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30 novembre 2024
Santé
AFFAIRE PHARMACIE DAKAROISE : LE SYNDICAT DES PHARMACIENS SONNE LA MOBILISATION !
Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal recadre le ministre Abdoulaye Diouf Sarr coupable d’avoir déchiré l’arrêt de la Cour suprême au profit de Mme Baldé.
Par un abus de pouvoir caractérisé, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a abrogé l’arrêté ministériel datant de 1981 et qui autorisait l’installation de la pharmacie Dakaroise de Mme Aïcha Goundiam Mbodji à la place de l’Indépendance à Dakar. Ce qui revient pour le ministre à contourner l’arrêt de la Cour suprême ordonnant l’expulsion des lieux de Mme Aminata Gassama, épouse de l’ancien maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé. Contre l’expropriation d’un pharmacien au profit d’un autre, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, à travers une circulaire, exprime son soutien total à Mme Mbodji et appelle tous les pharmaciens à la mobilisation pour des actions futures.
A travers une circulaire, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps) sonne la mobilisation contre ce qu’il qualifie d’ « expropriation arbitraire d’un pharmacien au profit d’un autre ». Et exprime son soutien total à Mme Mbodji Aïcha Goundiam pour qu’elle soit rétablie dans ses droits. Comme l’avait révélé « Le Témoin » quotidien, la Cour suprême avait annulé l’arrêté du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui autorisait Mme Aminata Gassama Baldé, patronne de la Pharmacie Nation, à transférer son officine à la Place de l’Indépendance à Dakar. Dès réception, le ministre de la Santé a tout bonnement déchiré l’arrêt de la Cour Suprême.
Pis, il a annulé voire abrogé purement et simplement l’autorisation datant de 1981 (41 ans) de Mme Aïcha Goundiam Mbodji propriétaire de la Pharmacie Dakaroise. Un triste état de fait qui a poussé le Syndicat des pharmaciens du Sénégal de monter au créneau ! « Ce, suite à la décision du ministre de la Santé d’abroger l’arrêté de Mme Aïcha Aïcha Goundiam Mbodji portant autorisation d’exploitation de son officine de pharmacie dénommée « Grande Pharmacie Dakaroise », sise Dakar-Plateau, 01 Place de l’Indépendance » a d’abord précisé Dr Assane Diop, président du Spps. Il rappelle que cette décision a été prise le 11 février 2022 sur la base d’une note de présentation du directeur de la Pharmacie et du Médicament (Dpm). « Et la notification à l’intéressée par ce dernier est faite un mois après, le 08 mars 2022 précisément. Ce qui est surprenant, c’est que le même directeur lui demande, dans sa note d’information, de déposer un dossier de demande de transfert, alors que l’arrêté portant autorisation d’exploitation de son officine est abrogé un mois auparavant, sans parler des conséquences de droit d’une telle décision ! » poursuit Dr Assane Diop.
En d’autres termes, explique-t-il, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a annulé l’arrêté d’exploitation de la « Grande Pharmacie Dakaroise » et un mois après le directeur de la Pharmacie vient demander à la victime de déposer un dossier de transfert. « Quelle incohérence !
Pour rappel, en 2020, la Direction de la Pharmacie et du Médicament (Dpm) avait pris la décision illégale d’instruire un dossier de transfert de la Pharmacie Nation sur le site appartenant à la Grande Pharmacie Dakaroise depuis 1953, en violation des dispositions relatives aux conditions de création et de transfert des officines » a rappelé le président du Syndicat des pharmaciens à l’endroit de ses camarades.
A l’en croire, cette décision a été prise malgré tous les efforts effectués par Mme Mbodji pour informer les autorités concernées de son transfert provisoire et de son intention de rejoindre son site dès la fin des travaux de rénovation de l’ex-hôtel Indépendance.
