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25 novembre 2024
Politique
AMADOU BA, L'AUTRUCHE POLITIQUE
La création annoncée de son parti marque un tournant pour cet homme habitué à éviter les affrontements directs. Mais face à un nouveau régime qui le voit comme une menace potentielle, il pourrait être contraint de sortir de sa zone de confort
Le candidat malheureux de la dernière élection présidentielle, Amadou Ba, a mis en place et en grande pompe hier le comité d'initiative devant piloter le processus de création de son parti politique. Toutefois, l'ex chef du gouvernement a-t-il un avenir politique dans un contexte où il veut s'opposer sans ''se salir les mains ''politiquement.
À 63 ans, l'ancien Premier ministre se décide enfin pour la suite de sa carrière politique. ''....Depuis lors, de nombreux appels ont été lancés pour que je crée ma propre formation politique. Je vous ai entendus. Je vous ai compris. Et après mûre réflexion, j'ai décidé de répondre à cet appel'', a lancé hier avec véhémence le candidat déchu de la coalition BBY. Ancien ministre des Finances, ex-chef de la diplomatie sénégalaise et ancien Premier ministre, il faut croire qu'il ne manquait que la présidence qui lui a été'' chipée'' par son cadet à la DGID, et qui voulait faire adhérer à l'APR Bassirou Diomaye Faye, pour avoir un parcours aussi exceptionnel que son ex-mentor Macky Sall. Si cette fois-ci, l'objectif d'Amadou Ba a le mérite d'être avec la formation très prochainement de son parti politique, ses décisions politiques n'ont pas été aussi fermes. Loin s'en faut.
De son entrée à l'APR en 2013 jusqu'à cette volonté assumée quasiment pour la première fois de prendre son destin en main, celui qui entame une ''Nouvelle Responsabilité'' a pour habitude de différer voire de contourner ses adversités et combats politiques. Faire la politique de l'autruche est la trame de fond de sa stratégie politique.
Il ne répond ni aux provocations, ni aux accusations. L'ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal opte pour la diplomatie et les consensus politiques, loin de la fureur de l'espace médiatique où il a été attaqué ces dernières années et par ses opposants, et par certains de ses frères de parti Mais à chaque fois qu'il a été interpellé sur ces attaques, l'énarque préfère relativiser. Tout en trouvant toujours les moyens d'avoir des cadres de BBY et des personnalités médiatiques assumant leur amitié avec l'ancien Premier ministre pour parler à son nom et le défendre.
Diomaye et Sonko sans gants à son endroit
Et Manifestement, c'était une stratégie payante car ça lui a permis de se hisser au plus haut sommet de l'Etat. Mais jusqu'à quand ? En effet, beaucoup d'eau a coulé sous le pont depuis. Le Pastef et la coalition ''Diomaye Président'' sont venus par la force des urnes au pouvoir. Et les tenants actuels du pouvoir sont loin d'être des enfants de chœur.
D'ailleurs, ils n'avaient pas hésité à l'attaquer dès leur sortie de prison.'' Notre adversaire ce n'est plus Macky Sall mais Amadou Ba'', dira Ousmane Sonko. Même actuel son de cloche pour l'actuel président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a été sans ambages sur son ?
''J'aurais choisi Macky Sall si je devais trancher entre lui et Amadou Ba‘‘. Donc le futur président de la Nouvelle Responsabilité devra se ''salir les mains'' visiblement s'il veut s'opposer à ce nouveau régime. Amadou Ba devra aller sans aucun doute à l'échafaud. Le tandem Diomaye-Sonko connaît l'homme, sa puissance financière supposée, ses réseaux et ses partisans au sein des inspecteurs des Impôts. Et sur ce plan, l'actuel directeur du port Waly Bodian est un inspecteur des Impôt, comme Amadou Ba, il avait donné sa position clairement sur la conduite à tenir par rapport aux dignitaires du régime sortant. À l'en croire, tant que ces ''milliardaires'' ́ne seront pas en prison, ils ne pourront pas gouverner. La messe est dite ! Et les jours à venir, les hostilités vont commencer. En attendant de savoir si Amadou Ba adoptera une attitude beaucoup plus ''piquante'' ou restera-t-il dans sa zone de confort, force est de dire que dans son comité d'initiative, il y a des polémistes de talent comme le journaliste Latif Coulibaly qui n'a pas la réputation de se laisser faire. Peut-être que là aussi, Amadou Ba n'aura pas besoin d'aller au charbon.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE APPROUVE LA RATIFICATION DE LA CONVENTION DE NIAMEY
Cette convention, dont le but est de transformer en opportunité le partage des frontières par les Etats tout en facilitant la délimitation et la démarcation des frontières inter-Etats, vise, également, à développer la coopération transfrontalière.
