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26 février 2025
par l'éditorialiste de seneplus, Oumou Wane
CÉLÉBRER LA RICHESSE CULTURELLE ET LES ARTISTES
EXCLUSIF SENEPLUS - Par leurs œuvres singulières, ils partagent les multiples facettes de notre identité, défiant les stéréotypes et célébrant l'unicité du génie créatif sénégalais. Je veux parler d’Iba Ndiaye, d’Amadou Sow, d'Issa Sow, d'Alioune Diagne..
Comme l'exprimait avec justesse le philosophe et critique d'art Yacouba Konaté, "l'artiste a vocation à donner forme et volumes aux rêves de l'homme. Il sait rendre visibles les cauchemars qui empêchent les hommes de dormir en paix. Dans l'enchevêtrement de l'utopie et du cauchemar, au carrefour de la séduction et du désenchantement, il tisse sa toile. Freud tenait le rêve pour le gardien du sommeil.
En effet, quand le cauchemar est trop lourd à porter, le rêve réveille le dormeur. Les artistes ne sont pas seulement des gardiens de sommeil, ils sont des passeurs de rêves. Nous leur prêtons nos rêves et ils nous les restituent... Parfois avec une couche de fable et d'allégorie, à d'autres moments avec le tranchant du rasoir de la sobriété et la sonnerie stridente d'un réveil."
La richesse artistique du Sénégal transcende les vicissitudes politiques pour incarner l'essence même de notre nation. Nos artistes, qu'ils soient musiciens, peintres, danseurs ou écrivains, sont les gardiens de notre identité, les porte-étendards d'une culture vibrante et vivante.
S'inspirant d'un héritage millénaire façonné par les multiples influences ethniques qui ont convergé sur notre terre, nos artistes contemporains tissent une toile où se mêlent tradition et modernité. De la poésie envoûtante des griots mandingues aux sculptures évocatrices des Sérères, chaque expression artistique est un hommage à notre diversité, un pont entre hier et demain.
Mais l'art ne se limite pas à une simple esthétique : il est le ciment qui unit les fils de notre nation. À travers leurs créations, nos artistes transcendent les clivages, rappelant à tous que nous sommes d'abord des êtres humains, unis par une même terre et une même destinée. Leurs œuvres, qu'elles soient des chants de louanges ou des tableaux éclatants, nous invitent à célébrer notre diversité dans une harmonie joyeuse.
Pourtant, malgré leur contribution inestimable à notre identité collective, nos artistes sont souvent négligés et leurs besoins ignorés. Il est donc crucial que nous reconnaissions pleinement leur valeur et que nous leur offrions le soutien nécessaire pour qu'ils puissent continuer à enrichir notre patrimoine culturel.
En investissant dans nos artistes, nous investissons dans notre avenir, préservant ainsi l'âme même de notre nation pour les générations futures. Célébrons ces artisans de l'âme sénégalaise, honorons leur talent et nourrissons leur créativité.
Ensemble, embrassons notre diversité culturelle et faisons du Sénégal un phare rayonnant d'art, de beauté et d'unité.
Nos artistes sont les ambassadeurs de notre riche culture auprès du monde entier.
Par leurs œuvres singulières, ils partagent les multiples facettes de notre identité, défiant les stéréotypes et célébrant l'unicité du génie créatif sénégalais. Qu'ils soient acclamés sur les scènes internationales ou qu'ils œuvrent dans l'ombre, leur dévouement à leur art force le respect et l'admiration.
Leur passion incandescente est un phare guidant notre nation vers de nouveaux sommets d'expression artistique.
Je veux parler de Culture, je veux parler d'art, je veux parler de ces hommes et femmes qui ont choisi l'art ou que l'art a choisis. Je veux parler de ces êtres si différents et pourtant si proches de nous... Je veux parler d’Iba Ndiaye, considéré comme le père fondateur de la peinture sénégalaise avec l'école de Dakar, d’Amadou Sow, gagnant du concours de l'affiche de la Biennale de Dakar, d’Alioune Diagne, présent à la Biennale de Venise cette année, notre Gaughin ou Michel-Ange, d’Omar Ba, de Fodé Camara, de Cheikhou Ba, d’Elsy et d’Issa Sow, l'un des plus talentueux de sa génération, dont on ne se lasse de regarder les œuvres aux Etats-Unis ou au Sénégal !....Je ne peux citer tous les artistes qui me touchent, les découvrant au fur et à mesure mais patiemment on va aller à leur rencontre.
