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22 novembre 2024
People
COMMENT J’AI SURVECU AU CANCER, LE NOUVEL OUVRAGE DE LA CHANTEUSE GUIGUI
Après des mois d’absence sur la scène musicale sénégalaise, Guigui Sarr réapparaît avec une autre facette. En effet, elle vient de publier un ouvrage intitulé « Comment j’ai survécu au cancer ».
iGFM – (Dakar) Après des mois d’absence sur la scène musicale sénégalaise, Guigui Sarr réapparaît avec une autre facette. La chanteuse a posé son micro pour faire parler sa plume. En effet, elle vient de publier un ouvrage intitulé « Comment j’ai survécu au cancer ».
Dans cette production littéraire qui parle du cancer du sein. Etant une fervente combattante de cette maladie qui fait ravage, Guigui a trempé sa plume dans l’encre pour raconter l’histoire de Rama, une mère célibataire atteinte par le cancer.
Qui est l’auteure Guigui Sarr ?
Artiste et chanteuse sénégalaise, GuiGui Sarr commence sa carrière artistique en jouant un rôle principal dans une série à succès au Sénégal. Après des études à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, elle obtient un bachelor en business administration et un master2 en communication. Pendant cinq ans, elle travaille dans une banque tout en continuant à créer de la musique, sortant deux albums. Passionnée de cinéma, elle suit une formation et s’inscrit en MBA production audiovisuelle, rêvant de voir un jour ses œuvres adaptées au cinéma. Marquée par la mort d’une de ses tantes, GuiGui s’engage dans le combat contre les cancers du sein et de l’utérus. Chaque année depuis 2016, elle organise un festival au Sénégal offrant des consultations et des dépistages gratuits pour les cancers du sein et du col de l’utérus, bénéficiant à plus de vingt mille femmes jusqu’à présent. Elle utilise maintenant sa plume pour sensibiliser à ces maladies, offrant un message d’espoir et de résilience.
Le résumé du livre, « Comment j’ai survécu au cancer » !
Mère célibataire luttant contre le cancer du sein, Rama se bat quotidiennement pour joindre les deux bouts. Sa grossesse précoce, causée par celui qui aurait dû la protéger, la plonge dans une longue période de solitude et de survie. Malgré une intense histoire d’amour avec Alexandre, cet espoir est écourté lorsque ce dernier apprend l’existence d’un lourd secret. Il laisse alors à Rama un deuxième enfant qui grandit sans son père. Atteinte d’un cancer du sein et gardant enfoui les traumatismes de son enfance, elle puise dans sa force intérieure pour affronter ces défis. Entre les rivalités de ses filles, les mensonges et la maladie, sa vie s’effondre tel un château de cartes. Son dernier combat contre la maladie révèle l’essence même de son destin. Entre maladie et mésentente avec sa fille aînée, Rama pourra-t-elle tenir le coup ? Pardonnera-t-elle à Alexandre qui l’a abandonnée du jour au lendemain ? Quels sont ces lourds secrets que cache Rama ?
THIE, L’HOMME DES ORDRES
Le directeur général des élections est depuis quelques jours sous le feu des projecteurs. Commissaire de police détaché, il respecte la hiérarchie et n’obéit qu’au patron. Portrait
Bés Bi le Jour |
Malick SY |
Publication 04/11/2023
Le directeur général des élections est depuis quelques jours sous le feu des projecteurs. Commissaire de police détaché, il respecte la hiérarchie et n’obéit qu’au patron. Qui est Tanor Thiendella Sidy Fall ? Bés Bi dresse le profil de cet homme qui connaît la matière électorale du bout des doigts.
