Devant une crise scolaire qui perdure, où l’impatience grandit face au refus des enseignants de reprendre la craie, le Cusems et le Grand cadre des syndicats d’enseignants, presque partagés sur leurs revendications, affichent encore leur division, face à des propositions du gouvernement. Le Cusems campe toujours sur sa position de poursuivre le mot d’ordre. Alors que le Grand cadre veut d’abord se concerter avec la base, pour savoir la conduite à tenir.
Ils sont nombreux à afficher leur inquiétude quant à la tournure que prend la crise scolaire. Mais ce n’est pas demain qu’une solution de sortie de crise va être trouvée. La rencontre d’hier entre le Premier ministre Mouhammad Boun Abdallah Dionne et les syndicats d’enseignants n’a pu décanter la situation.
Au sortir de cette rencontre à laquelle ont pris part des ministres, députés et autres membres du Cese (Conseil économique, social et environnemental), les syndicats d’enseignants se sont encore affichés désunis.
Des membres du Cadre unitaire syndical de l’enseignement moyen et secondaire (Cusems) campent toujours sur leur position de poursuivre le mot d’ordre de grève, tant que leur revendication relative à l’alignement de l’indemnité de logement n’est pas satisfaite. Alors que les membres du Grand cadre des syndicats d’enseignants ont décidé de se concerter avec leur base, avant de donner leur position, par rapport aux propositions du gouvernement.
Abdoulaye Ndoye, un des secrétaires généraux du Cusems, estime qu’il est trop tôt de dire que les deux parties s’accordent sur une solution de sortie de crise. Pour lui, le combat pour la satisfaction de leurs revendications continue.
«Nous avons interpellé le chef du gouvernement sur l’alignement de l’indemnité de logement, qui est l’une des revendications des enseignants. Mais, sur cette question, nous sommes restés sur notre faim. Il n’y a pas eu d’avancées significatives», se désole Abdoulaye Ndoye.
A l’entendre parler, les craintes des enseignants continuent et leur décision de déserter les salles de classe persiste. Selon Abdoulaye Ndoye, le Cusems ne laissera nullement ses membres enseignants poursuivre leur programme, pendant que le gouvernement peine à satisfaire leurs revendications. Il invite toujours le gouvernement au respect des engagements souscrits.
Cependant, l’optimisme affiché par le chef du gouvernement quant à un compromis avec les organisations syndicales bute sur le niet catégorique des enseignants du Cusems. Même si du côté du Grand cadre des syndicats d’enseignants, la décision de lever ou de suspendre le mot d’ordre de grève dépend de la base et non de la direction syndicale.
«Nous avons rencontré le Premier ministre et des membres de son gouvernement. Nous leur avons fait état des attentes très fortes des enseignants. Le Premier ministre nous a fait des propositions. Maintenant, une plénière entre secrétaires généraux de syndicats membres du Grand cadre se tiendra le weekend, pour apprécier les propositions du gouvernement», informe le coordonnateur du Grand cadre.
Mamadou Lamine Dianté explique qu’un procès-verbal (Pv) de leur rencontre avec le gouvernement sera transmis à la base, qui devra apprécier les propositions du gouvernement. Selon Dianté, la clé du dégel est entre les mains de la base syndicale.
«Nous n’avons pas de sentiment de satisfaction ou d’insatisfaction à exprimer. La décision revient à la base à qui nous ferons un compte-rendu fidèle. Nous donnerons notre position officielle à l’issue de notre rencontre avec la base», insiste le coordonnateur du Grand cadre. Ce dernier informe qu’un second face-à-face entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants est prévu dans la matinée de ce lundi.
FERMETURE DES FRONTIÈRES TERRESTRES DU TOGO POUR L'ELECTION PRÉSIDENTIELLE
Lomé, 24 avr 2015 (AFP) - Le gouvernement togolais a annoncé avoir ordonné
la fermeture des frontières terrestres du pays de vendredi soir à dimanche
matin, "en vue de garantir des conditions optimales de sécurité" durant
l'élection présidentielle prévue samedi.
