques. La jeune fille a autant besoin du ribots que le jeune garons. Il est grands temps que ces stéréotypes s’arrête.
FELWINE SARR EN CONVERSATION AVEC mame fatou diagne
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REGARD CRITIQUE SUR L'ÉCONOMIE SÉNÉGALAISE
L'économie sénégalaise est basée sur les services, avec un déclin marqué de l'agriculture et de l'industrie. La croissance économique est faible en raison de la faible productivité et des chocs récurrents
Felwine Sarr reçoit Mame Fatou Diagne dans ce nouvel épisode des Chroniques d'un temps politique. L'économiste et actuelle cheffe de division à l'OCDE lève le voile sur l'économie sénégalaise, ses atouts ainsi que ses goulots d'étranglement.
L’application effective de la loi n°2020-05 criminalisant le viol et la pédophilie est entravée par plusieurs pratiques. De l’enquête préliminaire au jugement, le juge d’instruction et formateur au Centre de formation judicaire (Cfj), Makha Barry, liste des faits qui ne concourent pas à une bonne application des textes. Il prenait part hier, mardi 18 juillet 2023, à une rencontre sur le traitement médiatique des cas de violences sexuelles, organisée par l’Association des juristes sénégalaises (Ajs).
La loi n°2020-05 criminalisant le viol et la pédophilie est bloquée dans sa mise en œuvre, au point de n’être très dissuasive. Juge d’instruction et formateur au Centre de formation judiciaire (Cfj), Makha Barry, pointe du doigt plusieurs problèmes qui entravent l’application de ce texte sanctionnant lourdement le viol et la pédophilie. Pour lui, «la principale difficulté est d’établir s’il y avait consentement ou non»
Les errements dans la chaine pénale sont aussi des pratiques qui ne garantissent pas l’établissement des faits, par le juge. Pour Makha Barry, «le viol demande des techniques spéciales d’enquêtes qui ne sont malheureusement pas maitrisée par des officiers de police judiciaire». Makha Barry trouve que, «si l’on veut appliquer les techniques classiques d’interrogatoire, l’enquête passe à côté de son objectif»
Dans la liste des manquements, le juge déplore aussi l’absence de dispositif pour accueillir les victimes (présumées) de viols dans les Commissariats et Gendarmeries. L’attitude de l’enquêteur ne promeut pas aussi la mise à l’aise des victimes, surtout des mineures. Pis, les protocoles d’interviews sont parfois inexistants ; d’où la pauvreté des procès-verbaux d’interrogation. Ils ne concourent pas ainsi à étayer les faits, à la manifestation de la vérité. Les magistrats ont aussi des difficultés à interpréter les certificats médicaux. La difficulté à assoir la contrainte et la menace constituent également des problèmes pour l’application de la loi. Parfois, les juges sont confrontés à des histoires montées de toute pièce, qui ne peuvent motiver une décision de condamnation. Dans les dossiers remis aux juges, les enquêteurs ont tendance à poser des questions qui ne peuvent rien apporter au dossier.
Comme à l’enquête primaire, l’instruction comporte aussi des manquements qui ne participent pas à faciliter l’application de la loi. Les cabinets d’instruction sont surchargés. «Des affaires qui devraient se limiter au flagrant délit sont amenées en audience criminelle», déplore-t-il. Par manque de temps, le juge ne développe pas de bonnes enquêtes. Il se contente de reprendre la version de l’enquête primaire.
Les difficultés énumérées obligent le juge à demander une formation spécifique pour les agents enquêteurs. Il demande aussi que les victimes puissent bénéficier d’un avocat au moment de l’enquête ainsi que dans toute la procédure.
MACKY SALL VEUT RENDRE GRATUITE LES SERVIETTES HYGIÉNIQUES
Le président de la République, Macky Sall, a pris part à la Conférence sur l’égalité des genres qui s’est tenue hier, lundi, à Kigali, au Rwanda
Le président de la République, Macky Sall, a pris part à la Conférence sur l’égalité des genres qui s’est tenue hier, lundi, à Kigali, au Rwanda.
Lors de son discours, le chef de l’Etat sénégalais a plaidé la gratuité ou la défiscalisation des serviettes hygiéniques. Il a aussi évoqué l’autonomisation des femmes au Sénégal.
