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3 décembre 2024
Société
MOMAR DIONGUE PREND LA TÊTE DE L’AGENCE DE PRESSE SÉNÉGALAISE
Il succède à Thierno Amadou Sy, qui occupait ce poste depuis novembre 2022. Ce changement intervient à un moment où l'APS cherche à consolider sa modernisation
Le journaliste Momar Diongue a été nommé, mercredi 2 octobre 2024, en Conseil des ministres, à la tête de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Il succède à Thierno Amadou Sy, qui occupait ce poste depuis novembre 2022.
Titulaire d’une maîtrise en Lettres Modernes, Momar Diongue est une figure respectée du journalisme sénégalais. Il a su bâtir une carrière marquée par sa rigueur professionnelle et son engagement pour une presse libre et indépendante.
Thierno Amadou Sy, son prédécesseur, diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar, a dirigé l’APS durant près de deux ans. Son mandat a été marqué par des efforts visant à moderniser l’agence et à en renforcer la couverture nationale et internationale.
MAMADOU OUMAR NDIAYE, NOUVEAU PRÉSIDENT DU CNRA
Cette décision, prise lors du Conseil des ministres, marque la fin du mandat de Babacar Diagne. "MON", figure emblématique du journalisme sénégalais et directeur de publication du quotidien "Le Témoin", apporte avec lui une expérience riche et diversifiée
Lors du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre 2024, Mamadou Oumar Ndiaye a été désigné comme le nouveau président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). Il succède à Babacar Diagne, qui quitte ses fonctions après avoir dirigé cette institution clé dans la régulation des médias audiovisuels au Sénégal.
Mamadou Oumar Ndiaye est une figure bien connue dans le paysage médiatique sénégalais. Directeur de publication du quotidien « Le Témoin », il apporte à cette fonction une riche expérience dans le journalisme et l’édition, ayant occupé des postes de responsabilité dans plusieurs organes de presse au cours de sa carrière.
par l'éditorialiste de seneplus, ada pouye
LA CENTRALITÉ DU CITOYEN-PEUPLE : DE LA CONSTITUANTE INDÉPENDANTE ET SOUVERAINE
EXCLUSIF SENEPLUS - L'actuelle Constitution, expression de notre enfermement depuis 64 ans dans le giron du post-colonialisme et des institutions de Bretton Wood, ne peut plus être le référentiel de la bonne gouvernance de rupture
La transition d’un régime post- colonial qui porte tous les stigmates d’une déchirure ouverte de la démocratie a instauré un régime issu de la révolution démocratique du 24 mars et s’avère un exercice complexe qui exige une nouvelle ingénierie institutionnelle.
La déclinaison du projet en Jub, Jubal, Jubanti devrait être reformulée comme suit Jubanti (Redresser) jusqu’á la jub (droiture) Jubal (se fixer un cap) pour mieux traduire par étapes les options afin de faire face au carnage institutionnel, au carnage politique, au carnage économique et social que nous avons gravement subi ces 24 dernières années. Il s’agit d’une nécessité portée par une jeune génération décomplexée pour réussir la rupture systémique promue au peuple sénégalais.
Il faut reconnaître que ces institutions étaient des outils au service exclusif du « président » depuis les indépendances jusqu’à nos jours.
La centralité du président qui nomme aux emplois civils et militaires et qui désigne plus de la majorité des membres du CESE (80 membres titulaires et 40 membres associés), du HCCT, s’exerçait aussi et surtout dans la désignation des députés devant faire partie de la liste évidemment majoritaire et le choix du président de l’Assemblée nationale.
La logique de la majorité, mécanique même courte, a fait adopter des lois les plus scélérates de la 14e législature, y compris celle inique de faire reporter l’élection présidentielle.
Les dynamiques sociopolitiques qui ont conduit à la révolution démocratique du 24 mars 2024, matérialisée par le déferlement de la jeunesse notamment dans les urnes, font transparaitre l’impératif de la déconstruction de tout l’appareil institutionnel et administratif de l’État post-colonial.
« L’État post-colonial s’est installé dans une dépendance idéologique et financière, une dépendance tenace et pernicieuse vis-à-vis de l’étranger. Face à ces difficultés internes, il a favorisé la rencontre avec l’extérieur (institutions financières internationales, anciennes puissances coloniales, doctrine libérale) au détriment des solutions endogènes »[1].
Le ballet des institutions financières internationales, des partenaires techniques et financiers donne la mesure du piège de la maintenance du système tendue au nouveau régime afin de maintenir les choses en l’état.