«Je suis organisateur d’élections, ce qui importe pour moi, c’est l’application de la règle de droit, l’application stricte des règles contenues dans le Code électoral. Il n’y a que cela qui m’intéresse». Ainsi s’exprimait Tanor Thiendella Sidy Fall lors de la 10e Assemblée générale du Réseau francophone des compétences électorales (Recef). Il répondait à une partie de l’opposition sénégalaise qui refusait de signer ou non le Bon à tirer (BAT) pour les élections législatives. Il est au garde à vous ! Tout le contraire de ce qu’il est en train de faire d’après l’opposition. Crayonné par ses collègues comme un «homme rigoureux», le commissaire de police détaché à la Dge a multiplié les formations pour devenir un expert respecté sur les questions électorales. D’ailleurs, il a obtenu un diplôme en administration électorale au pays de l’Oncle Sam. Tanor Thiendella Fall a été nommé en 2011 Directeur général des élections en remplacement de Cheikh Guèye, devenu ministre des Elections. Une première avec le Président Abdoulaye Wade qui, sous la pression de l’opinion et d’une opposition unie face à sa 3e candidature, a quand même cédé. Et la 2e alternance se pointa. Depuis, l’opposition réclame un ministre neutre. Mais les prouesses de l’administration électorale sont telles que beaucoup estiment qu’il n’est pas possible de tricher avec le système et ses hommes rôdés. Qui plus est les résultats de l’opposition entre alternances, contrôle des grandes collectivités territoriales, et même le 50/50 aux dernières Législatives, ont mis un bémol à cette exigence-obsession- pour un ministre neutre. Mais voilà que cette affaire Sonko et ses développements jusque dans le retrait des fiches de parrainage vient mettre un coup de frein à la confiance en l’administration électorale. Son chef, particulièrement, qui sortira difficilement crédible et indemne de cet épisode.
3 Présidentielles, 3 Législatives et 1 référendum
Pourtant entre Tanor Thiendella Sidy Fall et la direction générale des élections, c’est une longue histoire d’amour. Seul Sénégalais pour le moment à être nommé sous deux régimes différents à ce poste stratégique, l’homme connaît bien la maison. Et la matière. Pour avoir été tour à tour conseiller de département, chargé des questions électorales auprès du ministre de l’Intérieur. Il a organisé plusieurs élections et référendum au Sénégal comme les élections présidentielles de 2007, 2012 et 2019 ; les élections législatives de 2007, 2012 et 2017 ; des Locales, et le référendum de 2016. S’il a réussi à calmer le jeu électoral malgré les soupçons sur les inscriptions, les retraits, la carte biométrique…, c’est parce que l’expérience a fait de lui un spécialiste des questions électorales. Il a été pendant 8 ans directeur des opérations électorales de 2003 à 2011. C’est le cœur ! L’esprit. L’organisation matérielle. Après les Législatives 2012, il exporte et étoffe en même temps son savoirfaire comme expert à l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), conseiller technique au Mali. Puis entre 2013 et 2015, il est coopté par la Cedeao, intervient en Guinée-Bissau, au Togo et au Bénin.
Habitué des radiations
Tanor Thiendella Fall a coordonné la mise à jour et la consolidation de fichiers électoraux utilisés lors d’élections dans plusieurs pays. Par ailleurs, il est spécialiste de la gestion des crises majeures à la suite d’une formation effectuée aux États-Unis. Il a aussi mené plusieurs opérations de mise en place de nouveaux fichiers électoraux dans son pays à titre de responsable de premier ordre. Fin 2015, il revient à la Direction générale des élections qu’il avait quittée en février 2013 après avoir été recruté pendant quelques mois par l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) comme médiateur dans la crise politique guinéenne. Négociateur chevronné, il avait réussi à convaincre l’opposition et le pouvoir guinéens à surmonter leurs désaccords politiques et à aller aux élections législatives. Ce qu’il ne peut faire au Sénégal puisque dépendant du ministère de l’Intérieur, organisateur des élections. L’opposition ayant toujours réclamé des personnalités neutres. Mais il le sera, en tant que président de la Commission politique du dialogue politique choisi par le Président Macky Sall. Il a désormais le crédit d’un Général Mamadou Niang, de Mazide Ndiaye, de Pr Babacar Kanté… qui ont piloté les concertations politiques qui ont abouti à des consensus historiques. A des codes historiques, nés du plus célèbre : «Kéba Mbaye». C’est ce dernier dialogue politique sous Macky Sall qui a approuvé la réintégration de Khalifa Sall et de Karim Wade sur les listes électorales. Qui mieux que lui d’ailleurs pour le faire, lui qui en était le témoin, un acteur clé. L’histoire se répète. Avec un autre opposant, Ousmane Sonko, qui est radié des listes. Mais qui, en dépit de l’ordonnance du président du Tribunal d’instance de Ziguinchor qui le réintègre, se heurte à une Dge jusqu’au-boutiste. Qui estime que seule la Cour suprême a le dernier mot. Même pas la Cena qui contrôle et supervise le processus électoral. Doudou Ndir lui rappellera les lois qui doivent justifier la remise de fiches de parrainage à Sonko. Mais ce n’est pas à ce juriste doublé d’expert électoral qu’on apprend les textes.
