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24 novembre 2024
International
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LE COUP DE GUEULE DE DOUDOU WADE
L'ancien patron des libéraux juge "catastrophiques" les récentes déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko. Il dénonce par ailleurs l'annulation du débat d'orientation budgétaire par le bureau de l'Assemblée nationale
Dans une intervention remarquée ce dimanche sur le plateau de "Point de vue", l'émission phare de la RTS, Doudou Wade, ancien patron des Libéraux du PDS à l'Assemblée nationale, a livré une analyse sans concession de la situation politique actuelle au Sénégal.
Le vétéran de la scène politique sénégalaise n'a pas mâché ses mots, dénonçant avec vigueur l'annulation du débat d'orientation budgétaire par le bureau de l'Assemblée nationale. « C'est une faute grave », a-t-il martelé, estimant que cette décision prive les députés de leur rôle crucial de contrôle.
Wade a également pointé du doigt les tensions croissantes entre l'exécutif et le législatif, appelant à un dialogue urgent pour préserver le bon fonctionnement des institutions. « On ne peut pas mettre nos institutions dans l'informel », a-t-il averti, visant particulièrement les récentes déclarations du Premier ministre qu'il juge « catastrophiques ».
Le député n'a pas épargné son propre camp, abordant sans détour les difficultés internes du PDS. Il a notamment évoqué la controverse entourant les récentes nominations au sein du parti, laissant planer le doute sur l'implication réelle du président Abdoulaye Wade dans ces décisions.
Fidèle à sa réputation d'homme politique expérimenté, Doudou Wade a livré une analyse nuancée des défis auxquels fait face le nouveau gouvernement. Tout en reconnaissant la difficulté de la tâche, il a appelé les nouveaux dirigeants à faire preuve de sérénité et à se concentrer sur les problèmes concrets du pays.
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GOUVERNANCE À L'ÉPREUVE DE LA RÉALITÉ
Du bras de fer parlementaire aux contrôles fiscaux musclés, en passant par une communication jugée populiste, rien n'est épargné dans cette radiographie au vitriol des premiers mois du régime Diomaye-Sonko avec Issa Sall et Pierre Ahmed Ba
Dans l'émission dominicale « LR du temps » sur Iradio ce 30 juin 2024, Issa Sall, directeur de publication de l'hebdomadaire « Comment », et Pierre Ahmed Ba, socioanthropologue et expert en intelligence des systèmes complexes, ont dressé un tableau sans concession des premiers mois du nouveau gouvernement sénégalais.
Au cœur des débats, la polémique autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko cristallise les tensions. Son refus de se présenter à l'Assemblée nationale, conditionnant sa lieu à une révision du règlement intérieur, est perçu comme un bras de fer institutionnel inédit. "C'est une situation qui n'aurait jamais dû se poser", affirme Pierre Ahmed Ba, soulignant le risque d'une crise institutionnelle.
Sur le plan économique, les intervenants ont relevé le paradoxe entre l'importante levée de fonds réalisée par le gouvernement sur les marchés internationaux et l'opacité entourant l'utilisation de ces ressources. Issa Sall s'interroge : "Où est l'argent ? Comment sera-t-il utilisé pour répondre aux attentes des Sénégalais ?"
Les relations entre l’État et le secteur privé sont également au centre des préoccupations. La récente vague de contrôles fiscaux est perçue comme une arme de pression potentielle. « On ne peut pas utiliser la fiscalité pour affaiblir les entreprises. C'est l'emploi et l'économie du pays qu'on menace », alerte Pierre Ahmed Ba.
Le style de communication du nouveau régime n'échappe pas aux critiques. Qualifié de « populiste » par les intervenants, il soulève des inquiétudes quant à la maturité politique de l'équipe au pouvoir. « Nous sommes passés d’un mode de gouvernance basé sur le consentement à une forme de coercition sournoise », analyse Issa Sall.
Enfin, les deux experts appellent le gouvernement à se concentrer sur les défis fondamentaux du pays : l'emploi des jeunes, la formation et la relance économique. « Ce sont ces questions sociales et économiques qu'il faut attaquer et régler pour remettre ce pays debout », conclut Pierre Ahmed Ba.
