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24 novembre 2024
Politique
AMINATA MBENGUE NDIAYE JETTE L’EPONGE
La Secrétaire générale du Parti socialiste a annoncé à ses camarades réunis en Comité de pilotage des investitures pour les législatives anticipées du 17 novembre, qu’elle avait pris la décision de ne pas se présenter aux législatives
Mme Aminata Mbengue Ndiaye, porte-étendard des «Socialistes» ne prendra pas part aux législatives anticipées de novembre prochain. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, «La Secrétaire générale du Parti socialiste (PS), Mme Aminata Mbengue Ndiaye, a annoncé à ses camarades réunis en Comité de pilotage des investitures pour les législatives anticipées du 17 novembre, qu’elle avait pris la décision de ne se présenter sur aucunes listes, non pas pour des raisons de santé mais pour une question de principe et de grandeur.»
En prenant cette décision, «elle a exhorté ses camarades senior ou ceux ayant effectué plusieurs mandats déjà, de suivre son exemple et d’avoir la générosité et l’esprit d’ouverture de laisser la place aux jeunes et aux femmes, particulièrement ceux qui n’ont jamais eu l’opportunité d’être investis en vue de défendre les valeurs socialistes à l’Assemblée nationale», a indiqué le document.
Ainsi, la source assure que «Cette position de la Secrétaire générale du PS a été très largement soutenue, si l’on compte le nombre de responsables qui ont, sur cette lancée, annoncé qu’eux aussi se désistaient de leur droit conféré par les statuts et règlements du Parti de pouvoir se présenter de nouveau à la députation, notamment les représentants des mouvements affiliés (jeunes, femmes, syndicats, etc.).» D’ailleurs, «À la suite de Mme Aminata Mbengue Ndiaye, les ministres Serigne Mbaye Thiam et Alioune Ndoye, les députés Rokhaya Diaw de Louga et Oulèye Diaou de Rufisque, les responsables Boubacar Mané de Kolda et bien d’autres encore, ont également exprimé leur vœu de renoncer à se présenter pour mettre en avant les jeunes », a fait constater le même communiqué.
La note fait savoir que «La décision de la SG du PS a été saluée à sa juste valeur, car elle appartient à une longue tradition des socialistes sénégalais théorisée par le premier d’entre eux, Léopold Sedar Senghor: « Nguur ken du ko ñjëd ». C’est ce qui explique qu’après avoir obtenu tous les honneurs de la République et du peuple sénégalais, le Président Senghor a volontairement quitté le pouvoir, le Président Diouf a reconnu sa défaite en 2000 et appelé de son propre chef le vainqueur Abdoulaye Wade avant même la publication des résultats provisoires, ne se prononçant plus jamais publiquement du moins sur les affaires du Sénégal.» Seulement, «Il reste cependant une petite subtilité politique: certains responsables qui se sont désistés espèrent peut-être être «repêchés» sur la liste nationale. Pendant que d’autres, certains de garder leur électorat et leur mandat, ne jurent que par les listes départementales où seuls les gladiateurs se risquent», a-t-on conclu.
L’ONP RAPPELLE L’IMPORTANCE DE LA PARITÉ LORS DE LA CONFECTION DES LISTES
L’Observatoire national de la parité a précisé que le non-respect de cette obligation pourrait entraîner le rejet de la liste concernée, conformément aux règles établies par le Code électoral et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel.
L’Observatoire national de la parité (ONP) a rappelé, vendredi, l’obligation pour les partis politiques, coalitions et entités indépendantes de garantir la parité dans l’élaboration et le dépôt de leurs listes de candidats pour les prochaines élections législatives.
Dans un communiqué, l’ONP a encouragé ces acteurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour respecter cette exigence, soulignant l’importance de se conformer aux dispositions du Code électoral relatives à la parité.
L’ONP a précisé que le non-respect de cette obligation pourrait entraîner le rejet de la liste concernée, conformément aux règles établies par le Code électoral et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel en matière électorale, notamment la Décision n°14/E/2022 du 3 juin 2022.
