VISITE DE MACKY SALL EN TURQUIE : Ankara finance le train rapide et le marché de Diamniadio
Invité par son Homologue turc, Son Excellence Monsieur Recep Tayyip Erdogan, pour prendre part à la commémoration du 100ème anniversaire de la bataille des Dardanelles, le Président Macky Sall a mis à profit sa visite officielle pour donner un souffle nouveau à l’axe Dakar - Ankara. Avec, à la clé, de belles perspectives aux plans économique, politique et commerciale, note un communiqué de la Présidence de la République.
MANSOUR ELIMANE KANE SUR L’ECHANGEUR DE L’EMERGENCE : « Un élément central du projet Route des Niayes »
Le ministre des Infrastructure, des Transports terrestres et du Désenclavement a procédé, samedi, au lancement des travaux de «l’échangeur de l’Emergence». Une opération suivie de la démolition du «Pont Sénégal 92» qui sera remplacé, dans 12 mois, par une infrastructure moderne pour une meilleure mobilité à Dakar, selon Mansour Elimane Kane.
CBAO-ATTIJARIWAFA BANK : Le départ de l’ex-Dg Abdelkrim Raghni célébré dans la tristesse
Vendredi 24 avril a eu lieu à Dakar le pot de départ de l’Administrateur Directeur Général, M. Abdelkrim RAGHNI, dans une ambiance triste et sereine
VOLS, VIOLS, CRIMES… : L’avocat peut-il défendre toutes les causes ?
Viols, crimes, vols, prédations… Y a-t-il une déontologie à respecter dans la nature des causes à défendre ? Si la majorité des Sénégalais ne maîtrise pas totalement les ficelles qui entourent le métier d’avocat, ils ne restent pas indifférents dès lors qu’il s’agit de se prononcer sur l’emploi souvent plein de préjugés. Tantôt angélisé, tantôt diabolisé, le métier d’avocat attire à la fois sympathie et désapprobation.
BANQUE MONDIALE : Deux projets sénégalais parmi les 19 meilleurs en Afrique
Les projets d’appui à l’enseignement supérieur et à la pêche ont été cités parmi les 19 meilleurs programmes en cours de financement par la Banque mondiale en Afrique, a annoncé, dans un communiqué, le vice-président de la région Afrique, Makhtar Diop.
PAIX EN CASAMANCE : Marche à Ziguinchor pour des négociations inclusives, transparentes et sincères
Le Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (Usoforal), en partenariat avec la société civile, a organisé, hier, à ziguinchor, une marche pacifique pour exiger de l’Etat et du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) l’ouverture de négociations inclusives, transparentes et sincères.
LUTTE CONTRE LE PALUDISME : La Bid promet 6 milliards de FCfa au Sénégal
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a révélé, samedi, à Dakar, que la Banque islamique de développement (Bid) va soutenir le Sénégal dans sa croisade contre le paludisme. L’institution bancaire a promis plus de 6 milliards de FCfa comme contribution à l’élimination du paludisme dans le pays.
TOUR CYCLISTE DU SENEGAL : Le Maroc remporte la 14ème édition
Les coups de pédales sont arrêtés hier sur le boulevard du Général de Gaulle à Dakar avec le Critérium qui a bouclé la 14e édition du Tour cycliste du Sénégal. Sur la plus haute marche du podium, le Maroc qui remporte le maillot jaune décroché depuis la première étape Dakar-Joal. Les Sénégalais ont beau leur contester cette suprématie, rien n’y fit.
LE PAQUET EN MARCHE DANS LE FOULADOU
106,5 MILLIONS DE FRANCS POUR LES ÉCOLES ÉLÉMENTAIRES
Les écoles primaires de Vélingara ont reçu leur enveloppe du Paquet. Une session de formation des gestionnaires des fonds alloués au «Paquet» s’est même déroulée à Vélingara la semaine dernière. Cela, au moment où les syndicats d’enseignants ont invité au boycott des formations continues des enseignants à travers les cellules d’animation pédagogiques.
Enfin ! L’argent du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), attendu depuis 2013, est disponible pour les écoles élémentaires du département de Vélingara.
Jeudi dernier, le préfet de la localité, Amadou Matar Cissé, a même procédé à la remise symbolique d’un chèque de 600 mille francs à l’ordre de l’école élémentaire publique Moulaye Siranding Baldé de la commune de Vélingara. Cet argent servira à dérouler des activités pédagogiques et de formation pour l’amélioration des enseignements-apprentissages en Lecture et en Mathématiques.