« Sur les politiques publiques, nous mettons en moyenne dans le budget 100 millions de dollars sur les financements directs, compte non tenu de toutes politiques de promotion, notamment en matière de santé. Je peux citer notamment les gratuités sur les traitements des cancers féminins…et bien d’autres politiques qui sont réservées aux femmes », a déclaré Macky Sall. Il finit par lancer un défi au Président rwandais Paul Kagamé « pour qu’ensemble, nous travaillons à l’échelle de l’Afrique pour que les services hygiéniques soient gratuites, du moins qu’elles soient défiscalisées de façon à les rendre accessibles à toutes les filles et à toutes les femmes du continent et peut être dans le monde ».
La conférence sur l’égalité des genres a vu hier la participation de 6000 personnes à Kigali.
L’IMMATURITE DU BASSIN CHEZ CES MAMANS ADOLESCENTES NE FACILITE PAS PARFOIS UN ACCOUCHEMENT NORMAL
Dr Khalifa Ababacar Guèye du service de gynécologie de l’hôpital de Pikine revient sur les complications et les zones comme Matam, Thiadiaye et Pikine où les cas sont plus fréquents.
Les conséquences gynécologiques des grossesses précoces sont surtout liées à l’immaturité du bassin dont les capacités ne permettent pas un accouchement normal lié à la taille de l’enfant chez les mamans adolescentes. Dr Khalifa Ababacar Guèye du service de gynécologie de l’hôpital de Pikine revient sur les complications et les zones comme Matam, Thiadiaye et Pikine où les cas sont plus fréquents.
Enfants et déjà mères, le gynécologue Dr Khalifa Ababacar Guèye les classent en trois catégories. Ce sont les mamans adolescentes qui ont contracté une grossesse suite à un mariage précoce et ou forcé, celles qui ont eu une grossesse précoce désirée ou non désirée et celles qui ont eu une grossesse précoce suite à un viol. Les complications sont surtout liées à l’immaturité de leurs organes notamment le bassin et le système immunitaire. D’abord pour celles qui ont un mariage précoce et forcé, elles rencontrent une complication du bassin en plus des risques liés à la prééclampsie. Avec sur l’immaturité du bassin, les capacités ne permettent pas un accouchement normal lié à la taille de l’enfant.
Le 2e cas, c’est-à-dire les grossesses non désirées, en plus des complications que rencontre la maman forcée à se marier un peu très tôt, il y a le problème de suivi et de déclaration. Ce qui retarde le suivi et augmente lesrisquessur l’enfant et la mère. Le 3e c’est une grossesse non désirée suite à un viol ou inceste avec un individu parfois non identifié ou identifié mais menaçant parce qu’étant un parent de la victime ou son cousin. Dans ces cas, il y a le plus souvent un lien familial avec la fille. Ou alors un linge sale où acteurs et auteurs préférent le laver en famille. Ce qui présente un cas particulier de l’acceptation de la grossesse et de l’enfant à naitre. Dr Guèye explique. «C’est surtout la pré-éclampsie sévère avec des crises pour les jeunes filles de moins de 25 ans. L’autre problème est lié à l’immaturité de leur bassin qui finit sa maturité à l’âge de 21 ans. Ce type de jeunes filles est plus exposé à la dystocie, à un accouchement difficile et sur qui on applique parfois la ventouse ou la césarienne. Parce que la fille est incapable d’accoucher par voie basse».
La césarienne justement, c’est un point en commun chez les mamans adolescentes. Elle a aussi ses conditions avec un retentissement sur les prochaines grossesses. Pas de grossesse rapprochée. C’est la première règle. «Parce qu’il y a toujours des risques liés à cette pratique. On demande de limiter à 4 ou 5 césariennes même s’il n’y a aucun document scientifique qui atteste qu’on ne doit pas dépasser 4 césariennes», a-t-il indiqué. L’autre type de petites mamans, ce sont celles-là qui ont eu une grossesse précoce hors mariage, désirée ou non désirée. «C’est une grossesse qui souffre d’un retard de suivi parce qu’on ne savait pas que la fille était enceinte. Ce sont en général des grossesses qui apparaissent tardivement. Leurs mamans peuvent être en travail et venir à l’hôpital sans carnet. Parce qu’elles ont camouflé la grossesse avec des habitudes vestimentaires surtout si elles avaient l’habitude de porter des habits amples à moins que la bonne ou son enseignant la soupçonne et s’en ouvre à la famille».
