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23 avril 2025
International
Texte Collectif
À L'ATTENTION DES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Invitation à une rencontre pour définir les principes d'une coexistence apaisée. Un Pacte National inspiré des Assises et des recommandations de la CNRI sera élaboré pour une mise en œuvre dans les 200 jours après le scrutin
À l’attention des candidats à l’élection présidentielle de février 2024
Nous, membres actifs de divers mouvements citoyens, sommes unis par notre engagement pour l'application des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI).
Face aux récents défis posés à notre démocratie, notamment les controverses liées aux modalités de parrainage préfigurant des contentieux électoraux, l'élimination contestable de candidats limitant le choix des électeurs, les violations des droits civiques entraînant des protestations réprimées violemment, et les nombreuses arrestations contrevenant à la liberté d'expression, nous sommes plus que jamais convaincus de la nécessité de rectifier le cours dangereux des douze dernières années durant lesquelles les conclusions des Assises Nationales n’ont pas été appliquées.
L'élection présidentielle de 2024 est une occasion cruciale de changer cette trajectoire. Nous devons collectivement saisir cette opportunité pour orienter notre pays vers une société inclusive, pacifique et libre.
Dans cette perspective, nous appelons tous les candidats, quelles que soient leurs affiliations politiques ou idéologiques, à saisir cette chance. Car, au-delà des projets spécifiques de chacun, nous croyons fermement que tous partagent les principes républicains et démocratiques essentiels à notre coexistence harmonieuse, y compris :
Le plein exercice des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de chaque citoyen.
L'égalité et la justice équitable pour tous.
La sacralisation du bien public au service de l'intérêt général.
Une gouvernance responsable à tous les niveaux publics.
Le respect rigoureux de l'État de droit, avec une séparation et un équilibre des pouvoirs.
Une régulation équitable et transparente des sphères politique, électorale et économique.
La promotion d'une démocratie participative centrée sur le citoyen.
Une administration publique compétente, impartiale et dédiée au bien commun.
Une décentralisation effective pour une meilleure responsabilité locale.
Une gestion rationnelle et responsable des ressources naturelles.
La lutte contre la corruption, le détournement de fonds publics, et les infractions associées.
La rencontre est prévue ce jeudi 25 janvier 2024 à 15h précises à la salle de l'Harmattan, à l’entrée de la VDN. Cette rencontre publique ouverte à la presse sera animée par Mamadou Lamine Loum, modérateur des travaux des Assises nationales et ancien Premier ministre et modérée par Dior Fall Sow, membre fondatrice de Sursaut citoyen, ancienne Procureur de la République.
Votre engagement pour la démocratie et la paix de notre pays nous laisse confiants quant à l'importance que vous accorderez à cet événement. C’est avec un profond plaisir que nous vous y accueillerons.
Veuillez croire, cher compatriote, en l'expression de nos salutations les plus distinguées.
Pour la Coalition,
Paul Dominique Corréa, président de Présence chrétienne
Thiaba Camara Sy, présidente de Demain Sénégal
Mamadou Ndoye, coordinateur de Sursaut citoyen
PLUIE D'OR POUR LES JOUEURS ÉQUATO-GUINÉENS
La famille présidentielle équato-guinéenne a sorti le chéquier après l'exploit des Panthères. Le vice-président a promis 50 000 euros par but, le président a parlé d'un million d'euros de récompense. Les généreuses promesses ont-elles motivé les joueurs ?
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 23/01/2024
D'après les informations publiées par le magazine Jeune Afrique, le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et son fils, le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, suivent avec attention la prestation de l'équipe nationale de football à la Coupe d'Afrique des Nations 2023. Alors que les Panthères ont créé la surprise en surclassant la Côte d'Ivoire 4 buts à 0 lors lors de leur troisième match, la famille présidentielle n'a pas tardé à promettre des primes généreuses aux joueurs.
