Dakar, 26 avr (APS) - Le directeur général adjoint du Groupe scolaire Yavuz Selim, Mehmet Izol, a invité les enfants du monde à accepter de vivre avec leurs différences pour la construction d’un monde de paix.
''De nos jours, l’humanité a plus que jamais besoin de vivre dans la paix et dans la tolérance'', a t-il notamment dit, samedi, à l’ouverture du Festival international de Langue et de Culture de Dakar.
''C’est là où se trouvent les raisons et le véritable sens de l’organisation de ce festival où 23 délégation venues de plusieurs pays prennent part'', selon lui.
Le Festival international de langue et culture qui en est à sa 13-ème édition et qui se tient pour la première fois au Sénégal se veut la vitrine de la diversité des talents linguistiques à travers le monde. La première édition a eu lieu en 2003 en Turquie.
''Depuis 2 ans, fait-il noter, le Festival qui réunit des élèves des 4 continents s’organise en dehors de la Turquie dans le but de promouvoir la recherche, l’apprentissage et les échanges d’informations à l’appui de la paix, de l’amitié et de la compréhension''.
''Oui, un nouveau monde, de paix, de tolérance, de partage des cultures et surtout de dialogue est possible'', a dit M. Izol, relevant que le Sénégal beau pays, ''où il fait bon vivre à cause de sa stabilité politique et sociale, mais aussi et surtout de l’hospitalité de son peuple, en est l’exemple''.
Le président du Centre de dialogue culturel et scientifique (ATSA) Mesut Gökcan Ates a émis le souhait de voir la 14-ème édition de ce festival être celui des écoles sénégalaises et pas seulement celui des élèves du groupe scolaire Yavuz Selim avec la participation de 50 pays.
Il a rappelé que le dialogue ''est une règle essentielle pour la paix universelle et, en développant le dialogue entre les enfants, les personnes, les communautés et les Nations, les préjugés et la peur laissent place à la paix et à la fraternité''.
Pour sa part, le président de l’ONG Merciuniversel, Oguz Aslan a indiqué que la culture est le meilleur moyen d’expression pour une paix mondiale.
''Dans la mesure où les participants sont des enfants, ils sont l’avenir de demain et de leur pays, nul doute qu’à travers cette rencontre, ils apprennent ce qui est le véritable échange entre les cultures. Ce qui leur permet de s’aimer entre eux'', a-t-il dit.
Le Sénégal, en compagnie de l’Allemagne et de la Roumanie sont les trois pays qui ont accueilli le Festival international de langue et culture qui intègre 140 pays à travers le monde.
Dakar, 26 avr (APS) – Le Directeur général de la Société générale des banques au Sénégal (SGBS) prône le partage des risques afin de favoriser le financement du secteur des très petites entreprises et des Petites et moyennes entreprises (PME) par les banques.
''(…) Tout le monde sait qu’une PME est un peu plus risquée qu’une grande entreprise. Et à l’image d’un assureur qui va se réassurer pour favoriser le financement des PME, le système de partage des risques avec des contre garanties financières au FONGIP ou alors à l’Agence française de développement (AFD) ou à la Banque mondiale, à la SFI sont des systèmes qui peuvent favoriser le financement du secteur des très petites entreprises et des Petites et moyennes entreprises (PME) par les banques’’, explique Yann de Nanteuil dans le dernier numéro de Nouvel Horizon.
Dans un entretien avec l’hebdomadaire sénégalais, M. de Nanteuil soutient : ‘’Je crois et je suis persuadé que le développement économique du pays passe aussi par le développement des Petites et moyennes entreprises (PME)’’.
Selon lui, c’est par le biais probablement du système de partage des risques ‘’qu’on va favoriser le financement de ce secteur qui est essentiel pour la création d’emplois et le développement économique’’.
LITIGE PÉTROLIER : LIMITATION DE L’ACTIVITÉ OFFSHORE DU GHANA À LA FRONTIÈRE AVEC LA COTE D'IVOIRE
Francfort, 25 avr 2015 (AFP) - Le Tribunal international du droit de la mer (TIDM) a ordonné samedi au Ghana de limiter son activité pétrolière dans une zone offshore que le pays se dispute avec la Côte d'Ivoire, dans l'attente d'un jugement sur le fond.
