Convaincue de la majorité de l'Alliance pour la République (Apr) au niveau national, l'ancienne Première ministre Aminata Touré a appelé ce week-end ses camarades de parti à se consacrer au travail. Pour la réélection de leur leader Macky Sall.
"L'Alliance pour la République (Apr) est le parti le plus représentatif du Landerneau politique sénégalais." L'affirmation est d'Aminata Touré. Selon l'ancienne première ministre, "le parti présidentiel contrôle 517 collectivités locales sur les 547 communes que compte le pays. "Personne ne saurait douter de notre majorité au niveau du pays", soutient la candidate déchue à la mairie de la commune de Grand Yoff lors des dernières élections locales.
Mimi Touré appelle ainsi ses camarades de parti à savoir raison garder sur certaines questions politisées sur la place publique. "On ne peut pas empêcher les spéculations et bruits, mais on ne devra pas y participer. Laissons-les baratiner et travaillons pour la réussite des projets du chef de l'Etat", souligne-t-elle non sans ajouter : "Les baratins ne doivent pas être notre fort car la population ne nous attend pas sur ce champ-là."
L'envoyée spéciale du chef de l'Etat prenait part à un meeting organisé ce samedi à Pikine par Aïda Sougou Ly, première adjointe au maire de la commune de Pikine Ouest et par ailleurs vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese). De l'avis d'Aminata Touré, l'urgence pour leur formation politique est de rendre visibles les réalisations du gouvernement dans tous les secteurs. Mais aussi d'avoir la culture de la transparence.
"Soyons transparents. Tout le monde sait que Pikine a beaucoup bénéficié du programme des bourses familiales. Vous les maires de communes, soyez transparents dans la distribution de ces bourses car c'est par vous que la sélection des ayants droit commence", conseille-t-elle après avoir invité ses camarades de parti à cultiver outre la transparence, l'équité et la solidarité. "Soyez unis et mettez le responsable le plus majoritaire à la tête. Arrêtons les divergences pour aller de l'avant", a-t-elle suggéré.
Pour sa part, le ministre Mor Ngom a fait le bilan du chef de l'Etat en trois ans d'exercice du pouvoir. Selon le maire de Ndagalma, "en 2 ans, Macky Sall a réalisé plus de 50 km de routes en plus de l'autoroute "Ila Touba" longue de plus de 100 km". Sur le plan énergétique, le ministre conseiller a confié que le régime de la deuxième alternance a, en moins de trois ans, ramené les coupures électriques à 125 h, loin des 1250 heures enregistrées sous le régime d'Abdoulaye Wade.
Oui, elle est et reste dans Benno bokk yaakaar. Mais Amsatou Sow Sidibé et son parti Car leneen ne se font pas d'illusions sur la coalition présidentielle. Elle est une union de façade faite de "cœurs désunis". Le juriste s'exprimait ce week-end au Cices, lors de la célébration des 4 années de sa formation politique.
Car leneen, le parti dirigé par Amsatou Sow Sidibé, a soufflé ses quatre bougies. Un atelier a été organisé samedi dernier au Cices sur le thème humanisme et démocratie. Le Pr de Droit a profité de l'occasion pour livrer ses sentiments sur la coalition présidentielle.
Certes, Car leneen réaffirme son ancrage dans Benno bokk yaakaar. Cependant, la patronne de la formation politique estime que l'union est plus une illusion qu'un fait. "Nous espérons que ce concept deviendra une réalité, c'est-à-dire une structure avec des instances de décisions mais aussi d'actions aux missions claires, avec une volonté réelle de gouverner ensemble", plaide-t-elle.
Dans la foulée, celle qui se veut une femme de paix se fait encore plus précise dans ses critiques contre la coalition. "La coalition n'est pas ce qu'elle devait être. Il n'y a pas une union des cœurs. Elle n'est pas une coalition de travail. C'est une coalition de façade", regrette-t-elle.
