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26 novembre 2024
Santé
LE SENEGAL VERS LA NUMERISATION DES DONNEES DU PATIENT
Les acteurs du ministère de la Santé et de l’action sociale s’activent pour mettre en œuvre le dossier patient mais aussi pour vulgariser ce nouvel outil qui reste un défi.
Le programme de digitalisation du système de santé (Pdss) fait son bonhomme de chemin au Sénégal. Les acteurs du ministère de la Santé et de l’action sociale s’activent pour mettre en œuvre le dossier patient mais aussi pour vulgariser ce nouvel outil qui reste un défi. Et c’est dans ce cadre que la cellule de la Carte de santé sanitaire et sociale de la santé digitale et de l’observatoire de santé (Cssdos) a initié depuis hier, mardi 20 juin, à Thiès un atelier pour une meilleure connaissance de la santé numérique.
Le Sénégal s’est doté depuis 2020 du plan d’action de santé digitale à travers son programme de digitalisation de la santé. Un programme composé de six projets numériques dont ceux relatifs au dossier patient partagé et à la télémédecine. Toutefois, il faut souligner que l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et celle des données sanitaires restent toujours une préoccupation des acteurs malgré des efforts consentis par le ministère.
Pour Dr Ibrahima Khalilou Dia, coordonnateur de la cellule de la Carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (Cssdos), le gouvernement du Sénégal a érigé en priorité la santé digitale depuis plusieurs mois. « Le Sénégal a accepté de mettre un financement de 30 milliards sur la question. Nous avons es timé qu’il était bien de sensibiliser la presse surtout celle qui travaille sur la santé », a-t-il fait comprendre. Et de poursuivre : « la santé digitale est un domaine assez nouveau et si vous n’êtes pas outillés, vous n’allez pas pouvoir être à l’aise et la presse doit en parler ».
En atelier de deux jours depuis hier, mardi, à Dakar avec les journalistes spécialisés en santé, les acteurs de la santé numérique soutiennent que la santé digitale va héberger les données médicales en ligne notamment les scanners, les Irm, les bilans qui pourront être mis dans des serveurs sécurisés pour aider le patient dans la coordination des soins. « Un patient peut avoir son dossier médical qui le suit, qui circule d’une manière sécurisée dans une base de données nationale et c’est une grande valeur ajoutée pour le patient parce qu’il y’aura des économies, des radios qu’il ne va pas reprendre mais également, il aura une meilleure prise en charge », a fait savoir Dr Dia. Et de renseigner : « dans ledit programme, il y’a la télémédecine. Nous avons fait beaucoup d’efforts pour construire des postes de santé et des hôpitaux, mais nous pouvons faire des gains si nous arrivons à faire de la médecine entre les centres de santé et les hôpitaux. Si nous arrivons aussi à équiper les centres de santé pour qu’un patient qui doit y être évacué puisse déjà à distance avoir l’avis d’un médecin qui est à Dakar et qui va apprécier s’il y’a besoin d’être déplacé ».
Pour rappel, la cellule existe depuis 2017 avec un plan stratégique validé par le gouvernement. « La cellule a initié la question du pass sanitaire lors de la Covid-19. Nous avons également fait d’autres initiatives mais dans la E-santé, il y’a d’autres directions qui font des choses. La Direction de la ressource humaine (Drh) va mettre en place un mirador pour le personnel de santé. Aujourd’hui, l’Etat est conscient de la situation, des efforts sont en train d’être faits en renforcement pour mieux accompagner le système de santé et mieux accompagner le patient », a-t-il dit.
LES MANQUEMENTS DE CETTE PLATEFORME
Pour Dr Dia, il y a l’absence de texte juridique sur la santé numérique au Sénégal. Une situation qui ne facilite pas la mise en œuvre. « Nous venons de finaliser le projet de loi d’orientation sur la santé numérique et le décret d’application. Ces textes ont été transmis la semaine dernière au secrétariat général du gouvernement. Ces textes sont très bien élaborés et ils reviennent sur la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement et des peines sont prévues si quelqu’un entre dans le dossier de quelqu’un d’autre sans autorisation », a renseigné Dr Dia. Et d’avancer : « il y’a qu’un seul pays africain qui a fait un décret d’application sur cela et c’est le Sénégal. L’autre défi est que c’est un domaine qui attire les partenaires et nous avons des besoins de gouvernance des données de santé. Nous sommes ouverts à avoir des appuis mais il faudrait qu’ils ne remettent pas en question cette exigence d’héberger les données dans de bonnes conditions où nous sommes sûrs qu’il n’y a que des personnes assermentées qui y accèdent ».
