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24 novembre 2024
International
AES, LE PRÉSIDENT FAYE COMPTE MENER SA MISSION AVEC HUMILITÉ
‘’La CEDEAO traverses des difficultés. Nous le constatons. On ne peut pas dire qu’une organisation bâtie sur des objectifs d’intégration politique et économique se renforce lorsqu’il y a des Etats qui veulent en sortir’’, a-t-il souligné.
Dakar, 14 juil (APS) –Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a fait part de sa détermination à mener avec humilité sa mission de médiation dans le différend opposant la CEDEAO aux trois pays s’étant dernièrement constitués en Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel.
Désigné Médiateur par ses pairs de la CEDEAO dans la crise qui oppose l’organisation sous régionale au Burkina Faso, au Mali et au Niger, le président Faye a déclaré samedi dans la soirée à Dakar qu’il comptait mener sa mission avec ‘’humilité’’ mais ‘’sans illusion’’.
‘’Je ne me fais pas d’illusion, j’y vais avec beaucoup d’humilité’’, a-t-il notamment dit.
Bassirou Diomaye Faye qui sera accompagné de ses pairs dont le président togolais Faure a promis qu’il fera ce qu’il ‘’croit devoir faire’’ à savoir ‘’parler, discuter, travailler à réconcilier les positions’’.
Selon lui, ‘’quelle que soit la décision que prendra l’AES, ce sera une décision qu’on respectera parce que ce sont des Etats souverains’’.
‘’J’ai la chance où la malchance de ne pas avoir été là quand les sanctions étaient prises par la CEDEAO contre les Etats de l’AES. Ces Etats ne me regardent (pas) comme étant quelqu’un parmi ceux qui les ont sanctionnés. Donc ils ont cette facilité à me parler plus qu’ils ne peuvent le faire avec les autres. C’est un atout qu’il faut mettre au service de la communauté’’, a-t-il fait valoir.
‘’La CEDEAO traverses des difficultés. Nous le constatons. On ne peut pas dire qu’une organisation bâtie sur des objectifs d’intégration politique et économique se renforce lorsqu’il y a des Etats qui veulent en sortir’’, a-t-il souligné.
Il a précisé qu’il n’a pas attendu d’être nommé Médiateur pour parler avec les chefs d’Etat de ces pays.
Le président sénégalais s’est déjà rendu au Mali et au Burkina Faso.
‘’Je respecte leur souveraineté, mais j’ai essayé d’attirer l’attention de mes homologues de ces pays qui traversent une situation que l’on connait et à laquelle nous sommes très solidaires pour essayer de les faire revenir autour de la table de négociation’’, a-t-il souligné.
Il a insisté sur le fait que les pays de la CEDEAO et ceux de l’AES ont de nombreux défis en commun tel que la lutte contre le terrorisme et les trafics d’êtres humains et de substances illicites.
TRUMP CIBLÉ PAR UN TIREUR, LA SÉCURITÉ DÉPASSÉE
L'ancien président a été touché par une balle à l'oreille droite en plein meeting. Une personne présente a été tuée et deux autres blessées grièvement. Le suspect a été abattu par le Secret Service. Des questions majeures sur les défaillances de sécurité
(SenePlus) - Donald Trump a échappé de justesse à un attentat lors d'un meeting de campagne samedi, une attaque qui redéfinira sans aucun doute la course à la Maison Blanche tout en soulevant de sérieuses interrogations sur les failles de sécurité entourant le candidat républicain.
Selon des sources de Reuters, Trump a été touché par une balle à l'oreille droite au début de son discours. Immédiatement couvert par ses agents de sécurité, il est rapidement réapparu, le visage maculé de sang, serrant le poing en l'air et articulant silencieusement "Combattez ! Combattez ! Combattez !".
"J'ai été touché par une balle qui a traversé la partie supérieure de mon oreille droite. Il y a eu beaucoup de saignement", a déclaré plus tard Trump, 78 ans, sur sa plateforme Truth Social.
Le FBI a identifié dans la nuit le "sujet impliqué" comme étant Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park en Pennsylvanie, un électeur républicain selon les registres de l'État. Le suspect a été abattu par le Secret Service selon les premières informations.
Une personne présente au meeting a été tuée et deux autres blessées grièvement. Les forces de l'ordre n'ont pas encore établi le mobile de cette attaque.
"Il n'y a pas de place pour ce genre de violence en Amérique. Nous devons nous unir en tant que nation pour la condamner", a réagi le président démocrate Joe Biden, que Trump doit à nouveau affronter en novembre.