Or, les militants du parti né entre les deux tours de la présidentielle de 2012 restent convaincus que la construction nationale ne peut se réaliser que dans le cadre d'une vaste union sacrée. De ce fait, Amsatou Sow Sidibé précise que le cri de ralliement de son parti est : leneen (autre chose, changement), neneen (autrement) ak nieneen (avec d'autres). "Nous avons besoin d'autres personnalités", dixit M. Sidibé.
S'agissant de son parti, le juriste a estimé que l'adage selon lequel la valeur n'attend point le nombre des années s'est confirmé. Il a participé à l'élection présidentielle, non pas pour accompagner mais plutôt pour porter sa propre candidature. Le parti sera par la suite "écarté" dans la confection des listes de la coalition Benno bokk yaakaar. Viennent ensuite les locales. Si l'on en croit la présidente, Car leneen a comptabilisé 50 élus à l'issue des scrutins.
A propos de l'idéologie du parti, elle rappelle qu'il est d'obédience humaniste et démocrate. La formation politique place donc l'humain au centre des préoccupations. "Être humanisme, c'est mettre en valeur tous les aspects de l'être humain", dixit-elle. De ce fait, l'enseignante, au nom de son parti, affirme s'être impliquée dans les crises scolaires et universitaires afin d'éviter la catastrophe. De même, elle s'est engagée pour la paix en Casamance et dans la stabilité nationale de façon générale.
LE MODEL SE DÉMARQUE DE LA PÉTITION DE MAMADOU THIAM
Le Mouvement pour la démocratie et les libertés (Model) a réaffirmé son ancrage dans la Coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar. Les camarades d’Ibrahima Sall l’ont fait savoir dans une déclaration publiée hier, suite à la pétition lancée par leur porte-parole pour la fin de ladite alliance.
Suite aux déclarations prêtées au camarade Mamadou Thiam, secrétaire National à la communication du Model paru dans la presse, le Secrétariat permanent (Sp) du Mouvement pour la dé- mocratie et les libertés (Model) s’est réuni le même jour pour analyser et statuer sur la question.
Et c’est pour préciser que : «La pétition qu’a voulu initier le chargé de communication du Model, pour suggérer au Bureau politique (Bp) de quitter la mouvance présidentielle est une initiative personnelle du camarade Mamadou Thiam, qui n’engage que son auteur, et qui n’a pas encore été portée à la connaissance du BP.
Le Model un parti qui a grandi, et qui est plein de vitalité, défend sa démocratie interne par respect à l’égard de tous ses militants. Néanmoins les règles du parti exigent l’observation des principes de discipline, et des normes de fonctionnement de ses instances. Le SP rappelle que toutes les questions qui touchent à la vie du Parti, doivent être discutées au sein de l’instance habilitée.»
Quant à la candidature éventuelle du Model à la prochaine élection présidentielle, les camarades d’Ibrahima Sall sont formels par rapport à ce sujet, il n’est pas encore inscrit à l’ordre du jour. «Le moment venu, cette question sera soumise à l’appréciation de ses organes », mentionne le document qui ajoute :
«Sur notre compagnonnage avec l’Alliance pour la République et son président, le Bureau politique a plusieurs fois exprimé son opinion sur la question. En effet, le Model premier partenaire de l’APR depuis 2008, et membre fondateur de Macky 2012, a largement contribué à l’avènement de la deuxième alternance.
Malgré cela, son implication dans la gestion des affaires publiques est largement minorée.» Les dirigeants du Model tiennent alors à dire à l’endroit du pouvoir, de l’opinion publique et de la presse que, «seul le Bureau politique est habilité à faire des communiqués au nom du parti.
Il demande aux uns et aux autres de se mobiliser derrière leur président, Ibrahima Sall et de travailler pour la massification et la poursuite du redéploiement du parti. Dans ce cadre le Sp félicite l’ensemble des militants du Sénégal et de la Diaspora, pour le travail exceptionnel qu’ils font dans l’intérêt unique du Sénégal.»
