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16 novembre 2024
L’ETAT MET LA PRESSION SUR LA BNDE ET LA BANQUE AGRICOLE
La Banque nationale de développement économique (BNDE) et la Banque Agricole ont été priées de s’organiser pour la réussite de la campagne agricole 2024 qui s’ouvre dans quelques semaines.
La Banque nationale de développement économique (BNDE) et la Banque Agricole ont été priées de s’organiser pour la réussite de la campagne agricole 2024 qui s’ouvre dans quelques semaines. Au cours de la réunion de la 41e session du Conseil National du Crédit (CNC), qui s’est tenue hier, ces deux banques, principaux financeurs de la campagne agricole, se sont vu demander de garantir la réussite de cette campagne de commercialisation de l’arachide.
Les dernières pluies de l’hivernage 2024 sont attendues jusqu’à mi-octobre. Au-delà de cette période s’ouvre une autre encore plus importante que la saison des cultures elle-même. Ils’agit de celle de la campagne de commercialisation agricole. La bonne réussite des deux phases permet de garantir une excellente saison agricole. Le Conseil national du Crédit qui est chargé « d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier, notamment dans ses relations avec la clientèle et dans la gestion des moyens de paiement ainsi que les conditions de financement de l’activité économique » s’évertue à mettre en place les dispositifs idoines pour garantir la réussite de la campagne agricole.
Outre les représentants de l’Etat, de la BCEAO et les membres du Comité de Politique Monétaire ressortissants du Sénégal, le Conseil comprend des représentants des banques, des chambres consulaires, des associations. Les directeurs généraux de La Banque Agricole (LBA) ainsi que de la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE) sont au cœur du dispositif de financement de la campagne agricole. Cette année aussi, ces deux institutions devront garantir la réussite du secteur primaire. Surtout que les nouvelles autorités ont donné une nouvelle orientation aux préoccupations du monde rural. Le président Bassirou Diomaye Faye a décidé de porter le budget de la campagne de production à 120 milliards FCFA avec des procédures de paiement des dettes dues aux opérateurs. Par ailleurs, le directeur de cabinet du ministre des Finances, Bassirou Sarr, a indiqué que « l’Etat du Sénégal a mis en œuvre un programme pilote de refinancement du secteur agricole à travers la rétrocession partielle, aux banques éligibles, d’un montant de 300 millions d’euros (196,787 milliards FCFA) mobilisé auprès de la Standard Chartered Bank au titre du financement du secteur agricole et du renforcement de la sécurité alimentaire de notre pays ». à ce programme, a t-il indiqué, « le financement de la campagne de production s’est déroulé dans d’excellentes conditions ». Mais des défis du financement de la campagne de commercialisation demeurent, a ajouté le dircab du grand argentier de l’Etat. Bassirou Sarr a demandé aux directeurs généraux des deux principaux établissements bancaires impliqués dans le financement de la commercialisation agricole, à savoir la Banque Agricole et la BNDE, de “faire le point des mesures arrêtées en vue de faire face aux besoins exprimés par les acteurs”.
À ce propos, il a souhaité que les échanges de la session d’hier s’appesantissent sur “les conditions à réunir pour une implication élargie du système bancaire au financement de la prochaine campagne, à travers la mise en place d’un pool bancaire”. “Nous devons privilégier dans notre démarche une approche de financement du secteur agricole dans sa globalité, et sortir de cette réunion avec des recommandations qui permettent de dresser une feuille de route claire”, avait demandé M. Bassirou Sarr, le directeur de cabinet du ministre des Finances.
LES PARENTS D’ELEVES DOIVENT ETRE LES PREMIERS PARTENAIRES DE L’ETAT ET NON LES BAILLEURS DE FONDS
Les parents d’élèves n’occupent pas la place et le rang qui devaient être les leurs dans la conception et la mise en œuvre des politiques éducatives au Sénégal.
Les parents d’élèves n’occupent pas la place et le rang qui devaient être les leurs dans la conception et la mise en œuvre des politiques éducatives au Sénégal. Ils sont placés par l’Etat du Sénégal derrière les bailleurs de fonds qui, pourtant, investissent pour l’éducation des enfants du Sénégal moins que les parents. C’est l’avis de Dr Ibrahima Giroux, enseignant-chercheur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.Par Abdoulaye KAMARA –
Plusieurs politiques publiques en matière d’éducation ont été expérimentées au Sénégal. La plupart n’ont pas donné les résultats escomptés.
