REGROUPEMENT DE SALY :15 Lions au premier galop
Pour leur premier entraînement, 15 des 23 Lions étaient présents hier à l’Institut Diambars. Durant une heure, les hommes d’Aliou Cissé ont travaillé sous la supervision du staff

Les Lions ont effectué hier leur premier galop d’entraînement à l’Institut Diambars. Pour ce premier contact, le coach Aliou Cissé a travaillé avec 15 joueurs. Ainsi de 17h00 à 18h00, différents ateliers ont été au menu. Dans un premier temps, l’effectif a été divisé en quatre groupes. Les deux gardiens Abdoulaye Diallo et Khadim Ndiaye se sont isolés avec leur préparateur Tony Sylva. Dans le second groupe, on retrouvait Cheikhou Kouyaté, Zargo Touré, Cheikh Ndoye et Cheikh Mbengue. Gana Guèye, Pape Ndiaye Souaré, Sadio Mané et  Kara Mbodji étaient dans le troisième, alors que les frères Sané (Salif et Lamine), Mame Biram Diouf, Henri Saivet, Lamine Gassama formaient le quatrième groupe. 

À noter que le défenseur de Diambars, Arial Mendy, a complété ce dernier groupe. La séance a été axée sur des exercices, le temps de réveiller les muscles. Par la suite, le groupe a été scindé en deux avec huit joueurs de chaque côté. Durant plus de trente minutes, ils ont travaillé devant les buts, avec des combinaisons entre les défenseurs, les milieux et les attaquants.

Régis Bogaert qui a dirigé une bonne partie de la séance cédera sa place à l’ancien international Omar Daf. C’est à 18h00 que les Lions ont regagné leur tanière du Rhino Resort, après ce premier contact avec la pelouse de l’Institut Diambars. Ce mercredi, les Lions vont s’entraîner deux fois dans la journée (matin et après-midi). Des séances fermées au public et à la presse. 

LE GROUPE PAS ENCORE COMPLET : Huit joueurs manquent à l’appel
Pour le premier contact avec le stade de Diambars, Aliou Cissé n’a pas eu son effectif au complet. En effet, huit joueurs n’ont toujours pas rejoint la Tanière.

Sur les 23 joueurs convoqués pour faire face au Burundi le 13 juin prochain comptant pour la 1ère journée des éliminatoires de la CAN 2017, seuls 15 ont foulé hier la pelouse du terrain de l’Institut Diambars pour le premier galop. Ainsi, 8 joueurs manquent encore à l’appel. Il s’agit de Pape Alioune Ndiaye (Bodo Glimt), Lys Gomis (Trapina), Alfred Ndiaye (Bétis Seville), Stéphane Badji (Istanbul BB), Amara Baby (Auxerre), Victor Bindia (Sandefjord), Demba Ba (Besiktas), Moussa Konaté (FC Sion). Si ce dernier doit disputer la finale de la Coupe avec son club le 7 juin prochain, aucune explication n’a été donnée par rapport à l’absence des autres membres de l’équipe.

La grosse sécurité de PAF
À affiche exceptionnelle, mesures sécuritaires exceptionnelles. Dimanche dernier, le promoteur Pape Abdou Fall a déployé un important dispositif sécuritaire pour mettre de l’ordre au stade Demba Diop. Ainsi, plus de 350 GMI et 50 agents de sécurité en civile avaient été mobilisés.

Zarco s’est-il blessé au pouce ?
Lors de l’entraînement de Zarco ouvert à la presse, la semaine dernière, le prochain adversaire de Siteu est apparu avec un bandage au pouce. On espère que c’est une simple petite blessure qui ne peut empêcher la tenue du combat.

Siteu debout sur une charrette
Le Phénomène de Lansar adore surprendre ses supporters. La semaine dernière, lors de son entraînement ouvert à la presse, le proch ain adversa ire de Zarco était mon té sur une char ret te , au gra nd bonheur de ses nombreux admirateurs

Les remerciements de Doudou Faye
«Nous remercions vivement le quotidien Sunu Lamb pour tout ce qu’il fait pour la lutte simple. Nous n’o ublions  as le président Alioune Sarr et le ministre Matar Bâ qui nous ont beaucoup soutenus à Fatick lors du Drapeau du chef de l’Etat. Même Manga 2 n’est pas en reste, qui s’est beaucoup distingué», lance Doudou Faye, président de l’Association nationale des amateurs de lutte simple.