Le directeur de cet établissement, Alassane Diao, a informé que le Plan de travail annuel (Pta) de ladite école prévoit de motiver des volontaires qui vont dispenser des cours de renforcement en Lecture et en Mathématiques, aux heures libres des élèves.
En outre, des cellules d’animation pédagogiques internes à l’école et entre enseignants d’écoles de la commune seront organisées pour renforcer les compétences des enseignants en didactique de la Lecture et de la Mathématique. Plusieurs autres axes d’opérationnalisation du «Paquet» sont retenus par cette école.
Au total, 269 écoles primaires de Vélingara ont vu leur compte alimenté par les fonds du «Paquet», soit une enveloppe de 106 millions 473 mille 900 francs, selon l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (Ief), El Hadji Kabiné Diané. Il a donné toutes ces informations samedi dernier en marge de la cérémonie de clôture d’une session de formation des gestionnaires des fonds destinés à l’opérationnalisation du «Paquet».
Les enseignants écartés de la gestion de l’argent du «Paquet»
807 acteurs des écoles élémentaires de Vélingara ont suivi une session de formation de 3 jours (de jeudi à samedi) sur le fonctionnement et la gestion des Comités de gestion des écoles (Cge). Ils sont issus des 269 écoles de la circonscription éducative bénéficiaires de l’argent du «Paquet», soit 3 personnes par école : le directeur et 2 parents d’élèves.
Selon l’un des formateurs, l’Inspecteur de l’enseignement, Aliou Touré, venu de Kolda, les directeurs d’école jouent le rôle de secrétaire dans les Cge et les parents sont président et trésorier. A en croire cet inspecteur en service à l’Ief de Kolda, «un nouveau décret indique que les directeurs d’école ne sont pas signataires des comptes des écoles.Ils sont ordonnateurs de dépenses et assurent le rôle de secrétaire, mais ne touchent pas à l’argent».
Alassane Diao, directeur d’école ajoute : «Les enseignants sont écartés de la gestion de l’argent. Les mouvements du compte sont assurés par le président et le trésorier du Cge. Toutes les dépenses à effectuer sont faites par une commission d’achat et les produits achetés sont réceptionnés par une commission de réception sur présentation des factures. Les enseignants ne figurent pas dans ces 2 commissions. Mieux, les dépenses ordonnées par le directeur doivent être conformes au Plan de travail annuel (Pta) et validées par le bureau exécutif.»
Mais «tant mieux», s’écrie le directeur de l’école Moulaye Siranding Baldé qui ajoute : «Cela va nous éviter de faux soupçons de détournement et va donner l’opportunité aux parents de voir de près les exigences liées à la gestion d’une école qui se veut sérieuse et ambitieuse.»
C’est une manière, selon l’inspecteur Elhadji Kabiné Diané, de «promouvoir une plus grande implication des communautés dans la gestion des établissements, dans un contexte de décentralisation marquée par la volonté de l’Etat, dans tous les secteurs, de s’appuyer sur les ressources locales pour une meilleure prise en charge des difficultés en vue d’impulser le développement à la base».
Au cours de cette formation, les 807 participants répartis dans 16 salles de classe se sont familiarisés avec le Plan de travail annuel et le Plan d’action volontariste qui, tous 2, constituent le document de référence pour faire bien fonctionner l’établissement. Le premier est financé par l’Etat (le Paquet en l’occurrence) et le second est financé par des contributions endogènes d’acteurs et de partenaires locaux.
L’autre module de la formation a trait à la passation des marchés, au rapportage, au contrôle et à la gestion des fonds. De même, il y eut une communication sur les modalités d’exécution et de suivi du budget et le remplissage des outils de planification.
«Grévistes ! Vous dites bien formation ?»
Jeudi dernier, début de la formation des enseignants de Vélingara sur le fonctionnement et la gestion des comités de gestion des écoles, était un jour de grève du Cusems et du Grand cadre des syndicats d’enseignants. Nonobstant cette coïncidence, le mot d’ordre des syndicats grévistes est le boycott des cellules d’animation pédagogiques, donc des opportunités de formation continue des enseignants à l’intérieur d’une même école ou entre écoles d’une même zone.
A la vérité, depuis le 17 février dernier, cette directive syndicale a été suivie par les enseignants. Pourquoi alors ont-ils accepté de participer à cette formation sur la gestion et le fonctionnement des comités de gestion dans le cadre du «Paquet» ?
Selon Lamarana Barry, trésorier du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels/Vélingara), «on a parlé de boycott des cellules d’animation pédagogiques, on n’a pas parlé de séminaires, c’est différent».