Les cas d’échec sont imputables à la place que l’Etat du Sénégal donne aux parents d’élèves dans la conception et la mise en œuvre desdites politiques. C’est la sentence prononcée par le Dr Ibrahima Giroux, enseignant-chercheur à l’Ufr des sciences de l’éducation, de la formation et du sport de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
Il donne ce conseil aux autorités étatiques en charge de l’Education nationale : «Si on veut réparer les erreurs commises dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques en matière d’éducation, on doit commencer par respecter la famille sénégalaise, par respecter le parent sénégalais. Le respect dans le sens où on considère le parent comme le premier partenaire de l’Etat du Sénégal. Parce que le parent sénégalais dépense plus que la Banque mondiale et l’ensemble des partenaires réunis en matière d’éducation. On devait donner un respect 4 fois plus élevé aux parents qu’on en donne aux partenaires. En les considérant non pas comme des bénéficiaires, mais comme ce qu’ils sont, c’est-à-dire des partenaires. Ce sont eux qui dépensent le plus après les dépenses de l’Etat.» M. Giroux, Directeur général du cabinet Educhance Coaching, était à Bonconto (département de Vélingara), mardi et mercredi passés, pour participer à la formation des moniteurs des classes préscolaires communautaires initiées par le Conseil municipal. Comment s’y prendre concrètement ? Dr Giroux enseigne : «Du point de vue opérationnel, il faut, dans les réformes du système éducatif à venir, que l’Etat investisse dans le dialogue. Et c’est là que les collectivités territoriales entrent en ligne de compte. Il faut que l’on discute avec les communautés du nouveau projet éducatif sénégalais. Comment voulez-vous qu’on éduque l’enfant sénégalais de sorte que ça ne soit pas une question seulement de spécialistes ? C’est aussi une question de souveraineté, et la souveraineté appartient au Peuple.
Il faut prendre le temps de discuter avec le Peuple sénégalais et l’entendre sur sa vision de l’éducation. Le Peuple interrogé va parler de valeurs, d’éducation aux métiers pour gagner sa vie, il va parler de choses vitales pour éduquer les enfants.» Mais que faisons-nous en ce moment dans les salles de classe ? Dr Giroux répond : «Nous avons mis des disciplines qui n’ont pas de sens dans la vie de nos enfants.» Et puis de proposer : «les collectivités territoriales sont les mieux placées pour engager ce dialogue, déjà pour entendre les parents sénégalais, pour intégrer les familles, en particulier dans le préscolaire, non seulement dans la gouvernance mais aussi dans la mise en œuvre des activités. Il faut arriver à «désophistiquer» les programmes du préscolaire. Notre préscolaire est hyper sophistiqué, on pense que c’est quasiment un programme universitaire, tellement il est sophistiqué. Il faut aller dans le sens d’alléger le programme préscolaire. Au préscolaire, il ne s’agit pas de faire des Einstein, il s’agit d’essayer de donner l’envie aux enfants, de les faire aimer l’école, on est dans les dimensions émotionnelles, dans les dimensions patriotiques, pour construire les fondations de la citoyenneté», a-t-il tranché net.
ILIMAN NDIAYE, L’HEURE DE BRILLER
Aliou Cissé a toujours misé sur un jeu basé sur la solidité défensive, incarnée par ses milieux récupérateurs. Avec peu de place pour le beau jeu, les matches de l’équipe nationale n’enchantaient pas tous les amateurs, malgré des résultats favorables.
Aliou Cissé a toujours misé sur un jeu basé sur la solidité défensive, incarnée par ses milieux récupérateurs. Avec peu de place pour le beau jeu, les matches de l’équipe nationale n’enchantaient pas tous les amateurs, malgré des résultats favorables. Pour cette nouvelle ère, un jeu offensif est désormais attendu. Cette créativité peut être symbolisée par plusieurs joueurs et Iliman Ndiaye, surnommé ‘’Star Boy’’, a beaucoup d’atouts pour l’incarner.
Du tandem du début Gana Guèye-Kouyaté au trio de la jeunesse Pape Matar Sarr-Pape Guèye-Pape Matar Sarr, en passant par le duo champion d’Afrique Gana Guèye-Nampalys Mendy, l’entrejeu des Lions sous Aliou Cissé a toujours respiré la solidité, la combativité et surtout la défense. En l’absence de ces différents titulaires, d’autres noms au profil similaire ont bénéficié de temps de jeu. Les milieux défensifs ont toujours joué un grand rôle dans l’approche footballistique du tacticien champion d’Afrique.
