SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
22 avril 2025
Politique
DIOMAYE EN CHINE LES 3 ET 4 SEPTEMBRE
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va effectuer une visite d’État en Chine, les 3 et 4 septembre prochain, annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
Dakar, 14 août (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va effectuer une visite d’État en Chine, les 3 et 4 septembre prochain, annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
Cette visite du dirigeant sénégalais va se dérouler en prélude du quatrième sommet du Forum de coopération sino-africain prévu les 5 et 6 septembre.
‘’En ce qui concerne son agenda diplomatique, le chef de l’État a informé le Conseil [des ministres] qu’il effectuera une visite d’État en République populaire de Chine, les 3 et 4 septembre 2024, en prélude au quatrième sommet du Forum de coopération sino-africain prévu les 5 et 6 septembre 2024’’, lit-on dans le communiqué publié après la réunion hebdomadaire du gouvernement.
VIDEO
LA VALEUR AJOUTÉE DU PACTE DE BONNE GOUVERNANCE
Le pacte de bonne gouvernance, serait-il tout bonnement rangé dans les tiroirs du bureau du président ? Diomaye Faye, va-t-il tenir ses engagements ? Le président est peut-être tiraillé entre la rigueur républicaine et la tactique politicienne.
Le pacte de bonne gouvernance démocratique, serait-il tout bonnement rangé dans les tiroirs du bureau du président ? Diomaye Faye, va-t-il tenir sa promesse de compagne ? Tout en se posant une myriade de questions quant au silence du président, la société civile essaie d'être positive et d'espérer tant que l'horizon temporel n'est pas arrivé à expiration.
Le président Diomaye Faye est certainement tiraillé entre la rigueur républicaine qui épouse l'intérêt général et la tactique politicienne qui est une logique partisane de l'homme politique. Mais entre les deux, Elimane Kane, le président du think thank Legs-Africa, invite le président Diomaye Faye à tenir tout simplement ses engagements vis-à-vis des Sénégalais, c'est-à-dire opter pour la rigueur républicaine est de l’ordre de l’intérêt général. Cela témoignera d'une certaine cohérence dans sa gouvernance.
En clair, M. Kane invite le président de la République à engager la mise en œuvre du Pacte national de bonne gouvernance démocratique qu’il a signé avant son élection.
En effet, la mise en application du pacte est d’autant plus pertinent qu’au-delà de satisfaire l’intérêt général, donc de répondre à une volonté citoyenne, cela donne une occasion exceptionnelle au président lui-même de montrer qu’il est un sérère bon teint, pur-sang et ainsi d’honorer, par la même occasion, un code d’honneur de son groupe ethnique.
C’est en tout cas le souhait d’Elimane Haby Kane, président de Legs-Africa Leadership éthique, gouvernance et stratégie pour l’Afrique qui ne part pas espoir. Espoir qu'il fonde sur quelques actes déjà posés par le président qui sont en phase avec le contenu de ce qu'il a signé.
En effet, la démission de la tête du Pastef (actuel parti au pouvoir) après son élection, la tenue des Assises de la justice et l’annonce d’une loi sur les lanceurs d’alerte au cours des trois premiers mois d'exercice sont des points positifs pour M. Kane. Mais il en attend beaucoup plus à travers l'application du Pacte.
Suivre le développement dans cette vidéo
AUDIO
LE RÉGIME TALON ACCUSÉ DE KIDNAPPING D'UN OPPOSANT
Un groupe de cinq personnalités s'insurge contre l'enlèvement extraterritorial du Frère Hounvi, chroniqueur béninois en exil, le 12 août 2024 à Lomé. Il dénonce n acte inacceptable qui viole les principes fondamentaux du droit international
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration de cinq personnalités condamnant l'arrestation de Steve Amoussou alias Frère Hounvi au Togo, par un véhicule d'immatriculation béninoise présumée, le lundi 12 août dernier en pleine rue.
"Nous exprimons notre profonde indignation et consternation face à l'enlèvement odieux du Frère Hounvi, de son vrai nom Steve Amoussou, qui a eu lieu le lundi 12 août 2024, aux alentours de 22h dans le quartier d'Adidogomé à Lomé, au Togo. Ce chroniqueur béninois en exil, connu pour être une voix forte de l'opposition béninoise, a été kidnappé en pleine rue, alors qu'il rentrait chez lui après avoir fait des emplettes. Selon les témoignages recueillis, ce rapt a été perpétré par un groupe d'individus à bord d'un véhicule 4x4 Toyota 4Runner d'immatriculation béninoise, un véhicule portant une plaque bleue, signalant qu'il s'agit d'un véhicule officiel.
