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22 avril 2025
International
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DOUCHE FROIDE POUR LES LIONS
La Côte d'Ivoire a créé la grande surprise ce lundi soir en éliminant sur ses terres, le Sénégal, tenant du titre et grand favori, aux tirs au but (4-5) en huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
LE MALI NOTIFIE OFFICIELLEMENT DE SON RETRAIT DE LA CEDEAO
Le gouvernement malien, dominé par les militaires, a envoyé, ce lundi 29 janvier, à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) une « notification formelle » de retrait du pays de l’organisation ouest-africaine, selon l'AFP
Le gouvernement malien, dominé par les militaires, a envoyé, ce lundi 29 janvier, à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) une « notification formelle » de retrait du pays de l’organisation ouest-africaine, selon une copie du document remise à l’AFP par le ministère malien des Affaires étrangères. Le Burkina Faso, également dirigé par un régime militaire, a fait de même, a indiqué l’agence d’information officielle du Burkina. Les deux pays et le Niger ont annoncé dimanche leur décision de se retirer de la Cédéao.
SIGNATURE IMMINENTE D'UN PACTE NATIONAL DE BONNE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE
La société civile organise demain une cérémonie de signature d'importance : un Pacte pour une démocratie apaisée. Plusieurs candidats à la présidentielle ont déjà promis d'y souscrire. Un signal fort en faveur de réformes institutionnelles consensuelles
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
Un événement majeur aura lieu demain à Dakar avec la signature solennelle d'un Pacte national pour une bonne gouvernance démocratique. Cette cérémonie qui se déroulera à L'Harmattan à partir de 16h réunira la Coalition de la société civile pour l'application des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la CNRI ainsi que plusieurs candidats déclarés à l'élection présidentielle de février prochain.
L'objectif de ce Pacte est d'engager formellement les candidats sur des enjeux cruciaux liés à la construction d'un Etat de droit, à la sauvegarde des institutions et au renforcement de la cohésion sociale. Ces thématiques correspondent directement aux conclusions majeures issues des Assises Nationales de 2008 ainsi que des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions mises en place en 2013.
Lors d'une session publique organisée le 25 janvier dernier par la Coalition de la société civile, huit candidats avaient d'ores et déjà manifesté leur volonté de signer ce Pacte. Il s'agit, dans l'ordre alphabétique, de Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dieye, Mahammed Boun Abdallah Dionne, Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Khalifa Ababacar Sall, Thierno Alassane Sall et Rose Wardini. Ces personnalités politiques se sont déclarées "convaincues de l'actualité et de la pertinence" des conclusions des Assises Nationales et de la CNRI, qu'elles entendent placer au cœur des débats de la campagne à venir.
Hier, le candidat Boubacar Camara a également fait part de son intention de parapher ce Pacte de bonne gouvernance démocratique. La Coalition de la société civile invite par ailleurs tous les autres prétendants à la magistrature suprême qui souhaiteraient s'engager sur ces enjeux à se présenter demain dès 15h30 à L'Harmattan. Cet événement, qui devrait réunir représentants de la société civile, personnalités politiques et médias, pourrait marquer un tournant dans le débat public en amont du scrutin présidentiel.
L'IMPOSTURE DÉMOCRATIQUE FRANÇAISE EN AFRIQUE
Dès la colonisation, la France a imposé sa conception biaisée de la démocratie en Afrique. Fanny Pigeaud et Ndongo Samba Sylla détricotent méthodiquement ces fils historiques, de l'éviction des rois africains aux contestations électorales contemporaines
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/01/2024
Dans leur dernier ouvrage intitulé "De la démocratie en Françafrique", paru récemment aux éditions La Découverte, Fanny Pigeaud et Ndongo Samba Sylla s'intéressent à un sujet essentiel pourtant peu étudié : l'instrumentalisation du processus démocratique dans les anciennes colonies françaises d'Afrique. Selon le site d'information XXL Afrique, qui a récemment interrogé l'un des co-auteurs, les deux auteurs s'attachent à déconstruire la notion même de démocratie et à documenter son détournement dans le contexte colonial et post-colonial.
Habitués à travailler ensemble sur les questions liées à la Françafrique, Fanny Pigeaud, journaliste française collaborant régulièrement avec XXL Afrique, et Ndongo Samba Sylla, économiste sénégalais, avaient déjà co-écrit en 2018 un ouvrage sur le rôle du franc CFA dans la domination de la France sur l'Afrique. Avec leur nouvelle publication, ils s'intéressent cette fois à un aspect moins étudié des relations entre la France et ses anciennes colonies : le processus électoral et la démocratie de façade qui a longtemps prévalu.