Même si le Sénégal a obtenu des résultats probants, dont un titre de champion d’Afrique, les critiques n’ont jamais manqué par rapport au style de jeu. Jugée minimaliste, l’approche d’’’El Tactico’’ n’a pas toujours eu de valeureux défenseurs. Depuis l’arrivée de plusieurs joueurs à vocation offensive, dont Iliman Ndiaye, les amateurs s’attendent à voir un football plus reluisant.
Jamais dans de bonnes conditions
Pour les premiers matches de l’ère post-Aliou Cissé, l’équipe nationale du Sénégal se doit de réenchanter les supporters. Arrivé en sélection nationale en juin 2022, Iliman Ndiaye peine à s’installer comme un titulaire indiscutable. Avec seulement 10 titularisations en 20 sélections, l’ancien joueur de Sheffield United n’a pas toujours bénéficié d’un large plateau pour faire étalage de son talent. Mais chaque fois que l’occasion se présente, le joueur de 24 ans brille par sa technique au-dessus de la moyenne et sa vision de jeu.
Élu meilleur joueur de Sheffield United en 2022-2023, après une saison en double double (14 buts et 10 passes décisives en 46 rencontres) et membre de l’équipe-type de Championship 2023, le natif de Rouen explose aux yeux des amateurs de football. Il honore sa première sélection en équipe nationale du Sénégal et est transféré dans la foulée à l’Olympique de Marseille. L’ancien pensionnaire du centre de formation de l’équipe phocéenne retrouve son club de cœur. Le mariage va vite virer au cauchemar. Après une première passe décisive lors de la 1re journée de Ligue 1, le joueur enchaîne des prestations en demi-teinte. Il a attendu la 7e journée pour inscrire son premier but sous le maillot marseillais, face à l’AS Monaco (défaite 3-2 le 30 septembre 2023).
L’axe, son jardin de jeu
Les journées passent et les supporters perdent patience. Les critiques fusent. En même temps, l’Olympique de Marseille vit une saison compliquée et voit les entraîneurs se succéder sur son banc (Marcelino, Abardonado et Gattuso). Talentueux, mais inefficace, le joueur est baladé sur tous les postes de l’attaque et perd de plus en plus confiance en lui.
Malgré cette instabilité en club, Iliman retrouve des couleurs avec l’équipe nationale du Sénégal à la Can ivoirienne, en tant que supersub (un but et une passe décisive en trois matches de poule et zéro titularisation). Ces performances attirent l’attention de son futur coach en club. Jean-Louis Gasset, entraîneur des Éléphants au début de la Can, est remercié par la Fédération ivoirienne de football avant le début des huitièmes de finale. Contre toute attente, le technicien de 70 ans est choisi par les dirigeants de l’OM pour succéder à Gennaro Gattuso.
Le choix s'avère gratifiant pour l’international sénégalais. Gasset réussit à tirer le meilleur d’Iliman. ‘’Ndiaye est un joueur d'axe qui doit jouer second attaquant. Après, ça dépend aussi du profil de l'attaquant qui joue avec lui. C’était une tactique précise avec deux attaquants extérieurs et lui dans l'axe. Je les connaissais (Ismaila Sarr et Iliman Ndiaye), puisque j'ai travaillé en Afrique et je me disais 'wow, il y a du potentiel'’’, disait-il d’Iliman Ndiaye après ses deux premières rencontres dirigées en Ligue 1, durant lesquelles l’attaquant sénégalais a inscrit deux buts et livré ses meilleures prestations sous le maillot phocéen.
La créativité, sa force
Après plusieurs mois de doute, Ili s’épanouit enfin dans son club de cœur, mais malheureusement ‘’son’’ coach n’est pas retenu en fin de saison. Gasset s’en va. Iliman ne tarde pas à trouver une porte de sortie. Everton récupère l’international sénégalais.
Fini la pression à l’OM, Iliman retrouve la passion du ballon rond sous les ordres de Sean Dyche. Le joueur est métamorphosé. Malgré le début de saison compliqué des Toffees, l’ancien joueur de Sheffield montre toute l’étendue de son talent et sort toujours ovationné par le Goodison Park. Placé au cœur du 4-2-3-1, Iliman Ndiaye enchaîne les bonnes performances. Avec l’Anglais Dwight McNeil, ils sont les dépositaires du jeu offensif d’Everton.
Même si les statistiques ne suivent pas encore (1 but en 7 rencontres de PL), l’impression visuelle et l’implication dans le jeu d’Iliman rassurent sur sa capacité à trouver l’efficacité. Déjà, l’international sénégalais est le 7e joueur qui réussit le plus de dribbles en Premier League (2,1 par match). Ses courses balles au pied et les espaces qu’il crée seront d’une grande utilité à l’équipe nationale. Dans la recherche d’un jeu tourné vers l’avant, la touche technique d’Iliman Ndiaye sera un atout supplémentaire.
