Du 16 au 18 juillet 2023, l’île de Gorée accueillera la première édition du festival de films de femmes Cinefemfest. Ce symposium, qui va bien au-delà d’un simple festival de cinéma, a pour objectif de rechercher, d’analyser et de célébrer la portée féministe des films sélectionnés. En d’autres termes, Cinefemfest utilise les films produits par des Africaines et des Africains comme outils d’éducation populaire pour promouvoir une égalité de genre allant dans le sens d’une plus grande transformation sociétale en Afrique.
Le festival se démarque par sa dimension féministe, qui n’est pas limitée aux films sélectionnés. En effet, Cinefemfest est également un espace de mise en réseau de différents profils, tels que des artistes et acteurs culturels, des chercheurs, des décideurs politiques, des journalistes, des membres du gouvernement ou du secteur privé. Cinefemfest va ainsi bien au-delà d’un simple festival portant sur le thème « Femmes et cinéma », en alliant la célébration de films pertinents faits par des Africaines et des Africains à la recherche-action.
La première édition de Cinefemfest a pour thème « Héritages », en hommage à deux illustres cinéastes disparues, SafI Faye et Khady Sylla. Ces deux femmes ont marqué la cinématographie africaine par des œuvres de haut niveau qui méritent d’être découvertes et relayées bien après leur disparition. Le festival se veut ainsi un espace de valorisation et de découverte de ces œuvres, qui ont influencé la production cinématographique africaine.
Le Cinefemfest est organisé sous forme de retraite, dans une formule symposium-festival comprenant des débats privés de type académique et des présentations pour utiliser la recherche, l’action et la pédagogie participative pour impulser une réflexion. En journée, des projections de films seront proposées, tandis que le soir, un programme ouvert au grand public permettra de découvrir les œuvres sélectionnées. Le profil multi-disciplinaire des porteuses de Cinefemfest est un grand atout allant dans le sens d’une inclusion des perspectives des sciences sociales et humaines, de l’art et de la communication.
Cinefemfest est un événement unique en son genre, qui allie la promotion de la production cinématographique africaine à une réflexion sur la place des femmes dans la société.
POINT DE MIRE SENEPLUS - Boubacar Boris Diop est plus pessimiste qu'optimiste. Il craint l'arabisation de la société sénégalaise. Il estime qu'en cas de référendum sur l'application de la charia, la majorité des Sénégalais voteraient en faveur
Dans une interview parue le 6 juin 2023 dans le journal espagnol El Pais, l'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a exprimé ses vues sur les protestations actuelles au Sénégal, la politique française en Afrique, et le sentiment anti-français.
Selon Diop, les manifestations actuelles au Sénégal, qui ont entraîné 16 décès, 357 blessures et 500 arrestations, sont la conséquence des dérives autoritaires d'un gouvernement "en panique". Il critique également l'intervention militaire française au Mali, arguant que l'histoire des djihadistes avançant sur Bamako était fausse et que la politique française en Afrique est archaïque et vouée à l'échec.
En ce qui concerne le sentiment anti-français en Afrique, Boris Diop voit un changement de génération qui remet en question son rapport au monde. Il parle des "sauvages des réseaux sociaux", des jeunes qui ne lisent pas les journaux, mais qui partagent leurs opinions entre eux. Selon lui, l'Occident a perdu sa crédibilité en raison de la guerre en Irak, du chaos en Syrie, etc., et le processus d'éloignement de l'Afrique est irréversible.
En ce qui concerne les coups d'État militaires en Afrique, Diop exprime son admiration pour Assimi Goita et la junte militaire au Mali, ainsi que pour Ibrahim Traoré au Burkina Faso. Il affirme qu'il faut soutenir les gens vertueux qui aiment leur pays et sont attachés à son indépendance, même s'ils sont militaires.
Diop souligne que la décolonisation effective est en cours, mais elle est diffuse et se heurte à la résistance de certains pays tels que le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Tchad.
L'éditorialiste de SenePlus, Boubacar Boris Diop, reconnu comme l'un des plus grands écrivains africains critique fortement l'intervention militaire française en Afrique et l'influence politique de la France sur le continent. Il accuse la France de ne jamais avoir voulu réellement décoloniser l'Afrique et d'employer une stratégie politique archaïque. Diop remarque que le sentiment anti-français est plus répandu que jamais en Afrique de l'Ouest.