Ce kidnapping, mené par des agents béninois en territoire togolais, constitue une grave violation du droit international et un affront direct à la souveraineté du Togo, pays frère et voisin. Loin d’être un simple acte criminel, il s’agit d’un enlèvement extraterritorial qui viole les principes fondamentaux du droit international, et remet en cause la paix et la stabilité dans la région.
Nous dénonçons fermement cette opération crapuleuse orchestrée par le gouvernement béninois sous la direction de Patrice Talon, dont les méthodes brutales d’intimidation n’ont de cesse de bafouer les droits humains les plus élémentaires. Cet acte inacceptable en territoire étranger démontre une fois de plus la dérive autoritaire du régime béninois, prêt à piétiner les règles internationales pour réduire au silence toute forme de dissidence.
Nous appelons la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme à se mobiliser immédiatement pour assurer la sécurité du Frère Hounvi et veiller à ce qu'il ne soit pas exécuté ou soumis à des traitements inhumains. Nous mettons en garde le gouvernement de Patrice Talon : toute atteinte à l’intégrité physique du Frère Hounvi aura des conséquences graves et ne restera pas impunie.
Nous demandons au gouvernement togolais, en tant que garant de la sécurité des exilés politiques sur son territoire, de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger non seulement le Frère Hounvi, mais également tous les autres opposants politiques qui ont trouvé refuge au Togo.
Il est impératif que le Togo affirme sa souveraineté face à ces actes d'agression extérieure et qu’il assure la protection de tous ceux qui fuient la répression politique au Bénin.
Enfin, nous enjoignons les États-Unis et les autres nations éprises de justice à condamner fermement cet enlèvement et à exiger des comptes au gouvernement béninois. Les lois internationales sont claires, et nous ne tolérerons aucune violation de ces principes fondamentaux.
Nous appelons à une action concertée pour que justice soit rendue et que de telles actions ne se reproduisent plus."
Signataires:
Madame Amissetou Affo-Djobo, ancienne députée
Monsieur Valentin Djenontin, ancien ministre de la Justice, ancien député
Monsieur Omar Arouna, ancien ambassadeur
Monsieur Martin Rodriguez, Opérateur Économique
Monsieur Jules Djossou, Communicateur, BeAfrica TV
BLOCAGE DES CAMIONS SÉNÉGALAIS, LE TRAFIC REPREND APRÈS ACCORD AVEC LA GAMBIE
Des discussions sont en cours entre les deux pays pour mettre en œuvre “d’autres accords visant à faciliter la circulation des personnes, des marchandises et des services.
Dakar, 14 août (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, annonce que son homologue gambien a autorisé, mardi, le passage avec balise gratuite de 353 camions sénégalais bloqués le long de la frontière sénégalo-gambienne.
“Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye, et son collègue du Commerce, Monsieur Serigne Guèye Diop, ont obtenu, mardi 13 août, de leurs homologues gambiens des Transports, des Travaux publics et des Infrastructures, Monsieur Ebrima Sillah, et du Commerce, Baboucar Ousmaila Joof, le passage avec balise gratuite de 353 camions sénégalais bloqués le long de la frontière sénégalo-gambienne”, a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Cet accord fait suite à une réunion de travail tenue ce mardi en Gambie par les autorités des deux pays, a indiqué Malick Ndiaye.
Il a ajouté que “des discussions sont en cours” entre les deux pays pour mettre en œuvre “d’autres accords visant à faciliter la circulation des personnes, des marchandises et des services”.
La même source renseigne que Banjul avait ‘’appliqué un tarif de balise à 16.000 FCFA dans les deux sens de la frontière’’, ‘’une taxe destinée à contrôler les camions sénégalais qui transitent en territoire gambien’’.
La Gambie va publier prochainement la liste de tous les produits exonérés de cette taxe, a annoncé la partie sénégalaise.
Malick Ndiaye souligne également que Dakar a, pour sa part, accordé des facilités à la Gambie à travers le passavant qui passe maintenant de 10 à 30 jours pour le même prix, 5.000 FCFA.
“Même si la balise va demeurer jusqu’à ce que le tarif soit harmonisé avec l’introduction prochaine de cette balise par le Sénégal, d’autres taxes, comme les frais de visa et autres tracasseries au niveau des check-points ont été levées”, a aussi fait valoir le communiqué.