‘’En matière de football, il faut de la créativité, du génie. Je pense qu’un milieu créatif ne serait pas de trop pour cette sélection. Iliman Ndiaye peut jouer ce rôle. C’est important de créer des situations que l’équipe adverse ne prévoit pas. Dans un milieu à 4 en losange, il peut être la pointe haute’’, déclare Badara Sarr, ancien entraîneur du Casa Sports.
Selon lui, ce rôle de meneur de jeu est bien taillé pour l’ancien Olympien. Il peut être soutenu par les milieux récupérateurs traditionnels. Son apport technique permettra au Sénégal de mettre le plus souvent son adversaire en danger.
SANTE MENTALE EN TERRE FERTILE
Au Sénégal, l’enquête nationale sur la santé mentale de 2023 a révélé une prévalence de burn-out chez les travailleurs de 57,5 %, a rappelé, hier, le ministre de la Santé et de l'Action sociale (MSAS)
Au Sénégal, l’enquête nationale sur la santé mentale de 2023 a révélé une prévalence de burn-out chez les travailleurs de 57,5 %, a rappelé, hier, le ministre de la Santé et de l'Action sociale (MSAS), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé mentale à Kaolack. ‘’Sachant que la performance ne repose pas seulement sur la volonté des professionnels de bien remplir leur mission, mais aussi sur la capacité des organisations à favoriser des choix collectifs sur les priorités, une institution doit réunir les conditions pour permettre une bonne qualité du travail’’, a souligné le ministre. Selon Ibrahima Sy, sachant que 60 % de la population mondiale travaille, il est urgent d’agir pour protéger et favoriser la santé mentale au travail et prévenir les risques connexes.
"L’État du Sénégal, à travers le MSAS, compte accroître la sensibilisation pour une meilleure connaissance des facteurs déterminants d’une santé mentale optimale des employés et usagers sur les lieux de travail. De plus, avec les responsables des établissements de santé, des dispositions seront prises pour renforcer les capacités des personnels de santé et des intervenants communautaires, eu égard à la reconnaissance de symptômes et à la détection des signes d’alerte des troubles mentaux survenant au cours de l’exercice de leurs fonctions. Pour une prise en charge précoce et efficace, l’accent sera mis sur l’implication pluridisciplinaire regroupant les secteurs, les familles et la communauté", a annoncé M. Sy. "Il est temps de prioriser la santé mentale au travail". Tel était le thème de cette année.
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait remarquer que ce thème traite enfin de la problématique globale du bien-être et de la qualité de vie au travail, un domaine très peu abordé. Selon Ibrahima Sy, créer des environnements de travail sains et sûrs permet de protéger la santé mentale. Au contraire, des facteurs nuisibles à la santé, notamment la stigmatisation, la discrimination et l’exposition à des risques tels que le harcèlement et d’autres mauvaises conditions de travail peuvent significativement compromettre la santé mentale, la qualité de vie globale et, par conséquent, la participation ou la productivité au travail.
SONKO ET DIAS TIRÉS D'AFFAIRE
Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables les recours contre les candidatures de Ousmane Sonko et Barthélémy Dias respectivement tête de liste du parti Pastef et de la coalition ”Samm sa Kaddu” aux élections législatives anticipées du 17 novembre
Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables les recours contre les candidatures de Ousmane Sonko et Barthélémy Dias respectivement tête de liste du parti Pastef et de la coalition ”Samm sa Kaddu” aux élections législatives anticipées du 17 novembre.
Dans ses décisions rendues dans la nuit de jeudi à vendredi, le Conseil constitutionnel a déclaré ces recours ”irrecevables”, rappelant en substance que seul le ministère en charge des Elections avait le pouvoir de soulever, devant le Conseil, l’inéligibilité des candidats aux législatives.
La Coalition ‘’Takku Wallu Sénégal’’ constituée de l’APR, du PDS et de Rewmi, avait saisi le Conseil constitutionnel pour réclamer l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef aux Législatives du 17 novembre.
Les requérants sollicitaient non seulement que le Conseil ‘’déclare Ousmane Sonko inéligible’’, en raison de condamnations dans les affaires Mame Mbaye et Adji Sarr mais qu’il déclare aussi ‘’nulle et de nul effet la liste de candidats au scrutin national de la coalition Pastef’’.