Cette attaque soulève d'énormes questions sur les défaillances de sécurité du Secret Service, chargé d'assurer la protection à vie des anciens présidents comme Trump.
"Comment un sniper avec un fusil complet a-t-il pu ramper jusqu'au toit le plus proche du meeting sans être repéré ?", s'est indigné le militant conservateur Jack Posobiec sur X (anciennement Twitter).
Les tirs semblent être venus de l'extérieur du périmètre sécurisé. Lors d'un briefing, des responsables du FBI ont admis être surpris que le suspect ait pu tirer plusieurs coups de feu.
La commission de surveillance de la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, a convoqué la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, pour témoigner le 22 juillet. "Les Américains exigent des réponses sur la tentative d'assassinat contre le président Trump", a-t-elle déclaré.
Cette attaque ravive les craintes d'une escalade de la violence politique alors que le pays semble profondément divisé à l'approche de l'élection de novembre. Selon un récent sondage Reuters/Ipsos, deux Américains sur trois redoutent des violences post-électorales.
"Cette attaque horrifique n'a pas sa place dans notre pays et doit être condamnée unanimement et avec force", a dénoncé le speaker républicain de la Chambre Mike Johnson, tandis que le leader démocrate du Sénat Chuck Schumer se disait "horrifié".
Certains alliés républicains de Trump estiment que l'attaque était politiquement motivée, accusant les démocrates d'attiser un "climat de violence" par leur "hystérie" sur les dangers d'une réélection de l'ancien président.
Bien que sérieusement entaché par des poursuites judiciaires, Trump fait figure de favori pour l'investiture républicaine qu'il devrait décrocher lundi à la convention de Milwaukee. Les investisseurs parient déjà sur un regain de ses chances de reconquérir la Maison Blanche après cette démonstration de sa détermination à "combattre".
ROKIA TRAORÉ DÉFIE LA JUSTICE EUROPÉENNE
Arrêtée à Rome fin juin alors qu'elle s'apprêtait à monter sur scène, l'artiste croupit en prison depuis plus de 20 jours. La chanteuse malienne de 50 ans conteste désormais les conditions de son procès devant la Cour européenne
(SenePlus) - Rokia Traoré, célèbre chanteuse malienne de 50 ans et ambassadrice de bonne volonté pour l'agence des réfugiés des Nations Unies (HCR), a été arrêtée le 20 juin dernier à l'aéroport de Fiumicino à Rome, en vertu d'un mandat d'arrêt européen. Condamnée en son absence à deux ans de prison en Belgique en octobre 2022 dans une bataille juridique pour la garde de sa fille, elle fait désormais appel auprès de la Cour de justice de l'Union européenne pour s'opposer à son extradition vers la Belgique, a déclaré son avocate italienne Maddalena Del Re à Reuters.
"Mme Traoré a été condamnée en Belgique sans la certitude qu'elle ait eu connaissance du procès. Pire encore, le procès s'est déroulé sans avocat pour assurer sa défense", a expliqué Me Del Re. Selon elle, cela constitue un motif d'opposition à l'extradition, et elle a donc saisi la Cour européenne, compétente en la matière.
Depuis son arrestation à Fiumicino, où elle s'était rendue pour donner un concert aux abords du Colisée, l'artiste de renom est détenue dans la prison de Civitavecchia, près de Rome. Un premier rebondissement s'est produit cette semaine, le parquet de la cour d'appel de Rome acceptant qu'elle puisse bénéficier d'une assignation à résidence si elle trouve un logement dans la capitale italienne.
Les ennuis judiciaires de Rokia Traoré ont débuté en 2020, lorsqu'elle a été arrêtée en France sur la base d'un mandat d'arrêt belge, pour ne pas avoir remis sa fille à son ex-compagnon belge, le père de l'enfant, comme l'exigeait une décision de justice. Libérée sous conditions quelques mois plus tard, elle avait rallié le Mali à bord d'un vol privé avec sa fille aujourd'hui âgée de 9 ans, bravant l'interdiction de quitter la France.
LE PIÈGE D'UN QUATRIÈME MANDAT D’ADO
"Les Ivoiriens feraient bien de s'inspirer du Sénégal, où en 2012 l'opposition unie a battu Abdoulaye Wade, qui voulait faire réinitialiser son décompte de mandats" estime Ken Opalo, professeur associé à l'université Georgetown
(SenePlus) - La Côte d'Ivoire, principal producteur mondial de cacao, fait face à un avenir incertain selon Ken Opalo, professeur associé à l'université Georgetown, dans une tribune publiée par Bloomberg. En visant un controversé 4e mandat présidentiel, Alassane Ouattara "menace de plonger le pays dans un nouveau cycle de crises politiques", alerte l'analyste.