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QUATRE TRÈS JEUNES ENFANTS SURVIVENT PLUS D'UN MOIS DANS LA JUNGLE
POINT DE MIRE SENEPLUS - Quatre frères et sœurs colombiens, âgés de 1 à 13 ans, ont survécu pendant 40 jours dans la jungle après un crash d'avion - L'aînée, Lesly Mucutuy, 13 ans, a été félicitée pour avoir assuré la survie du groupe grâce à son courage
Quatre jeunes frères et sœurs colombiens, âgés de 1 à 13 ans, ont survécu pendant 40 jours dans la jungle après un crash d'avion. Malgré leur périple, les enfants étaient impatients de jouer et demandaient des livres à lire seulement un jour après leur sauvetage, selon des responsables.
L'avion transportant les enfants, membres de la communauté indigène Huitoto, s'est écrasé le 1er mai alors qu'ils voyageaient avec leur mère et un chef indigène de la petite communauté d'Araracuara, en Amazonie colombienne, vers San José del Guaviare. Les corps des trois adultes ont été retrouvés sur le site de l'accident, mais les enfants étaient introuvables.
Après des semaines de recherches, les enfants ont finalement été retrouvés le 9 juin. Le pays a célébré leur survie et leur découverte avec une grande joie. Malgré leur apparence décharnée à leur découverte, le médecin militaire, Carlos Rincón, a indiqué qu'ils n'avaient que de légères coupures et égratignures et qu'ils pourraient sortir de l'hôpital dans deux à trois semaines.
L'aînée, Lesly Mucutuy, 13 ans, a été félicitée pour avoir assuré la survie du groupe grâce à son courage et à sa connaissance de la jungle. Sa sœur de 9 ans, Soleiny, est décrite comme très bavarde, tandis que Tien, 5 ans, demande des livres à lire. L'enfant d'un an s'est montré étonnamment serein avec les infirmières. Les quatre enfants sont actuellement en convalescence dans un hôpital militaire de Bogotá et ont reçu la visite du président Gustavo Petro et d'autres responsables.
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BARTH DEMANDE À MACKY SALL D’ANNONCER SANS DÉLAI QU’IL NE SERA PAS CANDIDAT EN 2024
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - La Justice est en grande partie responsable des maux dont souffre le pays – Le maire de Dakar appelle l’armée à rester républicaine et à sa place - Il invite tous les acteurs à faire preuve de retenue
Depuis deux jours, le Sénégal est secoué par des émeutes d'une grande gravité. Face à cette situation, Barthelemy Dias, maire de Dakar, s'est exprimé pour présenter ses condoléances au peuple sénégalais et partager sa profonde préoccupation en tant qu'acteur politique et citoyen. Dans sa déclaration, il dénonce ce qu'il considère comme une parodie de justice et met en garde contre les conséquences d'une volonté présumée du Président Macky Sall de briguer un troisième mandat. Dias appelle à la responsabilité et à la paix, exhortant le Président à respecter ses engagements envers le peuple sénégalais.
Barthelemy Dias, maire de Dakar, a pris la parole aujourd'hui pour exprimer sa profonde tristesse face aux émeutes en cours au Sénégal. Il a adressé ses sincères condoléances au peuple sénégalais et a souligné la gravité de la situation qui prévaut dans le pays. En tant qu'acteur politique et citoyen sénégalais, Dias est préoccupé par les événements récents et pointe du doigt ce qu'il considère comme une parodie de justice.
Selon Dias, la justice sénégalaise est en grande partie responsable des maux dont souffre actuellement le pays. Il critique vivement ce qu'il qualifie de volonté manifeste de discréditer et d'éliminer des acteurs politiques de premier plan. Il met en garde contre les conséquences de cette parodie de justice, soulignant que l'objectif recherché est de créer les conditions propices à l'organisation d'une sélection, plutôt qu'une véritable élection présidentielle en 2024, tant attendue par le peuple sénégalais.
Le maire de Dakar interpelle directement le Président Macky Sall, affirmant qu'il n'y a pas de problème juridique concernant les hommes politiques, mais plutôt la volonté du Président de s'attaquer à d'autres citoyens et leaders politiques. Dias rappelle au Président Sall son engagement lors de la campagne sur le référendum et lui demande de respecter sa promesse de ne pas briguer un troisième mandat.
Dias souligne que le Sénégal ne mérite pas de vivre dans la souffrance actuelle causée par des considérations politiques irresponsables. Il appelle le Président à prendre ses responsabilités et à s'adresser au peuple sénégalais pour le rassurer. Il exhorte Sall à respecter ses propres engagements et à éviter de plonger le pays dans une crise encore plus profonde.
Le maire de Dakar rappelle à Macky Sall son parcours politique et lui fait comprendre qu'il a déjà occupé les plus hautes fonctions de l'État sénégalais. Il insiste sur le fait que le Sénégal ne doit plus rien à son Président et que celui-ci a la responsabilité historique d'accompagner le pays sur le chemin du développement durable et viable.
Barthelemy Dias s'adresse également à l'armée sénégalaise, saluant sa présence et l'appelant à rester à sa place. Il demande à tous les acteurs politiques de faire preuve d'intelligence, de responsabilité et de citoyenneté dans la recherche de solutions pour sortir de la crise actuelle.