Quelques minutes seulement avant le coup d'envoi de la rencontre, Teodorín, surnom du vice-président, a promis sur son compte X "50 000 euros par but marqué" par les Panthères contre les Eléphants ivoiriens. Son incitation semble avoir porté ses fruits puisque seulement deux heures plus tard, les Équato-Guinéens menaient déjà 4-0, assurant leur qualification pour les 8e de finale. Dans une vidéo postée après le match, Teodorín n'a pas manqué de féliciter les "héros" du jour.
Ces propos ont été suivis dans la soirée par une déclaration du président Obiang à la télévision nationale. Selon ses dires relayés par Jeune Afrique, "ce sont des héros nationaux" qui ont remporté cette victoire et celle-ci sera récompensée par "un million d'euros, en plus de la prime de participation" déjà prévue.
Grâce à ce large succès, la Guinée équatoriale a pris la tête du groupe A devant le Nigeria et son bourreau ivoirien. Elle valide d'ores et déjà son billet pour les 8es de finale et nourrit l'espoir de faire mieux qu'en 2015 où elle avait atteint les quarts. Une performance réalisée peut-être en partie grâce aux généreuses promesses financières de la famille présidentielle, décidée à encourager au maximum les Panthères dans leur parcours.
CAMEROUN-GAMBIE, UN MATCH COMPLÈTEMENT FOU QUI QUALIFIE LES LIONS INDOMPTABLES
Menés deux fois au score, les Camerounais ont puisé au plus profond de leurs ressources pour renverser le cours de la rencontre. Dans une fin de match épique, Wooh a libéré le Cameroun dans le temps additionnel après 90 minutes de folie
Le Cameroun affrontait la Gambie ce mardi 23 janvier avec la nécessité de l'emporter pour espérer se qualifier pour le tour suivant de la Coupe d'Afrique des Nations. En effet, les Lions indomptables avaient leur dos au mur et un match nul ne suffisait pas, tout comme pour leurs adversaires du soir.
Dès les premières minutes, les Camerounais montraient leur détermination offensive avec une occasion franche de Frank Magri, qui butait cependant sur le gardien gambien Gaye (5e). "Cela partait pourtant bien avec une occasion franche dès les premières minutes de la partie", relate Jeune Afrique. Malgré une première période quelque peu timorée, les hommes de Rigobert Song ont davantage fait circuler le ballon que leurs adversaires.
La Gambie se montrait plus dangereuse, avec notamment une tentative de Musa Barrow arrêtée par Ondoa (39e). "À l'inverse, les Scorpions ont peut-être moins eu la possession en première partie de jeu, mais ont été plus incisifs et ont plus tenté leur chance que les Camerounais (3 tirs cadrés)", nota le média.
Les débats s'animaient après la pause. Karl Toko Ekambi ouvrait le score de la tête sur un centre de N'Koudou (58e). Mais la joie camerounaise était de courte durée, Ablie Jallow remettant les deux équipes à égalité (73e). S'en suivait une fin de match complètement folle, comme le soulignait Jeune Afrique.
Ebrima Colley donnait l'avantage aux Scorpions (85e) avant que James Gomez ne marque contre son camp (87e). Dans les arrêts de jeu, Christopher Wooh qualifiait le Cameroun d'une tête décisive sur corner (90e+1). Bien que Colley pensait égaliser à nouveau, le but était refusé après vérification vidéo. Ainsi, dans un scénario complètement incroyable, les Lions indomptables arrachaient in extremis leur qualification en terminant deuxièmes de leur groupe, contrairement à la Gambie dernière sans aucun point.
À en croire Jeune Afrique, ce Cameroun-Gambie restera comme l'un des matches les plus fous de cette Coupe d'Afrique des Nations, conclu de manière rocambolesque en faveur des Camerounais.
UNE CHANCE POUR IDY
Maître dans l'art de la communication politique, Idrissa Seck mène une campagne discrète mais efficace, sillonnant le pays à la rencontre des électeurs. Expérimenté et stratège, l'ancien Premier ministre compte sur son expertise pour s'imposer
Idrissa Seck, leader du parti Rewmi, avance masqué depuis plusieurs mois. Après la validation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, l’ancien Premier ministre libéral entend créer la surprise lors de la prochaine présidentielle en s’imposant comme un challenger solide à Amadou Bâ, candidat de la majorité présidentielle.
