SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
28 novembre 2024
International
VIDEO
VIF ÉCHANGE IMPLIQUANT GUY MARIUS SAGNA AU PARLEMENT DE LA CEDEAO
Le député sénégalais a vivement critiqué les chefs d'État ouest-africains, les accusant d'appauvrir la région. Au grand dam de son homologue ivoirienne Adjaratou Traoré qui lui a demandé de modérer ses propos
Ce samedi 20 juillet 2024, une séance du Parlement de la CEDEAO a été le théâtre d'un affrontement verbal entre le député sénégalais Guy Marius Sagna et son homologue ivoirienne Adjaratou Traoré.
L'altercation a éclaté suite aux critiques acerbes de Sagna envers les chefs d'État ouest-africains. Le député sénégalais les a accusé d'être à l'origine de "l'appauvrissement" de la région, remettant en question l'utilisation du terme "pauvreté" par le PNUD dans son rapport sur l'Afrique de l'Ouest.
La tension est montée d'un crâne lorsque Traoré a demandé à Sagna de modérer ses propositions, estimant qu'il manquait de respect aux dirigeants. L'échange s'est rapidement envenimé, conduisant à des accusations mutuelles.
Face à l'escalade du conflit, la présidence a été contrainte de suspendre la séance.
par Aminata Thior
MESSAGE AU PRÉSIDENT DIOMAYE SUR LA REPRÉSENTATIVITÉ DES FEMMES DANS LES INSTANCES DE DÉCISION
EXCLUSIF SENEPLUS - Au bout de 14 Conseil des ministres, l’écart dans les nominations hommes-femmes est effarant. 75 contre 7. Comment peut-on exclure de ce vent d’espoir, l’apport des femmes à la marche du pays ?
Le choc, tout Sénégalais et Sénégalaise sensible à la question de la représentativité des femmes dans l’espace public l’a reçu et encaissé à la sortie de votre première liste du gouvernement avec 25 ministres dont seulement 4 femmes. Nous avions protesté. Nous vous avions écrit que nous ne voulons pas régresser sur la question de la place de la femme dans notre société. La vague de contestations passée, comme de bons Sénégalais et Sénégalaises, nous nous sommes armés de patience et gorgés d’espoir pour voir plus de femmes dans les postes de direction. Mais quel second choc de constater qu’au bout du 14ème Conseil des ministres, l’écart dans les nominations entre les hommes et les femmes est effarant.
14ème Conseil des ministres : 82 nominations. 75 hommes. 7 femmes. C’est terrible, vous persistez et le message semble très clair : vous n’êtes pas sensible à la représentativité des femmes ou alors, ce n’est pas votre priorité. Ou les deux à fois.
Par ailleurs, à chaque fois que vous avez pris la parole pour vous adresser à nous, nous avons vu et entendu un président :
Intelligent
Respectueux de ses concitoyens
Fédérateur, rassembleur
Positif et constructif
Ouvert à écouter ceux et celles qui apportent du ciment pour construire un meilleur Sénégal
Déterminé fortement à apporter un changement dans notre pays
Mais alors, comment un tel profil de président, jeune qu’il est, ouvert au monde, à ses défis et enjeux actuels, dirigeant l’un des pays les plus respectés en Afrique et dans le monde pour la détermination de son peuple, ses hommes et FEMMES de savoir, peut fermer les yeux sur la question de la représentativité des femmes dans les instances de décision ?
Comment peut-on jub, jubal, jubanti sans la présence de près de cette moitié de la population autour de la table ? Comment peut-on développer ce pays si on se passe du cerveau, de la compétence, de la sensibilité, de la finesse, de la rigueur, de l’abnégation, de la détermination, de la hargne, de l'honnêteté et du courage de tous ces profils de femmes que nous avons dans ce pays et sa diaspora ? Comment peut-on avancer sur les questions qui touchent nos filles et femmes si elles ne sont pas présentes là où se prennent les décisions qui impactent leur vie ? Comment peut-on exclure de ce vent d’espoir, l’apport des femmes à la marche du pays ? Comment peut-on envisager une rupture en envoyant un message de régression sur la question des femmes ?
