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30 novembre 2024
Femmes
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MARIEME FAYE SALL SANS FARD
La Première dame s’est lâchée sur les différentes questions concernant la gestion de la Fondation Servir le Sénégal, les rumeurs sur sa santé mentale ou encore sa présence sur les réseaux sociaux
C’est une Première dame décontractée qui s’est prêtée au jeu de questions-réponses de la journaliste Seynabou Diop Sow. Dans une interview accordée à la RTS, Marieme Faye Sall, en Wolof s’est lâchée sur les différentes questions concernant la gestion de la Fondation Servir le Sénégal, les rumeurs sur sa santé mentale ou encore sa présence sur les réseaux sociaux.
LES CRINIÈRES DE LA LIONNE DU CAMEROUN SONT MADE IN GENEVA
Le mystère est levé sur les extravagantes coiffures de l'épouse du président camerounais Paul Biya. Mais, faute de visites à Genève, le look de la première dame est devenu plus sage
Le Temps |
Marie Maurisse |
Publication 19/01/2021
A chaque arrivée de Paul et Chantal Biya à l’hôtel Intercontinental de Genève, les bagagistes se demandaient ce que pouvaient bien contenir ces grands cartons légers, hauts d’environ un mètre vingt, qui semblaient flotter sur la marée de valises de marque du couple présidentiel camerounais et de sa nombreuse escorte. Mystère! D’autant que le jour du départ, il y en avait toujours un ou deux de plus.
Le secret des cartons est celui d’une coiffeuse française d’origine balkanique qui officie dans un petit salon genevois de la rive gauche; appelons-la Branca. Longtemps, elle a travaillé pour une enseigne parisienne réputée, non loin du Palais de l’Elysée. Chantal Biya était une habituée et Branca son obligée. Le courant passait bien. Il y a une dizaine d’années, Branca a quitté Paris pour s’installer à Genève. Une aubaine pour Chantal qui, jusqu’à la récente pandémie de coronavirus, y séjournait plusieurs mois par an. Les deux femmes ont ainsi pu nouer au bord du Léman une spectaculaire association capillaire.
A Branca de trouver des dizaines de milliers de vrais cheveux, souvent d’origine asiatique, de les décolorer avant de les teindre dans les tons fauves de sa cliente puis de les assembler en montagnes et en torrents, chez elle, le soir et les week-ends – un travail d’une infinie patience. A Chantal de porter ces perruques inouïes jusqu’à la Maison Blanche. De fait, la première dame camerounaise, qui vient de célébrer son 50e anniversaire, ne passe jamais inaperçue. Tenue violette pétante puis à fleurs rouges avec Michelle Obama en septembre 2016 pour une réunion sur «l’éducation de la jeune fille», chemisier jaune canard un an plus tard avec Melania Trump, à l’occasion d’un événement sur le «bien être des enfants». Dans les deux cas, une chevelure monumentale, colorée dans de puissants tons cuivrés. Une chevelure «made in Geneva».
Car à n’en pas douter, Chantal Biya a besoin d’un service très personnalisé pour sculpter ces racines crêpées très haut au-dessus du crâne que les journalistes de mode appellent la «banane», une crinière volumineuse qui entoure comme un casque flamboyant son visage maquillé. Symbole de puissance, coûteuse coquetterie? De quoi peut-être faire oublier le règne autoritaire de son époux, président depuis 1982 et dont le régime est régulièrement dénoncé par Amnesty International pour ses violations des droits humains. En 2011, cette association dénonçait l’incarcération de Bertrand Zepherin Teyou, écrivain camerounais, pour avoir publié un livre biographique sur Chantal Biya. Il passera pour ce «crime» plus de six mois à New Bell, la prison de Douala.
«Pas la grosse tête»
Dans une autre presse, on préfère commenter le combat de «Chantou» contre le VIH/sida, ou le chic de ses tenues. Le magazine Gala met par exemple la première dame en couverture en juin 2010. «Malgré les exigences du protocole, la première dame privilégie la détente et le naturel, écrit l’envoyée spéciale au Palais présidentiel de Yaoundé. Tailleur fuchsia, escarpins à talons hauts assortis, sa tenue est à son image: baroque et énergique.» Et ajoute un peu plus loin: «N’en déplaise à ceux qui s’interrogent sur sa chevelure, Madame Biya n’a pas la grosse tête».