Le CNG absent au face-à-face
Lundi dernier, Bécaye Mbaye a organisé le premier et dernier face-à-face entre Coly Faye et Rock Mbalakh. Une rencontre qui s’est déroulée à la 2stv mais sans la présence de l’instance dirigeante de la lutte. Est-ce parce que les délais n’étaient pas respectés, le combat ayant lieu samedi ?

Le message de Bécaye Mbaye
Désormais chroniqueur et promoteur, Bécaye Mbaye porte deux casquettes. Lors de son face-à-face organisé lundi dernier à la 2stv, il a lancé un appel à tous les promoteurs pour qu’ils apportent leur pierre à l’édifice comme ce fut le cas le jour du combat Sa Thiès / Lac Rose. Et sur un ton taquin, il estime que c’est ce jour-là qu’il saura ceux qui sont de son côté.

Les reliquats payés aujourd’hui
Si d’habitude les reliquats sont payés les mardis, cette fois les lutteurs devront attendre mercredi (aujourd’hui) pour rentrer dans leurs fonds. Pour motif, Ndiamé Diop étant absent et Thierno Kâ, qui devait se charger de faire les états, n’a pas eu le temps qu’il faut car la réunion hebdomadaire de lundi avait tiré en longueur. 

Contrôle antidopage : l’incompréhension de Sa Thiès
Au lendemain de son contrôle antidopage, Sa Thiès a déclaré dans la presse qu’il pouvait refuser de se faire contrôler car cela ne figurait pas dans le contrat qui le lie au promoteur. Il oublie que cela n’a rien à voir avec un quelconque contrat et qu’il ne peut, en aucun cas, faire autrement que se conformer à cette structure qui est présente partout dans le monde.

Le gala gratuit d’Ambroise Sarr
Le samedi 6 juin à l’arène de Ngounoumane, Ambroise Sarr organise la «journée Sargal Wa Palmarin». La mise sera de six boeufs et l’animation assurée par Mor Ngom et Marie Dionewar. L’entrée sera libre et gratuite. 

Face-à-face
Détails du face-à-face entre le juge d’instruction du deuxième cabinet et le leader du Raam daan : le dialogue a été serein et franc, selon nos capteurs. Le Juge qui, dit-on, a été compréhensif a expliqué à Thione les raisons pour lesquelles il l’a placé sous mandat de dépôt en raison des impératifs de l’enquête avec, notamment, l’un des présumés complices en cavale. Il a promis toutefois de l’entendre au fond le plus rapidement possible. Pour sa part Thione s’est montré croyant expliquant au juge que ce n’est pas lui qui le met en prison, mais Dieu et que c’est Dieu qui l’en sortira. Il a clamé son innocence, dit que ce n’est pas à cet âge qu’il va se mettre à faire des choses comme ça et soutenu qu’il a été abusé de bonne foi. D’ailleurs, lui a -t-il rappelé, il s’est porté partie civile contre celui qui l’a escroqué. Après ces échanges, Thione a rejoint Rebeuss où il a passé sa première nuit de détention préventive. Mais il se pourrait que, sous peu, il attérisse au pavillon spécial de l’hopital Le Dantec contenu de son état de santé.

Waly Seck
Après le placement, hier sous mandat de dépôt de son père, Waly était inconsolable, selon son entourage. «Naturellement, il est trop affecté par cette situation, car il est attaché à son père. Il a mal tout en croyant que son père est innocent dans cette affaire». 

Billet 
Les Sunugaaliens ont une façon caustique de se moquer des choses. La preuve par l’affaire Thione Seck, avec cette histoire de faux billets en euros et en dollars. Et même s’il n’y a pas de faux Cfa déclarés, dans certains coins du pays, on tourne le sujet en dérision comme pas possible. C’est le cas notamment au marché de Rufisque. En effet, il suffit d’y allonger un billet de 10 000 francs Cfa pour s’entendre dire : «Mbadu you Thione yi». De quoi déclencher l’hilarité générale un peu partout dans le marché où la scène s’est beaucoup répétée, comme nos capteurs ont pu le constater, hier.