Le secrétaire général de la section (Sels), Hamady Gano, embraie avec le même tempo : «Ce serait une particularité pour Vélingara si nous demandions à nos camarades de boycotter ce séminaire, alors qu’ailleurs la formation est bien suivie. Il ne s’agit pas d’un mot d’ordre du Grand cadre. Les cellules ne sont pas un séminaire.»
Pour Alassane Diao, directeur d’école : «Ce séminaire entre dans le cadre d’une formation comme les cellules, il ne fallait pas participer, je le reconnais et je l’ai défendu ailleurs.»
Pour ce parent d’élève, la raison de la participation des enseignants à ce séminaire crève l’œil : «Le séminaire est rémunérateur alors que les cellules ne sont pas rémunérées, au contraire c’est l’enseignant qui donne une contribution financière pour le repas et la boisson. La réputation de cupidité des enseignants n’est pas exagérée.» No comment !
On se souvient que pendant l’année scolaire dernière, des syndicats d’enseignants avaient dénoncé l’attitude des inspecteurs de l’enseignement qui, tout en étant en grève, assurent les formations rémunérées et participent à des assemblées bien payées.
MEDITERRANEE LA LISTE DES NAUFRAGES SENEGALAIS S’ALLONGE : 17 morts pour goudiry
Alors qu’on n’a pas encore fini de pleurer les morts de Makakolibantan, voilà qu’on nous signale la disparition de 17 autres jeunes Sénégalais, cette fois-ci originaires du département de Goudiry (Tambacounda). Une situation que déplore le point focal du Conseil national de la jeunesse qui dit attendre l’Etat du Sénégal sur un bilan exact de la situation.
ENTRETIEN AVEC LE PRESIDENT NIGERIEN : Issoufou Mahamadou à coeur ouvert
L’homme est direct et sait mettre ses interlocuteurs à l’aise. Au point que l’on en vient à certains moments à oublier que l’on est en face du chef d’un Etat africain, pauvre, mais
qui grâce à ses efforts a su gagner le respect de ses pairs. Mouhammadou Issoufou, opposant irréductible au régime de Mamadou Tandja, a pris le pouvoir de manière démocratique après la transition militaire qui a suivi la chute de l’ex-général. Au cours d’un entretien réservé aux dirigeants de plusieurs médias d’Afrique de l’Ouest, il s’est exprimé sur les changements qu’il a apportés à la vie de son pays, et comment il a permis à ce dernier de résister aux menaces qui surgissent à ses frontières, et même parfois en son sein. Le Quotidien livre ici une part de l’entretien.
NOUVEL OPERATEUR DE TELEPHONIE A MATAM : Hayo inquiète Orange
Opérateur de téléphonie à licence universelle pour la région de Matam, Hayo appartient à 100% à des Sénégalais. Pourtant, alors que son réseau permet de réduire la fracture numérique à Matam et de désenclaver la région, son arrivée ne fait pas que des heureux, et la législation actuelle ne le protège pas suffisamment.
PREPARATION DES JEUX AFRICAINS : Le Cnoss va décaisser entre 75 et 100 millions Cfa
En réunion de Comité exécutif samedi, le Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) a fait le bilan de l’exercice 2014. Satisfaite du travail réalisé au cours l’année précédente, l’équipe du président Diagna Ndiaye promet une enveloppe de 75 à 100 millions de francs Cfa pour la préparation aux prochains jeux africains prévus en septembre à Brazzaville.
6EME PLAN D’ACTIONS DU GCSE : Les enseignants maintiennent la lutte
Le Grand cadre des syndicats d’enseignants a décidé de maintenir son mot d’ordre de grève dans le 6ème plan d’actions. En plénière samedi dernier, les enseignants entendent observer à partir de demain mardi 28 avril un débrayage à 9h suivi de Panels ouverts et les mercredi 29 et jeudi 30 avril 2015 seront consacrés à des grèves totales. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué rendu public.
POULES ET COQS DE RACE DE RETOUR DANS LES FERMES : L’univers très secret des petits poulaillers
Le monde la poule et du poulailler ; un univers très secret fait de découvertes et de belle rencontres. Depuis des siècles, s’il y a un animal qui a été proche de l’homme et de ses différentes civilisations, de la cour de la maison, à la basse cour jusqu’à la cuisine, c’est bien le coq chantant de l’aube et la poule qui offre ses yeux à l’omelette du petit déjeuner. Dans la ville comme dans les grands villages d’Afrique, qui n’a pas vu sa grand-mère, sa mère ou son père se lever le matin, entouré de coqs et de poules de toutes les races, des plus ordinaires, aux plus exotiques, entrain de les nourrir au mil, du riz, au maïs, au sorgho, ou encore à l’avoine ou au reste du diner ? Dans ce monde surprenant par la richesse de ses compositions, la Cochin, la brahma, l’Orpington ou encore la Rhode Islands sont des espèces souvent méconnues. Mais, à suivre la trajectoire de leur vie, quel beau voyage pour la plupart des passagers particulier, pour un tour du monde souvent sans retour, vers l’inconnu, pourrait-on dire
ENIEME ACTE DU BRAS DE FER POUVOIR-PDS, CE LUNDI : Me Amadou Sall, au box des accusés !