"En vue de garantir des conditions optimales de sécurité pour (le) bon
déroulement (de la présidentielle), les frontières terrestres seront fermées
le vendredi 24 avril à 21H00 (locale et GMT) et ne seront rouvertes que le
dimanche 26 avril à 06H00", dit un communiqué conjoint des ministères de
l'Administration territoriale et de la Sécurité transmis à l'AFP.
Le Togo, petit pays d'Afrique de l'Ouest de 7 millions d'habitants, est
appelé aux urnes samedi, pour une présidentielle qui oppose le chef de l'Etat
sortant Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, à quatre candidats
d'opposition.
Face à cette opposition fragmentée, dont le chef de file Jean-Pierre Fabre
s'était déjà présenté en 2010, M. Gnassingbé, porté au pouvoir en 2005 par
l'armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui régna sur le
Togo d'une main de fer pendant 38 ans, puis élu à deux reprises lors de
scrutins contestés par l'opposition, est donné favori.
La campagne présidentielle de deux semaines, qui s'est déroulée sans heurt,
s'est achevée jeudi soir à minuit (locale et GMT).
Vendredi, des véhicules blindés légers de l'armée étaient positionnés et se
déplaçaient dans Lomé, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Lors de la présidentielle de 2005, qui fut entachée de fraudes massives,
des violences avaient fait 400 à 500 morts et des milliers de blessés, selon
l'ONU.
Le scrutin suivant, en 2010, quoique contesté par l'opposition, s'était
déroulé dans le calme et son résultat avait été jugé acceptable par la
communauté internationale.
C’est aujourd’hui que se tient le lancement de la première étape de ï, un nouveau concept du sport automobile. Ce sont des moments d’échanges et de partages des différents acteurs du secteur du sport automobile au Sénégal, mais aussi une vitrine pour conscientiser les acteurs sur la problématique de la prévention routière.
C’est ce samedi 25 avril 2015 que les organisateurs du Machine Game Style procèdent à la première étape qui consiste à la présentation du concept aux différents acteurs du sport automobile. Un événement dédié à Demba Dia, un grand passionné du sport automobile décédé.
C’est une occasion pour les adeptes de l’automobile de découvrir une nouvelle facette du sport automobile qui n’est pas aussi développée au niveau du Sénégal. Ce sera aussi un moment d’échanges et de partage entre les acteurs avec l’objectif de revaloriser le monde de l’automobile au Sénégal. Comme l’a, d’ailleurs, expliqué le président du comité d’organisation lors d’un point de presse tenu en prélude de cette journée du 25 avril.
«Cette première journée d’aujourd’hui va permettre au public de découvrir déjà le concept Machine Game Style qui a l’ambition de revaloriser le monde de l’automobile au Sénégal et de faire renaitre l’amour et la passion que les amateurs avaient pour les courses», a déclaré Oumar Diop.
Qui précise que «c’est une opportunité qu’on va saisir pour sensibiliser les conducteurs et tous les acteurs du secteur de la mécanique sur la campagne de prévention routière qui préoccupe la plus haute sphère des autorités du pays».
Ce sera la première étape de la grande journée prévue dans quelques mois et dédiée au défunt artiste Demba Dia, grand passionné du sport automobile sénégalais. Bachir Sy, membre du comité d’organisation, soutient que «toute la famille du feu Demba Dia prendra part à la manifestation, elle l’a donné son accord, ainsi que sa famille mécanique qui est actuellement engagée dans des courses au plan international.
Hilaire Chabi, un de ses proches collaborateurs annonce d’ailleurs que tous les amis de Demba Dia qui évoluent dans le milieu feront le dé- placement sur Dakar pour participer à l’événement». Mamadou Aladji Ly, un des parrains de l’événement, soutient que «l’initiative est à encourager, puisque ce n’est pas seulement l’aspect sportif qu’il faut retenir mais aussi le canal qu’il peut constituer pour véhiculer des messages surtout en ce concerne la campagne de prévention routière qui préoccupe les acteurs et les autorités du pays au plus haut niveau».