DE LA SURVIE DE L'HUMANITÉ DÉPEND L'ÉGALITÉ DES GENRES
L'ancien ambassadeur du Bénin aux Etats-Unis, Omar Arouna, plaide pour un reformatage complet des mentalités calquées sur le système patriarcal, à travers la sensibilisation et l'éducation, afin de renforcer l'égalité hommes-femmes
L'ancien ambassadeur du Bénin aux Etats-Unis, Omar Arouna, plaide pour un reformatage complet des mentalités calquées sur le système patriarcal, à travers la sensibilisation et l'éducation, afin de renforcer l'égalité hommes-femmes. Le diplomate est interrogé par Carole Da Silva dans le cadre de la campagne Education for women now.
AYA POUYE À LA BARRE POUR UNE AFFAIRE DE 40 MILLIONS DE FRANCS CFA
Les deux principales rivales dans cette affaire sont Rokhaya Pouye dite « Aya » et Aida Ndong qui se déclarent toutes les deux être la présidente de l’Association des internationales et anciennes basketteuses du Sénégal
Elles ont fait vibrer le Sénégal. Elles ont défendu le drapeau du Sénégal un peu partout dans le monde et ont offert des trophées à la Nation. Elles ont inscrit les plus belles lettres du basket de ce pays. Elles formaient une famille. Hélas, il y a eu dissidence. Aujourd’hui, elles s’entredéchirent pour une histoire de 40 millions de francs CFA. Elles, sont les anciennes lionnes de basket du Sénégal. Elles se sont retrouvées, ce lundi, à la barre de la Cour d’appel de Dakar dans deux camps pour solder leur compte. Les deux principales rivales dans cette affaire sont Rokhaya Pouye dite « Aya » et Aida Ndong qui se déclarent toutes les deux être la présidente de l’Association des internationales et anciennes basketteuses du Sénégal (AIABS).
En effet, c’est la dame Aida Ndong qui a déposé une plainte contre Aya Pouye. Cette dernière est reprochée d’avoir organisé une soirée, sans l’avis du bureau. En outre, l’ancienne capitaine des lionnes du basket est accusée d’avoir dissipé 40 millions de francs provenant des sponsors et des mécènes, des subventions de la Primature. A l’en croire, cette dernière leur offre, chaque année, 5 à 10 millions ainsi que des billets d’avion. Outre l’argent, Aïda Ndong réclame aussi le récépissé de l’association. En première instance, Aya Pouye a été d’ailleurs, déclaré coupable du délit d’abus de confiance avant d’être condamnée à 3 mois avec sursis et 10 millions de francs CFA en guise de dommages et intérêts. Une décision qu’elle n’a pas acceptée et interjeté appel.
Devant le prétoire, la bataille a été houleuse entre les adversaires qui, jadis, étaient des co-équipières soudées. Les partisanes de Aida Ndong, vêtues toutes de boubous blancs, ont défilé, une à une devant le prétoire, pour confirmer les accusations imputées à Rokhaya Pouye. Des accusations que cette dernière et son groupe ont réfutées. Aya Pouye a soutenu qu’elle ne sait même pas ce qui se passe. Elle dit n’avoir détourné aucun sou de l’amicale. A l’en croire, durant tout son magistère, elle n’a reçu que 20 millions de francs CFA en guise de subventions et de dons. Mieux, rassure-t-elle pour se défendre, les entrées et les sorties d’argent étaient visibles. Elle renseigne même qu’elle a offert des billets de voyages et de l’argent à des membres de l’amicale qui étaient dans la dèche.
Ses avocats ont, dans leurs plaidoiries, plaidé l’infirmation de la peine du tribunal de la première instance et la relaxe pure et simple de leur cliente. Car, selon les robes noires, il n’y a aucun élément dans le dossier attestant qu’il y a eu des décaissements irréguliers. Les fonds, soutiennent les avocats, ont été bien gérés d’autant plus que la preuve d’un quelconque détournement n’a été rapportée.
L’avocat général requiert la relaxe de l’ancienne capitaine des lionnes
Dans ses réquisitions, l’avocat général, il n’y avait de rigueur dans cette association comme dans certaines entités. Il y a, selon lui, une faute parce qu’Aya Pouye reconnaît qu’elle était dans l’informel. Elle a des problèmes avec ses justificatifs. Or, en tant que présidente elle devait respecter les dispositions statutaires. « Est-ce que ces manquements suffisent pour caractériser le délit d’abus de confiance », s’est interrogé l’avocat général. Qui indique que dans le cas d’espèce il n’a pas vu un quelconque détournement ou dissipation de fonds. Il requiert la relaxe de la prévenue.
Pour les avocats des parties civiles, les faits pour lesquels la prévenue est attraite devant le prétoire ne souffrent d’aucune contestation. A les croire, cette dernière s’agrippe à cette association parce qu’elle ne veut pas faire une reddition des comptes. Elle ne dit jamais, constaté les avocats de la partie, comment elle a dépensé l’argent. Elle a violé toutes les règles relatives aux entrées et aux sorties d’argent. Les avocats des parties civiles ont demandé la confirmation de la première peine et ont demandé la restitution du récépissé. L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 8 février prochain.