Après des mois de négociations stériles, les deux Etats voisins avaient décidé fin 2014 de porter le différend sur leur frontière maritime devant cette juridiction basée à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, au titre de la convention des Nations unies sur le droit de la Mer.
Abidjan réclamait une série de "mesures conservatoires" en attendant qu'une décision soit rendue sur le fond, exigeant principalement l'arrêt par le Ghana de toutes ses opérations d'exploration et d'exploitation pétrolières en cours dans la zone.
La chambre spéciale destinée à trancher le litige a validé samedi une partie seulement des revendications de la Côte d'Ivoire, estimant "qu'une ordonnance suspendant toutes les activités d'exploration ou d'exploitation menées par le Ghana ou en son nom dans la zone litigieuse, y compris les activités pour lesquelles des forages ont déjà été effectués, porterait atteinte aux droits revendiqués par le Ghana et créerait pour lui une charge excessive, et qu'une telle ordonnance pourrait également causer des dommages au milieu marin", selon un communiqué de presse.
Toutefois, pour préserver les droits d'Abidjan, elle demande au Ghana "de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu'aucun nouveau forage ne soit effectué par lui ou sous son contrôle dans la zone litigieuse".
Le Ghana et la Côte d'Ivoire, respectivement les deuxième et troisième économies d'Afrique de l'ouest, se divisent sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter.
Gros producteur d'or et de cacao, le Ghana a commencé en 2010 à exploiter ses ressources pétrolières dans les champs offshore de l'Ouest, à la limite avec la Côte d'Ivoire, qui produisent environ 100.000 barils par jour.
Ces gisements, considérés comme l'une des plus importantes découvertes d'hydrocarbures en Afrique de l'Ouest depuis dix ans, sont exploités par le géant russe Lukoil et son partenaire américain Vanco.
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, aspire à renforcer sa production de pétrole offshore tout en relançant ses secteurs agricole et minier.
Le pays, qui produit actuellement 40.000 barils par jour, encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux, dans l'espoir qu'elles y découvrent des réserves voisines de celles trouvées au large du Ghana.
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DES MILLIERS DE MANIFESTANTS EN FAVEUR DU CODE ÉLECTORAL EXCLUANT LES PRO-COMPAORÉ
Ouagadougou, 25 avr 2015 (AFP) - Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Ouagadougou en faveur du nouveau code électoral, qui exclut des prochaines élections d'octobre les partisans de l'ancien président Blaise Compaoré, a constaté un journaliste l'AFP.
A l'appel de l'ex-opposition au président déchu et de la société civile burkinabè, des manifestants, la plupart des jeunes, se sont rassemblés place de la Révolution à Ouagadougou pour un "meeting de soutien".
Étaient présents plusieurs membres du gouvernement avec à leur tête le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Auguste Denise Barry.
"Défendons le code électoral voté (...) pour le bien du Burkina", "Défendons et protégeons les acquis de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre" ou encore "justice n'est pas exclusion", pouvait-on lire sur les nombreuses pancartes et banderoles brandies par les participants, moins nombreux finalement que ne le laissait attendre la débauche de moyens déployés.
Une autre manifestation, de moindre envergure, s'est tenue simultanément à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays, selon un habitant joint par l'AFP. Ces meetings visaient à "protéger les idéaux de la révolution d'octobre", a déclaré le professeur Luc Marius Ibriga, porte-parole des organisations de la société civile.
Les députés du Conseil national de transition (CNT), l'assemblée intérimaire, ont voté début avril une révision du code électoral rendant "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance politique".
Cette loi, promulguée une semaine plus tard par le président Michel Kafando, fait référence à la tentative de révision de la Constitution de la fin octobre 2014, destinée à permettre à Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir, et qui avait finalement causé sa chute à l'issue d'une insurrection populaire.
Le texte a été condamné par les partenaires du Burkina. Lundi, l'ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso a notamment appelé à ce que tous les courants politiques, dont les pro-Compaoré, participent aux élections d'octobre.
"C'est aux électeurs de décider qui seront leurs élus", a-t-il alors argumenté. L'Union européenne a de son côté réclamé des élections "inclusives".
Cotonou, 26 avr 2015 (AFP) - Certains bureaux de vote au Bénin ont ouvert dimanche vers 07H30 (06H30 GMT) pour des législatives vécues comme un "galop d'essai" en vue de la présidentielle de 2016, pour le camp du président Thomas Boni Yayi comme pour celui de l'opposition, éclatée et peu structurée.