OMERTA
Affaires des faux billets - Thione Seck refuse de coopérer
L'affaire Thione Seck n'a pas encore révélé tous ses secrets. Plusieurs questions sont posées en haut lieu, eu égard aux éléments du dossier. Le sentiment le plus partagé est que le célèbre chanteur cherche à protéger des gens. Mais qui donc ? Son fils Wally Ballago Seck qui, sans être aussi talentueux que son père surnommé à raison "l'homme à la voix de rossignol", est très populaire ?
Le train de vie de ce dernier, qui n'a rien à envier aux footballeurs du championnat espagnol ou anglais, étonne. Wally Seck brassait tellement de billets rouges (Cfa) et de devises, que beaucoup s'interrogeaient sur la provenance de tout cet argent. Le jeune chanteur circulait dans une voiture que les plus riches aux Etats-Unis évitent pour ne pas apparaître trop... à l'aise.
D'où vient toute cette fortune ? Simple question posée sans verser dans les excès à la sénégalaise. Aux dernières nouvelles, Wally Seck s'est finalement rendu à Banjul, pour honorer ses engagements contractuels avec la promotrice Fatoumata Cocker de Elite Model Gambie qui détient l'organisation de la seconde phase des festivités marquant l'anniversaire de Yahya Jammeh.
Dans tous les cas, l'impression que les enquêteurs ont en effet eue, durant l'interrogatoire, c'est que Thione Ballago Seck ne voulait pas aller au fond des choses. Beaucoup de nos interlocuteurs bien informés pensent que le chanteur, qui traîne la réputation d'être porté sur les choses qui brillent, est tombé dans un piège, sans doute avec la complicité d'un proche.
Comme cet obscur "ami" de Thione qui partageait avec lui le chaud et succulent poisson braisé de Soumbédioune, à l'aube, après des soirées musicales. Ce qui est sûr, c'est que si les enquêteurs grattent bien, ils trouveront quelque chose. Et sans doute ont-ils commencé à fouiner dans les affaires d'un homme répondant aux initiales B.S.
A noter aussi que le tout nouveau patron de la Section de recherches de la Gendarmerie nationale a été aperçu hier à l'aéroport. Voyageait-il ? Vers quelle destination ? Il semble bien que son déplacement soit lié à l'enquête initiée et que sa destination était l'Amérique du Sud. Wait and see !
A rappeler que 43 paquets de coupons verts trouvés chez Thione Seck, sont estimés à 43 millions en faux euros, soit 26 milliards de francs Cfa en faux. Les gendarmes ont aussi découvert 32,9 millions de francs Cfa et 50 euros qui ne sont pas des faux. Quant au Malien du nom de Alaye Djitèye, le montant de 257 900 euros en faux billets (129 millions Cfa) a été d'abord retrouvé dans un véhicule.
Une fois chez lui, les pandores ont mis la main sur trois paquets de coupons verts, estimés à 23 millions d'euros en faux (15 milliards F Cfa), ainsi que 1,4 million de dollars (700 millions F Cfa), en faux billets. Sans compter le montant de 8 480 000 de francs Cfa et 2 000 Euros (1,3 million F Cfa) en bonnes coupures.
LES SALTIGUES PREDISENT LA REELECTION DE MACKY, UNE ANNEE MOUVEMENTEE ET LE DECES D’UNE GRANDE PERSONNALITE
L’édition 2015, la 26e du nom, des «Xoy» du centre Malago de Fatick n’a pas dérogé à la règle. Encore une fois, les Saltigués Sérères ont fait des prédictions qui font froid dans le dos. Comme notamment celle d’un cortège de plus de 100 véhicules quittant Dakar pour Touba avec le décès annoncé d’une grande personnalité. Ou encore, des violences à Dakar. Côté politique, la réélection de Macky Sall en 2017 est garantie selon les Saltigués.
FATICK - La 26e édition des «Xoy» du centre de Malango de Fatick a vécu, ce week-end. Et comme à l’accoutumée, la cérémonie de divination de cette année est marquée par des prédictions sur la saison des pluies, le mandat du président et la situation socio-politique du pays.
Dans leurs prédictions, les Saltigués Sérères sont tous unanimes sur l’abondance de la saison des pluies et sur la réélection de Macky Sall. Selon eux, Macky Sall aura un second mandat et la saison des pluies sera abondante. Ils ont aussi prédit la disparition d’une grande personnalité.