Il aborde aussi la montée du djihadisme en Afrique, affirmant que ce phénomène est lié à la corruption et aux dérives autoritaires des gouvernements actuels. Il évoque notamment la situation au Sénégal, où des manifestations ont récemment fait 16 morts, 357 blessés et entraîné 500 arrestations. Selon lui, ces troubles sont le résultat direct des dérives autoritaires d'un gouvernement en panique.
Quant à la question de la liberté de la presse en Afrique, Diop estime que cette préoccupation n'est pas une priorité pour la majorité des Africains, dont beaucoup luttent simplement pour survivre. Il souligne également que le Rwanda, un pays qui n'est pas exactement une démocratie, est actuellement le plus performant en Afrique.
L'écrivain note également l'importance de la Russie dans l'histoire de la libération de l'Afrique et critique les tentatives occidentales de diaboliser la Russie sur le continent. Selon lui, la mémoire collective africaine reconnaît le rôle significatif des Russes dans leurs luttes de libération. Il mentionne également le rôle des mercenaires du groupe Wagner, notant que la pratique de recourir à des mercenaires n'est pas nouvelle.
Quant à l'avenir de l'Afrique, Boris Diop est plus pessimiste qu'optimiste. Il craint l'arabisation de la société sénégalaise et une orientation vers un "salafisme modéré", en lien avec la religion musulmane. Il estime qu'en cas de référendum sur l'application de la charia, la majorité des Sénégalais voteraient en faveur. Selon lui, la laïcité est en déclin et défendre cette valeur peut conduire à être accusé d'athéisme ou d'être proche des Blancs.
LA PLATEFORME JIGEEN SENEGAL LANCE UN APPEL SOLENNEL A LA PAIX
La plateforme ‘’Jigeen Sénégal’’, a lancé, vendredi, un “appel solennel” à la paix et à la sécurité, à la suite des violences qui ont émaillé les manifestations consécutives au verdict du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr.
Dakar, 9 juin (APS) – La plateforme ‘’Jigeen Sénégal’’, a lancé, vendredi, un “appel solennel” à la paix et à la sécurité, à la suite des violences qui ont émaillé les manifestations consécutives au verdict du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr.
Elle a lancé cet appel en présence de femmes issues de toutes les couches sociales sénégalaises, dont des femmes rurales, des représentantes de partis politiques, du syndicat des femmes travailleuses du Sénégal, de professeures d’universités, de députées, etc.
‘’Nous femmes du Sénégal, réunies dans la plateforme dénommée JIGEEN Sénégal toutes sensibilités confondues, exprimons notre profonde tristesse suite aux événements douloureux liés aux récentes manifestations ayant engendré des pertes en vies humaines, des blessés graves, lançons un appel solennel pour la paix et la sécurité au pays’’, a déclaré l’ancienne députée Marie-Thérèse Aïda Seck, au nom de la plateforme.
Elles ont déploré les préjudices énormes engendrés par ces événements sur les plans moral et social et leurs ‘’incidences désastreuses’’ sur le plan économique. Elles invitent ainsi toutes les femmes, épouses, mères, sœurs et filles, à joindre leur voix à cette présente déclaration.
‘’Soulignant l’importance des avancées démocratiques de notre pays qui nous ont valu respect et approbation à travers le monde, nous rappelons notre devoir commun de préserver nos institutions, de veiller à la cohésion nationale et le respect des lois, gage de stabilité et de paix durable’’, a poursuivi Marie-Thérèse Aïda Seck.
Les membres de la plateforme exhortent l’ensemble des forces vives de la nation à établir un ‘’dialogue inclusif et constructif’’ pour l’intérêt supérieur de la nation, en engageant des actions immédiates de pacification.
‘’Aujourd’hui qui dit famille, dit la femme. Nous [les femmes] sommes le socle de la société. C’est pourquoi nous nous sommes senties comme étant les premières victimes (…)’’, a quant à elle indiqué la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané Guèye.
Elle a déploré le fait que les femmes sont victimes de ces évènements, à travers leurs commerces et leurs autres activités de production, appelant les uns et les autres à faire bloc.
‘’Nous sommes en train d’élaborer un plan d’action qui va résumer toutes les activités entreprises par les plateformes existantes, en vue de capitaliser leurs actions et d’en faire un document unique pour que la paix revienne dans ce pays, qu’on ait notre stabilité et notre vie’’, a-t-elle ajouté.
