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26 novembre 2024
Santé
COVID-19, PRÈS DE 10 000 DECÈS EN DÉCEMBRE 2023, SELON L’OMS
Le chef de l’agence de santé des Nations Unies a déclaré que les rassemblements pendant les fêtes de fin d’année et la propagation du variant le plus important à l’échelle mondiale ont conduit à une augmentation de la transmission du virus.
Le chef de l’agence de santé des Nations Unies a déclaré que les rassemblements pendant les fêtes de fin d’année et la propagation du variant le plus important à l’échelle mondiale ont conduit à une augmentation de la transmission du Covid-19 le mois dernier.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que près de 10 000 décès avaient été signalés en décembre, tandis que les hospitalisations au cours du mois avaient bondi de 42% dans près de 50 pays – principalement en Europe et dans les Amériques – qui partageaient ces informations sur les tendances.
« Bien que 10 000 décès par mois soit bien inférieur au pic de la pandémie, ce niveau de décès évitables n’est pas acceptable », a déclaré le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé aux journalistes depuis son siège à Genève.
Il a déclaré qu’il était « certain » que les cas étaient en augmentation dans d’autres endroits qui n’ont pas été signalés, appelant les gouvernements à maintenir la surveillance et à garantir un accès continu aux traitements et aux vaccins.
Le Dr. Tedros a déclaré que la variante JN.1 était désormais la plus répandue au monde. Il s’agit d’une variante Omicron, les vaccins actuels devraient donc encore offrir une certaine protection.
Maria Van Kerkhove, responsable technique à l’OMS pour le Covid-19, a évoqué une augmentation des maladies respiratoires dans le monde en raison du coronavirus, mais aussi de la grippe, du rhinovirus et de la pneumonie.
« Nous prévoyons que ces tendances se poursuivront jusqu’en janvier tout au long des mois d’hiver dans l’hémisphère nord », a-t-elle déclaré, tout en notant une augmentation du Covid-19 dans l’hémisphère sud – où c’est actuellement l’été.
Même si les accès de toux, les reniflements, la fièvre et la fatigue en hiver ne sont pas nouveaux, Van Kerkhove a déclaré cette année en particulier. « Nous assistons à une co-circulation de nombreux types différents d’agents pathogènes ».
Les responsables de l’OMS recommandent aux gens de se faire vacciner, si possible, de porter des masques et de s’assurer que les espaces intérieurs sont bien ventilés.
« Les vaccins ne vous empêchent peut-être pas d’être infecté, mais ils réduisent certainement considérablement vos risques d’être hospitalisé ou de mourir », a déclaré le Dr Michael Ryan, responsable des urgences à l’OMS.
34 CAS RECENSES AU SENEGAL DEPUIS DEBUT JANVIER
La pandémie du Covid 19 est de retour au Sénégal. L’annonce a été faite par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale.
La pandémie du Covid 19 est de retour au Sénégal. L’annonce a été faite par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale. Selon lui, depuis le début de l’année 2024, quelques 34 cas ont été recensés à travers tout le pays.
Le Covid-19 refait surface. La pandémie, qui a fait des centaines de morts et qui a créé une psychose générale, est réapparue au Sénégal. 34 cas sont recensés à travers tout le pays depuis le début de l’année 2024. Une information qui a été donnée, ce mercredi, sur les ondes de la Rfm par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale. Docteur Mamadou Ndiaye, qui invite les Sénégalais au respect de certains gestes barrières édictés par les autorités sanitaires, a signalé au passage que «la Covid-19 n’a jamais disparu». «Il y a une diminution significative des cas et l’Oms a levé l’urgence de santé publique de portée internationale depuis 2023. Les mesures qui étaient préconisées restent toujours valables, à savoir la surveillance régulière de tous les cas, le port de masque, le lavage des mains», a-t-il précisé. Le docteur Mamadou Ndiaye souligne, toutefois, qu’aucun décès lié à cette maladie n’est à déplorer. En décembre 2022, le Sénégal était à 1968 décès et 2 059 225 vaccinés, selon le ministère de la Santé.