Une expropriation arbitraire ! Justement, sur cette question, Dr Assane Diop a souligné que la concernée avait d’ailleurs attaqué cet arrêté devant la Chambre Administrative de la Cour Suprême qui a tranché en sa faveur (arrêt n° 51 du 25 novembre 2021) en annulant l’arrêté du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr portant autorisation de transfert de la Pharmacie Nation au rez de chaussée de l’Hôtel Indépendance. « Elle a aussi attaqué le contrat de bail établi par l’Ipres au profit de la Pharmacie Nation devant la chambre administrative du Tribunal du Commerce. Cette procédure est toujours en cours et a fait l’objet de sept renvois depuis le mois de Juin 2021. Aux dernières nouvelles, cette affaire a été évoquée le 03 mars 2022 à l’audience de la deuxième chambre du Tribunal de commerce Hors Classe de Dakar et renvoyée au 31 mars 2022 » peut-on lire dans la circulaire du président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal dont « Le Témoin » a obtenu copie.
Toujours est-il qu’entres autres raisons ayant motivé l’assignation en annulation dudit contrat de bail, le président des pharmaciens estime que celui-ci est établi en violation des dispositions de l’article 127 de l’Acte Uniforme de l’Ohada qui fait bénéficier à l’ancienne occupante d’un droit de priorité pour se voir attribuer un nouveau bail dans l’immeuble reconstruit, d’autant que la demande de reprise des locaux par elle-même (Mme Mbodji) avait été déjà entérinée et agréée par le bailleur. « Tout ceci relève que l’objectif ultime de la démarche de la Direction de la Pharmacie et du ministère de la Santé est d’exproprier un pharmacien au profit d’un autre » a dénoncé Dr Assane Diop deux semaines après la décision du ministre Abdoulaye Diouf Sarr annulant l’autorisation de Mme Aïcha Goundiam Mbodji. Une pauvre dame à laquelle pourtant la Cour suprême, plus haute juridiction de notre pays, avait donné raison.
Tous les pharmaciens sont d’égale dignité…
Devant ce qu’il qualifie de décision à coloration politique, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal rappelle et insiste sur le fait que tous les pharmaciens sont d’égale dignité et que, par conséquent, ils méritent tous le même traitement. « Cette décision est d’autant plus déplorable qu’elle foule aux pieds les lois et règlements et viole les principes de l’éthique et de la déontologie » se désole M. Assane Diop, son président, avant d’évoquer le Code de déontologie des pharmaciens. Lequel dispose en son article 39 que « Tous les pharmaciens inscrits à l’Ordre se doivent mutuellement aide et assistance pour l’accomplissement de leurs devoirs professionnels. En toutes circonstances, ils doivent faire preuve de loyauté les uns envers les autres et de solidarité ».
En tout cas, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal estime qu’au lieu de sanctionner la victime (Mme Mbodj est victime d’une injustice de la part de son bailleur), les autorités de la profession et tous ses membres devraient plutôt l’aider à réintégrer le local qui a abrité sa pharmacie depuis 1953 et légalement confirmé par un arrêté ministériel datant de 1981. « Le Syndicat des pharmaciens en appelle à la responsabilité du ministre de la Santé et l’Action sociale, du directeur de la Pharmacie et du Médicament et du Président de l’Ordre des pharmaciens pour que Mme Mbodji soit rétablie dans ses droits. Le Syndicat des pharmaciens exprime son soutien total à Mme Mbodji et usera de tous les moyens à sa disposition pour que force reste à la loi. Il appelle pour cela tous les pharmaciens à la mobilisation pour les actions futures » a ainsi alerté Dr Assane Diop, président du Ssp.
LES PHYSICIENS MÉDICAUX EN GRÈVE
Les physiciens médicaux sont en mouvement d’humeur. Parmi les revendications avancées figurent en bonne place le statut des physiciens médicaux, leur reconnaissance comme des professionnels de santé.