Le document indique que “tous les véhicules, qu’ils soient sénégalais ou gambiens, paieront le même tarif”, en FCFA ou en Dalasi (la devise gambienne), au pont de la Sénégambie.
“Les deux ministres ont également obtenu des gains pour la société nationale de transport public, Dakar Dem Dik, qui au lieu de débourser 110.000 FCFA pour la traversée de la Gambie, va payer maintenant 63.000 FCFA”, lit-on dans le texte.
La compagnie gambienne, l’équivalent de DDD, paiera le même montant, indique-t-on.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 14 AOUT 2024
Le Président de la République a appelé à un dialogue rénové avec la presse nationale, soulignant que la situation de la presse mérite une attention particulière du gouvernement et des mesures de redressement appropriées.
Le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a présidé ce mercredi 14 août 2024 la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
En début de communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, qui célèbre demain, 15 août 2024, la fête de l’Assomption. Il a exprimé ses vœux pour un Sénégal de paix, marqué par un renforcement permanent du vivre-ensemble et du dialogue interreligieux, signes d’un pays uni et solidaire.
En préparation du Grand Magal de Touba, prévu pour le vendredi 23 août 2024, le Chef de l’État a demandé au Gouvernement de veiller scrupuleusement à la mobilisation efficace et optimale de tous les services de l’État impliqués pour assurer le bon déroulement de cet événement religieux d’envergure internationale. Il a souligné la nécessité d’une action mieux coordonnée, cohérente et suivie des ministères et de toutes les entités publiques concernées, en collaboration avec le Comité d’organisation de ce grand événement, qui marquera fortement la vie nationale. À ce titre, il a insisté sur la maîtrise des différents aspects tels que la sécurité, la santé, l’électricité, l’hydraulique, l’assainissement, les approvisionnements et l’assistance alimentaire avant, pendant et après le Grand Magal.
Le Président de la République a également annoncé qu’il se rendra prochainement à Touba pour une visite de courtoisie au Khalif général des Mourides et à la communauté mouride, en préparation de ce grand rassemblement religieux, qui est une fête légale, chômée et payée.
Concernant la redynamisation de l’économie rurale et de la recherche agricole pendant la saison des pluies 2024, le Chef de l’État a salué le travail d’anticipation et de rectification accompli par le Premier Ministre ainsi que les efforts exceptionnels du Gouvernement pour auditer et apurer les dettes héritées du secteur. Il a également souligné les efforts pour soutenir les producteurs, notamment par la mise en place, cette année, d’intrants et de matériels agricoles sur l’ensemble du territoire national grâce à l’aide notable des Forces armées. Le Président a demandé au Ministre de l’Agriculture de suivre de près le développement des cultures et leur protection contre le péril acridien et les oiseaux granivores.
Le Chef de l’État a insisté auprès du Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage pour la bonne préparation de la prochaine campagne de commercialisation des productions agricoles. Il a rappelé l’urgence de finaliser l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale dans le cadre du PROJET et a souligné l’importance de la reconstitution du capital semencier national pour l’arachide et les principales cultures vivrières. Il a également insisté sur la nécessité de refonder la politique de recherche et de vulgarisation agricoles conformément aux standards internationaux, en revitalisant le système national de recherches agrosylvopastorales et en renforçant l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) avec des infrastructures technologiques et des ressources humaines et financières significatives.
Le Président a aussi appelé à un dialogue rénové avec la presse nationale, soulignant que la situation de la presse mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées. Une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit reste un pilier majeur de la démocratie. Il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Communication, d’assurer l’application intégrale du Code de la Presse et le bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit d’ouverture et de concertation respectant les cahiers des charges.
En ce qui concerne son agenda diplomatique, le Chef de l’État a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’État en République populaire de Chine les 3 et 4 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, prévu les 5 et 6 septembre 2024.
Le Premier Ministre a fait le point sur sa participation, au nom du Chef de l’État, à la cérémonie d’investiture de Son Excellence Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda. Il a également rapporté sa visite au Mali, où il a été reçu par Son Excellence Monsieur Assimi GOITA, Président de la transition de la République du Mali, et a eu des entretiens avec le Premier Ministre Choguel Kokalla MAIGA.
Le Premier Ministre a ensuite présenté les principales conclusions de l’évaluation des plans d’action d’urgence des ministères pour la période avril-juin 2024. Il a encouragé les Ministres à accorder une attention particulière à la finalisation des actions concernant les questions énergétiques, la gestion des ressources pétrolières et gazières, l’accélération du désenclavement des territoires, et la gestion de l’émigration irrégulière. Il a aussi évoqué la prévention et la gestion des inondations, la gestion déconcentrée des forêts, la lutte contre le trafic illicite de bois, ainsi que le renforcement des équipements dans les services d’accueil des urgences et les services de justice.