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LE MYTHE DE LA PRÉFÉRENCE NATIONALE
La préférence nationale s'est aujourd'hui déplacée vers la question des droits sociaux. Mais l'historien Noiriel prévient : l'instrumentalisation politique de ce concept représente un danger pour la démocratie
La priorité nationale, ou préférence nationale, est au cœur du programme du Rassemblement national de Jordan Bardella et Marine Le Pen. Depuis le milieu des années 1980, le parti d'extrême droite a repris à son compte cette proposition a priori simple : favoriser les Français. Mais cette idée est beaucoup plus ancienne, et remonte en fait aux origines de la République en France. Comment ce principe a-t-il émergé et comment s'est-il trouvé manipulé par l'extrême droite ces dernières décennies ?
L'historien Gérard Noiriel remonte le temps.
LA CHAPPE DE PLOMB DE L’EXTRÊME DROITE SUR LES ÉLITES FRANÇAISES MÉTISSÉES
Une onde de choc parcourt la haute administration française après la promesse du Rassemblement national d'interdire aux Français binationaux d'accéder aux postes les plus "sensibles" s'il arrive au pouvoir
(SenePlus) - Une onde de choc parcourt la haute administration française après la promesse du Rassemblement national d'interdire aux Français binationaux d'accéder aux postes les plus "sensibles" s'il arrive au pouvoir. Diplomates, militaires, magistrats, policiers... de nombreux cadres s'inquiètent et dénoncent cette proposition qui remet en cause leur loyauté envers la France.
"Mettre en doute notre loyauté me heurte et me blesse. Je ne vis pas cette double appartenance comme un handicap, mais comme une richesse", s'indigne Sid Rouis, attaché de coopération franco-algérien auprès de l'ambassade de France en Libye, dans une enquête du journal Le Monde.
Pour cette diplomate franco-latino-américaine qui préfère rester anonyme, "il ne faut pas tomber dans le piège identitaire posé par le RN, mais partir des principes d'égalité et de non-discrimination". "L'accusation de défaut de loyauté ou de double allégeance cible d'abord, personne n'est dupe, un certain nombre de catégories de Français de façon implicite. On voit bien que ceux qui sont concernés, ce ne sont pas les Franco-Allemands ou les Franco-Canadiens", ajoute Karim Amellal, ambassadeur délégué à la Méditerranée.
Des menaces de démission au Quai d'Orsay en cas d'arrivée au pouvoir du RN
Certains diplomates n'excluent même pas de démissionner si cette mesure devait être appliquée. "Je n'attendrai pas l'humiliation d'être regardée avec le moindre soupçon de déloyauté en raison de ma double culture et nationalité", prévient Inès Ben Kraiem, diplomate franco-tunisienne.
Dans une tribune au Monde, Mohamed Bouabdallah, conseiller culturel franco-marocain aux États-Unis, accuse le RN de s'inscrire "dans la droite ligne du régime raciste de Vichy" en visant "les Arabes et les musulmans" après les juifs.
Au ministère de l'Intérieur aussi, l'émoi est grand face à cette "suspicion" qui remet en cause l'engagement des agents binationaux, comme ce "Franco-Marocain limier du renseignement territorial" qui a permis de déjouer un projet d'attentat. "Nous sommes conscients plus que quiconque du risque d'être retournés ou sollicités par notre second pays et, en même temps, nous avons clairement choisi qui on servait", assure Mohamed, haut cadre du ministère.
Dans la préfectorale, on s'interroge sur le cas de Frédérique Camilleri, première femme nommée préfète de police de Marseille à 36 ans malgré sa double nationalité franco-libanaise. "Et le RN voudrait priver le pays de profils aussi exceptionnels?", s'inquiète un haut fonctionnaire.
Un "citoyen de seconde zone" pour ce magistrat
La polémique touche aussi les magistrats. "C'est humiliant et injuste. Je suis magistrat depuis 15 ans, je sers la République tous les jours. J'ai l'impression d'être un citoyen de seconde zone", déplore Youssef Badr, né en France de parents marocains.