Seul rescapé de la Présidentielle de 2019, Idrissa Seck apparaît comme le dernier des Mohicans. Le leader du parti Rewmi a réussi à passer le redoutable processus du parrainage, semble représenter la vieille aristocratie politique qui a longtemps écumé la vie politique sénégalaise.
Idrissa Seck, ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) qui demeure un champion de l’art oratoire, avance masqué tout en déroulant sa stratégie de vulgarisation et de mobilisation à l’intérieur du pays. L’ex-maire de Thiès, qui avait un temps rejoint la majorité présidentielle en novembre 2020, compte damer le pion aux 19 autres candidats à la Présidentielle en jouant la carte de l’expérience. Le patron des rewmistes compte aussi incarner une troisième voie entre le pouvoir et une opposition radicalisée incarnés par la galaxie de l’ex-parti Pastef. Idrissa Seck est apparu, lors du conflit entre l’État et l’ex-parti Pastef comme une alternative crédible face au duel Macky Sall-Ousmane Sonko sur fond de vives tensions sociopolitiques.
En outre, la non-partance de Karim Wade pour le scrutin du 25 février pourrait ouvrir le champ libre pour l’ancien ministre du Commerce sous Abdou Diouf.
L’électorat libéral orphelin de Wade-fils pourrait ainsi se tourner vers le candidat de Rewmi. Idrissa Seck, très proche de certains caciques du pouvoir, est aussi susceptible de profiter de la multiplication des candidatures au sein de la mouvance présidentielle. L’ancien nº2 du PDS va entamer sa quatrième campagne présidentielle, après 2007, 2012 et 2019, dont il s’est classé deuxième devant Ousmane Sonko avec plus de 20 % des voix.
De ce fait, Idrissa Seck se veut le champion de la rupture tranquille, un moyen pour lui de rassurer les milieux d’affaires et les puissances occidentales inquiets de la poussée du discours souverainiste dans notre pays.
Selon plusieurs observateurs, l’ex-premier magistrat de la ville de Thiès, qui ambitionne de figurer en bonne place lors du premier tour de la Présidentielle, devra reconquérir nécessairement sa base politique dans la capitale du Rail.
En effet, son tandem avec le camp du pouvoir ‘’Mburu ak Soow’’ (du pain et du lait en français) n’a pas su résister à la déferlante de Yewwi Askan Wi (Yaw) qui a remporté les Locales puis les Législatives à Thiès.
De plus, il devra aussi tenter d’élargir sa base électorale en essayant de rééditer l’exploit de 2019 qui l’a vu réaliser une percée dans le département de Mbacké. Une poussée due à l’adhésion d’une partie de la communauté mouride au profit de la politique d’Idrissa Seck. La non-présence d’un candidat libéral en 2019 a joué en sa faveur face au président sortant Macky Sall.
Ainsi, Idrissa Seck, lors de la prochaine campagne, doit renouer avec cet électorat dont une grande partie a longtemps été favorable au PDS et qui, aujourd’hui orphelin de Karim Wade, se cherche un champion. Idrissa Seck, malgré ses sorties malencontreuses contre le camp de Maitre Abdoulaye Wade, est le candidat qui porte encore les idées libérales. Ayant plus d’aura qu’Habib Sy, le vote utile pourrait s’orienter vers lui.
Mais pour le politologue Mamadou Sy Albert, il sera très difficile pour Idrissa Seck de faire une percée lors de ce scrutin.
En effet, sa participation à l’alliance présidentielle a profondément entamé sa crédibilité politique. ‘’Les contextes entre l’élection de 2019 et de 2024 ne sont pas les mêmes. En 2019, Idrissa Seck avait bénéficié du soutien de tous les candidats recalés par le parrainage et celui de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar qui n’a pas pu se présenter. Lors de la dernière Présidentielle, ils n'étaient pas nombreux, mais aujourd’hui, tous les courants sont représentés dans ce scrutin, ce qui laisse peu de champ libre au candidat Idrissa Seck’’, affirme-t-il avant d’ajouter que le report de voix en provenance du PDS risque de ne pas être automatique.