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DIARY SOW AURAIT FUGUÉ
Des sources proches de l'enquête confirment le caractère volontaire de la disparition de la jeune fille, qui reste muette sur ses motivations. Sa famille informée en fin de semaine dernière, refuse de s'exprimer à la presse
La jeune fille portée disparue depuis le 8 janvier en France et qui a mis le Sénégal en émoi aurait décidé de s’éclipser de son plein gré sans en dire un mot à qui que ce soit, selon des informations de Jeune Afrique.
Le mystère semble s’éclaircir autour de la disparition de Diary Sow. L’étudiante sénégalaise en classe préparatoire à Paris serait hors de danger et sa famille informée du caractère volontaire de sa disparition, à en croire Jeune Afrique, citant une source proche des enquêteurs français.
Selon nos confrères, la police avait notamment collectionné les jours succédant la signalisation de sa disparition, nombre d’indices pouvant présager d’une fugue. Son historique de navigation internet avait révélé des recherches portant sur la légalité d’une disparition volontaire en France. Quant à sa chambre de la cité universitaire, elle avait été entièrement vidée. Plusieurs de ses camarades interrogés avaient par ailleurs indiqué que Diary Sow ne souhaitait pas retourner en classe après les vacances de janvier.
Sa famille refuse désormais de s’exprimer à la presse et l’étudiante reste pour l’heure toujours muette au sujet de ses motivations.
SEPT DISCIPLES DU PROPHÈTE AUTOPROCLAMÉ ARRÊTÉS
Daouda Ba, le guide de la secte ’’Mbakhé Rouhou’’ est désormais visé pour viol, pédophilie et détournement de mineure. Il risque de passer devant la chambre criminelle
Rebondissement dans l’affaire Daouda Ba, le guide de la secte ’’Mbakhé Rouhou’’. Sept de ses disciples ont été arrêtés, ce week-end. Ils sont visés pour complicité. D’après les informations de Libération, les gendarmes ont, par la même occasion, récupéré une mineure âgée de 11 ans. Elle ferait partie des jeunes épouses que Daouda BA avait offert à ses disciples.
Celui qui s’était autoproclamé prophète est placé en garde-à-vue depuis son arrestation le 14 janvier dernier pour nécessité d’enquête en attendant les résultats de l’examen gynécologique sur sa présumée victime âgée de 14 ans qui vivait chez lui depuis deux ans. Alors qu’il assurait n’avoir jamais entretenu de rapports sexuels avec cette dernière, les résultats ont indiqué que la jeune fille n’est plus vierge.
BA est désormais visé pour viol, pédophilie et détournement de mineure. Il risque de passer devant la chambre criminelle.
RETOUR SUR LA NUIT OÙ HIBA THIAM EST MORTE
L’affaire Hiba Thiam, du nom de cette jeune fille décédée, d’une overdose lors d’une soirée privée a été jugée, ce mercredi 13 janvier 2021, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
L’affaire Hiba Thiam, du nom de cette jeune fille décédée, d’une overdose lors d’une soirée privée dans un appartement sis aux Almadies, dans la nuit du 3 au 4 avril dernier, en plein couvre-feu a été jugée, ce mercredi 13 janvier 2021, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Les prévenus Dame Amar, Pape Diadia Tall, Fatoumata Jacqueline Rigal alias Choupette, Djibril Ndiogou Bassène alias Nekh, Alia Bakir, et Lamine Diédhiou, Lamine Niane et Louty Ba sont poursuivis pour association de malfaiteurs, tentative d’extorsion, détention de drogue en vue de la consommation personnelle, violation de la loi sur le couvre et non-assistance à une personne en danger. Des faits qu’ils ont tous nié.
Dame Amar : « J’avais loué l’appartement pour ma copine, je n’avais invité personne »
Devant le prétoire, Dame Amar a reconnu que c’est lui qui avait pris l’appartement pour sa copine, venue de la France. « Je n’ai invité personne à l’appartement. Nous sommes tous des amis et on se retrouve souvent pour manger ensemble. Ils m’ont tous appelé pour me dire qu’ils voulaient passer me voir et, naturellement, comme nous étions des amis, cela ne me dérangeait pas. Hiba Thiam m’a appelé vers 18h pour me dire qu’elle voulait passer. C’est vers 21h qu’elle m’a appelé pour me dire qu’elle était en route avec Pape Diadia Tall et qu’ils étaient en compagnie d’un policier », a déclaré Dame Amar.