Adoptant une démarche d'histoire contradictoire, les auteurs replacent au cœur de leur analyse l'héritage du colonialisme français. Ils reviennent sur l'instrumentalisation des élections dès la fin du XVIIIe siècle dans les colonies américaines et africaines, puis durant la période de la colonisation de la fin du XIXe siècle. Ils démontrent comment la France a imposé son modèle de gouvernance excluant et frauduleux, avant de s'attarder sur les indépendances de la décennie 1960, pendant laquelle elle a placé des dirigeants complaisants.
Pigeaud et Sylla analysent ensuite les décennies suivantes jusqu'à la période actuelle, documentant les multiples ingérences françaises dans les processus électoraux pour défendre ses intérêts. Ils déconstruisent également certains mythes comme celui du discours de La Baule de François Mitterrand. À travers de nombreux exemples historiques détaillés, dont celui de la Côte d'Ivoire en 2011, ils permettent de mieux comprendre les racines de la crise démocratique que traverse aujourd'hui une partie du continent.
Grâce à cet ouvrage riche en données historiques, les deux auteurs apportent un éclairage original et éclairant sur les ressorts profonds de la Françafrique et de sa conception biaisée de la démocratie. Leur démarche de contre-histoire replace au cœur du débat les héritages du passé colonial encore trop souvent invisibilisés.
LA CEDEAO DÉMENT LE RETRAIT DU BURKINA, DU MALI ET DU NIGER
L'organistion affirme n'avoir toujours pas reçu de notification officielle directe des trois États membres concernant leur intention de sortir de la Communauté
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/01/2024
La Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a pris note d'une déclaration télévisée diffusée sur les chaînes nationales du Mali et du Niger annonçant la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de la CEDEAO.
Cependant, la Commission de la CEDEAO affirme n'avoir toujours pas reçu de notification officielle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté. Selon ses propos, "la CEDEAO reste saisie de l'évolution de la situation et fera de nouvelles déclarations au fur et à mesure que les événements se développeront".
Sur instruction de l'Autorité des chefs d'État et de gouvernement, la Commission de la CEDEAO indique travailler "assidûment avec ces pays pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel". Le Burkina Faso, le Niger et le Mali demeurent "des membres importants de la Communauté" et l'Autorité "entend continuer à trouver une solution négociée à l'impasse politique", cite-t-elle.
Ces déclarations laissent entendre que la CEDEAO ne confirme pas pour le moment l'intention des trois pays de se retirer de l'organisation ouest-africaine. La Commission dit attendre une notification officielle directe de leur part avant de se prononcer sur le sujet.
LE MALI, LE NIGER ET LE BURKINA FASO QUITTENT LA CEDEAO
En annonçant leur retrait immédiat de la CEDEAO, les régimes militaires des trois principaux pays du G5 Sahel marquent clairement leur défiance envers l'organisation et son approche sur les transitions politiques
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois pays dirigés par des régimes militaires, ont annoncé dimanche qu’ils quittaient la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avec effet immédiat. L’annonce a été faite via un communiqué lu à la télévision nigérienne.
Les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont décidé de retirer leur pays, avec effet immédiat, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), organisation sous-régionale de 15 membres, ont-ils annoncé dimanche 28 janvier dans un communiqué conjoint.
Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens, « prenant toutes leurs responsabilités devant l’histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest », dit le communiqué lu sur les médias d’État de ces pays.
Les trois pays, confrontés à des problématiques similaires d’insécurité, de jihadisme et de pauvreté, ont des relations tendues avec la Cédéao depuis que des militaires y ont pris le pouvoir par la force, en 2020 au Mali, en 2022 au Burkina Faso et en 2023 au Niger.
La Cédéao essaie d’endiguer les coups de force et de pousser au retour le plus vite possible des civils au pouvoir. Elle a pris de lourdes sanctions contre le Mali et le Niger et est allée jusqu’à menacer de recourir à la force dans ce dernier pays. Elle a suspendu les trois pays de ses organes.
MACKY SALL EN VISITE À ROME ET À LA BARBADE
Ces déplacements visent à renforcer les relations bilatérales sur des sujets clés
Le chef de l’Etat va prendre part lundi à Rome au sommet Italie-Afrique avant de se rendre à La Barbade pour une visite officielle de trois jours, a appris l’APS de la présidence de la République.
»Le président Macky Sall quitte Dakar ce dimanche 28 janvier pour prendre part au Sommet Italie-Afrique prévu à Rome le 29 janvier’’, annonce la présidence dans un communiqué.
Selon le document, ‘’ce Sommet portera sur des thématiques comme l’énergie, la sécurité alimentaire, l’éducation, la culture, la lutte contre le terrorisme et la migration entre autres’’.
Après l’Italie, le président Macky se rendra, mardi, à La Barbade pour une visite officielle de trois jours.
