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27 novembre 2024
Société
UNE ACTION CLIMATIQUE COORDONNEE COMME SEULE REPONSE APPROPRIEE
Une ‘’action coordonnée’’ et une ‘’coopération internationale accrue’’ sont essentielles pour ‘’surmonter les crises géopolitiques et climatiques qui menacent nos populations et nos écosystèmes’’
Une ‘’action coordonnée’’ et une ‘’coopération internationale accrue’’ sont essentielles pour ‘’surmonter les crises géopolitiques et climatiques qui menacent nos populations et nos écosystèmes’’, a déclaré le directeur d’Enda Energie, Emmanuel Seck.
”Seules une action coordonnée et une coopération internationale accrue peuvent nous permettre de surmonter les crises géopolitiques et climatiques qui menacent nos populations et nos écosystèmes ”, a déclaré Emmanuel Seck.
Il s’exprimait mardi lors d’un atelier organisé par Enda Energie en amont de la 29e Conférence des Parties (COP29).
”Des engagements à l’action : responsabilité et transparence dans le financement des transitions justes et des pertes et dommages” est le thème principal de cet atelier.
Il a réuni des membres de la société civile, des collectivités territoriales, des organisations de femmes et de jeunes, le secteur privé, ainsi que des représentants du gouvernement.
Emmanuel Seck a rappelé l’importance de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, objectif clé de l’Accord de Paris sur le climat, qui reste selon lui menacé par des retards significatifs dans sa mise en œuvre.
”Il est impératif de combler les lacunes observées dans les engagements climatiques globaux, en alignant les efforts des pays sur une vision commune pour atteindre cet objectif critique de 1,5°C ”, a insisté le directeur d’Enda Energie.
Il a salué la création d’un fonds destiné à financer les dommages causés par le changement climatique et s’est félicité de la nomination du Sénégalais Ibrahima Cheikh Diong comme directeur de ce fonds.
”Cette initiative représente un pas important pour soutenir les pays en développement, souvent en première ligne des catastrophes climatiques ”, a-t-il ajouté.
Le directeur d’Enda Energie a également souligné la nécessité de revoir les mécanismes de financement climatique, estimant que les subventions devraient être privilégiées par rapport aux prêts pour éviter que les pays en développement ne s’endettent davantage.
En outre, il a plaidé pour que les pays développés atteignent la neutralité carbone, tout en demandant des engagements mesurés et justes pour les pays en développement.
Il a également rappelé le rôle essentiel des acteurs locaux dans la mise en œuvre des initiatives climatiques au niveau communautaire. ”Leur implication permet de sensibiliser les populations et de rendre les actions climatiques plus efficaces et mieux adaptées aux réalités locales ”, a-t-il affirmé.
M. Seck a exprimé sa gratitude envers des partenaires, tels que la Fondation africaine pour le climat et la Fondation Ford, dont le soutien, a-t-il précisé, est indispensable pour mener à bien les initiatives climatiques.
Il a encouragé les participants et les partenaires à maintenir leur engagement et à collaborer activement afin de garantir des avancées significatives pour la 29e Conférence des parties sur le climat, prévue du 11 au 22 novembre 2024, à Baku, en Azerbaïdjan.
LE QUARTIER MEDINA EST DEVENU UN HERITAGE EN PERIL
Située au cœur de Dakar, la Médina connaît plusieurs problèmes liés au cadre de vie. Autrefois surnommée le « quartier indigène », la Médina n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Située au cœur de Dakar, la Médina connaît plusieurs problèmes liés au cadre de vie. Autrefois surnommée le « quartier indigène », la Médina n’est plus que l’ombre d’elle-même. Son riche patrimoine architectural, composé de maisons en pavillon de style colonial auxquelles s’ajoutent des bâtisses de style moderniste en vogue dans les années 50, est presque tombé en décrépitude. Cent dix ans après sa création, la vétusté du quartier et la promiscuité restent les plus grands défis.
L’avenue Blaise Diagne est l’allée la plus populaire de la Médina. Sur cet axe routier fréquenté, les bâtisses coloniales vieillissantes et les immeubles dessinent une architecture hétérogène. La Médina, ou « Médinatoul Mounawara » (la ville illuminée), est le nom donné par El Hadji Malick Sy en 1914 après le déguerpissement de six villages Lébou du Plateau, suite à une épidémie de peste.
En plein Médina, nous sommes chez Fatou Diouf ! Elle habite le quartier depuis une quarantaine d’années. Malgré la chaleur étouffante de cet après-midi, elle est à l’abri de la fumée suffocante des pots d’échappement des véhicules coincés dans les embouteillages. « La Médina où nous avons grandi n’est pas celle d’aujourd’hui. Le cadre de vie s’est fortement dégradé depuis quelques années. L’anarchie qui règne dans le quartier est invivable », déplore Fatou d’un ton désolé. Selon elle, le quartier fait face à plusieurs défis, notamment les bâtiments délabrés et les eaux usées.
