Le grand galop vers le fauteuil de présidentiel est apparemment lancé, même si le top départ n’est officiellement pas encore donné aux partis devant entrer en lice pour 2017. Les tournées politiques nationales sont de fait devenues, ces temps-ci, la chose la plus partagée au niveau de partis en quête d’un second souffle. Une sorte de fin de récréation entamée par nombre de partis politiques, notamment le Ps, l’Apr, l’Ucs, voire Rewmi et même le Pds qui a annoncé, jeudi dernier, le début de sa tournée politique nationale, prévue pour ce 06 juin.. La fin de l’hibernation a ainsi sonné, histoire de dégripper les instances de base et de massifier les formations politiques, en prélude aux prochaines échéances électorales, surtout la présidentielle de 2017.
Le président Macky Sall avait snobé, tant soit peu, ses potentiels adversaires à l’élection présidentielle de 2017, arguant qu’il a fait ce qu’aucun homme politique n’a fait depuis Senghor, en termes de contacts directs avec les populations, lors de son face-à-face avec la presse à Kaffrine. Cette «vérité», confirmée par son élection en 2012, risque de lui porter un sérieux coup pour les prochaines élections. Pour cause, le Parti démocratique Sénégal (Pds) s’est enfin décidé à organiser sa tournée politique nationale, annoncée depuis belle lurette sans jamais démarrer.
En effet, le Comité directeur du Pds compte entamer sa croisière politique, ce 6 juin prochain. Après une longue période d’hibernation, le Pds entend ainsi relancer la mobilisation du parti, très écornée par les départs de Souleymane Ndéné Ndiaye et la fronde engagée par des leaders comme Modou Diagne Fada, ou encore Aïda Mbodji. Une manière pour le parti de Wade de se refaire une santé et de redonner le moral à ses troupes démobilisées, après les dernières élections locales et les défections enregistrées. Qui plus est, les femmes libérales de la région de Dakar, sous la houlette de Mme Loum, compte sillonner les 19 communes, dans les prochains jours, pour se réconcilier avec le peuple.
Idy sur les traces de Macky
Dans cette vaste opération de réveil des troupes à la base, il faut noter que le président de Rewmi, Idrissa Seck, a entamé la deuxième phase de sa tournée politique. En effet, Idy s’est rendu en Casamance, après avoir bouclé la première phase de sa tournée politique, entamée depuis le 12 avril dernier, à Matam, Kéfougou et Tambacounda. Un long périple qui a mené Idrissa Seck dans plusieurs localités, notamment la commune de Kédougou, Dar Salam, Salemata, Dakatali, Fongolimbi, Saraya, tout comme Kénioto et Diakhaba. Auparavant, l’ancien édile de Thiès s’était rendu dans les départements de Matam, Kanel, Ranérou, Bakel et Goudiry. Une expédition qui a fait dire à nombre d’observateurs de la scène politique que l’ancien Premier ministre de Wade cherche à se faire connaitre et par la même occasion, «connaitre le pays», à l’image de son ancien camarade de parti, actuel président de la République, Macky Sall.
Abdoulaye Baldé prépare la mue de l’Ucs
Dans cette pêche aux militants, il ne faut pas occulter la randonnée politique de l’édile de Ziguinchor, non moins leader de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs), Abdoulaye Baldé. Le maire de la capitale du Sud a entamé en effet depuis le samedi 10 mai dernier à Kaolack, une tournée destinée à préparer ses militants aux prochaines phases de la structuration de son parti. En marge de cette tournée, Abdoulaye Baldé a indiqué que «le but de ce déplacement est de sensibiliser les militants de notre parti, renforcer l’unité dans le parti, mobiliser les bases avec la vente des cartes, et le montage des sections pour aller en rangs serrés aux prochaines échéances électorales».
La jeunesse militante dans la danse
Dans la même veine, les jeunes de certains partis entrent dans la danse à leur manière, à l’image de Bounama Sall, secrétaire général des jeunesses socialistes, tout comme Thérèse Faye, coordonnatrice nationale de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer). En effet, au mois d’avril dernier, les poulains d’Ousmane Tanor Dieng, à travers le Mouvement des élèves et étudiants socialiste (Mees) ont organisé une tournée qui les a menés à Dakar, Thiès, Fatick, Kaolack, Kaffrine, tout comme à Tambacounda et Kédougou. De leur coté, les jeunesses apéristes, à travers leur ‘’Caravane de l’émergence’’, initiée depuis le 18 avril passé, comptent majorer les inscriptions pour réélire le président de la République Macky Sall au premier tour, à plus de 70% des voix et de massifier le parti, comme l’a fait savoir la coordonnatrice nationale de la Cojer. Des tournées qui sifflent en quelque sorte, le glas de l’hibernation.
Le président de la Convergence démocratique et libérale Bokk Gis Gis, Pape Diop, est sur les pas d’Idrissa Seck et d’Abdoulaye Baldé. Il entame lui aussi une tournée politique…..aux allures d’une chasse à l’électorat sénégalais.
Le président de la Convergence démocratique et libérale Bokk Gis Gis, Pape Diop, entame une tournée politique qui la mènera successivement à Malem Hodar, Kaffrine, Kaolack, puis l’étape de Kolda et Sedhiou pour la mobilisation et l’animation du Parti. Les responsables du parti l’ont fait savoir hier, lundi 1er juin, à l’occasion de la rencontre du comité directeur. Il sera question pour l’ancien président du Senat d’«avoir une idée exacte de l’ampleur des besoins vitaux des sénégalais qui restent sans solutions ». À cet effet, le Comité directeur rappelle aux «responsables du parti, l’installation des bureaux communaux et départementaux provisoires».