Noyade
Trois jeunes élèves sont morts, avant-hier, par noyade à Thiaroye-sur-mer, plus exactement à la plage dite Mbatal-gui. Deux des victimes, Ababacar Diallo (16 ans) et Cheikh Mbengue (17 ans), étaient camarades de classe en quatrième. Selon la Rfm qui donne l’info, le troisième collégien n’a pas encore été identifié. Du reste, aucun des trois corps n’a encore été retrouvé. Il ressort qu’en un mois, cinq cas de noyades mortelles ont déjà été enregistrés entre la plage de Gadaye et celle de Thiaroye-Mbatal. Des plages interdites pourtant à la baignade.

Alboury Ndao
Coucou revoilà Pape Alboury Ndao. Aphone depuis sa victoire lors du procès qui l’opposait à Rimka, avec l’affaire du fameux compte de Singapour, l’expert-comptable va briser le silence, cet après-midi. A en croire nos capteurs, ce sera à l’occasion d’une conférence de presse qu’il va animer dans un hôtel de la place, en compagnie de ses avocats, dont le tonitruant Me El Hadji Diouf. Selon nos machins, cette rencontre avec les pisses-copies s’annonce explosive. A tout à l’heure…

Encore un «wopouya»
Encore et toujours les fameux «wopouya », ces véhicules pick-up transformés pour le transport des personnes et des biens dans la zone Nord du Sunugaal. Ils sont devenus de nouveaux «cercueils roulants» damant le pion aux cars rapides. Un de ces «wopouya» donc a dérapé et fait un mort et un blessé. L’accident s’est produit  hier matin sur la route de Dolly. Le «wopouya» immatriculé TC-70966-A a fait un dérapage sur  l’axe Linguère-Dolly  avant de se  renverser. Talla Dièye, le chauffeur du véhicule, habitant à Mbayène Thiasdé et qui était âgé de 40 ans a perdu la vie sur le coup tandis qu’un  passager s’en est sorti avec des égratignures au niveau du bras gauche. Le corps sans vie du chauffeur a été acheminé à la morgue de l’hôpital Maguette Lo par les sapeurs pompiers de Linguère puis remis à ses parents sur ordre du Procureur de Louga, pour son inhumation à  Mbayène Thiasdé.

Quand Gakou…
Quand Gakou solde ses comptes. C’est dans Rfi à travers un entretien le long duquel il est sans ménagement avec Niasse-Coumba-Abdallah. Il commence par revenir sur les conditions de son départ de l’Afp pour dire : «Je vis mon exclusion comme une injustice quelque part (…) parce que nous avons été avec le président Niasse pendant 16 ans, nous avons conçu l’Alliance des forces de progrès et je suis exclu de l’Afp». Affranchi, il a «décidé avec (des) amis de prendre en charge (son) destin politique» à travers le Grand parti du Sunugaal «créé dans la douleur». La rupture ainsi consommée, Gakou monte sur ses grands chevaux : «Non ! Je ne dois absolument rien à (Niasse-Coumba-Abdallah) ! Je suis désolé de le dire, mais avant d’être à l’Alliance des forces de progrès j’étais aussi au Parti socialiste et je suis un enfant issu des milieux pauvres, je me suis battu». 

…Solde ses comptes avec…
Seulement, concède-t-il : «en étant à côté d’un homme aussi prestigieux, quelque part on apprend toujours quelque chose, mais personne ne m’a fait». Restons avec Gakou pour dire qu’il a fait une déclaration qui ne va pas du tout plaire à son ancien patron et qui est de nature à inoculer le venin de la méfiance au sein des progressistes. «Vous savez qu’un député aujourd’hui qui déclare quitter le parti perd son mandat de député. Ça, c’est la loi au (Sunugaal). Donc c’est très compliqué. Mais les députés sont avec nous. Et beaucoup de maires, la majorité des maires de l’Afp sont avec nous et les cadres aussi, ils sont nombreux. Et je crois que dans les jours à venir tout sera clair au sein de l’opinion publique nationale (sunugaalienne)». Gakou ne s’est pas privé de jeter un caillou dans le couscous de Niasse-Coumba-Abdallah sans le citer. Visez la suite…