Barthelemy Dias, maire de Dakar, a lancé un appel à la responsabilité et à la paix au milieu des émeutes en cours au Sénégal. Il a exprimé sa tristesse et sa préoccupation face à la situation actuelle et a exhorté le Président Macky Sall à respecter ses engagements envers le peuple sénégalais. Dias rappelle l'importance de préserver la stabilité du pays et souligne que la politique ne doit pas compromettre l'avenir du Sénégal. Il appelle tous les acteurs à faire preuve de retenue et à travailler ensemble pour trouver des solutions pacifiques et durables.
PHARMACIE REGIONALE D’APPROVISIONNEMENT DE KAOLACK DEVALISEE
La Pharmacie régionale d’approvisionnement (Pra) de Kaolack, a reçu la visite des malfrats qui ont emporté le coffre-fort contenant la somme de 1 million 475 mille 500 F Cfa, un véhicule de service 4X4 et un pistolet de marque «Walther» calibre 22.
La Pharmacie régionale d’approvisionnement (Pra) de Kaolack, sise au quartier Darou Ridouane de Kaolack, a reçu la visite des malfrats qui ont emporté le coffre-fort contenant la somme de 1 million 475 mille 500 F Cfa, un véhicule de service de type 4X4 et un pistolet de marque « Walther » calibre 22. Les faits se sont déroulés vers 4h du matin, ce lundi 29 mai, a appris lesoleil.sn, de sources sécuritaires.
Alertés, les éléments du Commissariat central de Kaolack ont aussitôt lancé la traque qui leur a d’ailleurs permis de retrouver ledit véhicule garé à quelques encablures du village de Ngadé. C’est au moment où ils s’afféraient à défoncer le coffre-fort que les présumés cambrioleurs ont aperçu le véhicule d’intervention de la police. Ils ont alors pris la fuite profitant de l’obscurité pour disparaitre, abandonnant ainsi leur matériel sur place, précise notre interlocuteur.
Saisi par la Police, le chef du Parquet de la capitale du Saloum a instruit de poursuivre l’enquête. C’est ainsi que le coffre-fort et butin ont été restitués.
Quant à l’arme à feu, elle a été mise à la disposition des agents de sécurité qui étaient au poste de garde de la Pra de Kaolack.
Après avoir examiné la scène de crime à la suite des réquisitions, puis visualisé les enregistrements des caméras de surveillance des lieux, les limiers poursuivent l’enquête pour tenter de mettre la main sur les malfrats.
POUR UNE GENERATION SANS TABOU
L’Association santé mobile (Asm) et Damcam ont célébré, dimanche dernier, 28 mai 2023, la Journée internationale de l’hygiène menstruelle, à Kédougou.
L’Association santé mobile (Asm) et Damcam ont célébré, dimanche dernier, 28 mai 2023, la Journée internationale de l’hygiène menstruelle, à Kédougou. Une rencontre qui vise à briser les tabous et à sensibiliser les jeunes et femmes sur l'importance d'une bonne hygiène menstruelle.
La Journée mondiale de l'hygiène menstruelle est célébrée chaque année le 28 mai. Selon les acteurs de la lutte, le choix de cette date s’explique par le fait que, dans la majorité des cas, les cycles menstruels comptent en moyenne 28 jours et que les règles durent environ 5 jours par mois et mai étant le cinquième mois de l’année.
Pour cette édition, le Sénégal l’a célébrée, dimanche 28 mai, dans la région de Kédougou, sur initiative de l’Association santé mobile (Asm) et Damcam. Une commémoration qui vise à briser les tabous et à sensibiliser sur l'importance d'une bonne hygiène menstruelle chez les femmes et en particulier les adolescentes, à travers le monde.
Pour cette édition, le thème de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle est : «Faire de la menstruation un élément normal de la vie d’ici 2030». Dans l'optique dudit thème, Asm a élaboré un thème à savoir : «Nous nous engageons, pour une génération sans tabou». Et c'est ainsi que l'Association santé mobile et Ma Voix, Ma Santé - Damcam - ont célébré cette journée à Kédougou, avec la présence de la présidente de l’Asm, Mme Fatou Bintou Thiam, Oumar Diallo, coordinateur principal du projet Damcam.
ABSENCES DE TOILETTES SEPAREES ET MANQUE D’EAU PERMANENT A L’ECOLE, SERVIETTES HYGIENIQUES, ECOUTE DES MAMANS… DE VRAIS PROBLEMES
Mme Traoré, coordonnatrice de la Santé de la reproduction (Sr) de la région de Kédougou et Dr Fatma Lamesse, responsable du Programme santé ont tenu à sensibiliser la gent féminine sur l’importance de bien prendre soin de sa santé reproductive. C’est dans ce cadre qu’elles ont fait des formations et des sensibilisations sur la gestion de l’hygiène menstruelle avec les jeunes filles de Kédougou. Salamata Ndiaye, une des bénéficiaires, déclare : «pendant la formation, on a parlé de l'apparition des règles, comment les gérer, les bonnes pratiques, les serviettes hygiéniques et leur durée d’utilisation». Et de rajouter : «certaines filles n'avaient pas la bonne information. Et elles ont du mal à en parler avec leurs parents, du fait que leurs mamans sont toujours occupées. Il y a aussi le problème de moyens pour disposer des serviettes hygiéniques, sans compter la gestion de l’hygiène menstruelle à l'école, car n’ayant pas de toilettes séparées, ajouté à un manque d’eau permanent».