Les physiciens médicaux sont en mouvement d’humeur. Parmi les revendications avancées figurent en bonne place le statut des physiciens médicaux, leur reconnaissance comme des professionnels de santé. Dans un communiqué rendu public, ils expliquent que les physiciens médicaux, actuellement sous statut contractuel demandent aussi leur intégration dans la fonction publique. Ils veulent également une radiothérapie. « Les physiciens médicaux se mobilisent aujourd’hui pour défendre leur profession, sans statut au sein de l’administration sénégalaise et, par conséquent, très sous-payés, eu égard à nos diplômes de niveau Bac+7, et pourtant indispensables dans un service de radiothérapie », a fait savoir le document public.
Ces praticiens estiment qu’au plan des instruments juridiques internationaux et de la législation nationale, « aucun traitement en radiothérapie ne peut se faire sans l’implication d’un physicien médical ». « La radiothérapie, destinée à irradier une tumeur cancéreuse en prenant soin d’épargner les tissus sains environnants, intervient chaque année dans le traitement de plus 4000 patients au Sénégal », a fait savoir le document. En évoquant les raisons d’une telle action, ils soulignent que c’est « après plusieurs démarches auprès des ministères concernés (Santé et Fonction publique), notre situation demeure inchangée ».
SANTE BUCCO-DENTAIRE, 62 % DES MALADES N’ONT PAS RECOURS AUX SOINS
Au Sénégal, 76% de la population présente une ou plusieurs pathologies dentaires. Seulement 62% de ces populations de malades n’ont pas encore recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste.
Au Sénégal, 76% de la population présente une ou plusieurs pathologies dentaires. Seulement 62% de ces populations de malades n’ont pas encore recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste. Le Directeur de la lutte contre la maladie (Dlm) a fait le point hier à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire. « D’après les dernières données à notre disposition, s’agissant de la population adulte du Sénégal, 76% au moins présentent une ou plusieurs pathologies dentaires. C’est un nombre très important. S’agissant des pathologies de la gencive, nous avons 72% de la population adulte qui présente une pathologie liée à la gencive », a dit Docteur Babacar Guèye. Il a ensuite souligné que ce qui est le plus important et qui montre qu’il faut faire de la sensibilisation, « c’est que 62% de ces populations-là qui présentent des pathologies bucco-dentaires n’ont pas recours aux soins et ne peuvent pas consulter un spécialiste en la matière ».
Selon le directeur de la lutte contre la maladie, la santé bucco-dentaire et les autres pathologies comme le diabète et le cancer relèvent des facteurs de risques évitables, notamment la mauvaise alimentation, avec la consommation d’aliments sucrés, l’usage abusif d’alcool et le tabagisme. Questionné sur la disponibilité des spécialistes pour prendre en charge cette pathologie, Docteur Guèye note que c’est un contraste avec les efforts du gouvernement du Sénégal pour pouvoir renforcer le dispositif de prise en charge de la pathologie bucco-dentaire. Cela dans le cadre de l’amélioration de la santé bucco-dentaire.
« Aujourd’hui, nous ne pouvons pas noter moins de 570 chirurgiens-dentistes au Sénégal répartis entre 2/3 au niveau des structures privées. Mais les 200 à peu près sont dans les structures publiques », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Rokhaya Diakhaté, présidente de l’amicale des femmes chirurgiens-dentistes du Sénégal (Afcds) a expliqué : « Nous jouons notre partition au niveau du Ter, des gares de Rufisque, Thiaroye et Diamniadio pour sensibiliser l’ensemble des passagers à faire attention aux maladies bucco-dentaires mais également à connaître les techniques de brossage. Mais aussi de voir ce qu’il ne faut pas faire pour ne pas les avoir. 80 000 passagers ont été vus, on a aussi fait de la référence ».