Le commissaire qui veut faire la police
Thiendella Fall, qui a fait un passage à la Dic en 2000, est titulaire d’une maîtrise et d’un Diplôme d’études approfondies (Dea) en Droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) sur les Droits fondamentaux à Paris 10, ainsi que d’un diplôme de troisième cycle en relations internationales à l’Institut des hautes études internationales de Paris et d’un diplôme d’études approfondies en Sciences politiques… Ouf ! Il reste peutêtre que cet homme de la promotion 1998 de l’Ecole nationale de police au physique de boxeur oublie qu’il n’est pas dans un commissariat de police. Pour faire la police à la place des juges électoraux !
«Il est humain, pragmatique, compétent, mais…»
On se tromperait de description si l’on suit Ndiaga Sylla. «Il est très humain et pragmatique. J’ai toujours salué sa compétence et sa loyauté. Après avoir passé près de 20 ans dans l’administration électorale comme Doe (Directeur des opérations électorales), puis Dge (Directeur général des élections)». Mais même l’expert électoral n’en revient pas en voyant le Dge refuser de se conformer à la décision du juge Sabassy Faye et l’injonction de la Cena. «(Thiendalla Fall) qui a eu à organiser, entre autres, l’élection présidentielle en 2012 et 2019 et a récemment présidé la dernière commission du dialogue politique, il devrait veiller à avoir une sortie honorable. Par delà sa carrière au Sénégal, il a un rôle à jouer au plan international. Pour cela, il doit éviter le discrédit sur l’administration électorale qui a déjà joué sous sa direction un rôle majeur pour assurer l’intégrité du processus électoral grâce à laquelle notre pays a connu jusque-là des alternances démocratiques et pacifiques», a-t-il dit. Une sorte d’appel à un «devoir d’ingratitude» face à son nouveau ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, qui avait présenté l’auteur de cette formule célèbre, Robert Badinter, récipiendaire du Prix Kéba Mbaye pour l’éthique 2012. Que Tanor soit le «Thié», comme l’appelle les intimes, qui va révolutionner l’administration !
«L’ETAT N’AIDE PAS LES JEUNES ENTREPRENEURS A SE DEVELOPPER ET A RESTER AU PAYS»
La trentaine sonnée, Lamine Baldé, Seefo pour les intimes, à l’âge de 30 ans, émarge déjà sur la très courte liste des chefs d’entreprise de la place de Vélingara, commune située dans région de Kolda.
La trentaine sonnée, Lamine Baldé, Seefo pour les intimes, à l’âge de 30 ans, émarge déjà sur la très courte liste des chefs d’entreprise de la place de Vélingara, commune située dans région de Kolda. Fondateur du Groupe Seefo Media (Gsm), il emploie une dizaine de jeunes dans les différentes branches de son entreprise. Ce jeune, qui veut développer son entreprise, estime qu’il y a trop de discrimination dans l’octroi des financements de l’Etat.
Viser loin et frapper fort. C’est pratiquement une devise chez Lamine Baldé, qui en a fait son surnom : Seefo (Ndlr : See, de l’anglais voir, et fo, diminutif de fort.) Ce jeune, natif de la ville de Vélingara il y a 3 décennies, se trouve déjà dans la cour des entrepreneurs de la place. C’est parce que, très tôt, il a cru à son étoile, a arrimé son char à une étoile et en est presque à gratter le ciel. Par la détermination. Le Président-directeur général du Groupe Seefo Media (Gsm) emploie une dizaine de jeunes du Fouladou dans ses services qui vont de la sérigraphie à la vidéographie, en passant par le traitement de texte, la photocopie, l’infographie et une radio (Afsud Fm à Kounkané), avec une télé/radio en ligne. A ces services, M. Baldé veut ajouter un institut de formation en informatique et en vidéographie. Déjà, Lamine forme gratuitement, pendant les grandes vacances scolaires, des jeunes de son terroir en informatique et en leadership. Comme en 2022, le 7 octobre dernier, le Gsm a organisé une cérémonie de «graduation» qui a consisté en la remise de parchemins à 150 jeunes de Kounkané et Vélingara. Ils sont constitués de scolaires, de professionnels et de sans-activités connues, pour couronner un mois (septembre 2023) de formation. Il explique : «Je constate que les jeunes de ce terroir ne connaissent pas l’outil informatique, pire ils sont coupables de maintes dérives sur le net et sont victimes généralement de fakenews. C’est pourquoi j’ai initié cette formation qui a duré un mois, sans attendre l’appui de quiconque. Ils se sont familiarisés avec les rudiments de l’informatique, en Word, PowerPoint, Excel. Ils doivent se perfectionner avec le temps.» Ce jour-là, Seefo est arrivé dans sa voiture, accueilli par de jeunes apprenants informaticiens, sourires aux lèvres, la mine joviale, le geste reconnaissant envers leur bienfaiteur de même génération ou presque.