Dans nos sociétés si trépidantes, rongées par l'appât du gain et la quête du quotidien, il y a des oasis humaines... De celles qui rafraîchissent, désaltèrent et émeuvent. Ces artistes, d'ici et de la diaspora, je vais leur rendre hommage à travers mes papiers.
Cela me semble plus intéressant que de tracasser les boys, comme on les appelle si affectueusement. Diomaye et Sonko, laissons-les remettre la machine Sénégal en route d'abord.
Selon l'actualité brûlante, je pourrai aborder d'autres sujets, mais aujourd'hui, célébrons nos artistes, ces âmes sensibles qui insufflent de la beauté dans nos vies.
Oumou Wane est présidente Citizen Media Group-Africa7.
LES PROCÉDURES FONCIÈRES SUSPENDUES DANS PLUSIEURS ZONES
Le ministère des Finances vient de donner l'instruction de bloquer tous les dossiers fonciers dans 18 zones à risque du pays. Boa, Hangar des pèlerins, le littoral dakarois... Plus aucune nouvelle attribution de parcelle ni demande de bail ne sera accepté
(SenePlus) - Le ministère des Finances et du Budget du Sénégal vient de donner l'instruction de suspendre provisoirement l'instruction des dossiers domaniaux et fonciers dans certaines zones géographiques sensibles. Cette décision fait suite à une recrudescence préoccupante des litiges fonciers ces dernières années, menaçant la paix sociale.
Dans une note de service confidentielle, le Directeur général des Impôts et des Domaines détaille les 18 zones concernées par ces mesures restrictives. Il s'agit notamment des célèbres lotissements comme Boa, Hangar des pèlerins ou encore Eogen à Dakar, mais aussi de vastes territoires comme le littoral dakarois, le Lac Rose ou le site de Pointe Sarène à Mbour.
"Les hautes autorités estiment nécessaire d'établir une situation exhaustive du foncier dans ces zones à risque, où la paix sociale est menacée par des conflits en cours ou à venir", peut-on lire dans le document officiel.
Concrètement, les services des domaines et du cadastre n'effectueront plus aucune nouvelle attribution de parcelle, instruction de demande de bail ou encore de morcellement dans ces périmètres. "Au niveau des bureaux de recouvrement, toute demande d'enregistrement de baux ou d'actes de vente dans ces zones" est également suspendue, précise la note.
Cette offensive des autorités vise à "préserver les droits légitimes des particuliers". Toutefois, un comité ad hoc étudiera au cas par cas les dossiers susceptibles de bénéficier d'une dérogation, sur la base d'"éléments objectifs".
Jusqu'à la réalisation d'un vaste état des lieux, le Sénégal montre donc sa détermination à remettre de l'ordre dans un secteur foncier gangrené par les dérives spéculatives et les occupations illicites. L'architecte Pierre Goudiaby Atépa, révélait dimanche 28 avril 2024 ce moratoire sur les constructions côtières.
"Les gens vont acheter un terrain qui vous appartient à 2450 francs le mètre carré. On se fait octroyer un bail. On s'organise pour le faire déclasser. Ils prennent ce titre foncier, ils l'amènent à la banque qui leur donne 1 million le mètre carré. Ils revendent à 1,5 million. C'est scandaleux !", avait-il décrié sur la RTS, réitérant son engagement à lutter contre l'accaparement systématique du littoral au profit d'intérêts privés.
par l'éditorialiste de seneplus, ada pouye
L'ÉQUITÉ EN TOUTE PRIORITÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Comment adresser et satisfaire la demande sociale éminemment souverainiste en exécutant un budget et des programmes de financement qui ne sont pas les vôtres ?