Les députés ont adopté, lundi, à l’unanimité le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention dite de Niamey de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière.
Cette convention adoptée en juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale n’était jusque-là ratifiée que par onze pays africains, a souligné la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, venue défendre le projet de loi au nom du gouvernement.
Elle entrera en vigueur 30 jours après la réception par le président de la commission de l’Union africaine de la quinzième ratification ou adhésion, a-t-elle précisé.
La discussion générale, entamée un peu après 19 heures, a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en présence du ministre en charge des Relations avec les institutions Yankhoba Diémé et du secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur Amadou Chérif Diouf.
Dans le document faisant l’exposé des motifs de ce projet de loi, il a été dit que cette convention, dont le but est de transformer en opportunité le partage des frontières par les Etats tout en facilitant la délimitation et la démarcation des frontières inter-Etats, vise, également, à développer la coopération transfrontalière au niveau local, régional et sous régional.
La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a expliqué que cette convention constitue un moyen de règlement pacifique des différends frontaliers, de transformation des zones frontalières en éléments catalyseurs de la croissance, de l’intégration socioéconomique et politique du continent.
Elle a aussi parlé d’un ”instrument juridique qui promeut la paix, et la stabilité à travers la prévention des conflits, l’intégration du continent et l’approfondissement de son unité”.
La convention de Niamey permettra également une ”meilleure coordination des actions en zones frontalières, en facilitant le partage d’informations et de renseignements”, a poursuivi Yassine Fall.
En la ratifiant, ”notre pays réaffirme son engagement à se conformer aux normes internationales et communautaires relatives à la suppression de tout obstacle juridique, administratif, culturel ou technique susceptible d’entraver le renforcement et le bon fonctionnement de la coopération transfrontalière”, a-t-elle notamment expliqué aux députés.
La réciprocité des visas, le coût élevé des frais de visas, la portabilité des droits sociaux, la situation de sénégalais à Dakhla, parmi les préoccupations des députés
La discussion générale qui a duré plus de quatre heures d’horloge a été l’occasion pour les députés d’interpeller le gouvernement sur les difficultés que rencontrent les Sénégalais de la diaspora pour l’obtention de documents administratifs notamment la confection de passeports et de cartes d’identité.
C’est le cas par exemple de la députée Aminata Ndao basée au Mali. Elle a notamment interpelé le ministre sur l’organisation de ”missions régulières” pour la confection de ces documents administratifs.
Elle a aussi demandé plus de soutien pour le ”rapatriement de Sénégalais décédés à l’étranger”.
Le député Abass Fall a de son côté axé son intervention sur la présence dit-il de ”plus en plus constatée de communautés étrangères notamment des jeunes et des femmes qui s’adonnent à la mendicité” dans la capitale sénégalaise.
Les drames de la migration, les Sénégalais en situation irrégulière dans le désert marocain, la réciprocité de visas, figurent parmi les sujets les plus abordés lors de ce débat en plénière.
Le député Aly Mané s’est attardé sur la question des ”refus de visas et les tracasseries pour l’obtention d’un rendez-vous dans les ambassades à Dakar à travers des intermédiaires qui demandent des sommes d’argent conséquentes aux usagers”.
Il a ainsi plaidé pour le ”remboursement, tout au moins partiel, des frais engagés dans la demande de Visa en cas de refus”.
Le député n’a pas manqué de faire un lien entre les difficultés d’obtention de visas et le phénomène de l’émigration irrégulière comme alternative.
Brahima Diop, député de l’Europe du Nord et du centre, a invité l’État du Sénégal à travailler à la ”portabilité des droits sociaux des travailleurs sénégalais basés à l’étranger”.
”Nous sommes dans un monde mouvant ”, a-t-il dit, notant que le travailleur sénégalais qui a pris sa retraite en France est tenu de vivre plus de six mois sur le terroir français pour percevoir sa pension.
Sur ce point, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a rappelé que cette réciprocité nécessite la signature d’une convention bilatérale ou multilatérale.
Yassine Fall a tenu à assurer également que le Sénégal était en train de s’activer sur cette question.
Mohamadou Mansour Kébé a plaidé pour l’érection d’un ”ministère plein” dédié aux Sénégalais de l’extérieur.
Selon lui, un ”département doté d’un budget conséquent et des moyens humains permettrait une meilleure prise en charge des difficultés des Sénégalais de l’extérieur”.