ARRESTATION D'UN MAÎTRE CORANIQUE SOUPÇONNÉ D'AVOIR VIOLÉ 27 ÉCOLIÈRES
Le violeur présumé "a été arrêté aujourd'hui après s'être présenté lui-même à la police. Après un interrogatoire, il a été mis à la disposition de la gendarmerie. Il était en cavale" depuis plusieurs semaines
Un maître coranique sénégalais soupçonné d'avoir violé 27 de ses écolières à Touba a été arrêté lundi dans cette ville du centre du pays après plusieurs semaines de fuite, a indiqué un responsable policier à l'AFP.
Le violeur présumé "a été arrêté aujourd'hui après s'être présenté lui-même à la police. Après un interrogatoire, il a été mis à la disposition de la gendarmerie. Il était en cavale" depuis plusieurs semaines, a dit ce responsable de la police de Touba, confirmant une information de la presse locale.
Touba est une ville considérée comme sainte par les mourides, une importante confrérie religieuse musulmane au Sénégal. Le maître coranique, dont l'âge n'a pas été indiqué, avait disparu depuis que l'affaire a éclaté au cours du premier trimestre à la suite d'une plainte de victimes qui ont produit des certificats médicaux, a dit le responsable. Il est accusé d'avoir "violé 27 élèves dans son école à Touba", a-t-il dit. Les agressions présumées se sont étalées dans le temps, a-t-il dit sans plus de précision. Il ne s'est pas exprimé sur l'âge des victimes. Les victimes sont des "mineures", ce qui laisse supposer qu'elles avaient moins de 15 ans, et l'école coranique, où l'on dispense des enseignements sur et autour de l'islam, a été fermée, selon la presse locale.
L'affaire a éclaté quand une des filles a refusé de retourner à l'école parce que le maître coranique "entretenait avec elle et toutes les autres filles des rapports sexuels", a écrit le quotidien "le Jour" le 31 mai. Cette affaire coïncide à quelques jours près avec le verdict rendu la semaine passée contre l'opposant Ousmane Sonko, accusé d'avoir violé une employée d'un salon de beauté à Dakar. M. Sonko a finalement été acquitté des accusations de viol, mais condamné à deux ans de prison ferme pour avoir poussé la jeune femme à des atteintes aux bonnes moeurs. L'affaire a défrayé la chronique pendant deux ans. Mais la question des violences sexuelles a été reléguée au second plan, tant le dossier a été politisé.
Le Parlement sénégalais a criminalisé le viol en 2020.
KARIM WADE APPELLE À LA RETENUE ET À L’UNITÉ
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS – Il rappelle son expérience personnelle en tant que premier homme politique à subir les conséquences de la volonté du régime actuel d'éliminer toute forme d'opposition.
Dans un message adressé aux Sénégalais sur Facebook, Karim Wade exprime sa profonde préoccupation face à la situation actuelle du pays. Après les récents jours d'émeutes qui ont entraîné des drames, l'homme politique appelle à la prise de conscience de tous, soulignant le risque d'une impasse qui pourrait être fatale au Sénégal.
Karim Wade rappelle son expérience personnelle en tant que premier homme politique à subir les conséquences de la volonté du régime actuel d'éliminer toute forme d'opposition. Il mentionne son emprisonnement arbitraire pendant trois ans et son exil loin de sa famille et de son pays. Fort de cette expérience, il lance un appel au président de la République, Macky Sall, ainsi qu'à Ousmane Sonko, les exhortant à comprendre que l'oppression et la violence ne peuvent mener qu'à l'échec.
Le décès de seize jeunes Sénégalais lors de ces événements bouleverse Karim Wade, qui présente ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées. Il exprime également sa solidarité envers les centaines de blessés. Il reconnaît le désarroi et le désespoir de ces jeunes, privés d'activités et de perspectives d'avenir en raison de la situation économique et sociale du pays. Les dommages infligés à l'économie, aux infrastructures et au tissu social, ainsi que le saccage des universités, laissent des milliers d'étudiants sans accès à l'éducation, ce qui le consterne profondément.
Karim Wade en appelle à la raison de ceux qui sont tentés par des excès. Il demande aux manifestants de renoncer à la violence et aux actes de vandalisme, soulignant que de tels comportements ne font qu'aggraver la situation du pays. Il exhorte également les forces de sécurité à éviter tout recours injustifié à la force, car la violence ne représente jamais une solution durable.