Mais plus encore, vous dirigez un pays qui s’appelle le Sénégal où les femmes ont fortement influé dans les luttes les plus importantes dans ce pays et en Afrique. Elles sont les premières dans les classements dans les écoles et universités. Elles constituent un grand nombre dans le tissu entrepreneurial de notre pays. Elles sont de grandes managers, fonctionnaires, militantes, directrices d’ONG. Elles gèrent les finances de grandes entreprises et programmes. Elles se retrouvent à des postes de responsabilité à l’Union Africaine, à la CEDEAO, au FMI, à l’ONU, à la Banque mondiale. Elles vivent au Sénégal et dans sa diaspora. Cet état de fait, vous ne pouvez en faire fi. C’est de votre responsabilité de continuer à le renforcer et à le pérenniser.
Avec ces rares femmes que vous avez nommées au sommet de l’État et dans les directions générales, vous êtes clairement en train de leur envoyer le message contraire.
Il est temps de faire des efforts pour corriger le tir mon président.
Oui, je veux bien croire que vous êtes rattrapé par la réalité du monde politique et que vous êtes obligé de récompenser mais je refuse de croire définitivement que vous n’êtes pas sensible à la question de la place de la femme dans nos sphères de décision. Et quand bien même vous le seriez, nous avons tous vu à quel point vous apprenez vite. Ainsi, j’ose espérer que ceux qui vous entourent et vous conseillent, vous rappelleront que la présence des femmes, dans les lieux de décision est cruciale à notre époque, pour notre pays et pour la marche du monde.
J’ose espérer qu’un Abdoulaye Bathily vous rappellera le rôle de la femme sénégalaise dans l’histoire politique du Sénégal et dans l’accession à l’indépendance ; et qu’une régression n’est pas envisage.
J’ose espérer qu’une Yacine Fall, ministre des Affaires étrangères, qui a lutté pour la représentativité des femmes, travaillé dans des instances nationales et internationales, côtoyé partout dans le monde des femmes sénégalaises brillantissimes, vous a conseillé de ne pas reléguer au second plan, cette question de la représentativité des femmes.
J’ose espérer que des “He for She” comme Abdourahmane Diouf, Abdourahmane Sarr et d’autres dans votre gouvernement vous ont alerté sur ce sujet …
J’ose espérer que nos journalistes n’oublieront plus jamais de vous interpeller sur l’implication et la place des femmes dans le jub, jubbal, jubbanti ; qu’ils ne reprendront plus les clichés sur cette question dans leurs émissions ; qu’ils ne minimiseront plus les revendications des femmes sensibles à ce sujet et traiteront de manière sérieuse et approfondie, cette question.
J’ose espérer que tous ces brillants hommes et femmes (visibles et de l’ombre) qui vous conseillent et à qui vous avez rendu hommage lors de votre allocution avec la presse sénégalaise le samedi 13 juillet 2024 vous rappelleront que les femmes sénégalaises doivent avoir leur place dans cette rupture pour le développement de notre pays.
Car oui, autant c’est de votre responsabilité de garder le Sénégal sur une dynamique progressiste sur la question de la femme, autant, c’est de leur responsabilité de vous le dire, de vous le conseiller ou de vous le rappeler si vous ne l’appliquez pas.
Vous n’avez pas trouvé mieux au sommet de l’État ? Alors faites mieux mais ne gardez pas le statuquo et surtout, ne faites pas régresser cet acquis.
UN ESPOIR ÉCONOMIQUE À RELATIVISER
Si certains espèrent que les recettes pétrolières puissent aider à des transformations structurelles, d'autres facteurs tempèrent l'optimisme. Le Sénégal vise à exporter sa production vers l'Europe, qui cherche à se détourner des énergies fossiles
(SenePlus ) - La récente mise en service du site d'extraction pétrolière de Sangomar, au large des côtes sénégalaises, marque une nouvelle ère pour le pays selon les autorités. Cependant, les experts mettent en garde contre des attentes trop élevées concernant les retombées économiques de cette première exploitation pétrolière nationale.
"C'est une nouvelle ère pour notre pays", s'est réjoui récemment le patron de Petrosen, la société publique chargée de l'énergie au Sénégal, cité par DW Afrique. Une affirmation justifiée puisque Dakar ne produisait pas de pétrole jusqu'à présent. Cependant, la production du champ de Sangomar reste modeste avec un objectif de 100.000 barils par jour, bien loin des volumes extraits dans certains pays comme le Nigeria avec 1,2 million de barils quotidiens.
