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28 novembre 2024
Santé
COVID-19, LES PREMIERS SOUS-VARIANTS BA.2 IDENTIFIES AU SENEGAL
Contrairement au variant Delta, omicron n’a pas fait de ravages au Sénégal. Cette souche du coronavirus s’est juste montrée contagieuse et cela a été ressenti à travers une hausse des infections ces dernières semaines.
Contrairement au variant Delta, omicron n’a pas fait de ravages au Sénégal. Cette souche du coronavirus s’est juste montrée contagieuse et cela a été ressenti à travers une hausse des infections ces dernières semaines. Mais depuis quelques jours, une tendance baissière est constatée. Ce qui ne veut pas dire que la covid-19 a abattu ses dernières cartes au Sénégal. Il y a eu une évolution et non des moindres. Les dernières informations recueillies par Dakaractu font état de la détection d’un sous-variant, le BA.2.
Face à la presse ce mardi 1er février, le professeur Souleymane Mboup a déclaré que l’institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation a séquencé au moins 4 cas du sous-variant BA.2 ces deux dernières semaines sans donner de précision sur leurs porteurs. « Ce qu’on peut dire à l’heure actuelle, c'est que nous faisons chaque semaine des séries de séquençage qui nous permettent d’avoir des informations presque en temps réel.
À l’heure actuelle, toutes les séries que nous avons sont exclusivement des Omicron. On ne trouve plus d’autres variants. Nous surveillons aussi l'émergence de certains sous-variants. La mutation du virus génère des sous-variants. Nous avons détecté quelques sous-variants, notamment le BA.2. Nous avons quelques variants BA.1 (Omicron). Nous avons aussi des variants BA.2 », a annoncé le président fondateur d’Iressef en marge de la cérémonie de clôture de l’atelier de formation pour le renforcement de capacité des techniciens biomédicaux en maintenance et métrologie des équipements de laboratoires.
Le Professeur Mboup précise que cette information a été mise à la disposition du ministère de la santé comme le veut la procédure. Mais il tient à rassurer sur le fait que pour l’heure, « on ne connaît pas encore la signification et ça ne diffère pas trop du variant omicron ».
Au Danemark où il est apparu pour la première fois courant décembre, le sous-variant appelé aussi omicron 2.0 aurait dépassé l’Omicron. Le sous-variant aurait pris le dessus sur omicron dans d’autres pays comme les Philippines, le Népal, le Qatar et l’Inde. Les premières études réalisées au Danemark font état d’une forte transmissibilité de BA.2 par rapport à Omicron même si l’écart entre les deux, temporise independant.fr, reste plus faible que celui entre Omicron et Delta.
Pour le cas du Sénégal, le Professeur Souleymane Mboup préfère rester prudent d’autant qu’il n’y a pas encore assez de données pour trancher. Cependant, le scientifique sénégalais insiste sur le fait qu’il ne faudrait pas baisser la garde sous prétexte qu’il y a une baisse de cas.
Un autre fait inquiétant, c’est que ce sous-variant serait plus apte à infecter les personnes vaccinées en raison d’un meilleur échappement immunitaire. Mais l’efficacité des vaccins contre les formes graves du coronavirus n’est pas remise en cause.
BILAN DE LA PREMIERE ETAPE DU BATEAU AFRICA MERCY
Plus de 1.400 interventions chirurgicales ont été effectuées
Près de 2 ans après son départ, le navire Africa Mercy est de retour depuis hier au Sénégal où il compte effectuer des interventions chirurgicales très complexes. Durant la première étape, 1407 interventions chirurgicales ont été effectuées dans notre pays. Les malades qui n’avaient pas pu bénéficier d’interventions chirurgicales lors de la première étape vont se réjouir en apprenant le retour du navire Africa Mercy hier à Dakar.
Selon le ministre de la Santé et de l’Action Sociale qui accueillait hier le fameux bateau, le premier séjour de Mercy à Dakar s’est révélé très fructueux et bénéfique pour les populations. Le navire a séjourné du 14 août 2019 au 27 mars 2020.
Durant ce séjour qui s’est étendu du 14 août 2019 au 27 mars 2020, le navire-hôpital a mené beaucoup d’activités parmi lesquelles on peut citer des interventions chirurgicales gratuites, des formations de professionnels de santé locaux, des remises de matériels médicaux. «En effet, 1407 interventions chirurgicales ont été effectuées dont 158 chirurgies plastiques reconstructives, 353 chirurgies maxillo-faciales, 237 chirurgies générales, 543 chirurgies ophtalmiques et 116 chirurgies orthopédiques», renseigne Abdoulaye Diouf Sarr.