Poursuivant son argumentaire, il rejette l’accusation selon laquelle il y avait de la cocaïne dans l’appartement. « Je n’ai pas vu de la drogue là-bas. Il n’y avait que de l’alcool. On a mangé et on a bu », persiste Dame Amar, balayant d’un revers de la main les constations des éléments de la gendarmerie selon lesquelles il y avait des résidus de cocaïne dans l’appartement.
D’après Dame Amar, sa copine et lui, ont quitté tôt le matin l’appartement quand ils ont su que Hiba Thiam était décédée. « Elle a pris ses valises et nous sommes partis. Nous étions paniqués à cause du décès d’Hiba Thiam. Je n’avais jamais vu une personne décédée auparavant », a expliqué Dame Amar.
Pour sa part, Louty Ba a fait savoir que c’est entre 21h et 23h que Hiba Thiam a fait un malaise et, ils ont tenté d’appeler les secours, en vain. « J’ai essayé vainement de la sauver », a-t-il soutenu non sans dire qu’il n’a pas vu de la cocaïne dans l’appartement.
Invitée à donner sa version des faits, Fatoumata Jacqueline Rigal alias Choupette a soutenu qu’elle était présente à l’appartement pour faire la fête avec ses amis parce que le couvre-feu la stressait. Et quand elle quittait chez elle, elle avait l’intention de passer la nuit dans l’appartement. A l’instar de ceux qui l’ont succédé, elle reconnait avoir bu de l’alcool avant de jurer qu’elle n’a pas vu de la cocaïne.
Pape Diadia Tall : « Elle était là, allongée, inerte, elle ne bougeait pas »
Pour sa part, Pape Diadia Tall a d’emblée précisé que Hiba Thiam était comme sa sœur et il n’arrive toujours pas à faire son deuil. A l’en croire, le jour des faits, ils sont arrivés ensemble dans l’appartement. « Avant d’aller chez Dame Amar, Hiba Thiam, deux de nos amis et moi étions dans un hôtel. On avait beaucoup bu. Je pense qu’on avait fini 5 bouteilles. Quand je suis arrivé chez moi, Hiba Thiam m’a envoyé un message pour me dire qu’elle voulait passer chez Dame. Je lui ai dit que j’avais un ami policier qui pourrait nous accompagner comme nous étions en couvre-feu. C’est la raison pour laquelle je pense que je n’avais pas violé la loi relative au couvre-feu. On avait beaucoup bu et je me suis endormi sur le canapé », a expliqué Diadia Tall.
Avant d’ajouter : « C’est vers 6 heures qu’on m’a réveillé pour m’informer de l’état dans lequel il se trouvait. Elle était là, allongée, inerte, elle ne bougeait pas. J’avais commencé à appeler les secours. De 6h du matin à 11h du matin, on me faisait miroiter. C’est finalement un peu après 11h que les gendarmes et les policiers sont arrivés sur les lieux ».
Djibril Ndiogou Bassène : « Hiba Thiam m’a fait gouter de la poudre blanche et j’ai perdu la tête »
Djibril Ndiogou Bassène alias Nekh a expliqué que ce jour-là, il était à l’appartement de Dame Amar parce qu’il lui avait promis un téléphone. Mais, comme il faisait nuit, il avait décidé d’y passer la nuit car ne voulant pas violer le couvre-feu. Alors que la soirée battait son plein, il est allé dans l’une des toilettes et « j’ai trouvé Hiba Thiam assise sur la chaise anglaise. Elle tenait un plateau contenant de la poudre blanche. Elle me la fait goûter et j’ai perdu la tête. Je suis retourné dans le salon. Cinq minutes plus tard, j’ai entendu un grand bruit provenant de la chambre dans laquelle se trouvait Hiba Thiam. Elle était dans état chaotique. Elle saignait. J’avais eu peur et j’avais peur d’appeler les secours », raconte-t-il.
Alia Kakir, copine de Dame Amar : « C’est Hiba Thiam qui a apporté la cocaïne »
Contrairement aux autres prévenus, Alia Bakir par ailleurs copine de Dame Amar a laissé entendre que c’est Hiba Thiam qui avait apporté la drogue. Car, explique-t-elle : « avant son arrivée, il n’y avait pas de la drogue. Quand elle est venue, elle tenait de la cocaïne entre ses mains. Je pense que la drogue lui appartenait. Moi, je n’ai jamais touché de la drogue de ma vie ».
Policier de son état, Lamine Diédhiou est poursuivi pour corruption et complicité de violation de la loi sur le couvre. On lui reproche d’avoir escorté, en plein couvre-feu, Pape Diadia Tall et Hiba Thiam moyennant un montant.