Un état de droit où la gouvernance est fondée sur l’éthique, la participation, la concertation, le respect des institutions, des libertés individuelles et collectives et la défense des intérêts nationaux,
Le Sénégal un pays de justice sociale, d’équité avec des citoyens égaux en droit et animés par un haut degré du sens civique, engagés dans le développement durable s’appuyant sur un mouvement harmonieux du territoire et une sécurité nationale crédible.
Il ne s’agit pas de réformer les institutions faussement habillées de la cosmétique démocratique pour suivre la même logique de l’hyper-présidentialisme et de la chambre d’enregistrement dont la liste est fournie par le président. Il s’agit de déconstruire tout le système de la 5e République qui fait du président de la République un Bonaparte Tropical dont le fondement reste la reproduction d’une élite politicienne et d’une caste d’affairistes post-coloniaux corrompus.
Transformer la 15ème législature en constituante souveraine et indépendante est une exigence éthique de rupture systémique. La matérialité de ce pouvoir constituant auto-proclamé est de pouvoir rédiger une nouvelle Constitution qui organise la déconstruction de l’État post-colonial. La constitution actuelle qui est la cheville ouvrière de l’armature institutionnelle doit être cassée et réelaborée sur la base de la nouvelle vision pour une rupture systémique contenue dans la Pacte National de Bonne Gouvernance. Cette Constitution qui est l’expression de notre enfermement permanent depuis 64 ans dans le giron du post-colonialisme et des institutions de Bretton Wood, ne peut plus être le référentiel de la bonne gouvernance de rupture.
Nous devons revenir à la centralité du citoyen-peuple pour la transformation de cette élection législative en une constituante indépendante et souveraine. Le peuple dans toutes ses composantes devrait y trouver sa place et peser de tout son poids afin que sa voix soit intégralement respectée et que les consultations citoyennes soient constitutionnalisées.
Il faut bâtir le « Pencuum Senegal » (Assemblée constituante du Sénégal) sur les rampes de lancement de la rupture systémique.
[1] Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique
L’ATEL CRIE À LA TERREUR JUDICIAIRE
L'Alliance dresse un tableau sombre des événements récents : arrestations de candidats, pressions sur les journalistes et rejet unilatéral du consensus politique. Elle annonce des actions de protestation imminentes
L'Alliance pour la transparence des élections (AATEL) dénonce, dans un communiqué publie ce mercredi 2 octobre, ce qu'elle qualifie de "terreur judiciaire" orchestrée par le pouvoir de Pastef. Le texte évoque une série d'actions perçues comme des attaques ciblées contre l'opposition : arrestations, menaces de poursuites, et pressions sur les médias. Face à cette situation jugée alarmante, ATEL appelle à une mobilisation générale et annonce des actions de protestation, déterminée à faire respecter l'intégrité du processus électoral.
"Animée de la bonne volonté de favoriser un esprit de concertation et de consensus, l'alliance ATEL avait accepté de participer à la rencontre initiée par la société civile le samedi 28 septembre 2024 sous la présidence du ministre de l'Intérieur. Cette rencontre a abouti à un consensus sur un allongement du délai de dépôt des listes de candidats. Mais le pouvoir Pastef a décidé, de façon unilatérale, de rejeter le consensus des partis politiques, de la société civile et des organes de régulation.
Immédiatement après la fin du dépôt des listes, le pouvoir Pastef est monté d'un cran dans sa volonté de fausser l'équité électorale à travers des attaques systématiques contre la liberté d'expression des opposants et, notamment, de candidats investis par l'opposition. Apparemment surpris et déçu par la capacité de l'opposition à s'organiser efficacement en dépit des délais étriqués, Pastef multiplie depuis 48 heures les agressions contre la liberté des opposants, des candidats de l'opposition et des journalistes critiques.
Mme Diégui Diop, responsable de la liste Takku Wallu Senegaal, a été déclarée fugitive et recherchée par la police criminelle, ce qui aurait pu conduire à des dérapages préjudiciables. Elle a pu apporter la preuve du caractère diffamatoire de cette accusation. Depuis lors, le pouvoir peine à formuler clairement les reproches qui lui seraient faits.
M. Bougane GUÈYE DANY, un des fondateurs de ATEL et de la liste Samm Sa Kaddu, est également entendu par la police. Tout indique qu'on voudrait le sanctionner pour les critiques qu'il a faites concernant la récente conférence de presse du Premier ministre.
Le pouvoir a publié un communiqué menaçant de poursuites judiciaires la direction du parti PIT, une composante de la coalition Jamm ak Jariñ, après des critiques concernant la volonté évidente du pouvoir Pastef de remettre en cause les droits acquis des fonctionnaires, au nom de la baisse des dépenses publiques, et particulièrement de la masse salariale.