Il faut à ce propos rappeler que l’Organisation mondiale de la santé a recensé 850 000 cas de Covid-19 en quatre semaines à travers le monde, soit une augmentation de 52 % en un mois. La plupart sont dus à une nouvelle souche de coronavirus. L’Oms avertit que le nombre de personnes infectées pourrait être beaucoup plus élevé, car les mesures de surveillance et d’enregistrement des données ont diminué un peu partout dans tous les pays. «Le nombre d’infections par le Covid-19 est en hausse de 52% en un mois, et cette tendance devrait se poursuivre au cours des prochains mois d’hiver», a-t-elle indiqué lors de la publication de ses dernières données qui couvrent la période du 20 novembre au 17 décembre 2023. Et cette hausse des infections est due à une nouvelle variante de la covid-19 appelée JN.1.
DES POULAILLERS RAVAGES
Plus de 6000 poulets sont morts, depuis le mois dernier, ravagés par une «épidémie» de pseudopeste dans la zone des Niayes.
De nombreux éleveurs de poulets de chair et de pondeuses de la zone des Niayes ont enregistré des pertes importantes ces dernières semaines. Plus de 6000 poulets sont morts, depuis le mois dernier, ravagés par une «épidémie» de pseudopeste dans la zone des Niayes. A cela s’ajoute la mévente de la volaille. Pourtant, le mois de décembre est une occasion rêvée pour ces éleveurs de faire prospérer leurs activités.
Dans le poulailler de la famille Ba, sis à Niacoulrab, quartier Alwar, c’est la désolation. Il ne reste qu’une centaine de poulets, sur une bande de 1200 sujets. La maladie de pseudopeste, appelée également Newcastle, a fait des ravages dans les fermes avicoles de la zone des Niayes. Les employés sont au chômage forcé. Ils risquent de ne pas percevoir un rotin. L’activité semble compromise, avec l’apparition de la maladie de pseudopeste. Les propriétaires ne comptent que surla vente de leur production pour les rémunérer. L’espace aménagé pour élever les poulets de chair est presque vide. Les abreuvoirs, mangeoires, pondoirs vidés de leur contenu sont disséminés sur l’aire des abris où l’on élève des poules.
«Deux millions de francs ont été investis, pour rien. Aujourd’hui, toute l’activité est bloquée. Alors que je dois payer mon employé», a révélé un fermier avicole. «Comment compenser toutes ces dépenses : j’ai acheté une quantité suffisante d’aliments volaille, des vaccins et engagé un Dr vétérinaire qui assure le suivi de mon exploitation» s’interroge-t-il ? Malheureusement, il n’existe pas de fonds pour soutenir les aviculteurs, en cas d’épidémie ou de sinistre.
Submergés par les dettes, les éleveurs de poulets de chair des Niayes sont dans l’expectative. «Les producteurs ont mis en veilleuse leurs activités. Ils attendent que la situation se décante, pour investir dans l’aviculture. Car personne ne veut prendre de risques», a déclaré un éleveur de Niacoulrab. Toutefois, c’est là que viennent s’approvisionner les commerçants de la volaille de la capitale, Dakar. Il va sans dire que si la maladie de Newcastle persiste, la production de la volaille risque de prendre un sacré coup et entrainer une tension sur le marché.
Ils sont plus de 200 éleveurs des Niayes dont les poulaillers ont été atteints par la maladie respiratoire. Il s’agit notamment des localités de Bambilor, Ndiakhirat, Sangalkam, entre autres. Leurs poulaillers ont payé un lourd tribut. Pis, certains ont été contraints de fermer leur exploitation. Pour cause, les bandes de sujets mis en place ont été décimées par l’épidémie de pseudopeste.
Autre exploitation, même réalité. A la ferme avicole contiguë au poulailler de la famille Ba, on dénombre 5 poulaillers sur une superficie de 2 ha. L’activité qui domine, l’élevage des pondeuses. Environ 30 tablettes d’œuf sont produites par jour. «Mais, depuis l’apparition de la pseudopeste, les rendements sont faibles.Nous peinons à obtenir 4 tablettes dans ce poulailler (par jour). A Cause des pertes subies. En temps normal, chaque poule pond un œuf tous les jours».