Le Premier Ministre a salué la qualité des interactions et de l’exécution des activités interministérielles, tout en demandant une synergie parfaite dans la planification de ces activités. Il est revenu sur les conclusions de la Commission chargée des questions liées au Domaine public dans la région de Dakar, soulignant l’importance d’une analyse approfondie des causes des déviances notées dans l’occupation du Domaine public maritime.
Concernant les dossiers fonciers, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation, par le Comité technique, de deux rapports sur les lotissements à Dakar et le plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de l’Axe à Thiès. Il a aussi mentionné la réception du rapport sur la situation des acquisitions et des concessions d’immeubles bâtis de l’État, produit par le Ministère chargé des Finances et la SOGEPA, conformément aux directives du Conseil des Ministres du 22 mai 2024.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Secrétaire général du Gouvernement a fait le point sur l’état d’exécution du Plan d’Action d’Urgence (avril-juin 2024).
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait le point sur l’approvisionnement du marché en riz par appel d’offres.
Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a fait le bilan à mi-parcours de la Campagne de production agricole 2024-2025.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :
Lieutenant-Colonel Elhadji Mado BA, Ingénieur des Eaux et Forêts, matricule de solde n° 627 951/F, est nommé Secrétaire permanent du Comité national du CILSS, en remplacement de Monsieur Baba BA, admis à la retraite.
Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
Monsieur Bakary FATY, Docteur en Hydrologie, matricule de solde n° 711 677/A, est nommé Directeur de la Gestion de la Planification des Ressources en Eau, en remplacement de Monsieur Niokhor NDOUR appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage :
Monsieur Sidy Mohamed SECK, Expert en politique agricole, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Monsieur Amadou NIANG.
Le Ministre de la Formation Professionnelle et Porte-Parole du Gouvernement, Amadou Moustapha Njekk SARRE.
À L'OFNAC, LES PLAINTES ONT AUGMENTÉ DE 547% PAR RAPPORT À L’ANNÉE PRÉCÉDENTE
Selon le président de l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption, Serigne Bassirou, l’arrivée des nouvelles autorités a donné un impact positif à l’institution.
L’arrivée du nouveau régime a donné un nouveau souffle a l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Car, une augmentation exponentielle des plaintes a été notée à cause de l’espoir de justice qu’ont les citoyens après le 24 mars. Selon son président Serigne Bassirou Gueye qui s’exprimait lors d’un atelier sur le renforcement des pouvoirs de l’OFNAC, l’arrivée des nouvelles autorités a donné un impact positif à l’institution.
“Cette volonté de renforcer l’OFNAC est cruciale, car alors que notre lutte contre la corruption s’intensifie, les citoyens répondent de manière plus proactive. Les résultats sont déjà visibles. Le nombre d’assujettis ayant déclaré leur patrimoine est en hausse et les plaintes dénonciations ont grimpé de plus de 547% par rapport à l’année précédente. C’est une évolution à saluer et à encourager”, déclare l’ancien procureur de Dakar.
Concernant la déclaration de patrimoine du Chef du gouvernement, des ministres et DG, ils révèlent que tous ont procédé à l’exercice. Reste quelques directeurs qui traînent le pied.
ABDOULAYE BA, LA SURPRISE DU CHEF DIOMAYE FAYE
Dans le vaste mouvement au sein de la magistrature intervenu vendredi dernier, une promotion, en particulier, a retenu l’attention des connaisseurs. Il s’agit de celle du juge Abdoulaye Ba, promu premier président de la Cour d’Appel de Dakar,
Dans le vaste mouvement au sein de la magistrature intervenu vendredi dernier, une promotion, en particulier, a retenu l’attention des connaisseurs. Il s’agit de celle du juge Abdoulaye Ba, promu premier président de la Cour d’Appel de Dakar, c’est-à-dire qu’il devient le patron de la juridiction la plus importante du Sénégal. Un poste de choix et prestigieux pour lequel le nouveau promu a assurément le profil. Autrement dit, et comme le disent les Anglais, Abdoulaye Ba est incontestablement the right man at the right place ou l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Ce magistrat qui a blanchi sous le harnais de Thémis a en effet non seulement la compétence, c’est-à-dire la parfaite maîtrise du droit, mais aussi l’expérience pour assumer de si lourdes responsabilités. Ce en plus d’être issu d’une famille qui a donné à notre pays de brillants juges comme feus Serigne Ahmadou Ba et Seydou Ba, ce dernier ayant été président de la Cour de Cassation et aussi patron de la Cour de justice de l’Ohada (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires) basée à Abidjan. Bon sang ne saurait mentir ! Surtout, cette nomination comme premier président de la Cour d’Appel de Dakar sonne comme une réhabilitation pour ce magistrat insoumis qui paya cher son refus de donner des assurances quant à une condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « diffamation » suite à une plainte de l’alors ministre Mame Mbaye Niang. Pour cela, le président du tribunal de grande instance hors classe de Dakar qu’il était avait été muté comme président de chambre à la cour d’appel de Thiès ! Cela, nous l’avions dénoncé dans ces colonnes en son temps. Dieu étant avec les justes et les patients, Abdoulaye Ba revient donc par la grande porte avec une belle promotion à la clef.