"Pour ces raisons, l'Union africaine, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et les autres partenaires étrangers d'Abidjan - dont la France - devraient utiliser leurs liens diplomatiques étroits pour convaincre Ouattara de laisser le pouvoir à la fin de son mandat actuel", plaide Opalo.
Les enjeux économiques sont colossaux selon lui. Entre 2012 et 2019, la Côte d'Ivoire a affiché une croissance annuelle moyenne de 8,2%, devenant l'un des moteurs de la région. Sous Ouattara, le revenu par habitant est passé de 1654 dollars en 2010 à 2729 dollars en 2023. "Toutes ces réalisations seraient mises en péril si l'ordre politique venait à s'effondrer", prévient le professeur.
Ce regain économique cache toutefois des fragilités politiques persistantes, révélées par un récent sondage d'Afrobaromètre. Si 60,8% des Ivoiriens approuvent Ouattara, 65,3% se disent insatisfaits de la démocratie. Plus inquiétant, plus de 65% estiment que l'armée a le droit d'intervenir en politique en cas d'abus de pouvoir.
"Ces chiffres devraient inquiéter tous ceux qui veulent que le constitutionnalisme prévale après le départ d'Ouattara", commente Opalo, évoquant aussi le boycott de la présidentielle de 2020 par l'opposition, qui a érodé sa légitimité.
L'analyste rappelle que la Côte d'Ivoire n'est pas à l'abri des violences politiques, avec un coup d'État en 1999 et deux guerres civiles depuis. "Permettre une élection présidentielle ouverte en 2025 serait le signal ultime que le pays a finalement échappé à l'instabilité qui le ronge depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny en 1993", estime-t-il.
Au-delà, une crise ivoirienne pourrait déstabiliser une région déjà fragilisée par l'insurrection djihadiste au Sahel. "Un coup d'État dans la capitale économique Abidjan ou un conflit fournirait une ouverture pour la violence venant du Nord, qui pourrait alors se propager à l'Ouest vers le Liberia et la Guinée", met en garde Opalo.
Le professeur dénonce aussi "le défi persistant de la consolidation démocratique" en Afrique, les organisations régionales condamnant les coups d'État militaires mais fermant les yeux sur les "coups constitutionnels" via des réformes ad hoc de la limitation des mandats.
"L'alternance au pouvoir est la véritable pierre de touche de la maturité politique", insiste Opalo, estimant qu'Ouattara dispose d'alternatives crédibles comme l'ex-président Gbagbo ou l'ancien patron de Credit Suisse Tidjane Thiam.
"Les Ivoiriens feraient bien de s'inspirer du Sénégal, où en 2012 l'opposition unie a battu Abdoulaye Wade, qui voulait faire réinitialiser son décompte de mandats", conclut le tribune. Un avertissement appuyé alors que plane le spectre d'une rechute dans l'instabilité pour ce pilier économique d'Afrique de l'Ouest.
RENDRE AUX ENFANTS AFRICAINS LA PAROLE À L'ÉCOLE
« les Africains sont les seuls au monde à commencer leur éducation avec une langue qui n'est pas celle qu'ils parlent à la maison »
(SenePlus) - La qualité de l'éducation en Afrique reste un sujet brûlant, notamment sur la place à accorder aux langues locales dans l'enseignement. C'est ce problème épineux que Gilles Yabi, responsable du Think Tank Wathi, a décortiqué lors de sa chronique hebdomadaire sur RFI.
Selon lui, l'enseignement dans les langues officielles héritées de la colonisation est un frein majeur aux apprentissages. "Les enfants apprennent mieux et sont plus susceptibles de poursuivre leurs études lorsqu'ils commencent leur scolarité dans une langue qu'ils utilisent et comprennent", souligne-t-il, citant un rapport de la Banque mondiale de 2021.
Son invité Hamidou Seydou Hanafiou, docteur en linguistique, abonde dans ce sens : "Les Africains sont les seuls au monde à commencer leur éducation avec une langue qui n'est pas celle qu'ils parlent à la maison".
Pourtant, malgré ce constat partagé par de nombreux experts, l'enseignement en langues locales peine à s'imposer. Gilles Yabi dénonce "l'absence de volonté politique, les changements réguliers d'orientation stratégique et l'incapacité des États à prendre le relais des financements extérieurs".