En outre, l’Observatoire a exprimé sa volonté d’accompagner les partis politiques, coalitions et candidats indépendants dans le processus d’élaboration de listes respectant la parité, afin de promouvoir une représentation équilibrée et équitable des genres au sein des instances législatives.
ATEL DÉNONCE L’INTERDICTION DE SON RASSEMBLEMENT À LA PLACE DE LA NATION
L'Alliance pour la Transparence des Élections dénonce une décision arbitraire du pouvoir, jugée injustifiée et contraire au droit constitutionnel de manifester. Elle annonce qu'elle portera l'affaire devant les juridictions compétentes.
ATEL (Alliance pour la Transparence des Élections) s’indigne de l’interdiction de son rassemblement prévu ce 27 septembre à 15h à la Place de la Nation. Selon le comité d’initiatives de l’alliance, le prétexte avancé par le pouvoir pour cette interdiction est la proximité du couloir de bus du BRT, une raison jugée « ridicule et fallacieuse » par les organisateurs.
« Alors qu’une autre manifestation a été autorisée sur les mêmes lieux, il est évident que le pouvoir agit de manière arbitraire », a déploré un membre du comité. ATEL estime que cette interdiction n’est qu’un exemple de plus d’une politique systématique visant à museler toute forme de manifestation non soutenue par le régime en place.
Le comité a rappelé d’autres cas récents d’interdictions, notamment celle de la marche des marchands ambulants et celle des mourides de Massalikoul Jinane, soulignant ainsi une volonté manifeste de restreindre les libertés d’expression et de rassemblement au Sénégal. « C’est une tentative de placer le pays sous la férule d’une dictature populiste », a déclaré ATEL, dénonçant une atteinte grave au droit constitutionnel de manifester.
Le comité a également précisé qu’une proposition de changement de lieu ne leur avait été faite qu’à quelques heures de l’événement, et sans justification valable, rendant impossible toute réorganisation logistique.
ATEL a annoncé son intention de saisir les institutions judiciaires compétentes pour contester cette décision et faire valoir ses droits. En attendant, une conférence de presse sera organisée prochainement pour annoncer la suite de leur plan d’action.
LE CRI SILENCIEUX DES FEMMES VIOLÉES
Vingt ans après la ratification du protocole de Maputo, l'avortement reste un crime au Sénégal, même en cas de viol. Un rapport de la FIDH révèle l'ampleur du drame, dans un pays où les violences sexuelles sont taboues et non documentées
(SenePlus) - Dans un article poignant publié le 26 septembre, le quotidien L'Humanité met en lumière la situation alarmante des droits des femmes au Sénégal, particulièrement en ce qui concerne l'avortement. Le journal s'appuie sur un récent rapport de la Fédération internationale des droits humains (Fidh) qui dresse un constat accablant de l'inaction des autorités face à cette problématique.
Au cœur de cette enquête, des témoignages glaçants de jeunes filles, certaines à peine adolescentes, victimes de viols et contraintes de mener leur grossesse à terme. Comme le souligne Fatou Sow, sociologue féministe sénégalaise citée dans l'article : "Si on lit la presse sénégalaise, les viols, IVG clandestines ou infanticides, c'est tous les jours…"
Le rapport de la Fidh, réalisé en collaboration avec quatre associations sénégalaises, pointe du doigt le non-respect par le Sénégal du protocole de Maputo, ratifié il y a vingt ans. Alice Bordaçarre, responsable du bureau Droits des femmes et égalité de genre à la Fidh, affirme sans détour : "En dix ans, la situation s'est aggravée".
L'article met en exergue l'absence criante de statistiques officielles sur les violences sexuelles, illustrant le tabou qui entoure ces questions dans la société sénégalaise. Plus alarmant encore, l'avortement reste puni de deux ans de prison, même en cas de viol. "Vingt pour cent des femmes incarcérées au Sénégal le sont pour ce motif", révèle Alice Bordaçarre.