Breveté de ce qui s’appelait alors l’Enam (Ecole nationale d’administration et de magistrature), Abdoulaye Ba a gravi les échelons de la magistrature. Il a d’abord servi comme juge d’instruction à Diourbel puis à Thiès avant d’être affecté comme président de chambre à l’alors tribunal régional de Dakar. Il est ensuite nommé président du tribunal de grande instance de Louga puis envoyé à Kaolack comme conseiller à la cour d’appel. Après quoi, il a servi dans l’administration centrale du ministère de la Justice comme directeur adjoint de la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG). Retour dans les juridictions comme président de chambre à la Cour d’Appel de Dakar — celle-là même qu’il retrouve comme premier président ! — puis comme président du tribunal de grande instance hors classe de Dakar avant, on l’a dit, d’être muté comme président de chambre à la cour d’appel de Thiès.
Respecté parses pairs, Abdoulaye Ba a été le président de l’Union des Magistrats du Sénégal. C’est donc ce juge aux états de services irréprochables qui devient premier président de la prestigieuse cour d’appel de Dakar. Nos vœux de succès l’accompagnent.
VERS LA CONSTRUCTION D’UN RÉSEAU FERROVIAIRE PLUS PERFORMANT
Les nouvelles autorités sénégalaises veulent construire un réseau ferroviaire performant, capable de soutenir l’économie du pays, a assuré, mardi, à Thiès (ouest), le directeur général des Chemins de fer du Sénégal (CFS), Ibrahima Ba.
Thiès, 13 août (APS) – Les nouvelles autorités sénégalaises veulent construire un réseau ferroviaire performant, capable de soutenir l’économie du pays, a assuré, mardi, à Thiès (ouest), le directeur général des Chemins de fer du Sénégal (CFS), Ibrahima Ba.
“Aujourd’hui, les nouvelles autorités ambitionnent de donner un nouvel élan aux chemins de fer, car elles estiment que ces [rails] qui datent de plus de cent ans ne correspondent plus aux besoins actuels de développement du pays”, a affirmé M. Ba.
“On doit construire un nouveau [réseau ferroviaire] performant, capable de servir de support à l’économie du pays”, a ajouté le directeur général des CFS lors d’une campagne de don de sang de l’Association des femmes du rail et de l’hôpital régional de Thiès.
Ibrahima Ba invite les populations vivant près des chemins de fer à contribuer à la préservation de ce “patrimoine”.
Il leur demande aussi de ne pas occuper les abords des chemins de fer et d’éviter d’y déverser des ordures.
Par Mamadou Oumar NDIAYE
AU TÉMOIN, ON N’EST NI DES DON QUICHOTTE NI DES TARTARIN DE TARASCON
On voit soudain sortir des ténèbres et apparaître au grand jour, sabre au clair, des chevaliers Bayard sans peur et sans reproche qui se ruent à l’assaut du nouveau régime pour, prétendent-ils, défendre une profession menacée
A travers un communiqué assez largement diffusé lundi soir, afin que nul n’en ignore, nous avons tenu à informer nos lecteurs et annonceurs que notre journal ne serait pas dans les kiosques hier mardi. En même temps, nous précisions que nous nous démarquions totalement de la « Journée sans presse » à laquelle avait appelé une partie de la corporation. Les raisons de ce refus méritent d’être exposées. Il y a d’abord le fait que nous n’avons pas été associés au processus de prise de cette décision. Pour ce qui me concerne, c’est dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1h du matin, qu’un des journalistes du « Témoin » m’a envoyé par texto un éditorial commun censé être diffusé par tous les journaux pour le lendemain et un autre message pour m’informer de l’initiative consistant à observer une « journée sans presse pour le mardi ».