LE MANQUE D’EAU À L’ORIGINE DE L’AUGMENTATION DES CAS CE COVID AU SENEGAL
Les difficultés d’approvisionnement correct en eau des communautés et structures de santé sénégalaises ont, en partie, été à l’origine de l’augmentation du nombre de contaminations au nouveau coronavirus au plus fort de la crise sanitaire
Diamniadio, 22 mars (APS) – Les difficultés d’approvisionnement correct en eau des communautés et structures de santé sénégalaises ont, en partie, été à l’origine de l’augmentation du nombre de contaminations au nouveau coronavirus au plus fort de la crise sanitaire, a soutenu, mardi, le docteur Babacar Ndoye, un consultant à l’Organisation mondial de la santé (OMS).
"Dans les structures sanitaires, il y a un manque d’eau en quantité et en qualité mais aussi au niveau de la communauté, ce manque d’eau a été constaté lors de la crise sanitaire et a expliqué l’explosion des cas’’, a-notamment déclaré le médecin.
Le consultant pour le programme Prévention et contrôle des infections (PCI) de l’OMS pour la Santé dans le cadre de la réponse à la pandémie de la Covid-19 intervenait à un panel organisé dans le cadre du Forum mondial de l’eau ouvert lundi à Diamniadio, dans la région de Dakar.
Le panel était axé sur le thème : ’’"Contrôler les épidémies : Coordonner au mieux Eau et Santé".
Partant du constat relatif aux difficultés d’accès à l’eau, le docteur Ndoye a souligné la nécessité de partir des leçons apprises de la pandémie afin de préparer l’avenir.
"Il faut certes de l’eau mais le plus essentiel, c’est la gestion de l’eau", a estimé le professeur Ndoye, ancien responsable du Programme national de lavage des mains (Pronalin) du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
"Le rôle de l’OMS, ce n’est pas d’aller chercher l’eau, mais, c’est surtout sa gestion, pour avoir une eau de qualité qui va dépendre des institutions mais surtout des communautés", a dit le consultant.
En effet, a-t-il souligné, "l’eau dont on a besoin au niveau des structures sanitaires est différente de l’eau dont on a besoin dans les ménages. Donc, c’est tout un ensemble de normalisation et de standardisation qui entre dans le cadre de la gestion de l’eau’’.
Il a insisté sur l’importance de diffénrencier l’eau pour le lavage des mains, l’eau pour la cuisine et l’eau pour les soins.
Le Forum a, dans le même temps, été l’occasion pour l’OMS de lancer un nouveau programme conjoint avec l’UNICEF pour l’amélioration de l’hygiène des mains.
Selon Guy Mbayo de l’OMS, il s’agit d’identifier les déficits constatés durant les épidémies pour apporter des réponses avec tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement en eau
L’idée à travers ce programme est de "transformer les données en informations et les informations en actions en établissant également un dialogue entre les acteurs pour une prise en question de cette dimension eau en santé dans les politiques publiques".
Le Forum mondial de l’eau ouvert lundi par le chef de l’Etat se poursuit jusqu’à vendredi au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio avec comme principal thématique "la sécurité de l’Eau pour la paix et le développement".
Plusieurs sessions liées à la santé sont au programme de ce Forum, une opportunité d’améliorer les connaissances en la matière et de changer les comportements liés aux questions d’eau et d’assainissement et aussi aux solutions qui existent ailleurs dans le monde.
par Patricia Lake Diop
COVID-19 OU COMMENT ORIENTER LA VOIE IMPRÉVISIBLE DU DESTIN
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps – Vivre avec. Puis malgré. Ou en présence. Tu as fait renaître l'égalité des Hommes devant l'indicible et l'impossible, repoussé la nuit des temps à la lisière du jour, dessiné et remodelé le néant
#SilenceDuTemps – Les maux se multiplient et la syntaxe se moque des mots : vivre avec... puis malgré… ou en présence... Je n'ose plus te nommer même si tu me croises et me toises chaque instant comme un djinné sans mémoire ...
Si peur que mon corps te serve de réceptacle, qu'une cuirasse de prières me protège en permanence en plus des mantras qui résonnent comme un écho pour me rappeler que la peur de la chose entraîne la chose...