Debout sur son mètre 65, mine de jeune adolescent, svelte, habillement sobre, voix fluette, Pdg Baldé déclare : «Nous sommes dans une année électorale. Déjà la toile commence à s’affoler de mots pas du tout catholiques. Leurs auteurs ignorent tout de l’immensité qui se trouve derrière la toile. Je leur conseille d’utiliser internet avec intelligence et responsabilité.» Un entrepreneur social est né. Un entrepreneur tout court. Et Seefo entend grandir, sur un terrain qui ne lui fera pas de cadeau. D’ailleurs, la vie ne lui a pas fait de cadeau. Lamine Baldé raconte : «J’ai perdu ma maman il y a juste un mois. Mon papa est décédé en 2006. C’était un émigré en Côte d’Ivoire qui est mort quelques années après son retour parmi nous. J’ai fait la cuisine, balayé et fait toutes les tâches ménagères pour la maman (sauf le linge). Car notre sœur unique est décédée à très bas âge.» Aussi fallait-il, à ce jeune passionné d’informatique, beaucoup de volonté pour réussir afin de soulager une brave maman. Il dit : «J’utilisais l’ordinateur de mon frère étudiant. C’est avec cet ordinateur que j’ai commencé à produire des artistes-musiciens de la place. Et puis j’ai compris qu’il fallait que je me perfectionne. C’est ainsi que je suis allé suivre une formation en audiovisuel à Dakar, dans un institut se trouvant à côté de la Biscuiterie Wehbe, sur la route de Sacré-Cœur 3. Après plusieurs stages dans différents services sans rémunération, j’ai décidé de revenir entreprendre chez moi. Au début, personne ne croyait en moi. Pas même que j’avais fait une formation. Avec la détermination, les choses ont bougé.» Ce jeune marié, père d’un enfant, gère avec bonheur la radio Afsud Fm de Kounkané, un service multimédia, un atelier de sérigraphie et d’infographie, et s’est récemment lancé dans le froid.
«Il y a de la discrimination dans l’octroi des financements de l’Etat»
Lamine Baldé dit Seefo n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Il dit : «J’ai l’ambition de créer un institut de formation en informatique, multimédia et en vidéographie. Il n’y en a pas ici. Malheureusement, les financements font défaut.» Il ajoute amer : «La Der/fj, qui est censée financer les projets des jeunes, semble choisir ses débiteurs. En tout cas, nos demandes, maintes fois renouvelées, avec des projets bien élaborés par des experts en la matière, n’ont jamais reçu l’agrément du comité de validation. C’est dommage.» Pourtant, ajoute-t-il, «donner une dizaine de millions de F Cfa à un jeune ou un groupe de jeunes qui ont fait leur preuve dans l’entreprenariat est un gage de succès pour fixer les jeunes dans le pays. Sinon, on ne pourra pas, avec de petits financements de 500 mille francs, croire que l’on peut entreprendre et créer de la richesse et des emplois».
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COUP DE BOUTOIR DE L'ULTRADROITE RÉPUBLICAINE
Retour sur la la lutte intestine en cours au sein du Parti Républicain, marquée par l'éviction du président de la Chambre Kevin McCarthy, avec René Lake, Marilyn Sephocle et Jean-François Seznec sur le plateau de VOA TV dans le Washington Forum
Les suites de la bataille budgétaire au Congrès américain après l’adoption d’une rallonge de 45 jours qui a permis d’éviter in extrémis une fermeture du gouvernement fédéral. L’aile dure du parti républicain continue de réclamer des coupes sombres, mettant en péril l’aide militaire à l’Ukraine. Ce que l’administration Biden rejette.
En attendant, les élus se préparent au prochain bras de fer aux relents politiques en pleine saison des primaires et à un peu plus d’un an de la présidentielle.
Que signifie une telle bataille budgétaire pour les politiques intérieure et extérieure des Etats-Unis ?