Les organisateurs ont tenu à saluer l’engagement de l’artiste Ndongo D du Groupe Daara J Family qui n’a cessé de leur apporter conseils et assistance pour la réussite de l’événement ainsi que le Collège pour l’animation et la fidélisation de l’électorat marron qui a grandement contribué à la réussite de cette journée.
Toutefois les organisateurs appellent les conseillers municipaux de Dakar ainsi que les ministères de tutelles à s’impliquer d’avantage dans le concept qui se dé- finit comme un cadre d’échanges pour la jeunesse et les foyers des établissements privés et publics. Rappelons que la grande journée de course, qui devait se tenir, a été renvoyée à une date ultérieure en raison des travaux qui ont démarré au niveau du pont de la Patte D’oie.
L'AFRIQUE DE L'OUEST DÉSORMAIS CONFRONTÉE AU MYSTÉRIEUX "SYNDROME POST-EBOLA"
Monrovia, 25 avr 2015 (AFP) - Alors que l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest est sur le déclin, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires des pays touchés se penchent désormais sur les effets à long terme, très mal connus, du virus sur les survivants.
Cécité partielle ou totale, troubles de l'audition, douleurs articulaires, céphalées: une proportion non négligeable des survivants, selon les sources, se plaint d'effets secondaires parfois très handicapants.
"Nous devons être conscients que (des complications) peuvent survenir" après un traitement contre la fièvre hémorragique, a admis la responsable de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l'Afrique, le docteur Matshidiso Moeti.
Confrontés à la pire épidémie d'Ebola depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976, l'agence onusienne et les trois pays principalement touchés - Liberia, Sierra Leone et Guinée - se sont attachés dans un premier temps à l'urgence de sauver des vies.
L'épidémie actuelle est partie en décembre 2013 du sud de la Guinée avant de se propager à ses deux voisins. Selon le dernier bilan de l'OMS, nettement sous-évalué de l'aveu même de l'organisation, elle a fait plus de 10.800 morts sur quelque 26.000 cas au cours des 16 derniers mois, à plus de 99% dans ces trois pays.
A présent, l'OMS et les autorités sanitaires locales tentent de mieux connaître l'impact du virus et de son traitement sur les milliers de survivants. Lors d'une visite mercredi à Monrovia, Mme Moeti a ainsi rencontré la dernière patiente en date à avoir quitté un centre de traitement au Liberia.
Selon la survivante, Beatrice Yordoldo, qui est sortie le 5 mars, "la majorité des survivants" à qui elle a parlé lui ont fait part de problèmes de vision, de troubles de l'audition et de maux de tête.
- Vision brouillée, fatigue extrême -
De fait, dès octobre 2014, l'OMS abordait cette problématique sur son site internet, dans une interview avec une responsable de la prise en charge psychologique et sociale des survivants d'Ebola dans l'est de la Sierra Leone, à Kenema.
"Nous constatons que de nombreuses personnes ont des troubles de la vision. Certains se plaignent d'une vision brouillée, pour d'autres, la perte d'acuité visuelle est progressive. J'ai rencontré deux personnes qui sont devenues aveugles", rapportait alors Margaret Nanyonga.
Mme Nanyonga, qui parle d'un "syndrome post-Ebola", estimait ainsi que la moitié des survivants d'Ebola dans la zone de Kenema avait rencontré des problèmes de vue.
D'autres se sont plaints de douleurs articulaires, musculaires et de fatigue extrême. "Il nous faut comprendre pourquoi ces symptômes persistent et déterminer s'ils sont provoqués par le virus, par son traitement ou encore par les mesures de désinfection", expliquait Mme Nanyonga.
Or, les données en provenance du terrain sont encore très parcellaires et les autorités sanitaires ne sont pas en mesure d'appréhender l'étendue du problème.
L'ampleur de cette épidémie et la vitesse de propagation du virus ont pris de court la communauté internationale et, au moment où une réponse coordonnée était enfin mise sur pied, l'épidémie avait déjà submergé les systèmes de santé des pays les plus touchés.