Comment adresser et satisfaire la demande sociale éminemment souverainiste en exécutant un budget et des programmes de financement qui ne sont pas les vôtres ?
Autrement dit, comment se débarrasser de l’habitus (Bourdieu, P.)[1] mackyéen ? Le nouveau pouvoir fait face à une impatience sociale légitime dont le baromètre est donné par le début de levée de boucliers qui enfle avec une surenchère de doléances qui pleuvent de partout. Aucun segment de la vie sociale de la sphère publique et des relations internationale n’est en reste. C’est la guerre de positionnement (FMI, SFI, UE, BAD et les diplomaties du pétrole et du gaz).
Le défi d’une souveraineté intégrale, de la mise en place des manières de faire gravées dans l’éthique et de la conciliation des intérêts collectifs et individuels, est programmatique et séquentiel.
L’ideal démocratique qui est une aspiration profonde des masses repose sur le référentiel de la Constitution qui est un construit de surplomb dont le peuple ne peut s’approprier. Le peuple a toujours été l’otage des élites porteuses de valeurs d’égalité et de liberté non internalisées par les populations comme une valeur universelle.
Le dernier communiqué du Conseil des ministres est présidentialiste. La dynamique de conquête et de conservation structure encore la toute puissance publique.
Aujourd’hui tous les médias publics comme privés jouent leur partition présidentialiste dans le reportage des activités des nouvelles autorités et de leur CV. Les décrets présidentiels de nomination aux postes civil et militaire réinventent les mêmes modalités de partage et de récompense des compagnons. C’est la poursuite de l’entre soi en politique.
Est-il pertinent de tenir un Conseil des ministres, une tradition bien française (!), toutes les semaines et non une fois par mois, et partager sur les sites du gouvernement avec une adjonction d’une version audiovisuelle en langues nationales ? Le format du communiqué même pose un problème dans sa longueur et son contenu directif.
Ces artifices du pouvoir alimentent le sentiment d’un pouvoir de « buur ». Qui ne se rappelle pas les affiches géantes (Dazibao) de Macky placardées partout pour cristalliser dans les masses le culte du timonier.
Quoi de plus normal me diriez-vous, l’autoritarisme est une donnée sociologique permanente avec des cycles récurrents.
La déferlante contre le « système » et ses acteurs présomptueux et arrivistes a administré la preuve que nul ne peut pérenniser un système de concussion s’appuyant sur une majorité électorale artificielle et non sur une réalité sociologique.
Toutefois, ce dividende pour une rupture systémique a pour contrepartie la satisfaction des attentes des masses. Qu’on ne s’y trompe pas. La demande exprimée n’est pas matérialiste. Elle formule le respect des élus vis-à-vis de leurs électeurs. Elle exige la décence dans la prise de parole. Elle réclame l’humilité des gouvernants en tout temps et en tout lieu. Répondre à la demande sociale, c’est donner à chacun ce qui lui revient de droit. C’est l’équité.
[1] L'habitus est pour lui le fait de se socialiser dans un peuple traditionnel, définition qu'il résume comme un « système de dispositions réglées ».
PELERINAGE DE POPENGUINE, LE MESSAGE FORT DU MONSEIGNEUR ANDRE GUEYE
Les préparatifs pour le pèlerinage marial de Popenguine vont bon train. Face à la presse, dimanche, Monseigneur André Gueye, évêque de Thiès, a annoncé le message qui sera lancé à l’endroit des fidèles lors de cet événement prévu du 10 au 20 mai prochains
Les préparatifs pour le pèlerinage marial de Popenguine vont bon train. Face à la presse, dimanche, Monseigneur André Gueye, évêque de Thiès, a annoncé le message qui sera lancé à l’endroit des fidèles lors de cet événement prévu du 10 au 20 mai prochains.