L’«épidémie» a été décelée il y a quelques semaines. «Elle est apparue depuis trois semaines. Les dégâts sont considérables. En plus, nous sommes confrontés à de sérieux problèmes pour écouler nos produits. La clientèle se fait rare. C’est dur pour nous. La volaille mange peu d’aliments. Cela a impacté fortement sur la production», témoignent les employés des poulaillers.
La maladie de forme respiratoire altère les poumons de la volaille. Entrainant des difficultés respiratoires. Les poules refusent de s’alimenter comme cela se doit ; elles ne mangent qu’une fois parjour. La mise en place des chaines de froid aiderait à atténuer les dégâts. «Mon poulailler a été ravagé par la maladie. Car j’étais confronté à des difficultés pour commercialiser ma production», a fait remarquer un petit producteur de la localité.
Le journal de vente du cabinet vétérinaire de Niacoulrab atteste à suffisance le désarroi des producteurs, à travers le recours et l’utilisation d’antibiotique : Tylosine, Oxythétracicline. C’est la ruée vers les cabinets veto. Malgré les prix de ces remèdes que certains producteurs jugent très élever.
YOUSSOUPHA NDOYE, DOCTEUR VETERINAIRE : «La mortalité est élevée ; on ne peut que limiter les dégâts…»
Des prélèvements ont été effectués le 28 décembre 2023 pour analyse. En principe, dans une quinzaine de jours, à compter cette date, les résultats des analyses devraient être disponibles. En attendant, trouvé dans son cabinet vétérinaire, Dr Youssoupha Ndoye a précisé, avec les organes prélevés qu’il nous a montrés à travers son téléphone portable à l’appui, que les poumons et autres ont été envoyés au laboratoire de l’Institut Sénégalais de Recherche en Agronomie (Isra). S’agissant des mesures à prendre, Dr Youssoupha Ndoye, soutient : «il faut enfouiller les sujets morts. Respecter les mesures d’hygiène ainsi que le suivi vétérinaire. Il s’agit de la prophylaxie». Par ailleurs, il a insisté sur l’utilisation d’antibiotiques pour lutter contre les germes de surinfection. Surtout que les produits-remèdes comme Quinicol qui coutent 32 000 FCFA, Limoxyn 34 000 FFA, sont en rupture dans les officines vétérinaires. Le temps d’incubation est court c’est-à-dire la période de pénétration du virus et la manifestation de la maladie. En outre, les difficultés de commercialisation ont contribué à élever la mortalité, allant de 30 à 60%. «La mortalité est élevée. On ne peut que limiter les dégâts, à ce stade de l’épidémie», a conclu le Dr Youssoupha Ndoye.
PR MIREILLE KADIA, SPECIALISTE ENPATHOLOGIEDES ANIMAUXDE PRODUCTIONAL’ECOLE INTER-ETAT DES SCIENCES ET MEDECINEVETERINAIRE (VETO) : «La période est favorable à la maladie, il faut prendre les mesures de biosécurité»
Pr Mireille Kadia, Ecole interEtat des sciences et médecine vétérinaires (VETO), interpellé sur la maladie de pseudopeste, aussi appelée Newcastle, qui sévit dans les fermes avicoles de la zone des Niayes, a répondu que «La période est favorable à la maladie, il faut prendre les mesures de biosécurité». C’est pourquoi, en termes de mesures, la spécialiste en pathologie des animaux de production conseille les fermiers à clôturer les poulaillers. Les entrées et les sorties doivent être soumises à des normes strictes d’hygiène et de contrôle, pour éviter une propagation de la maladie. Pour l’instant, le Pr Mireille Kadia se dit prudente et attend les résultats des analyses. La pseudopeste n’ayant pas été déclarée officiellement comme une épidémie au Sénégal. Donc, il est prématuré de parler d’épidémie. Néanmoins, il urge de prendre des mesures de biosécurité qui empêchent l’entrée et la propagation des pathogènes dans les exploitations avicoles, en instaurant des mesures barrières : la surveillance des entrées et sorties par exemple, la désinfection du matériel, limitation des entrées, la formation et la sensibilisation de tous les acteurs. Il y a aussi le suivi régulier de l’application du programme établi, et l’évaluation et l’actualisation