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16 novembre 2024
DP WORLD DÉVOILE LES PREMIERS OUVRAGES DU PORT DE NDAYANE
Une digue de protection de 565 mètres contre l’érosion côtière est l’un des ouvrages ayant émergé pour le moment des terres de Ndayane, un village situé dans une zone rongée par l’océan Atlantique.
Ndayane, 11 oct (APS) – Le groupe DP World a présenté à la presse les tout premiers ouvrages du port qu’il va construire à Ndayane, un village situé dans le département de Mbour, dans l’ouest du Sénégal.
Une digue de protection de 565 mètres contre l’érosion côtière est l’un des ouvrages ayant émergé pour le moment des terres de Ndayane, un village situé dans une zone rongée par l’océan Atlantique.
‘’Ces travaux préliminaires vont servir de plateforme pour construire le terminal à conteneurs et le quai’’ qui vont constituer le futur port, a expliqué David Gruar, l’ingénieur dirigeant le projet d’infrastructure portuaire de Ndayane pour DP World.
Les premiers ouvrages ont été construits en un an, a-t-il dit, précisant que les travaux ont été interrompus par la saison des pluies.
‘’Le restant des travaux va se poursuivre […] Nous sommes fiers et ravis de présenter ces premières réalisations’’, a poursuivi M. Gruar en présence de responsables de DP World.
Selon ces derniers, le démarrage proprement dit des travaux aura lieu avant la fin de cette année.
‘’Tous les matériaux utilisés dans la construction de la digue proviennent des carrières du Sénégal. Les pierres noires que vous voyez sont du basalte disponible à Ngoundiane. Les autres pierres utilisées proviennent aussi des carrières du pays’’, a souligné l’ingénieur Modou Ndiaye, employé par DP World pour la construction du port.
Cette infrastructure sera assez bien équipée pour recevoir les plus grands porte-conteneurs du monde, selon la société portuaire.
Ses ingénieurs ont aménagé une voie de déviation des eaux de pluie, de 575 mètres de long, ce qui, selon eux, met les maisons situées près du chantier à l’abri de l’érosion côtière et du ravinement causé par les eaux de pluie.
DP World assure vouloir protéger Ndayane et Toubab Dialao, un autre village de la zone, de l’érosion côtière.
L’entreprise portuaire dit chercher en même temps à protéger les aires marines de la zone, celle de la plage de Somone surtout.
Ses dirigeants affirment mener des concertations avec les populations de Diass, Toubab Dialao, Yenne et Popenguine, avec les autorités locales aussi, pour tenir compte de leurs préoccupations et assurer une bonne exécution des travaux du port. De même veulent-ils tenir compte des intérêts des pêcheurs et des agriculteurs locaux.
Sultan Ahmed Bin Sulayem, le président-directeur général du groupe DP World, a annoncé, le 13 septembre dernier, à Dakar, le démarrage imminent de la construction du port multifonction de Ndayane.
L’État du Sénégal a procédé en 2022 au lancement de travaux préliminaires de ce port, à environ 70 kilomètres de Dakar. Cette infrastructure va servir à décongestionner le Port autonome de Dakar.
Le groupe DP World opère au Sénégal depuis seize ans. ‘’Lorsque nous avons commencé au Sénégal, nous n’avions pas plus de 200 conteneurs par an. Aujourd’hui, nous en traitons plus de 800.000 par an’’, avait signalé Sultan Ahmed Bin Sulayem.
Selon lui, DP World va construire un parc industriel à côté du port de Ndayane. Ce sera à l’image de ce que le groupe portuaire a fait à Dubaï, sa terre natale, au Royaume-Uni et ‘’dans de nombreux autres pays’’, avait-il dit en parlant du même parc industriel.
ALIOU CISSÉ CONTACTÉ PAR UN PAYS VOISIN
La Fédération mauritanienne de football (Ffrim) fait du champion d’Afrique de 2022, sa priorité pour succéder à Amir Abdou qui est sur siège éjectable.