«Qu’il plaise ou qu’il déplaise, Macky aura un second mandat»
«Qu’il plaise ou qu’il déplaise, Macky Sall aura un second mandat. Il sera réélu à la prochaine présidentielle», a annoncé la Saltigué Khane Diouf. Pour celle qui avait prédit le naufrage de «Joola» et de la chute de Me Abdoulaye Wade, l’année sera aussi marquée par la disparition d’une grande autorité. «J’ai vu une flèche de plus de 100 véhicules ralliant Dakar à Touba», a-t-elle dit avant d’informer que «la crise qui sévit en Casamance est inévitable. Mais, il y a une possibilité de sortie de crise».
«Le débat sur le mandat mettra le feu sur Dakar»
Sur la même lancée, le Saltigué Cheikh Ndiaye a affirmé que 2015 sera mouvementée. «Le débat sur la réduction du mandat mettra le feu sur Dakar et ses environs. Des pneus seront brûlés à l’Université, à la place de l’Obélisque et au quartier Front de terre», a confié M. Ndiaye. Et pour parer cela, le Saltigué Cheikh Ndiaye recommande à Macky Sall de sortir en offrande des aliments à base de farine comme des biscuits, du sucre et de la farine.
Macky prié de faire une offrande d’aliments à base de farine
Du reste, les Saltigués ont tous invité le chef de l’Etat à faire cette offrande d’aliments à base de farine pour que règne la paix au Sénégal.
Annonçant une saison de pluie abondante, le Saltigué Cheikh Ndiaye a fait savoir qu’il va pleuvoir à la fin du mois de juin. «Cette année, la pluviométrie sera beaucoup plus abondante que celle de l’année dernière. La pluie va tomber entre le 28 et 29 juin». Et le jeune Saltigué Fodé Ndiaye de défier : «Il ne pleuvra pas les 28 et 29 juin, il va pleuvoir à partir du jeudi 25 juin 2015. Je suis le ‘frère de dieu’, si je voulais, il va pleuvoir aujourd’hui (samedi nuit), mais je ne le ferais pas. Le ciel ouvrira ses vannes le 25 juin».
1 kg de sucre et un paquet de biscuit en offrande par famille…
Lui emboîtant le pas, Mayé Diack de renchérir : «Dakar sera chaud. Je recommande à chaque famille de sortir en offrande 1 kg de sucre et un paquet de biscuits».
Pour Guedji Wagnie, l’hivernage sera aussi marqué par la présence de beaucoup de maladies. «La saison des pluies sera abondante, mais il y aura beaucoup de maladies à la fin de l’hivernage. Je recommande aux cultivateurs d’offrir 4 bols de ‘lakh’ avant de commencer les cultures», a-t-il avancé.
…4 bols de «lakh» pour les cultivateurs
De son côté, la Saltigué de Niakhar Amy Faye soutiendra que ces maladies se manifesteront par des maux de ventre. «Il y aura beaucoup de maladies liées à des maux de ventre», a prédit Amy Ndiaye d’après qui, il est inutile de spéculer sur le second mandat du chef de l’Etat. «Parce que, dit-elle, le gouvernement est un gouvernement de Sérères. Macky Sall aura un second mandat».
LA SENELEC ANNONCE DES ‘’POSTES DE TRANSFORMATION BLINDES’’ CONTRE L’HUMIDITÉ DE L'AIR ET LA POUSSIÈRE
Dakar, 1 er juin (APS) – La Senelec a indiqué, après la longue coupure d'électricité dans la région de Dakar et environ durant le week-end, avoir entrepris à ‘’mettre en place des postes de transformation blindés qui ne seront plus impactés par l'humidité de l'air et la poussière’’.
Une longue coupure d'électricité dans la région de Dakar et environ, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 mai 2015, a occasionné beaucoup de désagréments, selon l’entreprise.
Dans un communiqué reçu à l’APS, elle signale que cette perturbation ‘’est consécutive à la forte humidité de l'air constatée à Dakar, combinée probablement avec la poussière soulevée par les travaux au niveau du nouveau pont de la patte d'oie’’.