Face à ces niveaux de production, les experts appellent à tempérer les attentes en termes de retombées économiques. "Selon des données récentes du FMI, je pense que ces revenus devraient améliorer les perspectives économiques du Sénégal à court et moyen terme, mais leur contribution à l'ensemble de l'économie devrait rester relativement limitée", explique à DW Afrique Papa Daouda Diene, analyste pour un groupe de réflexion américain. "Ils parlent de moins de 5% du PIB total. Il est donc clair que ces ressources ne peuvent pas à elles seules transformer le Sénégal en Dubaï."
Si certains espèrent que les recettes pétrolières puissent aider à des transformations structurelles, d'autres facteurs tempèrent l'optimisme. Le Sénégal vise en effet à exporter la majorité de sa production vers l'Europe, qui cherche justement à se détourner des énergies fossiles. "L'âge d'or du gaz est terminé", confirme à DW Afrique Mats Marquardt du New Climate Institute basé en Allemagne. "L'analyse de rentabilité des exportations de combustibles fossiles doit être étudiée de près aujourd'hui."
Face à ces perspectives, de nombreux experts alertent sur les risques de miser essentiellement sur le pétrole. "Attention à ce que le Sénégal ne mise pas que sur ce secteur pour l'avenir", préviennent-ils auprès de DW Afrique. L'économiste Fadhel Kaboub va plus loin, estimant que Dakar "double les investissements dans des technologies obsolètes" au lieu de se tourner vers "l'industrialisation verte et la décarbonisation". Il plaide pour que l'Afrique exploite davantage son potentiel en énergies renouvelables.
Toutefois, dans l'immédiat, le Fonds monétaire international prévoit une croissance de plus de 8% en 2024 au Sénégal, portée en partie par le pétrole et le gaz selon DW Afrique.
VIDEO
UN PRÉSIDENT-TALIBÉ
"Être président ou ne pas l'être, c'est du pareil au même" pour Bassirou Diomaye Faye selon Cheikh Diallo. Une formule choc illustrant sa théorie d'un chef de l'État transitoire, voué à laisser la place à son "mentor" Ousmane Sonko
Cheikh Diallo est formel. A ses yeux, pour le président Bassirou Diomaye Faye, « être président ou ne pas l’être, c’est du pareil au même ». Qualifiant le chef de l’Etat de « président-talibé » dont la posture entrevoit un président avec « un seul mandat » avant de renvoyer l’ascenseur à son mentor, Ousmane Sonko, pour lequel il se bat afin qu’il soit président de la République, selon lui.
« Un président-talibé », c’est ainsi que Cheikh Diallo qualifie le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
« J’ai écouté et réécouté Bassirou Diomaye Faye. C’est un président-talibé qui est au pouvoir. Il a quitté depuis l’âge de 12 ans le monde sensible pour le monde intelligible. Etre président ou ne pas l’être, c’est du pareil au même. La particularité, la puissance, son rapport avec le Premier ministre qui est son mentor, et c’est une première mondiale. Il se bat pour que le Premier ministre Ousmane Sonko soit, demain, président», avoue Cheikh Diallo lors de l’émission « Le Point » sur la RTS.
Cheikh Diallo pense qu’en réalité, « Ousmane Sonko pourrait, en 2029, devenir le président de la République du Sénégal ».
A en croire l’expert en communication orale et écrite, la particularité et la puissance du rapport de Bassirou Diomaye Faye avec le Premier ministre, c’est que ce dernier est son mentor, et c’est une première mondiale.
Il se peut que Ousmane Sonko, demain, soit président. Le chef de l’Etat est détaché des choses matérielles et j’ai l’impression qu’il est là pour un mandat unique. Je peux me tromper, mais je crois fondamentalement qu’il joue la carte de la transparence, de la loyauté. Et c’est pour cela que ceux-là qui veulent mettre en mal ce duo, ce tandem, c’est une guerre perdue», a fait savoir le communicant.
« Bassirou Diomaye est une figure marquante, apportant la surprise, l’inédit et la première venue de la prison au Palais. Le plus jeune président d’Afrique, élu pour la première fois au premier tour, lors de son premier mandat et sans être chef de parti…», a-t-il soutenu à l’entame de l’émission « Le Point ».