Pour ce premier vice-président au tribunal de Bobigny issu d'un milieu modeste, la proposition contrarie le principe méritocratique censé permettre l'ascension sociale par les concours, quelles que soient les origines.
Dans l'armée en revanche, l'inquiétude semble plus discrète, les binationaux étant peu nombreux dans la haute hiérarchie militaire. Mais des voix s'élèvent pour souligner "l'absurdité" de remettre en cause les procédures d'habilitation au secret-défense déjà en vigueur.
En définitive, alors que le flou persiste sur la définition des "postes stratégiques" visés, cette proposition du RN fait souffler un vent de panique chez de nombreux cadres de la haute fonction publique binationaux. Une mesure jugée discriminatoire et contraire aux principes républicains d'égalité par de nombreux agents, qui craignent de se voir relégués au rang de "citoyens de seconde zone".
PAR Djibril Ndiogou Mbaye
GAZA : SILENCE, ON TUE UN PEUPLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Alors qu’on avait déjà dit « plus jamais ça ! », voilà que l’histoire a le hoquet. Elle s’étouffe en même temps que le peuple de Palestine, qui se meurt pendant que le reste du monde continue de vaquer à ses petites occupations
Elle est au paradis Firdaws* aussi, avec mes trois Sœurs ! Répondit Yanis, en sanglots, le visage méconnaissable de brûlures et de cendres, balafré d’une raie de sang qui va de la tête à son maillot rougit, au dossard de Cristiano Ronaldo.
Tel est le dialogue surréaliste entre un secouriste et un enfant de 4 ans errant dans les ruines d’une rue où il fait nuit à midi, qui vient d’être rasée par une MK-84, cette redoutable bombe fournie à Tsahal par les USA .
Cette scène se passe à Khan Younés, dans les territoires occupés, au sud de la bande de Gaza. Bienvenue en Palestine !
Ce petit territoire coincé entre Israël, l’Égypte et cette mer que les habitants auraient aimé pouvoir fendre comme Moïse, pour échapper à une mort planifiée par l’Etat hébreu. Un territoire où tous les jours, depuis le 7 octobre 2023, on massacre des civils, des femmes et des enfants, illustres innocents, dans le déni le plus absolu de leur droit premier à la vie. A cela s’ajoute la complicité impudique des USA qui fournissent les munitions et les condamnations timides des autres puissances occidentales.
C’est un génocide dans ce premier quart du XXIe siècle , c’est juste scandaleux !
Dans un contexte où l’information circule sur des « autoroutes » plus rapides que la vitesse de l’éclair, personne ne pourra dire « je ne savais pas ».
Il est quand même ahurissantd’avoir un État-électron-libre, assit sur le droit international et les mille et une résolutions des nations unies et qui continue encore à y siéger et à y avoir droit à la parole. On marche sur la tête.
L’ONU et toutes ces juridictions à vocation internationale, osent-elles encore parler de justice, d’équité et de démocratie ?
Pourront-ellesdemain arrêter et juger des criminels de guerre autres que les responsables de ce qui semble être une extermination planifiée ?
Ces juridictions, qui ne sont destinées qu’aux dirigeants du tiers monde ont perdu toute légitimité et toute crédibilité.
En effet, si une juridiction perd son autorité et son indépendance et est tributaire de lobbyistes et de commandes politiques contraires à tous les principes fondamentaux de justice et d’équité, elle perd incidemment le respect et la confiance des justiciables.
Aujourd’hui, la Cour internationale de justice est réduite à une instance qui enregistre des plaintes hautement recevables mais qui a du mal à instruire sereinement et à émettre des mandats d’arrêt, même de principe, contre Israël.
Les demandes de mandats d’arrêts contre des autorités israéliennes et du Hamas, le 20 mai 2024, par le procureur de la CPI Karim Khan, auraient dû être traitées depuis longtemps. Mais les magistrats font preuve d’un laxisme volontaire parce que se sentant piégés par les faits incontestables et qualifiés. Des faits juridiquement irréfutables, dans un génocide à ciel ouvert, retransmis par les réseaux sociaux et par toutes les télévisions du monde en prime time.