Des faits qu’il a niés devant le prétoire. Selon lui, il les a escortés parce que Pape Diop l’avait dit qu’il avait mal à la dent et qu’il voulait se rendre chez le dentiste. « Comme il était mon ami, j’ai quitté Diamaguène pour le déposer chez le dentiste », dit-il. Il a également soutenu qu’il n’a pas demandé de l’argent à Diadia Tall. Ce que ce dernier a confirmé devant le prétoire.
JE PENSAIS VRAIMENT MOURIR
Covid, l’actrice Halima Gadji connue sous le nom de Marième Dial, testée positive...
Elle a partagé le mauvaise nouvelle sur son compte Instagram. Halima Gadji connue sous le nom de Marième Dial, a été testée positive à la Covid 19."Hello tout le monde, j’ai chopé le Covid 19 et jusqu’à présent, je suis encore malade. Cette maladie est vraiment sérieuse, je me sentais tellement mal que j’avais du mal à respirer et à me déplace", lâche-elle sur sa story. Dans la deuxième partie de son post, l’actrice sensibilise les Sénégalais: "Faites très attention svp. Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai pu réellement me sentir bien loin de ma famille. Je pensais vraiment mourir. Faites-vous dépister pour plus d’assurance."
AÏSSATOU SEYDI, L’EX ÉPOUSE DE DIOP ISEG, ARRÊTÉE
Elle a été, informe-t-on, arrêtée, ce lundi, 11 janvier, par les éléments de la Brigade de recherches de la gendarmerie après qu’elle a refusé de déférer à la convocation qui lui a été notifiée la semaine dernière.
L’ex-épouse de Diop-Iseg, Aissatou Seydi, est dans de beaux draps. Elle a été, informe-t-on, arrêtée, ce lundi, 11 janvier, par les éléments de la Brigade de recherches de la gendarmerie après qu’elle a refusé de déférer à la convocation qui lui a été notifiée la semaine dernière. Son arrestation est relative à l’affaire de la maison litigieuse de Sacrée Cœur 3.
En effet, dans cette affaire, Aissatou Seydou, en instance de divorce avec Mamadou Diop, propriétaire de l’école de formation Iseg avait initié une procédure devant le tribunal des référés qui lui avait donné raison.
Dans une décision rendue vendredi dernier, les juges ont ordonné l’expulsion de Mamadou Diop, des membres de sa famille et de la société de gardiennage dite Ninki pro sécurité de l’immeuble. Les défendeurs ont aussi été condamnés aux dépens. Une ordonnance d’expulsion a été ordonnée au Directeur de l’Iseg qui, à sa sortie de prison, avait fait appel dans la procédure d’urgence.
« C’est une procédure qui est en cours et il faut savoir qu’il y a trois procédures en appel, en annulation et une autre ouverte à la gendarmerie ou nous avons été entendus », confiait le directeur de l’ISEG. Il révélait qu’ils avaient payé cette maison de sacré cœur 3 avec 7 chèques de 10 millions. Et, disait-il, c’est quand il a été en prison qu’Aissatou Seydi a commencé des démarches pour s’approprier la maison.
« Elle ne pensait pas que j’allais sortir et dès qu’elle a été informée de ma libération, elle s’est empressée de détruire les chèques. En complicité avec le propriétaire de la maison. Il y a eu un deal sur mon dos », dénonçait-t-il.
Avant de clarifier : « ISEG a décaissé 110 millions de francs CFA pour la maison dont le prix est fixé à 140 millions. Devant les enquêteurs, Aissatou Seydi a reconnu que la maison a été achetée avec des chèques de l’ISEG. On habite toujours ensemble et elle occupe une chambre dans la maison. Donc, l’ordonnance n’est pas valable car dans le code de la famille, un époux ne peut pas exclure l’autre tant qu’ils sont dans les liens du mariage ».
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, L’ETERNEL SUPPLICE !
On n’en parlera jamais assez ! Elles ont fait couler beaucoup d’encres, mais sont aussi sujet de plusieurs reportages dans la presse locale. Mais les violences faites aux femmes demeurent un fait qui subsiste toujours dans notre société
On n’en parlera jamais assez ! Elles ont fait couler beaucoup d’encres, mais sont aussi sujet de plusieurs reportages dans la presse locale. Mais les violences faites aux femmes demeurent un fait qui subsiste toujours dans notre société. Pour comprendre ce fléau et réessayer d’apporter des solutions, L’Asnews s’est rapproché des victimes, mais également des organisations qui militent en leur faveur, afin d’en savoir plus. Reportage !