Mes pensées culbutent pourtant à la vitesse V des microbes que tu te plais à répandre avec tant de ferveur autour de toi...
2019, 2020, 2021, 2022.. Un jour tu t'en iras à coup sûr…
Et pourtant tu t'enorgueillis béatement d'avoir percé les abîmes souterrains de la science infinie, que nenni...
Tes variants et défiances ont repoussé les limites de l'imaginaire...
Sais-tu que tu ne réussiras jamais à anéantir l'amour et le renouveau de cette révolution fulgurante et explosive que tu as provoquée dans le monde ?
Des corps sont enfouis et le seront encore, des âmes errent et divaguent dans un monde en dérive certes…
Sans sommation tu as frappé, fauché, terrorisé, enseveli et exterminé avec malice...
Mais la vie est tenace, les vivants ressuscitent et les morts renaissent dans un plan céleste dont tu ignores tous les mystères...
Sais-tu que ta présence immonde est comme l'ombre d’un voleur dont on attend le retour pour un châtiment sans merci ?
Tu as fait renaître l'égalité des Hommes devant l'indicible et l'impossible, repoussé la nuit des temps à la lisière du jour, dessiné et remodelé le néant...
Mais la vie est tenace et les générations qui luisent illuminent déjà l'horizon d’un éclat nouveau...
D'un monde où l'humain sera l'alpha et son âme l'oméga, un monde dans lequel le grand architecte de l'univers régnera en maître souverain.
Exerçant son métier depuis plus de 35 ans, Patricia Lake Diop est l'une des deux premières femmesnotaires du Sénégal. Membre de l'AJS (Association des juristes du Sénégal), elle s'intéresse plus particulièrement à la cause des enfants victimes d'abus sexuels et de viol. Pendant une partie de son enfance passée en Guinée, elle a développé une passion pour les histoires de Leuk le lièvre qui ontmarqué son imaginaire et son goût pour l'écriture, la poésie, les contes auxquels elle s'essaie à ses heures libres.
UN HÔPITAL DE RÉFÉRENCE SERA ÉRIGÉ DANS LE NOUVEAU DÉPARTEMENT DE KEUR MASSAR
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a annoncé dimanche, à Keur Massar qu’il est envisagé, dans la carte sanitaire, l’érection d’un hôpital de référence, dans ce département, situé dans la banlieue de Dakar.
Keur Massar, 20 mars (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a annoncé dimanche, à Keur Massar qu’il est envisagé, dans la carte sanitaire, l’érection d’un hôpital de référence, dans ce département, situé dans la banlieue de Dakar.
‘’Dans la carte sanitaire, il est envisagé d’installer dans le nouveau département (de Keur Massar), à l’instar des 45 autres départements du pays, au moins un hôpital de référence, pour compléter la pyramide sanitaire dans un département qui doit aller de l’hôpital à la Case de santé’’, a-t-il dit.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale s’exprimait, lors de sa visite au Centre de santé de Jaxaay et celui de Keur Massar Nord, dans le nouveau département de Keur Massar.
Il a expliqué cette décision par le souci de ‘’venir répondre aux préoccupations exprimées par les populations, lors de la session d’écoute ‘’Jokko Akh Macky’’, une initiative d’échanges en ligne avec le chef de l’Etat.
Selon lui, cette future infrastructure entre dans une ‘’dynamique départementale globale’’ et inclut Keur Massar Nord, Keur Massar Sud, Yeumbeul Nord, Yeumbeul Sud, Malika, Jaxaay et Parcelles Keur Massar.
‘’C’est devenu une évidence que Keur Massar représente pour le chef de l’Etat, une super priorité’’, a dit le ministre.
‘’C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il (Macky Sall) ne ménage aucun effort pour que tous les secteurs du département performent le plus rapidement possible’’.
‘’Dans les politiques du chef de l’Etat, a-t-il poursuivi, la dimension équité territoriale occupe une place essentielle’’.