La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, prévu du 10 au 20 mai, sera axé sur le thème «Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix». A moins de 15 jours de cet événement, l’évêque de Thiès a fait face à la presse. «Le pèlerinage de Popenguine est un moment fort de communion où tous les catholiques se sentent comme appartenant à une seule et même famille de l’église. Et c’est cette communion-là qui traduit le rendez-vous annuel de Popenguine. C’est une affection et notre dévotion nationale à l’égard de la bienheureuse Vierge Marie que les catholiques vénèrent à Popenguine. Aller en pèlerinage, c’est sortir de soi-même pour aller à la quête du spirituel», a dit Monseigneur André Gueye. Son prochain message lors de la cérémonie de messe va s’articuler sur la paix et l’union. «Appeler tous les citoyens à nous mettre en route, coude-à-coude, tous ensemble en ayant le bien du pays pour seule et unique motivation en changeant nos manières de faire, de voir et de vivre pour que rien ne fasse obstacle à la justice et à la paix… C’est un défi que nous voulons, ensemble, essayer de relever avec bien sûr l’aide de la prière en passant par Marie de Popenguine», a-t-il ajouté.
Mgr Gueye a invité les nouvelles autorités à s’engager pour bâtir un Sénégal de paix. «Il faut que les Sénégalais soient en paix entre eux-mêmes, en paix entre les institutions et en paix dans la vie de tous les jours… Le temps des élections est passé, nous croyons que Dieu a remis les rênes du pays à un homme : le président de la République. Nous devons faire corps avec lui pour bâtir notre pays sur la paix, la justice», a-t-il souhaité.
LE COUP DE SANG DES ÉLEVEURS DE SÉDHIOU
Une marche des éleveurs a mobilisé des populations d’une dizaine de communes du département de Sédhiou et de Gouomp, ce dimanche. Elles réclament justice après une série de vols de plus de 900 têtes de bovins. Le cerveau présumé, arrêté début avril.
Une marche des éleveurs a mobilisé des populations d’une dizaine de communes du département de Sédhiou et de Gouomp, ce dimanche. Elles réclament justice après une série de vols de plus de 900 têtes de bovins. Le cerveau présumé, arrêté début avril.
Les populations de Sakar voyaient d’un mauvais œil l’ascension économique fulgurante du présumé cerveau de la série de vol de bétail. Il a été arrêté par la Brigade de Sédhiou, début avril, dans ce village situé dans l’arrondissement de Diendé. Grâce à une dénonciation, les hommes du Commandant Nguer ont trouvé sur lui des gris-gris et des armes. Une perquisition dans son domicile a permis de découvrir aussi des armes à feu et des armes blanches ainsi que des têtes de bœufs récemment tués. Plus de 900 têtes de bovins perdus ces 3 dernières années, selon les éleveurs, qui ont manifesté hier pour que justice leur soit rendue. «Notre bétail, notre vie», ont-ils scandé, munis de pancartes. Une situation qui porte un coup dur à l’économie locale qui se repose essentiellement sur l’élevage et affecte plusieurs secteurs. «C’est devenu un fléau désastreux qui a fini de ruiner pas mal de familles et de pousser certains jeunes à l’émigration ou à l’exode rural», déplorent les manifestants dans un document remis à la presse.
Ce sont des éleveurs en colère et très désemparés face à un phénomène qui perdure qui ont investi la rue ce dimanche. «Nous demandons à l’Etat de nous aider car il est de son ressort de protéger sa population et ses biens. Il faut que les autorités sachent que nous sommes ici en face de criminels bien armés déterminés à nous arracher nos biens», indiquent-ils. Les manifestants invitent l’Etat à renforcer la sécurité sur l’axe du Pakao. «De Sédhiou à Kolda, il n’y a qu’un seul poste de gendarmerie établi à Diannah Malary. Vu que cette partie est aussi frontalière à la Guinée Bissau, il est presque impossible que ce seul poste puisse assurer la surveillance, surtout la nuit. Nous réitérons notre demande auprès des autorités étatiques et des Forces de l’ordre pour une grande protection avant que le pire ne se produise», ont ajouté les éleveurs.
BARTH’ VEUT RENCONTRER DIOMAYE
Le maire de la Ville de Dakar souhaite éviter les obstacles notés dans l’exécution des projets de la municipalité de la capitale. C’est ce qui motive son souhait de rencontrer le président de la République.