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MACKY SORT DU BOIS
Dissidence au sein de Bby, abandon de sa troisième candidature, dissolution du Pastef…Le président de la République, Macky Sall, en parle avec France 24 et à Radio France Internationale (RFI)
Le président de la République, Macky Sall, qui séjourne aux Etats-Unis pour les besoins de l’Assemblée générale des Nations-Unies, a accordé un entretien à France 24 et à Radio France Internationale (RFI). Face aux journalistes, il est revenu sur les dissidences au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) après le choix du Premier ministre Amadou Ba comme candidat à l’élection présidentielle, l’abandon de sa troisième candidature et la dissolution de Pastef, entre autres sujets.
Interrogé sur le choix du Premier ministre, Amadou Ba, et les dissidences qu’il a occasionnées au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), Macky Sall, trouve qu’il n’a rien à se reprocher. « Je ne peux pas fracturer la coalition que j’ai mise en place et entretenue depuis douze ans. C’est la mienne parce que je reste le président de ladite coalition. Je reste le président de mon parti même si je ne suis pas candidat jusqu’à nouvel ordre. J’ai reçu mandat de la coalition de désigner mais j’ai voulu que ce choix soit collectif, qu’il soit discuté avec les différents acteurs ; ce qui a été le cas. J’ai consulté les différents acteurs. D’ailleurs, la plupart était de mon parti. C’est normal qu’il ait des résistances, mais au bout du compte, nous avons vu un processus d’alignement et d’acceptation ». Il espère toutefois que d’ici l’élection présidentielle, tous les malentendus seront levés. « Il y’a encore deux ou trois qui pensent qu’ils doivent être candidats, mais c’est leur liberté, c’est leur droit. Je pense qu’avant le dépôt des candidatures, il y’aura des discussions qui permettront finalement d’arriver à une convergence totale. L’essentiel a été abattu autour de cette candidature pour donner une chance à la majorité de l’emporter dès le premier tour ». Sur le poids électoral de son dauphin, Macky Sall se dit rassuré. « Amadou Ba est le choix d’une majorité. Son poids personnel va jouer, mais il part avec l’atout que les autres non pas. C’est d’avoir une majorité qui le soutient. C’est tout cela qu’il faut mettre sur la balance. Il a une majorité dernière lui. Il a le soutien du président. C’est un acteur politique. Tout cela mis sur la balance devrait l’aider à battre ses adversaires. C’est ma conviction qu’il gagnera ».
UNE TROISIEME CANDIDATURE JURIDIQUEMENT VALABLE
Face aux journalistes de France 24 et de Radio France Internationale (RFI), le président de la République, Macky Sall, a trouvé que sa candidature pour un troisième mandat est permise par la loi. « D’abord, il est important de dire que j’ai le droit si c’était ma volonté. Juridiquement, rien ne m’empêchait de concourir pour un second quinquennat. On peut l’appeler un troisième mandat en fait. C’est un second quinquennat, juridiquement il n’y a pas de débat là-dessus », a-t-il dit. Le choix de ne pas se représenter n’est que personnel, ajoute-t-il. « Maintenant j’étais devant mes responsabilités à savoir si le jeu en valait la chandelle. D’une part, je l’avais dit parce que lors de la révision constitutionnelle et avant ma réélection en 2019, j’avais écrit un ouvrage dans lequel j’avais promis de faire un seul mandat de cinq ans. A partir de ce moment, le code d’honneur m’imposait de respecter ce choix surtout qu’il y’a une fausse polémique qui était entretenue ».
La décision de surseoir à sa candidature est à lier, explique-t-il, à son souhait de préserver la démocratie sénégalaise. « On me prêtait des intentions et sur la base de ces intentions, on a voulu peindre la démocratie sénégalaise en noir alors qu’il n’en était rien. Après avoir apprécié, j’ai estimé que la meilleure démarche était de ne pas tenter ce second quinquennat qui est de droit, mais ce n’est pas que c’est de droit que je dois le faire nécessairement surtout si ça doit coûter en vies humaines ou faire perdre au Sénégal sa légendaire démocratie ». Toutefois, le président de la République, Macky Sall, pense que les violentes manifestations ayant occasionné des morts ne sont pas le résultat de sa supposée candidature. « Les morts n’ont rien à avoir avec le troisième mandat. Elles sont la conséquence des appels à l’insurrection suite à des problèmes politico-juridiques. Il n’y a jamais eu de manifestations contre le troisième mandat qui a entrainé un seul mort, ça n’existe pas. Il ne faut pas qu’on mélange les sujets ».