Face à cette situation, les autorités semblent faire la sourde oreille. L'Humanité rapporte les propos du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants en décembre 2023 : "On ne va pas avancer sur le protocole de Maputo. Ce n'est pas le moment." Une position qui semble s'être durcie depuis l'arrivée du nouveau gouvernement en mars, comme le note Fatou Sow : "Les droits des femmes sont loin d'être sa priorité".
Malgré ce tableau sombre, l'article souligne la résistance et la détermination des féministes sénégalaises. "De nombreuses associations et des collectifs féministes se sont constitués récemment", affirme Fatou Sow, qui reste optimiste : "J'ai confiance, car les gens poussent et le débat existe, y compris au sein de la communauté musulmane."
L'enquête de L'Humanité met ainsi en lumière un combat crucial pour les droits des femmes au Sénégal, où les militantes font face non seulement à l'inertie de l'État, mais aussi à une offensive réactionnaire mêlant "fondamentalismes, nationalismes et extrême droite", selon les termes du rapport de la Fidh. Un combat difficile mais nécessaire, qui résonne bien au-delà des frontières sénégalaises.
VIDEO
DÉTHIÉ FALL REJETTE TOUT LIEN AVEC AMADOU SALL
Accusé d’avoir trahi Ousmane Sonko en collaborant avec le régime de Macky Sall lors des législatives de 2022, le leader du PRP a fermement rejeté ces allégations lors d'une conférence de presse.
Depuis plusieurs semaines voire mois, des gens ont tiré sur le leader du PRP l’accusant d’avoir trahi Ousmane Sonko lors des Législatives de 2022 en s’associant avec Macky Sall pour falsifier les listes.
Un audio qui retracerait sa rencontre avec Amadou Sall pour faire le travail, circulant sur les réseaux sociaux, Déthié Fall, au détour d’une conférence de presse, a rejeté d’un revers de main les accusations. A l’en croire, depuis plus de 20 ans, il est dans l’opposition. Il a eu plusieurs fois l’occasion d’être ministre sous le régime d’Abdoulaye Wade et de Macky Sall. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va commencer à trahir pour des privilèges.
«Je jure devant Dieu que seuls les problèmes des Sénégalais motivent notre engagement politique. Il y a des gens qui ont masqué leur visage et qui ont fait une vidéo pour dire qu’on m’a donné de l’argent. (…) Si Macky Sall voulait me voir j’irai le rencontrer en personne et pas son fils. On est vendredi et nous sommes musulmans. Je jure devant Dieu que je n’ai jamais vu Amadou Sall. Je ne l’ai même jamais aperçu dans la rue. Tout ce qui est véhiculé n’existe pas. Je ne le ferai jamais de ma vie », révèle-t-il.
Déthié Fall assume qu’il reste toujours le même homme droit et juste qu’il a été. Pour preuve, il déclare qu’ «en mai 2023 il a repoussé des offres de personnes qui ont voulu l’aider pour la présidentielle sous condition qu’il rencontre Macky Sall».
LE PRÉFET DE DAKAR INTERDIT LE RASSEMBLEMENT DE L'ATEL
Invoquant des risques de perturbation urbaine, l'autorité préfectorale a maintenu son refus malgré une tentative de négociation. Chérif Mouhamadou M'Blondin Ndiaye avait notamment proposé aux organisateurs, de délocaliser leur manifestation
(SenePlus) - Le préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou M'Blondin Ndiaye, a rejeté la demande de rassemblement de l'Alliance pour la Transparence des Elections (ATEL) prévue ce 27 septembre 2024 à la Place de la Nation. Dans un courrier daté du même jour, le préfet motive sa décision par des risques de perturbation de la circulation et de la mobilité urbaine.
L'ATEL avait sollicité l'autorisation d'organiser une manifestation de 14h à 19h30 à la Place de la Nation. Cependant, le rapport d'enquête des services compétents a souligné la proximité du site avec la voie de circulation du BRT (Bus Rapid Transit). Le préfet estime que l'occupation de cet espace "risque de créer des débordements sur les voies réservées et de circulation générale et en même temps affecter sa mobilité ainsi que celle des personnes et de leurs biens."