Pour saisir le Conseils, ils se sont fondés sur les dispositions de l’article LO. 184 du Code électoral aux termes desquelles: ‘’En cas de contestation d’un acte du Ministre chargé des élections pris en application des articles L.179, L.180 et LO. 183, les mandataires des listes de candidats peuvent, dans les vingt-quatre (24) heures suivant la notification de la décision ou sa publication, se pourvoir devant le Conseil constitutionnel qui statue dans les trois (03) jours qui suivent celui de l’enregistrement de la requête’’.
Or, dans sa décision, le Conseil a relevé que ‘’la question de l’inéligibilité d’un candidat, prévue par l’article LO. 182 du Code électoral, ne fait pas partie des cas, limitativement énumérés par l’article LO. 184 précité, pouvant donner lieu à une saisine du Conseil constitutionnel par les mandataires des listes de candidats’’.
En conséquence, il a donc rejeté la requête, estimant que l’article ‘’LO. 182 du Code électoral, qui est une disposition spécifique aux élections législatives, régit la question de l’inéligibilité des candidats à ce scrutin’’.
‘’Considérant que ce texte attribue exclusivement au Ministre chargé des Elections le pouvoir de saisir, le cas échéant, le Conseil constitutionnel pour statuer sur l’inéligibilité; qu’à défaut d’une telle saisine par l’autorité compétente dans le délai prévu par la loi, la candidature est reçue; qu’en conséquence, le recours introduit par le mandataire de la coalition Takku wallu Sénégal est irrecevable’’, lit-on dans la décision.
Les juges ont usé du même argumentaire pour déclarer irrecevable le recours de la coalition ‘’And liggey sunu reew (Alsr)’’ réclamant l’invalidation de la candidature de la tête de liste de Samm sa Kaddu, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, suite à sa condamnation définitive dans l’affaire Ndiaga Diouf.
Les juges ont également rejeté la requête de Takku wallu Sénégal faisant état de l’irrecevabilité de la liste des suppléants présentée par Pastef au scrutin proportionnel pour non-respect de la parité.
Les requérants avaient soutenu qu’en application de l’article L. 178 du Code électoral, la liste ”est irrecevable au motif qu’aux 25ème, 26ème et 27ème rangs dans l’ordre l’investiture, la parité homme-femme prévue par l’article L.149 du Code électoral, n’est pas respectée’’.
Selon le Conseil constitutionnel, ‘’il ressort de l’instruction du dossier, notamment de la photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO transmise (…) par la Direction générale des Elections, que Hady Gaye, investie au 26tme rang de la liste des suppléants présentée par le parti politique Pastef est de sexe féminin; qu’il s’ensuit que la parité homme-femme prévue par l’article L. 149 précité est respectée’’.
En conséquence, il a rejeté la requête de Takku wallu Sénégal.
J’AI DEMANDE AUX ACTEURS DE ME PROPOSER TROIS CANDIDATS ET JE CHOISIRAI
Alors qu’on s’attendait à la nomination du nouveau président du CNG ce jeudi, la ministre des sports Mme Khady Diène Gaye a renvoyé la balle aux acteurs de la lutte.
Alors qu’on s’attendait à la nomination du nouveau président du CNG ce jeudi, la ministre des sports a renvoyé la balle aux acteurs de la lutte.
Le monde de la lutte ne connaît toujours pas son nouveau président depuis la fin de mandat de Bira Sène le 30 septembre. Ce jeudi, les acteurs de la lutte (communicateurs traditionnels, associations des lutteurs en activité, associations des promoteurs, arbitres etc…) étaient conviés à une réunion avec la ministre des Sports au siège du ministères à la zone B. Mais contre toute attente, Mme Khady Diène Gaye n’a pas procédé à la nomination d’un nouveau président.
Elle a donné rendez-vous mardi prochain tout en invitant les différentes associations de la lutte à lui proposer une liste de trois candidats pour qu’elle puisse choisir l’un d’entre eux pour diriger le CNG.
« Le président de la République et le Premier ministre sont dans une démarche inclusive. C’est pourquoi ils nous ont demandé de nous concerter avec les acteurs avant de prendre une quelconque décision. C’est pourquoi j’ai convié les différentes associations pour écouter leurs propositions et toutes ont été représenté aujourd’hui. Je leur ai demandé de me fournir une liste de trois candidats et je choisirai l’un d’entre eux. Le nouveau président du CNG aura un mandat d’une année assorti d’une convention d’objectifs. À l’issue de son mandat, on pourra évaluer pour voir s’il sera reconduit ou non » a fait savoir la ministre des Sports.