Au total, 4,4 millions d'électeurs sont inscrits sur les listes et 83 députés postes de députés sont à pourvoir, lors d'un scrutin initialement prévu en mars et dont la société civile craint qu'il puisse être marqué par des fraudes, notamment à cause de cafouillages dans la distribution des cartes d'électeurs.
Les bureaux de votes étaient censés ouvrir à 7H00 et fermer neuf heures plus tard. Dans le quartier CG l'Océan, les opérations de vote ont pu démarrer à 7H25, mais dans plusieurs autres quartiers de Cotonou, la capitale économique, plusieurs bureaux étaient encore fermés, à cause de retards dans la mise en place du matériel de vote, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Sur les 4.470.591 cartes d'électeurs, nous en avons distribué au total 3.451.782, soit 77,2%", a déclaré à la télévision nationale Kassimou Chabi,le coordinateur national du centre national de traitement, organe chargé de la délivrance des cartes d'électeurs.
Dans ce petit pays ouest-africain de 10 millions d'habitants, la classe politique se livre depuis plusieurs mois à une lutte acharnée sur une possible modification de la Constitution.
M. Boni Yayi, qui achèvera son second mandat en avril 2016, est accusé par l'opposition de vouloir changer la loi fondamentale pour briguer un troisième quinquennat.
Le chef de l'Etat, qui aime à se présenter comme un "Monsieur Propre" de la corruption, a toujours nié avoir l'intention de se présenter en 2016 et soutient vouloir amender la Constitution pour y inscrire notamment l'imprescriptibilité des crimes économiques.
LE PARTI PRO-GBAGBO EN PLEINE CRISE AURA "SON CANDIDAT"
Bouaké (Côte d'Ivoire), 25 avr 2015 (AFP) - Le parti pro-Gbagbo, secoué par une crise en interne et qui ne s'était pas encore prononcé sur sa participation à la présidentielle d'octobre en Côte d'Ivoire, a affiché samedi sa détermination à désigner un candidat à ce scrutin, a annoncé son chef, Pascal Affi N'Guessan.
"Nous allons tenir notre congrès dans quelques semaines et nous aurons un candidat face à M. Ouattara", a déclaré le chef du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N'Guessan, lors d'un meeting à Bouaké (centre).
M. N'Guessan, 62 ans, s'exprimait pour la première fois sur ce sujet, alors que le président sortant Alassane Ouattara a été investi samedi "candidat unique" de la coalition au pouvoir en Côte d'Ivoire pour l'élection présidentielle d'octobre, dont il part grand favori.
"Les Ivoiriens attendent cette élection pour sanctionner Ouattara", a poursuivi, M. Affi. "Ouattara est à notre portée. Les Ivoiriens veulent un changement maintenant. Ouattara et ses hommes ont pris (...) l'argent de l'Etat", a-t-il déploré.
Principal parti d'opposition, le FPI est divisé en deux camps: le premier veut concourir à la présidentielle d'octobre derrière M. N'Guessan, mais le second refuse un tel scénario et fait de la libération de l'ex-président Laurent Gbagbo "le coeur de la stratégie de lutte du parti".
En février, une rencontre de la jeunesse du FPI s'est terminée en pugilat entre des pro-Affi N'Guessan et des pro-Gbagbo. Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit être jugé par la Cour pénale internationale pour des "crimes contre l'humanité" présumés commis lors de la crise née de son refus de céder le pouvoir à l'actuel président Alassane Ouattara.
La crise postélectorale de 2010-2011 a fait plus de 3.000 morts. Les partenaires de la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, font également de la présence du FPI une nécessité pour que toutes les tendances politiques soient représentées au scrutin, qualifié de fondamental pour la stabilisation du pays.
ATTAQUE DE BOKO HARAM CONTRE L’ARMÉE NIGÉRIENNE DANS LE SUD-EST
Niamey, 25 avr 2015 (AFP) - Les islamistes de Boko Haram ont attaqué tôt samedi une position de l'armée du Niger sur une île nigérienne située dans les eaux du lac Tchad, indique un communiqué du ministère de la Défense, sans fournir de bilan.