Ainsi, l'épidémie actuelle a quasiment éclipsé les précédentes: entre la découverte du virus en 1976 et celle des foyers fin 2013 en Guinée, quelque 2.500 cas au total avaient été enregistrés.
Et si les survivants des précédents foyers faisaient également état de complications, leur nombre était trop faible pour permettre des recherches approfondies.
L'épidémie en cours, avec ses milliers de survivants, pourrait déboucher sur une bien meilleurs connaissance des effets secondaires de la maladie ou de son traitement. Selon Mme Moeti, qui a pris ses fonctions en février, l'OMS a commencé à rattraper son retard sur le sujet.
"Je pense que c'est quelque chose que nous devons connaître plus en détail pour le futur, de sorte que (...) dans la prise en charge des patients d'Ebola, on recherche ce genre de symptômes", a-t-elle expliqué à l'AFP.
Abidjan, 25 avr 2015 (AFP) - Au bout d'une longue file d'attente, la distribution de moustiquaires se déroule dans le calme à Abidjan: la Côte d'Ivoire, un des pays les plus touchés par le paludisme, tente de combler son retard dans la lutte contre cette maladie.
"Je ne veux pas vous voir revendre les moustiquaires sur les marchés", gronde Delphine Kiebi, dans sa blouse rose de sage-femme, tout en manipulant une moustiquaire, l'air grave. Face à elle, une dizaine de femmes enceintes, vêtues de pagnes amples et colorés, écoute attentivement ses consignes dans la cour de l'hôpital de Port-Bouët, une commune d'Abidjan.
Avec 63.000 décès d'enfants de moins de cinq ans du fait du paludisme chaque année, la Côte d'Ivoire totalise à elle seule 15% de la mortalité infantile due à cette maladie sur le continent africain. Toutes les heures, sept petits Ivoiriens en décèdent.
Le paludisme, dont la journée mondiale de lutte se tient samedi, est la première cause de décès d'enfants dans le pays. Les femmes enceintes constituent également une cible prioritaire.
La maladie affecte le développement du foetus et peut conduire à un accouchement prématuré ou à des fausses couches, mais aussi à des carences graves chez le nouveau-né.
Aux urgences pédiatriques de l'hôpital de Port-Bouët, le chef de service Denis Koffi, stéthoscope au cou, ausculte un garçonnet de 6 ans allongé sous une moustiquaire. "Celui-ci n'a pas le palu", sourit-il, avant de rappeler que "90% des enfants" admis dans son service sont atteints de la maladie.
La moustiquaire reste le moyen le plus efficace pour éviter de contracter le paludisme. Mais faute d'éducation, beaucoup l'utilisent encore comme filet de pêche ou éponge pour la vaisselle.
"Elle commence seulement à entrer dans nos habitudes en Côte d'Ivoire. Certaines femmes ont encore peur d'étouffer si elles dorment dessous. On est là pour leur montrer que ce n'est pas le cas", explique Mme Kiebi.
Depuis novembre 2014, le ministère de la Santé, avec l'appui logistique de l'Unicef et le soutien financier du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, distribue des moustiquaires imprégnées dans la région d'Abidjan.
- 'Couverture universelle' -
Le reste du territoire est désormais équipé, avec 9,6 millions d'unités déjà données. Treize millions de moustiquaires seront fournies au total. De quoi protéger l'ensemble des 25 millions d'Ivoiriens, une moustiquaire étant destinée à deux personnes.
"La crise postélectorale a créé un ralentissement dans toutes les questions de santé publique. Mais avec cette couverture universelle du territoire, on a déjà fait un pas important pour lutter contre la maladie", commente Louis Vigneault-Dubois, porte-parole de l'Unicef en Côte d'Ivoire.
La Côte d'Ivoire sort d'une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui firent plus de 3.000 morts. Plus de la moitié des centres de santé ont fermé durant la période 2002-2010, selon la Banque mondiale.