Le Comité directeur est revenu sur les coupures d’eau et d’électricité pour souligner les «limites et la gestion calamiteuse du gouvernement dans la mise en œuvre des politiques publiques surtout dans ces domaines sensibles».
Sur la question de la situation scolaire, le parti Bokk Gis Gis a rappelé sa rencontre avec le Grand Cadre des syndicats d’enseignants, tout en concluant au «laxisme des autorités face à la plateforme revendicative des syndicats d’enseignants». Dans cette même veine, le Comité directeur invite le gouvernement à la mise en œuvre des conclusions des Assises de l’éducation et de la formation. Au sujet du monde rural, Bokk Gis Gis a constaté pour le regretter que «rien n’a été fait à ce jour pour assister les paysans en vivres».
«Cette situation de désolation n’épargne guère le cheptel qui se décime par manque d’eau et d’aliments de bétail surtout dans la zone du Ferlo», souligne le communiqué final du CD.
«SI L’EXÉCUTIF ÉTAIT FORT, ON N’AURAIT PAS EU UNE TELLE DÉCISION»
SIDIKI KABA SUR LE VERDICT DU PROCES D’AIDA NDIONGUE
Le dénouement du procès de l’ancienne sénatrice Aïda Ndiongue et de ses co-prévenus poursuivis pour escroquerie, détournement de deniers publics portant sur plus de 20 milliards de F Cfa traduit l’indépendance de la justice. Selon le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, s’il y avait une pression de l’exécutif sur les magistrats, la requête du procureur aurait pu être suivie. Sidiki Kaba s’est exprimé, hier lundi 1er juin en marge de la conférence de presse préparant le rencontre ministérielle sur le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption qui s’ouvre aujourd’hui à Dakar.
Interrogé sur le dénouement de l’affaire de l’ancienne sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, arrêtée pour une escroquerie portant sur plus de 20 milliards de F Cfa, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a estimé que ce verdict est une preuve de l’indépendance de la justice. «Si l’exécutif était si fort, on n’aurait pas eu une telle décision. On peut dire que c’est un exemple de l’indépendance de la justice», a dit Sidiki Kaba, hier lundi 1er juin de la conférence de presse préparatoire de la rencontre ministérielle sur le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption qui se tient à partir de ce jour, mardi 2 juin à Dakar.
L’indépendance des magistrats est aussi prouvée par le fait que le procureur qui avait requis 10 ans d’emprisonnement n’a rien obtenu de sa requête. D’ailleurs, ajoute-t-il, il y a des principes d’inamovibilité des juges qui leurs permettent de ne pas subir la pression de l’Etat. S’agissant de la décision du Procureur de la République d’interjeter appel, le Garde des Sceaux soutient que la loi lui permet de faire des recours. «La loi lui permet de faire appel. Dans notre système, le juge a comme seul et unique boussole la loi qu’il faudrait appliquer. Mais si quelqu’un estime que la décision qui est rendue ne l’agrée pas, la loi prévoit le recours qui est de saisir le juge d’appel. Et lorsque le juge d’appel rend une décision qu’on estime contestable, on va devant le juge de cassation. Et le juge de cassation prend sa décision qui est en dernière instance et met fin à un litige».
Sidiki Kaba d’ajouter, en outre, que dans l’histoire de la justice sénégalaise, il y a toujours eu des mécanismes permettant de se rendre compte si une décision judiciaire est bien rendue ou non. Il s’agit, selon lui, du Conseil supérieur de la magistrature et de l’Igage. Pour rappel, Aïda Ndiongue, poursuivie pour un détournement de plus de 20 milliards de F Cfa dans des marchés du plan Jaaxay a été relaxé après son jugement par la Chambre correctionnelle.
COUPURESD’ELECTRICITE ET D’EAU : Macky Sall met en garde la Senelec et la Sde
Le président de la République, a fermement condamné les coupures d’eau et d’électricité notées le week-end dernier sur certaines localités du pays. Selon Macky Sall, qui s’exprimait hier, lundi 1er juin lors de la 12e session du conseil présidentiel de l’investissent (Cpi), ce «black out» de la Senelec n’est acceptable
FRONDE AU PARTI DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAIS : Fada et Cie en guerre contre Wade
Le président du groupe parlementaire libéral et démocratie, Modou Diagne Fada et certains de ses camarades de parti qui réclament une réforme du Pds, ont tenu hier, lundi 1er juin, pour la première fois, une conférence de presse. Lors de ce face à face avec les journalistes, ils ont réaffirmé leur volonté de poursuivre la lutte à l’intérieur du Pds.
SIDIKI KABA SUR LE VERDICT DU PROCES D’AIDA NDIONGUE : «Si l’exécutif était fort on n’aurait pas eu une telle décision»
Le dénouement du procès de l’ancienne sénatrice Aïda Ndiongue et de ses co-prévenus poursuivis pour escroquerie, détournement de deniers publics portant sur plus de 20 milliards de F Cfa traduit l’indépendance de la justice. Selon le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, s’il y avait une pression de l’exécutif sur les magistrats, la requête du procureur aurait pu être suivie. Sidiki Kaba s’est exprimé, hier lundi 1er juin en marge de la conférence de presse préparant le rencontre ministérielle sur le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption qui s’ouvre aujourd’hui à Dakar.