"Ce jour 25 avril 2015, à l'aube, des éléments du groupe terroriste de Boko Haram à bord de pirogues à moteurs ont attaqué l'île de Karamga, position au nord-est de la ville de Bosso tenue par nos forces de défense et de sécurité", indique le ministère de la Défense dans un communiqué diffusé à la télévision.
"Des opérations sont en cours avec l'appui des partenaires pour faire échec aux velléités de ce groupe terroriste", souligne le ministère, qui ne donne pas de précision sur ce raid, le premier du genre sur le sol nigérien depuis plusieurs semaines.
Selon la télévision d'Etat, le président Mahamadou Issoufou, a présidé, dans la matinée, une réunion du Conseil national de sécurité (CNS), regroupant les responsables de l'armée et des chefs d'institutions.
"Le bilan serait très lourd dans les rangs de l'armée nigérienne", a déclaré a l'AFP un élu de Diffa, la capitale région du sud-est nigérien proche du Nigeria. l'île de Karamga avait déjà été attaquée le 20 février par Boko Haram.
Sept soldats nigériens et 15 combattants islamistes, ainsi qu'un civil, avaient été tués dans des combats, selon un bilan officiel. Aucune attaque de Boko Haram n'a été recensée depuis plusieurs semaines au Niger, où le groupe armé nigérian avait multiplié les assauts en février.
"Les risques de survenance d'attentats sont même très réduits du fait de l'élimination de tous les acteurs potentiels", avait déclaré mi-mars à l'AFP Mohamed Bazoum, un proche du président nigérien Mahamadou Issoufou.
"La situation est totalement sous contrôle" au Niger, "il n'y a plus de chance que Boko Haram prenne une ville, même sur le lac Tchad", avait-il assuré.
EBOLA : UNE ONG OFFRE DU MATÉRIEL DE PROTECTION A DES POSTES DE SANTÉ
Tambacounda, 26 avr (APS) - Le Cercle des amis de Tambacounda a acquis, dans le cadre d’un projet de prévention de la fièvre à virus Ebola, du matériel de protection évalué à plus de six millions de francs CFA, destiné aux postes de santé de dix villages situés le long des frontières avec la Guinée et le Mali ainsi qu’à des structures sanitaires de la commune, a constaté l’APS.
Le matériel acquis dans le cadre d’un projet de prévention de la fièvre à virus Ebola, lancé en janvier dernier par le Cercle des amis de Tambacounda, une ONG basée en Allemagne, était présenté aux différents acteurs du projet, parmi lesquels, des représentants des autorités médicales et religieuses, des relais et superviseurs du projet. Le secteur de l’éducation, une des principales cibles du projet, était également représenté.
Entreposé au Centre d’énergie solaire, d’hygiène et de formation professionnelle, le matériel est composé de 240 masques spéciaux, 125 paires de lunettes de protection, 125 paires de bottes, 144 paires de gants, 125 rouleaux de ruban adhésif, et autant de sacs à ordures, 10 boites de gants à jeter contenant chacune 50 paires.
Le tout pour un coût global de 6 millions de francs CFA, compte non tenu du transport, a relevé M. Sané, président du Cercle des amis de Tambacounda.
Ce lot est destiné aussi bien à des postes de santé de la commune de Tambacounda, qu’à ceux de dix villages situés le long des frontières avec le Mali et la Guinée. Les autres services impliqués dans la lutte contre Ebola, comme le service d’hygiène sont aussi concernés, par ces kits devant être redistribués par les autorités sanitaires. Le responsable de l’ONG a mis en garde contre le risque de voir ce matériel de revendu dans des pays voisins.
Pour Abdou Karim Sané, ce matériel est une ‘’modeste contribution’’ à l’effort de l’Etat pour prévenir cette maladie qui a causé la mort de milliers de personnes dans la sous-région, notamment en Guinée et au Libéria.
L’imam Malick Wilane de la grande mosquée de Saré Guilél a salué l’action de M. Sané, et a invité les populations à le soutenir, pour le bien de la communauté. ‘’La religion ne se limite pas à la prière’’, a-t-il dit, ajoutant que le prophète (PSL) a dit que ‘’le meilleur des hommes est celui qui est le plus utiles pour ses semblables’’.