Le bras de fer que se livrent le pouvoir en place et le premier parti de l’opposition, en l’occurrence le Pds, prend une nouvelle tournure ce jour, lundi 27 avril, avec la présentation, devant la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, de l’ancien ministre de la Justice, Me El hadji Amadou Sall, placé sous mandat de dépôt depuis le 17 mars dernier. Dans la foulée de la traque des biens mal acquis et de ses conséquences juridico-judiciaires, avec l’emprisonnement de Karim Wade, c’est au tour d’un de ses avocats d’avoir maille à partir avec la justice pour les délits d’offense au chef de l’Etat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat . Prélude certainement d’une autre confrontation sans merci entre le régime en place et l’ancien parti au pouvoir qui a constitué un collectif de plus de 80 avocats pour défendre l'ancien ministre d'Etat, Garde des sceaux sous Me Wade, à moins que dame justice ne lâche du lest !
PACIFICATION DES RELATIONS SOCIALES A TRAVERS L’ISLAM : Les musulmans invités à cesser le désordre au nom de la religion
L’imam de la grande mosquée Ihsaane de Sindoné de Saint-Louis, Serigne Mouhamadou El hadji Abdoulaye Cissé, a appelé les musulmans du monde entier et particulièrement ceux du Sénégal à pacifier les relations et à cesser le désordre au nom de cette foi. Il s’exprimait en marge d’une conférence religieuse sur le thème : «l’Islam religion de paix et de pacification des relations sociales», ce samedi 25 avril à Dakar. Le marabout appelle aussi les musulmans à se donner la main pour chasser l’ennemi dans le contexte actuel où le terrorisme et le jihadisme gagnent du terrain.
ECHANGEUR DE L’EMERGENCE : Plus de 7 milliards pour remplacer le pont Sénégal 92
Le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du ésenclavement, Mansour Elimane Kane, a lancé avant-hier, samedi 25 avril, le démarrage des travaux de l’échangeur de l’émergence prévu sur les ruines du pont Sénégal 92. Cette infrastructure, d’un coût de plus de 7 milliards, va améliorer la mobilité urbaine et marquera selon, Mansour Elimane Kane, le début d’un programme d’infrastructures routières pour la capitale.
ABSENCE DE CONSENSUS AUTOUR DU PSE ET AUTRE AUTOSUFFISANCE EN RIZ….. : Doudou Sarr reproche à Macky de cavaler seul
Qu’il s’agisse du Plan Sénégal émergent (Pse), tout comme de l’autosuffisance en riz, le gouvernement ne construit pas un consensus national. C’est du moins le reproche de Doudou Sarr, coordonnateur adjoint du M23, lors de l’émission politique Objection de la radio Sud Fm du dimanche 26 avril. L’invité de Baye Omar Gueye a estimé que lorsqu’il s’agit de réunions concernant ces questions précises, il ne doit pas y avoir que le parti au pouvoir. Il a en outre fustigé la justice à double vitesse au Sénégal
Les Etats et les Ong s’étripent sur la situation des droits de l’Homme dans les différents pays. Pendant les différentes activités de la 56ème Session ordinaire de la Cadhp, les deux parties ont eu du mal à s’accorder sur la véracité des faits. Comme dans un dialogue de sourds...
Où se trouve la vérité des faits ou des chiffres ? Durant la 56ème Session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples (Cadhp) à Banjul (du 21 avril au 7 mai 2015), les Etats et les Ong ont eu du mal à s’accorder sur la vérité de la situation des droits humains dans les différents pays...
C’est une «évidence» que les Ong ont tendance à «aggraver» la situation, alors que les Etats mettent plus de «cosmétique sur les faits», pour offrir une situation reluisante.
Finalement, ce sont les observateurs et les commissaires qui se sont perdus en conjectures ou en interprétations pour démêler le vrai du faux, lors de passionnants débats, en promettant l’envoi des missions d’observation ou d‘enquête dans des zones où «la situation le nécessite».