AFFAIRE DES FAUX BILLETS : Thione Seck face au juge d'instruction, ce mardi
Thione Ballago Seck devrait face au juge d'instruction, ce mardi 2 juin au Palais de justice de Dakar. Le patron de Raam Daan qui a bénéficié d’un deuxième retour de parquet, sera entendu par le juge du deuxième cabinet Samba Sall
MACKY SALL, PRESIDANT LE CONSEIL PRESIDENTIEL DE L’INVESTISSEMENT : «Il faut que le secteur privé lui-même se renforce»
Le président de la République Macky Sall a présidé hier, lundi 1er juin, la 12e session du Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi). Lors de cette rencontre qui a réuni le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers, Macky Sall a invité le secteur privé national à se renforcer davantage. Aussi a-t-il annoncé le lancement dans les prochains jours de l’appel d’offre du train express régional qui va rallier Dakar à Diamniadio.
TOURNEE POLITIQUE : Pape Diop à la chasse des électeurs
Le président de la Convergence démocratique et libérale Bokk Gis Gis, Pape Diop, est sur les pas d’Idrissa Seck et d’Abdoulaye Baldé. Il entame lui aussi une tournée politique… ..aux allures d’une chasse à l’électorat sénégalais.
TOURNEES POLITIQUES, EN PERSPERSTIVE DE 2017 : La grande offensive vers le…Palais
Le grand galop vers le fauteuil de présidentiel est apparemment lancé, même si le top départ n’est officiellement pas encore donné aux partis devant entrer en lice pour 2017. Les tournées politiques nationales sont de fait devenues, ces temps-ci, la chose la plus partagée au niveau de partis en quête d’un second souffle. Une sorte de fin de récréation entamée par nombre de partis politiques, notamment le Ps, l’Apr, l’Ucs, voire Rewmi et même le Pds qui a annoncé, jeudi dernier, le début de sa tournée politique nationale, prévue pour ce 06 juin.. La fin de l’hibernation a ainsi sonné, histoire de dégripper les instances de base et de massifier les formations politiques, en prélude aux prochaines échéances électorales, surtout la présidentielle de 2017.
MANIPULATIONS, REBONDISSEMENT, RELAXE : AïDA, lA reine De themiS
On ne le dira jamais assez, Aïda Ndiongue a le don de mettre le Palais de Justice sens dessus-dessous. La dame trouve suffisamment de ressources pour mettre la Justice à ses pieds. Jugez-en par ces nombreux faits qui parlent d’eux-mêmes.
2E RETOUR DE PARQUET : Thione Seck sur la voie de l’instruction
Le dossier de Thione Seck a été transmis hier au juge du deuxième Cabinet d’instruction de Dakar, Samba Sall, à la suite de son défèrement. Mais, l’audition du lead vocal du Raam Daan n’a pas eu lieu. Ses avocats ont opté pour le renvoi de l’audition de Ballago, qui fera face au juge d’instruction, pour être éventuellement inculpé et placé sous mandat de dépôt
INTERCEPTION DE FAUX BILLETS A MATAM : 4 suspects arrêtés, le 5e en fuite
Les hommes du lieutenant-colonel Daouda Diop, commandant de la Légion nord de la gendarmerie nationale ont mis aux arrêts 4 faussaires, la semaine dernière, à Ourossogui. Le cinquième est en fuite. Ces mis en cause faisaient des échanges de monnaie dans des boutiques pour blanchir leurs liasses
PDS PRESSIONS SUR WADE : Fada, Aïda Mbodj et Cie se rebellent
Des signataires d’un mémorandum s’autorisent le parricide. Plusieurs cadres libéraux, dont Modou Diagne Fada et Aïda Mbodj, veulent la tenue d’un congrès le 8 août prochain comme retenu par Wade à l’occasion de ses voeux du Nouvel An avant de la reconsidérer au moment du choix du candidat libéral porté sur Karim Wade.
COUPURES D’EAU ET D’ELECTRICITE : Macky pète les plombs
Les perturbations notées dans la fourniture d’électricité et d’eau durant le week-end dernier n’ont pas laissé le président de la République indifférent. Très remonté, Macky Sall, qui présidait hier la 12e session du Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi), a demandé à la Senelec et à la Sde de prendre des mesures idoines, afin qu’une telle situation ne se reproduise plus.
PATRIMOINE FONCIER DE L’EX-DG DU CADASTRE : Tahibou Ndiaye mouille Wade et Macky
Au premier jour de son procès, l’ancien directeur du Cadastre a nié en bloc toutes les accusations qui pèsent contre lui. Tahibou Ndiaye a déclaré hier, devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite, avoir bénéficié des largesses du président de la République Macky Sall, alors Premier ministre, et de son prédécesseur Me Abdoulaye Wade.
ENQUETE SUR L’AFFAIRE DES FAUX BILLETS : Thione enfoncé !
Une semaine après l’arrestation surprenante du chanteur, Thione Ballago Seck, dans une nébuleuse affaire de faux billets de banque, de nouvelles révélations qui corsent le dossier sont
balancées par des sources concordantes.
- Ses appels téléphoniques retracés depuis le 15 janvier
- Sa version n’a pas convaincu les enquêteurs
- Waly fond en larme à la cave du tribunal
- Tentative de corruption des gendarmes
- 4 faussaires arrêtés à Ourossogui
MACKY SALL SUR LES COUPURES D’ELECTRICITE ET D’EAU : Ce n’est pas normal
Le Président de la République, Macky Sall n’a pas été très tendre hier, avec la Sones et la Sde. Il a dénoncé lors du 12eme conseil présidentiel de l’investissement, le laxisme de ces deux entités, chargées de la fourniture d’eau au Sénégal. Le « black out » de la Senelec, la semaine dernière avait installé une situation de pénurie d’eau.