Barthélemy Dias veut rencontrer Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Le maire de la Ville de Dakar souhaite éviter les obstacles notés dans l’exécution des projets de la municipalité de la capitale. C’est ce qui motive son souhait de rencontrer le président de la République.
C’est un souhait que le maire de la Ville de Dakar a voulu partager avec les conseillers municipaux. Barthélemy Dias nourrit le vœu de rencontrer Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Lors de la dernière réunion du Conseil municipal, le maire de la capitale en a fait l’annonce. Cette démarche vise, selon l’édile de Dakar, à présenter au chef de l’Etat les grandes lignes de sa politique municipale, ainsi que les obstacles rencontrés dans l’administration de la ville. Elle s’inscrit dans une continuité de la pratique de Barthélemy Dias, qui avait déjà adopté cette approche avec l’ancien Président Macky Sall.
Quoi que normale, cette volonté du maire de la capitale de s’entretenir avec le président de la République ne va pas manquer de provoquer des éclats de rire au sein du nouveau parti au pouvoir, Pastef. En effet, Barthélemy Dias a été, à un moment, proche de Ousmane Sonko au point d’accomplir des actes qui auraient pu lui valoir «la Cour d’assises». Cette proximité a duré le temps d’une rose. Barth’, ayant voulu s’entretenir avec Macky Sall pour apaiser la tension entre le président de la République d’alors et l’opposition, en avait parlé à Ousmane Sonko. Qui n’avait manifesté aucun refus. Mais à l’annonce du dialogue national devant redessiner le parrainage et rendre l’éligibilité aux personnes ayant déjà purgé leurs peines, Ousmane Sonko s’en était offusqué. Dans une sortie, le «Patriote» en chef avait, en effet, accusé Barthélemy Dias de «Judas» et avait soutenu n’être pas au courant des échanges nocturnes entre le maire de Dakar et le président de la République d’alors, Macky Sall.
Dias-fils ne s’était pas fait prier pour apporter une réplique aux relents de menaces. Et Sonko lui avait opposé le silence. C’est par cet acte que le divorce entre Pastef et Taxawu Senegaal a été scellé. Khalifa Ababacar Sall a été, par la suite, hué lors d’un meeting de Yewwi askan wi (Yaw) à la Place de la Nation par des membres du parti Pastef.
A l’annonce de la candidature de Diomaye, Barthélemy Dias en avait ajouté une couche en disant que «l’élection présidentielle est sérieuse. On n’élit pas un président d’Asc». Il n’y a pas l’ombre d’un doute que cette phrase va être ressassée !
RÉCURRENCE DES ACCIDENTS, L’INVITE DU RÉSEAU DES PARLEMENTAIRES POUR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Le lot de morts enregistré dans les accidents de la circulation au Sénégal a interpellé les membres du Réseau des parlementaires pour la sécurité routière (Repser).
Avec le dernier en date, celui de Koungheul dont le bilan est de 14 morts et plusieurs blessés, ces députés invitent les transporteurs au respect strict des dispositions du Code de la route. «En 2023, on se rappelle de l’accident de Sikilo, dans la région de Kaffrine, qui restera dans les annales comme l’événement ayant le plus tristement marqué les esprits, avec 40 morts et de nombreux blessés graves», a dénombré le Repser.
Pour Seydou Diouf et ses collègues, il importe aussi de «préciser que notre pays dispose seulement d’un parc automobile avoisinant les 650 000 véhicules, sur une population estimée à plus de 18 millions d’habitants» au dernier recensement et qu’en outre, «l’économie du pays se trouve être négativement impactée, soit environ 2% du Pib». C’est pourquoi ils appellent ils «à la prudence pour faire de nos routes, des voies pour la vie».
RAPPORT OFNAC, LES PROCUREURS ATTENDENT LES ORDRES DE POURSUITES
Ousmane Diagne est attendu. Là où son prédécesseur Ismaïla Madior Fall avait choisi de ne pas instruire les procureurs de la République de poursuivre les personnes mises en cause dans le rapport 2022 de l’Ofnac, lui devra le faire.
Ousmane Diagne est attendu. Là où son prédécesseur Ismaïla Madior Fall avait choisi de ne pas instruire les procureurs de la République de poursuivre les personnes mises en cause dans le rapport 2022 de l’Ofnac, lui devra le faire.