Un système d’assainissement mis à rude épreuve
À l’angle des rues 41 et 22, les eaux usées stagnantes, mélangées aux détritus, rendent l’environnement du quartier jadis propre, insalubre. De petits groupes de personnes essaient tant bien que mal de se frayer un chemin à travers les tas d’immondices qui dégagent une odeur pestilentielle. Les plus maladroits finissent avec les chaussures trempées. Un problème persistant, selon Modou Bakhoum, 48 ans. Ce menuisier, vêtu en Baye Fall, est témoin de la dégradation du cadre de vie. « Le réseau de canalisation date de l’époque coloniale. Il est vétuste. Ça fait plus de 20 ans que nous vivons ce calvaire. Malgré les efforts consentis par les autorités pour bétonner la rue, le phénomène persiste », déclare Modou. Il ajoute que la rue se situe dans un marigot remblayé. « La nappe phréatique est à quelques mètres. Quand elle est saturée, les eaux souterraines se mélangent avec les eaux usées, rendant la rue impraticable aux piétons », renchérit-il.
Moussa Séne estime que la présence des flaques d’eau favorise le développement des gîtes larvaires. « Nous sommes exposés aux piqûres de moustiques. Avec les microbes, les diarrhées sont également fréquentes », souligne-t-il. À ses yeux, la remontée de la nappe est à l’origine de la fragilisation de la structure de plusieurs maisons.
Des bâtiments qui menacent ruine
À Gouye Salane (Baobab et euphorbe), rue 31, les maisons vétustes se comptent par dizaines. Sur cet axe, des édifices vieillissants, menaçant de s’effondrer à tout moment, hantent le quotidien des habitants. Les fissures sur les façades témoignent de la fragilité de certains immeubles. L’ossature en fer rouillé, qui soutient quelques balcons de ces édifices, est visible à l’œil nu. « Ces bâtiments sont vétustes, il faut les démolir complètement avant qu’il ne soit trop tard », se plaint Ngagne Niang, en pointant du doigt un immeuble récemment vidé de ses occupants. Dans la trentaine, ce riverain estime que cette situation est causée par le manque d’entretien. « Les propriétaires ne sont intéressés que par le profit. Ils ne se soucient souvent pas de l’état de leurs logements. », ajoute-t-il. Il rappelle qu’il y a quelques années, deux personnes ont été tuées dans l’effondrement d’une dalle rue 37. Selon lui, des maisons en terrasses sont transformées en immeubles sans tenir compte de la solidité de la structure. « Il y a des logements qui sont surélevés sur plusieurs étages sans qu’aucune étude préalable ne soit réalisée », déplore-t-il tout en regrettant le fait que la plupart des vieilles bâtisses font l’objet de conflits successoraux où aucun héritier ne veut endosser la responsabilité de rénover les lieux.
À Santhiaba, dans ce mythique « Penc» des Lébou de Dakar, les grandes concessions constituées de baraques surmontées de tuiles rouges rappellent la Médina de l’époque coloniale. Ici, un autre avis, en divergence avec celui de Ngagne, est exprimé par Mamadou Fall. Chapelet à la main, il murmure des versets coraniques sous l’ombre d’un baobab situé dans l’esplanade de la mosquée du quartier. Ce notable Lébou en djellaba noire souligne que « le manque de moyens explique la dégradation avancée de plusieurs bâtiments ». Selon lui, la plupart des maisons sont des domiciles familiaux. « Certains propriétaires n’ont pas les moyens de démolir et de reconstruire leurs maisons. Les édifices appartiennent à des familles nombreuses qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour les entretenir ou les rénover », estime le doyen. Il révèle que certaines maisons sont fermées depuis des années, leurs propriétaires n’ayant pas les ressources nécessaires pour les reconstruire. « Certains se contentent de rafistoler leurs bâtiments pour ensuite les louer aux plus offrants. Parfois, c’est très lucratif », admet-il, évoquant l’explosion de la demande de logements dans le quartier.
Des rues encombrées
La Médina est l’un des quartiers les mieux lotis de Dakar. Son plan en damier, composé de larges rues latitudinales et longitudinales qui s’entrecoupent en angle droit, facilite le déplacement dans le périmètre du quartier. Cependant, cette commodité d’antan est mise à mal par l’occupation anarchique de la voirie urbaine, notamment rue 24. Sur cet axe, les nids-de poule gorgés de boue noirâtre rendent difficile la circulation des véhicules. Sur les trottoirs, des enclos de moutons, des épaves de voitures et des scooters garés en vrac se côtoient. C’est le panorama de la désolation. Une situation que déplore Issa Diakhaté, 28 ans. Ce natif de la Médina est très engagé sur les questions environnementales. En sweat blanc et cheveux afro, il souligne que l’anarchie qui règne dans les artères du quartier est devenue insupportable. Selon lui, la Médina n’offre plus un cadre de vie adéquat. « Beaucoup de familles ont vendu leurs maisons. À la place, de grands immeubles surpeuplés sont construits, sans parking ni système d’assainissement adéquat », se désole-t-il.