SONKO ALLIE DES FORCES OCCULTES
Macky Sall n’a pas voulu par contre se prononcer sur l’incarcération du maire de Ziguinchor parce qu’estime-t-il, « le dossier est devant la justice ». Ce dont il est convaincu est l’alliance d’Ousmane Sonko à des forces occultes. Macky Sall trouve que cette relation n’est pas seulement une idée défendue par ses souteneurs mais, « des faits que tout le monde connait ». Pour lui, « le Sénégal a fait l’objet d’agressions par différentes forces obscures pensant pouvoir mettre la main sur le pays ». Ce qui est dit-il, « une grosse illusion car, le Sénégal est une démocratie solide et il veillera personnellement jusqu’à ce qu’il rende le pouvoir que le pays ne soit pas déstabilisé, quels que soient les auteurs et leurs complices. » Pour lui, les forces occultes sont « des islamistes, des politiques, en somme un conglomérat d’intérêts qui pensait mettre la main sur le Sénégal qui a échoué lamentablement ».
D’ores et déjà, il ne se fait aucun doute sur la bonne tenue de la prochaine élection. « La présidentielle de février 2024 sera inclusive et ouverte à tous ceux qui peuvent concourir et il appartiendra au Conseil constitutionnel de définir qui sera candidat ou non ». Le Pastef est dissout parce que, « les partis politiques ont des obligations ; ils ne peuvent pas appeler à l’insurrection à longueur de journée, poser des actes condamnables ». La loi est claire, dit-il, « quand un parti sort de son droit, il est dissout et ce n’est pas la première fois qu’un parti politique est dissout au Sénégal ».
PAR Farid Bathily
TAYLOR SWIFT, LA FEMME AYANT LE PLUS D'ALBUMS NUMÉRO 1 DANS L'HISTOIRE DU BILLBOARD
La renommée de Taylor Swift atteint de nouveaux sommets. La star de la pop détient désormais le record du plus grand nombre d'albums qui ont atteint la première place du prestigieux classement Billboard
La renommée de Taylor Swift atteint de nouveaux sommets. La star de la pop détient désormais le record du plus grand nombre d'albums qui ont atteint la première place du prestigieux classement Billboard. Cette référence incontestée dénote la popularité des chansons et albums aux États-Unis.
Depuis le lancement de "Speak Now (Taylor’s Version)" le 7 juillet 2023, la carrière déjà distinguée de Taylor Swift a gravi un échelon supplémentaire. Après moins de deux semaines, cet opus a conquis la première place du classement Billboard des albums les plus en vogue.
Avec ce triomphe, le total des albums de Swift atteignant le sommet de ce classement s'élève à douze, un exploit inégalé par aucune autre chanteuse dans l'histoire de la musique américaine. Ce record a permis à Swift de surpasser la légendaire Barbara Streisand, détentrice précédente de ce titre avec onze albums numéro un.
Le succès est énorme
Seuls Jay-Z, avec quatorze albums, et les Beatles, avec dix-neuf – tous deux des groupes ou artistes masculins – surpassent actuellement Swift. Cependant, grâce à "Speak Now", Swift a également établi un autre record en devenant la première artiste vivante à avoir simultanément quatre albums dans le top dix du Billboard en près de soixante ans.
Ce succès remarquable est encore plus impressionnant quand on considère que "Speak Now (Taylor’s Version)" est une réédition. C'est le troisième album que la chanteuse de 33 ans a réenregistré, s'inscrivant dans un projet plus large de réédition de ses six premiers albums, initialement sortis sous le label Big Machine Records.
Déjà, "Speak Now (Taylor’s Version)" est en bonne voie pour être l'un des plus grands succès musicaux de l'année. Il a déjà accumulé plus de 700 000 ventes aux États-Unis seulement.
Une tournée mondiale phénoménale
Ces chiffres reflètent l'immense popularité de Taylor Swift, non seulement dans son pays natal, mais aussi à travers le monde. Les fans, affectueusement appelés "Swifties", ont afflué en masse pour sa tournée mondiale en cours, confirmant le phénomène mondial qu'est Taylor Swift.
La tournée, qui a commencé le 17 mars 2023, comprend plus de 130 dates à travers le monde. Devant un tel engouement, de nouvelles dates ont dû être ajoutées plusieurs fois.