Il ajoute que 1 199 personnels de santé ont été formés en soins primaires de traumatologie, en ophtalmologie, en gestion essentielle de la douleur, en chirurgie essentielle, en chirurgie sûre, en soins palliatifs. «A côté de cela, 87 personnes ont participé au mentorat. Ces statistiques ont été au-delà de nos attentes», se réjouit le ministre de la Santé.
A cause de la pandémie de Covid-19, souligne Abdoulaye Diouf Sarr, l’Africa Mercy avait été obligé de suspendre ses opérations en fin mars 2019. «Cette cérémonie sonne la reprise des interventions qui étaient fortement attendues par les populations. L’espoir est donc permis pour tous les patients qui n’avaient pas pu être traités.»
Pour sa part, le directeur général du navire Africa Mercy, Bernard Vanderbrosch, estime qu’ils vont travailler pour accomplir une mission sans frais avec le gouvernement. «Au cours des dix prochains mois à venir, nous nous donnerons à fond. Après 22 mois d’interruption, nous voilà pour la prise en charge de patients démunis», indique-t-il. A l’en croire, le moment est venu de passer des discours à l’action. «Nous sommes à votre service à cœur ouvert pour le bonheur des Sénégalais. Plus de 1 000 patients ont été retenus et 750 prestataires vont recevoir des formations», dit-il. A préciser que le bateau va rester dans notre pays jusqu’à la fin de l’année 2022.
MALADIES TROPICALES NEGLIGEES, LE SÉNÉGAL MARCHE VERS KIGALI
2,7milliards de personnes souffrent d’une des maladies tropicales négligées dans le monde et ces pathologies causent près de 540 mille décès
Le Sénégal entend s’inscrire de manière dynamique dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (Mtn) et cela, en perspective de Kigali 2030. Pour y arriver, il doit éliminer les deux pathologies comme le trachome qui cause beaucoup de cécité dans le pays mais aussi la filariose lymphatique. Les acteurs l’ont fait savoir lors de la journée mondiale des Maladies tropicales négligées (Mtn), célébrée le 30 janvier par la communauté internationale
2,7milliards de personnes souffrent d’une des maladies tropicales négligées dans le monde et ces pathologies causent près de 540 mille décès. Elles surviennent dans un contexte de pauvreté selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Face à cette situation, une journée mondiale a été instaurée chaque 30 janvier pour porter la sensibilisation et faire le plaidoyer pour une meilleure prise en charge de ces maladies qui sont au nombre de 20. Au Sénégal, les acteurs de cette lutte l’ont célébrée à travers une randonnée pédestre qui a pris le départ au ministère de la Santé et de l’action sociale pour finir à la place du Souvenir africain. « La journée mondiale MTn est un moment privilégié de sensibilisation des acteurs en vue d’obtenir un engagement communautaire fort dans la lutte contre les Mtn et faciliter de manière cruciale le leadership politique et l’appropriation des programmes Mtn au Sénégal », a déclaré le comité d’organisation de ladite journée dans le pays.
Selon le docteur Babacar Gueye, directeur de la maladie au ministère de la santé et de l’action sociale, les conséquences de ces maladies sont entre autres une mauvaise qualité de vie, un impact négatif sur l’économie avec une perte de plusieurs centaines de dollars pour les pays en voie de développement. « Au Sénégal, 13 des 20 maladies négligées tropicales présentes dans le pays sont prises en charge dans les structures de santé à travers un programme de notre département » a-t-il avancé. Et de poursuivre dans la lutte contre les Mtn : « la prise en charge doit être sectorielle. Les autres démembrements de l’Etat doivent s’impliquer. Il s’agit du cadre de vie, l’accès à l’eau potable, l’assainissement et évidemment l’accès aux soins ». Du côté de World vision, il s’agit pour le Sénégal d’éliminer le trachome qui cause beaucoup de cécité mais aussi la filariose lymphatique. « Nous sommes à la troisième journée et ces maladies sont toujours mal connues des populations et continuent de faire beaucoup de ravages », a soutenu Prosper Diouf.