L’architecte et urbaniste Xavier Ricou souligne que le réseau d’assainissement construit à l’époque coloniale ne peut plus fonctionner à cause de la surpopulation. « Les canalisations sont vétustes et ont été rarement entretenues après les indépendances », affirme-t-il. Cela s’ajoute, d’après l’urbaniste, aux comportements indisciplinés des populations. « Les égouts et avaloirs sont transformés en dépotoirs, ce qui contribue à la dégradation du système d’assainissement », explique-t-il.
« Il faut encore aller plus loin dans le désengorgement de la capitale »
L’urbanisation galopante a, selon lui, contribué à la destruction du charme et de l’identité du quartier centenaire. « On détruit des bâtisses coloniales, parfois de très haute qualité et adaptées à l’environnement, pour en faire des bâtiments plus rentables, de moins bonne qualité et sans identité. La Médina, qui avait une vraie âme, une vraie identité, n’en a plus », souligne Xavier Ricou. À ses yeux, le profit est privilégié au détriment du cadre de vie. « On construit pour gagner toujours plus d’argent. Des immeubles de mauvaise qualité sortent de terre comme des champignons sans respecter les principes architecturaux de base, comme l’aération, l’ensoleillement ou simplement le confort », dit-il.
Selon lui, le basculement de la Médina en « Skyline » n’est pas sans conséquence. « Ces immeubles étouffent le quartier en bloquant la circulation des vents, d’où l’absence de ventilation, l’augmentation de la pollution de l’air et des maladies respiratoires », soutient-il. Pour lui, la Médina ne peut plus contenir autant d’habitants par rapport à sa superficie. « À l’époque de sa création en 1914, la Médina avait été lotie pour loger quelques milliers de personnes déguerpies de Dakar-Plateau et accueillir les tirailleurs de retour de la Grande Guerre. L’encombrement et les embouteillages sont des illustrations parfaites de ces dysfonctionnements. Dans les années 50, un PDU (Plan directeur d’urbanisme) prévoyait de déplacer la Médina vers l’actuelle banlieue de Dakar, pour en faire des jardins. Cette idée très ségrégationniste a été abandonnée, probablement car elle n’était pas trèsréaliste », détaille-t-il. L’urbaniste indique qu’ « il serait très compliqué de régler les problèmes actuels de la Médina dont l’origine est très lointaine ». « On ne pourra pas régler tous les problèmes urbains d’un coup de baguette magique, c’est très complexe », estime Xavier Ricou. Selon lui, la vraie solution à tous les problèmes de la Médina, et de la presqu’île du Cap-Vert en général, consiste à créer de nouveaux pôles urbains hors de Dakar pour alléger la capitale. « La mise en place du pôle urbain de Diamniadio est une très bonne chose mais il faut encore aller plus loin dans le désengorgement de la capitale », explique-t-il.
TRUMP REVENDIQUE UNE VICTOIRE HISTORIQUE
Dans une ambiance électrique à West Palm Beach, l'ancien président a proclamé avoir "écrit l'Histoire" de cette présidentielle. Fox News, média conservateur, est le seul à lui donner raison pour l'instant
(SenePlus)- Donald Trump s'est autoproclamé vainqueur de l'élection présidentielle américaine mercredi soir, alors que le dépouillement se poursuit dans plusieurs États clés. Lors d'une allocution à West Palm Beach, en Floride, l'ancien président a affirmé avoir réalisé "une victoire politique jamais vue" aux États-Unis.
"Nous avons écrit l'Histoire", a déclaré Donald Trump devant une foule de partisans enthousiastes, promettant dans la foulée "d'aider le pays à guérir".
Cette déclaration de victoire s'appuie uniquement sur les projections de Fox News, seul média américain à avoir annoncé un résultat définitif à ce stade. La chaîne conservatrice fait cavalier seul, alors que les autres grands médias américains attendent la fin du dépouillement dans les États décisifs avant de se prononcer.
Cette annonce intervient dans un contexte de grande tension, alors que le décompte des votes par correspondance se poursuit dans plusieurs États clés qui pourraient déterminer l'issue finale du scrutin.