‘’L’électorat du PDS risque de se tourner un peu plus vers Taxawu Sénégal ou vers les candidats de Yaw avec qui la formation libérale a formé l’intercoalition.
Néanmoins, Idrissa Seck pourrait récupérer les déçus de la majorité présidentielle. Il a plus de crédibilité que les dissidents de l’APR et les déçus du camp présidentiel qui ne voteront pas pour Yaw pourraient se reporter vers Idrissa Seck’’, conclut-il.
Cependant, selon certaines de nos sources, il y a peu de chance que le report de voix aille au candidat de l’ex-Pastef. L’inimitié entre Karim Wade et Ousmane Sonko est réelle. Et ces voix n’iraient pas à Amadou Bâ qui est accusé par Karim Wade d’instrumentaliser Thierno Alassane Sall qui a introduit le recours invalidant sa candidature.
Par ailleurs, Idrissa Seck est bon tribun. Il sait très bien communiquer en français mais surtout en wolof. Toutes choses qui peuvent de lui un candidat qui peut surprendre.
CHEIKH TIDIANE DIÈYE, DE L'UNIVERSITÉ À L'ENGAGEMENT POLITIQUE
Le parcours du président d'Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg est marqué par un engagement pour le développement du Sénégal et de l'Afrique. Fort d'une solide carrière académique, il milite désormais pour un changement politique profond
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 23/01/2024
Cheikh Tidiane Dieye est une figure majeure de la vie politique sénégalaise. Né en 1972 à Ziguinchor, il a consacré sa carrière à défendre le développement du continent africain aussi bien dans le monde académique que sur la scène politique.
Après des études primaires et secondaires dans sa ville natale, Dieye s'est orienté vers des études universitaires en sociologie du développement. Il a obtenu une maîtrise de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, au Sénégal, avant de poursuivre ses études supérieures à l'Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, où il a décroché un doctorat.
Sa carrière a débuté au Centre international pour le commerce et le développement durable de Genève. Il a ensuite rejoint l'ONG Enda Tiers-Monde à Dakar en 2002 pour coordonner leurs programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales. En 2012, il a fondé le Centre africain pour le commerce, l'intégration et le développement (CACID) dont il est toujours le directeur exécutif.
Parallèlement, "l'universitaire" comme il se décrit lui-même a enseigné dans de nombreuses universités africaines et même à l'étranger. De 2004 à 2020, il a été enseignant et directeur de cours à l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR).
Au-delà de son expertise reconnue dans le domaine du commerce et du développement, Cheikh Tidiane Dieye s'est engagé politiquement ces 20 dernières années pour défendre la démocratie et l'État de droit au Sénégal. Il a été membre fondateur et coordinateur de plusieurs mouvements citoyens et plateformes politiques indépendantes. En 2024, il se présente même comme candidat à l'élection présidentielle.
Cheikh Tidiane Dieye est décrit par ses pairs comme un militant de l'intégrité, du respect des valeurs républicaines et de la bonne gouvernance. Fort de son parcours universitaire et de son engagement politique sur le long terme, il se pose en défenseur d'un changement transformateur au Sénégal.
LIBÉRIA, BOAKAI FAIT UN MALAISE LORS DE SA PRESTATION DE SERMENT
Le nouveau président du Liberia, Joseph Boakai a prêté serment ce lundi 22 janvier à Monrovia, après avoir remporté de justesse les élections en novembre dernier.
Lors de sa cérémonie d’investiture, Joseph Boakai a promis de sauver la plus ancienne république d’Afrique de ses difficultés économiques en ayant comme priorités l’amélioration du respect de l’État de droit, la lutte contre la corruption et le rétablissement de “l’espoir perdu” des citoyens.
Agé de 79 ans, Monsieur Boakai est le plus vieux chef d’État en exercice du pays. Il a remporté les élections présidentielles face au plus jeune président de l’histoire du Liberia, George Weah.