Pour ce dernier, plusieurs stratégies sont aujourd’hui en marche dont la distribution de masse de médicaments sur une période. « Même si la stratégie porte ses fruits, il nous faut travailler pour arriver à faire de ses distributions une routine afin de réussir un traitement continue des personnes atteint de ces pathologies » a-t-il ajouté. Du côté de l’Oms, le docteur Aloyse Waly Diouf a tenu à souligner que « ces journées sont des moments clés de sensibilisation ».
PRESENTATION DE L’OUVRAGE “MBASS MI”, UNE SOLUTION SPIRITUELLE À LA PANDÉMIE DE COVID-19
Les auteurs «Mbass Mi Covid19. N’est-ce pas une opportunité pour faire notre MEA CULPA ?», Ousmane Ndoye et Chérif Tidiane Aïdara, ont présenté hier un livre de 256 pages qui apporte un jet de solutions pour faire face à la pandémie de Covid-19.
L’ouvrage «MBASS Mi, Covid19.N’est-ce pas une opportunité pour faire notre Mea Culpa ? », co-écrit par Ousmane Ndoye et Chérif Tidiane Aïdara, appelle à une introspection personnelle et collective pour tirer les leçons de cette pandémie. Ce, afin de changer cette vie pour la rendre meilleure à partir des cinq savoirs : « spirituel, être, faire, vivre et partager ».
Les auteurs «Mbass Mi Covid19. N’est-ce pas une opportunité pour faire notre MEA CULPA ?», Ousmane Ndoye et Chérif Tidiane Aïdara, ont présenté hier un livre de 256 pages qui apporte un jet de solutions pour faire face à la pandémie de Covid-19.
Cette œuvre qui appelle à faire notre «Mea culpa» est divisée en 5 parties intitulées : « Savoir spirituel», «Savoir être», «Savoir-faire», «Savoir vivre» et «Savoir partager». Elle est une invite à s’approprier une introspection spirituelle et pratique pour faire face à la pandémie. Selon les auteurs, c’est à partir de ces principes que les hommes peuvent «sauver» l’humanité face à cette crise sanitaire. Cet ouvrage est également une série de questions et de réponses. Les auteurs soulignent que cette invite au retour à la source voire l’essence de l’être sonne comme une note d’espoir.
De l’avis d’Ousmane Ndoye, l’ouvrage est une proposition différente du discours des médecins et autres médias qui ne donnent que des aspects et l’état des lieux, mais pas de solutions réelles. Et son co-auteur, Chérif Tidiane Aïdara, de parler d’une «invite à une introspection spirituelle afin de savoir comment l’homme est arrivé à ce stade». Cet ouvrage rempli d’exemples, d’histoires et d’anecdotes permettra de mieux comprendre, à travers les cinq savoirs évoqués, «l’utilisation de formules et techniques simples afin d’apporter sa touche personnelle mais aussi et surtout, de rendre sa vie extraordinaire et par extension le monde meilleur », soulignent les auteurs dans la préface de leur ouvrage.
Pour Ousmane Ndoye, la pandémie de Covid-19 est accompagnée d’un discours apocalyptique. Toutefois, eux, ils appellent à trouver des solutions à partir du « Savoir spirituel», mais également, « à partir de l’apport de chacun pour avoir une solution durable différente des actions scientifiques qui ne sont que des solutions peu viables ».
Notamment avec les mutations du virus et la multiplication des vaccins qui, en réalité, sont peu efficaces face à la pandémie de Covid-19. Et Chérif Tidiane Aïdara d’ajouter : «Ce livre appelle à une introspection personnelle et collective pour tirer les leçons de cette pandémie. Mais également changer cette vie pour la rendre meilleure à partir des cinq savoirs : spirituel, être, faire, savoir vivre et savoir partager ». Comment, à partir d’une démarche de développement, personnelle voire spirituelle, peut-on apporter une solution innovante à un problème actuel ?
M. Aïdara soutient que c’est certes une question scientifique, mais ce qui sous-tend ce problème, c’est le comportement, la façon de faire et de vivre. « Donc si nous voulons changer la donne, il faut aller au fond des choses. Cette pandémie, c’est seulement les effets, mais les causes sont endogènes, ce sont les cinq savoirs et si nous osons régler les causes, les conséquences disparaîtront d’elles-mêmes», déclare-t-il.