du programme de suivi. Le Pr Mireille Kadia, spécialiste en pathologie des animaux de production, soutient que «l’aviculture moderne est confrontée à plusieurs contraintes sanitaires, avec une prédominance des infections respiratoires. Plusieurs facteurs de risque dont le froid, la poussière et les mauvaises conditions d’élevage, la pression des d’infection, favorisent l’expression et l’explosion des maladies. D’où la nécessité de mise en place et de révision des programmes de contrôle». C’est pourquoi, selon elle, un accent particulier doit être mis sur «les vaccinations, les mesures d’hygiène et de biosécurité». Par ailleurs, toujours parmi les facteurs de risque, il faut citer les changements climatiques également. En plus, plusieurs bandes ont été installées par les éleveurs de la volaille pour la fête du nouvel an. Cela a favorisé l’éclosion de la maladie de Newcastle
COVID 19, RETOUR DES CAS POSITIFS
Au micro de la Rfm, le Docteur Mamadou Ndiaye, Directeur de la prévention, a alerté. "D’abord, il faut signaler que la Covid-19 n’a jamais disparu". Dr Ndiaye de signaler que depuis le début du mois de janvier de 2024, nous avons totalisé 34 cas positifs
La covid-19 revient. En ce début d’année, le nombre de cas positifs est de plus en plus important. Durant la semaine de janvier, 34 cas positifs ont été notifiés à la direction de la prévention du ministère de la santé et de l’action sociale.
Au micro de la Rfm, le Docteur Mamadou Ndiaye, Directeur de la prévention, a alerté. «D’abord, il faut signaler que la Covid 19 n’a jamais disparu. Il y a eu diminution significative des cas mais les mesures qui étaient préconisées restent toujours valables notamment le port de masque, les lavages des mains. Il s’est trouvé que nous sommes restés à un niveau tellement bas, qu'il nous arrive de rester tout un mois ou deux mois consécutifs sans même avoir de cas. Maintenant, il s’est trouvé qu’au mois de fin Décembre début janvier, il y a eu régulièrement deux ou trois cas qui sont notés et notifiés », explique la blouse blanche.
Dr Ndiaye de signaler que depuis le début du mois de janvier de 2024, nous avons totalisé 34 cas positifs signalés dans le pays.
MAIMOUNA NDOUR MBAYE, PREMIERE FEMME D’AFRIQUE DE L’OUEST À L'ACADÉMIE FRANÇAISE DE MÉDECINE
Cette pionnière sénégalaise du domaine de la santé publique et du diabète apporte désormais au sein de cette institution séculaire son expertise et son expérience unique acquises en Afrique et en Europe
Maimouna Ndour Mbaye vient d’intégrer la prestigieuse et sélective Académie française de Médecine comme Membre Correspondant étranger .
Elle est ainsi la 1ère femme d’Afrique de l’Ouest à siéger dans cette vénérable institution
Ndour est Professeur titulaire de Médecine Interne à l'université Cheikh Anta Diop au Sénégal.
Chef de Service de Médecine Interne et Directrice du Centre national de diabétologie à Dakar. Également spécialiste en santé publique avec une grande expérience en Afrique et en Europe dans les domaines de la recherche, des bonnes pratiques cliniques et de la gestion du pied diabétique et d'autres complications des maladies métaboliques.
Représentante régionale de Diabetic Foot International pour l'Afrique francophone.
INAUGURATION DU NOUVEAU POLE MEDICAL DE L’HOPITAL MATLABOUL FAWZEYNI DE TOUBA
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a procédé, jeudi, à l’inauguration du nouveau pôle médical de l’hôpital Matlaboul fawzeyni de Touba (centre), un édifice d’une capacité de 140 lits.
Touba, 4 déc (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a procédé, jeudi, à l’inauguration du nouveau pôle médical de l’hôpital Matlaboul fawzeyni de Touba (centre), un édifice d’une capacité de 140 lits.
»Ce pôle médical, bâtiment de cinq niveaux, comprend, au rez-de-chaussée, la maternité avec une unité d’accueil, des salles d’accouchement, deux salles opératoires pour la prise en charge des urgences obstétricales, etc », a-t-elle expliqué.