12EME CONSEIL PRESIDENTIEL DE L’INVESTISSEMENT : Macky Sall invite le privé à nouer des « alliances et des fusions »
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a présidé, hier, la 12ème session du Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi). Une occasion, pour lui, d’inviter les membres du secteur privé national à s’unir afin d’avoir une dimension critique pour engager des chantiers publics. Les différents groupes de travail du Cpi ont également formulé une batterie de recommandations visant à rendre l’environnement des affaires beaucoup plus attractif
OPPOSITION : Modou Diagne Fada et compagnie prônent la restructuration du Pds
De hauts responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) parmi lesquels le président du groupe parlementaire « Libéraux et démocrates », Modou Diagne Fada, ont présenté hier un mémorandum demandant la restructuration du Pds.
DETENTION DE FAUX BILLETS : Thione Seck fera face au juge d’instruction
Le chanteur Thione Seck a encore fait hier l’objet d’un retour de parquet. Selon une source proche du dossier, le procureur de la République a, à travers un réquisitoire introductif, saisi la présidente du Tribunal régional hors classe de Dakar. Et l’affaire a été confiée à un juge d’instruction.
POURSUIVI POUR ENRICHISSEMENT ILLICITE : Tahibou Ndiaye se réfugie derrière la donation et la bienfaisance
Après plusieurs reports, le procès Tahibou Ndiaye a démarré hier devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). L’ancien directeur général du Cadastre doit répondre du délit d’enrichissement illicite portant sur un montant de plus de trois milliards de FCfa. Tahibou Ndiaye qui n’a pas reconnu les faits, a fondé essentiellement sa défense sur la thèse de la donation et de la bienfaisance de certains de ses proches.*
LUTTE : SA THIES : « Le contrôle anti-dopage ne marchera jamais dans l’arène »
Sa Thiès a confirmé son statut de leader dimanche dernier face à Lac Rose. Une deuxième victoire successive, qui va à coup sûr lui permettre d’accéder dans l’antichambre des ténors. Trouvé chez lui hier à Golf, en train de communier avec ses nombreux supporters, Sa Thiès est revenu sur le film du combat, son avenir dans l’arène et surtout sa mésaventure lors du contrôle antidopage. D’après lui, cette histoire de test ne marchera pas dans l’arène, qui n’a besoin d’être modernisée comme chez les Européens.
GESTION DES INONDATIONS : Les grands travaux réalisés à 90 %
Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a recommandé aux services impliqués dans la gestion des inondations de s’inscrire dans la consolidation des acquis. Le gouvernement a déjà mobilisé 2 milliards sur une enveloppe globale de 3 milliards de FCfa pour les opérations préhivernales. Le taux d’exécution des grands travaux est entre 90 et 100 %.
COUP D’ETAT MANQUE EN GAMBIE : Les succulentes révélations de Washington Post
Le très crédible journal américain Washington Post a apporté ce lundi davantage de lumière sur les circonstances ayant permis au dictateur gambien Yahya Jammeh d'échapper à une énième tentative de coup d’État, le 30 décembre 2014, à Banjul. Le Washington Post révèle en effet que les autorités américaines ont contribué à sauver le régime du maître de la State House de Banjul en le tenant au courant de l'imminence de l'entreprise de déstabilisation qu'il a pu déjouer, au prix de quatre morts chez les putschistes dont il garde jusqu'ici les corps comme des trophées de guerre. Les révélations du Washington Post tombent alors que certains des putschistes répondent encore de leur implication supposée ou réelle dans cette histoire devant des tribunaux américains. Or, révèle le journal, il est temps de faire la lumière sur certaines zones obscures de cette histoire puisque le gouvernement américain n'a pas tout dit sur le rôle qu'il a joué pour sauver Yahya Jammeh.
Le journal affirme que les services secrets américains du FBI surveillaient les conspirateurs anti Jammeh durant toute leur phase de préparation sur le sol des Etats- Unis. Au finish, l'administration
Obama avait secrètement averti certaines autorités, en Afrique de l'Ouest, de l'imminence de ce qui se tramait contre le régime de Banjul.
Les Services américains avaient interrogé un putschiste
Mieux, révèle le Washington Post qui cite trois agents anonymes du FBI, les services de contre-espionnage des États-Unis ont interrogé en début décembre 2014 le cerveau des putschistes, le lieutenant Lamin Sanneh, à son domicile dans le Maryland, alors même que les détails du coup d’État étaient restés secrets. Le Washington Post indique que lors de cet interrogatoire, le FBI voulait
savoir à quelles fins Lamin Sanneh avait acheté un billet d'avion en partance pour le Sénégal et la Gambie.
Selon le journal américain, au moment même où Lamin Sanneh était interrogé dans le Maryland, un second putschiste qui était déjà arrivé en Gambie pour préparer le coup d’État avait confié à certains des conspirateurs qu'il avait également été contacté par un agent fédéral américain. Peu de temps après, plusieurs indices suggéraient déjà que les autorités gambiennes avaient reçu une information selon laquelle un complot se tramait.