Des journalistes, parmi lesquels M. Cheikh Yérim Seck, sont arrêtés et placés en garde à vue après des propos tenus dans les médias.
Ces attaques ciblées ne relèvent pas du hasard. Elles s'insèrent dans une stratégie de la terreur judiciaire dont l'objectif n'est autre que d'empêcher la participation normale et sereine de l'opposition au débat électoral.
Tout ceci confirme le bien-fondé du combat de ATEL pour une gestion concertée et consensuelle du processus électoral et pour le respect des libertés individuelles et collectives.
ATEL appelle le peuple sénégalais à se mobiliser, dans l’unité, contre ces manœuvres éhontées visant à fausser l'expression de la volonté du peuple sénégalais dans des élections législatives libres et transparentes.
ATEL appelle tous les acteurs de la famille judiciaire à refuser de servir de bras armé à ce piétinement systématique des garanties offertes par notre Constitution et nos lois.
Dans les prochaines heures, une conférence de presse et un appel à une manifestation pacifique seront annoncés comme jalons de la résistance démocratique contre le projet de putsch électoral du pouvoir Pastef."
TAKKU WALLU SENEGAAL DÉNONCE UNE DÉRIVE AUTORITAIRE DU NOUVEAU RÉGIME
La coalition d'opposition portée par l'ancien président Macky Sall pointe du doigt une série d'atteintes aux libertés fondamentales, de l'arrestation d'opposants à la répression de la presse
(SenePlus) - Dans un communiqué cinglant publié ce mercredi 2 octobre 2024, la coalition Takku Wallu Senegaal tire la sonnette d'alarme sur ce qu'elle perçoit comme une dangereuse dérive autoritaire du gouvernement d'Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.
Le texte accuse le tandem présidentiel de « transformer notre système démocratique en un système autoritaire » en multipliant les atteintes aux libertés fondamentales. La coalition dénonce notamment l'interdiction systématique des manifestations de l'opposition et les arrestations de journalistes et opposants politiques.
Parmi les personnalités ciblées, le communiqué cite nommément Cheikh Yerim Seck, Lat Diop, Dieguy Diop, Bougane Gueye Dany et Cheikh Bara Ndiaye. Selon Takku Wallu, ces arrestations s'apparentent à "une véritable atteinte à la liberté d'expression garantie par notre Constitution".
La coalition s'inquiète particulièrement du traitement réservé aux journalistes, estimant que le nouveau pouvoir cherche à "museler" la presse. Elle appelle à la vigilance face à ce qu'elle considère comme une volonté de "mettre fin au rapport critique que le tandem Sonko-Diomaye a avec la liberté d'expression".
Face à cette situation jugée préoccupante, Takku Wallu Senegaal en appelle à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation « pour la sauvegarde des libertés individuelles et collectives acquises de haute lutte ».
BASSIROU DIOMAYE FAYE, L'ÉTOILE MONTANTE SOUS LES PROJECTEURS DU TIME
Le magazine américain intègre le président de la République dans sa prestigieuse liste TIME100 Next réservée aux talents émergents promis à un brillant avenir, consacrant ainsi l'ascension fulgurante de ce quadragénaire à la tête du Sénégal
À seulement 44 ans, Faye est devenu le plus jeune président de l'histoire du Sénégal en avril dernier, quelques semaines à peine après sa sortie de prison. Son ascension fulgurante et sa victoire électorale ont été saluées comme un triomphe pour la démocratie dans une région secouée par une série de coups d'État militaires.
Ancien inspecteur des impôts reconverti en homme politique, Faye a su capitaliser sur un discours anti-establishment, promettant de lutter contre la corruption et d'introduire des réformes économiques. Son élection a été perçue comme l'avènement d'une nouvelle génération politique dans un pays où l'âge médian n'est que de 19 ans.
Cependant, le magazine TIME ne manque pas de souligner les défis auxquels Faye est confronté. Après six mois de mandat, la mise en œuvre des réformes promises s'avère difficile. Malgré son engagement à renforcer les institutions démocratiques, ses relations avec la presse nationale semblent tendues.
Le magazine américain évoqué l'épisode de la convocation d'élections anticipées législatives comme un moyen de débloquer l'impasse politique et de faire avancer l'agenda du nouveau chef de l'État.
L'inclusion de Bassirou Diomaye Faye dans la liste TIME100 Next souligne les attentes élevées placées en lui, tant au niveau national qu'international, pour relever les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté.