« IL NE FAUT PAS QUE CERTAINES PANDÉMIES SOIENT ABANDONNÉES AU PROFIT D’AUTRES »
C'est l'avis de Bamba Youssoupha, président du comité exécutif de Réseau des Médias Africains pour la promotion de la Santé et de l’environnement (Remapsen)
Le Réseau des Médias Africains pour la promotion de la Santé et de l’environnement (Remapsen) a organisé une séance de travail avec les journalistes spécialisés en santé et environnement pour faire le point sur le réseau, mais aussi sur les problèmes de santé notés sur le continent. Selon le président de Remapsen, Bamba Youssoupha, il ne faut pas abandonner certaines pandémies au profit d’autres pandémies.
Les médias africains se sont regroupés à travers un réseau pour mieux prendre en charge la problématique de la santé et de l’environnement dans le continent. C’est dans ce sens qu’une visite de travail a été organisée par le président de Remapsen, Bamba Youssoupha. Selon ce dernier, le Sénégal est l’épicentre des activités en matière de santé. «Toutes les organisations internationales ont décidé de résider ici et nous sommes une organisation régionale. Nous ne pouvons pas venir ici sans rencontrer ces organisations dans le sens de nouer des partenariats pour faire développer des activités au profit de nos populations.
Le Remapsen, c’est 18 pays membres et bientôt, nous aurons 7 nouveaux pays anglophones qui vont s’ajouter», dit-il. A l’en croire, il faut que les populations, à travers les écrits et les productions audiovisuelles des médias puissent profiter du travail qui est fait en termes de production radio, télé et presse écrite. Avec la Covid-19, dit-il, «on a intériorisé une nouvelle façon de travailler appelée télétravail. Nous sommes des pays différents et grâce au télétravail, nous avons fait beaucoup de choses en ligne, des wébinaires avec des spécialistes en santé. Cependant, là où nous avons un souci, c’est que beaucoup de journalistes, à l’image des praticiens de la santé, ont commencé à délaisser les autres pathologies au profit de la Covid-19».
Poursuivant son propos, il soutient que ce n’est pas parce que la Covid est là que le Sida, la tuberculose et le paludisme sont finis. «Il y a tellement de problèmes de santé en Afrique ! Nous devons faire en sorte qu’il y ait une certaine intégration de toutes les maladies. Il ne faut pas que certaines pandémies soient abandonnées au profit d’autres pandémies. L’une des difficultés que nous avons dans nos pays est la faible implication des médias dans le domaine de la santé», se désole-t-il.
Revenant en outre sur le plan d’action du réseau pour cette année, Bamba Youssoupha souligne : «Nous allons nous lancer dans la formation pour écrire des projets mais aussi rendre l’organisation officielle dans chaque pays. Les journalistes ont beaucoup de capacités et on dit que le journalisme mène à tout. Nous allons travailler à former les journalistes sur comment écrire un projet, comment faire le suivi d’un projet, la justification des dépenses dans un projet. Tout cela compte.»
SADIO MANÉ DOIT BÉNÉFICIER D’UNE GRANDE SURVEILLANCE MÉDICALE
Les spécialistes de la santé considèrent qu' "il ne devait pas continuer le match après le choc traumatique"
Sadio Mané peut avoir une rupture de vaisseau au cerveau suite à un choc terrible après un contact avec le gardien de buts de l’équipe cap verdienne. Ce qui a provoqué un traumatisme crânien-encéphalique et une perte de connaissance initiale. Il doit bénéficier d’une grande surveillance médicale, selon l’urgentiste Dr Babacar Niang.
L’attaquant sénégalais, Sadio Mané, a subi, hier, un choc terrible avec le gardien de buts cap verdien dans la surface de réparation lors du match opposant le Sénégal et le Cap-Vert. Un choc traumatique, pour ne pas dire, un traumatisme cranioencéphalique avec une perte de connaissance initiale (TCE-PCI) dans le jargon médical. Les spécialistes de la santé sont unanimes. Il ne devrait pas jouer une seule seconde de plus après avoir reçu ce coup traumatique. «C’était très imprudent de la part du staff médical de l’équipe de foot du Sénégal de l’avoir laissé continuer après qu’il a été sonné par ce choc terrible avec le gardien du camp adversaire. Il aurait dû le faire sortir tout de suite», dixit Dr Papa Ladjické Diouf.