Selon le ministre, ‘’c’est pourquoi, les initiatives vont se poursuivre dans le nouveau département de Keur Massar, pour par rapport aux Cases de santé, faire en sorte qu’elles soient érigées en Postes de santé avec toutes les normes requises’’.
Il a promis que le Centre de santé de Jaxaay sera également érigé en Centre de santé de référence, en attendant la mise en place de l’hôpital.
Accompagné du ministre de l’Economie et du Plan, (Ahmadou Hott) et du ministre du Commerce et du développement des PME (Aminata Assome Diatta), tous deux responsables politiques dans le département, Abdoulaye Diouf Sarr a visité le Centre de santé de Jaxaay.
Il a aussi remis une ambulance de type 4X4 au Centre de santé de Keur Massar Nord.
Pour sa part, dans son mot de bienvenue, M. Hott a évoqué le plan de développement du nouveau département de Keur Massar qui va intégrer l’ensemble des secteurs, dont celui de la santé pour le ‘’positionner très rapidement parmi les départements les plus modernes’’ avec une population de plus de 681 000 personnes.
‘’Ce département mérite qu’on y investisse énormément’’, a-t-il ajouté.
INAUGURATION DE LA CENTRALE D’OXYGÈNE DE L’HÔPITAL EL HADJI IBRAHIMA NIASS A KAOLACK
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a inauguré samedi la centrale d’oxygène de 42 mètres cubes de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack (Centre), a constaté l’APS.
Kaolack, 20 mars (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a inauguré samedi la centrale d’oxygène de 42 mètres cubes de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack (Centre), a constaté l’APS.
"Cette centrale d’oxygène de 42 mètres cubes va renforcer le dispositif de prise en charge de la Covid-19", a expliqué le ministre, en présence du maire de Kaolack, Serigne Mboup, ainsi que des autorités administratives et divers acteurs de la Santé.
Selon lui, "cette centrale fait partie des 35 que le gouvernement doit installer dans l’ensemble des structures de santé pour positionner définitivement notre pays sur l’orbite de l’autonomisation en oxygène".
"Nous avons mis en place à l’hôpital de Kaolack une mammographie numérique de dernière génération d’une valeur de 165 millions de francs CFA", a souligné M. Sarr.
Il a assuré que cette mammographie est destinée à faciliter la prise en charge du diagnostic des femmes atteintes par le cancer du sein et éviter les déplacements à Dakar pour ces types de soins.
Le ministre de la Santé et l’Action sociale a rappelé que trois autres appareils du même genre sont installés à l’hôpital Idrissa Pouye de Dakar, à l’hôpital Fann et à l’hôpital Cheikh Ahmadou Khadim de Touba.
Abdoulaye Diouf Sarr a aussi promis de travailler avec la mairie de Kaolack pour relever les plateaux techniques des structures de santé, notamment par l’octroi d’équipements médicaux et de renforcement en ressources humaines.
La commune de Kaolack compte actuellement un établissement public de niveau 2 (hôpital El Hadji Ibrahima Niass), 19 postes de santé, un centre de santé, un laboratoire régional et un centre de formation en santé, selon Abdoulaye Diouf Sarr.
La visite du ministre de la santé et de l’action sociale à Kaolack a été également marquée par l’organisation d’une journée de consultation médicale gratuite destinée au dépistage de l’hypertension artérielle, du diabète et de l’insuffisance rénale.
COUP DE BALAI DE LA POLICE D'HYGIENE AU MARCHE DE THIES
Plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés hier par la police, au cours d’une opération coup de poing menée par la Brigade régionale d’hygiène de Thiès.
Plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés hier par la police, au cours d’une opération coup de poing menée par la Brigade régionale d’hygiène de Thiès.
Appuyés par la police, les agents du Service d’hygiène ont fait ce jeudi 17 mars une descente sur l’emprise de la voie ferrée, sise au marché central de Thiès. Ils ont été informés d’une activité économique dans cette zone. Il s’agit de la vente de viande de volaille à l’air libre. Seulement, informe le capitaine Idrissa Ndiaye, « ces produits sont impropres à la consommation au même titre que les produits périmés ou avariés« .