Son contrat non renouvelé par le ministère des Sports, Aliou Cissé ne devrait pas s’éterniser à la recherche d’un nouveau point de chute. Selon les informations exclusives du journaliste Saikou Seydi, la Mauritanie est entrée en contact avec l’ancien entraineur de l’équipe nationale du Sénégal.
La Fédération mauritanienne de football (Ffrim) fait du champion d’Afrique de 2022, sa priorité pour succéder à Amir Abdou qui est sur siège éjectable.
La défaite des Mourabitounes ce vendredi contre l’Egypte (2-0) pourrait d’ailleurs signer la fin de la collaboration entre le technicien franco-comorien et la FFRIM et constituer une aubaine pour le technicien aux dreadlocks qui pourrait rapidement se lancer dans une nouvelle aventure après plus de 9 ans sur le banc des Lions.
LÉGISLATIVES, MACKY SALL MÈNERA LA CAMPAGNE DEPUIS MARRAKECH
C’est la révélation faite par Jeune Afrique qui souligne que l’ancien président, tête de liste de Takku wallu Sénégal avec le Pds et d’autres formations, «mobilisera ses lieutenants et ses militants à distance».
Macky Sall battra campagne. Mais à Marrakech où il s’est installé depuis son départ du pouvoir en avril dernier. C’est la révélation faite par Jeune Afrique qui souligne que l’ancien président, tête de liste de Takku wallu Sénégal avec le Pds et d’autres formations, «mobilisera ses lieutenants et ses militants à distance». Il va donc éviter de mettre les pieds au Sénégal pour parer à tout risque de représailles judiciaires.
JA soutient que plusieurs proches de Macky Sall confirment que ce choix de s’éloigner du pays est «dicté par la crainte de voir ses adversaires, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, lancer une procédure judiciaire contre lui et le faire arrêter une fois arrivé sur le territoire national». Lors de sa conférence de presse du 26 septembre dernier, le Premier ministre avait déclaré que l’ancien Président et ses 3 derniers ministres des Finances ont «menti» et «falsifié» des chiffres, les menaçant de poursuites judiciaires.
Ce 10 octobre, Macky Sall était à Paris pour requinquer ses militants, après sa démission du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la planète. Et certains y voyaient un début de campagne en direction des Législatives anticipées du 17 novembre. Et un temps, son parti, l’Apr, et ses alliés du Pds et autres, regroupés au sein de la coalition Takku Wallu Sénégal ne doutaient pas que leur tête de liste ferait un saut pour la campagne.
DES JURISTES APPELLENT À UNE RÉFORME DU DROIT ENVIRONNEMENTAL EN AFRIQUE DE L’OUEST
Le colloque sur le droit de l’environnement en Afrique de l’Ouest a permis d’évaluer les défis juridiques liés à la protection de l’environnement dans la région, avec l’espoir que les recommandations formulées soient mises en œuvre par les États.
Le colloque scientifique international sur le droit régional ouest-africain de l’environnement, organisé par le Laboratoire d’Études et de Recherches en Politiques, Droit de l’Environnement et de la Santé (LERPDES) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) en partenariat avec l’ONG Natural Justice, s’est achevé ce 11 octobre à Dakar. Cet événement a rassemblé des experts, des juristes, des avocats, des magistrats ainsi que des universitaires pour discuter des défis et perspectives liés à la protection de l’environnement en Afrique de l’Ouest.
À l’issue des travaux, Mme Sokhna Dié Ka Dia, Directrice du hub Dakar de Natural Justice, a souligné l’importance des conclusions formulées lors de ces quatre jours d’échanges : « Nous avons discuté en profondeur, allant de la théorie à la pratique du droit de l’environnement, des contentieux au rôle des avocats. Nous espérons que les conclusions qui seront issues de ce colloque seront appliquées par l’État du Sénégal mais aussi dans tous les États de la CEDEAO. » Mme Dia a appelé les États africains à revenir aux fondamentaux du droit de l’environnement pour parvenir à un développement économique durable, tout en assurant la protection des écosystèmes pour le bien-être des communautés.