La Barbade est une ancienne colonie britannique située dans les Iles Caraïbes. Indépendante depuis 1966, elle s’est officiellement affranchie de la Couronne britannique le 30 nombre 2021.
Le retour à Dakar du chef de l’Etat à Dakar est prévu le 1er février.
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LE NIGERIA ÉLIMINE LE CAMEROUN
Portés par un doublé de l'attaquant Ademola Lookman et une prestation remarquée de leur star Victor Osimhen, les Super Eagles ont nettement dominé les Lions Indomptables (2-0) grâce à "un fort pressing au milieu de terrain"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/01/2024
Le Nigeria s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 après avoir battu le Cameroun 2-0 à Abidjan, selon le compte rendu de match publié par l'Agence France-Presse (AFP).
Portés par un doublé de l'attaquant Ademola Lookman et une prestation remarquée de leur star Victor Osimhen, les Super Eagles ont nettement dominé les Lions Indomptables grâce à "un fort pressing au milieu de terrain" et en imposant leur rythme pendant la majeure partie de la rencontre, selon l'AFP.
Osimhen s'est notamment illustré en délivrant la passe décisive sur l'ouverture du score de Lookman à la 36e minute. "Le meilleur joueur africain de 2023 a récupéré le ballon dans les pieds de Gonzalez avant de se défaire du défenseur pour servir idéalement Lookman dont la frappe est passée sous le ventre du portier camerounais", décrit l'agence de presse.
En seconde période, le scénario est resté le même avec une domination nigériane dans l'entrejeu et une défense camerounaise en difficulté. Les Lions Indomptables "n'ont cadré aucune frappe dans cette rencontre" et ont fini par s'incliner sur un nouveau but de Lookman à la 90e minute.
Grâce à ce succès 2-0, le Nigeria prend sa revanche sur le Cameroun qui l'avait battu à trois reprises en finale de la CAN par le passé. Les Super Eagles continuent aussi leur parcours parfait dans cette édition et affronteront l'Angola en quarts de finale, qualifié plus tôt face à la Namibie.
LES GRANDES PERSONNALITÉS FÉMINISTES PANAFRICAINES
Selon la chercheuse Rama Sala Dieng, féminisme et panafricanisme ont toujours été étroitement liés, et le féminisme est aussi ancien que le continent
De nombreuses Africaines étaient activistes des droits des femmes bien avant la naissance du féminisme “institutionnel”. Selon la chercheuse Rama Sala Dieng, féminisme et panafricanisme ont toujours été étroitement liés, et le féminisme est aussi ancien que le continent.
TAMBACOUNDA EN ATTENTE DU SÉSAME FERROVIAIRE
Située à la croisée de routes commerciales majeures, Tambacounda voit son dynamisme entravé par l'arrêt de sa ligne de chemin de fer depuis 7 ans. Ses habitants et commerçants déplorent les surcoûts engendrés pour leur approvisionnement
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/01/2024
À moins d'un mois de l'élection présidentielle sénégalaise du 25 février, la ville de Tambacounda, située à 500km à l'est de Dakar, reste dans l'attente de la réouverture de la ligne de chemin de fer, selon un reportage de RFI. Carrefour routier stratégique menant vers la Gambie, la Guinée et le Mali, Tambacounda souffre de l'arrêt du rail depuis sept ans, limitant son commerce transfrontalier.
"Plus que doubles, même, les effectifs des ouvriers ont été redoublés pour finir rapidement les travaux de réhabilitation de la voie ferrée", indique Malick Diedhiou, conducteur des travaux, cité par RFI. L'objectif est de relancer le trafic de marchandises d'ici les prochains jours vers Dakar. Mais le tronçon de 185km jusqu'au Mali dépend encore de la route, la ligne n'étant pas restaurée sur cette portion.
Or, sans chemin de fer, les échanges commerciaux avec les pays voisins s'en trouvent "bien plus limités", souligne le média. Huit cent cinquante camions transitent quotidiennement par Tambacounda, sur des axes routiers peu adaptés, générant retards et accidents.
Située à la gare depuis vingt ans, la famille d'Aminata constate l'impact négatif de l'arrêt du train sur son restaurant. Les commerçantes comme Aminata Sow, qui importe des vêtements de Tunisie et Turquie, espèrent une baisse de leurs coûts de transport. "C'est trop cher d'amener ici des marchandises", déplore-t-elle auprès de RFI.
Autres projets à l'arrêt : la construction d'un port sec et d'une université, alors que la jeunesse doit aujourd'hui étudier à Dakar de manière "très coûteuse". Si la majorité présidentielle détient historiquement Tambacounda, l'opposition progresse et fait jeu égal aux dernières législatives. La modernisation des infrastructures demeure la principale demande de ses habitants.