Elle présidait la cérémonie d’inauguration en présence du docteur Serigne Khadim Awa Balla Mbacké, président du Conseil d’administration du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeyni de Touba. Étaient également présents des autorités administratives et locales, des chefs religieux, des directeurs d’hôpitaux et de centres de santé, entre autres.
Selon elle, ce bâtiment va contribuer fortement au relèvement du plateau technique par l’augmentation de la capacité d’accueil qui va passer à 340 lits et 11 salles opératoires.
PAR Farid Bathily
AVEC LIFE2VEC, L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PRÉDIT LA MORT
Des chercheurs danois et américains ont développé une nouvelle méthode d’analyse de parcours de la vie humaine, dont les résultats révèlent l'évolution des individus, y compris le moment de leur décès
Et si la fin de vie n’était plus un mystère ? Une équipe de chercheurs conjoints de l'Université de Copenhague au Danemark et de la Northeastern University aux États-Unis ont mis au point un système d’intelligence artificielle capable de dévoiler le moment de la survenance de la mort d’une personne.
Baptisé Life2vec, le programme dont le fonctionnement ressemble à ChatGPT, serait efficace dans plus de 78 % des cas, selon les auteurs dont les travaux sont disponibles depuis le 18 décembre 2023 dans la revue Nature Computational Science.
Les chercheurs ont à cet effet exploité des données de six millions de Danois entre 2008 et 2016. Ces informations couvraient l'éducation, les visites chez les médecins et les hôpitaux, les diagnostics qui en résultent, les revenus et la profession entre autres.
Quatre ans de marge
Un échantillon de 100 000 personnes âgées de 35 à 67 ans en 2016 a ensuite été sélectionné. Pour la moitié de ces individus, les chercheurs ont également collecté les données de santé jusqu'en 2020. L'objectif étant de voir si, à partir des informations disponibles jusqu'en 2016, l'algorithme pouvait déterminer le sort de ces personnes dans les quatre années suivantes.
"Nous avons utilisé le modèle pour aborder la question fondamentale suivante : Dans quelle mesure pouvons-nous prédire le futur sur la base des conditions et des événements passés ?", a indiqué Sune Lehmann, auteur principal de l’article paru dans Nature Computational Science, sur le site l’université technique du Danemark.
Grâce aux corrélations entre le profil des individus (âge, revenu, problèmes de santé passés...) dans les données jusqu'en 2016 et leurs états futurs (décès, maladies...), l'IA a pu prédire le décès de 78,8% des personnes du groupe test.
Sujet de préoccupations
À en croire Sune Lehmann, ce chiffre est 11% au-dessus de celui de n’importe quel modèle d’intelligence artificielle existant y compris les outils statistiques utilisés par les assureurs. De quoi ouvrir des perspectives quant à l’utilisation de cette IA pour la détection précoce des problèmes de santé par exemple.
Cependant, cet optimisme s’accompagne également de réelles préoccupations, inhérentes à tous les modèles d’intelligence artificielle. Autrement dit, comment s’assurer de l’exploitation éthique d’un outil aussi puissant que Life2vec ? Quelle garantie pour les données personnelles ?
Ces questions mobilisent les chercheurs de même que les pouvoirs publics à travers le monde, dans une large mesure. Parallèlement, les systèmes d’IA continuent de se développer à une vitesse vertigineuse, créant davantage de fossé entre "technoptimistes" (partisans d'une accélération de la recherche en IA) et "catastrophistes" (ceux qui prônent une plus grande prudence).
L'HÔPITAL DE FATICK BAPTISÉ AU NOM DE MARIÈME FAYE SALL
En hommage à son implication dans le domaine de la santé, la première dame voit son nom attribué à l'établissement médical le plus important de la région du centre du pays à travers une décision annoncée en Conseil des ministres
Le gouvernement a adopté plusieurs projets de décret en vue du baptême d’infrastructures publiques aux noms de plusieurs personnalités, dont Abdoulaye Ly (1919-2013), El Hadji Alioune Diagne Mbor (1923-2016) et la Première Dame, Marième Faye Sall.
En vertu de l’un des projets de décret adoptés, l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès (ouest) va porter le nom d’Abdoulaye Ly, un célèbre homme politique et ministre de la Santé (1966-1970) décédé en 2013.