Alors que le monde observe attentivement l'évolution de la situation politique au Sénégal, Diomaye Faye incarne l'espoir d'un renouveau démocratique en Afrique de l'Ouest, tout en portant sur ses épaules le poids des attentes d'une jeunesse avide de changement.
QUAND LA CONTESTATION DEVIENT UN DÉLIT
Cheikh Yérim Seck se retrouve dans la tourmente pour avoir osé remettre en cause les chiffres économiques avancés par le Premier ministre Ousmane Sonko sur la situation du pays. Placé en garde à vue, le journaliste maintient sa position
(SenePlus) - Le journaliste Cheikh Yérim Seck s'est retrouvé au cœur d'une polémique inattendue, comme le rapporte le quotidien L'Observateur dans son édition du mercredi. L'ancien collaborateur de Jeune Afrique a été placé en garde à vue suite à ses déclarations remettant en cause les chiffres avancés par le Premier ministre Ousmane Sonko concernant la situation économique du pays.
Lors de son interrogatoire, Seck a maintenu sa position, affirmant que son "intention était, dans le cadre de l'expression de son point de vue personnel, de remettre en cause la véracité des chiffres avancés par le Premier ministre". Il a souligné qu'"aucune des sources habilitées, notamment le FMI et la Banque mondiale, n'a donné les chiffres avancés par le Premier ministre".
Le journaliste a poussé son argumentation plus loin, déclarant que "même le site officiel du ministère des Finances du Sénégal ne donne pas ces chiffres". Il a également fait référence au rapport de la Cour des Comptes, qui selon lui, ne corrobore pas les données présentées par Sonko.
Face aux enquêteurs qui l'interrogeaient sur ses sources, Cheik Yérim Seck a maintenu que "toutes les sources habilitées attestent que ce que dit le Premier ministre est faux". Il a notamment cité une interview du représentant résident du FMI confirmant des chiffres différents de ceux annoncés par le chef du gouvernement.
Le journaliste a également mis en avant des arguments économiques pour étayer sa position. Il a souligné qu'"aucun pays de l'UEMOA avec un déficit supérieur à 10% ne peut lever de fonds, selon la réglementation communautaire", ajoutant que "rien qu'en septembre 2024, le Sénégal a levé trente-cinq (35) milliards sur le marché de l'UEMOA".
Les enquêteurs auraient suggéré que les propos de Seck pourraient être considérés comme "diffamatoires à l'encontre du Premier ministre ou même susceptibles de troubler l'ordre public". Cependant, le journaliste a fermement nié ces accusations, insistant sur le fait qu'il n'avait fait que "dire des faits étayés par tous les organismes spécialisés sur la question".
ANTONIO GUETERRES PERSONA NON GRATA EN ISRAËL
L'État hébreu refuse l'entrée sur son sol à Antonio Guterres, l'accusant de complaisance envers l'Iran après ses frappes. "Nous avons affaire à un secrétaire général anti-israélien qui soutient les terroristes", indique-t-il
(SenePlus) - Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé mardi avoir déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gueterres, "persona non grata en Israël", lui reprochant de ne pas avoir condamné nommément l'Iran pour son attaque massive contre son pays la veille. "Quiconque ne peut condamner sans équivoque l'attaque odieuse de l'Iran contre Israël ne mérite pas de fouler le sol israélien. Nous avons affaire à un secrétaire général anti-israélien qui soutient les terroristes, les violeurs et les assassins", a affirmé M. Katz dans un communiqué, selon l'AFP.
En effet, après que l'Iran a tiré près de 200 missiles sur Israël mardi soir, M. Guterres s'est contenté de condamner "l'élargissement du conflit au Moyen-Orient", en déplorant "l'escalade après escalade", sans nommer l'Iran comme responsable de cette attaque massive, d'après l'AFP. Pour Israël, cette condamnation trop timide traduit le "soutien" de M. Guterres "aux terroristes".
Cette décision radicale du gouvernement israélien intervient alors que les relations déjà notoirement difficiles entre l'État hébreu et l'ONU ont atteint leur plus bas niveau depuis le début de la guerre avec le Hamas le 7 octobre dernier en Israël et dans la bande de Gaza. Le secrétaire général de l'ONU a multiplié les appels au cessez-le-feu face aux escalades militaires récentes entre Israël et le Hezbollah au Liban, ainsi qu'entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
LE DEPARTEMENT DE KANEL SOUS L'EAU
Quarante-trois maisons et plusieurs plantations de riz d’une superficie totale de 239 hectares du département de Kanel (centre) ont été victimes des inondations causées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, a-t-on appris mercredi de la préfecture.