Mettant en exergue les 100 premiers jours de Diomaye, le Docteur en Sciences politiques dit constater un enthousiasme, un espoir débordant et de fortes attentes de la population. Cependant, il assure qu’il y a de bons débuts de la part des nouvelles autorités, notamment en matière d’urbanisation, de lutte contre les inondations, de réduction du coût de la vie, entre autres… Les choses semblent bien se dérouler pour le moment. «Je sais qu’à l’heure actuelle, le président de la République et son Premier ministre ont plus de 78 projets de loi en attente de vote et une centaine de décrets… Avec un gouvernement composé de personnalités éminentes, de têtes fortes et apolitiques comme les ministres des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et du budget, ainsi que le ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire», indique l’expert en communication.
S’il ne reprend par les termes du président disant que « Ousmane Sonko est le meilleur Premier ministre de l’histoire du Sénégal », le Docteur en sciences politiques souligne que Ousmane Sonko est le Premier ministre le plus puissant d’Afrique, hormis celui de l’Ethiopie, Abiy Ahmed (régime parlementaire).
« Ousmane n’a pas les pleins pouvoirs, mais il a les pouvoirs pleins. Et ce n’est pas le poste qui fait le leader, mais le leader qui fait le poste. Autrement dit, c’est Ousmane Sonko qui donne du contenu à son poste de Premier ministre.» « En un mot », résume-t-il, «le leader de Pastef porte le ballon ».
Suite à l’invalidation de sa candidature, le Premier ministre avait ouvert un boulevard à Bassirou Diomaye Faye, qui a permis à ce dernier de se retrouver au Palais en tant que 5ème président du Sénégal.
UNE PANNE INFORMATIQUE LIÉE À MICROSOFT AFFECTE PLUSIEURS ENTREPRISES DANS LE MONDE
L’Agence française de sécurité informatique (Anssi) a indiqué qu’aucun élément, à ce stade, ne laisse penser à une cyberattaque. Cette conclusion est partagée par le gouvernement britannique et l’agence de cybersécurité suisse.
Ce vendredi, une panne informatique massive a perturbé les opérations de nombreuses entreprises à travers le monde, y compris des aéroports, des hôpitaux, des places boursières, et d’autres institutions importantes, selon plusieurs médias.
Bien que l’origine de la panne n’ait pas encore été identifiée, les installations informatiques utilisant les services de Microsoft semblent particulièrement touchées. L’Agence française de sécurité informatique (Anssi) a indiqué qu’aucun élément, à ce stade, ne laisse penser à une cyberattaque. Cette conclusion est partagée par le gouvernement britannique et l’agence de cybersécurité suisse.
Dans une publication sur le réseau social X, Microsoft a mentionné une panne de service affectant un logiciel anti-virus de la société Crowdstrike. « Nous enquêtons sur un problème affectant la capacité des utilisateurs à accéder à diverses applications et services Microsoft 365 », a déclaré Microsoft, ajoutant qu’ils prenaient « des mesures d’absorption » pour résoudre le problème. Plusieurs compagnies aériennes et aéroports ont suspendu leurs activités, perturbant ainsi le transport aérien. Certains hôpitaux ont signalé des perturbations dans leurs systèmes informatiques, ce qui pourrait affecter la gestion des patients et des données médicales. Les opérations boursières ont également été touchées, impactant potentiellement les transactions financières mondiales.
Le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévus du 26 juillet au 11 août, a signalé une « perturbation » de ses opérations informatiques. « Paris-2024 est informé des problèmes techniques mondiaux qui touchent les logiciels Microsoft. Ces problèmes perturbent les opérations informatiques de Paris 2024 », indique le comité dans un communiqué.
BIDEN A L'ISOLEMENT
Le contraste est frappant. Pendant que son rival Donald Trump, radieux, est soir après soir acclamé à la convention républicaine, Joe Biden, atteint du Covid, se voit contraint jeudi de s'isoler et donc de mettre sur pause une campagne ...
Le contraste est frappant. Pendant que son rival Donald Trump, radieux, est soir après soir acclamé à la convention républicaine, Joe Biden, atteint du Covid, se voit contraint jeudi de s'isoler et donc de mettre sur pause une campagne déjà fortement sous pression.
Le virus n'est que le dernier en date à venir bouleverser les plans du démocrate de 81 ans, en convalescence en bord de mer dans sa résidence privée du Delaware, dans l'est des Etats-Unis.
Depuis qu'il a offert un spectacle calamiteux fin juin lors de son débat avec M. Trump, au cours duquel il a souvent peiné à articuler sa pensée, la petite musique est lancinante: Joe Biden peut-il toujours être candidat le 5 novembre?