L'excitation autour de cette tournée a été si forte que l'ouverture de la billetterie en novembre 2022 a provoqué un chaos technique sur Ticketmaster, une plateforme dédiée à la vente de billets pour des événements populaires. Suite à cet incident, l'entreprise a été appelée à témoigner devant le Congrès américain en janvier 2023.
L'impact culturel et commercial de Taylor Swift ne cesse de croître. Ce nouveau record, associé à sa tournée mondiale couronnée de succès, confirme sa place au panthéon des plus grands artistes de l'histoire de la musique.
FELWINE SARR EN CONVERSATION AVEC mame fatou diagne
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REGARD CRITIQUE SUR L'ÉCONOMIE SÉNÉGALAISE
L'économie sénégalaise est basée sur les services, avec un déclin marqué de l'agriculture et de l'industrie. La croissance économique est faible en raison de la faible productivité et des chocs récurrents
Felwine Sarr reçoit Mame Fatou Diagne dans ce nouvel épisode des Chroniques d'un temps politique. L'économiste et actuelle cheffe de division à l'OCDE lève le voile sur l'économie sénégalaise, ses atouts ainsi que ses goulots d'étranglement.
L’ancienne star du football risque une peine de prison à la suite d’une demande de son avocat formulée par Erika do Rosario Nieves, sa fille légalement reconnue depuis février 2022.
L’ancienne star du football risque une peine de prison à la suite d’une demande de son avocat formulée par Erika do Rosario Nieves, sa fille légalement reconnue depuis février 2022.
Ayant déjà obtenu une décision de justice en sa faveur, ordonnant à Eto’o de verser une pension mensuelle de 1 400 euros, la jeune femme a maintenant réclamé le paiement rétroactif de cette pension pour les cinq dernières années. Face à l’absence de réponse de son père, elle passe à l’étape supérieure et demande des mesures plus sévères.
Le Diario de Sevilla a révélé cette information vendredi, confirmant la demande formulée par l’avocat d’Erika do Rosario Nieves, Fernando Osuna. Les plaignants ont mentionné la somme de 90 000 euros, représentant le montant des pensions impayées.
Selon les médias espagnols, l’avocat a également souligné les antécédents judiciaires de Samuel Eto’o, rappelant qu’il avait déjà été condamné à un an et dix mois de prison pour fraude fiscale en Espagne.
La lettre de l’avocat a également mentionné que l’ancienne gloire du football camerounais avait été condamnée à une amende financière pour n’avoir pas payé la pension alimentaire d’une autre fille issue d’une relation extraconjugale en Italie.
Le courrier adressé à la justice a déclaré : « Il doit plus de cinq ans de pension à sa fille et continue de défier la justice. Les ressources financières d’Erika sont très faibles tandis qu’Eto’o vit dans le luxe. »
L’avocat a également averti que Samuel Eto’o s’exposait à des circonstances aggravantes de récidive et d’abus d’autorité. Si un procès devait avoir lieu, il se tiendrait à Madrid.
MACKY OU LA SOLITUDE D’UN AUTOCRATE
POINT DE MIRE SENEPLUS - Boubacar Boris Diop est plus pessimiste qu'optimiste. Il craint l'arabisation de la société sénégalaise. Il estime qu'en cas de référendum sur l'application de la charia, la majorité des Sénégalais voteraient en faveur
Dans une interview parue le 6 juin 2023 dans le journal espagnol El Pais, l'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a exprimé ses vues sur les protestations actuelles au Sénégal, la politique française en Afrique, et le sentiment anti-français.
Selon Diop, les manifestations actuelles au Sénégal, qui ont entraîné 16 décès, 357 blessures et 500 arrestations, sont la conséquence des dérives autoritaires d'un gouvernement "en panique". Il critique également l'intervention militaire française au Mali, arguant que l'histoire des djihadistes avançant sur Bamako était fausse et que la politique française en Afrique est archaïque et vouée à l'échec.
En ce qui concerne le sentiment anti-français en Afrique, Boris Diop voit un changement de génération qui remet en question son rapport au monde. Il parle des "sauvages des réseaux sociaux", des jeunes qui ne lisent pas les journaux, mais qui partagent leurs opinions entre eux. Selon lui, l'Occident a perdu sa crédibilité en raison de la guerre en Irak, du chaos en Syrie, etc., et le processus d'éloignement de l'Afrique est irréversible.