Selon des sources contactées par Le Quotidien, dans quasiment toutes les interventions des institutions de défense des droits de l’Homme, il est revenu comme une rengaine, la rupture du dialogue politique, le musellement de la presse, les interdictions de marche, les longues et arbitraires détentions, le tripatouillage des constitutions, l’organisation d’élections libres, transparentes et démocratiques, les répressions policières et l’indépendance de la justice.
Selon elles, l’Afrique demeure toujours en pleine transition, «un demi-siècle après les indépendances et 25 ans après la fin des dictatures les plus farouches». Cependant, cette deuxième phase de transition démocratique constitue encore un enjeu «périlleux» dans de nombreux Etats où perdurent des velléités de conserver ou d’abuser du pouvoir du Peuple au «mépris» de leurs droits et libertés fondamentales, garantis par la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.
En ayant des échos, on se rend compte que la situation est noire d’incertitudes et des efforts colossaux doivent être faits pour se hisser au niveau des standings internationaux.
A l’inverse, les représentants nationaux soutiennent l’impossibilité de prouver l‘exactitude matérielle des faits. Sans formule diplomatique convenue, ils dénoncent les affabulations des Ong qui se livrent à une gymnastique intellectuelle pour produire des rapports loin de la réalité des faits.
Malgré tout, ils admettent que des efforts doivent être faits pour l’accès des jeunes à l’emploi, l’amélioration des droits des femmes ou la justice sociale.
Auteur d’un doublé, Dame Ndoye a offert la victoire à Hull City sur la pelouse de Crystal Palace (2-0). En France, la 34ème journée à été cauchemardesque pour Idrissa Gana Guéye et Lille, laminés (6-1) au Parc par le PSG.
Grâce à un doublé de dame ndoye, Hull city s’est imposé sur la pelouse de crystal Palace (2-0). une victoire qui fait du bien aux Tigers qui restent malgré tout sous la menace d’une relégation. c’est le cinquième but en championnat de dame ndoye qui a rejoint les Hull durant le dernier mercato. côté crystal Palace, Pape ndiaye
souaré a disputé toute la rencontre.
Sadio Man of the match
southampton a été tenu en éche à domicile (2-2), par tottenham. Sadio mané n’a pas trouvé le chemin des filets, mais le sénégalais a été à l’origine du second but des Saints. Avec une solide prestation, l’ancien messin a été élu homme du match. Avec cheikh kouyaté, west Ham a ramené le point du nul de son déplacement à QPr (0-0). Les Hammers peuvent même s’estimer heureux, car charlie Austin a manqué un penalty pour QPr (23’). sans Papiss cissé toujours blessé, newcastle a chuté sur ses bases (3-2), devant une belle formation de swansea.
Konaté manque un penalty
mené (2-1) sur la pelouse du fc thun, sion de moussa konaté avait une belle opportunité de recoller au score, avec un penalty sifflé en toute fin de partie (90+4). entré à la 46ème minute, l’attaquant sénégalais a manqué son tir, face à faivre, le portier des locaux. Au classement, le fc sion se retrouve à la sixième place (32 pts), soit la moitié du total du leader Bâle (1er, 64 pts). Aligné dans l’entrejeu de Hanovre, salif sané a vu son équipe s’incliner sur ses bases (1-2). Le milieu de terrain sénégalais a cédé sa place à la 72ème minute.
Sow et Fener perdent la tête
tenu en échec par eskisehirspor (1- 1), fenerbahçe de moussa sow a perdu la tête du classement, au profit de Galatasaray qui a battu Gaziantepspor (1-0). fenerbahçe pourrait même se retrouver à la 3ème place, si Besiktas de demba Bâ gagne aujourd’hui face à karabukspor. en espagne, Pape kouli diop n’a pas joué, mais son équipe Levante a ramené les trois points (1-0) de son déplacement à Getafe de Baba diawara. muet durant toute la partie, le sénégalais est sorti en toute fin de partie (89’).
Gana coule au Parc
Pour le compte de la 34ème journée de la Ligue 1, Le PsG a corrigé Lille d’idrissa Gana Guèye (6-1) aux Parc des Princes. une manière pour les Parisiens de digérer leur élimination en 8èmes de finale de la Ligue des champions.
sans son capitaine Lamine sané (blessé juste avant le match) mais avec Henri saivet, Bordeaux a été accroché par metz (1-1). L’arbitre a même refusé un but de saivet (reprise acrobatique), que certains estiment valable. rennes de cheikh mbengue a dominé nice (2-1), alors que nantes de Papy minson djilobodji et d’issa cissokho a partagé les points avec toulouse (1-1).