S'adressant à l'ensemble de la classe politique, Karim Wade souligne l'importance de privilégier le respect des institutions, le dialogue et la concertation. Il rappelle que l'histoire de son parti, le PDS, démontre que le pouvoir ne peut être obtenu en marchant sur des cadavres. Il dénonce fermement les victimes innocentes, quatorze en 2021 et seize de plus aujourd'hui, considérant ces pertes comme inacceptables et impardonnables.
Karim Wade affirme que les Sénégalaises et les Sénégalais aspirent à la stabilité, à la sécurité, à la prospérité et à la paix. Il souligne que ces exigences ne peuvent être satisfaites si la population se divise et s'affronte violemment, créant ainsi des divisions artificielles et attisant les flammes de la discorde. Il assure que la République ne sombrera pas dans ces divisions et cette discorde sans espoir. Il exprime sa conviction que le peuple sénégalais saura se ressaisir, et que l'unité, le progrès, la paix et la liberté triompheront.
Karim Wade conclut son message en appelant ses compatriotes à faire preuve de retenue, de sagesse et de respect mutuel. Il rappelle que le Sénégal a un grand peuple, fier et uni par une riche culture et une histoire commune. Il souligne que le pays a tout le potentiel nécessaire pour accomplir de grandes réalisations, mais qu'il est essentiel de rester dans l'unité, la solidarité, le respect de l'état de droit et de la démocratie.
En ces temps difficiles, l'appel de Karim Wade à la retenue et à l'unité se veut un rappel poignant de la nécessité de préserver la stabilité du Sénégal. Il souligne que seul un engagement collectif en faveur du dialogue et du respect mutuel permettra de surmonter les défis actuels et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.
TOUBA DIT NON À LA VIOLENCE
Les Baayfaal ont reçu l'instruction de contrôler toutes les activités à Touba et veilleront à l'application du ndigël
Les Baayfaal de Touba ont décidé de protéger la quiétude de la cité religieuse en appliquant le ndigël, un ordre religieux.
Ils rappellent que Touba est le lieu de repos de Serigne Touba et qu'ils agiront pour préserver son intégrité.
Les Baayfaal ont reçu l'instruction de contrôler toutes les activités à Touba et veilleront à l'application du ndigël. Ils n'emploieront pas la violence, mais chercheront à faire respecter l'ordre. Ils prendront contact avec les parents des manifestants arrêtés pour prendre les mesures nécessaires.
Toute personne refusant d'obtempérer sera expulsée de Touba.
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA POLICE NATIONALE
Le directeur de la Sécurité publique estime que la situation est désormais maîtrisée et le que calme est revenu. Il se dit déterminé à assurer la sécurité des personnes et des biens, et à maintenir l'ordre public dans tous les cas
La Police Nationale a tenu une conférence de presse ce dimanche 4 juin 2023 pour faire part de ses observations et actions concernant les récentes émeutes qui ont secoué le pays. Au cours des quatre derniers jours, 16 décès ont été enregistrés, accompagnés de nombreux blessés et de dommages matériels considérables.
Le Commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, directeur de la Sécurité publique, a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées lors de ces événements tragiques.
Il a précisé que parmi les individus appréhendés lors des manifestations, la majorité étaient des individus armés et dangereux. Jusqu'à présent, 500 personnes ont été interpellées, dont des mineurs et des étrangers.
La plupart des personnes arrêtées étaient en possession d'armes de guerre, de cocktails Molotov et d'armes blanches. Les forces de sécurité ont dû faire face à des manifestants violents qui ne cherchaient pas à exprimer leurs opinions, mais étaient plutôt engagés dans des activités subversives.
Le commissaire Diop a souligné que les actions perpétrées visaient des infrastructures vitales de l'État, telles que les usines de production d'eau et d'électricité, les transports publics, ainsi que des domiciles, des commerces et des banques. L'objectif de ces attaques était de perturber l'activité économique du pays et d'instaurer un climat de terreur parmi les concitoyens.
Un exemple illustrant le courage et l'héroïsme des forces de sécurité a été donné, mettant en avant un fonctionnaire de police qui a été confronté à des manifestants. Malgré sa capacité légale à se défendre, il a refusé d'utiliser son arme lorsqu'il a réalisé qu'il était en présence de mineurs. Finalement, dans un dernier acte de bravoure, il a demandé à ses collègues de le laisser sur place. Des vœux de prompt rétablissement lui ont été adressés.