Sa collègue Adji Diarra Mergane a plaidé aussi pour l’octroi de ”budgets d’assistance” dans les ambassades en vue de pouvoir voler au secours de certains Sénégalais qui se trouveraient en difficultés dans des pays de résidence ou de transit.
Des discours, aux allures d’une fin de législature, ont, par moment, accompagné la prise de parole de beaucoup députés demandant pardon à leurs collègues, avec une courtoisie presque inhabituelle lors des séances plénières.
Deux ans après l’installation des députés, le président de la République en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, a la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale.
Une éventualité agitée à mesure que les différends entre l’exécutif et l’institution parlementaire, l’opposition parlementaire incarnée par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), majoritaire à l’Assemblée nationale, ont continué à croître.
Par Hamidou ANNE
CES STAGIAIRES AU SOMMET DE L’ÉTAT
S’en prendre à la France, au Maroc, à Israël, multiplier les bourdes diplomatiques, entrer en conflit ouvert avec des multinationales étrangères, auront comme finalité l’isolement du Sénégal à l'international
Les régimes sénégalais successifs ont toujours maintenu une constance en matière de politique étrangère. A l’aube de l’indépendance déjà, notre pays, petit par la taille et le poids économique, avait acquis une certaine respectabilité sur la scène internationale. Le Sénégal a toujours été au cœur des enjeux du monde grâce à une politique étrangère sobre et ambitieuse, et à des diplomates aussi compétents que discrets. Il y a également dans ces succès quelque chose d’abstrait, qui relèverait d’un esprit sénégalais : un savant mélange de raffinement, d’ambition, de talent et de cet art exquis du compromis.
Ce n’est guère un hasard si notre petit point qui embrasse l’Atlantique a pu placer ses fils à la tête de grandes organisations internationales. Abdoul Karim Gaye, Amadou Mahtar Mbow, Lamine Diack, Jacques Diouf, entre autres, représentaient l’âme d’un petit pays, qui a décidé très tôt d’être grand par son poids dans la géopolitique mondiale.
De Léopold Senghor à Macky Sall, l’un socialiste, l’autre social-libéral, nous avons maintenu nos acquis diplomatiques ; mieux nous n’avons jamais manqué le rendez-vous des grands enjeux multilatéraux.
Le 24 mars dernier, les Sénégalais ont fait un choix sans ambiguïté certes, mais celui-ci n’est guère un chèque en blanc pour autoriser toutes les outrances et tous les outrages, qui auront comme finalité la ruine du crédit et du prestige de l’Etat. En moins d’un semestre, le vulgaire et l’ordinaire ont élu domicile au cœur de la République, avec une désinvolture dans les propos et dans les méthodes.
C’est avec une immense peine que j’ai lu la déclaration de la présidence de la République à l’issue de la visite du Premier ministre Espagnol, Pedro Sanchez. Dans le texte, il est écrit «puissance occupante» pour faire référence à Israël. Cette affirmation est inappropriée et ne reflète pas l’état de nos relations avec ce pays. Nous entretenons une coopération avec l’État hébreu, même si notre proximité avec le peuple palestinien, héritée de nos pères fondateurs, reste sans équivoque. Il est inacceptable pour la présidence de la République du Sénégal d’utiliser le terme «puissance occupante», surtout que nous reconnaissons l’Etat d’Israël depuis les années 60. A la présidence toujours, un hurluberlu, conspirationniste et islamiste assumé, tient des propos d’une gravité inouïe sur le roi du Maroc et son père, accusés respectivement d’homosexualité et de franc-maçonnerie. Je me demande encore comment a-t-on pu ne serait-ce qu’imaginer nommer cet individu au cœur de l’Etat ? Le Maroc n’est pas un pays ami, c’est un pays frère ; il s’agit d’un de nos plus proches alliés, avec lequel nous partageons une histoire vieille et profonde. Les propos orduriers de ce rustre sont choquants et ne reflètent que sa petitesse d’esprit.
Parce que ce régime à la médiocrité dans son ADN, le Premier ministre s’en mêle avec la hardiesse qu’on lui connaît, quand il s’agit d’incarner l’incompétence et le manque d’épaisseur. Il met en danger notre pays par des déclarations d’une grande irresponsabilité. Parti à la manifestation en soutien au Peuple palestinien, il vilipende des Etats alliés comme le Qatar et l’Arabie Saoudite, par des propos d’une rare grossièreté. Pire, il s’attaque non pas à Israël mais aux «Juifs». Parler des «Juifs» et les accoler tout de suite à la banque » renvoie à une rhétorique antisémite abjecte. Le drame que vivent les populations de Gaza depuis le 7 octobre et dont le responsable est le gouvernement d’extrême-droite de Benjamin Netanyahu est inacceptable. Mais quand on est responsable public, on se prononce avec comme unique boussole le droit international. Un responsable public doit se donner comme exigence de ne jamais céder aux excès racistes, islamophobes ou antisémites.