L’urgentiste Dr Babacar Niang, pour sa part, explique que l’international sénégalais a été sonné tout de suite vu sa chute. «Il a perdu connaissance tout de suite. Il fallait le faire sortir, car il se peut qu’il y ait une rupture d’un vaisseau avec une hémorragie interne» Malheureusement il a continué à jouer et du sang s’est collecté et a commencé à perturber le cerveau». Il était donc dans le cas d’un traumatisme et il fallait rapidement le faire sortir, mais «surtout faire un scanner», a insisté le directeur de la clinique Suma Assistance qui considère que le footballeur doit bénéficier d’une «grande surveillance».
Le médecin explique que «le sang peut faire une bosse logée à l’intérieur du cerveau qui peut provoquer des troubles cérébrales. «Il devait sortir tout de suite. Quand on tombe, cela veut dire que quelque chose a bougé dans le cerveau. Si la victime continue à courir sans avoir bénéficier d’un temps de repos et de la surveillance médicale et des examens médicaux. Normalement, on devait le faire sortir définitivement du match pour aller lui faire un scanner et le surveiller pendant au moins 48 heures. C’est pour voir s’il n’y a pas quelque chose qui a bougé dans le cerveau. Et après, faire des examens pour voir s’il n’a pas un déficit musculaire».
En des termes plus clairs, l’enfant de Bambaly doit subir d’un examen complet neurologique. Le scanner, dit-il, devrait se faire toute de suite si on a les moyens, sinon dans les 72 heures suivant le choc. Il précise qu’ il y a deux écoles par rapport à cette pose de diagnostic. « Il y en a qui disent qu’il faut le faire tout de suite, d’autres soutiennent qu’il faut être fait dans les trois jours», at-il tenu à préciser tout en indiquant que le joueur de Liverpool risque un «hématome cérébral». «C’est comme s’il a reçu un marteau sur la tête, il peut avoir une rupture de vaisseau. Il a eu tout le déroulement de ce qu’on appelle un traumatisme crânien avec perte de connaissance. Une perte de connaissance qui n’a pas duré et qui a fait qu’il a pu rejouer. Mais lorsque le sang a commencé à se constituer il n’a pas pu continuer et on l’a fait sortir», a expliqué l’urgentiste qui fait savoir qu’il y a une façon de percer le crane pour enlever le sang qui va comprimer dans une zone au niveau du cerveau.
Le gardien des buts cap verdien aussi
Tout comme Sadio Mané, le gardien de buts cap-verdien doit aussi bénéficier d’une surveillance médicale. Car dit le praticien, lui aussi a eu un traumatisme crânien «très grave». «On l’a vu. Lui aussi avait perdu connaissance, il ne pouvait plus se contrôler. Il titubait. Il a subi un choc et a besoin d’une surveillance médicale», a-t-il posé comme diagnostic et thérapie à suivre.
MERCY SHIPS BIENTOT DE RETOUR AU SENEGAL
Mercy Ships va revenir au Sénégal. La flotte américaine est attendue dans la capitale sénégalaise en ce début de l’année 2022.
Mercy Ships va revenir au Sénégal. La flotte américaine est attendue dans la capitale sénégalaise en ce début de l’année 2022. Après avoir quitté le Sénégal en mars 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, les professionnels bénévoles de Mercy Ships s’honorent de s’associer au ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal en proposant une intervention chirurgicale immédiate aux populations. Mercy Ships compte également partager des ressources et des formations pour le renforcement de capacité des professionnels de santé du Sénégal.
Organisation caritative internationale, Mercy Ships utilise des navires-hôpitaux pour apporter espoir et guérison aux nations qui construisent des systèmes de santé plus solides. Sa collaboration avec l’Etat du Sénégal vise à accompagner le pays et à soutenir le volet santé de sa stratégie existante « Sénégal émergent ».
Pour son retour annoncé sur le terrain, Mercy Ships 2022 se concentrera sur le service aux patients qui ont déjà été sélectionnés pour subir une intervention chirurgicale. Ces patients vivent dans les 14 régions du Sénégal. En collaboration avec les professionnels de la santé locaux, le dépistage des patients a commencé avant l’arrivée de l’Africa Mercy. Des politiques et des exigences en matière de vaccination sont en place, permettant à Mercy Ships d’opérer de manière sûre et responsable tout en offrant une chirurgie qui transforme la vie de ceux qui en ont le plus besoin.