Elle a également insisté sur la nécessité que les autorités s’approprient les recommandations issues des discussions, en particulier lors de la révision des politiques sur la biodiversité et des projets de loi relatifs au changement climatique. « La finalité, c’est de pouvoir associer développement économique et protection de l’environnement », a-t-elle ajouté.
Le rôle crucial du droit environnemental
Me Mamadou Diobé Gueye, avocat et membre du Conseil d’administration de Natural Justice, a salué la qualité des panels qui se sont tenus quotidiennement : « Pendant quatre jours, nous avons parlé du droit environnemental, nous avons fait l’état des lieux pour voir quelles étapes ont été franchies et où nous devons aller pour rendre cette défense de l’environnement en Afrique de l’Ouest plus efficiente. » Selon Me Gueye, le principal défi est de trouver comment influencer les décideurs politiques qui font les lois, afin de renforcer le cadre juridique en matière de protection environnementale.
Les actes du colloque seront publiés sous forme d’un ouvrage collectif, marquant une étape importante dans la consolidation d’un cadre juridique régional plus efficace pour la protection de l’environnement et le développement durable en Afrique de l’Ouest.
Par Diagne Fodé Roland
ALLONS UNIS A L'ASSAUT DES ELECTEURS
La liste de notre parti Pastef pour les législatives est publiée. Les candidats à la candidature non retenues doivent absolument surmonter leur déception, ce qui est partie prenante du don de soi dans l’engagement souverainiste.
La liste de notre parti Pastef pour les législatives est publiée. Les candidats à la candidature non retenues doivent absolument surmonter leur déception, ce qui est partie prenante du don de soi dans l’engagement souverainiste. Comme dit dans un article précédent « les difficultés et distorsions lors des candidatures à la candidature relèvent de contradictions secondaires qui doivent être surmontées pour résoudre concrètement la contradiction principale : gagner la majorité dont notre gouvernement souverainiste a besoin pour passer de la transition actuelle à la rupture avec le néocolonialisme et la transformation systémique pour le peuple et par le peuple ». L’enjeu majeur des législatives pour la 15éme législature est donc de doter le nouveau pouvoir souverainiste d’une majorité de députés souverainistes.
La liste de Pastef allie une majorité de fondateurs de Pastef initial au plan départemental et national avant la fusion, des alliés de la coalition Diomaye Président, des militants handicapés de première heure, des militants combatifs réprimés par l’autocratie libérale néocoloniale et des militants de la gauche révolutionnaire historique. Ces futurs députés doivent être à la fois les garants de la victoire présidentielle, les contrôleurs de l’action gouvernementale et les porte-paroles du peuple.
Se mettre en rang de bataille pour faire voter une majorité d’électeurs pour ne pas « vendre la peau de l’ours avant de le tuer » est maintenant la question posée et à résoudre. C’est seulement le soir du 17 novembre 24 qu'une fois que la démocratie du peuple aura parlé que nous pourrons crier victoire.
Même si l’opposition libérale et social-libérale néocoloniale défaite à la présidentielle est dans le désarroi, est paniquée et assommée, même si l’opinion publique est pour donner une majorité à notre président élu, nous devons tenir compte de la jauge de l’abstention pour mesurer le degrés d’adhésion des électeurs à notre projet de transformation systémique et de rupture avec la domination impérialiste.
La présidentielle a montré que le peuple a majoritairement exprimé à la fois son soutien au projet souverainiste mais aussi son rejet de l’autocratie libérale néocoloniale de Macky/APR/BBY. L’émigration piroguière, la cherté de la vie, les passifs sociaux et la dévastation des finances publiques et budgétaires hérités de l’État hors la loi de Macky/APR/BBY sont les premières équations à résoudre dialectiquement en lien avec le jet des bases de la transformation systémique et de la rupture.
Les institutions garantes de la re-mondialisation impérialiste prédatrice que sont les FMI/BM/OMC utilisent tous les moyens possibles et imaginables pour empêcher la réalisation de l’objectif de la souveraineté nationale monétaire, budgétaire, diplomatique et stratégique. Les compromis nécessaires tenant compte du rapport réel des forces entre notre camp souverainiste et le camp néocolonial au plan national et international doivent être inscrits dans la trajectoire du mouvement complexe vers le but souverainiste.