Un Etat voisin du Sénégal a été informé du projet de coup d’Etat…
Malheureusement pour eux, les putschistes ont décidé de continuer malgré tout, après qu'un indicateur gambien leur a assuré qu'il n'y avait pas de danger à la poursuite de leur opération. Ce qui était une erreur de calcul fatale, selon le Washington Post. Car, révèle le journal, ce que les putschistes ignoraient alors, c'est que le FBI avait déjà informé le Département d’État que ses agents avaient des préoccupations sérieuses au sujet des activités suspectes de Sanneh et qu'il avait quitté les États-Unis. À son tour, révèle le Washington Post, le Département d'Etat a alerté les autorités d'un pays proche du Sénégal et de la Gambie que le lieutenant Lamin Sanneh était sur le point d'entrer dans la région. Selon le Washington Post, le Département d’État espérait que les autorités du pays en question allaient alors intercepter Lamin Sanneh et neutraliser son projet. Mais là aussi, souligne le Washington Post, Sanneh a réussi à passer à travers les mailles du filet. Et comme les autres conspirateurs, il s'est introduit au Sénégal et a effectué sans anicroche le voyage en Gambie voisine où il a été tué lors de son opération. Le Washington Post qui dit ignorer comment les autorités gambiennes ont su avec précision les derniers détails du coup, affirme que les éléments du régime de Jammeh étaient suffisamment bien au courant au point de préparer le guetapens qui a été fatal à quatre des putschistes dont les corps sont toujours à la morgue de l’hôpital de Banjul. Rodney Ford, un porte-parole du Bureau du Département d’État pour les affaires africaines, a refusé de commenter l'article du Washington Post tout comme le porte-parole du FBI Kyle Loven, selon le journal.
MANOEUVRES
Comment Me Wade a-t-il accueilli la ‘’fronde’’ très bien habillée de Modou Diagne Fada et cie ? Selon les échos qui nous reviennent de ses commentaires, il a déclaré qu’il n’y avait rien de bien grave dans ce qui est entrepris par une partie des responsables libéraux. Qu’il n’y a pas eu d’attaques contre lui comme on le lui annonçait, mais un débat qui a été posé. Pour lui donc, il n’y a pas de quoi fouetter un
chat. Simple posture politique ou sentiment réel ? L’avenir nous le dira. En tout cas, ils sont bien nombreux à penser que Me Wade est un fin politique qui, dans cette affaire, va jouer avec ruse. Il sait que la ‘’fronde’ est solide et bien structurée. Il faut aussi dire qu’il y a des batailles dans la bataille. Si en effet, le problème de Me Wade et de Karim se posent, ils sont bien nombreux qui estiment qu’Oumar Sarr est celui qui pose problème. D’ailleurs une bataille souterraine se mène entre Modou Diagne Fada et Oumar Sarr, alors que les jeunes, mais surtout les cadres, arbitrent tout…
ABDOULAYE WILANE
Le porte-parole du Parti socialiste (Ps) Abdoulaye Wilane apprendra bientôt à ses dépens que certaines règles fondamentales sont à observer avant de pointer une arme sur un individu, à plus forte raison lorsque celui-ci ne met nullement sa vie en danger. Car, le journaliste de la radio RFM, El Hadj Omar Ndiaye, sur qui Abdoulaye Wilane a pointé un pistolet samedi dernier à la suite d'une altercation verbale, a décidé de porter plainte contre le porteparole du Ps. Et même si le Groupe Futurs médias où El Hadj Omar Ndiaye est journaliste stagiaire a décidé de ne pas porter plainte, le jeune reporter a décidé de ne rien lâcher après s'être extrait de la ligne de mire d'Abdoulaye Wilane grâce aux témoins qui se sont interposés entre eux lors de l'incident. Le Groupe Futurs médias va se constituer dans cette affaire ‘’partie civile’’. Youssou Ndour va donc mettre les moyens à la disposition du journaliste et de sa famille pour faire face aux frais d’avocats.
ABDOULAYE WILANE (SUITE)
La précédente affaire, qui a concerné Mane Touré, est encore toute fraîche dans les mémoires lorsque la journaliste a été agressée et molestée par des militants déchaînés du Parti démocratique
sénégalais (Pds) peu après la condamnation de Karim Wade en prison pour le délit d'enrichissement illicite. Youssou Ndour en personne était monté au créneau pour calmer la tempête. Mais aujourd’hui, ils sont nombreux au Groupe Futurs Médias et dans la presse tout court, à se demander si ce n’est pas justement ce genre de comportements qui encourage la violence contre les journalistes. Il faut cependant savoir que dans l’affaire Kambel Dieng, le groupe est allé très loin dans le bras de fer contre le régime, faisant même comparaître des policiers. Pour rappel, Abdoulaye Wilane, maire de Kaffrine, a pointé samedi dernier son arme sur le journaliste El Hadj Omar Ndiaye dont le seul tort serait d’avoir sollicité une interview au responsable politique qui accuse, pour sa part, le reporter d’avoir tenu des propos insultants à son égard. Ce sont des militants sur place qui se sont interposés entre les deux hommes, désarmant dans un premier temps Wilane, évitant ainsi au parti socialiste une situation qui aurait pu être très fâcheuse. Wilane a ensuite exprimé ses regrets et présenté des excuses à l’ensemble de la presse, à ses camarades de parti et à tous ses proches, pour son comportement inacceptable. Affaire à suivre…
MEDIATION PENALE
Si ce n’est l’absence des 17 témoins cités à comparaître dans l’affaire Tahibou Ndiaye, aucun fait majeur n’est à signaler hier lors du procès de l’ex-Dg du Cadastre. L’audience s’est déroulée dans le
calme toute la journée et même en début d’après-midi. Mais un peu après 16 heures, l’on a frôlé l’incident d’audience lorsque le procureur spécial Cheikh Tidiane Mara a voulu poser des questions sur la médiation pénale faite après la mise en demeure servie au prévenu. Les avocats de l’ex-DG du Cadastre ne l’ont pas entendu de cette oreille. Pour eux, le parquet spécial n’avait pas le droit d’évoquer les informations relatives à la médiation pénale d’autant que son échec a conduit leur client à la barre. Mieux, la défense a déclaré que le procès-verbal (PV) de médiation pénale ne devrait même pas figurer dans le dossier.