… Niasse-Coumba-Abdallah
«Dans les partis politiques au (Sunugaal), en général il y a très peu de démocratie. Et pour la seule et simple raison que quand vous créez un parti, c’est vous qui le créez, c’est vous qui le dirigez. Et en général, vous le dirigez jusqu’à votre mort», regrette-t-il. Et pour lui, «ça pose des problèmes parce que d’abord en général ces anciens-là veulent conserver le pouvoir pour des raisons inavouées et cela est inadmissible». A en croire Gakou, «il y a une génération qui est déjà dépassée. Elle doit tourner la page». Quant à la Présidentielle au sujet de la tenue de laquelle, il «mise sur la parole tenue de (SMS), donc, 2017» Gakou fait dans le clair-obscur : «d’abord, j’attends mon récépissé. Une fois que notre récépissé est entre nos mains, nous allons apprécier la situation et nous allons nous positionner sur le champ politique du (Sunugaal)».

Taxi en feu
Un taxi a pris feu, hier, aux environs de 18 heures à hauteur du rond-point de la zone de captage. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal, car les sapeurs pompiers ont débarqué à temps. « Pendant que je conduisais normalement, il y a eu un subit circuit des fils électriques qui relient les différentes composantes de la voiture. Et subitement, la fumée a envahi la voiture, c’est en ce moment que j’ai ouvert le capot de la voiture pour essayer d’enlever la batterie, mais la voiture avait déjà pris feu. C’est ainsi que mes autres collègues taximen se sont précipités pour éteindre le feu, mais en vain et c’est là qu’on a fait appel aux sapeurs pompiers qui ont réussi à l’éteindre», explique Pape Mor Sèye, le conducteur du taxi qui dit d’ailleurs s’en remettre au Tout-Puissant. «Je rends grâce à Dieu, car ça pouvait être plus grave que ça. Je  pouvais y laisser ma vie. Je m’en remets à lui, en priant que ce dégât emporte mon malheur et que Dieu me réserve le meilleur», ajoute-il

Corée
SMS a quitté Ndakaaru, hier, en fin de matinée avec une forte délégation pour se rendre à Séoul en République de Corée où il effectue une visite officielle, du 3 au 7 juin 2015, à l’invitation de son homologue, Park Geun Hye. Mais le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l'extérieur qui l’y a précédé pour préparer la visite a eu hier, mardi 2 Juin, à Séoul, un déjeuner de travail avec son homologue ministre coréen des Affaires étrangères, M. Yun Byung-se. A l’occasion, ce dernier s'est félicité de  la qualité de la coopération  entre son pays et le Sunugaal, rapporte le service de presse du Maese. Le chef de la diplomatie coréenne a indiqué que le Président SMS est très attendu en Corée et que sa visite d’amitié et de travail donnera une impulsion nouvelle et un nouvel élan à la coopération entre les deux pays. Selon toujours le document, d’importants accords bilatéraux seront signés durant cette visite en présence des deux chefs d’Etat, entre autres, sur les domaines de la pêche et des affaires maritimes, sur l’aquaculture, le commerce, l’industrie et les investissements. 

Ibson
Dans le cadre de la deuxième édition du Forum mondial de la langue française prévue à Liège en Belgique, du 20 au 23 juillet 2015, le Sunugaal aura l’honneur de se voir représenter par l’artiste Ibrahima Mbar Faye dit « Ibson» qui va y participer, dans «Langue et créativité». En effet, jeune artiste, il est le premier rappeur qui a publié un ouvrage intitulé «Demain», une oeuvre rappologique. Ibson est le  fondateur d’un genre qui imbrique littérature et rap sous le terme «Litterapure». Ce Forum permettra à Ibson et son staff  de présenter un atelier de 3 heures dans lequel sera diffusé un documentaire de 45mn, plusieurs conférences  rencontres et interviews.

3 jeunes tombent…
Deux jeunes âgés de 17 à 18 ans ont été arrêtés hier à Touba par El Makhtar Ndiaye un agent à la retraite de la Brigade de recherches du commissariat de Mbacké. Un troisième qui s’est enfui est activement recherché. Ces trois jeunes garçons avaient tenté de vendre un véhicule volé : une grosse bolide d’ailleurs. Tout a commencé, hier, à Touba, quand le policier à la retraite est tombé sur une scène qui a attiré son attention d’ancien flic. El Makhtar Ndiaye a trouvé les trois jeunes dans un garage de tôliers à Touba. Ils avaient garé une grosse Ford Gmc de couleur noire, un véhicule qui en jette véritablement. L’ancien limier demande au garagiste ce que faisaient ces jeunes avec ce type de véhicule de luxe. Le garagiste lui explique qu’en fait, les gosses cherchaient à vendre le véhicule. L’ex-flic s’est aussitôt fait passer pour un client et a commencé à marchander la voiture.