Lors de sa cérémonie, le nouveau chef d’Etat a déclaré que “l’esprit partisan doit céder la place au nationalisme”. A la fin de son discours, le septuagénaire a commencé à montrer des signes de détresse physique pendant qu’il parlait. Des fonctionnaires l’ont éloigné du podium après qu’il a tenté en vain de poursuivre son allocution.
Un porte-parole de Joseph Boakai a déclaré que la faiblesse du président était due à la chaleur et n’avait rien à voir avec son état de santé. Le président a également affirmé qu’il était accompagné d’une riche expérience qui profiterait au pays. Il jouit par ailleurs d’une réputation publique de “politicien travailleur et humble” dont la personnalité et l’expérience politique suggèrent qu’il “pourrait faire preuve de plus de dévouement dans la lutte contre la corruption que les administrations précédentes”, selon Zoe McCathie, analyste politique et de sécurité chez Signal Risk Consulting, une société axée sur l’Afrique.
LE PRESIDENT IIHAM ALIYEV A REÇU LES LETTRES DE CREANCES DE SON EXCELLENCE CHEIKH GUEYE
Samedi dernier, 20 janvier 2024, Son Excellence Ilham Aliyev, président de la République d’Azerbaïdjan, a reçu les lettres de créances de Son Excellence Général Cheikh Guèye, ambassadeur du Sénégal en Turquie et aussi accrédité désormais dans ce pays
Samedi dernier, 20 janvier 2024, Son Excellence Ilham Aliyev, président de la République d’Azerbaïdjan, a reçu les lettres de créances de Son Excellence Général Cheikh Guèye, ambassadeur du Sénégal en Turquie et aussi accrédité désormais dans ce riche pays pétrolier. Profitant de cette cérémonie solennelle, le président azerbaïdjanais a promis d’aider le Sénégal dans la formation professionnelle, surtout en matière d’ingénierie pétrolière et gazière. Il a également invité le Président Macky Sall à la COP29 que Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, va accueillir en novembre prochain.
Poignée de mains, sourire de bienvenue, remise de lettres de créances, mots de félicitations à l’attention des hôtes diplomates et échanges de civilités et de convivialité ; tels sont les temps forts qui ont marqué l’audience que Son Excellence Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, a accordée à l’Ambassadeur du Sénégal en Turquie, le Général Cheikh Guèye. C’était le samedi 20 janvier 2024 à Bakou pour une présentation des lettres de créances de Son Excellence Cheikh Guèye au président Ilham Aliyev. Lequel a officialisé la nomination et l’accréditation du nouvel ambassadeur en Azerbaïdjan qui fait désormais partie de la circonscription diplomatique et consulaire de l’Ambassade du Sénégal en Turquie.
En présentant ses lettres de créances, Son Excellence Cheikh Guèye a transmis les salutations fraternelles du Président du Sénégal Macky Sall à son homologue IIham Aliyev. Il a souligné l’engagement et la détermination du Président du Sénégal à développer les liens bilatéraux entre les deux pays.
Le Président Ilham Aliyev a exprimé sa gratitude pour les salutations et a demandé à l’ambassadeur de transmettre ses salutations au Président du Sénégal, Son Excellence Macky Sall.
Au cours de la cérémonie, le président IIham Aliyev et ses hôtes diplomates sénégalais ont échangé des points de vue sur les perspectives des relations entre les deux pays, tant sur le plan bilatéral que dans le cadre d’organisations internationales. Ils ont également salué le développement réussi des liens bilatéraux entre le Sénégal et l’Azerbaïdjan, un pays d’Asie occidentale immensément riche en ressources minières puisque 95 % de son économie dépend du pétrole et du gaz.