LE DERNIER BUDGET DE MOUSTAPHA BA
L'ancien ministre des Finances laisse l'image d'un expert respecté des finances publiques. De l'ENEA aux plus hautes responsabilités ministérielles, ce fils de Nioro du Rip incarnait l'excellence de la haute fonction publique sénégalaise
Accusé d’avoir fait partie de ceux qui ont falsifié les finances publiques, trainé dans la boue par les tenants actuels du pouvoir, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Mamadou Moustapha Ba, s’en est allé hier, après quelques jours dans le coma, à la suite d’un malaise. Retour sur le parcours d’un digne fils du Sénégal et de Nioro du Rip !
‘’Grand, il a vécu. Grand et digne, il est parti’’. Ce témoignage de l’ancien ministre de la Culture Aliou Sow résume bien le parcours de Moustapha Ba, né à Nioro, il y a environ 59 ans et décédé hier 4 novembre en France. En attestent les témoignages issus de tous les bords politiques, y compris parmi ses contradicteurs les plus féroces, notamment à l’Assemblée nationale. Celui de Guy Marius Sagna en est une parfaite illustration.
Dans un post, le responsable au parti Pastef déclare : ‘’Nous étions de camps totalement opposés. Nous avons croisé le fer du dialogue en commission comme à l'hémicycle. Jamais il n'a esquivé les questions que je soulevais.’’
De l’avis de l’ex-opposant radical membre de la nouvelle majorité au pouvoir, même si les réponses ne le convainquaient pas toujours, l’ancien ministre avait ce don de susciter l’écoute et le respect. ‘’Ses réponses de ministre des Finances et du Budget ne me convenaient pas toujours. Mais j'éprouvais une forme d'étonnement - de respect - devant son endurance et sa courtoisie à l'hémicycle. Il était une des rares voix avec qui discuter avait encore un sens à l'Assemblée nationale du Sénégal lors de la 14e législature’’.
GMS : ‘’Il était une des rares voix avec qui discuter avait encore un sens à l’Assemblée nationale.’’
D’une générosité intellectuelle sans pareille, Moustapha Ba pouvait rester une journée entière à discuter de finances publiques, de budget avec des opposants comme avec des membres de la société civile. Toujours avec le même respect, la même courtoisie.
Ancien président de la Commission des finances à l’Assemblée nationale, Seydou Diouf ne le considère pas comme un homme politique, mais comme un expert. ‘’J’ai connu Moustapha durant mon premier mandat en 2007. À l’époque, il était à la Direction de la Coopération économique et financière, où il s’occupait des investissements dans des secteurs stratégiques comme l'agriculture, les infrastructures, puis comme directeur général du Budget, directeur général des Finances. Il a gravi tous les échelons pour se retrouver à la tête du département. Ce n’était pas un politique, c’était un expert des finances publiques qui a été porté à cette station en raison de ses compétences’’, rapporte le député de la 14e législature.
Chez les politiques, le natif de Nioro du Rip fait presque l’unanimité. Il a su dépasser les clivages partisans, pour être au service exclusif de la nation. Seydou Diouf : ‘’C’est un expert qui a traversé plusieurs régimes : Diouf, Wade jusqu'à Macky Sall qui avait fait de lui son ministre. Il avait une très grande connaissance des leviers des finances publiques. Il vous parlait du budget comme il vous parlait de sa vie au quotidien. Rien dans le budget ne lui était étranger. Le Sénégal perd vraiment un digne fils’’, insiste M. Diouf très ému.
Un orfèvre des finances publiques
Sorti de l’École nationale d’économie appliquée (ENEA) devenue École supérieure d’économie appliquée (ESEA), Moustapha Ba aura fait presque tout son parcours au sein du département des Finances. Plus de 30 ans, selon certains témoignages. Ancien Premier ministre de Macky Sall, Amadou Ba, qui a suspendu sa campagne pour les Législatives, témoigne : ‘’Je le connais depuis plus de 25 ans. Il était à l’époque un agent, après chef de division, par la suite directeur de la Coopération économique et financière, après directeur général du Budget, quand j'étais ministre des Finances. C’est resté son poste jusqu'à sa nomination comme ministre des Finances dans un gouvernement où j’étais le Premier ministre. Ce qu’il a fait pour ce pays est inestimable.’’
En tant que ministre des Finances de 2013 à 2019, Amadou Ba a travaillé de manière très étroite avec son ancien directeur général du Budget. Selon lui, Moustapha est l’un des meilleurs de sa génération. ‘’Dans le domaine budgétaire, je n'ai pas vu dans ce pays quelqu'un de plus compétent. Dans le domaine de la coopération, il est difficile de trouver quelqu'un qui est plus compétent’’. Acteur majeur de toutes les grandes réformes sous Macky Sall, l’homme jouissait d’un grand respect et considération auprès de tous ses collaborateurs. ‘’Dans la conception du PSE (Plan Sénégal émergent), on était ensemble à toutes les étapes : dans la mobilisation des ressources financières tout comme dans la gestion budgétaire. Je peux dire que c'est l'un des fonctionnaires les plus compétents, les plus rigoureux que je n'ai jamais connus. Je le dis très honnêtement’’, souligne l’ancien PM.