La « transformation systémique » ne se réduit donc pas seulement à la lutte contre la mal-gouvernance, la corruption, le népotisme, la gabegie, les détournements de denier publics et donc l’appropriation privée et personnelle des finances publiques. Elle consiste à souverainiser l’appareil d’État né comme État néocolonial comme prolongement sous une nouvelle forme l’État colonial.
La « rupture » promise nécessite de préparer le peuple à une confrontation inévitable avec l’impérialisme qui ne peut en aucun cas être un « partenaire » à travers les institutions de Brettons Woods (FMI, BM, OMC) avec nos pays, nations, peuples dominés et pillés.
La transition vers la souveraineté nationale est une phase préparatoire dans la longue marche vers l’étape de la transformation systémique et la rupture qui mettent fin à la présence des bases militaires françaises, au franc colonial CFA, à l’accaparement des secteurs clefs de l’économie nationale par les Monopoles capitalistes françafricains, eurafricains et usafricains et aux pillages des richesses nationales de la mer, du sol et du sous sol de notre beau pays. Transformation systémique et rupture contre l’oppression nationale du Sénégal et des Sénégalais, c’est renouer avec le processus de développement endogène que l’esclavage, puis la colonisation et le néocolonialisme ont stoppé pour nous arriver comme derniers wagons à la locomotive de la « globalisation » de l’économie mondiale sous hégémonie de la triade impérialiste pilotée par l’impérialisme états-unien depuis 1945 après les périodes anglo-françaises du XIXéme et première moitié du XXème siècles.
Cette préparation du peuple à la transformation systémique et la rupture est à la fois la tâche des politiques présidentielle et gouvernementale, du parti Pastef et alliés et des députés souverainistes pour lesquels nous appelons à voter majoritairement.
Les publications en cours des audits centraux et sectoriels participent de la préparation des redditions nécessaires des comptes de la mal-gouvernance libérale néocoloniale de Macky/APR/BBY et de la victoire électorale du 17 novembre 2024.
Les actions judiciaires en cours pour faire rendre gorge aux voleurs de la République éclairent le peuple sur la gabegie, le népotisme et les détournements de la bourgeoisie bureaucratique d’État.
La présence sur la liste de Pastef de candidats à la députation de militants accusés mensongèrement de « forces spéciales » que l’ironie populaire tournait en dérision comme « farce spéciale » est un acte symbolique pour que la vérité, toute la vérité soit faite, au-delà de la diversion de la loi d’amnistie, par la justice pour défendre leur dignité et leur honneur.
Notre victoire aux législatives n’est qu’une étape vers notre future victoire aux futures élections locales que le prochain 1er congrès et de fusion du sommet à la base dans Pastef doit démocratiquement préparer.
Alors, tous ensemble dans l’unité, mobilisons nous tous, candidats choisis et non retenus, militants de Pastef initial et récent issu de la fusion du sommet à la base pour prolonger dans les urnes la présidentielle 2024.
LA GUINÉE SUSPEND LES MISSIONS À L’ÉTRANGER JUSQU’A FIN 2024
Une circulaire émise par le Secrétariat général du gouvernement guinéen a annoncé l’interruption immédiate de la toutes les missions à l’étranger pour les membres de l’équipe dirigée par Amadou Oury Bah
Une circulaire émise par le Secrétariat général du Gouvernement guinéen a annoncé l’interruption immédiate de la toutes les missions à l’étranger pour les membres de l’équipe dirigée par Amadou Oury Bah.
Avec la suspension des missions à l’étranger jusqu’à la fin de l’année, les ministres guinéens en déplacement à l’étranger sont contraints de rentrer au pays. Les Secrétaires généraux et les ambassadeurs représenteront le pays à l’étranger.
Cette décision a été prise sur instruction du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, et a été communiquée par le Premier Ministre.
À compter du jeudi 10 octobre et jusqu’au 31 décembre 2024, aucun ministre ne pourra quitter le territoire national, sauf accord exceptionnel du chef de l’État.