En bon diplomate qu’il est devenu, l’ancien chef d’état-major général de l’Armée nationale devenu Ambassadeur a évoqué les découvertes de pétrole et de gaz dans notre pays, le Sénégal, qui vient de rejoindre les rangs des nations productrices de ces hydrocarbures. Il a manifesté un intérêt particulier pour l’expérience de l’Azerbaïdjan en matière d’exploration, de production et de gestion pétrolière et gazière. L’ambassadeur Cheikh Guèye a aussi fait savoir au président IIham Aliyev que le président Macky Sall veut faire bénéficier aux étudiants sénégalais des opportunités qu’offre l’Azerbaïdjan dans ses institutions éducatives spécialisées dans le pétrole et l’énergie.
Dans ce domaine, le président IIham Aliyev s’est dit disponible à assister le Sénégal dans la formation professionnelle et l’ingénierie pétrolière et gazière. Toujours dans le cadre de la coopération bilatérale, le Président Ilham Aliyev a souligné la nécessité de développer davantage les relations politiques et d’explorer les opportunités dans les secteurs économique et commercial.
L’axe Dakar-Bakou au beau fixe !
Les deux délégations ont tour à tour souligné de larges perspectives de développement de la coopération entre nos deux pays, couvrant les domaines politique, économique, commercial, culturel, humanitaire et sécuritaire.
Les deux délégations ont décrit le soutien mutuel constant de l’Azerbaïdjan et du Sénégal au sein de l’Organisation des Nations Unies (Onu) et du Mouvement des Non-alignés comme un facteur positif d’amitié bilatérale. Une occasion pour le Président Ilham Aliyev d’exprimer l’espoir d’une coopération continue entre son pays et le Sénégal sur le plan international.
La correspondance diplomatique entre les deux pays au plus haut niveau et les félicitations mutuelles lors des journées internationales et nationales ont été hautement appréciées.
Soulignant la présidence par l’Azerbaïdjan du Mouvement des Non-alignés pendant quatre ans, le Président Ilham Aliyev a indiqué que le Sénégal soutenait également la prolongation de la présidence du pays au sein de l’organisation pour une année supplémentaire et a renouvelé ses remerciements pour ce soutien au Président Macky Sall.
En retour, Son Excellence Cheikh Guèye a félicité l’Azerbaïdjan pour sa présidence réussie du Mouvement des Non-alignés.
Le chef de l’État azerbaïdjanais s’est dit optimiste quant au fait que les rencontres officielles de l’ambassadeur en Azerbaïdjan et ses activités contribueraient à élargir davantage la coopération.
LA DEVISE LIBERTÉ, ÉGALITE, FRATERNITÉ N’A PLUS SA PLACE À PARIS MAIS EN AFRIQUE DU SUD
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le président colombien Gustavo Francisco Petro Urrego a soutenu l’action en justice de l’Afrique du Sud contre Israël pour “génocide“ devant la Cour internationale de Justice.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le président colombien Gustavo Francisco Petro Urrego a soutenu l’action en justice de l’Afrique du Sud contre Israël pour “génocide“ devant la Cour internationale de Justice (CIJ), lors du forum économique mondial de Davos.
Lors de son intervention à Davos, Gustavo Francisco Petro Urrego s’est exprimé sur la question palestinienne et la situation dans la bande de Gaza qui subit une agression meurtrière israélienne, ce qui met à mal le projet démocratique de l’humanité.
“Sans aucun doute, le projet démocratique de l’humanité est en danger imminent. C’est pourquoi, il faut rétablir le pouvoir du droit international. C’est une conquête civilisationnelle et aujourd’hui, elle a été pratiquement mise en pièces“, a fustigé le président colombien, en référence à l’impunité d’Israël malgré ses pratiques dans la bande de Gaza.
“La devise “Liberté, Égalité, Fraternité“ à la base de la révolution française n’a plus sa place à Paris mais en Afrique du Sud. C’est cela, la nouvelle réalité“ a affirmé Gustavo Francisco Petro Urrego, dans une sorte d’hommage et de soutien à la position sud-africaine et son recours en justice à la CIJ pour tenter de faire condamner le “génocide“ perpétré contre le peuple palestinien à Gaza.