…Avec un véhicule volé
Après un semblant d’accord, il demande aux gosses une pièce d’identité pour la transaction, mais les jeunes disent ne pas en avoir et qu’ils vendent juste la voiture. Il demande alors la carte grise du véhicule. Naïfs, ils la lui montrent permettant à El Makhtar Ndiaye de voir que le véhicule appartenait à un certain Monsieur Diokhané habitant à Ndakaaru. L’ancien flic passe à une autre étape. Il demande s’il peut essayer le véhicule, les gosses n’objectent pas et lui donnent la clé. Il démarre avec les gosses dedans, verrouille tout et roule en trombe vers le commissariat de Mbacké. Dès leur arrivée, deux des gosses sont arrêtés, le troisième a réussi à s’enfuir, et le véhicule a été identifié comme volé et ayant même fait l’objet d’une déclaration. Les deux jeunes ont été placés en garde à vue alors que le troisième est activement recherché.

(SenePlus.Com, Dakar) - Emprisonné depuis le 17 mars dernier, Me Amadou Sall devrait être prochainement jugé pour offense au chef de l’État et atteinte à la sureté de l’État. "Le parquet général a rendu son réquisitoire définitif. Sans surprise, il a confirmé le réquisitoire introductif et a demandé le renvoi de l’inculpé en jugement", informe une source de www.SenePlus.Com proche du dossier qui a requis l’anonymat.

La balle est désormais dans le camp de la chambre d’accusation, la seule instance habilitée à juger un avocat en audience spéciale. Ladite chambre devra rédiger son arrêt de renvoi et transmettre le dossier au Parquet général pour enrôlement.

L’audience spéciale se tient une fois par mois. La prochaine étant prévue en fin juin, Me Sall pourrait être jugé dans moins de quatre semaines. Pour ce faire, le parquet général exige que le dossier lui parvienne au plus tard le 10 du mois. Sinon, le dossier ne sera programmé au plus tôt qu’à la fin du mois de juillet. Soit un peu plus de quatre mois après son incarcération.

Me Amadou Sall a été arrêté à la suite d’une sortie musclée contre le président de la République, lors d’un meeting de soutien à Karim Wade tenu à Guédiawaye, quelques jours avant le verdict du procès de l’ancien ministre d’État. Il avait déclaré notamment que si Wade-fils est condamné, Macky Sall ne passera pas une nuit de plus au palais de la République.

Il a été arrêté, inculpé et placé sous mandat de dépôt pour offense au chef de l’État et atteinte à la sûreté de l’État. Après son audition au fond au mois d’avril, ses avocats (une soixantaine de ses pairs) avaient introduit une demande de liberté provisoire. Une requête déclarée irrecevable par le parquet général.

(SenePlus.Com, Dakar) - Sepp Blatter, qui venait d’être réélu vendredi dernier pour un cinquième mandat à la tête de la Fifa, a décidé de "remettre (son) mandat à disposition". Lors d’une déclaration faite au siège de l’institution à Zurich, ce mardi, le futur ex-patron du football mondial a justifié sa décision par l’impopularité de son nouveau mandat auprès "des supporters, des joueurs et des clubs".

Blatter demande au Comité exécutif d’organiser un congrès électif extraordinaire pour désigner son successeur. Le prochain congrès devait se tenir le 13 mai 2016 à Mexico, mais le patron démissionnaire de la Fifa souhaite que cette rencontre soit avancée "le plus tôt possible".

D’ici, il compte expédier les affaires courantes et, surtout, jeter les bases de "changements structurels profonds" comme la révision de la taille du Comité exécutif ainsi que le mode de désignation de ses membres.

Cette décision de Blatter tombe alors que le Français Gérome Valcke, secrétaire général de la Fifa, est accusé d’avoir trempé dans l’affaire de corruption qui secoue l’instance dirigeante du football mondial depuis plus d’une semaine, avec l’arrestation de certains de ses membres.