Porté à la tête du ministère des Finances le 17 septembre 2022, Moustapha Ba a très vite pris ses marques et a été l’un des ministres qui a bien marqué le département. En sus d’avoir des relations cordiales avec les politiques, il a su également bénéficier du respect de ses collaborateurs et inspirait la confiance aux partenaires techniques et financiers.
À l’Assemblée nationale, il ne se contentait pas de s’appuyer sur ses collaborateurs, rapporte Seydou Diouf, pour marquer sa maitrise du secteur. ‘’C’est le ministre des Finances qui avait la main à la pâte. Moustapha Ba ne se contentait pas de recevoir des notes de ses collaborateurs. Il avait cette capacité de synthèse, parce que connaissant parfaitement le département des Finances, maitrisant particulièrement le budget de l'État dans la manière dont il est élaboré, dont il est arbitré, dans la manière dont il est exécuté, mais aussi dans la manière dont il est contrôlé. Il savait répondre à toutes les questions avec une grande aisance parce que ne cherchant pas ses mots’’, insiste le président du Parti pour le progrès et la citoyenneté.
UN MORT APRÈS UN ACCIDENT DANS LE CORTÈGE DE PASTEF TOUBA
Un drame de la route a tragiquement coûté la vie à un jeune patriote et a fait 14 blessés, dont six dans un état grave, alors que la caravane départementale se dirigeait vers Darou Nahim.
La campagne électorale de la coalition Pastef à Mbacké a été marquée par un drame ce mardi. Un accident de la route a tragiquement coûté la vie à un jeune patriote et a fait 14 blessés, dont six dans un état grave, alors que la caravane départementale se dirigeait vers Darou Nahim.
Selon Mbaye Seck, coordonnateur du Comité électoral de la commune de Mbacké, l’accident a contraint les responsables à suspendre immédiatement toutes les activités de campagne prévues pour la journée. « Suite à l’accident survenu aujourd’hui sur la route de Darou Nahim, alors que la caravane départementale de Mbacké s’y rendait, occasionnant déjà un décès et des blessés graves, toutes les activités de campagne prévues pour aujourd’hui sont reportées à une date ultérieure », a-t-il déclaré.
Ce report marque un moment de recueillement et de solidarité envers les victimes et leurs familles. Les responsables de Pastef ont assuré un suivi de la situation, et les blessés ont été transportés vers les établissements de santé les plus proches pour recevoir les soins nécessaires.
Ce tragique accident rappelle les risques inhérents aux déplacements massifs durant les périodes de campagne électorale et met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité autour des convois politiques.
par Mohamed Mbougar Sarr
À PROPOS DE L’AFFAIRE SÉVERINE AWENENGO
EXCLUSIF SENEPLUS - Il est ironique que l’opposition et le pouvoir soient tombés d’accord sur la condamnation de l’ouvrage. Ce seul fait devrait alarmer. Il n’est pas toujours obligé que la crainte sociale soit opposée à la nécessité de la connaissance
Sur ce qu’il convient désormais d’appeler « l’affaire Séverine Awenengo », je voudrais dire quelques mots. D’emblée, je confesse une honteuse faute : je vais commettre à l’égard de ce livre la même injustice que la plupart des commentateurs de son actualité : je ne l’ai pas encore lu, ce qui devrait pourtant être le préalable élémentaire à toute discussion sérieuse le concernant. Naturellement, je le lirai bientôt et en reparlerai peut-être ici même, après lecture. Foi candide dans le geste élémentaire de la bonne foi critique : lire d’abord, commenter et juger ensuite. Il n’est pas certain - j’ai déjà, en toute modestie, une solide expérience à ce propos - que cette bonne foi intéresse le plus, en matière de controverse intellectuelle et littéraire au Sénégal. Mais c’est un autre sujet. Je précise aussi que je ne connais pas personnellement Madame Awenengo.
Le malentendu, comme souvent, semble venir de la confusion, calculée ou involontaire, entre l’approche scientifique - mais cela peut aussi valoir pour l’approche fictionnelle - d’un sujet et l’apologie politique ou morale de ce sujet. En l’occurrence, tout indique qu’on suspecte (ou, pour certains, qu’on accuse franchement) la chercheure de « défendre » ou « encourager » ou « légitimer » l’idée d’une autonomie de la Casamance. Et la suspicion semble s’appuyer sur le seul fait (je souligne) qu’elle y consacre un essai, fruit d’années de labeur, de lectures, d’analyses, de terrain. Je ne suis pas naïf au point de croire encore qu’il existe une « neutralité » (au sens d’une innocence absolue, d’une « perspective de Sirius » objectivement détachée) de la recherche académique. Il va de soi que tout travail universitaire est plus ou moins « situé » ; que tout chercheur, toute chercheure a d’inévitables biais (théoriques ou personnels) ; que la démarche scientifique, aussi rigoureuse soit-elle, s’effectue toujours dans un contexte politique et social auquel elle n’échappe pas, et avec lequel elle doit composer, y compris dans la gestion des affects que ce contexte génère.