PAR MADIAMBAL DIAGNE
HONTE À L’AFRIQUE !
Ne faudrait-il pas d’abord s’interroger sur la part de responsabilité des élites africaines ? Tout le monde fait le dos rond. Aucune organisation continentale ou régionale africaine ne daigne montrer sa préoccupation ou son émotion
Ce lundi 27 avril 2015, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, accompagné du Premier ministre Italien Matteo Renzi et de la patronne de la Diplomatie de l’Union européenne, Mme Mogherini, vont faire une sortie en mer, pour témoigner d’une certaine solidarité, on devrait dire d’une compassion à l’endroit des migrants clandestins «avalés» par les eaux de la mer Méditerranée.
Personne ne peut compter le nombre de morts engloutis par l’océan Atlantique et la mer Méditerranée depuis que des hordes de personnes, de tous âges, ont décidé de prendre d’as- saut les portes de l’Europe à bord d’embarcations d’un autre âge.
C’est par centaines ou même par milliers que les cadavres sont rejetés par la mer, comme si la faune aquatique, repue, n’aurait plus besoin de cette nourriture. Il n’existerait aucun pays d’Afrique qui ne serait pas endeuillé du fait de ces vagues d’exodes volontaires. Pourtant, personne ne force ces désespérés à prendre les mers ou à payer des passeurs au prix fort.
Ces victimes tentent l’aventure au péril de leur vie car persuadées qu’elles sont, qu’elles n’ont aucun avenir dans leurs propres pays. Ces naufragés ont décidé d’aller vers une mort certaine. A la limite, ils sont des suicidaires. Les candidats à chaque voyage de ces «boat people» sont bien conscients qu’avant eux, des centaines d’autres ont péri en mer et que le même sort leur arriverait très probablement pour ne pas dire de façon certaine.
N’empêche, ils décident d’y aller et ils paient leur mort au prix fort. Ils la paient avec les économies de toute une vie ou le fruit du labeur de toute une famille. Des parents paient des passeurs pour envoyer leur progéniture vers la mort. Pourquoi les pleurent- ils alors après le naufrage ?
Des mamans remettent le produit de tontines à leur fils ou leur fille pour payer des passeurs ; des vendeurs à la sauvette arrivent à économiser, ô combien difficilement, des centaines de milliers de francs Cfa ou même des millions pour payer des passeurs qui les embarquent pour un voyage sans retour.
C’est dire que la responsabilité des personnes qui s’engagent dans de telles odyssées est totale, comme celle de leurs parents et autres proches qui les soutiennent dans cette aventure on ne peut plus périlleuse. Notre confrère de la Radio Futurs Médias, Macoumba Mbodji, a trouvé la bonne formule en disant qu‘ «ils ont choisi leur mort». Mais on en voit qui vont accuser l’Europe, cette Europe qui a bon dos, un dos bien large.
On en voit de ces intellectuels africains qui vont encore prendre l’Europe pour responsable de ce nouveau mal, on en voit même qui, dans quelques décennies, engageront un combat juridique pour lui demander réparation de ce préjudice causé à l’Afrique.
Elle est toujours victime, cette Afrique ! Quand le Pape François stigmatise l’Europe, on doit comprendre que c’est seulement par pudeur, mais il s’adresse au premier chef aux Africains.
En effet, ne faudrait-il pas d’abord s’interroger sur la part de responsabilité des élites africaines ? Déjà, on constate le silence bavard des autorités politiques africaines sur cette situation. Tout le monde fait le dos rond. Aucune organisation continentale ou régionale africaine ne daigne montrer sa préoccupation ou son émotion. C’est comme si personne ne se sent concerné quand on étale des centaines de cadavres de jeunes gens qui fuient la pauvreté ou la persécution politique et risquent ainsi leur vie.
Quel est le chef d’Etat africain qui s’est senti interpellé par une telle situation. L’attitude unanimement partagée est de fermer les yeux, de se boucher les oreilles et les narines pour ne pas sentir l’odeur de ses compatriotes morts.
Plus grave, certains se plairaient au jeu du déni en voulant réfuter que l’on compte des ressortissants de leur pays parmi les morts.
Ce phénomène n’a qu’une seule et unique cause qu’est l’échec des dirigeants africains qui n’ont pas réussi à engager leurs pays dans une voie qui offrirait une perspective d’accomplissement social à leurs fils et filles. Le plus révoltant reste le fait que les autorités politiques africaines ne font rien pour empêcher les départs des migrants.
Tout le monde attend que l’Europe débloque des fonds nécessaires pour surveiller les frontières maritimes africaines, financer des patrouilles aériennes et navales pour arraisonner des embarcations bondées de migrants clandestins.