Un séisme qui n’avait pas empêché la tenue du congrès électif de la Fifa au cours duquel, Blatter a été réélu aux dépens du Prince Ali de Jordanie. Lequel, après avoir contraint son rival au deuxième tour du scrutin, s’était désisté.

Sepp Blatter est à la tête de la Fifa depuis 1998.

Dakar, 2 juin (APS) – L’ONU ouvrira prochainement à Dakar un centre régional spécialisé dans le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre la corruption en vue de ''renforcer les systèmes judiciaires des pays de l’Afrique et lutter contre la violence et l’impunité'', a révélé, mardi, l’avocat spécial de l’ONU en charge du recouvrement des biens mal acquis Dr Ali Bin Fetais Al-Marri.

‘’Nous avons pris la décision d’ouvrir ce centre à Dakar. Ce sera une structure à vocation régionale spécialisée dans le renforcement de l’état de droit et dans la lutte contre la corruption’’, a notamment dit M. Al-Marri, par ailleurs procureur général du Qatar.

Il co-présidait, à Dakar, avec le président Macky Sall, la cérémonie officielle d’ouverture d’une conférence interministérielle sur le ‘’renforcement de l’Etat de droit et lutte contre la corruption en Afrique’’. La rencontre est à l’initiative des gouvernements du Qatar, du Sénégal et du Programme des nations-Unies pour le développement (PNUD).

De hautes personnalités de divers horizons dont des ministres de la Justice des Etats membres des Nations-Unies, de l’Afrique de l’Ouest, du Maghreb, et des experts en plusieurs domaines prennent part à cette rencontre de trois jours. Les participants vont animer des panels suivis de discussions avec le public.

Pour le ministre de la Justice du Sénégal Sidiki Kaba, l’érection de ce centre dans la capitale sénégalaise ‘’va permettre une meilleure juridique, l’accès de tous à la justice, l’indépendance de la presse, une bonne gouvernance dans les politiques publiques et une meilleure prévention des conflits et des crises’'’.

Selon lui, les ministres de la Justice du continent africain, en partenariat avec le Centre de formation juridique du Qatar, ''vont bénéficier des mises à niveau périodiques pour un meilleur système judiciaire dans nos pays respectifs''.

Cette conférence de Dakar va permettre, selon les initiateurs, de croiser les expériences, de solliciter des experts de divers horizons et domaines, de susciter des discussions à travers des panels, pour travailler à une initiative commune’’.

Il s’agit à la fin de la conférence ‘’d’aboutir à un communiqué qui définira des actions à entreprendre dans le cadre d’une initiative partagée, ayant pour but d’apporter stabilité et développement, mais aussi de soutenir les systèmes judiciaires en Afrique’’.

Dakar, 2 juin (APS) - La Commission économique des nations-unies pour l’Afrique (CEA) a réitéré, mardi à Dakar, par la voix de Dimitri Sanga, le directeur de son bureau sous régional pour l’Afrique, son engagement à soutenir le Sénégal dans ses efforts quotidiens de développement.

''Le Sénégal est en phase de notre orientation dans plusieurs thématiques et sous-programmes'', a dit, Dimitri Sanga, à l’occasion d’un atelier de lancement du projet de renforcement de capacités du Sénégal en matière de planification du développement.

Il s’agit, entre autres, des politiques macros économiques, la planification, les statistiques et l’administration du développement.

M. Sanga s'est félicite qu'avec le Plan Sénégal émergent (PSE), le Sénégal ''se soit résolument inscrit dans cette dynamique''. ‘’Notre appui au système de planification du Sénégal est en phase de notre nouvelle orientation de la CEA’’, a-t-il réaffirmé.

''Cette orientation, a-t-il souligné, a été réaffirmée lors de la dernière restructuration de l’institution en 2013 qui s’est donnée comme objectif global d’aider les pays africains à formuler et à mettre en œuvre des politiques et programmes qui conduiront à une transformation structurelle de leurs économies, afin d’avoir une croissance économique durable''.

‘’C’est une approche qui est largement partagée aussi bien par les pays africains que les organisations qui sont convaincues que c’est le principal vecteur qui peut rendre la croissance plus durable, plus inclusive et plus porteuse de développement’’, a expliqué Dimitri Sanga. 