La Police Nationale a appelé tous les citoyens à rester vigilants et a exprimé sa gratitude envers ceux qui collaborent étroitement avec les forces de défense et de sécurité pour maintenir la tranquillité et la sécurité des concitoyens, ainsi que pour protéger la République. Il a encouragé la population à signaler toute activité suspecte ou présence inhabituelle en utilisant les numéros d'urgence, le 17 pour la Police Nationale et le 123 pour la Gendarmerie Nationale.
Bien que certaines zones aient été économiquement affectées, notamment les régions de Dakar et Ziguinchor, la situation est désormais maîtrisée et le calme est revenu. La Police Nationale reste déterminée à assurer la sécurité des personnes et des biens, et à maintenir l'ordre public.
Prenant la parole à la suite du directeur de la Sécurité publique, le commissaire Mohamadou Gueye a présenté des images mettant en évidence la présence de personnes armées de fusils automatiques et d'autres armes. Il a souligné l'importance de ces preuves visuelles, montrant que certains individus agissent avec des motivations autres que l'expression d'opinions, mettant ainsi en garde contre les dangers potentiels. Il a appelé à la vigilance, à la prudence et à la responsabilité de tous, encourageant la population à signaler de tels incidents aux forces de sécurité.
En conclusion, la Police Nationale a réaffirmé son engagement ferme à préserver l'ordre public et la paix sociale, soulignant que cela nécessite la participation active de la population et la dénonciation des actes suspects.
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IL Y A DES VALEURS UNIVERSELLES
POINT DE MIRE SENEPLUS - Dame Babou rejetette cette idée féodale qui consiste à vouloir tout ramener à des questions identitaires - Le terrorisme intellectuel religieux doit être contré dans ce pays
Il y a un peu plus d'un an, Dame Babou rejetais cette idée féodale qui consiste à vouloir tout ramener à des questions identitaires. Le terrorisme intellectuel religieux doit être contré dans ce pays.
Le journaliste et analyste politique mettait en lumière les dangers du sectarisme religieux qui prend de l'ampleur au Sénégal. Il metait également l'accent sur le fait que le gouvernement participe de facto à l'expensioins de ce terrorisme sectariste.
Aujourd'hui cette intervention de Dame Babou est bien d'actualité. Ecoutez le au micro d'Alassane Samba Diop
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FAIRE FACE AU TERRORISME, SELON ANTOINE DIOME
POINT DE MIRE SENEPLUS - Il encourage tous les Sénégalais à ne pas permettre que les attaques contre les marchés, les commerçants et les artisans perturbent l'activité économique du pays. Il note la résilience de la population
Suite aux émeutes qui secouent le Sénégal depuis deux jours, le ministre de l'Intérieur, Antoine Diome, est intervenu par téléphone sur la chaine de télévision TFM pour exprimer ses condoléances aux familles touchées par ces événements et partager sa vision de l'État et de la République. Diome a souligné l'importance de préserver le modèle de vie sénégalais basé sur des valeurs, notamment le respect mutuel et la cohabitation pacifique. Il a également dénoncé les attaques délibérées contre les installations névralgiques du pays et appelé à l'unité pour trouver des solutions aux défis actuels.
Antoine Diome, ministre de l'Intérieur du Sénégal, a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances aux familles affectées par les émeutes qui secouent le pays depuis deux jours. Il a souligné que ces manifestations ont entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.
Diome a affirmé qu'il prenait la parole au nom du président de la République, pour exprimer ses condoléances les plus attristées. Il a également souhaité associer toutes les personnes, physiques et morales, touchées dans leurs biens à cette expression de sympathie.
Le ministre de l'Intérieur a rappelé la longue tradition démocratique du Sénégal et l'importance des valeurs de respect mutuel et de cohabitation pacifique. Il a souligné que les attaques délibérées contre les installations névralgiques du pays, telles que les coupures d'eau, visaient à créer des troubles et à terroriser la population. Diome a qualifié ces actes de terrorisme et a assuré que l'État ferait tout ce qui est nécessaire pour y faire face.
Diome a appelé tous ceux qui sont intéressés par la République et ses valeurs à s'écouter mutuellement, à s'entendre et à continuer à avancer ensemble. Il a souligné que la responsabilité de trouver des solutions pour réaliser les promesses des politiques publiques incombe à tous les citoyens et à l'État. Diome a rappelé les présidents précédents, de Léopold Sédar Senghor à Abdoulaye Wade, en passant par Abdou Diouf et a souligné la nécessité de poursuivre les engagements pris pour le développement du pays.