Le tumulte au sein du Parti démocrate est de plus en plus audible, malgré les tentatives publiques d'afficher un front uni et les dénégations de la Maison Blanche.
Selon les médias américains, les leaders démocrates au Congrès, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, ont tous deux dit au président lors de rencontres séparées que sa candidature pourrait mettre en péril les chances du parti en novembre.
Quant à la très influente Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants, elle a d'après CNN affirmé à M. Biden qu'il ne pouvait pas gagner selon les sondages, et qu'il risquait de faire perdre la Chambre aux démocrates.
Et plusieurs démocrates de haut rang ont dit sous couvert de l'anonymat au média Axios qu'ils pensaient que les pressions croissantes allaient convaincre M. Biden de prendre la décision de se retirer dès ce week-end.
- "Dans la course" -
Déjà mercredi, l'élu de Californie Adam Schiff avait exhorté M. Biden à "passer le flambeau", devenant l'élu le plus haut placé à faire publiquement cette demande.
Une vingtaine d'élus de la Chambre et un sénateur ont jusqu'ici pressé Joe Biden de jeter l'éponge.
L'équipe de campagne du président-candidat s'efforce de son côté de fermer la porte aux spéculations. "Il reste dans la course", a assuré à la presse Quentin Fulks, un responsable de l'équipe.
"Notre équipe n'envisage aucun scénario selon lequel le président Biden ne serait pas en tête du ticket - il est et sera le candidat démocrate", a-t-il insisté.
M. Biden lui-même a dit se sentir "bien" après avoir été testé positif au Covid.
"Je vais m'isoler pendant ma convalescence et, pendant ce temps, je continuerai à travailler pour le peuple américain", a-t-il écrit mercredi soir sur X.
Donald Trump, 78 ans, doit se délecter des déboires des démocrates. Le républicain reste entouré de l'aura du miraculé après avoir survécu à une tentative d'assassinat le 13 juillet.
Affichant sa mainmise sur le Parti républicain, il doit formellement accepter jeudi soir d'être le candidat de la droite à la présidentielle, lors d'une fête grandiose pendant laquelle seront lâchés des dizaines de milliers de ballons aux couleurs du drapeau américain.
Et bien qu'il soit assailli par des affaires judiciaires, il a récemment engrangé deux énormes victoires: des poursuites fédérales le visant en Floride ont été annulées, et la Cour suprême a reconnu une large immunité pénale au président des Etats-Unis, ce qui risque de compromettre une partie des procédures visant M. Trump.
CONFLIT DU M23 EN RDC, LA TRÊVE HUMANITAIRE PROLONGÉE DE 15 JOURS
Cette prolongation "sera en vigueur jusqu'à 23h59, heure locale, le 3 août" et engage les belligérants "à faire taire leurs armes et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables".
Les fronts du conflit entre la rébellion du M23 et les forces gouvernementales dans l'est de la République démocratique du Congo étaient relativement calmes jeudi, au lendemain de l'annonce par Washington de 15 jours supplémentaires de "trêve humanitaire", ont indiqué des sources locales.
"Un calme précaire est observé", a déclaré le lieutenant Reagan Mbuyi, porte-parole de l'armée sur le front nord du conflit en cours depuis deux ans et demi dans la province du Nord-Kivu. Vers le front sud, quelques tirs ont été signalés dans le territoire de Masisi par des habitants interrogés par l'AFP, mais pas de combats entre les deux camps.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi une "prolongation de 15 jours de la trêve humanitaire". Cette prolongation "sera en vigueur jusqu'à 23h59, heure locale, le 3 août" et engage les belligérants "à faire taire leurs armes et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables", précise un communiqué du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.
Deux premières semaines de "trêve humanitaire" avaient été annoncées le 5 juillet par la Maison Blanche. Depuis lors, les combats ont diminué d'intensité mais la trêve n'a pas été respectée dans certains secteurs. Quatre jeunes civils, dont deux enfants, ont notamment été tués le 15 juillet dans un bombardement à Bweremana, localité du Masisi située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Goma, la capitale provinciale.
"Bien que les parties au conflit aient largement respecté la trêve, nous condamnons la perte de vies civiles à Bweremana", indique le communiqué américain. "Nous travaillerons avec le mécanisme de vérification ad hoc pour enquêter sur cette affaire et sur d'autres potentielles violations", ajoute le texte.