Sans doute dira-t-on que les absents ont toujours tort et que je n’avais qu’à assister à la réunion à laquelle tous les patrons de presse étaient invités vendredi dernier. Certes, mais cela n’empêchait pas de faire amender le texte de l’éditorial par tous les concernés et aussi de les consulter ne serait-ce que par téléphone sur le déclenchement d’un mouvement de grève, car il s’agissait bien de cela. Il s’y ajoute que, dans notre compréhension, la grève doit constituer une arme ultime à n’utiliser que lorsque toutes les autres voies de recours auront été épuisées. Encore faudrait-il que l’on se donne la peine d’explorer lesdites voies. Or, à notre connaissance, à part quelques demandes d’audience — sans réponses de la part de l’intéressé — adressées au président de la République, rien n’a été fait pour nouer le fil du dialogue avec les autorités. De pauvres autorités auxquelles on n’a même pas laissé le temps de s’installer que, déjà, un feu nourri était ouvert sur elles en même temps qu’on procès en incompétence et reniement leur était intenté ! Alors qu’elles n’avaient même pas encore fait 100 jours et cherchaient encore leurs marques…
En fait, dès l’accession au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye, suivie de la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre, une partie de la presse leur avait déclaré la guerre. On remarquera qu’alors même que des corporations aussi grévistes en diable que les personnels de la santé avec « And Gueusseum », les enseignants tous ordres confondus et même les étudiants, observent un cessez-le-feu depuis le 24 mars pour souhaiter la bienvenue au nouveau pouvoir, ce sont les hardis patrons de presse qui choisissent de déclencher la première grève contre lui. C’est assez louche tellement les motifs avancés pour justifier ce mouvement d’humeur sont sujets à caution. On voit soudain sortir des ténèbres et apparaître au grand jour, sabre au clair, des chevaliers Bayard sans peur et sans reproche qui se ruent à l’assaut du nouveau régime pour, prétendent-ils, défendre une profession menacée. Fort bien et à la bonne heure ! Il est seulement permis de se demander où étaient ces nouveaux défenseurs de la presse lorsque l’ancien pouvoir arrêtait notre confrère Pape Alé Niang à de nombreuses reprises et le jetait en prison après avoir attenté à son intégrité physique ? Où étaient-ils lorsque, par un vendredi après-midi caniculaire nous marchions en scandant des slogans et en chantant du rond-point de l’Ecole normale supérieure à celui du Rond-Point Jet d’eau où nous avions tenu un meeting pour exiger la libération du propriétaire de « Dakar Matin » ? Où étaient-ils lorsque des journalistes de Wal Fadjri étaient emprisonnés, les locaux de ce groupe attaqués à coups de grenades lacrymogènes par les policiers et sa fréquence télé retirée ? Notre excellent confrère Moustapha Diop peut-il nous dire si tous ces gens se sont alors portés à leur secours ? Où étaient-ils lorsque notre ancien collaborateur (pendant une quinzaine d’années) Serigne Saliou Guèye était embastillé ? A l’époque, pour l’enfoncer davantage, certains confrères avaient même fait des sorties pour dire qu’il n’avait pas la carte nationale de presse ! « Maintenez-le en prison ce salaud » avaient l’air de dire aux flics et aux juges ces braves confrères qui s’érigent aujourd’hui en croisés de la liberté de la presse et en intrépides défenseurs de la profession. Où étaient-ils lorsque de jeunes confrères étaient violentés par les forces de l’ordre lors des manifestations ?