Viol, incision, maltraitance, pédophilie… ! Autant de maux que subissent au quotidien les femmes. Si elles sont mariées, elles sont le plus souvent battues par leurs conjoints. Célibataires, elles sont violées ou incisées, pour soi-disant « conserver leur chasteté », comme le souhaitent certaines traditions. Ainsi, entre 2017 et 2018, 706 femmes et filles ont été victimes de viol, conduisant à la mort. C’est du moins ce que révèlent les statistiques de la cellule de traitement des affaires criminelles du ministère de la Justice.
Rien que pour l’année 2019, 14 femmes ont été tuées suite à un viol, dont 3 mineures en état de grossesse. Qui ne se rappelle pas de l’affaire Bineta Camara, du nom de cette jeune fille violée puis assassinée par un « ami » de la famille, dans la maison familiale de Tambacounda ? Les cas sont multiples, dans un pays où tuer est devenu un acte banal. Malgré la loi votée à l’Assemblée nationale, offrant ainsi la possibilité de condamner sévèrement les auteurs de ces crimes, le fléau persiste.
En effet, les formes de violence que subissent les femmes sont diverses. Et chacune des victimes garde en elle une blessure qu’elle gardera pour toujours. Il y a d’abord le phénomène de l’excision. Selon l’Agence sénégalaise de la statistique, plus d’une fillette sur 10 est excisée au Sénégal. Interdit depuis plus de 20 ans, la pratique est en recul dans les villes, mais perdure en milieu rural.
« J’ai été excisée quand j’étais très jeune. Je ne me doutais de rien, car on m’avait donné comme prétexte que je devais me rendre au village voir ma grand-mère malade. Ce fut le cauchemar de ma vie. Je ne pourrai l’oublier. Il suffit que je ferme les yeux pour que le film me soit retracé. C’est la cause des douleurs menstruelles, car le liquide ne coule pas comme il se doit. C’est dur, c’est vraiment dur… », déclare F.P, la vingtaine dépassée.
« MES AMIS ME DISAIENT QU’UN HOMME, ÇA NE CHANGE PAS »
Les violences conjugales rythment le quotidien des couples. Au Sénégal, de nombreuses femmes sont maltraitées par leur époux. Si ces formes de violences font souvent parties du « mougn » (soumission) que nos mamans imposent à leurs filles quand elles rejoignent leur domicile conjugal, cette donne prend de plus en plus des proportions inquiétantes. Divorcée depuis six (6) ans, cette dame qui a préféré garder l’anonymat, garde toujours de sombres souvenirs de son précédent mariage. « En mars 2012, j’ai rencontré un homme dont je suis tombée follement amoureuse. Au bout de quatre ou cinq mois, il revenait souvent au plein milieu de la nuit, sous l’emprise de l’alcool. Au départ, il cassait des objets. Ensuite, ça a été les premières bousculades. On se dit que ce n’est pas grand-chose. Monsieur s’excuse et le lendemain, on dit que c’est la faute de l’alcool », narre-t-elle. Mais juste une année d’union, leurs chemins se séparent. « J’ai réussi à me séparer de lui au bout d’un an. Finalement, il est revenu vers moi, m’assurant qu’il allait changer, que j’étais la femme de sa vie, qu’il regrettait, que c’était la faute de l’alcool…. Je suis retournée avec lui. Les premiers mois, c’était idyllique. Je suis tombée enceinte. Quand il a appris la nouvelle, il était heureux. Je me suis dit : ça va être un nouvel homme, ça va le changer », a-t-elle dit, le regard lointain. Mais l’accalmie ne sera que de courte durée.
« Au bout de quatre ou cinq mois de grossesse, il a commencé à me retaper dessus. J’ai eu honte, parce que mes amis ne voulaient pas que je revienne avec lui. Ils disaient qu’un homme, ça ne change pas. Moi je disais à tout le monde qu’il avait changé, que tout se passait bien. J’avais tellement honte, j’avais peur aussi pour l’enfant… Heureusement, j’ai fini par me séparer de lui », ajoute notre interlocutrice. Après une période de pause, la jeune femme a su refaire sa vie avec un homme qu’elle juge « impeccable ».
Face à ces multiples formes de violences dont sont victimes des femmes et des filles, certains ont décidé de s’attaquer au phénomène. A travers des réseaux et associations, ils mènent le combat. Si certaines ne peinent pas à revenir sur leur mésaventure, beaucoup de femmes tuent la tristesse qu’elles vivent dans leurs foyers, de peur d’être critiquées par leurs proches ou familles. En raison de quoi ? Une apparence parfaite ? La psychologie est sans doute un moyen pour s’y échapper. Mais la vision de notre société est inscrite dans une logique qui fait que recourir à un psychologue est souvent banalisé ou jugé comme thérapie européenne. Hélas ! Les prédateurs sexuels doivent être punis, les mentalités de certains hommes se doivent d’être changées, si l’on aspire à un meilleur cadre de vie où les droits de toute fille et femme sont respectés, dans les règles de l’art, loin des… jugements de la société.