Je sais tout cela. Seulement, je sais aussi que : 1) le travail universitaire obéit à des protocoles, des contrôles, des relectures, des critiques externes qui font que n’importe quoi ne se publie pas n’importe comment ; 2) que la suspicion d’un agenda politique « caché » d’un universitaire peut être confirmée ou infirmée par l’examen patient et rigoureux de son historique de recherches et de publications ; 3) qu’au cas où, pour une raison ou une autre, une proposition universitaire « suspecte » ou « problématique » sur un sujet réussissait à être publiée malgré tous les sas de validation, les autres universitaires, spécialistes de cette question - et il y a, sur la question de ce livre, de nombreux spécialistes, et beaucoup sont Sénégalais - la liront, la critiqueront, la réfuteront, au besoin.
Pour toutes ces raisons, j’ai trouvé très triste la manière dont cette affaire a été politisée, ramenée à des considérations navrantes sur la nationalité de l’universitaire impliquée et sa légitimité, à cause de ses origines, à traiter de ce sujet. Ce procès ne me paraît pas juste, et pour tout dire, je le trouve inquiétant. Si la légitimité à s’occuper de certains objets d’étude était indexée à la nationalité ou l’origine des universitaires, toute une bibliothèque de la connaissance humaine n’aurait jamais vu le jour. Qu’on imagine un seul instant ce qui se serait passé si celui qui est peut-être le plus grand chercheur de ce pays, Cheikh Anta Diop, avait été cantonné dans ses recherches à sa nationalité ou à son origine.
Il est tout à fait ironique que l’opposition et le pouvoir, pour des raisons absolument inverses - et toutes mauvaises à mon sens -, soient tombés d’accord sur la condamnation de l’ouvrage. Ce seul fait devrait alarmer. L’éditeur a fini par renoncer à le présenter à Dakar. Je ne vois pas de quoi se réjouir. Si, dans ce pays, la politisation systématique - ou même ponctuelle - de la production scientifique ou littéraire devait être le baromètre de la vie des livres, livres que, la plupart du temps, on ne lit pas, ou superficiellement, il y aurait de quoi être inquiet. Mais peut-être le conditionnel est-il superflu, et qu’il est déjà trop tard. Ce n’est pas la première fois, au Sénégal, que des politiques, pour de raisons bien faciles, accusent un livre et/ou son auteur de vouloir déstabiliser un pays ou pervertir sa culture.
La Casamance est un sujet « sensible », me dit-on. C’est vrai et je comprends, à la lumière de l’histoire récente, qu’on puisse craindre son instrumentalisation à des fins malintentionnées. Cependant, c’est presque au nom de cette « sensibilité » qu’il faut pouvoir accepter des travaux universitaires sur la question. Car ils éclairent, complexifient, donnent une profondeur historique, questionnent autrement et, in fine, je crois, produisent un savoir plus complet, débarrassé des mythes et des fantasmes, sur un sujet. Il n’est pas toujours obligé que la crainte sociale soit opposée à la nécessité de la connaissance. Celle-ci peut dissiper celle-là.
J’entends aussi que « ce ne serait pas le bon moment » pour parler de cette question. Prudence salutaire, peut-être. Mais elle entraîne une question dans sa foulée : quel serait le bon moment ? Je crois qu’il n’y a jamais de « bon » moment pour parler d’une question dite « sensible », pour la simple raison - et pardon pour la tautologie qui va suivre - que le propre de la « sensibilité », lorsqu’on l’entretient par la précaution du silence ou le report sine die, est de ne jamais être moins sensible. Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas (scientifiquement) d’un sujet qu’il devient moins sensible dans le temps. A n’importe quelle époque, par temps d’élection ou non, il demeurera sensible. Et ce qui est tout le temps sensible et impossible à aborder mue inévitablement en tabou. Il faut absolument l’éviter, à mon sens.
UNE LONGUE NUIT ÉLECTORALE EN PERSPECTIVE AUX ÉTATS-UNIS
L'annonce du vainqueur de l'élection présidentielle américaine pourrait suivre deux scénarios radicalement différents, rappelant soit 2016 avec une victoire annoncée dès le lendemain matin, soit 2020 avec plusieurs jours d'attente
(SenePlus) - D'après le New York Times (NYT), l'annonce du vainqueur de l'élection présidentielle américaine pourrait suivre deux scénarios radicalement différents, rappelant soit 2016 avec une victoire annoncée dès le lendemain matin, soit 2020 avec plusieurs jours d'attente.