La défense de la cause palestinienne est un marqueur de notre politique extérieure depuis toujours. Yasser Arafat a longtemps voyagé avec un passeport diplomatique sénégalais. L’ambassadeur Saïd Abassi, après 32 ans de présence sur notre sol, repose pour l’éternité au cimetière de Yoff.
Dans le même temps, nous accueillons une ambassade israélienne à Dakar. Israël est le quatrième pays au monde à avoir reconnu le Sénégal indépendant. Le Sénégal a donc à jouer un rôle de médiateur et de facilitateur pour arriver à la seule solution viable, celle de deux Etats côte-à-côte dans des frontières sûres et reconnues.
Nous avons une responsabilité devant l’ampleur de la catastrophe humanitaire à Gaza et devons poursuivre les efforts à New York, à Genève et au Caire pour obtenir un cessez-le-feu.
S’en prendre à la France, au Maroc, à Israël, multiplier les bourdes diplomatiques, entrer en conflit ouvert avec des multinationales étrangères auront comme finalité l’isolement du Sénégal sur la scène diplomatique. Un pays jadis respecté et estimé partout risque de devenir un Etat paria du fait de l’incompétence d’un homme sans relief. Dans la gestion de l’Etat, la tenue, la retenue et la responsabilité sont des valeurs capitales. Mais certains ne vivent que pour les caméras et pour le reflet de leur propre image, prouvant définitivement leur nature de personne disqualifiée à porter la voix du Sénégal. Quand l’injure et la vaine bravade s’unissent, ils ne charrient que la banalisation de la parole publique et de ses tenanciers.
Ces gens sont un boulet pour notre pays, relativement au prestige de l’Etat et à la sécurité nationale. Les meilleures blagues sont les plus courtes. Il y a un devoir et une responsabilité de renvoyer ces stagiaires à leurs chères études dès les législatives prochaines.
Un parent d’élève désespéré
LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SAR
Quel sort est réservé aux candidats arrivés au bout du processus de sélection pour les postes d’Aides opérateurs/Agents pipes ? Les résultats de cette sélection ont-ils été validés par le Conseil d’Administration ?
Je viens respectueusement vous faire part de nos interrogations de parents des jeunes bacheliers de la Série S, candidats sortis premiers aux tests de recrutement aux postes d’Aides opérateurs/Agents pipes organisés, l’année dernière, par la Société africaine de Raffinage (Sar).
A la suite d’un Avis de vacance de poste publié en février 2023 par la Direction des Ressources humaines (DRH) de la Sar, ces jeunes bacheliers, d’après les informations qui nous ont été rapportées par nos enfants, étaient une soixantaine de candidats à avoir postulé en déposant le dossier requis auprès de la Direction des ressources humaines (Drh) de la Sar.
A l’issue d’un processus de sélection jugé transparent et rigoureux, les candidats sortis premiers de ces tests, dont mon fils (sauf erreur de ma part, ils sont moins de dix (10) candidats) ont été d’abord soumis, au mois de mai 2023, à des épreuves écrites (Mathématiques, Sciences physiques, Français et Anglais), puis à des épreuves sportives d’aptitude physique au Stade Iba Mar Diop de Dakar en novembre 2023 (1000 mètres sur piste, 100 mètres et montée à la corde) et enfin à un entretien avec un jury composé de hauts cadres de la Sar en décembre 2023. Juste pour vous prouver le long processus de sélection des candidatures à la fois rassurant et sérieux.
Malheureusement depuis lors, ces candidats attendent. Non seulement ils ne sont pas encore rappelés, mais n’ont reçu aucune notification de la part de la Sar. Pendant ce temps, certains candidats sélectionnés ont hypothéqué presque deux années académiques dans les universités publiques ou privées. Car ils espéraient une formation professionnelle pour pouvoir intégrer la Sar. Entretemps, en février 2024, est intervenu le changement de régime à la faveur duquel vous êtes, Monsieur le Directeur général, promu à la tête de la SAR.