Idrissa Ndiaye, le chef du Service régional de l’hygiène de Thiès, a averti sur les amendes concernant la vente de viande de volaille. Selon le capitaine Ndiaye, « dans le code de l’hygiène, l’article L 39 dit que la viande et les produits assimilés doivent être vendus dans des locaux appropriés. Le même article stipule que ces denrées alimentaires vendues doivent être à l’abri de la poussière, des mouches, de la pollution… Ce qui n’est pas le cas ici parce que nous sommes au niveau de l’emprise de la voie ferrée et il y a des déversements accidentels de produits chimiques de toutes natures« .
Et, l’officier en charge de l’hygiène à Thiès, d’ajouter que « ce sont des produits qui sont impropres à la consommation au même titre que les produits périmés ou avariés. La seule chose à faire à ce niveau, c’est de procéder à leur retrait de la vente et de faire des amendes forfaitaires qui vont de 9 mille francs CFA jusqu’à 18 mille francs CFA. Il y a même des possibilités d’emprisonnement de 5 à 8 jours. C’est ça qui est prévu au niveau du Code de l’hygiène« .
Le patron de l’hygiène de Thiès n’a pas manqué de faire une plaidoirie auprès des responsables du marché central et des autorités locales et administratives pour encadrer cette filière afin de permettre à ces vendeurs de poulets d’adopter les bonnes pratiques d’écoulement de leurs produits. Avant la fin de l’opération ou plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés, le capitaine Idrissa Ndiaye a informé à la population qu’une opération de sensibilisation sera menée à Thiès.
KAFFRINE DOTÉ D'UN CENTRE D'HEMODIALYSE
C’est un vrai soulagement pour les malades de la région, un ouf pour les hémodialysés qui valsaient entre Kaolack, Fatick ou encore Touba. Fini ces va-et-vient, Kaffrine tient maintenant sa structure
C’est un vrai soulagement pour les malades de la région, un ouf pour les hémodialysés qui valsaient entre Kaolack, Fatick ou encore Touba. Fini ces va-et-vient, Kaffrine tient maintenant sa structure. Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale l’a inaugurée ce jeudi, un nouveau centre d’hémodialyse, 23ème du genre afin de renforcer les capacités du Sénégal dans la prise en charge de la maladie rénale chronique.
L’unité est construite dans l’enceinte du centre de santé Saliou Ndao pour un coût de 150 millions de FCFA et compte 16 générateurs et les accessoires nécessaires pour un service de qualité.
Rappelant les efforts de l’Etat, Abdoulaye Diouf Sarr n’a pas manqué de souligner que presque toutes les régions disposent au moins d’un centre de dialyse. Il ne reste que la région de Kédougou qui accueillera bientôt son unité de dialyse dans le nouvel Le Ministre hôpital Amath Dansokho.
La gratuité totale de la dialyse dans le service public depuis 2013, le budget pour l’achat des kits qui est passé de 2,7 à 5,2 milliards F CFA, la signature de conventions entre l’Etat et les centres privés de dialyse pour renforcer l’offre de soins ainsi que le déploiement de ressources humaines de qualité grâce à l’allocation de bourses d’étude aux néphrologues et la création du Conseil national du Don et de la Transplantation (CNDT) constituent aussi d’autres avancées.
Mais au-delà des infrastructures, Abdoulaye Diouf Sarr a rappelé l’importance d’assurer la prise en charge précoce et correcte des maladies non transmissibles qui peuvent avoir comme complication l’insuffisance rénale chronique. Cela implique dira t-il une accentuation de la sensibilisation sur la prévention des facteurs de risques, notamment à travers la promotion de l’activité physique, de l’alimentation saine, à travers également la lutte contre le tabagisme et la consommation d’alcool.