‘’Cette humidité a causé le déclenchement des lignes haute tension reliant les centrales de production aux postes de transport distribution, particulièrement de Bel Air, Hann et Mbao’’, explique la même source.
‘’De plus deux conducteurs coupés ont été localisés non loin du poste de Hann (…)’’, ajoute le communiqué, assurant que les clients ‘’ont commencé à être ré-alimentés progressivement (…)’’.
Le texte souligne que pour ‘’faire face à des situations de ce genre, (la) Senelec a entrepris à mettre en place des postes de transformation blindés qui ne seront plus impactés par l'humidité de l'air et la poussière’’.
Dakar, 1 er juin (APS) – L’affaire des milliards de faux billets de banque dans la quelle est cité le célèbre musicien Thione Ballago Seck est largement traitée dans les journaux reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Thione Seck, déféré au parquet de Dakar, vendredi, après près de 48 heures de garde-à-vue à la section de recherche de la gendarmerie, sera devant le procureur de la République, ce matin. Plusieurs coupures de faux dollars et d'euros d'un montant estimé à des dizaines de milliards de francs CFA ont été découvertes à son domicile, à Dakar.
Au sujet des ‘’folles dépenses’’ de Ballago et entourage en devises étrangères, Le Quotidien note que ‘’Thione n’était pas à sec’’. Une imprimante à billets a été découverte chez son présumé complice.
‘’C’est par les sommes qu’il dépensait régulièrement en devises étrangères que l’artiste Thione Ballago Seck et son entourage ont mis la puce à l’oreille des enquêteurs qui ont entamé un travail de filature des suspects’’, explique le journal.
‘’Un travail de longue haleine qui aura duré plusieurs mois et abouti à la chute de l’auteur du tube +Mathiou+ et de son complice étranger. Ils passent aujourd’hui devant le procureur avant d’être probablement inculpés et incarcérés’’, écrit Le Quotidien.
Concernant l’enquête sur le trafic de faux billets en euros et dollars, le journal Enquête note que Thione ‘’refuse de collaborer’’ et ajoute que le dossier va tout droit vers l’instruction.
Selon Enquête, ‘’l’affaire Thione Seck n’a pas encore révélé tous ses secrets. Plusieurs questions son posées en haut lieu, eu égard aux éléments du dossier. Le sentiment le plus partagé est que le célèbre chanteur cherche à protéger des gens’’.
‘’Mais qui donc ? Son fils Wally Ballago Seck qui, sans être aussi talentueux que son père surnommé à raison +l’homme à la voix de rossignol+ est très populaire ? Le train de vie de ce dernier, qui n’a rien à envier aux footballeurs du championnat espagnol ou anglais, étonne’’, ajoute le journal.
‘’Wally, ajoute Enquête, brassait tellement de billets rouges (Cfa) et de devises que beaucoup s’interrogeaient sur la provenance de tout cet argent’’.
‘’Thione Seck un récidiviste’’, selon Le Témoin au quotidien qui souligne qu’il y a trente ans, ‘’le chanteur avait passé plus d’un mois et demi à Rebeuss’’.
‘’Le leader du Raam daan, Thione Ballago Seck, vient pour la seconde fois de sa vie artistique de connaître des déboires judicaires. La première affaire qui lui avait valu un séjour carcéral, il y a plus de trente ans, avait aussi un rapport avec l’argent’’, rappelle le journal.
‘’Un certain Abbo Ka lui avait offert quelques billets de banque volés chez Abdoulaye Fofana, alors tout-puissant ministre de l’Intérieur (….)’’, ajoute Le Témoin qui signale que Thione Seck et son complice malien seront ce matin devant le procureur.
Le Soleil revient sur les coupures d’électricité du week-end et titre : ‘’La Senelec indexe l’humidité et la poussière’’.
En politique, Walfadjri souligne que Ousmane Tanor Dieng ‘’pose ses conditions’’ pour la ‘’poursuite’’ de l’Alliance Parti socialiste (PS)-Alliance pour la République (APR). Selon le journal, ‘’Tanor exige le respect des valeurs de gauche’’.