GAGNER POUR PAPE THIAW ET ALIOU CISSE
Ce vendredi, le Lions jouent la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc. Un match qui les opposera au Malawi. La première place étant en compétition, les Lions devront gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé
Ce vendredi, le Lions jouent la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc. Un match qui les opposera au Malawi. La première place étant en compétition, les Lions devront gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé avec qui ils ont cheminé une dizaine d’années.
Ce vendredi sera jour de vérité pour les Lions du Sénégal. Ce sera leur premier match depuis une décennie sans leur coach. Il est vrai qu’avec Aliou Cissé, la tanière a vécu des hauts et des bas, mais ils se sont tous serrés la ceinture pour se supporter les uns des autres. Face à la double confrontation contre le Malawi, les Lions auront à cœur de la gagner pour se hisser à la première place du groupe L. Ils devraient aussi gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé. Pour beaucoup de pensionnaires de la tanière, Aliou Cissé a joué un rôle crucial pour leur venue au Sénégal. « Il m’a fait découvrir le Sénégal et à plus de 100 jeunes. Il m’a fait capitaine et c’est important. Il a apporté la solidité à l’équipe. C’est un honneur de porter le maillot du pays. Il nous en a donné l’occasion « a révélé Kalidou Koulibaly lundi dernier face à la presse.
A l’en croire, le départ d’Aliou Cissé les a pris de court mais» c’est une décision qui a été prise au plus haut niveau, nous devons l’accepter». D’ailleurs, plaide- t-il « le groupe a un état d’esprit très positif». Face au Malawi, les coéquipiers de Kalidou Koulibaly devront gagner pour rendre un hommage mérité au coach Cissé. Lequel a permis au Sénégal de décrocher un titre continental historique lors de la CAN au Cameroun. Les Lions devront aussi gagner pour permettre au duo Pape Thiaw - Teddy Pellerin de prendre confiance. Si les résultats restent positifs, Me Augustin Senghor, qui a dit avant-hier sa disponibilité à poursuivre avec un coach local, va certainement penser à lui. Les Lions devront aussi gagner pour se réconcilier avec leur public. En effet, lors des derniers matchs joués au stade Me Abdoulaye Wade, la prestation des coéquipiers de Sadio Mane n’a pas été concluante. Et la réaction des supporters ne s’était pas fait attendre. Des huées à n’en plus finir à l’endroit des joueurs mais surtout envers Aliou Cissé dont le système avait été décrié contre le Congo et le Burkina Faso. Match au cours duquel ces équipes sont revenues au score en fin de rencontre. Même si le coach a sa part de responsabilité, les joueurs aussi ne sont pas dépourvus de toutes critiques. « C’étaient des erreurs de notre part. Nous sommes aussi fautifs et c’est normal que le peuple soit énervé», avait- il répondu.
Les Lions devront aussi gagner pour se hisser à la tête du groupe L, en concurrence avec le Burkina Faso. Toutes choses qui font qu’une victoire serait la bienvenue pour l’équipe du Sénégal qui veut se réconcilier avec son public.
DES VEDETTES ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION OFFERTS AUX COMITES DE GESTION D’AIRES PROTEGEES
L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, a officiellement réceptionné, jeudi, quatre vedettes et des équipements de protection individuelle offerts aux comités de gestion des aires marines protégées
L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, a officiellement réceptionné, jeudi, quatre vedettes et des équipements de protection individuelle offerts aux comités de gestion des aires marines protégées (AMP) et aires du patrimoine autochtone communautaire protégé de la Casamance, par l’ONG Société de coopération et de développement international (SOCODEVI).
“Je suis heureux de présider cette cérémonie de remise de bateaux et d’équipements de protection individuelle offerts aux comités de gestion des aires marines protégées (AMP) et aires du patrimoine autochtone et communautaire (APAC) par l’ONG SOCODEVI, dans le cadre de la mise en œuvre du projet Natur’ELLES”, a dit M. Guissé, lors de la cérémonie de réception.
Elle s’est déroulée en présence de la Représentante de la direction des aires marines communautaires, de la responsable de la Coopération de l’ambassade du Canada à Dakar, Caroline Albert, de la directrice pays de SOCODEVI, Dominique Thomas et d’autres personnalités et responsables.
“SOCODEVI, est une ONG qui intervient principalement dans la région de Ziguinchor pour la protection des écosystèmes marins notamment les mangroves et la résilience économique des communautés surtout les femmes”, a rappelé Sidi Guissé Diongue.