Quand l’Espagne avait engagé par exemple une telle coopération très coûteuse pour son économie, on avait bien constaté que les départs à partir des côtes ouest-africaines étaient totalement endigués. Les policiers, gendarmes et autres militaires faisaient le boulot aussi longtemps qu’ils étaient assurés de toucher des primes substantielles de Frontex.
Cette Afrique laisse ses fils mourir et comme pour ne rien arranger, l’Africain devient un loup pour l’Africain.
En Afrique du Sud, des ressortissants d’autres pays africains sont pourchassés, lynchés à mort, brûlés vifs par «leurs frères» sud-africains qui leur demandent de quitter la terre d’Afrique du Sud.
Cela se passe en Afrique du Sud, un pays gouverné par des noirs membres de l’élite de l’Anc, ces célèbres combattants de la liberté et de l’affirmation de l’homme noir ! Nelson Mandela s’est déjà retourné trois fois dans sa tombe.
Devant une telle situation aussi, les dirigeants africains préfèrent ne pas savoir ce qui se passe. Robert Mugabe peut parler au nom de l’Union africaine comme en son nom propre, lui dont le pays se vide pour se réfugier en Afrique du Sud voisine. Robert Mugabe peut dire sa honte devant l’attitude des populations noires d’Afrique du Sud.
Cela lui permettra sans doute de soulager sa conscience d’avoir précipité son pays, le Zimbabwe, qui était si prometteur, dans une situation si désastreuse que plus personne ne veut y rester.
Ama Baldé conquiert Saint-Louis
Ama Baldé commence à conquérir tout le public sénégalais. On en a eu la preuve samedi dernier, à Saint-Louis. À chaque fois que le fils de Falaye Baldé danse ou bouge, toute la ville crie de joie et d’émotion. Comme quoi, le fils de Falaye a du monde derrière.
Zoss découvre Ndar et l’apprécie
Zoss a déclaré samedi dernier, au cours de leur face-à-face dé localisé à Saint-Loui s, que c’était la première fois qu’il se rendait à Nda r. Mais selon toute vraisemblance, le frangin de Garga Mbossé a bien aimé la ville de Mame Coumba Lamb.
La Place Abdoulaye Wade, grande attraction des Ndar Ndar
Le premier face- à-face des combats de la deuxième journée du Tournoi de la TNT a été organ isé à la Place Abdoulaye Wade de Saint-Louis, samedi. Un espace p ublic qui s’est révélé trop petit pour accueillir tout le beau monde qui s’était déplacé.
Malick Thiandoum en larmes
Le présentateur de l’émission Grand Combat était ému après le discours d’apaisement de Golbert Diagne. Et pour magnifier les propos du comédien, Malick Thiandoum a versé de chaudes larmes sur les épaules du père de Malal Junior. Sacré Thian !
Zoss glisse sur le podium
Le Show Man a échappé à une seconde chute dans ce tournoi. En effet, debout sur le podium pour sa prestation de tousse, Zoss a glissé mais est parvenu à se redresser sans toucher le sol.
La bourde de Golbert Diagne
Le comédien a été trompé par le présentateur de la Sen Tv, Malick Thiandoum. En effet, Golbert Diagne avait cru que c’était la Sen Tv qui avait organisé le tournoi TNT. «Je remercie Bougane Guèye Dany d’avoir organisé ce face to face à Saint Louis», a-t-il dit devant le micro. No comment.
Panne de carburant
L’un des bus qui transportait les journalistes à Saint-Louis pour la couverture de la signature de contrat du gala du 10 mai est tombé en panne, à l’entrée de la ville du Nord, pour manque de carburant. Un pompiste a sauvé les journalistes en ravitaillant le bus.
Tyson et Gris au même moment
Les adversaires du 3 mai sont entrés dans la salle à 21h30. Gris Bordeaux et Tyson étaient assis sur la même table. Avec le promoteur, le parrain Pape Mael Diop, Gaston Mbengue, Ibrahima Ndao, le directeur de cabinet du ministre des Sports, Abass Ndoye, le président de Fass, Mbaye Tyson de Boul Faalé.
Les lutteurs des préliminaires privés de micro
Le 3 mai prochain au stade Demba Diop, Aziz Ndiaye prévoit une journée de dix combats. Lors de ce dernier face-à-face entre Gris Bordeaux et Tyson, les lutteurs engagés dans les préliminaires n’ont pas eu droit à la parole, par souci de timi ng. Ils ont peut-être oublié que Tyson et Gris sont passés par là.