FORMER DES JEUNES FILLES RELAIS DANS LES ECOLES, LES QUARTIERS POUR SENSIBILISER SUR L’IMPORTANCE DE L’HYGIENE MENSTRUELLE…
Pour Fatou Bintou Thiam, présidente de l’Association santé mobile, «l’objectif de la gestion de l’hygiène menstruelle est de faire le plaidoyer pour garantir l'accès de tout le monde à des toilettes adaptées aux menstruations, d’éduquer tout le monde sur les règles, de mettre fin à la stigmatisation des règles, mais aussi à la précarité menstruelle».
Elle a aussi ajouté : «nous voulons faire un plaidoyer pour que tous ses problèmes que les filles sont en train de vivre pendant la période des menstrues soient abolies, pour que les filles puissent vivre avec leurs règles sans stigmatisation et avec tranquillité. Nous formons des jeunes filles à être des relais dans les écoles, dans les quartiers, pour qu’elles puissent relayer les informations qui touchent la gestion de l’hygiène menstruelle, pour briser les tabous».
…ET LES MENSTRUES QUI NE SONT PAS UNE MALADIE
Quant à Oumar Diallo, coordinateur principal du projet Damcam, il dira que «cette journée nous a permis de communiquer avec les adolescentes et les ’’Badiene Gokh’’, pour les sensibilisées sur l’importance de la santé de la reproduction, la question de l’hygiène menstruelle qui est très importante et qui n’est pas une maladie».
Pour rappel, Onu-Femmes a fait une étude sur la «Gestion de l’hygiène menstruelle : comportements et pratiques dans la région de Kédougou». Selon l’étude, «l’hygiène et l’assainissement ont longtemps été des problématiques de développement peu pris en compte par les gouvernements. Les femmes constituent la moitié de la population sénégalaise. Entre la puberté et la ménopause, elles ont leurs menstruations pendant environ 3000 jours».
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L’ALERTE DU Pr KASSÉ SUR LE DANGER DES NOUVEAUX PRODUITS DU TABAC
Le docteur Abdou Aziz Kassé a fait un exposé, hier, portant sur les produits nouveaux et émergents. Cette activité a été organisée en prélude à la Journée mondiale sans tabac prévue le 31 mai.
Le docteur Abdou Aziz Kassé a fait un exposé, hier, portant sur les produits nouveaux et émergents. Cette activité a été organisée en prélude à la Journée mondiale sans tabac prévue le 31 mai.
Les acteurs de la lutte antitabac ont organisé, hier, une journée de sensibilisation des jeunes au collège Sacré-Cœur. A cette occasion et en prélude à la Journée mondiale sans tabac célébrée le 31 mai, Pr Abdou Aziz Kassé a alerté sur les dangers des produits nouveaux et émergents. Ce choix porté sur les jeunes se justifie, selon le président de l’association Prévenir, par le fait que les cibles marketing du tabac sont les soldats, les médecins, les femmes, les enfants.
Face à cette situation, le cancérologue indique que « la solution, c’est interdire la publicité, la promotion et le parrainage ». Il a expliqué qu’« aujourd’hui différentes industries et différents investisseurs sénégalais venant de la Turquie, du Liban, du Proche et du Moyen-Orient, de la Chine, de l’Inde ont introduit de nouvelles formes de tabagisme qu’on appelle la cigarette électronique et le puff. Il est inadmissible de laisser faire ce qui est en train de se passer ».
Le professeur Kassé a souligné que la chicha qui existe depuis quelques temps a été aussi « un objet de communication vers des enfants, ce qui fait qu’après la cigarette et avant toutes les formes de délivrance, c’est le tabac électronique et la chicha qui sont les premières causes d’entrée en tabagisme ».
« La chicha a été introduite par des djihadistes... »
Devant cette situation, le docteur Kassé insiste : « Il faut interdire l’utilisation de la chicha. En plus, elle est introduite par des djihadistes qui s’enrichissent du commerce de la chicha. N’attendons pas que la dernière de ces drogues qu’on appelle ‘’zombie’’ arrive au Sénégal. Il est encore temps de réguler ». Pr Kassé a par ailleurs souligné que les enseignants qui fument dans les écoles sont en marge de la loi, rappelant qu’il est interdit, à 200 mètres des écoles, de vendre du tabac ou des dérivés du tabac. Le cancérologue de préciser : « On s’est aperçu qu’au lycée Jean Mermoz, des gens venaient proposer à des enfants des formes alternatives d’usage du tabagisme ; c’est scandaleux ! »
Témoignage d’une élève
Awa Diagne, élève en première L2A, a confié : « Je sous-estimais l’effet du tabac, de la Chicha et des cigarettes électroniques. En toute franchise, je ne savais pas que la chicha était dangereuse à ce point ». En guise de solution, elle propose le théâtre pour une meilleure sensibilisation sur l’effet du tabac et de ses dérivés.