Il a estimé que cette cérémonie ”illustre à merveille le rôle capital de l’ONG SOCODEVI, dans la protection de l’environnement et la préservation des ressources naturelles et de l’écosystème en Casamance”.
L’autorité administrative a salué et magnifié ”ce soutien logistique aux aires marines et aux comités de gestion qui sera sans nul doute d’une grande utilité pour les AMP”.
“Le projet Natur’ELLES financé à hauteur de 20 millions de dollars canadiens, soit environ neuf milliards de francs CFA, vise l’adaptation au changement climatique, de plus de 6000 femmes et des communautés, soit près de 86.000 personnes riveraines des écosystèmes mangroves des dix aires marines protégées et aires du patrimoine autochtone communautaire du Delta du Saloum et de la Casamance”, a indiqué la directrice pays de SOCODEVI, Dominique Thomas.
Selon elle, “l’intervention de ce projet vise à renforcer la gouvernance inclusive et équitable des ressources naturelles des AMP et promouvoir une gouvernance modèle de protection et de conservation des écosystèmes, au bénéfice, des communautés vulnérables, particulièrement les femmes”.
“C’est dans ce cadre que nous remettons aujourd’hui quatre vedettes et plusieurs équipements de protection individuelle, à savoir des gilets de sauvetage, des bottes de protection, entre autres, aux comités de gestion pour leur importante surveillance “, a t-elle expliqué.
Elle a indiqué que “ce matériel facilitera le travail des comités de surveillance des AMP et assurera une meilleure protection et conservation des écosystèmes marins et mangroves”.
“SOCODEVI à travers cette initiative voudrait secouer le travail de tous les partenaires du projet pour l’atteinte des objectifs d’adaptation au changement climatique des communautés côtières et l’amélioration des conditions de vie des femmes et de leur communauté”, a-t-elle relevé.
La responsable de la Coopération de l’ambassade du Canada, Caroline Albert, a souligné que ”le Canada est fier d’approuver le projet Natur’ELLES qui représente une initiative phare de son engagement international à lutter contre les changements climatiques et la perte de la biodiversité”.
”Ces vedettes et équipements constituent un appui substantiel aux comités de gestion des AMP pour le développement de leurs activités de surveillance et de suivi écologique “, a-t-elle ajouté.
LES SUJETS POLITIQUES ET ECONOMIQUES AU MENU DES QUOTIDIENS
Les quotidiens parus ce vendredi s’intéressent aux sujets se rapportant à la politique notamment les élections législatives anticipées du 17 novembre et à l’économie.
Dakar, 11 oct (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’intéressent aux sujets se rapportant à la politique avec notamment les élections législatives anticipées du 17 novembre et à l’économie.
Après la publication des listes pour les élections législatives du 17 novembre prochain, Le Soleil fait un tour d’horizon des forces en présence. ‘’Dans plusieurs circonscriptions électorales présentant un réel enjeu politique, le scrutin sera très disputé. De Dakar à Kaffrine en passant par Mbour, Fatick, Saint-Louis, Thiès, entre autres, les coalitions s’organisent pour remporter les suffrages’’, indique le journal.
‘’Comme sur le plan national, les quatre principales coalitions, à savoir Takku Wallu Sénégal, Jamm Ak Njarin et Samm Sa Kaddu et Pastef, vont, sans nul doute, y animer la campagne électorale’’, écrit le journal.
A propos de ce scrutin toujours, L’As rapporte que l’Alliance pour la République (APR) ‘’a décidé de retirer sa responsable Néné Fatoumata Tall de la liste majoritaire départementale de Guédiawaye de la coalition Jamm Ak Njariñ d’Amadou Ba. Les partisans de Macky Sall reprochent à Amadou Ba et Cie de manque de sincérité, de jeu trouble et de tricherie’’.
C’est ce que le quotidien Bës Bi appelle les ‘’petits meurtres entre alliés’’, relevant qu’à Guédiawaye, l’Alliance pour la République (APR) ‘’dénonce le +jeu trouble+ d’Amadou Ba et se retire’’.
Le même journal signale que le Comité électoral de l’Alliance des forces du progrès (Afp), réuni, jeudi, autour des enjeux des investitures pour les Législatives du 17 novembre prochain, ‘’a déploré le sort réservé aux compagnons de Niasse par la coalition Jamm ak Njarin’’, la liste dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.