En ce qui concerne les coups d'État militaires en Afrique, Diop exprime son admiration pour Assimi Goita et la junte militaire au Mali, ainsi que pour Ibrahim Traoré au Burkina Faso. Il affirme qu'il faut soutenir les gens vertueux qui aiment leur pays et sont attachés à son indépendance, même s'ils sont militaires.
Diop souligne que la décolonisation effective est en cours, mais elle est diffuse et se heurte à la résistance de certains pays tels que le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Tchad.
L'éditorialiste de SenePlus, Boubacar Boris Diop, reconnu comme l'un des plus grands écrivains africains critique fortement l'intervention militaire française en Afrique et l'influence politique de la France sur le continent. Il accuse la France de ne jamais avoir voulu réellement décoloniser l'Afrique et d'employer une stratégie politique archaïque. Diop remarque que le sentiment anti-français est plus répandu que jamais en Afrique de l'Ouest.
Il aborde aussi la montée du djihadisme en Afrique, affirmant que ce phénomène est lié à la corruption et aux dérives autoritaires des gouvernements actuels. Il évoque notamment la situation au Sénégal, où des manifestations ont récemment fait 16 morts, 357 blessés et entraîné 500 arrestations. Selon lui, ces troubles sont le résultat direct des dérives autoritaires d'un gouvernement en panique.
Quant à la question de la liberté de la presse en Afrique, Diop estime que cette préoccupation n'est pas une priorité pour la majorité des Africains, dont beaucoup luttent simplement pour survivre. Il souligne également que le Rwanda, un pays qui n'est pas exactement une démocratie, est actuellement le plus performant en Afrique.
L'écrivain note également l'importance de la Russie dans l'histoire de la libération de l'Afrique et critique les tentatives occidentales de diaboliser la Russie sur le continent. Selon lui, la mémoire collective africaine reconnaît le rôle significatif des Russes dans leurs luttes de libération. Il mentionne également le rôle des mercenaires du groupe Wagner, notant que la pratique de recourir à des mercenaires n'est pas nouvelle.
Quant à l'avenir de l'Afrique, Boris Diop est plus pessimiste qu'optimiste. Il craint l'arabisation de la société sénégalaise et une orientation vers un "salafisme modéré", en lien avec la religion musulmane. Il estime qu'en cas de référendum sur l'application de la charia, la majorité des Sénégalais voteraient en faveur. Selon lui, la laïcité est en déclin et défendre cette valeur peut conduire à être accusé d'athéisme ou d'être proche des Blancs.
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QUATRE TRÈS JEUNES ENFANTS SURVIVENT PLUS D'UN MOIS DANS LA JUNGLE
POINT DE MIRE SENEPLUS - Quatre frères et sœurs colombiens, âgés de 1 à 13 ans, ont survécu pendant 40 jours dans la jungle après un crash d'avion - L'aînée, Lesly Mucutuy, 13 ans, a été félicitée pour avoir assuré la survie du groupe grâce à son courage
Quatre jeunes frères et sœurs colombiens, âgés de 1 à 13 ans, ont survécu pendant 40 jours dans la jungle après un crash d'avion. Malgré leur périple, les enfants étaient impatients de jouer et demandaient des livres à lire seulement un jour après leur sauvetage, selon des responsables.
L'avion transportant les enfants, membres de la communauté indigène Huitoto, s'est écrasé le 1er mai alors qu'ils voyageaient avec leur mère et un chef indigène de la petite communauté d'Araracuara, en Amazonie colombienne, vers San José del Guaviare. Les corps des trois adultes ont été retrouvés sur le site de l'accident, mais les enfants étaient introuvables.
Après des semaines de recherches, les enfants ont finalement été retrouvés le 9 juin. Le pays a célébré leur survie et leur découverte avec une grande joie. Malgré leur apparence décharnée à leur découverte, le médecin militaire, Carlos Rincón, a indiqué qu'ils n'avaient que de légères coupures et égratignures et qu'ils pourraient sortir de l'hôpital dans deux à trois semaines.
L'aînée, Lesly Mucutuy, 13 ans, a été félicitée pour avoir assuré la survie du groupe grâce à son courage et à sa connaissance de la jungle. Sa sœur de 9 ans, Soleiny, est décrite comme très bavarde, tandis que Tien, 5 ans, demande des livres à lire. L'enfant d'un an s'est montré étonnamment serein avec les infirmières. Les quatre enfants sont actuellement en convalescence dans un hôpital militaire de Bogotá et ont reçu la visite du président Gustavo Petro et d'autres responsables.