Aujourd’hui, Gaza est un grand Auschwitz, Rahfa un Vel-d’hiv (vélodrome d’hiver) et ce qui s’y déroule, une Shoa en plein XXI ème siècle.
Alors qu’on avait déjà dit « plus jamais ça ! », voilà que l’histoire a le hoquet. Elle s’étouffe en même temps que le peuple de Palestine, qui se meurt pendant que le reste du monde continue de vaquer à ses petites occupations quotidiennes.
Il est plus que temps pour l’Humanité, s’il lui reste une once d’humanisme, de se lever, de concert, pour s’indigner. Parce que le « nettoyage ethnique » est en train de s’installer dans la routine. Et c’est le plus inacceptable, car la routine a ce don macabre de pouvoir inscrire, à courte échéance, les crimes les plus odieux, dans le registre de la normalité.
La Palestine se meurt à grands feux et Nétanyahu s’en délecte. Mais il serait illusoire pour lui de penser sortir vainqueur de cette confrontation.
Aucune nation, aussi puissante soit-elle, ne peut s’opposer à la détermination d’un peuple, aussi faible soit-il.
En tuant pères et mères, Israël fait des enfants rescapés de l’enfer terrestre de Gaza, de redoutables futures combattants, parés à réitérer mille fois l’ignominie du 7 octobre 2023.
Rien ne semble pouvoir arrêter l’indécence et le ridicule. Tantôt ce sont des images des « partys» avec disc-jockeys, organisées par des militaires de Tsahal, les soirs de massacres, en live sur les réseaux sociaux . Tantôt c’est la publicité d’un sinistre promoteur immobilier sioniste, esquissant les contours en 3D d’une future ville coloniale, au milieu des ruines d’une cité balnéaire gazaoui.
Le cynisme et la folie sont devenus les choses les mieux partagées dans cet écosystème de la violence que la raison semble avoir déserté. Et où la violence et la barbarie se sont définitivement affranchies de toute limite.
En plus d’avoir perdu la guerre de l’opinion internationale, Israël s’est mis à dos les milieux intellectuels. Ainsi, après les grandes universités américaines comme Harvard, science Po Paris, certains lycéens et « la rue» des grandes villes françaises portent la lutte de libération de la Palestine. Tous demandent l’arrêt de cette agression à la justification fallacieuse et dévoyée.
Le cercle des États soutiens de la plainte devant la Cour internationale de justice ne cesse de s’élargir . En atteste la récente adhésion du Sénégal à ce cercle de l’honneur qui garde encore allumées les cierges de l’indignation et de l’espoir de cet autre peuple de Dieu .
La Palestine mérite l’indignation et l’attention de la terre toute entière, car l’histoire de l’Humanité y est en train d’être écrite avec le sang encore frais des femmes et des enfants palestiniens.
Un missile tomahawk vient de s’abattre sur un immeuble du centre de Rafah, la grande ville du Sud de Gaza, Les secours sont déjà sur les décombres encore fumants, à la recherche d’âmes qui vivent. Parmi eux, un petit garçon de cinq ans fouille à mains nues les tonnes de débris. Sa détermination est incroyable: c’est Yanis. Il est déjà un homme. À quelques mètres de lui, une petite fille en pleurs, s’époumone en demandant avec insistance à sa mère déjà morte :
Maman, je veux mes jambes !où sont mes jambes...!
Elle mourra à son tour quelques minutes plus tard.
Que Dieu protège le peuple de Palestine !
* Niveau le plus élevé du paradis.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana Bathily
CANAL+, OPA SUR L’AFRIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Derrière les programmes alléchants se cache un projet politique controversé, aux relents de néo-colonialisme culturel et idéologique. « Qui te prête ses yeux, t’indique où et quoi regarder »
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 29/06/2024
Canal + est une entreprise française de télévision à péage, diffuseur de chaines de radio et de télévision par satellite qui donne accès à plus de 400 télévisions et de radios en Afrique francophone, des chaînes publiques nationales aux chaines locales privées, édite 40 chaînes spécifiques et produit 4000 heures par an de contenus et programmes.