Plus généralement, où étaient-ils donc, ces braves qui défendent l’honneur du journalisme et les grands principes de la démocratie lorsque plus de 60 jeunes gens à la fleur de l’âge tombaient sous les balles des policiers et des gendarmes du président Macky Sall ? Que faisaient-ils lorsque plus de 2000 jeunes gens étaient jetés au gnouf souvent pour avoir fait un post pour saluer Ousmane Sonko ou pour avoir porté les bracelets de Pastef ? Les a-t-on jamais vus ou entendus condamner les graves dérives liberticides et la folie répressive du défunt régime ? Les a-t-on vus dénoncer le gigantesque et scandaleux complot fomenté contre Ousmane Sonko et son parti Pastef ? Au contraire, bien souvent, ce sont des organes de presse qui ont constitué le bras armé médiatique de Macky Sall pour calomnier, insulter, traîner dans la boue les opposants qui, grâce au peuple souverain, président depuis le 24 mars dernier aux destinées de notre pays. Qui donc a relayé et donné l’ampleur que l’on sait à l’ignoble affaire Adji Sarr ? Lorsqu’on a joué un rôle aussi peu glorieux depuis mars 2021 et que l’on constate que, malgré ses tirs de barrage, les Sénégalais ont élu dès le premier tour Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko, on devrait se regarder dans un miroir et avoir le courage de se remettre en question. Faire son examen de conscience. Et, à défaut de battre sa coulpe et de présenter des excuses au peuple sénégalais pour ce rôle dégoutant que l’on a joué, la moindre des choses c’est de faire profil bas pour se faire oublier, et le dos rond pour laisser passer la bourrasque, plutôt que de déclarer la guerre à un pouvoir auréolé de la légitimité populaire ! Savons-nous donc que les journalistes ont aujourd’hui…très mauvaise presse dans ce pays à cause justement du comportement de ces gens qui veulent aujourd’hui pousser la presse à la confrontation avec le nouveau pouvoir ?
Un secteur à la ramasse !
Il a été dit que notre secteur traverse une mauvaise passe. C’est un euphémisme car il est carrément à la ramasse ! Ce n’est pas étonnant car il y a longtemps que la presse se tire des balles dans les pieds et s’est lancée dans une fuite en avant plus que suicidaire. Cette politique de l’autruche ne pouvait débuter que sur la situation de quasi faillite généralisée que l’on observe actuellement. Comme nous sommes les plus intelligents au monde, au Sénégal, on a cru pouvoir se jouer de toutes les lois de l’économie et de toutes les règles de gestion. Voilà donc un pays qui fait partie des plus pauvres du monde — au 162ème rang mondial sur 192 du classement des PIB par habitant — et qui bat paradoxalement le record du nombre de journaux (51 quotidiens), de radios (plus de 200), de télévisions (plus de 50) et de sites d’information (400 rien que dans la région de Dakar) ! Dans ces conditions, évidemment, impossible qu’il y ait des entreprises de presse viables. Surtout qu’il en naît chaque mois de nouvelles. Des entreprises ou, en tout cas, des supports qui tous se posent en concurrents de ceux existants et qui vont réclamer eux aussi leur part de l’ « aide à la presse » qui est à l’image d’un gigantesque gâteau à partager chaque année par un plus grand nombre de convives. Une aide à la presse qui, surtout, constitue un appel d’air puisque, pour capter une plus grande part cumulée, d’aucuns multiplient les supports à cette fin ! Comme nous l’écrivions dans ces colonnes il y a quelques mois, c’est le serpent qui se mord la queue. En plus des millions grappillés dans l’aide à la presse, on se lance aussi dans la chasse aux « conventions » avec les sociétés nationales et les ministères. L’activité étant structurellement déficitaire, pour combler on a donc un besoin vital d’aide à la presse et de « conventions ».
Que celles-là diminuent voire soient gelées et c’est la catastrophe. Dans un système capitaliste, la loi du marché aurait régulé tout cela, les plus forts absorbant les plus faibles et le tour est joué. Dans ces pays où les choses marchent sur les pieds, il y a un effet de concentration, au Sénégal c’est plutôt à un effet d’éclatement et de métastase que l’on assiste ! Chaque mois ou presque, de nouveaux « patrons de presse » apparaissent, naissent sur les flancs des supports existants et demandent eux-aussi à être aidés par l’Etat ! Or, encore une fois, au vu des chiffres, même l’économie américaine, sans doute, ne pourrait pas supporter le nombre incroyable de journaux, de radios, de télévisions, de sites d’informations et de webtélés qui pullulent et survivent laborieusement au Sénégal.
Un pays à l’économie exsangue et au marché publicitaire insignifiant, ne cessant de se réduire comme peau de chagrin, et dont la plus grande partie, qui plus est, est bouffée par le hors média. Pour tout dire, un pays à l’environnement particulièrement défavorable à la presse. Je me rappelle, dans les années 90, ce patron de presse qui avait fait des pieds et des mains pour rencontrer Jean-Paul Baudecroux, tout-puissant patron du groupe NRJ. Il voulait le convaincre d’investir dans une radio au Sénégal. Réponse cinglante de Baudecroux : « ça ne m’intéresse pas car il n’y a pas d’argent à gagner au Sénégal ! » Beaucoup plus tard, le groupe Lagardère avait cédé sa station dans notre pays au bout de quelques mois d’exploitation faute de recettes publicitaires suffisantes. Tous préfèrent aller en Côte d’Ivoire où il y a de l’économie tandis que, dans notre beau pays, on fait de la politique et on palabre ! Quelques mots sur la presse écrite : croyez-vous donc que le business model basé sur des journaux à 100 francs soit tenable ? Même dans les pays qui nous entourent, il n’y en pas un seul où un journal est vendu à un prix aussi modique. Et pourtant, on persiste à vendre des journaux à 100 francs sur lesquels les 25 francs reviennent aux vendeurs.