De nombreux hôpitaux et autres dispensaires ont été pillés sur l'ensemble du territoire et restent en très mauvais état. A quelques centaines de mètres de l'hôpital de Port-Bouët, à la mairie, des dizaines de personnes font la queue pour récupérer des moustiquaires et assister à une démonstration de son utilisation.
"Maintenant je sais bien l'installer. Et je ne vais pas l'utiliser pour faire la vaisselle mais pour protéger mes dix enfants des piqûres de moustique", promet Maimouna Karamoko, une quadragénaire en boubou beige et jaune.
Le paludisme est une maladie endémique dans 97 pays, à laquelle 3,2 milliards de personnes, la moitié de la population mondiale, est exposée. Il tue chaque année plus de 580.000 personnes sur la planète, et demeure l'une des principales causes de mortalité en Afrique subsaharienne, selon le programme "Roll Back Malaria", piloté notamment par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Unicef.
Depuis 2000, de nombreux progrès ont néanmoins été accomplis, grâce à la multiplication par trois des financements nationaux et internationaux combinée au progrès scientifique.
Le taux de mortalité a baissé de 54% en Afrique. Mais il faudrait encore doubler les budgets annuels pour passer de 2,6 milliards de dollars à 5,1 milliards afin d'être en mesure d'éradiquer la maladie au niveau mondial, note le Fonds mondial.
NEGOCIATIONS ENTRE GOUVERNEMENT -SYNDICATS D’ENSEIGNANTS : Les deux parties se donnent rendez-vous lundi
La rencontre hier, vendredi 24 avril, entre le premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne et les syndicats d’enseignants n’a finalement pas abouti à une trêve des mouvements de contestation de ces derniers. en attendant les grèves, les deux parties se sont donné rendez-vous lundi prochain en plénière pour stabiliser.
EUX & NOUS : Garissa, Méditerranée : Africains, si vous parliez ?
Il y a quelques semaines, plusieurs chefs d’états africains défilaient aux côtés de François Hollande, devant une foule estimée à plusieurs millions d’individus et portant des banderoles estampillées « Je suis Charlie ».Rien de choquant, à priori, sinon qu’ils auraient dû, au préalable, parler à ceux qu’ils étaient censés représenter à cette marche, préciser qu’ils défilaient d’abord pour le respect de la liberté d’expression et qu’ils étaient prêts eux-mêmes à l’appliquer dans leurs pays respectifs. Au passage et toujours dans le respect de leurs mandants, ils auraient pu rappeler que cette liberté avait des limites, qu’elle excluait l’insulte et le mépris. Car, quelle que soit la religion, la foi est une chose sérieuse : il y a des gens qui ne restent en vie que parce qu’elle les soutient et d’autres qui sont prêts à mourir pour elle. «N’insultez pas les dieux des autres ! », enseigne l’Islam à ses fidèles (Coran VI, 108).
ENVOI DE SOLDATS SENEGALAIS EN ARABIE SAOUDITE : L’opposition demande à Macky de revoir sa copie
le front patriotique pour la défense de la république (fpdr) estime que l’arabie Saoudite n’est pas victime d’une agression externe et que rien ne justifie l’envoi de 2000 soldats sénégalais dans ce pays où les bombardements ont cessé. face à la presse hier, vendredi 24 avril, Mamadou diop decroix et compagnie ont trouvé que le Sénégal doit revoir sa position, non sans indiquer que la mission du pays doit être d’intermédiation entre les parties en conflit. le fpdr a par ailleurs taclé Macky Sall dans pas mal des questions nationales.
NAUFRAGE D’EMIGRES EN MEDITERRANEE : Le Fpdr dénonce le mutisme des dirigeants africains
Au moment où les chefs d’etat de l’Union européenne cherchent à apporter une riposte cinglante à ces vagues d’émigrés, avec leur lot de désolation en Méditerranée, ceux des pays d’origine de ces naufragés n’ont pas encore levé le petit doigt pour panser cette plaie. en conférence de presse hier, à la permanence du Pds sis à la Vdn, le fr ont patriotique pour la défense de la république (fpdr) a fustigé le mutisme des dirigeants africains, tout en proposant des solutions.