Cette réticence trouve parfois ses racines au sein même de l'appareil étatique selon le Dr Hanafiou : "Des hauts fonctionnaires sont parfois les plus hostiles à l'enseignement dans les langues premières. Il est difficile d'obtenir des résultats lorsqu'on applique des politiques auxquelles on ne croit pas".
Au-delà du simple apprentissage, l'enjeu est de taille pour Gilles Yabi : "C'est la préservation du riche patrimoine linguistique des pays africains qui est en jeu". Une vision partagée par le représentant de l'ambassade d'Irlande, qui a rappelé l'importance de valoriser sa langue nationale malgré la colonisation britannique.
L'animateur conclut avec lucidité : "Les peuples africains ne sont pas les seuls à avoir été victimes du crime de la colonisation. On s'en relève par l'obsession du bien-être des populations, le travail de longue haleine, la tempérance et l'adaptation au monde réel". Un message clair : les solutions toutes faites n'auront pas raison de ce défi éducatif de taille.
DIOMAYE PROMET DES SOLUTIONS DURABLES AU CHÔMAGE
Le président de la République a déclaré ce samedi que les pouvoirs publics ont établi une stratégie globale fondée sur l'adéquation formation-emploi et la valorisation des filières pourvoyeuses d'emplois
Le chef de l’Etat a assuré, samedi soir, qu’il avait une claire conscience des attentes de la jeunesse sur question de l’emploi, assurant que le gouvernement travaille à y apporter des solutions.
Interrogé en conférence de presse sur la question de l’emploi des jeunes, Bassirou Diomaye Faye a déclaré qu’il avait une claire conscience des attentes de la jeunesse sur cette question.
La stratégie du gouvernement face à cette problématique repose sur la formation, la requalification en adéquation avec les besoins du marché.
Le chef de l’Etat a souligné que le secteur privé aussi sera mis à contribution.
Selon lui, il y a aussi lieu de renforcer le secteur primaire pour absorber le maximum de main-d’œuvre.
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FRAYEUR À UN MEETING DE TRUMP
Au beau milieu de son discours en Pennsylvanie, l'ancien président américain a dû être évacué d'urgence par le Secret Service. Le candidat républicain, visiblement blessé, a été vu avec du sang sur l'oreille après des détonations
(SenePlus) - Le meeting de campagne de Donald Trump à Wilkes-Barre, en Pennsylvanie, a viré au chaos lorsque l'ex-président républicain a dû être précipitamment évacué de la scène. Des images saisissantes ont capturé l'ancien locataire de la Maison Blanche entouré d'agents du Secret Service après que des détonations ont été entendues dans les rangs de ses partisans.
Selon des journalistes de l'AFP présents sur place, Trump venait à peine de commencer son discours lorsque le tumulte a éclaté. "On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l'air confus. J'ai entendu les coups de feu, ça sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit calibre", a témoigné John Yeykal, un sympathisant du milliardaire new-yorkais.
Dans des scènes rappelant les pires cauchemars sécuritaires, les agents du Secret Service ont promptement plaqué au sol le candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle de novembre. Quelques instants plus tard, Trump s'est relevé, le visage marqué par une traînée de sang sur son oreille droite.
Malgré la tension palpable, l'ex-président n'a pas perdu son caractère combatif. Encadré par un imposant dispositif de sécurité, il a quitté l'estrade en levant le poing, sous les ovations de ses fidèles partisans. Un geste de défiance qui en dit long sur l'âpreté de la campagne à venir face au président démocrate sortant, Joe Biden.
Cet épisode rocambolesque survient à quelques jours seulement de la convention républicaine où Trump doit être investi officiellement comme le candidat du parti pour briguer un second mandat.
NIGER, ÉVASION DE PLUSIEURS DÉTENUS D’UNE PRISON DE HAUTE SÉCURITÉ
On compte parmi les évadés un nombre indéterminé de personnes qualifiées de djihadistes et qui étaient incarcérés dans cette maison d’arrêt située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Niamey.
Dakar, 12 juil (APS) – Des détenus se sont évadés, jeudi, dans l’après-midi, de la prison de haute sécurité de Koutoukalé, dans la région Tilabéri, au Niger, après qu’une mutinerie a éclaté dans ce centre pénitentiaire, ont annoncé plusieurs médias.
On compte parmi eux un nombre indéterminé de personnes qualifiées de djihadistes et qui étaient incarcérés dans cette maison d’arrêt située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Niamey, la capitale.