LE COMES BLOQUE LA TENUE DE LA COMMISSION D’ATTRIBUTION DES BOURSES DE SPÉCIALISATION
Le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (Comes), qui dénonce le nombre limité des boursiers, a décidé «de bloquer la tenue de la commission d’attribution jusqu’à ce que le nombre prévu soit revu à la hausse
Après le secteur de l’Education, c’est celui de la Santé qui risque d’être perturbé. Le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (Comes), qui dénonce le nombre limité des boursiers, a décidé «de bloquer la tenue de la commission d’attribution jusqu’à ce que le nombre prévu soit revu à la hausse».
En plus du mouvement d’humeur des syndicats de la Santé, le gouvernement doit aussi faire face au «problème que pose l’accès à la spécialisation au Sénégal en raison du nombre très limité, voire insignifiant de boursiers que le ministère de la santé s’apprête à octroyer cette année 2022». Dans un communiqué, le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (Comes) attire l’attention sur le fait que ce problème risque «encore une fois, de briser la carrière de nombreux médecins généralistes qui avaient pour ambition de se spécialiser».
L’organisation, qui informe «avoir rencontré les autorités du ministère de la Santé et de l’action sociale, écrit à la présidence de la République sans suite et fait plusieurs communiqués d’alerte sans réaction majeure de l’autorité, a décidé de bloquer la tenue de la commission d’attribution des bourses jusqu’à ce que le nombre prévu soit revu à la hausse». Dans la même dynamique, le collectif se réserve «le droit de recourir à tous les moyens de lutte syndicaux pour plaider sa cause si des efforts ne sont pas consentis par les autorités».
Dans son document, le Comes rappelle qu’il «est un organisme dont la vocation principale est de veiller à ce que tous les médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes puissent avoir un accès équitable à la spécialisation».
Selon les membres de cette organisation, «force est de constater que le Sénégal est encore loin de cet objectif, essentiellement à cause des difficultés de prise en charge des frais liés à la spécialisation rencontrées par la plupart des médecins aspirant à la formation». D’après eux, «l’attribution de la bourse de spécialisation pour tous semble à l’évidence être une utopie que l’Etat a laissé entrevoir aux médecins pour les amener à s’engager dans une spécialisation, et ensuite les laisser à eux-mêmes». Pire, ajoute ledit collectif, «au lieu de se rapprocher de l’objectif promis en augmentant progressivement et de manière conséquente, le nombre de boursiers, aujourd’hui on se retrouve avec un taux de 60% de Docteurs en spécialisation (Des) non boursiers, ce qui constitue un frein sans précédent à l’accès à la spécialisation».
Par ailleurs, le Comes renseigne que pour l’année universitaire 2020-2021, «sur deux cent soixante-seize (276) demandes, seules cent quatre (104) bourses ont été octroyées par le ministère de la Santé et de l’action Sociale, soit un taux de 37,6%. Il est rappelé aussi dans le document qu’en 2018, «le Président Macky Sall avait émis le souhait que cette bourse, en plus d’être revalorisée, soit généralisée à l’ensemble des médecins sénégalais souhaitant poursuivre une formation spécialisée». Ce même vœu, souligne-t-il, «a été réitéré dernièrement en Conseil des ministres où il a été demandé aux différents ministères concernés de «proposer un dispositif permanent de facilitation de l’accès à la spécialisation médicale des médecins sénégalais».
Malheureusement, regrette ledit collectif, «cette promesse, entrevue par beaucoup comme une bouffée d’air pur dans l’agonie du système de santé sénégalais, n’a pas encore été matérialisée». Pendant ce temps, font remarquer les membres de cette organisation, «un peu plus du quart d’entre eux se voient ainsi contraints d’abandonner les études de spécialisation en cours de parcours, contribuant ainsi à creuser le gap déjà trop grand des spécialistes au Sénégal».
Interpellé sur les revendications du Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (Comes), le ministère de la Santé et de l’action sociale avait promis de donner sa version. Mais, il n’a donné suite à nos demandes d’interview.