La Tribune ouvre avec ces propos de Tanor Dieng : ‘’Le PS travaille sur un projet alternatif’’.
Il marche en dansant ? Ou il danse en marchant ? Des interrogations posées quand on croise sa silhouette dans les rues de Dakar. Les écouteurs bien scotchés aux oreilles, il savoure pleinement le son musical de sa tablette dont le volume est toujours au maximum de sa puissance. C’est de cette manière qu’il trouve l’inspiration pour articuler ses chorégraphies en imitant les pas des inconnus sur son chemin auxquels il ajoute une touche artistique pour en faire une phase de danse. Lui, c’est Moustapha Diop alias Alex, Sénégalais d’origine congolaise. Danseur et chorégraphe, il a fait de la danse sa loi. «Danse mea lex» (Ndrl : la danse est ma loi) est sa philosophie. Il est l’un des meilleurs danseurs de ce pays et se singularise par son style. Un mélange de Break-dance, de mbalakh, de couper et décaler entre autres. Dans cet entretien accordé à Grand-Place, l’homme au «dabalex» a fêté son premier anniversaire, «The Lexshow», ce samedi, à la maison de la culture Douta Seck. Alex parle de ses débuts, son expulsion de la maison familiale à l’époque, de son agression, l’épisode le plus douloureux de sa carrière…
Grand-Place: Vous avez fêté votre anniversaire le 30 mai dernier à Douta Seck. Etes-vous satisfait de cette célébration ?
Alex: C’est mon premier birthday. C’est une première au Sénégal d’avoir un spectacle de danse avec 20 crews (groupes) qui se sont relayés sur la scène. Pour ma part, j’ai fait 2 solos, 2 duos et 4 passages avec mon crew. Beaucoup de rappeurs ont répondu à mon invitation. Cependant, je déplore l’absence de sponsors pour m’accompagner. Aucun sponsor n’est venu me soutenir. J’ai travaillé avec mes propres moyens. Dieu merci, cela s’est bien passé.
Comment êtes-vous devenu un danseur professionnel ?
La danse est un don de Dieu. Je ne l’ai appris nulle part. C’est en écoutant de la musique que je crée des pas de danse. Déjà à l’âge de 9 ans, j’avais commencé à faire des acrobaties. Je faisais des trucs un peu bizarres comme rouler par terre. Mais, c’est en 2009 que je suis entré à 100% dans la danse. J’ai accompagné Duggy-Tee, Pbs, Canabasse, Wally, Resk-P, Hip-hop feeling de Fata El president. J’ai fait beaucoup de clips. J’ai été à l’école mais je n’aimais pas les études. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adorais le rap, bref la musique. «Mon papa ne voulait pas que je danse»
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées au cours de votre carrière?
Mon papa ne voulait pas que je danse. Quand je partais à des soirées, il fermait la porte de la maison. Il avait tout fait pour m’interdire de danser. Il m’avait même chassé de la maison. Il faut dire que je le comprends. C’est mon père et il voulait le meilleur pour moi. Une fois j’ai frôlé la mort à Thiaroye. Mes cicatrices sont le résultat d’une agression que j’avais subie à là-bas. (Ndrl : Il montre une cicatrice visible le long de sa joue droite et une autre au niveau de son coude droit). C’était vers 2003, je participais beaucoup à des Battles. Il y avait un grand concours de danse à Thiaroye exclusivement réservé aux grands initiés. J’y ai participé et j’ai remporté le grand prix. Les organisateurs m’avaient remis une importante somme d’argent. Je ne sais plus à combien s’élever le montant mais c’était une importante somme pour moi à l’époque. Et j’avais remis l’argent à mes copains pour ne pas qu’on me le pique. Mes amis avaient pris la porte de secours pour sécuriser le butin mais malheureusement pour moi 2 gaillards ivres morts, sortis de nulle part, m’ont agressé. Avec des tessons de bouteille, ils m’ont défiguré le visage. Je me suis évanoui sur le coup. C’est à l’hôpital que j’ai recouvré mes esprits. C’est l’épisode le plus douloureux de ma carrière. Et la rumeur disait que j’étais mort.