Les circonstances de cette évasion ne sont pas encore connues, mais d’après une source médiatique, le gouvernement nigérien a indiqué que les recherches pour retrouver les évadés sont en cours et quelques-uns parmi eux ‘’ont déjà été rattrapés’’ par les forces de sécurité.
Par le passé, la prison de Koutoukalé a subi deux attaques ciblées, revendiquées par l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS, aujourd’hui rallié à l’État islamique en Afrique de l’Ouest), et repoussées par les forces de sécurité nigériennes.
Un couvre-feu a été instauré à partir de 21 heures à Tilabéri, région située dans la zone dite des ‘’trois frontières’’, proche du Burkina Faso et du Mali.
Le Niger fait face depuis des années à des attaques de groupes armés, qui ont fait, depuis le coup d’Etat du général Abdourahamane Tiani contre Mohamed Bazoum, en 2023, 830 morts, selon l’organisation non gouvernementale ACLED.
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DE LA DPG
Cet exercice crucial, où le Premier ministre expose sa feuille de route devant les députés, est désormais menacé par un imbroglio juridique et des tensions politiques. Mais qu'est-ce que la Déclaration de politique générale ?
La Déclaration de politique générale (DPG), pierre angulaire de la démocratie sénégalaise, se retrouve aujourd'hui au cœur d'une tempête politique. Mais qu'est-ce que le DPG et pourquoi est-elle si importante ?
Tradition républicaine ancrée depuis l'indépendance, la DPG est le moment où le Premier ministre nouvellement nommé présente devant l'Assemblée nationale les grandes orientations et les programmes de son gouvernement. C'est l'occasion pour les représentants du peuple d'évaluer, de débattre et potentiellement d'approuver la feuille de route gouvernementale.
Encadrée par l'article 55 de la Constitution, cette cérémonie est censée être un exercice de transparence et de responsabilité. Elle permet aux Sénégalais de comprendre la vision et les objectifs de leurs dirigeants pour les années à venir.
Cependant, la DPG 2024 est au centre d'une polémique sans précédent. Un règlement intérieur obsolète de l'Assemblée nationale, qui ne mentionne même pas le poste de Premier ministre, conduit à un blocage institutionnel. Le Premier ministre Ousmane Sonko refuse de présenter sa DPG, arguant de cette incohérence juridique.
Alors que le pays attend de connaître les orientations de son nouveau gouvernement, la DPG, censé être un moment d'unité nationale, est devenu le symbole des divisions politiques actuelles.
LE BÉNIN RÉPOND AUX ACCUSATIONS DU BURKINA
Les relations entre le Bénin et ses voisins du nord n’ont cessé de se dégrader depuis l’arrivée des militaires au pouvoir dans ces pays. Accusé récemment par le Niger et le Burkina Faso, Cotonou rétorque et parle de désinformation.
Les relations entre le Bénin et ses voisins du nord n’ont cessé de se dégrader depuis l’arrivée des militaires au pouvoir dans ces pays. Accusé récemment par le Niger et le Burkina Faso, Cotonou rétorque et parle de désinformation.
Le secrétaire général et porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbedji, a répondu aux accusations du président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Ce dernier avait affirmé dans la matinée de ce jeudi 11 juillet que le Bénin abritait des bases militaires françaises visant à nuire au Burkina, ajoutant aussi avoir des preuves d’un centre d’opérations à Abidjan pour déstabiliser son pays.
« Voilà que nos frères et voisins, pour des raisons de politique domestique, s’emploient à vouloir faire de nous la source de leurs problèmes. C’est une tendance pernicieuse, venant de militaires qui connaissent ces camps et leur vocation », a déclaré Houngbedji sur les réseaux sociaux. Il a ajouté qu’« après le Niger, c’est au tour du Burkina-Faso d’emboucher cette trompette nauséeuse de désinformation qui alimente non le patriotisme, mais plutôt la rancœur des populations et menace à terme la coexistence pacifique des peuples ».
Le porte-parole du gouvernement béninois a également déclaré que le populisme déplace les problèmes sans les résoudre et que les populations finiront par se rendre compte qu’elles ont été trompées. Selon Houngbedji, « c’est l’hôpital qui se moque de la charité », rappelant que « les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l’œuvre de gens venant de l’autre côté de nos frontières avec le Burkina-Faso et le Niger ». Il a rappelé que « c’est d’ailleurs ce qui a amené le Gouvernement du Bénin, dans sa stratégie pour contrer le phénomène, à construire, depuis 2022, de petits camps militaires appelés bases opérationnelles avancées dans plusieurs de nos communes frontalières ».