Les questions légitimes et compréhensibles que se pose le parent que je suis, sont les suivantes : quel sort est réservé à ces candidats arrivés au bout du processus de sélection ? Les résultats de cette sélection ont-ils été validés par le Conseil d’Administration de la Sar ? Nos enfants peuvent-ils continuer d’espérer être recrutés par la SAR ?
Monsieur le Directeur général, s’il existe une raison objective, interne, qui fait que les résultats issus de ce processus de sélection devront être remis en cause ou même supprimés, les parents d’élèves que nous sommes n’auront rien à redire, à part s’en remettre au bon Dieu, l’omniscient.
Le cas échéant, nous ne demanderons qu’une seule chose : que les personnes qui seront recrutées à la place de ces brillants bacheliers, soient soumises aux mêmes tests et épreuves de sélection. Sinon, Monsieur le Directeur général, ce serait encore fouler aux pieds l’une des promesses électorales qui vous ont portés au pouvoir : « la sélection par appel d’offres », « les hommes qu’il faut aux places qu’il faut ».
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de ma considération distinguée.
Un parent d’élève désespéré
LES CHOIX PÉRILLEUX D'AMADOU BA
Serigne Thiam, enseignant-chercheur à l'Ucad, soulève des interrogations sur la stratégie du chantre de La Nouvelle responsabilité, notamment la présence dans son entourage, de personnes susceptibles d'être poursuivies
Serigne Thiam, enseignant-chercheur à l'Ucad, soulève dans des propos recueillis par Sud Quotidien, des interrogations cruciales sur la stratégie d'Amadou Ba. Il pointe du doigt les risques potentiels liés à l'entourage du nouveau chef de l'opposition, notamment la présence de personnes susceptibles d'être poursuivies.
« La Nouvelle responsabilité est une très bonne chose mais, on se demande si ce n'est pas trop dangereux pour lui de se faire entourer par des personnes qui sont susceptibles d'être poursuivies »
« Le lancement de la nouvelle responsabilité » d'Amadou Ba est une très bonne chose. Cette décision était très attendue par bon nombre des Sénégalais mais aussi dans la scène politique du fait des relations très heurtées qui existaient entre Amadou Ba et son désormais ex-leader, le président Macky Sall. Ils étaient tous deux des pontes de l’Alliance pour la République (APR). Ce- pendant, lors de la dernière élection présidentielle, Amadou Ba a subi des coûts bas du président Macky Sall qui l’avait choisi pour être candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Macky Sall ne l’a pas soutenu de même que beaucoup de responsables de l’APR. Cependant, cela ne l’a pas empêché de devenir le numéro 2 de la scène politique sénégalaise après le président de la République grâce à son score de 35 voire 36% derrière l’actuel chef de l’Etat qui a obtenu 54%. Donc, grâce à ce score, Amadou Ba est naturellement, devenu aujourd’hui, le chef de l’opposition. Le fait qu'il puisse prendre toute son indépendance politique vis-à-vis de son ancien parti, l’APR et créé son propre parti politique, avoir un entourage très expérimenté et déjà quelque chose de très bénéfique pour lui ».
Incarner son rôle de leader naturel de l'opposition
« Maintenant, il va essayer d’incarner son rôle de leader naturel de l'opposition même si la présence de certaines personnalités dans son entourage peut susciter interrogation. En effet, parmi ces proches collaborateurs, plusieurs personnes font aujourd’hui l’objet d'audit, pour ne pas dire que l'objet d'accusation de mal gouvernance par des rapports d’audits puisque pour le moment, aucun ordre de poursuite n’est délivré à leur encontre.
Logiquement, on pourrait se demander, si ce n'est pas trop dangereux pour lui de se faire entourer par ces personnes qui sont susceptibles d'être poursuivies ? Maintenant, il faut se dire, tout dépend de la finalité des poursuites annoncées par les nouvelles autorités. Mais, pour le moment, ce sont des personnes qui ne sont pas jugées et qui bénéficient de la présomption d'innocence.
Mais politiquement parlant, c'était bien pour lui de se faire entourer par ces personnes puisqu’en politique, il faut savoir s’entourer de ténors. Ensuite, il appartient à Amadou Ba d’élargir son parti à travers la mise ne place des mouvements de jeunes, de femmes mais aussi l’installation des cellules au niveau de tous les départements et les communes ».