Et depuis quand votre père a-t-il accepté de vous laisser faire la danse ?
Depuis que ma maman a su que la danse était un don. Elle a fini par convaincre mon père de me laisser suivre mon destin. Ma passion. Chez nous, chacun s’occupe de ses activités. Mon premier prix est un téléphone de marque Samsung. Après cela, j’ai arrêté la Battle pour faire la danse business et je gagne bien ma vie. «Je ne suis pas bagarreur, je ne fume pas, je ne bois pas» Dans la rue, on a l’impression que vous dansez, les gens s’interrogent sur ton état d’esprit. Pourquoi une telle attitude ? Dans la rue, quand j’ai mes casques, je «voyage». Même quand on m’appelle, je ne ré- ponds pas parce que je mets ma musique à fond. C’est vrai que je marche en dansant ou danse en marchant comme mes amis aiment me le faire remarquer. Mais, la vérité est que c’est en ce moment que je m’inspire. Quand je suis dans la rue je trouve l’inspiration à travers tout ce qui se passe autour de moi. Même les pas des inconnus que je croise m’inspirent. Que mes fans se rassurent car je ne suis pas bagarreur, je ne fume pas, je ne bois pas. En plus, vous avez un style assez particulier... C’est vrai, mon style m’est particulier. Cette coiffure s’appelle «dabalex» (Davala). En un moment donné, les danseurs avaient imité mon style de telle sorte que les gens avaient du mal à me reconnaitre, c’est pourquoi j’ai fait cette crête.
Quelles sont les conditions à remplir pour intégrer votre groupe ?
Pour intégrer mon groupe, il faut donner 10 000 fcfa si tu sais déjà danser. Mais, si c’est un dé- butant, il doit donner 25000 fcfa ou même 50000 fcfa parfois plus en fonction de ses aptitudes. Vous êtes maintenant une star chouchoutée par les filles. Quels rapports entretenez-vous avec elles? Les filles ont tendance à suivre les artistes. Moi, je suis gangster sur ce coté. J’ai une seule petite amie mais beaucoup de copines. C’est la manière dont je suis abordé que je vis avec les filles. Parfois je les éconduis gentiment mais il m’arrive de les accepter. Certains pensent que vous êtes un étranger. Que vous ne donnez pas l’air d’un Sénégalais… (Il coupe). Je m’appelle Moustapha Diop. Je suis bien un Sénégalais. C’est vrai que je donne l’impression d’une personne qui n’est pas de ce pays. Mais, c’est juste que ma mère est Congolaise et je suis né là-bas. Cela peut s’expliquer ainsi.
Les férus de la bonne musique des années 60 ont été bien servis. 2 heures de concert non stop n’ont pas suffit aux mélomanes, fans du mythique groupe Xalam qui en demandaient encore… C’était samedi au théâtre national Daniel Sorano
Samedi 30 juin 2015 Xalam2 monte une nouvelle fois sur la scène de Sorano. Un concert, qui entre dans le cadre de la promotion de leur dernier album Waxaati. Ce soir, certains membres fondateurs du groupe ne sont pas là mais leurs empreintes musicales restent toujours audibles sur les instruments musicaux que s’apprêtent à jouer Henry Guillabert, Moustapha Cissé, Ibrahima Coundoul et les autres.
Les rideaux s’écartent et le plus vieux groupe du Sénégal dé- couvre un public attendant impatiemment que les incompris de 69 mettent le son. Pour rappel le premier concert de Xalam en 1969 a été marqué par un fait inhabituel dans le monde de la musique.
Après la prestation inédite du dé- funt Ndiaga Mbaye, le public avait quitté Sorano laissant le groupe Xalam chantait devant des chaises vides. Plus de 40 ans après, ils ont eu droit à la clameur de Sorano. Doley Mbollo, premier titre de la soirée, entraine les mé- lomanes dans un voyage musical à remonter le temps. René, la soixantaine révolue, s’exclame à la fin de la soirée:
«C’était un concert très bien articulé et ils nous ont ramené au bon vieux temps. Ils nous ont replongés dans les années 70 et 80.