La CEA vise à offrir aux Etats membres et aux communautés économiques régionales une assistance technique en appuyant la formulation et la mise en œuvre des stratégies visant à promouvoir leur développement économique et social.

Selon Dimitri Sanga, la vision du Sénégal pour l’horizon 2035 et le Paln Sénégal émergent ''en constituent une belle illustration''.

De plus, la CEA veut ''renforcer les capacités du personnel sur les techniques de cadrage et de projection macro économique''. ‘’Nous nous attendons à renforcer les capacités du personnel sur les innovations en matière de planification et la prise en compte des initiatives régionales dans la planification du développement’’, a-t-il fait observer.

Dakar, 2 juin (APS) – L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a engagé un processus de diversification de ses stratégies pédagogiques pour avoir compris ''très tôt'' que les enjeux des nouvelles méthodes de livraison de la connaissance résident dans les Technologies de l’information et de la communication (TIC), a indiqué, mardi, Ibrahima Niang.

‘’Prés de 1.000 ordinateurs et 900 vidéos projecteurs sont en cours de livraison dans les établissements et dans l’administration de l’université sans compter la mise en place de salles multimédia que l’université compte mettre à la disposition des établissements dans les jours à venir’’, a annoncé M. Niang, représentant du recteur au symposium sur la promotion de l’enseignement à distance ouverte mardi à l’UCAD.

''Dans le cadre de l’amélioration des processus des enseignements et apprentissages, le département des ressources technologiques et pédagogiques de la Direction de l’informatique et des systèmes d’information a mis en place un programme ambitieux de développement de l’enseignement à distance'', a-t-il dit.

‘’Le numérique constitue un atout majeur pour relever les défis de l’enseignement supérieur et de la recherche’’, a ajouté Ibrahima Niang pour qui ‘’développer l’éducation numérique est devenu un enjeu essentiel pour accompagner la profonde évolution de l’enseignement supérieur’’. 

''Cette innovation doit obligatoirement s’appuyer sur une base infrastructurelle numérique. C’est ainsi que le réseau informatique de l’UCAD a été renforcé par 8 km de fibre optique et l’accès au wifi pour tous les acteurs de l’université, enseignants et étudiants'', selon le représentant du recteur.

L’université dispose ainsi d’un data -center fonctionnel pour le déploiement de toute application destinée à la communauté universitaire.

Ibrahima Niang a cité le développement de ressources pédagogiques en ligne visant à consolider le Système LMD par la livraison de cours interactifs par le web en utilisant les TIC. Il s’est agi concrètement de mettre en place des plateformes de formation à distance avec des forums de discussion et d’autres activités en ligne.

Pour cette année 2014-2015 avec l’appui de la Direction de l’enseignement supérieur, prés de 1.500 ordinateurs et clés Internet ont été distribués aux étudiants de la formation à distance de la Faculté des sciences politiques et juridiques.

Selon Ibrahima Niang, l’université a également intégré totalement un programme un étudiant-un ordinateur initié par le ministère, afin d’impulser l’usage du virtuel dans les apprentissages. 

Dans le cadre du programme de mise en ligne des cours, FINANCÉ par les contrats de performance de l’université, tout enseignant peut être formé sur l’enseignement à distance et être encadré à scénariser et à médiatiser leurs cours.

Dakar, 2 juin (APS) - Soixante milliards de dollars sont détournés chaque année en Afrique du fait de la corruption et autres transactions illicites, provoquant une ''hémorragie financière'' qui dépasse l'aide publique au développement nette reçue par le continent, a révélé, mardi à Dakar, le directeur du bureau régional PNUD pour l'Afrique Abdoulaye Mar Dièye.

''L'Afrique subit du fait de la corruption et autres transactions illicites, une hémorragie financière de l'ordre de 60 milliards de dollars par an'', a expliqué le directeur régional du du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD).

M. Dièye prenait part à la cérémonie officielle d’ouverture d’une conférence interministérielle sur le ‘’renforcement de l’Etat de droit et lutte contre la corruption en Afrique’’. La rencontre est à l’initiative des gouvernements du Qatar, du Sénégal et du PNUD.