Le précédent de 2020 reste dans toutes les mémoires : il avait fallu attendre le samedi 7 novembre, soit quatre jours après le scrutin, pour que les médias confirment la victoire de Joe Biden. Sept États décisifs - l'Arizona, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie et le Wisconsin - étaient restés en suspens au lendemain du vote.
Le décompte des votes par correspondance avait particulièrement complexifié le processus en 2020, créant ce que les experts appellent des "mirages" rouges et bleus. Ces phénomènes s'expliquent par l'ordre de dépouillement : certains États comptent d'abord les votes par correspondance, d'autres les votes en personne, créant des tendances temporaires trompeuses compte tenu des préférences partisanes dans le mode de vote.
Pour 2024, quelques changements pourraient accélérer le processus. Le Michigan, notamment, a modifié sa législation pour permettre le traitement anticipé des bulletins par correspondance. De plus, l'écart partisan dans l'utilisation du vote par correspondance devrait se réduire, les républicains y ayant davantage recours qu'en 2020.
Les premiers indices significatifs tomberont dès 19h (heure de l'Est) en Géorgie, suivis de la Caroline du Nord à 19h30. Les États cruciaux du "Mur Bleu" - Michigan, Pennsylvanie et Wisconsin - ainsi que l'Arizona et le Nevada fermeront leurs bureaux de vote plus tard dans la soirée, entre 20h et 22h.
Le journal new-yorkais souligne qu'historiquement, le décompte complet n'a jamais été achevé en une seule journée. La nouveauté en 2020 résidait dans l'impossibilité de faire des projections fiables le soir même du scrutin, en raison de l'importance inédite du vote par correspondance.
LE CUDIS APPELLE AU JUBOO POUR RENFORCER LE VIVRE-ENSEMBLE
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) s’inquiète des violences qui émaillent le début de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. À travers un communiqué, le CUDIS déplore l’escalade de violences verbales et physiques...
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) s’inquiète des violences qui émaillent le début de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. À travers un communiqué, le CUDIS, fidèle à sa mission de préservation de la paix et de promotion de la tolérance, déplore l’escalade de violences verbales et physiques observée dans le paysage politique sénégalais et invite à une trêve pour préserver les fondements de la société sénégalaise.
Face à cette situation préoccupante, le CUDIS rappelle aux acteurs politiques, aux militants et à l’ensemble des sympathisants leur devoir de responsabilité, surtout après trois années marquées par des tensions politico-judiciaires. Il appelle à bannir tout discours de haine et à rompre avec les comportements violents. Selon le CUDIS, “cette rupture est indispensable pour sauvegarder les piliers de la paix et du vivre-ensemble au Sénégal.”
Le CUDIS souligne par ailleurs les valeurs d’unité qui ont toujours fondé la nation sénégalaise, mettant en exergue la parenté, le métissage et la tolérance religieuse comme des héritages inestimables. “La convivialité entre les différentes composantes du peuple sénégalais est un trésor qu’il faut chérir, bien plus que les richesses matérielles”, précise le communiqué.
En ce sens, l’organisation appelle les citoyens à se mobiliser pour assurer une participation électorale forte et donner une légitimité accrue aux futurs élus. Le CUDIS réitère le credo “JUB, JUBAL, JUBANTI” des mots signifiant transparence, mobilisation et renouvellement et propose un nouveau concept : le “JUBOO”. Ce dernier, selon le CUDIS, invite à un dialogue social élargi, visant à renforcer le contrat social autour des priorités nationales, garantissant ainsi la paix et la stabilité du pays.
En adoptant le “Juboo”, le CUDIS encourage les acteurs politiques à privilégier la voie du dialogue, à œuvrer pour une campagne pacifique et à rappeler que l’amour de la patrie est un devoir religieux. Le CUDIS conclut son message en espérant que ces valeurs guideront les acteurs durant cette période électorale pour un Sénégal paisible et harmonieux.
LE ROI SONKO FAIT SA LOI
Thierno Alasssane Sall relate comment sa caravane a été brutalement stoppée par des gendarmes aux ordres pour laisser passer un cortège démesuré du chef de Pastef. Il dénonce un étalage indécent de luxe et une utilisation partisane des forces de l'ordre
Dans le communiqué ci-dessous parvenu à notre rédaction, le chef de file de Senegaal Kese relate comment sa caravane a été brutalement stoppée à Ourossogui par des gendarmes aux ordres, le 3 novembre dernier. Face à cette démonstration de force qu'il juge indécente, l'ancien ministre dénonce l'utilisation abusive des moyens de l'État. Il appelle les Sénégalais à sanctionner ces dérives dans les urnes le 17 novembre.