Sincèrement en les regardant jouer, on se rend compte qu’ils n’ont rien perdu de leur talent malgré les années passées. J’espère qu’ils vont continuer à se produire parce que, pour moi, ils sont très jeunes». Youssou Ndour et Ismaël Lo ont rehaussé la soirée Tout au long de la soirée, Xalam a enchainé les tubes en y incluant des intervalles de prestations solos.
Que dire des envolés lyriques de Souleymane Faye ou d’Ibrahima Coundoul ? Comment faire pour ne pas tomber sous le charme des cordes de la guitare basse de Cheikh Tidiane Tall ? Quid des appels à danser rythmés des tambours de Moustapha Cissé ? Le public a répondu à toutes ses sensations en se laissant transporter dans ce voyage avec des escales de tempos comme Kombitala….
Pendant près de 3 heures d’horloge, ces enfants de plus de 50 ans, ont tenu en haleine ce beau monde. Les prestations de Youssou Ndour et Ismaël Lo ont rehaussé la soirée.
«C’était Top musicalement parlant. Au début j’avais des craintes par rapport au public mais grâce à Dieu la salle a refusé du monde et les gens sont restés jusqu’à la fin de la soirée. Je leur souhaite le meilleur et attend qu’ils se produisent encore et encore», s’écrie Khady Top Madame Seck.
Xalam vient de faire une grande prestation qui n’est peut être pas plus réussie que celle de 1969 mais pour 2015 la présence du public jusqu’à la fin sera ajoutée dans les notes des musiciens. Une belle revanche à Sorano plus de 40 ans après.
Souleymane Faye
«Je suis très ému. Chanter avec tous les membres du groupe a été un moment fort pour moi et c’est vraiment bien qu’on se retrouve tous ensemble. Je ne sais pas si on pourra jouer toutes les semaines mais ce serait une bonne chose si on arrive à faire des spectacles de ce genre le plus souvent». Henry Guillabert
«Il faut arrêter de spéculer sur le cas Souleymane Faye.
Il est membre à part entière du groupe Xalam. Et comme moi ou un autre membre du groupe, il fait aussi sa carrière solo. Donc si Xalam ne joue pas il est libre de faire ses spectacles solo. Il faut arrêter ses spéculations. Le groupe va d’abord faire une tournée nationale puis une tournée internationale».
LES VÉRITÉS QUI FÂCHENT
YAKHAM DIAGNOSTIQUE LES PROBLÈMES DE COM’ DE L’APR
Le journaliste Yakham Mbaye, par ailleurs Secrétaire d’Etat à la Communication, n’a pas raté les autres responsables et militants «apéristes», qui selon lui, font montre d’une indiscipline notoire. « Le problème du Parti, ce ne sont pas les militants, mais plutôt les responsables.
A l’APR, quand le Président Macky Sall va à droite, certains hauts responsables tournent à gauche. Ce sont eux-mêmes qui fragilisent, par leur indiscipline, le Chef de l’Etat. La preuve, lorsque le Président veut honorer une parole donnée au sujet de sa décision de réduire la durée de son mandat de sept à cinq ans, ce sont des responsables de l’APR qui lui créent des ennuis.
Dans cette atmosphère comment voulez-vous communiquer? Je l’ai dit et répète : vous ne communiquez pas sur les valeurs que le Président est en train, depuis 2012, de réhabiliter ». Selon Actusen, c’est à ce moment que Mbaye Ndiaye, ministre d’Etat, se sentant morveux, lui arrache le micro et peste : «un président ne peut pas honorer tous les engagements.
Et c’est à nous militants, de nous mobiliser, pour que la durée de son mandat soit maintenue à sept ans. Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens, je vous demande d’inscrire ce débat lié au mandat du chef de l’Etat dans les ateliers du séminaire», dira-til. A ce moment, fera savoir M’baye Ndiaye, « je vais défendre ma position de toujours...»