MEDIATION PENALE (SUITE)
Au-delà des arguments juridiques, les avocats ont laissé entendre qu’ils ne voulaient pas en débattre compte tenu des choses ‘’anormales’’ qui se sont déroulées lors de la médiation pénale. Et ils déballeront si le parquet spécial détaillait les points de la médiation pénale. La Cour a divisé la poire en deux en soutenant que le PV est une pièce du dossier. Toutefois, les juges ont donné raison à la défense en déclarant qu’aucune partie ne peut en évoquer le continu. Ce qui n’a pas été facile puisque lorsque le parquet spécial interrogeait Tahibou Ndiaye, il y a eu un glissement sur les conditions de la médiation pénale. Des déballages en perspective si l’on sait que l’ex-DG du Cadastre a toujours dénoncé les conditions dans lesquelles il avait signé le PV de médiation pénale.
BOKK GIS-GIS
La Convergence démocratique Bokk Gis-Gis appelle le gouvernement à "une prise de conscience" pour le cheptel, notamment celui de la zone du Ferlo. "Le cheptel souffre du manque d’eau et d’aliments, dans cette zone du Ferlo", a déclaré hier Yahya Ndoye, un membre du comité directeur de Bokk Gis-Gis, le parti de Pape Diop, ancien président de l’Assemblée nationale. Le gouvernement doit trouver une solution à cette situation, pour éviter que "le cheptel se décime", a-t-il ajouté en marge d’une réunion de la direction de ce parti. "Il y a des difficultés concernant le cheptel, dans le Ferlo. C’est un problème relatif à la sécurité. Il est recommandé aux autorités de prendre conscience de cette réalité, pour éviter que cela aboutisse à une catastrophe", a-t-il encore dit, selon l’APS qui donne la nouvelle.
Larmes
Thione Ballago Seck a drainé du monde hier au Palais de justice de Ndakaaru où il était dans la cave en attente d’être entendu par le juge d’instruction, son dossier ayant été transmis au deuxième cabinet pour instruction. Une bonne frange des personnalités du showbiz ont fait le déplacement pour soutenir l’artiste. Les danseurs du groupe Ram Dam étaient sur place, de même que des personnalités politiques comme Serigne Mbacké Ndiaye. Une kyrielle d’anonymes, parents et fans de Thione ou de son fils, des badauds… la cour du tribunal a fait le plein. Et de l’émotion, il y en a eu hier. Mais aussi beaucoup de larmes. Visez la suite…
Larmes (bis)
De vielles dames qui n’en revenaient pas que celui qu’elles appellent affectueusement «le Faramarène » soit dans la cave du tribunal, ont versé de chaudes larmes. Mais s’il y a quelqu’un qui a véritablement craqué après avoir rendu visite à Thione Seck dans la cave du tribunal, c’est bien Malick Diabou Seck. «Que le monde va vite. En une fraction de seconde, la vie peut basculer. Thione qui est un grand artiste, qui a tout fait dans la musique, se trouve aujourd’hui dans cette situation… Et Dieu Seul sait qu’il est un homme honnête, pétri de qualités…», se lamente l’artiste avant de verser de chaudes larmes. Et d’ajouter : «Vraiment, il ne mérite pas ça». D’ailleurs dit-il, «cette forte mobilisation de tous les artistes, chanteurs, comédiens, prouve la dimension du chanteur».
Waly Seck
Le leader de « Ram Daan » a pu compter sur le soutien de sa famille et de ses proches, toujours sous le choc, même si certains tentent de le dissimuler. Quelques heures après que Thione est arrivé à la cave du palais de justice, son fils Waly Seck, accompagné de son épouse, est venu à son chevet. Sorti de la cave, le chouchou des jeunes filles n’a pas pipé mot. Mais visiblement très affecté, les larmes aux yeux, Waly a tenté de dissimuler son émotion derrière des lunettes de soleil. Tête baissée, il a été raccompagné par ses gardes du corps, jusqu'à son véhicule. Mais ce qu’il y a de bizarre, ce sont ces jeunes qui n’ont pas eu de respect pour sa douleur et qui se bousculaient pour poser coûte que coûte avec la star qui, lui, avait la tête à autre chose. Pour dire que le moment était inapproprié pour ces fans et groupes pour des selfies et autres tofs..
Sarakh
Avant de quitter le tribunal de Ndakaaru, il faut noter que du «sarax» (offrandes) a été fait pour certainement conjurer le mauvais sort qui s’est abattu sur le leader du «Raam daan». En tout cas, un proche de la famille du chanteur, un jeune homme d’une forte corpulence habillé en Jeans bleu et tee-shirt noir, avait un sachet noir, rempli de colas blanches qu’il distribuait aux gens venus nombreux soutenir l’artiste. «Voici des colas, priez pour Papa Thione qu’il sorte de cette affaire», disait-il tout en continuant sa distribution de colas. Les prières seront-elles exaucées ?