"Ce 3 novembre, un peu après 23 h, la caravane de la Coalition Senegaal Kese dans laquelle je me trouvais, défilait sur l'artère principale d'Ourossogui, en direction de Kanel. Quelques militants de Pastef, que nous croyions être dans un des nombreux rassemblements que l'on croise chaque jour depuis le début de la campagne, ont tenté de nous intimider.
Quelques instants plus tard, une demi-douzaine de véhicules de la gendarmerie, sont arrivés à notre rencontre. Alors que l'on les croyait venus pour assurer la sécurité, voilà qu'ils nous intiment l'ordre de nous mettre sur le bas-côté.
Nous apprîmes que la caravane du candidat Sonko arrivait dans le sens opposé, et la gendarmerie ne nous demandait rien moins que de lui céder le passage. Un des gendarmes lance un ordre au chauffeur de notre voiture de tête de cortège avec une bordée d'injures.
Naturellement, refus d'obtempérer devant un ordre illégal et révoltant.
Alors les gendarmes mettent l’un de leurs véhicules en travers de notre voie, nous obligeant à assister au passage du Roi de Ndoumbelane. Car ce n'est pas une simple caravane de campagne qui passe, mais une cour royale.
Tout y passe, depuis la Hummer blanche de sa majesté, ses deux ambulances (dont une marquée ministère de la Santé, une autre luxueuse), l'indécente orgie de 4x4 rutilantes, des bus de location, une cour importée depuis Dakar. Des éléments de la BIP (et apparemment du GIGN), des véhicules sans plaque minéralogique. Ce manège, défilant à travers le Sénégal, frôlant les cases de chaume et les abris précaires des populations, est d’une violence symbolique inouïe envers nos concitoyens.
Un régime incapable de payer à date échue les bourses des étudiants sans s'endetter sur le marché financier international, devrait avoir la décence de ne pas faire étalage d'une aussi tapageuse armada. Traverser les savanes misérables du Sénégal avec un étalage de luxe comme argument électoral est immoral.
Sonko et Diomaye sont sans doute trop jeunes et trop imbus de leur nouveau pouvoir pour savoir qu'en 1988, pour avoir voulu empêcher l'opposant d'alors, Abdoulaye Wade, de tenir un meeting sur la place de France parce que le président Diouf devait y organiser un meeting le lendemain, tout Thiès s'était soulevé contre la tenue du meeting de Diouf, suivant l'exemple de Boubacar Sall qui, le jour du meeting de Wade, avait foncé sur les véhicules de Police, suivi de milliers de jeunes. No pasaran, la dictature ne passera pas. Si Sonko et Diomaye persistent dans leurs lubies, un jour viendra.
Un candidat qui hier dénonçait « la gendarmerie de Macky Sall » montre aujourd’hui que rien n'a changé, si ce n’est le parrain du système.
Pendant que 41 listes, dont la nôtre, financent leur propre sécurité, la gendarmerie devrait protéger chaque Sénégalais sans passe-droit. L’institution existe pour veiller à la sécurité des citoyens, non pour dérouler le tapis rouge à un candidat abusant des moyens de l’État.
Je lance un appel aux citoyens : ne fermons pas les yeux devant les signes patents d'une alternance dévoyée. Le 17 novembre 2024, votons en conséquence."
Thierno Alassane Sall est tête de liste de la coalition Senegaal KESE.
AUCHAN EN EAUX TROUBLES
En grandes difficultés en France, Auchan a annonce ce mardi un plan social d'ampleur. Il va supprimer près de 5% de ses effectifs.
En grandes difficultés en France, Auchan a annonce ce mardi un plan social d'ampleur. Il va supprimer près de 5% de ses effectifs.
Auchan est en grandes difficultés en France. L'enseigne a engagé, selon Le Figaro, de grandes manoeuvres pour tenter de sortir d’une spirale infernale. Depuis la reprise du groupe Casino par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, en mars dernier, l’enseigne nordiste est le dernier grand malade de la distribution française. La direction vient d’annoncer, ce mardi matin, un plan choc aux représentants du personnel. Elle prévoit 2389 suppressions d'emplois sur quelque 54.000 salariés, soit près de 5% de ses effectifs en France.
La situation est si grave que le distributeur est obligé de fermer trois hypermarchés, le modèle de magasin qui a fait son succès dans les années 1960 et 1970, et dont Auchan a longtemps été considéré comme le champion, devant Carrefour et Leclerc. Ceux de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Bar-le-Duc (Meuse), Woippy (Moselle) mettront la clésous la porte, indique Le Figaro.