AMADOU MAME DIOP ET SES COLLÈGUES DE LA MAJORITÉ EN ZONE DE TURBULENCES
Les députés Abass Fall et Mamadou Lamine Diallo ont déposé une plainte pour faux et usage de faux concernant le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Des irrégularités présumées auraient entaché le travail législatif pendant près de deux ans
Les députés Abass Fall et Mamadou Lamine Diallo relancent le débat sur le faux règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui a servi de base de travail législatif durant les deux années de mandature de cette quatorzième législature. Ils ont, en effet, déposé une plainte au niveau du Parquet de Dakar pour, disent-ils, situer les responsabilités sur les retouches faites sur le Règlement intérieur hors plénière de l’Assemblée nationale.
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et ses collègues de la majorité en zone de turbulence. Alors que la quatorzième législature est déjà sous la menace de dissolution par le président de la République, voilà qu’une autre épée de Damoclès plane sur la tête de certains membres de l’actuel bureau de l’Assemblée nationale. En effet, les députés Abass Fall et Mamadou Lamine Diallo ont décidé hier, lundi 9 septembre, de mettre en exécution leur menace contre certains de leurs collègues de la majorité responsables de la falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui a servi de base de travail législatif durant les deux années de mandature de cette quatorzième législature. En effet, ces deux députés membres des principaux groupes parlementaires de l’opposition Yewwi askan wi et Liberté démocratie et changement (Wallu) ont déposé une plainte au niveau du Parquet de Dakar. L’information a été révélée par les deux parlementaires à travers des publications sur leurs plateformes numériques.
« Chose promise, Chose faite ! Avec l’Honorable Abass Fall, j’ai déposé une plainte pour faux et usage de faux sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale auprès du Procureur de la République. Cette Assemblée nationale s’est accommodée au faux durant plus de 22 mois. A l’évidence, elle a perdu la force morale de représenter la Nation. Au Sénégal, il faut en finir avec le « tapalé », a publié l’honorable député Mamadou Lamine DIALLO dans son profil sur Méta (ex facebook). Abondant dans le même sens, son collègue Abass Fall va plus loin en révélant les infractions visées dans leur plainte. « Nous avons déposé aujourd’hui, le Président Mamadou Lamine DIALLO et moi-même, une plainte auprès du Procureur de la République pour faux, usage de faux et falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette plainte vise tout simplement à situer les responsabilités sur les graves retouches faites sur le RI sans que les députés ne soient au courant. Plus jamais ça à l’Assemblée nationale ! ».
TARIQ RAMADAN CONDAMNÉ POUR VIOL EN SUISSE
L'intellectuel musulman a été reconnu coupable en appel par la justice genevoise, ce mardi. Cette décision intervient après un acquittement prononcé en première instance en mai 2023
(SenePlus) - L'islamologue suisse Tariq Ramadan a été condamné en appel en Suisse pour viol et contrainte sexuelle, a rapporté mardi l'Agence France-Presse (AFP) citant une annonce de la justice genevoise. Cette décision intervient après un acquittement prononcé en première instance.
Selon les informations de l'AFP, la chambre pénale d'appel et de révision de Genève a prononcé une peine de prison de trois ans, dont un ferme, à l'encontre de Tariq Ramadan. L'agence de presse cite le communiqué de la Cour de justice genevoise : "La chambre pénale d'appel et de révision annule le jugement du tribunal correctionnel du 24 mai 2023 en reconnaissant Tariq Ramadan coupable de viol et de contrainte sexuelle pour la quasi-totalité des faits déclarés."
Les faits jugés remontent à la nuit du 28 octobre 2008. La plaignante, connue sous le pseudonyme de "Brigitte", a déclaré avoir été soumise à des actes sexuels brutaux accompagnés de coups et d'insultes dans la chambre d'un hôtel genevois où séjournait Tariq Ramadan. celui-ci avait nié tout acte sexuel avec la plaignante tout au long de la procédure. Il a ainsi plaidé, lors du procès en appel, pour un acquittement.
Le procureur avait requis une peine de trois ans de prison, dont la moitié ferme, contre Tariq Ramadan. L'AFP décrit Tariq Ramadan comme une figure connue de l'islam européen, le qualifiant d'intellectuel charismatique et controversé. Il fait l'objet d'accusations de violences sexuelles en France, dans des procédures distinctes de celle-ci.
BASSIROU DIOMAYE FAYE, LE PARJURE PERMANENT
En lieu et place de la transformation systémique du pays que la faction insurrectionnelle de Pastef avait promise, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans la politique politicienne et enfonce le Sénégal dans un pathétique bond en arrière.
iGFM - (Dakar) En lieu et place de la transformation systémique du pays que la faction insurrectionnelle de Pastef avait promise, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans la politique politicienne et enfonce le Sénégal dans un pathétique bond en arrière.