Malgré une proposition de délocalisation vers un site jugé plus approprié, les organisateurs ont maintenu leur choix initial. Face à ce refus, le préfet s'est vu contraint de ne pas donner une suite favorable à la requête de l'ATEL.
LE SÉNÉGAL FAIT TREMBLER LES INVESTISSEURS
L'annonce d'un audit des comptes de l'ancien régime a provoqué un séisme sur les marchés, faisant bondir les taux d'intérêt des obligations souveraines. Certains analystes entrevoient toutefois des perspectives positives pour l'économie nationale
(SenePlus) - Dans un article publié ce vendredi 27 septembre 2024, l'agence Bloomberg révèle que le Sénégal a créé une onde de choc sur les marchés financiers. L'annonce d'une enquête sur les comptes fiscaux du gouvernement précédent a suscité l'inquiétude des investisseurs, tout en laissant entrevoir des perspectives économiques à long terme potentiellement positives.
Selon Bloomberg, "le rendement des obligations souveraines sénégalaises à échéance 2048 a grimpé jusqu'à 34 points de base en début de séance vendredi", avant de se stabiliser à 9,68% vers midi à Londres. Cette volatilité témoigne de la nervosité des marchés face aux révélations du nouveau gouvernement.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré jeudi à Dakar que "la dette publique - en moyenne à 76,3% du produit intérieur brut - était plus élevée que les 65,9% précédemment annoncés pour le dernier mandat de cinq ans du président Macky Sall". Ces chiffres, bien supérieurs aux estimations initiales, ont pris de court les analystes.
Le ministre de l'Économie, Abdourahmane Sarr, a ajouté que "le déficit budgétaire au cours de la période qui s'est terminée en 2023 représentait en moyenne 10,1% du PIB, soit près du double du déficit enregistré de 5,5%". Ces révélations mettent en lumière l'ampleur du défi économique auquel fait face le nouveau gouvernement.
Malgré ces turbulences, certains experts restent optimistes. Mark Bohlund, analyste senior de recherche crédit chez REDD Intelligence, estime que "le potentiel de hausse des eurobonds sénégalais est étroitement lié à des signes d'adhésion à une politique économique et fiscale plus orthodoxe". Il souligne également l'importance d'un éventuel accord au niveau du personnel et de l'approbation par le conseil d'administration des deuxième et troisième examens d'un programme du Fonds monétaire international pour stimuler les obligations.
Cependant, Bohlund note que le gouvernement actuel "semble frustré par les contraintes budgétaires imposées par la charge élevée de la dette et son accès limité au financement". Cette situation est aggravée, selon lui, par "la performance étonnamment faible des recettes gouvernementales au premier semestre 2024".
L'analyse de Bloomberg met en lumière le délicat équilibre que doit maintenir le Sénégal entre transparence financière et confiance des investisseurs. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si le pays parvient à rassurer les marchés tout en mettant en œuvre les réformes économiques promises.
CHEIKH DIBA DANS LA MÊLÉE
L'intégrité du ministre des Finances est remise en question par ses détracteurs du fait de ses anciennes fonctions. Le ministère riposte, arguant d'une confusion délibérée entre programmation et exécution budgétaire
(SenePlus) - Le ministère des Finances et du Budget a publié un communiqué de presse en réaction à ce qu'il qualifie de "tentatives de détournement des conclusions du rapport d'audit" concernant la période de l'ancien régime.
Au cœur de la controverse, l'actuel ministre des Finances, Cheikh Diba, visé par certaines critiques. Des voix s'élèvent pour remettre en question son intégrité, arguant de ses fonctions passées de Directeur de la Programmation Budgétaire au sein de l'administration mise en cause par l'audit.
Face à ces allégations, le ministère apporte des clarifications sur le rôle du Directeur de la Programmation Budgétaire. Il rappelle que, conformément au décret 2019-120, ces fonctions sont purement techniques et se limitent à la coordination de la programmation de la loi de finances, sans lien avec l'exécution budgétaire qui intervient l'année suivante.