EQUIPE NATIONALE - MATCH AMICAL : Angola ou Burkina, on saura aujourd’hui
C’est ce lundi que la Fédération sénégalaise de football va se pencher sur le match amical que les «Lions» devraient livrer le 3 juin prochain. Selon un membre de la Fédération contacté hier, «le sélectionneur national Aliou Cissé est revenu samedi d’une tournée en Europe. On va se voir aujourd’hui pour se pencher sur l’adversaire du match amical qu’on devrait livrer».
BASKET – INSTALLATION DE LA FEDERATION : Les clubs de l’intérieur craignent un diktat de Dakar
Les Comités régionaux de normalisation du basket (Crnb) de Thiès, Saint-Louis, Louga, Diourbel, Dakar ainsi que des clubs étaient en conclave hier au Cneps de Thiès. Cette rencontre nous informe-t-on était l’occasion donnée pour les responsables des instances régionales d’exception de se prononcer sur l’avenir des prochaines ligues. Dans les textes qui seront prochainement soumis à l’appréciation des clubs, les présidents de Ligue ne sont plus membres de droit du comité directeur de la Fédération.
JUDO : CHAMPIONNAT D’AFRIQUE : L’or fuit encore le Sénégal
Les 36es championnats d'Afrique de judo bouclés dimanche à Libreville n’ont pas souri au Sénégal qui rentre sans la moindre médaille d’or. Une diète en vigueur depuis 2011 avec Hortance Diédhiou (-57 kg). La combattante s’est à nouveau contentée de la médaille de bronze à l’image de ses coéquipiers Monica Sagna ( +78 kg et open) et Baboucar Mané (open). A ses quatre métaux bronzés en individuels s’ajoutent les deux autres acquis par équipe par les hommes et les dames.
Au classement le Sénégal termine 11e chez les dames sur 22 pays et 8e sur 25 chez les hommes.
LE SÉNÉGAL COMPTE SES MORTS
Naufrage d'un bateau de migrants au large des côtes libyennes : Après les 13 victimes originaires de Makakolibantan, 17 disparus sont annoncés à Goudiry
Alors qu'on n'a pas encore fini de pleurer les morts de Makakolibantan, voilà qu'on nous signale la disparition de 17 autres jeunes Sénégalais, cette fois-ci originaires du département de Goudiry (Tambacounda). Une situation que déplore le point focal du Conseil national de la jeunesse qui dit attendre l'État du Sénégal sur un bilan exact de la situation.
Le département de Goudiry a jusque-là, enregistré le plus important nombre de disparus dans le naufrage du navire qui transportait des candidats à l'émigration clandestine. 17 morts, c'est le chiffre donné par les populations, qui ont dit perdre leurs fils dans les eaux méditerranéennes.
Après Makakolibantan, situé dans le département de Tambacounda et qui avait enregistré 13 morts dans le naufrage, le département de Goudiry vient de battre le record des pertes en vies humaines dans ce même accident en mer. Du moins, jusque-là, car les autorités n'arrivent toujours pas à avancer des chiffres exacts. 17 jeunes, recensés dans le Goudiry, sont déclarés morts dans la Méditerranée.
Plus précisément, l'on indique que ces jeunes sont des localités de Kothiary, de Séno, de Touldéthiékoye, de Goudiry centre ou encore de Aïnoumadi. Ces précisions sont de Ibrahima Traoré, président du Conseil régional de la jeunesse de Tambacounda et point focal du Cnj, chargé des questions de migration.
Selon lui, ces départs massifs vers l'Europe traduisent un réel échec de la politique de l'emploi des autorités nationales. "C'est un véritable échec", déplore le patron des jeunes, atterré par les nombreuses et répétitives pertes en vies humaines signalées ça et là.
Depuis la réapparition du phénomène de l'émigration clandestine, beaucoup de cas de morts sont notés dans la région de Tamba qui semble avoir enregistré le plus lourd tribut. Suffisant pour Ibrahima Traoré de mettre l'État devant ses responsabilités, en lui demandant le bilan de la situation.
Sauf que l'État ne semble pas être en mesure de fournir des chiffres, relatifs à ce drame de la Méditerranée. En effet, interpellé jeudi par les députés à l'Assemblée nationale, le ministre des Forces armées qui représentait son homologue des Affaires étrangères, reconnaissait l'incapacité du gouvernement à disposer de chiffres fiables.
"A ce jour, le gouvernement du Sénégal ne peut dire avec exactitude le nombre de Sénégalais qui ont perdu la vie dans ce naufrage", avouait Augustin Tine.