Adressant un message à la jeunesse, Mlle Diagne invite à éviter le suivisme. « Ce n’est pas parce que beaucoup de gens s’adonnent à la chicha, en font une mode, que c’est bien. Il faut penser aux conséquences, c’est votre avenir que vous ruinez et ce ne seront pas les gens que vous cherchez à épater qui vont souffrir à votre place ». Au gouvernement, elle invite à faire plus d’efforts en accompagnant les campagnes de sensibilisation, sur l’application des textes surtout du côté des jeunes qui représentent l’avenir.
LES DEFIS DU MEDECIN-GENERAL FATOU FALL
Le médecin-général de Brigade, Fatou Fall, a été installé, jeudi 25 mai, dans ses nouvelles fonctions de Directrice de l’hôpital Principal de Dakar. La cérémonie a été présidée par le Ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba.
Le médecin-général de Brigade, Fatou Fall, a été installé, jeudi 25 mai, dans ses nouvelles fonctions de Directrice de l’hôpital Principal de Dakar. La cérémonie a été présidée par le Ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba.
Après trois ans et demi à la tête de l’hôpital Principal de Dakar, le médecin-général de Brigade, Mame Thierno Dieng, a passé le témoin, jeudi 25 mai 2023, au général de Brigade Fatou Fall. Cette dernière a été installée dans ses nouvelles fonctions, au Cercle mess des officiers de Dakar, par le Ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba.
Fatou Fall, première Sénégalaise à accéder au grade de général des armées, a appelé ses collaborateurs au travail. Elle s’est ainsi fixée plusieurs priorités. Il s’agit, entre autres, de l’amélioration des services d’accueil et des urgences, de la qualité des soins, de la réduction des rendez-vous. Elle a aussi promis de diminuer le temps d’attente en caisse.
Pour réussir sa mission, elle compte mettre en place une politique de digitalisation des services de l’hôpital Principal de Dakar. « Avec la digitalisation, nous comptons transformer les services de l’hôpital, par le lancement d’une plateforme externe, pour faciliter l’accès à l’information à nos clients », a-t-elle soutenu.
Le médecin-général de Brigade, Fatou Fall, compte également mettre en place une nouvelle organisation, basée sur un système de planification de rendez-vous et de délivrance des résultats des examens et analyses. « Nous allons développer des solutions de paiement alternatives, notamment mobiles au niveau des caisses de soins externes », a souligné Mme Fall.
Le Directeur sortant, le général MameThierno Dieng, a félicité celle qui va le remplacer. Il s’est également réjoui des nombreuses réalisations en équipements, infrastructures, mais aussi des innovations qui ont marqué son passage dans cet hôpital. Il a cité, entre autres, la construction des pavillons de Gorée et Téranga, des services de rhumatologie et de dermatologie-vénéréologie et de l’unité de néphrologie-hémodialyse. Le Ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a informé que la Polyclinique internationale de l’hôpital Principal Dakar sera livrée dans les prochains mois.
par Ngel Juuf
VACCIN CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTERUS, UNE BOITE DE PANDORE A RESPONSABILITÉ DECULPABILISÉE
Le chemin est alors tracé pour refuser d’exposer l’enfance vulnérable aux aléas d’un rapport bénéfice/risque vaccinal désastreux. Pourquoi devoir jouer à la loterie d’une roulette vaccinale à efficacité et à immunogénécité énigmatiques ?
La caisse de résonnance occidentale qu’est la politique vaccinale en Afrique, ne doit plus être de mise.
Si au regard de ses effets gravissimes, des pays à haute technologie médicale en sont arrivés à surseoir au vaccin contre le cancer du col de l’utérus ; le chemin est alors tracé pour refuser d’exposer l’enfance vulnérable aux aléas d’un rapport bénéfice/risque vaccinal désastreux.
Déjà qu’elle est réputée être une terre d’expérimentation vaccinale tous azimuts, l’Afrique est à nouveau ciblée par les vagues de la campagne sanitaire de lutte contre le papillomavirus (HPV) censé être à l’origine du cancer du col de l’utérus. Le discours de l’establishment médical scande à tout vent la nécessité d’inoculer l’enfance africaine à l’instar des filles de par le monde, ciblées par des vaccins.
Nous savons que les fabricants de vaccins brevetés sont avant tout des commerçants qui ne diront jamais du mal de leurs marchandises ! Pour ce faire, ils prennent la précaution de s’entourer de garantie pour laver leur produit de tout soupçon, quitte à commanditer des études auprès de chercheurs et autres professionnels à qui on donne le ton repris en chœur par des politiques, des journalistes et des sites internet. Heureusement, des chercheurs en virologie, en biologie, en infectiologie dans l’indépendance scientifique totale mise au service de la santé humaine ; procèdent à des études d’analyse et de contre expertise relatives aux propos de ces commerçants au sujet de l’efficacité de leurs marchandises injectables.