Depuis fin 2021, le M23 ("Mouvement du 23 mars"), appuyé par des unités de l'armée rwandaise, s'est emparé de vastes pans de territoire du Nord-Kivu.
Lors d'un briefing en ligne tenu mercredi, des ONG ont alerté sur la situation humanitaire et sécuritaire catastrophique dans la région, en appelant à une cessation durable des hostilités. Certaines ont noté que les affrontements avaient diminué depuis le 5 juillet mais se sont inquiétées de la suite. "Toutes les parties sont en train de se préparer à reprendre la guerre", avait relevé Patrick Kikandi, président du Congo Peace Network.
"Nos militaires sur le terrain se réorganisent. Nous recevons des renforts en provenance d'autres provinces", a indiqué le lieutenant Mbuyi à l'AFP.
Selon une autre source sécuritaire dans la région, des commandants de l'armée sont réunis à Kinshasa pour planifier une contre-attaque afin de reprendre les zones occupées par le M23 et l'armée rwandaise.
UNE INITIATIVE INTERNATIONALE POUR SOUTENIR LES STARTUPS SÉNÉGALAISES
50 000 dollars et l'expertise de Columbia Engineering et Business School : tels sont les atouts offerts par OST aux startups sélectionnées. Postulez d'ici le 21 juillet pour bénéficier de cette chance inespérée de faire grandir votre projet
Open Startup (OST) invite les startups sénégalaises à postuler pour le programme OST, en collaboration avec Columbia University. Dans une démarche visant à stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat en Afrique et au Sénégal, Open Startup (OST), en partenariat avec Columbia Engineering et Columbia Business School de New York, lance un appel à candidatures pour son programme d’accélération pre-seed. Ce programme, qui s’adresse également aux startups de Tunisie et du Maroc, se déroulera de septembre 2024 à janvier 2025.
Ce programme bénéficie du soutien de plusieurs partenaires internationaux. Au Sénégal, les partenaires incluent la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), Ignite.E, Concree, Dakar American University of Science and Technology (DAUST), et l’École Supérieure Polytechnique de Dakar.
Le programme OST est conçu pour aider 30 startups sélectionnées (10 de chaque pays) à évoluer du stade de démonstration de concept (PoC) au produit minimum viable (MVP). Ce programme intensif de 18 semaines propose des ressources exceptionnelles telles qu’un fonds de 50 000 $ en cash prizes sans cession de parts.
Les candidatures sont ouvertes et se clôtureront le 21 juillet 2024. Ne manquez pas cette occasion unique de transformer votre idée en réalité et de propulser votre startup vers de nouveaux sommets.
LA SITUATION HUMANITAIRE A GAZA EST UNE SOUILLURE MORALE POUR NOUS TOUS
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réitéré mercredi son appel à un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, car la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne est « une souillure morale pour nous tous ».
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réitéré mercredi son appel à un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, car la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne est « une souillure morale pour nous tous ».
Dans un communiqué lu par son chef de cabinet, Courtenay Rattray, Antonio Guterres a souligné la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat et de la libération inconditionnelle de tous les prisonniers.
Cette déclaration a été lue lors d'une réunion sur le Moyen-Orient présidée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Guterres a souligné que les pourparlers menés sous l'égide de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis pour parvenir à un accord sur la libération des prisonniers et l'instauration d'un cessez-le-feu se poursuivent, faisant état de quelques progrès.
« Les parties doivent parvenir à un tel accord sans délai. La situation humanitaire à Gaza est une souillure morale pour nous tous », a déclaré le Secrétaire général des Nations unies.
Celui-ci a mis en garde contre le fait que le système d'aide humanitaire à Gaza est proche de l'effondrement et que l'ordre public est en train de s'effondrer.
En ce qui concerne la Cisjordanie, le chef de l'ONU a déclaré que le territoire et Jérusalem-Est sont confrontés à des conditions alarmantes.
« Des niveaux élevés de violence persistent, notamment de la part des forces de sécurité israéliennes, des colons et des groupes armés palestiniens », a déclaré António Guterres.
Il a également insisté sur la nécessité de mettre fin au conflit et de trouver une solution pour mettre fin à l'occupation israélienne. « Cette terrible guerre doit cesser », a déclaré António Guterres.
Et de conclure : « Nous devons nous recentrer sur la recherche d'une solution politique qui mette fin à l'occupation et règle le conflit conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies ».
Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Plus de 38 700 Palestiniens ont été tués depuis lors, principalement des femmes et des enfants, tandis que quelque 89 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Après plus de neuf mois d'attaques israéliennes, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l'état de ruines en raison d'un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour "crime de génocide" devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion de la ville le 6 mai.
PAUL KAGAME, L’HOMME QUI A TRANSFORME LE RWANDA EN MODELE AFRICAIN
Depuis que Paul Kagame est aux commandes, ce pays d’Afrique de l’Est a subi une métamorphose qui force le respect. Le Rwanda, souvent cité comme modèle pour son développement post-génocide, semble incarner une success story africaine
Sans coup de tonnerre, Paul Kagame sera réélu pour un nouveau mandat à la tête du Rwanda, pays africain qui, ces deux dernières années, a connu des transformations remarquables et s’est hissé au rang de “The Place to Be” en Afrique, et pourquoi pas, dans le monde.
Depuis que Paul Kagame est aux commandes, ce pays d’Afrique de l’Est a subi une métamorphose qui force le respect. Le Rwanda, souvent cité comme modèle pour son développement post-génocide, semble incarner une success story africaine, marquée par une croissance économique fulgurante, des progrès en matière d’égalité des sexes, et un rôle accru sur la scène internationale.
Un miracle économique africain
La prouesse économique rwandaise, qualifiée par certains de « miracle économique », est indissociable de la figure de Kagame. Le pays affiche une croissance économique annuelle moyenne de 7,5 % depuis 2000, sortant ainsi plus d’un million de personnes de la pauvreté. En 2023, le Rwanda a enregistré un taux de croissance de 8,2 %. Si l’agriculture reste prépondérante, employant 56 % de la main-d’œuvre et contribuant à 25 % du PIB, le tourisme, la technologie et les services financiers connaissent un essor significatif. Kigali se veut aujourd’hui un hub technologique avec des initiatives ambitieuses telles que l’“Innovation City”.
Cette croissance s’est accompagnée d’une augmentation notable du PIB par habitant, qui a presque triplé depuis l’an 2000, reflétant une amélioration significative des standards de vie. L’investissement en infrastructures, notamment dans les technologies de l’information et la capacité énergétique du pays, a plus que doublé, avec un impact direct sur le développement économique et social.
La réconciliation franco-rwandaise et les engagements internationaux du Rwanda
Sous Paul Kagame, le Rwanda a non seulement renforcé son implication dans les missions de maintien de la paix en Afrique, avec 6 000 soldats déployés en République centrafricaine et au Mozambique, mais a également utilisé ces déploiements pour négocier des accords économiques, notamment pour séduire les investisseurs étrangers. Malgré des tensions persistantes avec la République Démocratique du Congo concernant le soutien présumé à des groupes rebelles, le Rwanda poursuit des négociations diplomatiques actives pour résoudre les conflits régionaux.
L’évolution de ses relations internationales est particulièrement notable avec la France. Lors de sa visite à Kigali en mai 2021, le président français Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de la France dans le génocide rwandais, admettant que la France avait ignoré les avertissements du massacre imminent et avait soutenu un régime génocidaire. Bien que ces déclarations n’aient pas constitué des excuses formelles, elles ont marqué une étape importante vers la réconciliation. Paul Kagame a valorisé ces commentaires, les considérant « plus précieux qu’une excuse ».
Mais pour le président rwandais, l’enjeu est surtout ailleurs. Le réchauffement des relations diplomatiques a mené à une coopération économique substantielle entre les deux nations. La France a augmenté son aide au développement au Rwanda, s’engageant à fournir un paquet d’aide de 500 millions d’euros d’ici 2023, complété par un investissement additionnel de 400 millions d’euros annoncé en 2024. Ces fonds ciblent des secteurs clés tels que l’environnement, la santé et l’éducation, faisant de la France le deuxième plus grand donateur bilatéral du Rwanda, juste derrière les États-Unis.
Et ce n’est pas tout. Kagame est un fin stratège, qui sait flairer les opportunités. En 2021, les relations entre le Rwanda et le Royaume-Uni sont devenues un sujet de débat international lorsque le gouvernement de Boris Johnson a conclu un accord avec Kigali pour le transfert de 52 000 demandeurs d’asile vers le Rwanda, en échange d’une avance de 280 millions de dollars. Cet accord a suscité de vives critiques internationales et a finalement été jugé contraire aux droits de l’homme par la Cour suprême de Londres, mais il illustre la capacité de Kagame à saisir des opportunités qui, bien que controversées, peuvent être stratégiquement avantageuses pour son pays.