CE QUE RÉVÈLENT LES CHIFFRES DE L’ANSD
Elles sont nombreuses à subir les violences, dans toutes ses formes. Selon les chiffres avancés par l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie (ANSD), 25% de femmes âgées entre 15 et 49 ans sont victimes de violences conjugales. Pour l’année 2018, parmi les femmes de 15-49 ans, 23 % ont été excisées. Selon toujours la même source, parmi les filles de 0-14 ans, 14 % ont été excisées, environ 9 % ont subi l’excision avant 1 an et 5 % entre 1 an et 4 ans. Pour l’année 2017, au Sénégal, 27 % des femmes de 15-49 ans ont subi des violences physiques depuis l’âge de 15 ans. Dans 55 % des cas, le mari/partenaire actuel est l’auteur de ces actes.
S’agissant des violences conjugales, une femme de 15-49 ans (non célibataire) sur quatre (25 %) a subi, à un moment donné, des actes de violence, sous la forme émotionnelle, physique et/ou sexuelle, de la part d’un mari/partenaire. Dans 15 % des cas, ces actes de violence se sont produits récemment, c’est-à-dire au cours des douze mois avant l’enquête.
Concernant les blessures dues à la violence conjugale, l’ANSD renseigne qu’un peu plus d’une femme de 15-49 ans sur quatre (27 %), non célibataires, ont subi n’importe quel type de blessure à la suite de violences physiques ou sexuelles. Cette proportion est de l’ordre de 30 % au cours des 12 mois avant l’enquête. Pour la proportion de femmes ayant recours à une recherche d’aide, elle est estimée à 24 %.
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FATOU TOURE, CHARGEE DE PLAIDOYER DE VBG AU RÉSEAU SIGGIL JIGGEN : « Notre travail de tous les jours est de combattre les violences »
Chargée de plaidoyer de VGB (violence basée sur le genre) au sein du Réseau Siggil Jiggen, Fatou Touré nous explique leur domaine d’activités.
Concrètement, qu’est-ce que la structure a fait pour réduire ces violences faites aux filles et femmes ?
Nous avons fait beaucoup de plaidoyers à l’endroit des lois et des dispositions discriminatoires. Concrètement, nous avons fait accéder plus de 2000 femmes à la planification familiale. Vous savez que ne pas accéder à la planification familiale est une forme de violence. Nous sommes à 315 décès maternels au Sénégal. Donc si toutes les femmes accèdent et restent à la planification familiale, on pouvait avoir 30% de femmes qu’on sauverait. Nous avons également participé dans un grand réseau de 25 associations pour faire des activités de plaidoyer. Nous avons commencé à faire le plaidoyer depuis 2017 pour que le décret d’application portant la planification familiale soit signé. Nous avons fait bouger l’enveloppe des produits contraceptifs de 100 000 fcfa à presque 500 000 fcfa actuellement. Nous sommes partis de 100 000 à 300 000. Et notre deuxième plaidoyer avait eu l’engagement du ministre, d’aller à 500 000 fcfa. Nous avons fait beaucoup de plaidoyers. Notre travail de tous les jours est de combattre les violences, surtout chez les personnes victimes de plusieurs discriminations. C’est l’exemple des personnes handicapées. Celles-ci font partie du réseau Siggil Jiggéen et nous sommes en train de les renforcer dans leurs droits. Nous avons fait également beaucoup de sorties. Nous sommes dans « Woman Deliver » qui est une campagne nationale. Elle est au Sénégal et au niveau du Kenya.
Qu’est-ce qu’il faut pour améliorer les choses ?
Nous nous battons pour que les politiques publiques que l’Etat est en train de faire prennent en compte de manière large et intelligente les filles et les femmes. Nous avons fait beaucoup de choses à « Deliver for Goo » pour mettre les filles et les femmes au cœur des ODD (Objectifs de Développement Durable). Quand les filles et les femmes sont dans les politiques publiques, cela veut dire qu’elles sont dans les grandes orientations de développement. Donc, on est en train de travailler dans ce sens. Nous tendons la main également à d’autres coalitions. Actuellement, nous sommes dans une coalition de 40 organisations…
Avec cette pandémie de Covid 19, quelle a été votre action envers la gent féminine ?