Encore faudrait-il que les Sénégalais achètent des journaux ! Comment faire pour basculer dans le numérique qui, dans le monde entier, a tué la presse écrite ? Voilà l’une des questions que l’on doit se poser. C’est de tout cela que l’on devrait parler d’abord, balayer devant notre propre porte, étudier les moyens de rendre nos entreprises viables, ce qui passe avant tout par des regroupements, plutôt que de rendre le nouveau pouvoir responsable de tous nos malheurs. Des malheurs qui préexistaient et qu’il ne fait qu’aggraver en matraquant fiscalement des entreprises en faillite depuis longtemps. En tirant sur des ambulances. Ne nous trompons pas d’adversaire et ne menons pas, comme Don Quichotte, des combats contre des moulins à vent ! Ne faisons pas comme Tartarin de Tarascon, ce personnage burlesque d’Alphonse Daudet, qui prétendait aller à la chasse aux lions en Algérie. Et cessons donc, à chaque fois qu’il y a un cheveu dans la soupe, d’accuser le vent qui passe !
VERS L’EXAMEN EN URGENCE D’UNE LOI MODIFIANT LE REGLEMENT INTERIEUR
Les députés étaient en séance plénière hier, mardi 13 août, dans le cadre de la première session extraordinaire parlementaire de l’année 2024 consacrée à la demande de réactualisation du règlement intérieur de l’institution.
Les députés étaient en séance plénière hier, mardi 13 août, dans le cadre de la première session extraordinaire parlementaire de l’année 2024 consacrée à la demande de réactualisation du règlement intérieur de l’institution. A cette occasion, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale a déclaré avoir reçu une demande d’examen en procédure d’urgence d’une proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur.
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a reçu une demande d’examen en procédure d’urgence d’une proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur de l’institution parlementaire, émanant notamment de 79 députés. Il l’a fait savoir hier, mardi 13 août à l’ouverture de la première session extraordinaire de l’année 2024 consacrée à la demande de réactualisation du règlement intérieur de l’institution. « Je voudrais vous informer que j’ai reçu une demande d’examen d’une proposition de loi en procédure d’urgence émanant de 79 députés conformément aux dispositions de l’article 113 de notre règlement intérieur » a-t-il indiqué.
Amadou Mame Diop a ainsi assuré avoir donné acte de dépôt de cette proposition de loi visant à modifier et compléter la loi organique 2002-20 du 15 mai 2002 et portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a invité les présidents de groupes parlementaires à se réunir afin de déterminer les dates retenues pour l’examen de la proposition de loi en commission et en séance plénière.
Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW, mouvance présidentielle), Mouhamed Ayib Salim Daffé, a salué cette décision de l’Assemblée de corriger ces irrégularités notées dans le règlement intérieur qui a fait l’objet de bras de fer au sein de l’institution parlementaire. « C’était par rapport à la non-conformité du règlement intérieur, par rapport à la Constitution, notamment les dispositions concernant le Premier ministre. Il s’agit, à travers cette session extraordinaire, de corriger ces insuffisances et ces lacunes-là. », a-t-il soutenu.
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, opposition), Abdou Mbow, a rappelé que la proposition de loi sur la table de l’Assemblée nationale est l’aboutissement d’un long processus.
Pour rappel, le Premier ministre Ousmane Sonko a exigé la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale avant de faire sa déclaration de politique générale devant les députés. En réaction, le Bureau de l’Assemblée nationale a annulé la tenue du Débat d’orientation budgétaire
MODIFICATION DU REGLEMENT INTERIEUR DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : La proposition de loi va être examinée aujourd’hui en commission
La proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale va être examinée ce mercredi (aujourd’hui) par la commission des lois de l’institution parlementaire. « Les membres de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains doivent se réunir mercredi à partir de 10 heures, dans le cadre de l’examen de la proposition de loi modifiant et complétant la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, a indiqué l’institution dans un communiqué qui nous est parvenu hier, mardi