Le communiqué souligne que Cheikh Diba a toujours agi avec "professionnalisme et rigueur" dans le respect des règles en vigueur. Il précise que l'audit a été réalisé sous sa supervision en tant que ministre et que le rapport a été officiellement transmis à la Cour des Comptes pour validation.
Le ministère s'engage à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer la gestion des finances publiques. Il appelle à ne pas détourner l'attention des véritables enjeux soulevés par l'audit, réaffirmant son engagement pour une meilleure transparence et gouvernance budgétaire dans le cadre des orientations du nouveau gouvernement.
ALY NGOUILLE NDIAYE RENONCE AUX LÉGISLATIVES
Selon le maire de Linguère et président du PSD Njariñ, ce choix résulte d'une analyse minutieuse de plusieurs facteurs, notamment le temps disponible et l'absence de convergences avec certaines sensibilités politiques
(Seneplus) - Dans un communiqué officiel, le Parti Socialiste Démocrate Njariñ (PSD Njariñ) a annoncé sa décision de ne pas participer aux élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cette décision, qualifiée de "souveraine" par le parti, intervient après une période de réflexion approfondie et de consultations avec divers acteurs politiques.
Aly Ngouille Ndiaye, maire de Linguère et président du PSD Njariñ, a expliqué que ce choix résulte d'une analyse minutieuse de plusieurs facteurs, notamment le temps disponible et l'absence de convergences avec certaines sensibilités politiques. Malgré ce retrait, le parti encourage ses militants et sympathisants à prendre part au processus électoral en tant que citoyens.
Le communiqué souligne l'engagement continu du PSD Njariñ pour un "Sénégal de paix, de progrès et d'harmonie", réaffirmant ainsi son rôle dans le paysage politique national au-delà de cette échéance électorale.
Cette décision intervient dans un contexte politique en pleine évolution, marqué par des réalignements et des stratégies électorales en constante mutation à l'approche du scrutin.
DÉTHIÉ FALL EXPLIQUE SON CHOIX D’INTÉGRER LA COALITION SAMM SA KADU
Le leader du Parti républicain pour le progrès considère que l’absence de contacts avec ses anciens alliés a déterminé son choix de former la coalition “Samm Sa Kadu” avec d’autres formations et entités politiques de l’opposition en vue des Législatives.
Le président du Parti républicain pour le progrès (PRP), Déthié Fall, a déclaré vendredi avoir entrepris d’intégrer “Sam Sa Kadu”, une coalition de l’opposition, après être resté six mois sans avoir de contacts avec les tenants du nouveau pouvoir.
‘’Il est évident que ces six derniers mois, je n’ai pas eu de contacts ni avec le Premier ministre, Ousmane Sonko ni avec le président Bassirou Diomaye Faye et je comprends qu’ils ont de hautes responsabilités’’, a-t-il avancé.
Déthié Fall, qui s’est illustré par son opposition farouche au régime de Macky Sall dit n’avoir ‘’aucun problème avec le nouveau régime’’.
Il considère que l’absence de contacts avec ses anciens alliés a déterminé son choix de former la coalition “Samm Sa Kadu” avec d’autres formations et entités politiques de l’opposition.
‘’A l’approche de la constitution des coalitions pour les législatives, les contacts (avec Pastef) n’ont pas existé, les tentatives n’ont pas abouties et (…) nous avons naturellement travaillé à faire une jonction avec d’autres camarades qui étaient déjà ensemble pour voir comment avoir une liste’’, s’est défendu l’ancien parlementaire.
Selon lui, cette démarché entre dans le cadre d’une alliance électorale devant offrir une tribune pour défendre les préoccupations des Sénégalais.
‘’Il n’y a aucune envie de faire mal, aucune envie de faire sombrer le travail de qui que ce soit. Nous avons entrepris cette démarche uniquement pour avoir cette représentation et avoir la possibilité de donner notre point de vue à l’Assemblée nationale’’, a tenu à faire savoir Déthié Fall.