L’inclusion des femmes
Au Rwanda, la question de l’égalité des sexes n’orne pas seulement les discours politiques, elle s’incarne dans la réalité palpable des institutions. Avec plus de 60 % de femmes au parlement, le pays détient l’un des taux les plus élevés au monde. Des mesures telles que l’accès facilité au crédit pour les femmes entrepreneures ou la promotion de leur participation dans des secteurs traditionnellement masculins ont été mises en œuvre. Parallèlement, la présence féminine est encouragée, voire cultivée, dans des domaines jusqu’alors réservés aux hommes, tels que les STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) ou la construction.
Odyssée dans l’espace
En 2020, Kagame a inauguré l’Agence Spatiale Rwandaise, qui symbolise l’ambition du Rwanda de se positionner comme leader en technologie spatiale en Afrique. Des projets comme RwaSat-1, lancé pour surveiller l’environnement et améliorer les communications, et Icyerekezo, qui offre une connexion Internet à des régions isolées, montrent comment le pays utilise l’espace pour soutenir son développement national. En 2022, le Rwanda et le Nigeria sont devenus les premiers pays africains à signer les accords Artemis, un programme spatial de la NASA. Le projet GeoHub, financé en partie par l’Agence Française de Développement, vise à améliorer la conception et l’évaluation des politiques publiques grâce à l’utilisation stratégique des données géospatiales. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre du programme iSTAR 2024, qui s’appuie sur les technologies géospatiales pour répondre à divers défis nationaux tels que l’agriculture et la gestion des catastrophes.
Révolution et réformes dans le secteur minier du Rwanda
Avec Kagame, le secteur minier du Rwanda, une des pierres angulaires de son économie, connaît depuis 1999 une croissance annuelle d’environ 10 %, supplantant l’agriculture en termes de revenus générés. Le tournant majeur de cette transformation fut la privatisation en 2006, une stratégie visant à attirer des capitaux étrangers et à stimuler les exportations. L’adoption d’un nouveau code minier en 2018, ainsi que la création du Rwanda Mines, Petroleum and Gas Board (RMB) et du Rwanda Development Board (RDB), ont consolidé cette dynamique.
Mais ce n’est encore que 30 à 40 % du potentiel minéral du pays des mille collines qui est actuellement exploité. Dans une course à l’investissement étranger, le gouvernement a mis en place des incitations fiscales, notamment une exonération d’impôts sur les revenus des sociétés pour sept ans pour des investissements d’au moins 50 millions USD, et un taux préférentiel de 15 % sur les revenus pour les projets d’exportation de minéraux transformés localement. Des mesures qui ont contribué à placer le secteur minier en tant que deuxième source de recettes du pays en 2023, après le tourisme, avec quelque 300 000 personnes employées dans la région des Grands Lacs.
En janvier 2024, un accord d’importance avec le géant Rio Tinto a été signé pour l’exploration et l’exploitation du lithium, crucial pour l’industrie des batteries électriques. Le Rwanda a également renforcé ses liens internationaux dans le secteur minier. Un protocole d’accord avec l’Union européenne, signé en février 2024, cible le renforcement de la coopération pour les matières premières critiques.
Nation branding
Première source de devises du Rwanda, le tourisme est devenu un axe majeur de l’économie nationale, avec le sport en figure de proue de cette stratégie d’attraction. Sous l’impulsion de Paul Kagame, le pays a développé des infrastructures sportives significatives et a conclu des alliances internationales pour renforcer son attractivité touristique.
Dans cette veine, le Rwanda a noué des partenariats avec des géants du football européen, tels qu’Arsenal et le Paris Saint-Germain, en plaçant stratégiquement le logo « Visit Rwanda » sur leurs équipements. Initié en 2018, le partenariat avec Arsenal a été renforcé et prolongé jusqu’en 2025, représentant un investissement total de 40 millions de livres sterling. Ce partenariat ambitieux ne se limite pas à promouvoir le tourisme ; il comprend aussi l’accueil de joueurs d’Arsenal pour des camps d’entraînement sur le sol rwandais, créant ainsi un pont culturel et sportif entre le Royaume-Uni et le Rwanda.