En 2020, avec toute la rigueur scientifique exigée en matière de publication, la Royal Society of Medicine, institution sanitaire de renom de Grande Bretagne, relatait une étude qui notifiait une surestimation de l’efficacité des vaccins anti-HPV qui ont brûlé toutes les étapes de leur mise sur le marché. L’on comprend alors le tâtonnement vaccinal face à plus d’une centaine de souches différentes du papillomavirus dont seule une douzaine serait susceptible de conduire à un cancer du col de l’utérus le cas échéant. Et, parmi ce spectre de souches pathogènes, les vaccins anti-HPV ne ciblent qu’un lot de deux voire sept souches cancérigènes.
Mieux, l’étude britannique spécifiait que rien ne permettait de conclure à une efficacité du vaccin contre les cellules anormales à risque, à plus forte raison lorsque ces cellules sont d’anormalité bénigne. Qui plus est, le virologue Peter Duesberg signalait en 2013 par un article de recherche, l’innocence des virus HPV quant aux causes physiologiques du cancer du col de l’utérus.1
Pour les vaccins anti-HPV, les plus connus sont le Gardasil et le Cervarix. Or, aux Usa, le site de pharmacovigilance VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) a répertorié à propos du Gardasil, des effets indésirables graves, à savoir : anaphylaxie, syndrome de Guillain Barre, myélite transverse (inflammation de la moelle épinière), pancréatite, événements thromboembolique veineux (caillots sanguins), maladie du motoneurone auto-immune (maladie neurodégénérative avec faiblesse musculaire progressive), sclérose en plaques, mort subite, troubles du système sanguin et lymphatique comme l’anémie hémolytique auto-immune, purpura thrombocytopénique idiopathique, lymphadénopathie, embolie pulmonaire, arthralgie et myalgie (troubles musculosquelettiques), troubles du système nerveux (encéphalomyélite aiguë disséminée). Ces effets secondaires ont été confirmés par une étude de l’université de la Colombie-Britannique qui a bel et bien établi leur lien avec le Gardasil.2
Introduit en Suède en 2006, le Gardasil a été par la suite largement administré en 2007 pour les jeunes filles de 13 à 17 ans. Depuis 2010, nous y assistons à une explosion de cas de cancers du col de l’utérus chez les femmes de moins de 30 ans.3
Ce n’est point fortuit si au Japon, le gouvernement a dû suspendre au bout de deux mois de campagne, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus suite aux effets secondaires insuffisamment explicités. Alors que le Danemark a officiellement indemnisé des jeunes filles handicapées à vie par le vaccin, voilà qu’aux USA, le laboratoire Merck fabricant du Gardasil encourt présentement des procès dont le retentissement en septembre 2024 sera à la hauteur du préjudice sanitaire causé.4
En matière de fraude scientifique, les fabricants des vaccins sont des récidivistes. Ceux préconisés contre Covid-19 en disent long. Leurs fabricants viennent de s’illustrer en reconnaissant toute honte bue, que les injections ARNm dont l’efficacité a été vantée tambours battant, n’empêchent pas de contracter la maladie ni de la transmettre à autrui. Il s’est agi de prendre les devants au regard des double voire triple vaccinés qui ont néanmoins contracté le Covid. L’anthropologue Jean-Dominique Michel a raison de constater que « vacciner des enfants avec le vaccin Covid qui n’empêche pas la transmission, pour protéger des personnes qui sont déjà vaccinées, restera dans les annales de la bêtise de la médecine ». Notons que dans son rapport du 3 février 2014, la commission au conseil et au parlement européen constatait que la santé est l’un des secteurs les plus corrompus. Aux USA, sur 10 ans, parmi les 19 entreprises les plus condamnées, il y a six compagnies pharmaceutiques qui y figurent dont Pfizer, Merck, GSK et Johnson & Johnson, nouvelle recrue du marché des vaccins !
La sécurité épidémiologique du continent est d’autant plus interpellée que des études ou constats ont montré à titre d’exemples, toute la faiblesse de la pharmacovigilance africaine. En juin 2007, le gouvernement du Nigeria attaque Pfizer et réclame 7 milliards $ pour des essais illégaux de médicaments anti-méningite qui ont tué ou handicapé des enfants. En 2017, les docteurs Soren Morgensen et Peter Aaby, experts mondiaux en matière de vaccins africains et fervents partisans de la vaccination, ont constaté qu’en Guinée Bissau, les filles vaccinées avec le DTC (diphtérie, tétanos, coqueluche) ont été 10 fois plus nombreuses à mourir que les enfants non vaccinés5. Le 25 août 2020, l’OMS annonce sa victoire sur la polio, mais, le 2 septembre 2020, elle reconnait qu’au contraire, il y a des flambées de polio en Angola, Cameroun, Congo, Nigeria, Tchad, Zambie ! Le vaccin oral liquide contre la polio a donné naissance à des souches plus virulentes alors que le virus sauvage commençait à disparaitre de lui-même comme l’avait constaté le CDC (Center for Disease Control) des USA depuis 2016 !