L’entreprise diffuse ainsi en plus des programmes des télévisions et des radios publiques et privées des pays africains couverts, ceux des principales radios et télévisions publiques et privées françaises, dont CNews qui appartient au groupe Bolloré.
Elle diffuse également ses propres productions de cinéma et de divertissement, assure la retransmission des principaux événements sportifs mondiaux de sport et notamment les matchs des principaux championnats de football européens, projette quotidiennement des films français, américains et européens, diverses émissions des chaines françaises et divers programmes de jeunesse.
Elle diffuse aussi des films et séries africains notamment nigérians sur Nollywood TV et ivoiriens de A+ Ivoire, des chaines « dédiées », notamment Maboke TV, une chaîne en lingala et la chaine éducative Nathan TV présentée comme la « 1ère chaîne éducative en langue française » en Afrique francophone.
Canal + Afrique a entrepris aussi de produire et de diffuser des films et des séries réalisés par des équipes africaines avec des acteurs africains sur des sujets liés à l’Afrique.
La chaine comptait déjà en 2022, 7.6 millions d’abonnés en Afrique soit plus d’un tiers de l’ensemble de ses clients en France et dans le monde. Au premier trimestre 2023, elle a enregistré 519 000 abonnés soit la progression la plus importante de l’ensemble de son réseau.
Vincent Bolloré, le « patron » français de Canal vient de lancer une offre publique d’achat (OPA) sur le groupe sud-africain MultiChoice, l’autre opérateur africain de télévision à péage. Ce rachat lui permettra de s’étendre sur les pays anglophones et lusophones du continent, de l’Afrique du Sud au Nigeria, du Mozambique au Ghana et à l’Angola. Ce qui lui donnera une position de quasi-monopole sur l’ensemble du continent.
Une perte de souveraineté
Le rachat de MultiChoice par Canal+ consacrera la perte de souveraineté de l’Afrique sur le secteur stratégique de la distribution de la voix, des données et de l’image ainsi que la perte d’un marché lucratif et d’avenir.
Pourtant dès l’apparition de la technologie au milieu des années 1990, des entreprises africaines, comme EXCAF au Sénégal, s’étaient lancées et avaient rapidement commencé à s’imposer sur le marché.
Les États africains auraient pu en faire des champions nationaux. Au lieu de cela, on a laissé Canal+ prospérer quand on ne l’a pas favorisé.
Canal+ est une menace pour l’Afrique
Canal+ représente une menace pour l’Afrique parce que Vincent Bolloré, est un patron de presse qui met ses médias au service de son projet politique d’extrême droite.
Propriétaire en France de nombreux journaux, de radios et de de télévisions dont Le Journal du Dimanche, Itele, Europe 1, Paris Match et CNews, Bolloré est désigné comme un des principaux responsables de la montée de l’extrême droite en France.
On sait comment il a fait, depuis plusieurs années, de ses médias des soutiens des partis politiques de droite et d’extrême droite, du LR de Nicolas Sarkozy hier au Font National aujourd’hui, sans aucune considération des règles d’éthique professionnelle des journalistes.
Il est considéré comme l’un des principaux responsables de la récente victoire électorale de l’extrême droite en France.
« Là où Bolloré passe, le journalisme trépasse. C’est un ogre qui digère les médias et les transforme en organes d’opinion », disait Christophe Deloire, le défunt secrétaire général de Reporters Sans Frontière.
Canal+ est aussi une menace parce que son patron qui intervient en Afrique depuis plus de vingt ans dans divers domaines s’est révélé peu soucieux des intérêts des Africains et du respect d’un minimum de règles sociales entrepreneuriales.
Il avait auparavant été accusé d’activités illicites en relation avec ses entreprises de logistique portuaires et de chemins de fer en Guinée, au Bénin, au Cameroun et au Niger notamment.
Comme le dit si bien l’adage wolof : « qui te prête ses yeux, t’indique où et quoi regarder ».
Canal+ permet certes aujourd’hui aux radios et télévisions africaines de s’adresser à tous les publics par-delà les frontières et permet la diffusion, souvent en direct à travers l’Afrique, des événements sportifs et culturels africains et internationaux comme la Coupe d’Afrique des Nations de Football, l’Africa Basketball League et les Jeux Olympiques.