La circulaire précise également que les Secrétaires généraux et les ambassadeurs s’occuperont des activités de représentation à l’étranger pendant cette période.
Cette mesure a pour objectif de renforcer la présence des membres du gouvernement sur le sol national et de mieux répondre aux défis internes du pays. Le Secrétariat général du gouvernement exhorte tous les ministres à se conformer à cette directive.
LA CDP VEUT RENFORCER LA PROTECTION DES DONNEES DES CITOYENS
La Commission de protection des données personnelles (CDP) ambitionne de présenter un projet de loi et un décret visant à intégrer des innovations et renforcer la protection des données des citoyens
La Commission de protection des données personnelles (CDP) ambitionne de présenter un projet de loi et un décret visant à intégrer des innovations et renforcer la protection des données des citoyens, a-t-on appris de Ousmane Thiongane, son président.
‘’Aujourd’hui, la CDP veut présenter un projet de loi sur la protection des données personnelles et un décret visant à intégrer les innovations et renforcer la protection des données des citoyens’’, a dit M. Thongane.
Il s’exprimait jeudi lors d’un atelier de mise à niveau du projet de loi portant sur la protection des données à caractère personnel et du décret d’application.
”Cette proposition entre dans le cadre de la lutte contre les nouvelles menaces liées à l’Intelligence Artificielle, à la robotique, au big data et à toutes les avancées technologiques qui renferment des dangers par rapport aux citoyens’’, a-t-il expliqué.
Il a rappelé que la CDP avait commencé, depuis 2019, à initier une réforme des textes relatifs à la protection des données.
M. Thiongane a précisé que ces réformes répondent d’abord aux exigences de s’adapter aux égo-technologiques et socioéconomiques’’. ”L’autre exigence, poursuit-il, c’est de pouvoir s’engager dans des perspectives relatives à la stratégie nationale de l’intelligence artificielle et de la stratégie sur la gestion des données’’.
Aissatou Jeanne Sy, directrice de la Technologie de l’information et de la communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a pour sa part suggéré de faire le choix sur ”les données personnelles sensibles et les données qui peuvent être utilisées par les entrepreneurs, mais aussi pour prendre des décisions’’.
L’objectif d’une telle démarche, c’est de pouvoir améliorer ou utiliser toutes ces données pour favoriser l’innovation et l’emploi des jeunes, a-t-elle expliqué. D’où, selon elle, ”la nécessité de revoir le cadre réglementaire de façon générale ainsi que les données à caractère personnel’’.
Ouvert jeudi à Saly (centre), l’atelier prend fin ce vendredi.
NEUF PROCHES DE L'ANCIEN PRESIDENT MOHAMED BAZOUM DECHUS DE LEUR NATIONALITE
Les autorités nigériennes ont annoncé, jeudi, avoir "provisoirement" déchu de leur nationalité neuf proches de l'ancien président Mohamed Bazoum écarté du pouvoir par un coup d'Etat le 26 juillet 2023.
Les autorités nigériennes ont annoncé, jeudi, avoir "provisoirement" déchu de leur nationalité neuf proches de l'ancien président Mohamed Bazoum écarté du pouvoir par un coup d'Etat le 26 juillet 2023.
Le chef de l'Etat Abdourahamane Tiani a signé jeudi 10 octobre 2024 un décret "portant déchéance de la nationalité de certaines personnes pour diverses infractions prévues et sanctionnées par la loi", a indiqué un communiqué du Secrétariat général du gouvernement lu à la télévision publique.
Entre autres infractions reprochées aux personnes concernées, le communiqué cite "intelligence avec une puissance étrangère en vue de l'engager à entreprendre des hostilités contre l'Etat du Niger", "complot contre l'Etat du Niger et de trahison" et "diffusion des données ou des propos de nature à troubler l'ordre public".
Parmi les personnes visées par la mesure de déchéance de la nationalité, on compte d'anciens membres du cabinet de Mohamed Bazoum et des responsables des structures rattachées à la présidence jusqu'au coup d'Etat du 26 juillet 2023.