L’institut d’hygiène sociale de Dakar sera baptisé au nom d’El Hadji Alioune Diagne Mbor, qui fut secrétaire général du gouvernement, dignitaire de la communauté des lébous et militant de la protection de l’environnement.
L’un des projets de décret adopté en Conseil des ministres donne le nom d’Amadou Trawaré à l’ISEP de Diamniadio (ouest).
Un projet de décret baptisant l’hôpital régional de Fatick (centre) au nom d’Adja Marième Faye Sall, l’épouse du président de la République, a été adopté par le gouvernement.
L’hôpital régional Henrich-Lübke de Diourbel devient un établissement public de santé de niveau 3, c’est-à-dire un hôpital à vocation nationale, en vertu de l’un des textes adoptés par le Conseil des ministres de ce mercredi.
A également été adopté un projet de décret ‘’portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience’’.
L’un des textes concerne la ‘’création de l’établissement public à caractère industriel et commercial du parc des technologies numériques de Diamniadio, dénommé ‘Sénégal Connect Park’‘’.
Un projet de décret est dédié à la ‘’création de la zone économique spéciale ‘Sénégal Connect Park’‘’.
UN SENEGALAIS SONNE LA REVOLUTION
Un biocide antimoustique vient d’être réalisé par un docteur en pharmacie sénégalais. Un biocide antimoustique vient d’être réalisé par un docteur en pharmacie sénégalais vivant en France
Dans la lutte anti vectorielle, une nouvelle découverte vient d’être réalisée par un Sénégalais. Il s’agit d’un biocide anti-moustique issu d’une plante traditionnelle. L’œuvre est du Dr Doudou Tamba, pensionnaire de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, basé en France.
La lutte anti vectorielle connait une nouvelle révolution. Un biocide antimoustique vient d’être réalisé par un docteur en pharmacie sénégalais vivant en France. Une découverte à base de plante qui va permettre de lutter contre des pathologies comme le paludisme, Zika et autres. Selon Dr Doudou Tamba qui a tenu hier, vendredi 29 décembre, un point de presse à Dakar, cette découverte est issue d'une plante sénégalaise. « Cet actif a démontré une efficacité remarquable en tant que répulsif naturel contre les moustiques, surpassant de 3 à 10 fois les références du marché mondial » at-il fait savoir. Même si le produit n’est pas encore disponible dans le pays, il a déjà fait sa phase-test. Ce qui fera dire à Dr Doudou Tamba : « un brevet d'invention français a été déposé en mars 2023, avec une extension mondiale prévue dès 2024. En mai 2023, une autorisation de mise sur le marché en France a été obtenue, constituant une première mémorable pour un chercheur sénégalais dans ce domaine de santé où aucune innovation majeure n'avait été apportée depuis près de 30 ans à l'échelle mondiale ». Sur le plan réglementaire, Dr Tamba a fait savoir que cette avancée revêt une importance significative, notamment dans un marché des répulsifs évalué à plusieurs milliards de dollars, en constante progression annuelle. « L'Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne l'urgence de nouvelles solutions, alors que les moustiques développent une résistance aux produits actuels sur le marché. Ainsi, le développement d'un nouveau produit pharmaceutique, conçu par un chercheur sénégalais à partir d'une plante transformée au Sénégal avant d'être commercialisée à l'échelle mondiale, représente une innovation majeure et prometteuse pour l'avenir », a-t-il avancé.
En plus de cette innovation dans la lutte antivectorielle, Dr Tamba a renseigné qu’un diffuseur aérien intelligent va accompagner le répulsif. « En parallèle, la commercialisation du répulsif sera accompagnée d'une autre innovation mondiale à savoir un diffuseur aérien intelligent du répulsif. Ce système révolutionnaire repose sur une technologie de microcapteurs, intégrée au système de diffusion, permettant la mesure et la régulation de la dose optimale du répulsif. Cette avancée incarne une Technologie One Health, prenant en compte la santé humaine, animale du fait que les moustiques sont des acteurs dans les chaînes alimentaires ainsi que la préservation des écosystèmes grâce à l'approche de chimie verte que nous privilégions ». UNE INNOVATION DEJA CONVOITEE De l’avis de Dr Tamba, ces innovations ont valu à leur projet REPTIK qui a mis en place ce biocide anti-moustique plusieurs distinctions, dont la sélection parmi les 16 Pépites représentant l'innovation française lors du prochain CES de Las Vegas, le plus grand salon mondial de la technologie en janvier 2024. « Le marché mondial du répulsif, estimé à 7 milliards de dollars en 2021, devrait atteindre 11,01 milliards de dollars d'ici 2030, avec une croissance annuelle de 10,5 % prévue de 2022 à 2030 ».