Pour la 108ᵉ journée consécutive, l’armée israélienne mène ses frappes meurtrières contre la bande de Gaza, qui ont fait, jusqu’à la journée du dimanche, 25 105 tués et 62 681 blessés, des femmes et des enfants pour la plupart, causant également des destructions à grande échelle aux infrastructures et un désastre humanitaire et sanitaire sans précédent, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.
ANTHONY BLINKEN EN TOURNEE EN AFRIQUE
Le secrétaire d'État américain a quitté dimanche les Etats-Unis pour une tournée en Afrique. Antony Blinken doit se rendre au Cap-Vert, en Côte d'Ivoire, au Nigeria et en Angola.
Le secrétaire d'État américain a quitté dimanche les Etats-Unis pour une tournée en Afrique. Antony Blinken doit se rendre au Cap-Vert, en Côte d'Ivoire, au Nigeria et en Angola.
Au menu de son séjour sur le continent, la sécurité régionale, la prévention des conflits, la promotion de la démocratie et le commerce.
L'Afrique compte de nombreux foyers de tension. Dans le Sahel, la menace djihadiste est toujours d'actualité. Depuis 9 mois, les paramilitaires et l'armée se livrent une bataille acharnée pour le contrôle du Soudan. Alors que des groupes armés écument l’Est de la République démocratique du Congo.
La liste des pays de la tournée du chef de la diplomatie américaine est donc loin d'être fortuite.
Si le Nigeria est au cœur de la lutte contre les islamistes au Sahel, l’Angola, est impliqué dans la résolution du conflit entre la RDC et le Rwanda, soutien présumé des rebelles congolais du M23.
La Côte d'Ivoire fait partie d'une région ouest-africaine où des régimes issus de coups d'État sont en place au Mali, en Guinée, au Niger et Burkina Faso.
VIDEO
DÉSILLUSION IVOIRIENNE À LA CAN
La Côte d'Ivoire a subi une douche froide lundi au stade d'Ebimpé d'Abidjan. Les Éléphants ont été largement battus par la Guinée Équatoriale, s'inclinant lourdement 4 buts à 0. Cette défaite met sérieusement en péril leurs chances de qualification
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 22/01/2024
La Côte d'Ivoire a subi une douche froide lundi 22 janvier au stade d'Ebimpé d'Abidjan. Comme le rapporte l'Agence France Presse (AFP), les Éléphants ont sombré face à la Guinée Équatoriale, s'inclinant lourdement 4 buts à 0. Une défaite qui hypothèque très sérieusement les chances de qualification de la sélection ivoirienne pour les huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 qu'elle organise.
Pourtant, selon le mensuel Jeune Afrique, l'équipe de Jean-Louis Gasset avait procédé à quatre changements dans son onze de départ pour tenter de relancer la machine, en titularisant notamment le Rémois Oumar Diakité à droite. Mais cela n'a pas suffi face à des Equato-Guinéens redoutables, menés par leur buteur Emilio Nsue. Meilleur marqueur de cette CAN avec désormais 5 réalisations, ce dernier a ouvert le score en première période en profitant d'une défense ivoirienne passive, comme le rapporte Jeune Afrique.
Dans le deuxième acte, malgré quelques occasions franches, les Éléphants n'ont pas réussi à refaire leur retard, encaissant même trois nouveaux buts. "Sur l'une des rares incursions de la Guinée Équatoriale", selon l'AFP, Pablo Ganet a doublé la mise sur coup franc direct (73e). Avant qu'Emilio Nsue n'inscrive un doublé sur contre (75e). Puis que Jannick Buyla ne corse encore l'addition dans les dernières minutes (88e), provoquant des jets de projectiles dans les tribunes.
Avec cette deuxième défaite en deux matchs, la Côte d'Ivoire termine troisième de son groupe A avec seulement 3 points. Sa différence de buts très négative (-3) laisse peu d'espoir au pays hôte, qui devra sans doute attendre les résultats des autres groupes pour décrocher l'un des quatre billets de meilleurs troisièmes. Une issue miraculeuse semble mal engagée pour les Éléphants, désillusionnés sur leur terre.