Omart soutient Thione
L’Observatoire de la musique et des arts (Omart) s’est fendu d’un communiqué pour apporter son soutien à l’artiste Thione Seck. Le président de l’Omart, Abdoulaye Mamadou Guissé, se dit solidaire à l’artiste musicien Thione Seck, «longtemps combattu par des shows businessmen». Selon lui, «Thione Ballago Seck n’a jamais été sous la coupe de l’Etat (sunugaalien), bien qu’ayant contribué à la relance et à l’alternance générationnelle en donnant au peuple (sunugaalien) celui qui trône désormais au sommet des cieux de la musique (sunugaalienne) : Wally Seck». M. Guissé d’ajouter : «L’Omart en appelle au pouvoir discrétionnaire de (SMS), Gardien des Arts et des Artistes, pour la protection et la sauvegarde d’un patrimoine culturel vivant qu’est Thione Seck par sa libération immédiate et sans condition».
Ngorsi Seck
Selon nos capteurs, Ngorsi Seck, dans le cadre de sa tournée de proximité, a fait, hier, un grand «doxantu» dans le département de Ziguinchor. C’est ainsi que le président de «Rewmi» s’est rendu à Diagnon, Adéane, Agnak, Boutoupa-camaracounda, Mawa, Niaguiss. Partout où il est passé, relèvent nos capteurs, il a eu droit à un accueil chaleureux des populations locales avec lesquelles il a communié pour écouter leurs doléances.
Affaire Khadim Bousso
Restons d’ailleurs avec Ngorsi pour dire que ce week-end, lors d’une manifestation publique de la Convergence pour une alternative citoyenne (Cac) qu’il a présidée au théâtre de verdure de Mbacké, El Pistolero l’a encore flingué. Outré par les récentes attaques du prési de Rewmi, El Pistolero a exhumé le dossier Khadim Bousso, défunt chef religieux et homme d’affaires pour demander la réouverture du dossier et l’audition de Ngorsi. «Je l’interpelle sur le décès de notre frère bien aimé, notre marabout Serigne Khadim Bousso. Il aurait donné des instructions pour que ceux qui étaient venus le chercher ici même à Touba puissent l’amener mort ou vivant. Si tel est le cas, la justice doit rouvrir ce dossier pour demander à (Ngorsi) Premier ministre d’alors de s’expliquer, d’éclairer la lanterne des (Sunugaaliens) sur les circonstances jusqu’ici nébuleuses de la mort de Serigne Khadim Bousso». Selon le vice-prési de l’Assemblée nationale, «il est plus urgent pour lui de se prononcer sur ces deux points d’abord que de passer tout son temps à essayer de leurrer les (Sunugaaliens) en critiquant sans raison objective la gestion combien positive du président (SMS)».
Tirs sur le Ps
Restons avec les «apéristes» de Mbacké qui pensent que SMS gagnerait à ne point mettre le Parti socialiste dans une posture de victime. Serigne Sow, de la Convergence pour une alternative citoyenne (Cac) a estimé que «le débat sur la sortie du PS du gouvernement n’est pas un vrai débat, parce que (SMS) est un homme de valeur, de principe. Ses valeurs ne le pousseront jamais à mettre dehors le Ps de la coalition Bby, il ne va pas non plus leur faire l’insigne honneur de les ’victimiser’». Selon lui, «aucun membre de la mouvance présidentielle ne lèvera le plus petit doigt pour demander au Ps de sortir. Ils n’ont qu’à sortir eux mêmes. Et je peux vous garantir que s’ils le font, ils n’auront rien à dire aux (Sunugaaliens) car les réalisations de (SMS) sont là».
Mandat présidentiel
Serigne Sow a, en outre, expliqué que SMS peut réduire son mandat par voie référendaire, mais le mandat en cours n’est pas concerné parce qu’il ne lui appartient plus dès l’instant qu’il a prêté serment pour un mandat de sept ans. « Il a juré pour un mandat de sept ans. Et il a dit aux (Sunugaaliens) pour améliorer la démocratie dans ce pays, je vais malgré tout procéder à la révision de mon mandat. C’est un acte démocratique fort, mais il ne l’a pas signé. Mais malgré tout il a toujours cette volonté en nous renvoyant à un référendum en 2016». Poursuivant, Sow tient à préciser : «il n’est pas encore dit que le peuple va dire oui. Le peuple peut refuser le mandat de cinq ans proposé par (SMS). Et même si le oui l’emportait, pensez-vous que c’est normal, compte tenu des difficultés que le (Sunugaal) connaît, d’organiser trois élections de taille nationale en moins d’un an ?» Sa réponse : «Non je ne le crois pas. (SMS) ne doit pas avoir peur car le peuple est avec lui ».
Moustapha Tall
Restons à la 12e session de la Cpi pour dire que «les règlements de comptes», les précisions de part et d’autre, des explications entre opérateurs et ministère de tutelle ou tout simplement l’administration, ont été vraiment denses. Le cas le plus illustratif est celui du célèbre importateur du riz Moustapha Tall qui en veut comme pas possible aux autorités bancaires du Sunugaal qui, dit-il, lui ont fait perdre 1 milliard de francs Cfa en 2004. S’adressant à SMS, il dit : «Je fais partie de ceux qui ont voté pour vous et de ceux qui ont contribué à votre élection. Je ne vous cache rien. Les banques nous tuent au (Sunugaal). Je ne sais pas d’ailleurs comment elles ont fait pour s’implanter. Les garanties sont exorbitantes. Alors que c’est nous investisseurs qu’on doit protéger. C’est regrettable président», a déploré le patron de Holding service. Mais sur instruction de SMS, M. Camara, Directeur national de la Banque centrale a répondu à la question de Moustapha Tall en lui remontant les bretelles : «Il ne faut pas dire qu’on n’a pas réagi à votre requête. Mais vous devez être en mesure de savoir que c’est une affaire de relation client-banque. Ce sont les règles, et elles sont respectées», a répondu M. Camara.