Il s'agit de Rhissa AG Boula, ministre d'Etat à la présidence chargé des questions de sécurité, Daouda Takoubakoye, directeur de cabinet adjoint du président de la République et des généraux Abou Tarka et Waly Ibrahim Karingama, respectivement président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) et du Centre national d'études stratégiques et de sécurité (CNESS).
Toutes ces personnes proches de Mohamed Bazoum ont réussi à quitter le pays aux premières heures du coup d'Etat. Installé en France, Rhissa AG Boula a bénéficié d'un statut de réfugié politique délivré par les autorités françaises en septembre dernier.
Le 27 août dernier, les autorités nigériennes avaient annoncé la création d'un "fichier spécial" pour les personnes accusées de terrorisme ou d'intelligence avec une puissance étrangère "dans le but de porter atteinte aux intérêts stratégiques du Niger".
Selon l'ordonnance créant ce fichier, toute personne y est inscrite est déchue provisoirement de sa nationalité en cas d'ouverture d'une enquête à son encontre. En cas de condamnation à une peine de cinq ans à plus, la déchéance de la nationalité devient définitive.
VIDEO
SONKO DÉFEND LA TRANSPARENCE ÉCONOMIQUE FACE AUX CRITIQUES
Suite aux critiques sur la gestion des données économiques du Sénégal, après une conférence de presse accusant l'ancien régime de falsifications budgétaires, le Premier ministre a affirmé que son gouvernement s'engage à dire la vérité au peuple sénégalais
Après la conférence de presse du gouvernement, où Ousmane Sonko et ses ministres avaient annoncé une falsification des données économiques et budgétaires sous Macky Sall, des critiques ont fusé de partout. Aussi, Moody’s avait même baissé la note du Sénégal. Ce vendredi, le premier ministre a répliqué.
«Nous avons fait récemment un exercice de vérité pour dire aux sénégalais ce qu’il en était. Certains ont crié en disant que nous aurions dû mentir aux sénégalais pour éviter de nuire à l’image du Sénégal», a souligné Ousmane Sonko ce vendredi. Il présidait la cérémonie de célébration des 40 ans du Centre de Formation Professionnelle et Technique Sénégal-Japon.
Le chef du gouvernement a tenu à préciser que leur régime ne tiendra qu’un langage de vérité aux sénégalais. «Nous ne sommes pas dans cette relation avec le peuple sénégalais. La vérité sera dite quelles qu’en soient les conséquences. Mais pas pour nuire à l’image du Sénégal», dit-il.
Et selon le chef du gouvernement, ce qui a conduit le pays dans «cette situation», c’est que l’on a «souvent voulu se cacher derrière notre petit doigt pour éviter d’affronter la réalité.».
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LES LISTES DE TAKKU WALLU À BAKEL ET EN AFRIQUE DE L'OUEST
La coalition dirigée par Macky Sall ne présentera pas de listes dans ces départements en raison du non-respect des conditions d'investiture.
La coalition Takku Wallu Sénégal n’aura pas de liste à Bakel et dans le département de l’Afrique de l’Ouest. le Conseil constitutionnel a confirmé leur rejet.
Le Conseil constitutionnel, après avoir rejeté les recours contre la candidature de Ousmane Sonko et celle de Barthélémy Dias a, cependant, confirmé le rejet de deux listes de Takku Wallu Sénégal. Il s’agit de la liste départementale de Bakel et celle du «Département Afrique de l'Ouest». L’information a été donnée par Ayib Daffé, mandataire de Pastef.
En effet, dans son arrêté numéro 024785 du 7 octobre, le ministère de l’Intérieur avait déclaré irrecevable la liste départementale de Takku Wallu Sénégal à Bakel. Il avait été reproché à la coalition de n’avoir investi qu’un seul candidat aussi bien sur la liste des titulaires que sur celle des suppléants, au lieu des deux comme prévu par les textes.
Aussi, la liste de la même coalition pour le «département de l'Afrique de l'Ouest» a aussi été déclarée irrecevable. La coalition n’a investi que deux (02) candidats aussi bien sur la liste des titulaires que sur celle des suppléants au lieu des trois.