RUSH DANS LES CENTRES ET POSTES DE SANTÉ
S’agit-il de la grippe ? Ou d’Omicron ? La frontière est certainement ténue et parfois, vite franchie. Les centres et postes de santé sont bondés depuis quelques temps, au moment où les cas liés au variant Omicron explosent chaque jour
Depuis l’apparition des premiers cas d’Omicron, il y a un incroyable rush de patients dans les postes de santé. Si les premières causes des consultations sont la grippe et la fièvre, Omicron hante les esprits. Partout, des salles de consultation remplies de malades qui reçoivent des perfusions.
S’agit-il de la grippe ? Ou d’Omicron ? La frontière est certainement ténue et parfois, vite franchie. Les centres et postes de santé sont bondés depuis quelques temps, au moment où les cas liés au variant Omicron explosent chaque jour.
Selon les praticiens, les premières causes de consultation sont la grippe ou la fièvre. «De manière générale, ce que nous constatons à la suite des consultations, c'est le variant Omicron. Les gens se plaignent de fièvre, grippe, toux, mais c'est Omicron», confie un médecin généraliste au centre de santé Mame Abdou Aziz Sy Dabakh. Ce médecin généraliste confirme les doutes, sans plus de détails.
En fait, son couloir comme tous ceux qui mènent vers les salles des médecins généralistes, sont remplis de monde. Sans ticket et exclu des rangs, il est difficile de se faire un chemin mais surtout, il faut être très convaincant pour pouvoir voir le médecin, ne serait-ce que pour avoir des informations. Tous âges confondus, les patients font la queue et personne ne compte se laisser doubler.
En ce lundi matin, le temps est plutôt clément. Ni chaud ni froid. Mais l’ambiance trop calme, est à la limite triste ici. «Je suis malade, j’ai une fièvre, des courbatures, mais aussi mes narines coulent. Je suis vraiment fatiguée au niveau des articulations, mes pieds, tout me fait mal. Je pense que j’ai une grippe, comme presque tous ces gens que vous voyez», confesse une dame mal en point, sous le couvert de l’anonymat. Mariama Diémé, assise à côté, enchaîne son discours. Mine triste, dans une voix éteinte, elle dit : «C’est la grippe, il n’y a même besoin de poser la question, cela se voit tout de suite. Ces va-et-vient, les éternuements, les toux, c’est la grippe qui fait des ravages. Voyez-vous, il est pourtant 13 heures, mais les rangs sont plus que jamais serrés et la queue est interminable. Je suis là depuis 9 heures et il y a encore beaucoup de monde devant moi.»
Même son de cloche chez Abou Ndir, qui attend son tour depuis 10 heures. Mais le jeune homme préfère attendre carrément dehors, laissant sa mère faire la queue à sa place. «J’ai une grippe depuis deux jours. J'ai mal partout, avec une fièvre et une toux. C'est certainement la grippe. Cette pathologie sévit en ce moment partout dans le pays», se plaint-il. Comme si cela ne suffisait pas, le guichetier continue de vendre des tickets de consultation.
Autre poste de santé, même décor. Les masques bien ajustés, des patients font la queue devant le vendeur de ticket de consultation au rez de chaussée, au poste de santé sis à l'unité 9 des Parcelles Assainies. A l’étage, la salle d'attente refuse du monde. Pas de bousculade, mais l'impatience se lit sur le visage et à travers les gestes. Les yeux attendrissants, on attend son tour chez l’infirmier. «Pas difficile de soupçonner que ce sont des grippés. En tout cas, si je tiens compte des symptômes les plus fréquents que sont les écoulements nasaux, les courbatures, la toux, les éternuements, la fièvre... Mais les médecins, quand ils voient ça, ils déclarent que c’est Omicron», commente le vieux Hamidou Guèye, qui est là pour un pansement. «Généralement, ce que nous constatons, c'est la toux ou la grippe, ce sont de ces pathologies que les patients que nous recevons souffrent, mais il fait aller à Nabil Choucair qui coiffe nos centres, pour avoir plus d'informations, moi c'est tout ce que je peux vous dire», informe pressement Mme Niassy, l'infirmière cheffe de poste de l’unité 9 des Parcelles Assainies.
En attendant, Omicron semble dicter sa loi.