S’agissant des partis traditionnel, L’As s’interroge : ‘’est-ce la fin de l’histoire ?’’. Selon le journal, ‘’le contexte politique actuel au Sénégal laisse entrevoir, au-delà des querelles politiciennes, l’avènement d’une nouvelle génération de leaders politiques sans +filiation+ idéologique pour la plupart avec les partis traditionnels. Et les élections législatives anticipées qui se profilent eu égard aux différentes listes qui se présentent semblent sonner le glas manifestement de ces partis dits traditionnels’’.
En économie, Le Soleil annonce que ‘’trois mois après le démarrage de l’exploitation de son pétrole, le Sénégal a déjà atteint 100 000 barils par jour’’.
‘’La révélation a été faite par le président du Conseil d’administration de Woodside, Richard Goyder, lors d’une audience avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mercredi. Selon le compte rendu publié sur la page Facebook de la présidence, ce dernier a également souligné que l’investissement de 5 milliards de dollars (environ 3000 mil- liards de FCfa) a permis à Woodside de générer plus de 4.400 emplois directs et indirects’’, écrit le journal.
Le Sénégal, rappelle la publication, a inauguré son first-oil le 11 juin 2024, marquant une nouvelle ère pour le pays. Le champ en eaux profondes de Sangomar, à environ 100 km au sud de Dakar, contient du pétrole et du gaz.
L’Info s’intéresse à la “note sur les comptes régionaux”, une publication de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), qui fait la synthèse de l’activité économique régionale, mesurée notamment par le PIB régional (PIBR).
Le document qui fait ressortir des ”disparités” et des ”paradoxes” présentent dans la répartition régionale de la création de richesse, mesurée par le Produit intérieur brut (PIB) en valeur ainsi que celle des dépenses de consommation finale des ménages, sur la période 2020 à 2022, explique le journal. La note d’analyse indique également ”l’évolution, en termes réels, des PIB régionaux pour les années 2021 et 2022. L’analyse montre entre autres, que les 71,5% du PIB national sont générés par cinq (5) régions, dont Dakar en tête, avec 46,2%. Et que le secteur tertiaire ou des services, a créé près de la moitié de la richesse nationale en 2022 (49,7%)’’, rapporte l’Info.
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
AU PAYS DE LA PALABRE ETERNELLE
A suivre les réseaux sociaux, on pourrait penser que tout le monde est scotché 24h/24h à son smartphone. Ça publie sur X, « post » sur Facebook et sur d’autres plateformes où l’on risque de se crétiniser plutôt que de se cultiver
S’il y a une médaille olympique que pourrait remporter sans coup férir le Sénégal, ce serait bien celle de la parole improductive. Ça jacasse partout et n’importe où comme des pies et sur n’importe quel sujet.
A suivre les réseaux sociaux, on pourrait penser que tout le monde est scotché 24h/24h à son smartphone. Ça publie sur X, « post » sur Facebook et sur d’autres plateformes où l’on risque de se crétiniser plutôt que de se cultiver. Au niveau de nos télévisions et radios locales, c’est le comble. Tout se déroule entre quatre murs avec des bavardages de grands-places.
Au micro, on trouve des nanas outrageusement maquillées qui ne débitent que des âneries. Aucune production extérieure pour ces télévisions. C’est d’ailleurs trop leur demander. Des palabres, rien que des palabres à longueur de journée et de nuit. On y entend tout sauf des choses qui peuvent éduquer et, par exemple, aider la jeunesse à se forger de bons modèles pas ces malfrats des challenges « glou glou » !
Toujours les mêmes têtes dont l’activité principale est de propager de fausses rumeurs en se pavanant d’une télévision à une autre. Ils ne savent rien mais parlent avec une telle assurance qu’on pourrait leur donner le bon Dieu sans confession. Les gens sont devenus experts en tout si bien que ceux qui sont rompus à la tâche, c’est-à-dire les vrais sachants, préfèrent la fermer en restant loin des médias. Ce charmant pays est le seul au monde où l’on peut voir des émissions qui durent plus de trois heures et durant lesquelles les invités passent leur temps à se chamailler.
Dans un pays où tout est à refaire, de prétendus influenceurs ou journalistes sont toujours prompts à porter des accusations plus farfelues les unes que les autres sur d’honnêtes citoyens sans pour autant avoir une once de vérité sur ce qu’ils avancent. Et ça publie sur X à une vitesse vertigineuse. Vite démentis, les auteurs de ces fake news s’empressent de nous fourguer autre chose. Gare à celui qui les rappellera à l’ordre. Ils abusent de la liberté de presse qui hélas ne les autorise pas à dire n’importe quoi. Mais voilà, ils se prévalent de cette liberté pour faire ce que bon leur semble. C’est d’ailleurs ça qui fait le charme de Galsen