Le ministre de l'Intérieur a également salué les citoyens sénégalais qui continuent vaillamment leurs activités professionnelles malgré les manifestations. Il a encouragé tous les Sénégalais à ne pas permettre que les attaques contre les marchés, les commerçants et les artisans perturbent l'activité économique du pays. Diome a souligné la résilience de la population et a appelé à maintenir la vigueur du travail.
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BARTH DEMANDE À MACKY SALL D’ANNONCER SANS DÉLAI QU’IL NE SERA PAS CANDIDAT EN 2024
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - La Justice est en grande partie responsable des maux dont souffre le pays – Le maire de Dakar appelle l’armée à rester républicaine et à sa place - Il invite tous les acteurs à faire preuve de retenue
Depuis deux jours, le Sénégal est secoué par des émeutes d'une grande gravité. Face à cette situation, Barthelemy Dias, maire de Dakar, s'est exprimé pour présenter ses condoléances au peuple sénégalais et partager sa profonde préoccupation en tant qu'acteur politique et citoyen. Dans sa déclaration, il dénonce ce qu'il considère comme une parodie de justice et met en garde contre les conséquences d'une volonté présumée du Président Macky Sall de briguer un troisième mandat. Dias appelle à la responsabilité et à la paix, exhortant le Président à respecter ses engagements envers le peuple sénégalais.
Barthelemy Dias, maire de Dakar, a pris la parole aujourd'hui pour exprimer sa profonde tristesse face aux émeutes en cours au Sénégal. Il a adressé ses sincères condoléances au peuple sénégalais et a souligné la gravité de la situation qui prévaut dans le pays. En tant qu'acteur politique et citoyen sénégalais, Dias est préoccupé par les événements récents et pointe du doigt ce qu'il considère comme une parodie de justice.
Selon Dias, la justice sénégalaise est en grande partie responsable des maux dont souffre actuellement le pays. Il critique vivement ce qu'il qualifie de volonté manifeste de discréditer et d'éliminer des acteurs politiques de premier plan. Il met en garde contre les conséquences de cette parodie de justice, soulignant que l'objectif recherché est de créer les conditions propices à l'organisation d'une sélection, plutôt qu'une véritable élection présidentielle en 2024, tant attendue par le peuple sénégalais.
Le maire de Dakar interpelle directement le Président Macky Sall, affirmant qu'il n'y a pas de problème juridique concernant les hommes politiques, mais plutôt la volonté du Président de s'attaquer à d'autres citoyens et leaders politiques. Dias rappelle au Président Sall son engagement lors de la campagne sur le référendum et lui demande de respecter sa promesse de ne pas briguer un troisième mandat.
Dias souligne que le Sénégal ne mérite pas de vivre dans la souffrance actuelle causée par des considérations politiques irresponsables. Il appelle le Président à prendre ses responsabilités et à s'adresser au peuple sénégalais pour le rassurer. Il exhorte Sall à respecter ses propres engagements et à éviter de plonger le pays dans une crise encore plus profonde.
Le maire de Dakar rappelle à Macky Sall son parcours politique et lui fait comprendre qu'il a déjà occupé les plus hautes fonctions de l'État sénégalais. Il insiste sur le fait que le Sénégal ne doit plus rien à son Président et que celui-ci a la responsabilité historique d'accompagner le pays sur le chemin du développement durable et viable.
Barthelemy Dias s'adresse également à l'armée sénégalaise, saluant sa présence et l'appelant à rester à sa place. Il demande à tous les acteurs politiques de faire preuve d'intelligence, de responsabilité et de citoyenneté dans la recherche de solutions pour sortir de la crise actuelle.
Barthelemy Dias, maire de Dakar, a lancé un appel à la responsabilité et à la paix au milieu des émeutes en cours au Sénégal. Il a exprimé sa tristesse et sa préoccupation face à la situation actuelle et a exhorté le Président Macky Sall à respecter ses engagements envers le peuple sénégalais. Dias rappelle l'importance de préserver la stabilité du pays et souligne que la politique ne doit pas compromettre l'avenir du Sénégal. Il appelle tous les acteurs à faire preuve de retenue et à travailler ensemble pour trouver des solutions pacifiques et durables.