De hautes personnalités de divers horizons dont des ministres de la Justice des Etats membres des Nations Unies, de l’Afrique de l’Ouest, du Maghreb, et des experts en plusieurs domaines prennent part à cette rencontre. 

Durant trois jours, les participants vont animer des panels suivis de discussions avec le public.

Pour M. Dièye, ce flux financier illicite ''dépasse l'aide publique au développement nette reçue par le continent et égale les transferts de fonds des émigrés''.

Il a souligné que les effets de la corruption dans le monde sont estimés à quelque ''2 600 milliards de dollars qui sont détournés chaque année, soit plus de 3% du Produit intérieur brut (PIB) du monde''.

''La corruption est une tragédie pernicieuse qui sape les fondements de l'état de droit et alimente les pratiques mafieuses, tels que le terrorisme et les conflits qui hypothèquent la paix et la sécurité'', a fait savoir Abdoulaye Mar Dièye.

La conférence de Dakar va permettre, selon les initiateurs, de croiser les expériences, de solliciter des experts de divers horizons et domaines, de susciter des discussions à travers des panels, pour travailler à une initiative commune’’.

Il s’agit, à la fin de la conférence, ‘’d’aboutir à un communiqué qui définira des actions à entreprendre dans le cadre d’une initiative partagée, ayant pour but d’apporter stabilité et développement, mais aussi de soutenir les systèmes judiciaires en Afrique’’.

Dakar, 2 juin (APS) – Le directeur de cabinet du ministère des Affaires étrangères, Fodé Seck, a souligné, mardi à Dakar, la nécessité de réussir le passage des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) aux Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2015.

‘’Il est nécessaire de réussir le passage des OMD aux ODD par la définition et la mise en œuvre d’un programme ambitieux de développement’’ a-t-il suggéré, à l’ouverture d’un atelier de formation francophone sur la diplomatie et la santé.

L’atelier porte sur le thème: ‘’Agenda post 2015 et nouveaux enjeux mondiaux : cas de la santé’’. Elle se tient à l’Ecole nationale d’administration (ENA) qui doit abriter à partir en novembre une formation de haut niveau de 5 jours sur ‘’Diplomatie et santé’’.

D’après Fodé Seck, cet agenda post 2015 mobilise la communauté internationale à travers notamment les Nations Unies qui sont en train d’élaborer les ODD qui doivent prendre le relais des OMD dont le terme est fixé à la fin de l’année 2015.

Il a fait noter que les ODD devraient assurément tenir compte du bilan de la mise en œuvre des OMD, ''parce qu’en dépit des progrès réalisés, après plus d’une décennie, il reste encore beaucoup à faire''.

‘’Pour près d’un milliard de personnes, la vie ne s’est pas améliorée dans l’accès aux services sociaux de base, notamment l’alimentation, le logement, l’éducation et les soins de santé’’, a-t-il fait observer.

Selon le diplomate, en plus de ces besoins, le contexte international est marqué par ''d’autres défis multiples et multiformes'' lié au chômage des jeunes, aux changements climatiques, ainsi qu’à des menaces transversales dont le terrorisme et l’extrémisme violent.

A l’en croire, sur le plan international, l’orientation de la diplomatie sénégalaise en matière de santé consiste à œuvrer pour un meilleur épanouissement des populations et pour la prise en charge de cette dimension comme un défi prioritaire.

‘’Une telle posture amène notre pays à nouer des partenariats et à mener une bataille commune avec tous les Etats ayant la même vision pour faire face à la prolifération des problèmes sanitaires dont, la menace grandissante des maladies transmissibles'', a expliqué Fodé Seck.

‘’Le Sénégal est un pays exemplaire en matière de santé publique’’ a pour sa part fait savoir Michel Kazatchine, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU en Europe de l’Est et en Asie centrale, co-directeur de la formation de haut niveau.

‘’C’est un modèle de pays qui s’est doté d’une stratégie remarquable de santé maternelle et infantile’’ a-t-il confié, précisant que la santé ''n’est plus maintenant un enjeu national, mais international, et même global''.

Michel Kazatchine a confié que la formation de haut niveau qui se tenait jadis à Genève sera alternative avec Dakar à partir de 2015. ‘’Tous les ans, la formation se fera alternativement entre Genève et Dakar'', a-t-il assuré.