CARACTERISTIQUES DE CETTE INNOVATION
Pour l’autre côté de cette innovation, le projet se distingue par plusieurs caractéristiques majeures car porté par un chercheur sénégalais, d'une innovation mondiale brevetée mais, il représente la solution de protection individuelle la plus avancée contre les affections causées par les moustiques, telles que le paludisme, le chikungunya, le Zika, la dengue, la fièvre jaune, entre autres, et représente aussi le premier produit de santé à envergure mondiale contribuant à la souveraineté pharmaceutique. En tant que créateur d'emplois au Sénégal, Dr Tamba a estimé qu’il est naturellement intégré dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE), avec l’ambition de générer des milliers d'emplois dès janvier 2024 pour la transformation de la plante au Sénégal, améliorant ainsi les conditions de vie des jeunes et des femmes, assurant un retour sur investissement, stimulant la recherche en biotechnologie et favorisant le développement de l'industrie pharmaceutique, tout en rayonnant sur la scène scientifique à très court terme. Rappelons que Dr Doudou Tamba est le fondateur de TAMBA Labs, créé en décembre 2019, un laboratoire qui s’investit dans le domaine de la chimie verte et des biotechnologies.
UN PROTOCOLE D’ACCORD DE SIX POINTS SIGNÉ ENTRE LE GOUVERNEMENT ET UNE FÉDÉRATION SYNDICALE
Les six points concernés sont subdivisés en 16 sous-points et portent sur les ressources humaines, la gouvernance du secteur de la santé, les questions financières et budgétaires, la matérialisation des accords du 10 mai 2022.
Dakar, 29 déc (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la Fédération des syndicats de la santé (F2S) ont signé vendredi un protocole d’accord de six points, a appris l’APS de source officielle.
Les six points concernés sont subdivisés en 16 sous-points, précise ce protocole. Ils portent sur les ressources humaines, la gouvernance du secteur de la santé, les questions financières et budgétaires, la matérialisation des accords du 10 mai 2022, indique-t-il.
Les deux autres points sont relatifs à la mise en place d’un comité de suivi des accords et d’un engagement commun sur la limitation des années de contractualisation.
Concernant les ressources humaines, les syndicalistes et le ministère de la Santé se sont accordés, entre autres, »sur la formation et le reclassement des infirmiers et sages-femmes d’Etat à la hiérarchie B1.
Les deux parties sont également parvenues à une convergence sur la réduction du temps de formation, la prise en compte de l’ancienneté dans la sélection des candidats, la publication de la liste des agents formés, la délivrance des diplômes requis.
Elles ont aussi convenu de modifier l’arrêté ministériel définissant les conditions et les modalités pratiques de la formation complémentaire, de former tous les agents restants de la dernière et 6ème cohorte et d’accompagner les récipiendaires dans le processus de reclassement dans la fonction publique.
Le document informe que »le MSAS [ministère de la Santé] a enclenché le processus de réforme du secteur de la santé (gouvernance hospitalière, pharmacie, santé de base, digitalisation de la santé) ».
La tutelle » s’engage à exploiter la piste des conseils d’administration des EPS [établissements publics de santé] pour la création d’une indemnité compensatrice à l’indemnité de logement en vue d’apporter des solutions à ce problème dans un bref délai ».
Le protocole d’accord prévoit également »la mise en place d’un comité de suivi qui va se réunir au moins chaque deux mois et chaque fois que de besoin se fera, à la demande d’une des deux parties ».
En ce qui concerne l’engagement commun des parties pour la limitation des années de contractualisation, »les parties s’engagent à renvoyer cette question aux discussions générales entre le Gouvernement et les syndicats de la santé », conclut le document.