«Langue de Dieu»
Finissions avec ce Cpi pour dire que Serigne Mboup, le patron de Ccbm par ailleurs Président de l’Union nationale des Chambres de commerce du Sunugaal a égayé l’assistance avec son français débrouillé. Voulant se réjouir du choix de ses collègues qui l’ont porté à la tête de cette association, Serigne Mboup a dit : «Je suis le moins diplômé parmi eux dans la langue de Molière, mais diplômé dans la langue de Dieu». Eh bien ! Faut dire que Serigne Mboup a ainsi véritablement détendu l’atmosphère dans la salle. Et ce n’est pas tout, l’opérateur économique a voulu lire tout son discours sous l’accord du président. Ce dernier de le taquiner : «Continuez, avec la langue de Dieu. On ne savait pas que le Bon Dieu a une langue. Donc on va tous l’apprendre», a lancé SMS à Serigne Mboup. Mais devinez la suite de ce discours dans «la langue de Dieu» : cela s’est terminé dans la langue de Kocc. Sacré Serigne Mboup !
Affectation foncière…
Les mécanismes d’affectations foncières dans le nouveau pôle urbain de Diamniadio, a longuement dominé les débats hier lors de la 12e session du Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi). En effet, certains membres du secteur privé national comme Abdel Kader Ndiaye, Vice-président de la Confédération nationale des employeurs du Sunugaal (Cnes) l’ont fait savoir à SMS qui présidait la cérémonie. Mais la sortie du Président du Syndicat national des Btp (Snbtp) qui soulignait une marginalisation dans les processus d’attribution a «nak» fâché les autorités. Réaction du Délégué général au Pôle urbain de Diamniadio, Seydou Sy Sall qui a renseigné que «142 ha sont déjà attribués aux privés nationaux. Sans compter les baux qui sont en cours». Selon lui, «il y a une réelle volonté de l’Etat d’accompagner les privés nationaux».
…A Diamniadio
Selon Diène Farba Sarr, le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie : «Cette question de M. Ndiaye m’a beaucoup surpris parce que nous sommes en train d’échanger là-dessus. Donc ce n’est pas le moment de le souligner surtout ici. La prochaine fois, il faudra réfléchir parce qu’on n’attribue pas n’importe comment les terrains à Diamniadio. Ceux qui ne répondent pas aux critères n’auront pas de terrain, c’est ça l’instruction donnée». SMS entre dans la mêlée : «C’est un faux débat. Ce qui importe, c’est la capacité à fournir les logements dans les délais. Il n’y a rien de secret, l’entreprise qui ne respectent pas les délais, on lui retire tout simplement la licence»
UN GUIDE RELIGIEUX RECOMMANDE LA VIGILANCE CONTRE EXTRÉMISME RELIGIEUX
Louga, 1er juin (APS) – Serigne Mansour Sall, le khalife de la famille d'El Hadji Abass Sall, à Louga (nord), a mis en garde lundi contre l’installation progressive au Sénégal de personnes et d’organisations prêchant l’extrémisme religieux et a invité les autorités à la vigilance.
"Des gens se réclamant d’une certaine forme de religion et leurs organisations s’installent de plus en au Sénégal. Ils prônent un extrémisme qui n’a pas sa place au Sénégal. (…) Nous ne sommes pas à l’abri" de violences religieuses, a-t-il déclaré en wolof, lors d’un point de presse.
"Les autorités étatiques doivent redoubler de vigilance pour combattre cet extrémisme qui n’a pas sa place dans notre pays", a poursuivi le chef religieux, à la veille de la célébration, à Louga, d’une réunion de chefs musulmans sénégalais.
La rencontre portera sur le thème : "La nécessité de faire propager le tawhid (Ndlr : l’unicité de Dieu, pour l’islam) pour mieux préserver l’unité des musulmans".
"C’est une rencontre qui transcende les confréries musulmanes et sera l’occasion de se prononcer sur l’état des connaissances islamiques et la vie des fidèles musulmans, au Sénégal et dans le reste du monde", a indiqué Serigne Mansour Sall.
"L’islam est aujourd’hui combattu dans tous les coins du monde. Les musulmans sont persécutés et présentés comme des terroristes. Mais l’islam est une religion de paix et de respect de la vie humaine. C’est également une religion qui refuse la domination", a-t-il souligné.
Il a dénoncé "l’extrémisme" prôné actuellement par les adeptes d’une branche du chiisme qui, selon lui, considèrent les sunnites comme "des égarés". "Ils s’activent dans le but de conquérir La Mecque."
Aussi Serigne Mansour Sall dit-il adhérer à la décision des autorités d’envoyer des soldats en Arabie Saoudite pour soutenir l’intervention militaire de ce pays sur le sol de l’un de ses voisins, le Yémen.
"Nous saluons la décision du président Macky Sall d’envoyer des soldats en Arabie Saoudite. Défendre l’Arabie Saoudite, c’est défendre l’avenir de [la confrérie] sunnite dans le monde, et surtout au Sénégal", a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat sénégalais a décidé d’envoyer 2.100 soldats en terre saoudienne, dans le cadre de l’opération "Tempête décisive" lancée par l’Arabie Saoudite et d’autres pays du Moyen-Orient contre les milices houthis d’obédience chiite, qui ont renversé en mars le président du Yémen.