Des maladies qui ont disparu en Europe continuent de tuer des milliers de personnes en Afrique du fait de la pauvreté et du défaut de prévention, a-t-il dit.
Dans la même veine, d’autres intervenants, dont pape Saboye Mbaye, responsable de la communication pour la santé au district de Tambacounda ont axé leur communication sur la nécessité d’être solidaire pour venir à bout d’Ebola et d’autres défis sanitaires, voire économiques auquel le pays est confronté.
Axé sur la vulgarisation de l’information au sujet d’Ebola, le projet lancé en janvier dernier pour une durée de six mois, compte ‘’transmettre le savoir pour stopper (la) propagation’’ de cette maladie.
Pour ce faire, il table sur l’organisation de 50 causeries à travers la commune qu’il a subdivisée en six zones dans lesquelles interviennent les 60 relais qui ont été formés à cet effet. Quelque 3.000 dépliants sur la maladie ont été confectionnés, ainsi que 300 tee-shirts. Des spots radio en langues nationales ont été aussi diffusés.
Le coût global de cette initiative est de 16,2 millions de francs CFA, dont 14 déjà consommés dans la prise en charge des relais, de la communication, etc. Une évaluation générale sera faite le 1-er juin et des perspectives définies, a annoncé M. Sané, qui a relevé par ailleurs la nécessité de sensibiliser les ‘’daaras’’ (écoles coraniques) qui constituent une couche vulnérable.
Au micro de Dame Babou sur African Time, comme chaque semaine, Pape Ndao fait un tour d'horizon de l'actualité de la semaine dernière en wolof pour vous. Écoutez.
FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE DE BASKET - QUEL PRÉSIDENT ?
Le choix se fera au mois de juin, pour élire le prochain président de la Fédération sénégalaise de basket. Aucune candidature n’est encore affichée, mais les manœuvres de couloir ont démarré. De même que les noms des candidats possibles commencent à circuler. Notamment ceux de Serigne Mbaye, Me Babacar Ndiaye, Mathieu Faye ou Baba Tandian. Waa Sports les passe en revue, à travers ce qui les particularise et pourrait jouer en leur faveur.
Baba Tandian, un retour possible
Son retour à la Fédération sénégalaise de basket fait grand débat dans le milieu. Si d’aucuns avancent l’idée selon laquelle rien n’empêche Baba Tandian de se présenter comme candidat, les nouveaux textes rédigés par le Cnbs semblent l’exclure. Dans ces textes, dont copie est parvenue à Waa Sports, il est indiqué : "Ne peut être reçu comme candidat aux postes de dirigeants, toute personne ayant été sanctionnée dans l’exercice de ses missions au sein du basket-ball soit par la fédération, par les autorités en charge du sport (ministère, Cnoss…) ou par les instances internationales de gestion du basket-ball."
Il se trouve, cependant, qu’aucune sanction ne pèse, pour l’instant, sur l’ancienne équipe fédérale. Ni venant de la part du ministère ni des instances internationales de basket. Reste à savoir ce qui pourrait arriver d’ici juin. D’autant plus que des sources proches des responsables du basket soutiennent que rien n’est encore définitif sur ces textes et qu’il est du ressort de l’assemblée générale extraordinaire de les adopter.
Si Tandian a l’opportunité à se présenter, il serait dans la peau du candidat sortant venu défendre son bilan. Et là, il aurait du mal à cacher les "cafards" qui ont entaché son règne. D’abord, la fraude sur l’âge de certains joueurs des sélections U18 filles et garçons victorieuses de la Coupe d’Afrique en 2012 avant d’être sanctionnées et leurs titres retirés.
Ce scandale a d’ailleurs été fatal à l’ancienne fédération dont il était la personne morale. Ensuite, l’amende des 310 millions de francs Cfa payés à la Fiba-monde, liée à cette affaire.
Toutefois, Baba Tandian ne manque pas d’atouts pour aller au "combat". Comme sa capacité à pré-financer les activités du basket. "En termes de financement de nos activités, nous n’avions aucun problème sous le règne de Baba Tandian, confie un membre de l’ancienne fédération. Il était toujours présent au moment où nous avions besoin de liquidités pour financer le championnat ou les campagnes des équipes nationales. Il a aussi été d’un grand apport à beaucoup de clubs en difficulté financière".
Sa passion pour la discipline est aussi sans bornes.