«JE TROUVE NORMAL D’EXIGER UN PASS SANITAIRE POUR ACCÉDER À CERTAINS ENDROITS»
Entretien avec Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention au ministère de la Santé
Le rythme de la vaccination est en chute libre. Alors que les doses sont disponibles et que la vaccination a été élargie à d’autres couches. Ce refus pour certains, est uniquement lié aux rumeurs, selon le directeur de la Prévention au ministère de la Santé, qui continue encore à inciter la population à aller se faire vacciner, une façon pour lui, de pouvoir éviter les formes graves et les décès. Sans faux-fuyant, Dr Mamadou Ndiaye aborde toutes les questions : refus du vaccin, vaccination des enfants de plus de 12 ans, 3ème dose, pass sanitaire.
Qu’est-ce qui a changé dans le protocole de la vaccination ?
Ce qui a changé, c’est la dose que nous avons appelée dose de rappel. Donc pour ceux qui avaient reçu 2 doses, ils auront une 3ème dose. Pour ceux qui avaient pris le Johnson, ce sera une 2ème dose de rappel cette fois-ci, parce que le Johnson est complet avec une dose. Ce qui a donc changé, c’est l’adjonction d’une dose de rappel. Il y a aussi l’autorisation de vaccination des enfants de plus de 12 ans, parce qu’ils n’étaient pas dans la cible et que maintenant nous l’avons autorisé, mais à condition également que ces enfants aient une comorbidité. Il y a aussi un impératif majeur qui a été signalé et qui fait qu’on doit les vacciner.
Aujourd’hui, certains points de vaccination ont été fermés. Qu’est-ce qui peut expliquer, selon vous, le motif du refus de la vaccination pour ces gens ?
Le refus de la vaccination pour certains, est uniquement lié aux rumeurs. Sur les réseaux sociaux, il y a eu pas mal de rumeurs. Il y a les anti-vaccins. Le monde est aujourd’hui un village planétaire et les gens ont publié pas mal de contre-vérités. Donc, il y a une bonne partie de la population qui refuse de se faire vacciner. Ils ne sont pas convaincus et nous, on continue de faire notre travail. On essaie de les sensibiliser. On fait tout pour essayer de les convaincre. D’ailleurs, c’est ce qu’on observe en France, aux Etats-Unis ou ailleurs. C’est la même chose, et le Sénégal ne fait pas exception malheureusement.
Ce 13 janvier 2022, le ministre de la Santé avait annoncé l’autorisation de l’administration de vaccins aux enfants de plus de 12 ans. Est-ce qu’il y a une forte adhésion ?
Oui, là c’est un peu particulier parce que les enfants de 12 ans, moi, je ne peux pas faire une appréciation pour l’instant car je ne suis pas au niveau des prestations de service. Je suis au niveau stratégique, au ministère de la Santé. Nous avons donné l’instruction et là aussi, pour les enfants, il faut savoir qu’il n’y aura pas d’affluence. Mais, on a dit qu’il y a des enfants qui ont des comorbidités. Donc, c’est sûr que le message s’adresse à leurs parents mais également aux médecins traitants, parce qu’un médecin traitant, dès qu’il traite un enfant de 12 ans, il va lui conseiller d’aller se faire vacciner puisque le programme a prévu la vaccination pour ce cas de figure. Donc nous comptons sur la collaboration des parents mais également des médecins traitants, qui vont les orienter puisqu’avant ils n’en faisaient pas partie, mais maintenant c’est le cas. On a un regard vis-à-vis des enfants. Et pour le traitement du Covid-19, globalement, ils s’en sortent mieux par rapport aux adultes ; mais s’ils présentent une comorbidité, ce n’est évident.
Est-ce que l’arrivée d’Omicron a poussé les gens à aller se faire vacciner, si on la compare à la première vague ?
Oui, je peux l’affirmer. Avec les vagues, il y a toujours une différence, parce que je vois les chiffres du jour de la vaccination. Avant, on était vraiment dans des chiffres trop bas d’ailleurs même, pour ne pas dire insignifiants. Actuellement, il y a un petit relèvement des chiffres, qui fait que certains ont commencé à se faire vacciner, mais c’est globalement faible, je peux dire. En tout cas, même s’il y a une variation avec la petite hausse des cas, certains ont eu peur quand même. Mais, ce n’est pas suffisant et ce n’est pas à la hauteur de la troisième vague. Avec Delta ou Alpha, on avait même ouvert des centres de vaccination dans des stades. Il y avait de l’affluence mais maintenant, il n’y en a pas beaucoup.
Donc, il y a une chute de la vaccination ?