Nous avons fait énormément de choses avec la Covid 19. Nous avons donné à nos organisations des kits. Ces mêmes kits, nous les avons donnés au niveau du ministère. Nous avons également travaillé sur la protection des femmes, notamment le personnel de santé. Nous avons travaillé sur les VBG, nous avons travaillé sur quatre (4) thématiques : VBG (Violences basées sur le genre) ; la place des femmes dans la gestion de la COVID ; la protection, l’accompagnement psychosocial des femmes. Et nous avons travaillé de manière synergique avec huit (8) organisations au niveau de Dakar pour permettre vraiment de participer à juguler la létalité pendant la COVID.
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PLUS LOIN AVEC….AMY SAKHO, CHARGE DE COM AJS : « Tout le monde doit se sentir impliqué, concerné »
Regroupés au sein de l’Association des juristes sénégalaises (AJS), des femmes font le plaidoyer sur les lois, afin de permettre aux femmes d’être mieux outillées.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l’AJS ?
L’association des juristes sénégalaises (AJS) est une association de femmes juristes diplômées des universités évoluant dans les domaines du droit. Celle-ci a été mise en place depuis 1974 par d’éminentes juristes telles que l’ancienne première ministre Mame Madior Boye, la première femme procureure Dior Fall Sow, la première femme avocate Mame Bassine. Les missions de l’AJS, c’est la promotion, la vulgarisation, la protection et la réalisation des droits humains, particulièrement ceux des femmes et des enfants. Nous intervenons dans différents volets. Il y a un volet communication où nous communiquons beaucoup pour rendre accessible le droit. Mais il y a un autre volet où on fait le plaidoyer sur toutes les lois, tous les droits qui sont favorables aux femmes. Nous plaidons aussi pour le changement de comportements pour aussi des réformes en faveur de la femme. On a aussi un volet assistant-juridique avec nos boutiques de droits qui sont installées un peu partout dans le Sénégal. Actuellement, nous en disposons 8 dans 7 régions. On en a une à Pikine, Médina, Kaolack, Sédhiou, Ziguinchor, Kolda et récemment nous en avons installé une autre à Kébémer. Les boutiques de droits permettent d’apporter une assistance gratuite aux populations qui souhaiteraient saisir la justice ou qui souhaiteraient disposer de quelques actes juridiques. Donc nous les assistons gratuitement.
Quels sont les cas que vous traitez le plus au niveau de votre association ?
Nous traitons tous les cas de violences, surtout les cas de viols, de violence physique, de violence sexuelle. Et avec la covid19, on a eu beaucoup de cas de violence. Nous faisons des plaidoyers, de la sensibilisation, de la communication, des formations à l’attention des acteurs qui sont concernés par la question. Mais nous apportons aussi une prise en charge à travers les formations. On forme les officiers de police judiciaires. C’est une collaboration que nous faisons pour sensibiliser sur les droits des femmes. Nous sensibilisons aussi le personnel de santé, à travers des activités d’échanges et de partage. Mais nous faisons aussi de la prévention, à travers les sensibilisations que nous faisons un peu partout au Sénégal. Nous avons même eu à mettre en place un réseau de para-juristes qui englobe des leaders communautaires que nous formons sur les rudiments du droit, pour apporter leur appui aux populations, en faisant des activités de prévention.
Qu’est-ce qu’il faut pour prévenir les cas de violence ?
Ce qu’il faut pour prévenir les cas de violence, c’est l’implication de tout le monde. Tout le monde doit se sentir concerné par la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. L’Etat doit mettre en place des structures qui œuvrent pour la prévention, mais des structures aussi pour la prise en charge, comme il est en train de le faire, à travers le ministère de la femme qui nous appelle .Tout le monde doit se sentir impliqué, concerné pour enfin lutter contre les violences faites aux femmes.
La pandémie de la Covid 19 n’a-t-elle pas freiné vos activités ?
Avec la Covid 19, on a fait beaucoup de choses. Nous avons eu à appuyer en kits alimentaires, des denrées, des produits de première nécessité. On a commencé par les maisons d’arrêts pour femmes où nous avons eu à appuyer ces femmes en kits de denrées alimentaires. Au niveau des localités où nos boutiques de droit sont implantées, on a doté les femmes de kits et de denrées alimentaires pour prévenir certaines formes de violence. Car durant cette période de Covid 19, les femmes étaient confrontées aux violences économiques. Donc, pour parer à ça, nous avons pris les devants en les appuyant en kits de denrées alimentaires. Nous avons dépensé des millions pour ça. Mais parallèlement, nous avons élargi notre numéro vert qui existe déjà, c’est-à-dire le 800 805 805. Mais en période de Covid19, comme il n’était pas possible de faire des déplacements, le numéro vert était fonctionnel 24/24. Et à travers lui, on a apporté notre assistance, nos conseils et orientations aux femmes qui étaient demandeuses.