Le 2 avril 2024, le Président nouvellement élu avait juré qu’il consacrerait toutes ses forces à défendre les institutions constitutionnelles. Malheureusement force est de constater qu’il a parjuré à plusieurs reprises en violant la Constitution et son serment.
Diomaye Faye a inauguré son mandat par une abrogation illégale des décrets portant nominations et affectations du Conseil supérieur de la magistrature sous l’ancien Président Macky Sall. Il s'agit, notamment, des nominations du Premier Président de la Cour suprême, du Président de la Chambre d'Accusation financière et du Président du Collège des juges d'instruction du Pool judiciaire financier.
Puis il y a le limogeage-vengeance d'Aminata Mbengue Ndiaye et de Abdoulaye Daouda Diallo, à la suite du camouflet à l’assemblée nationale.
Diomaye Faye perturbe le bon fonctionnement du Cese et du Hcct en laissant vacants les postes de Président de ces institutions. Il s’agit en réalité d’une suppression qui ne dit pas son nom.
Ces deux entités consultatives n’étant pas supprimées, demeurent des Institutions de la République et ne peuvent pas être dépourvues de Président pour les diriger et les représenter.
S’il est vrai que le Président Diomaye Faye envisage de ne pas remplacer les Présidents Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo et de bloquer leurs budgets, nous aurons assisté au pire gangstérisme d’État et à un exemple digne d’une République bananière.
Le Hcct et le Cese doivent avoir des Présidents conformément aux Lois organiques qui les ont créés.
Pour ne pas persister dans l’illégalité, le Président Diomaye Faye doit nommer, sans délai, deux nouvelles personnes à la tête de ces institutions.
Le Président Faye n’a pas le pouvoir de supprimer ou de geler les fonctions de présidents de ces deux institutions. Le respect de la légalité s’impose au président de la République. Le fait de veiller au fonctionnement régulier des institutions relève pour lui d'une obligation constitutionnelle.
Le Haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental jouissent de l’autonomie financière. A cet effet, les crédits nécessaires à leur fonctionnement sont inscrits dans la loi de finances. Les Présidents du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental sont les ordonnateurs des budgets des assemblées qu’ils président.
Il s’y ajoute qu’en logeant le Fonds intergénérationnel à la Présidence de la République par le Décret n° 2024-940 portant répartition des services de l’Etat, le Président diomaye a violé l’article 8 de la Loi 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l'encadrement de la gestion des recettes issues de l'exploitation des hydrocarbures.
C’est l’Etat sénégalais, qui détient intégralement le Fonds intergénérationnel, a donné mandat au Fonsis pour assurer la gestion de celui-ci.
Le Président Diomaye peut bel et bien transferer ce fonds à la Présidence. Pour ce faire il doit impérativement modifier, par un projet de loi, l’article 8 de la Loi 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la repartition et à l'encadrement de la gestion des recettes issues de l'exploitation des hydrocarbures.
Pour ce qui concerne le Hcct et le Cese, le Président Diomaye Faye doit comprendre que le Sénégal est un État de droit. Il est lui-même non seulement soumis aux Lois et Règlements mais il doit surtout veiller à leur respect aussi longtemps que ces deux assemblées consultatives demeurent des institutions de la République.
Au rythme où vont les choses, Diomaye Faye installe le Sénégal dans une situation proche d’une véritable anarchie constitutionnelle, en agissant selon son bon plaisir, sans se soucier de la règle de droit.
L’obligation pour tous, y compris l’État, de respecter les Lois est la meilleure assurance que la liberté, les droits et la sécurité de chacun d’eux soient garantis de manière effective.
Il faut enfin rappeler que le non-respect des lois constitue toujours une faute aussi bien pour les gouvernés que les gouvernants.
Morale de cette mauvaise fable pastefienne : au vu de ses fréquents errements politiques, économiques et diplomatiques, manifestement Diomaye Faye n’est pas à la hauteur de la fonction présidentielle.
Il ne se comporte pas en digne Gardien de la Constitution encore moins en garant du fonctionnement régulier des institutions. Bien au contraire, il les désagrège.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Dakar, le 8 septembre 2024
CE PARTI NE SERA PAS UN RASSEMBLEMENT D’IDEES DEJA VUES
Cheikh Oumar Anne, président du Comité d’Initiative du parti « Nouvelle responsabilité » a pris la parole, lors du lancement de leur parti, pour informer « nous ne sommes pas ici simplement pour participer à l’élan de la scène politique ...