Selon un article de Jon Jureidini de l’Université d’Adélaïde et de Leemon B. McHenry de l’Université d’État de Californie, publié par le British Medical Journal (BMJ) ; le progrès scientifique est entravé par la propriété des données et des connaissances, car l’industrie supprime les résultats négatifs des essais, ne signale pas les événements indésirables et ne partage pas les données brutes avec la communauté des chercheurs universitaires. Des patients meurent à cause de l’impact négatif des intérêts commerciaux sur le programme de recherche, les universités et les organismes de réglementation.6
La caisse de résonnance occidentale qu’est la politique vaccinale en Afrique, ne doit plus être de mise et doit être sevrée de la gangrène qu’est cette même mentalité coloniale qui a contingenté des lots de vaccins Covid périmés sur le continent. Si au regard de ses effets gravissimes, des pays à haute technologie médicale en sont arrivés à surseoir au vaccin contre le cancer du col de l’utérus ; le chemin est alors tracé pour refuser d’exposer l’enfance vulnérable aux aléas d’un rapport bénéfice/risque vaccinal désastreux.
Pourquoi devoir jouer à la loterie d’une roulette vaccinale à efficacité et à immunogénécité énigmatiques ! Il va sans dire que si les ménages prennent connaissance du consentement éclairé mentionnant la panoplie d’effets secondaires du vaccin contre le cancer du col de l’utérus, ils vont freiner des quatre fers avant d’engouffrer leur enfant dans une telle soupe chimique injectable. Il est question d’une volonté politique pour se munir d’une initiative de souveraineté médicale en guise de paradigme pour changer la direction de l’histoire vaccinale africaine et ainsi ouvrir entre autres, une nouvelle et meilleure ère de santé publique.
C’est en train de devenir une habitude ; des résultats d’analyses et/ou d’expertises médicales commanditées, dans le cadre de meurtres ou de morts suspectes, par la justice et/ou à la demande des familles de victimes se retrouvent sur la place publique
C’est en train de devenir une habitude ; des résultats d’analyses et/ou d’expertises médicales commanditées, dans le cadre de meurtres ou de morts suspectes, par la justice et/ou à la demande des familles de victimes se retrouvent sur la place publique, avant même que les destinataires (de ces résultats) n’en soient informés. Un phénomène tendant à devenir banal et qui suscite des questionnements. C’est le cas, tout dernièrement, des résultats d’autopsie faits après des morts suspectes lors de manifestations ou quand une Force publique est «indexée» dans la survenue du décès.
Une autopsie est un examen approfondi de l’extérieur mais aussi de l’intérieur du corps d’une victime. Elle peut être faite dans le cadre d’une enquête judiciaire ou à la suite d’une mort naturelle. L’autopsie peut être aussi demandée par la famille de la victime. Seulement, son intérêt initial semble de plus en plus dévoyé. En effet, il est assez fréquent, de nos jours, que les résultats d’une autopsie se retrouvent sur la place publique, avant même que l’une des parties destinataires ne reçoive l’information. La cause étant une diffusion dans les médias, suivie d’un large partage sur les réseaux sociaux. Les résultats d’une autopsie requise par la justice, après le décès lors d’un accident, d’un meurtre/assassinat, d’un incendie, et surtout lors d’une manifestation ou dans une situation qui impliquerait un démembrement de l’Etat, qui se retrouvent banalement dans les médias agacent plus d’un. Il s’agit du dévoilement d’un secret médical qui, pourtant est envoyé à un destinataire/commanditaire sous pli fermé, pour des besoins précis (éclairage de la circonstance de la mort, enquête ou procédure judiciaire...).
La dernière en date est la publication, avant même que la famille de la victime n’entre en possession, des résultats de l’autopsie de la fille morte ces derniers jours lors des manifestations à Ngor. Auparavant, d’autres cas ont choqué. Exposer les résultats d’expertises post mortem dans les médias ou dans les réseaux sociaux, il en a eu plusieurs fois. C’est le cas après le décès d’Idrissa Goudiaby, à Ziguinchor, lors des manifestations politiques. Et on se rappelle du différend entre le magistrat instructeur et le Parquet sur le motif du décès. Entre demande de contre-expertise, refus et rejet des premiers résultats de l’autopsie, la famille du défunt a dû attendre plus d’un mois avant de disposer du corps pour son enterrement et faire le deuil. Sans que la famille n’obtienne la contre-expertise demandée, quoique les différentes thèses sur cette mort aient été largement discutées et relayées dans les médias. Autre cas, source de confusion, l’immigré Cheikh Niasse est mort suite à son interpellation par la Police de Guédiawaye.