Quarante-trois maisons et plusieurs plantations de riz d’une superficie totale de 239 hectares du département de Kanel (centre) ont été victimes des inondations causées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, a-t-on appris mercredi de la préfecture.
Le village de Lobaly est le plus touché. Seize de ses maisons ont été envahies par les eaux, selon un document reçu du préfet de Kanel, Cheikh Ahmadou Ndoye.
Neuf habitations ont été inondées à Gouriki Coliabé, cinq à Wendou Bosséabé, quatre à Lao Hola, et trois à Thialy Maka.
Sept maisons ont été victimes des inondations engendrées par la crue du fleuve à Madina Thiélol, Thialy Soubalo, Diolol, Fété Fowrou, Djingué et Odobéré.
Onze villages situés dans le Dandé Mayo Sud ont été envahies par les eaux, selon la préfecture de Kanel.
‘’La plupart des sinistrés sont logés par des proches, sauf à Hamady Hounaré’’, indique le document, ajoutant que les victimes de ce village ont été hébergés dans une école élémentaire.
Le groupement d’intérêt économique Bamtaré Haouré est propriétaire de 45 des 239 hectares de plantations de riz, selon la préfecture.
Des rizières ont également été inondées à Polel Diaobé, Gouriki Coliabé, Diamouguel et Wendou Bosséabé.
Seules sept des plantations de riz sinistrées ont fait l’objet d’une souscription à une assurance, indique le document.
Selon le préfet de Kanel, l’administration territoriale a mis 80 sacs de sable à la disposition des victimes des inondations pour les aider à protéger leurs habitations ou leurs rizières de la crue.
ALIOU CISSÉ ÉJECTÉ DU BANC
Dans une décision sans appel, le ministère des Sports a refusé de reconduire le sélectionneur national, citant un triple échec : objectifs manqués, recul au classement FIFA et risque de perte de soutien populaire
Le couperet est tombé sur Aliou Cissé : la ministre des Sports Khady Diéne Gaye a dit non à son maintien à la tête des Lions. Un communiqué de la Fédération Sénégalaise de Football publié ce mercredi 2 octobre, a dévoile les motifs de cette décision : objectifs non atteints, dégringolade au classement FIFA et menace d'une désaffection du public.
"Communiqué de la Fédération sénégalaise du football
La Fédération Sénégalaise de Football informe l'opinion publique qu'elle a reçu ce lundi 30 septembre 2024 une lettre confidentielle de Madame la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Madame Khady Diéne Gaye portant non approbation de l'avenant de renouvellement pour une année du contrat de l'entraineur de l'équipe nationale A, Aliou Cissé pour les motifs suivants: la non atteinte des objectifs assignés dans le cadre de l'avenant du 07 novembre 2022 arrivé à terme le 31 aout 2024 (victoire à la CAN 2023 et qualification en quart de finale à la coupe du monde 2022), la régression de notre équipe nationale au classement FIFA et le risque de désaffection entre notre sélection nationale et les sénégalais en général.
L'autorité a déduit comme conséquence de sa décision que Monsieur Cissé n'était plus couvert par un contrat dûment approuvé par l'Etat du Sénégal et ne pouvait plus diriger la sélection nationale à compter de cet instant.
Madame le ministre a in fine invité la FSF à prendre les dispositions utiles pour assurer la participation du Sénégal à la phase de qualification à la CAN 2025.
Le Comité d'Urgence de la FSF élargi aux membres du Comité Exécutif s'est réuni ce jour, mardi 1er octobre 2024 à 16H30 pour analyser la situation découlant de ladite correspondance et a pris les décisions suivantes :
1) Prend acte de la décision de Madame le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de ne pas approuver le renouvellement du contrat de l'Entraineur de l'Equipe Nationale A du Sénégal, Monsieur Aliou Cissé ;
2) Donne mandat au président de la FSF et au Directeur Technique National pour mettre en place un staff intérimaire pour la continuité de la participation de l'équipe à la phase de qualification à la "CAN 2025", compte tenu du caractère urgent de la situation ;
3) Annule la conférence de presse de publication de la liste des joueurs pour les matches des 3e et 4e journées contre le Malawi prévue le vendredi 4 octobre 2024 ;
4) Décide de faire publier par le service de Communication de la FSF ladite liste le même jour à 10H sur son site web et sur ses plateformes digitales;
La FSF tient à remercier Monsieur Aliou Cissé pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu'il a eu à diriger depuis son arrivée en 2011 et lui souhaite pleins succès pour l'aven