Dr Gueye dit avoir vécu l’expérience. Et c’est surtout, dit-il, «un manque de suivi qui expose la maman adolescente et son enfant. Or, le bilan prénatal est très important pour tenir compte des maladies latentes. Mais si la maman n’a pas respecté cette étape de la grossesse, elle expose l’enfant et on ne pourra pas prendre des mesures préventives». Ici, le géniteur peut refuser. Ce qui, selon le scientifique, peut alourdir les risques. Lesquels sont beaucoup plus complexes quand il s’agit d’une fille violée. «Pour les cas de viol, c’est beaucoup plus compliqué. Parfois on n’a pas les traces de suivi du violeur, si c’est un viol accidentel, si ce n’est pas un cas d’inceste. Dans les cas d’inceste, la jeune fille est sous menace permanente. On a deux cas où on a récupéré les filles. Des cas où le papa est en même temps grand père». Et c’est là où le danger est préoccupant car dépendant du « rétablissement de la maman». Sur ce point, il affirme que «l’enfant peut constituer la mauvaise cicatrice de cette expérience douloureuse». Laquelle influe sur la psychologie de la maman en général, et surtout la maman ado. « Ce sont les psychoses puerpérales. Un trouble grave qui survient le plus souvent dans la semaine qui suit l’accouchement. Une femme qui accouche et qui subitement devient absente. Qui dit que ce n’est pas son enfant. Elle refuse de le mettre au sein. Là, on garde l’enfant le temps d’un traitement. C’est après rétablissement, surtout quand elle même demande son enfant, qu’on le lui donne. Il y a également le «Baby blues» et la dépression post-partum». En faisant ce diagnostic, il souligne que le retentissement psychologique est parfois très difficile à cerner malgré la psychothérapie de soutien. «Les complications psychologiques sont très difficiles à évaluer. Elle peut se dire, cet enfant-là, «je vais le tuer».
Tu auras beau discuter, elle va se vider mais parfois à moitié malgré nos séances de tête à tête avec elle. Surtout quand l’enfant est issu d’un inceste. On a eu un cas où son père est le grand père de sa fille. Pour ce cas, on l’a récupérée et confiée à un couple qui l’a adopté. La fille perd tout contact avec son enfant. Il y a une procédure et des papiers à signer. Il y a un service social de l’hôpital et le ministère de la Santé qui gèrent parfois ces cas. A Liberté 6, il y a également un centre d’accueil coiffé par le ministère en charge de la Famille». Pour l’adoption, il y a des critères. Il faut que le couple ait cette envie d’adopter un enfant, qu’il soit un couple stérile certifié avec un certain niveau de vie. Les grossesses jeunes, on les rencontre plus dans la zone de Matam où en plus de l’immaturité du bassin, il y a l’excision. «A Matam, on avait même commencé une étude sur ces grossesses. Il y a un système de protection des enfants victimes de mariage précoce et forcé. On est allé jusqu’à brandir une injustice pour régler une injustice. On menace les parents en faisant parfois une descente dans la famille avec un policier et un suivi régulier jusqu’à ce que l’enfant atteigne un certain âge». Mais les cultures étant différentes, les grossesses précoces en milieu Hal Pularen sont un peu différentes de celles rencontrées chez les Sérères et en banlieue dakaroise. «C’est différent de ce qu’on rencontre à Thiadiaye où le mariage précoce n’est pas accompagné de l’excision.
A Dakar, comme à Pikine, c’est parfois des cas de grossesses non désirées. C’est lié surtout à la promiscuité, à la forte démographie en banlieue. On rencontre beaucoup de cas ici à Pikine comme partout dans certaines localités en milieu urbain «. Le gynécologue de l’Hopital a ainsi fait état de ces grossesses chez ces trois types de mamans jeunes. Des cas qui font foison et qui malheureusement n’atterrissent pas tous à l’hôpital. Premier signe d’alerte, ce sont surtout la baisse des performances scolaires avec la déconcentration, l’absentéisme, les notes qui dégringolent alertant l’enseignant, quand il s’agit d’une brillante élève. Dans ce cas, l’enseignant essaie de discuter avec elle avant de convoquer les parents qui les accompagnent pour une confirmation ou un suivi médical.