Oui, bien sûr. Et c’est un constat. Actuellement, les gens ne se bousculent pas. C’est à l’image de ce qui se passe ailleurs, dans les pays développés. Encore, ces pays ont même pris des mesures, en instaurant des pass sanitaires qui obligent les gens à se faire vacciner, mais ici il n’y a aucune contrainte particulière. On vaque à nos occupations mais ailleurs, vous êtes obligé d’aller vous faire vacciner parce qu’il y a des espaces malheureusement, auxquels vous ne pouvez pas accéder si vous n’êtes pas vacciné et ça pousse les gens de manière indirecte, à se faire vacciner. Mais ici, c’est un acte individuel, volontaire pour l’instant, jusqu’à preuve du contraire.
Justement, est-ce qu’on peut s’attendre à une vaccination obligatoire ?
Bon, ce n’est pas obligatoire parce qu’une vaccination obligatoire, je ne pense pas qu’on puisse s’attendre à ça. Mais peut-être, les choses peuvent aller jusqu’à ce qu’on exige un pass sanitaire dans certains endroits. Et je trouve ça tout à fait normal, exiger un pass sanitaire pour accéder à un supermarché, un stade, un restaurant, certains endroits administratifs et même certaines entreprises. On peut avoir le droit de ne pas se faire vacciner mais pour accéder à certains lieux, c’est normal d’exiger un pass sanitaire. On peut dire que dans une administration, pour y accéder, il faut avoir un pass sanitaire.
Et pour la troisième dose, est-ce qu’il y a des preneurs ?
Si… Il y en a même qui en demandait avant. On a même délivré de manière exceptionnelle, à certains qui en avaient besoin parce qu’ils devaient voyager surtout. Surtout, et parce qu’on sait également ce qui se passe ailleurs, c’est institué. Nous, on délivre mais sur la base d’une certaine démarche scientifique, parce que nous attendons d’avoir suffisamment d’informations et de les soumettre à ceux que nous appelons nos experts indépendants, qui sont différents de nous autres et qui regardent ce qui se passe dans le monde, pour donner des recommandations et avis qui vont dans le sens d’administrer cette dose de rappel, communément appelée troisième dose.
COVID-19, L’OMS ANNONCE L’ARRIVÉE DE NOUVEAUX VARIANTS
La perspective d’une fin de pandémie est évoquée par plusieurs observateurs depuis le début de l’année. Le patron de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lui, appelle à la plus grande prudence contre d’autres variants.
La pandémie de covid-19 est loin d’être terminée, selon le directeur général de l’organisation mondiale de la Santé (oms), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. D’ailleurs, il a annoncé l’arrivée de nouveaux variants. C’était à l’occasion d’une rencontre avec la presse, hier à Genève.
La perspective d’une fin de pandémie est évoquée par plusieurs observateurs depuis le début de l’année. Le patron de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lui, appelle à la plus grande prudence contre d’autres variants. «Il est probable que de nouveaux variants vont apparaître. L’avertissement est clair», affirme Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus qui a appelé la population mondiale à rester patiente quant à une éventuelle fin de pandémie de Covid-19. «Cette pandémie est loin d’être terminée, compte tenu de l’incroyable croissance d’Omicron dans le monde», a-t-il déclaré.
Le patron de l’OMS s’est également inquiété du trop faible taux de vaccination dans de nombreux pays, particulièrement ceux en développement. «Ne vous méprenez pas, Omicron provoque des hospitalisations et des décès, et même les cas les moins graves submergent les établissements de santé», a-t-il expliqué face aux journalistes. En effet, de multiples études ont mis en avant une dangerosité moindre de ce dernier variant du Covid19 depuis quelques semaines. A l’en croire, le variant Omicron serait certes plus contagieux, mais aurait moins tendance à générer des formes graves chez les patients touchés, contrairement à son prédécesseur Delta.
Face à ceux qui évoquent un début de la fin de la pandémie, le directeur général de l’OMS rappelle la situation actuelle dans le monde confronté à une forte reprise épidémique. «Dans certains pays, les cas de Covid semblent avoir atteint un pic, ce qui laisse espérer que le pire de cette dernière vague est passé, mais aucun pays n’est encore sorti d’affaire», souligne-t-il.
A souligner que le 11 janvier dernier, l’Agence européenne du médicament avait estimé que le virus pourrait devenir une maladie endémique, avec laquelle la planète pourrait vivre. «Un avis expliqué par l’augmentation de l’immunité dans la population», dit-il.