Les championnats européens de football et les compétitions internationales d’athlétisme sont vécus en direct et avec une excellente qualité de réception à travers tout le contient.
Mais dans le même temps, les innombrables « émissions jeunesse » déversent à longueur de journée à l’intention de nos enfants, qui en raffolent à cause de leur qualité technique, des émissions venues d’ailleurs (de l’Europe et des USA) dont personne ne connait l’impact sur leurs jeunes cerveaux.
La propagande LGBTQ+ suinte insidieusement : ainsi en ce moment même une des chaines du bouquet diffuse un festival Gay Pride.
Le suprémacisme blanc est diffusé en prime time et « en clair » notamment par CNews de M. Bolloré et par I24, une chaine pro Israélienne déclarée en français qui en ce moment soutien éhontément le gouvernement israélien dans son génocide du peuple palestinien de Gaza.
Bolloré et Canal+, c’est la France Afrique 2.0
Quand on sait que la France est engagée avec l’Europe et l’Occident tout entier dans une offensive de reconquête économique et culturelle de l’Afrique, on apprécie le rôle que la chaine de M. Bolloré, Canal, jouera de plus en plus ouvertement. Canal+ est un instrument de contrôle mental, émotionnel, psychologique et esthétique. Un outil de domination autrement plus efficace que les méthodes violentes de répression et de subversion d’antan.
Il joue sur le plan culturel le rôle que le FCFA joue sur le plan monétaire et économique. En fait, Canal+, c’est la France Afrique 2.0. Il faut l’arrêter !
Par une réglementation appropriée avec un cahier de charges spécifique donnant lieu au paiement de redevances conséquentes à défaut d’une interdiction pure et simple. Pendant qu’il est encore temps !
MAROC, DÉCÈS DE LA PRINCESSE LALLA LATIFA, MÈRE DU ROI MOUHAMED VI
La princesse Lalla Latifa, née Latifa Amahzoune, est devenue princesse au moment d’épouser le roi Hassan II, le 9 novembre 1961.
Le porte-parole du palais royal marocain a annoncé, samedi, le décès survenu le même jour de la princesse Lalla Latifa, mère du roi Mouhamed VI, a-t-on appris de la MAP, l’agence de presse officielle du Maroc.
“Le porte-parole du Palais Royal annonce avec une immense tristesse et une profonde affliction, le décès de SAR la Princesse Lalla Latifa, que Dieu l’ait en Sa Sainte miséricorde, ce samedi 29 juin 2024, épouse de feu Sa Majesté le Roi Hassan II, et mère de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”, peut-on lire dans le texte.
La princesse Lalla Latifa, née Latifa Amahzoune, est devenue princesse au moment d’épouser le roi Hassan II, le 9 novembre 1961.
Avec le roi Hassan II décédé en juillet 1999, elle aura cinq enfants : les princesses Lalla Meryem, Lalla Asmaa, Lalla Hasnaa, le prince Moulay Rachid et l’actuel roi du Maroc, Mohammed VI.
PRÉSIDENTIELLE MAURITANIENNE, UN TAUX DE PARTICIPATION DE 40 % À 17 HEURES
Les 4510 bureaux de vote où étaient attendus près de deux millions d’électeurs pour un choisir un président de la République ont commené à fermer à 19 heures
Nouakchott, 29 juin (APS) – Les 4510 bureaux de vote où étaient attendus près de deux millions d’électeurs pour un choisir un président de la République ont commené à fermer à 19 heures, alors que le taux de participation était de l’ordre de 40 % à 17 heures, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
‘’La dernière mise à jour du taux provisoire de participation au niveau national a atteint 40 % à 17 heures’’, a notamment déclaré Mohamed Taqiyoullah Aldham, le porte-parole de la CENI lors d’un point de presse.
Il n’a pas manqué d’insister sur le fait que les opérations électorales continuaient à se dérouler normalement dans les 2024 bureaux de vote répartis à travers le pays.
Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes depuis 7 heures pour choisir un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
LE COUPERET DU NEW YORK TIMES SUR BIDEN
Dans un éditorial choc, le journal somme le président américain d'abandonner sa candidature à un second mandat. Pour contrer la menace Trump, les démocrates doivent selon le NYT choisir un adversaire "plus solide"
(SenePlus) - À l'approche des élections aux États-Unis, le prestigieux New York Times vient de publier un éditorial choc appelant Joe Biden à se retirer de la course à l'investiture démocrate. Dans cette prise de position fracassante, le vénérable quotidien affirme que "la plus grande contribution que M. Biden peut désormais apporter au service public est d'annoncer qu'il ne se représentera pas".
Selon le New York Times, le débat de jeudi dernier a révélé que "M. Biden n'est plus l'homme qu'il était il y a quatre ans". Le journal déplore que "le président est apparu comme l'ombre d'un grand serviteur public" et estime qu'il a échoué "le test qu'il s'était lui-même fixé" pour prouver qu'il avait toujours les capacités requises.
"Les électeurs ne peuvent pas être censés ignorer ce qui était pourtant clair : M. Biden n'est pas l'homme qu'il était il y a quatre ans", martèle l'influent média dans un réquisitoire sans appel. "Plus d'une fois, il a eu du mal à aller jusqu'au bout d'une phrase."
Bien que saluant les accomplissements de la présidence Biden, qui a permis à la nation de "prospérer et commencer à relever une série de défis à long terme", le New York Times estime que le locataire de la Maison Blanche "met en jeu de manière imprudente" les intérêts des États-Unis.
"Il existe des dirigeants démocrates mieux armés pour présenter des alternatives claires, convaincantes et énergiques à un second mandat de Trump", argumente le quotidien, convaincu que "le pays a besoin d'un adversaire plus solide au candidat républicain présumé".
Selon le New York Times, "la vérité à laquelle M. Biden doit faire face maintenant est qu'il a échoué à son propre test". Le journal appelle donc les démocrates à "trouver le courage de dire des vérités crues au chef du parti" et à engager "un processus pour choisir quelqu'un de plus capable de le remplacer".
"C'est la meilleure chance de protéger l'âme de la nation - la cause qui a poussé M. Biden à se présenter en 2019 - contre la déformation maligne de M. Trump", conclut le plaidoyer cinglant. "Et c'est le meilleur service que M. Biden puisse rendre à un pays qu'il a noblement servi si longtemps."
GHAZOUANI FACE À SON DESTIN…
Devant choisir leur président parmi sept candidats, les Mauritaniens sont appelés à voter dans la sérénité après une campagne marquée par des incidents mineurs.
Devant choisir leur président parmi sept candidats, les Mauritaniens sont appelés à voter dans la sérénité après une campagne marquée par des incidents mineurs.
L a campagne pour l’élection présidentielle de samedi s’est achevée dans la nuit de jeudi à vendredi en Mauritanie où les principaux candidats ont tenu leur dernier meeting. Le président sortant et grand favori Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a promis la victoire à Nouakchott après avoir mené campagne dans toutes les régions. « Les forces de l’ordre sont prêtes à faire face à toute velléité de désordre, la sécurité étant la priorité des priorités des Mauritaniens », a-t-il déclaré.
La campagne s’est globalement passée dans le calme même si des incidents ont éclaté lundi soir à Nouadhibou, dans le nord, lorsque « certains partisans de l’un des candidats » s’en sont pris à un meeting de supporteurs d’un autre concurrent, a rapporté le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, sans plus de précision. Le candidat Biram Dah Abeid, deuxième des deux dernières présidentielles, a clôturé sa campagne dans cette ville. « L’ampleur de mon meeting signe la fin du régime de la corruption et de la gabegie », a-t-il déclaré. De son côté, le candidat islamiste du parti Tewassoul, première force d’opposition au parlement, Hamadi Ould Mohamed El Mokhtar, a mis en garde contre la fraude lors de son dernier meeting à Nouakchott. Les Mauritaniens sont appelés à choisir leur président parmi sept candidats. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, élu en 2019, part favori pour rester à la tête de ce vaste pays désertique qui a réussi à contenir la propagation jihadiste à la différence de ses voisins sahéliens et qui devrait commencer à produire du gaz cette année.