Cheikh Oumar Anne, président du Comité d’Initiative du parti « Nouvelle responsabilité » a pris la parole, lors du lancement de leur parti, pour informer « nous ne sommes pas ici simplement pour participer à l’élan de la scène politique, mais pour répondre à une demande pressante et sincère du peuple sénégalais, qui a soif de renouveau. Oui, chers compatriotes, ce n’est pas un parti de plus que nous nous apprêtons à fonder, mais une véritable force de changement. Une force qui se veut le porte-étendard d’une vision claire, limpide et profondément ancrée dans les réalités de nos concitoyens », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « Cette journée symbolise le lancement d’une dynamique inédite, portée par un homme d’une rare envergure, un homme que vous connaissez tous et qui, au fil de ses nombreuses années de service, a su gagner l’estime, la confiance et le respect de tout un peuple. Le président Amadou Ba. C’est sous sa direction éclairée que nous posons aujourd’hui les fondations d’un parti profondément enraciné dans les aspirations des Sénégalaises et des Sénégalais. Un parti qui, je l’affirme avec force, saura écouter, agir et être au cœur des préoccupations de notre nation. Permettez-moi de saluer ici l’ensemble des membres de ce Comité d’Initiative. Ces femmes et ces hommes, choisis pour leur compétence, leur intégrité et leur amour indéfectible pour le Sénégal, représentent la diversité et la richesse de notre peuple. Leur engagement est le reflet d’une volonté collective de faire face aux défis que traverse notre pays avec courage et lucidité. Ensemble, nous œuvrons sans relâche pour préparer le cadre qui permettra, au moment venu, la naissance officielle de cette nouvelle entité politique. Ce parti, nous le construirons pas à pas, avec méthode, rigueur et sagesse ».
Il ajoute : « nous sommes conscients de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Le Sénégal traverse une période où les enjeux sont immenses. Et partout, des voix s’élèvent pour réclamer un leadership à la hauteur des attentes. Et c’est ici que le peuple s’est tourné vers Amadou Ba, l’homme dont le parcours et l’expérience parlent d’eux-mêmes. Cette initiative que nous lançons aujourd’hui est avant tout celle du peuple. Elle répond à une forte demande des Sénégalaises et des Sénégalais, qui, face à l’incertitude et à la crise, se sont tournés vers Amadou Ba, convaincus qu’il est l’homme de la situation. Ils voient en lui la personne capable de redresser notre pays, de le remettre sur la voie de la prospérité, de la paix sociale et du progrès partagé. Ce parti ne sera pas un rassemblement d’idées déjà vues. Il sera bâti sur des principes fermes et inébranlables de transparence, d’intégrité et de service à la nation. Nous sommes aujourd’hui à un carrefour crucial de notre histoire, et ce parti que nous allons fonder ensemble aura pour mission de guider notre nation vers un avenir meilleur ».
AMADOU BÂ DÉVOILE SA VISION POLITIQUE « NOUVELLE RESPONSABILITÉ »
Arrivé 2e lors de la présidentielle de mars 2024, l'ancien Premier ministre a fait son come back politique. Dans un discours centré sur la paix et le dialogue, il a appelé à une approche inclusive pour relever les défis du Sénégal.
Amadou Bâ, arrivé deuxième lors de la présidentielle de mars 2024, a tenu une déclaration publique à ses militants et responsables politiques au King Fahd Palace, marquant son retour sur la scène politique. L’ancien Premier ministre a profité de cette occasion pour dévoiler sa nouvelle vision politique, appelée « Nouvelle Responsabilité ».
Dans son discours, Amadou Bâ a souligné les défis et les drames que traverse le Sénégal, insistant sur la nécessité d’assurer la paix, la sécurité, et la sûreté. Il a rappelé que « le Sénégal traverse une période de grandes attentes » et que le moment est venu d’agir avec méthode et discernement.
Affirmant qu’il ne cherche pas à construire un parti seulement pour les élections, il a annoncé son engagement envers une approche inclusive impliquant toutes les couches de la population sénégalaise. « Je souhaite que nous avancions en suivant la démarche de l’écoute et du dialogue », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de consultations pour bâtir un projet collectif.
Le candidat à la dernière élection présidentielle a également insisté sur l’idée que la « Nouvelle Responsabilité » serait plus qu’une simple ambition personnelle, mais un projet collectif au service du pays. Amadou Bâ a appelé à relever les défis avec les différentes forces républicaines du Sénégal, affirmant que cette nouvelle démarche politique vise à construire une vision partagée pour l’avenir du pays.