Après son décès, la famille a écarté la version officielle, selon laquelle «Cheikh Niasse est décédé des suites d’une combinaison de pathologies infectieuses». Le défunt ne souffrait d’aucune maladie au moment de son arrestation, avait rétorqué la famille. Il en est de même pour la mort de Abdou Faye, compagnon de Baye Modou Fall, allias Boy Djinné, suite à sa cavale, en juin 2021. Il est mort en détention au Commissariat central de Dakar où il est gardé à vue, après son interpellation. L’autopsie avait établi un suicide, ce que la famille de la victime avait contesté. Et la liste est loin d’être exhaustives. Comme si, à travers ce procédé, l’on cherche à faire accepter d’avance des hypothèses par le grand public, sachant qu’elles seront sujettes à questions...
LE SECRET MEDICAL DESACRALISE
De plus en plus, les résultats d’autopsie ainsi que des certificats médicaux, commandités dans le cadre des procédures judiciaires, se retrouvent sur la place publique, avant même qu’une partie des concernées ne soit au courant
De plus en plus, les résultats d’autopsie ainsi que des certificats médicaux, commandités dans le cadre des procédures judiciaires ou d’enquêtes touchant des personnes qui ont des démêlés avec la justice ou mortes lors de manifestations ou suite à des accidents et autres incidents, se retrouvent sur la place publique, avant même qu’une partie des concernées ne soit au courant. Un phénomène récurrent qui expose les médecins en danger, quand on sait que les résultats sont toujours remis sous plis fermés à une autorité judicaire, dans la majorité des cas, et que ces «courriers» sont frappés du sceau du secret médical, sous peine de tomber sous le coup de la loi. Maintenant, reste à savoir, qui expose les médecins ?
Le phénomène semble désormais banal. De plus en des résultats d’expertises et/ou contre expertises médicales (autopsie, certificat médical… ) commandités dans le cadre de procédures judiciaires ou enquêtes ou par des proches de victimes décédés suit à des incidents (manifestations, accidents, bagarres mortelles… ) se retrouvent à la place publique avant même que les familles n’en prennent connaissance.
Depuis la délivrance du certificat médical d’Adji Sarr, dans l’affaire du présumé viol qui l’oppose au leader du Pastef, Ousmane Sonko, et même bien avant, suivie de la publication des résultats d’autopsie, l’année dernière, du jeune tué à Ziguinchor dans les affrontements entre Forces de l’ordre et partisans du leader politique, toujours dans le cadre de ce dossier alors en instruction, et tout récemment les résultats de l’autopsie de Adji Diallo, du nom de la fille trouvée morte à la plage de Ngor, lors des échauffourées entre jeunes de ce village Lébou et Force de l’ordre (à Ngor), en passant par l’arrestation du patron de Sum Assistance, les médecins se voient exposer dans l’exercice de leur fonction, menacer et même torturer psychologiquement.
Les résultats des examens, sur la demande de la justice, dans la plupart des cas, se retrouvent le lendemain dans les réseaux sociaux et les médias. Le secret médical qui couvre toutes les informations que le professionnel de santé à sur le malade, concernant son état de santé, son identité, ce qu’il lui a confié ou encore ce que le professionnel a vu, entendu, compris, sont mis à nu. Ces médecins qui sont régis par le secret médical ne peuvent nullement mettre ce document à la portée du public, sous peine de tomber sous le coup de la loi. Les résultats sont remis sous plis fermés à l’officier judicaire qui en a fait la commande Et, au Sénégal, dans les affaires de meurtre, dans le cadre de la justice, du maintien de l’ordre, entre autres, l’Ordre des médecins du Sénégal est toujours consulté pour mettre à disposition des experts dans les domaines concernés et ce même ordre est aussi associé à la lecture des résultats, à la demande du Parquet, pour une justice équitable et équilibrée. Mais, depuis un certain temps, des résultats se retrouvent dans la presse, dans les sites et les réseaux sociaux. Le travail de ces praticiens est même remis en cause et des expertises ou contre expertises sont demandés hors du pays, par certains, car craignant que les médecins soient de connivence avec les agents judicaires.
Seulement, il faut souligner que le médecin qui est régie par le secret médical peut, dans des situations, transmettre des informations uniquement aux ayants droit dans le cas où ceux-ci veulent connaître les causes de la mort, défendre la mémoire du défunt ou faire valoir leurs droits. Seulement, dans le cas de la fille tuée à Ngor, la famille a avancé avoir découvert les résultats de l’autopsie à travers le net. Et ce n’est pas une première. Aujourd’hui, à l’image des magistrats, une certaine catégorie de médecins devront être protégés, afin d’éviter l’irréparable. Et, au niveau des Forces de défense et de sécurité, tous le processus, avec l’officier de Police judiciaire qui est assisté d’un docteur en médecine pour la rédaction du procès-verbal (PV) de l’état du cadavre et des circonstances relatives au décès, devra être conservés jusqu’à la fin de la procédure, à savoir la délivrance de l’autorisation d’inhumer.