Des sources judiciaires confient à Bés bi que le Parquet de Dakar a reçu «le 8 juillet 2023, un courrier de l’Ofnac mettant en cause des personnes et recommandant des poursuites contre elles pour des faits réels de détournement de deniers publics».
Seulement, depuis lors, les procureurs généraux, qui reçoivent les ordres du ministre de la Justice, n’ont donné aucune suite dans ce sens, ce qui a bloqué la convocation des personnes mises en cause. Aujourd’hui, les parquets concernés attendent les ordres de poursuites pour entrer en action. Pour la région de Diourbel, il s’agit du rapport d’enquête de la plainte contre le maire de Ndindy, Cheikh Seck ou encore l’affaire Ibrahima Thiam contre le président de la Chambre des métiers de Diourbel.
Et enfin, il y a un Collectif des conseillers municipaux avait saisi l’Ofnac rapport d’enquête à l’autorité judiciaire compétente.
L'HEPATITE ELEVEE DANS LE BASSIN ARACHIDIER
La prévalence de l’hépatite B est à plus de 10% dans le bassin arachidier (Centre), a indiqué le Secrétaire général du Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la Société civile pour la santé au Sénégal (3 Cap-Santé), Karim Diop
La prévalence de l’hépatite B est à plus de 10% dans le bassin arachidier (Centre), a indiqué le Secrétaire général du Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la Société civile pour la santé au Sénégal (3 Cap-Santé), Karim Diop. «En ce mois d’avril, nous étions dans le bassin arachidier, où la prévalence de l’hépatite B est à plus de 10%», a-t-il déclaré.
Le docteur Diop animait, samedi à Dakar, un panel organisé dans le cadre de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril dernier.
«Notre santé, nos droits» était le thème de cette édition.
«Les dépistages menés ont montré que l’hépatite B affecte beaucoup de jeunes, leur causant la cirrhose, une inflammation chronique du foie qui détruit les cellules hépatiques», a-t-il expliqué.
«Malheureusement, si vous allez à Kaolack, vous verrez qu’au niveau des hospitalisations en interne, il y a beaucoup de jeunes qui présentent des cirrhoses, c’est-à-dire des cancers du foie», déplore Dr Diop.
Il a plaidé pour la «mise en œuvre d’un programme ardu de dépistage, de prévention et de vaccination des enfants à la naissance contre l’hépatite B».
Karim Diop a annoncé qu’une note conceptuelle sera transmise aux autorités avec des recommandations, pour apporter des solutions à ce problème de santé.
«L’Etat ne pourra pas tout faire, mais peut renforcer la dynamique qui est déjà développée», a-t-il souligné.
L’UMOA SANCTIONNE DEUX BANQUES ÉTABLIES AU SÉNÉGAL
La Commission bancaire de l’Umoa a sanctionné ces deux établissements financiers, lors de sa dernière session, tenue le 22 mars dernier. Elles devront payer comme pénalités, près d'un demi milliard de francs Cfa.
La Commission bancaire de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa) a sanctionné deux banques installées au Sénégal, lors de sa dernière session, tenue le 22 mars dernier. Elles devront payer comme pénalités, près d'un demi milliard de francs Cfa.
Deux banques sénégalaises ont été sanctionnées par la commission bancaire de l’Umoa. La première a écopé d’un blâme dû à des manquements et des infractions aux textes légaux et réglementaires applicables aux établissements de crédit.
Aussi, des faiblesses ont été relevées sur la gouvernance, la gestion des risques, les situations financière et prudentielle ainsi que le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme de cette banque. En sus des sanctions disciplinaires, la banque a écopé d’une sanction pécuniaire d’un montant de 300 000 000 de francs Cfa.
Pour la seconde banque, elle a elle aussi a écopé d’un blâme du fait de manquements et infractions relevés sur le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. «En sus de la sanction disciplinaire susvisée, la banque a écopé d’une sanction pécuniaire d’un montant de 151 000 000», informe la commission bancaire de l’Umoa.