AEROPORT LEOPOLD SEDAR SENGHOR : 70 boulettes de cocaïne et 111 Kg de la drogue khat saisis par la douane
les agents du Bureau des Douanes de l’aéroport Léopold Sédar Senghor ont effectué, le jeudi 23 avril 2015, une saisie de cent onze (111) kilogrammes de drogue khat (herbe), importée d’Addis Abeba par un individu de nationalité éthiopienne. L’information a été donnée par le bureau des relations publiques et de la communication de la Douane dans un communiqué qui nous est parvenu.
CRISE SCOLAIRE -RENCONTRE SYNDICATS D’ENSEIGNANTS : Le dialogue de sourds persiste
Devant une crise scolaire qui perdure, où l’impatience grandit face au refus des enseignants de reprendre la craie, le Cusems et le Grand cadre des syndicats d’enseignants, presque partagés sur leurs revendications, affichent encore leur division, face à des propositions du gouvernement. Le Cusems campe toujours sur sa position de poursuivre le mot d’ordre. Alors que le Grand cadre veut d’abord se concerter avec la base, pour savoir la conduite à tenir.
DROGUE A L’AEROPORT LEOPOLD SEDAR SENGHOR : 111 Kg de khat et 790 g de cocaïne saisis
Le Bureau des douanes sénégalaises de l’aéroport Léopold Sédar Senghor a procédé, ce jeudi, à une «une saisie de cent onze (111) kilogrammes de drogue khat (herbe), importée d’Addis Abeba par un individu de nationalité éthiopienne », informe un communiqué du Bureau des relations publiques et de la communication de la Douane parvenu hier au journal Le Quotidien.
REPORTAGE - RETOUR DE LA PAIX DANS LE DJIBIDIONE : Diocadiou, «la cité rebelle», s’autoproclame zone de droit
La situation qui prévaut aujourd’hui à Djibidione dans le Nord Sindian contraste vivement avec l’inhospitalité et l’insécurité qui ont longtemps caractérisé cette zone réputée rebelle et qualifiée de zone de non-droit. Aujourd’hui, à la faveur de l’accalmie notée sur le terrain et du retour au bercail des populations longtemps réfugiées en Gambie, Djibidione renaît et revit. Symbole de cette renaissance, la localité de Diocadou est le cadre d’une grande mobilisation sportive initiée par les populations de cette «cité rebelle» le 4 avril dernier. Une manifestation qui a bénéficié également du concours de l’Armée et de l’équipe municipale de Djibidione. Occasion de permettre à la localité de Diocadiou de s’autoproclamer zone de droit. Ce qui nécessite toutefois un accompagnement de l’Etat qui doit, selon les autorités municipales, répondre de façon urgente à un certain nombre de défis.
REPORTAGE - DEMARRAGE DES TRAVAUX DE L’ARENE NATIONALE AU TECHNOPOLE : Des bulldozers en action
L’espace du Technopôle de Dakar retenu pour la construction de l’arène nationale est en train d’être balayé. En plus des engins assurant actuellement le terrassement, le site est fermé aux visiteurs et autres riverains. Le Quotidien a fait un tour sur les lieux pour s’imprégner du début des travaux.
BOKO HARAM : LA FRANCE FORME DES DÉMINEURS CAMEROUNAIS
Yaoundé, 24 avr 2015 (AFP) - Huit militaires français forment une soixantaine de spécialistes de l'armée camerounaise pour déminer la région de l'extrême-nord du Cameroun où les islamistes nigérians de Boko Haram ont posé des engins explosifs, a appris l'AFP vendredi auprès de l'ambassade française à Yaoundé.
La formation initiée par la France "a commencé depuis trois jours" (mardi) à Garoua, dans la région du Nord, voisine de celle de l'Extrême-nord où sévit Boko Haram depuis 2013, a affirmé un diplomate français.
Le programme est animé par "un détachement d'instruction opérationnelle composé de huit militaires français - officiers, sous-officiers et militaires du rang - de l'armée du génie", selon un communiqué de presse de l'ambassade de France à Yaoundé transmis à l'AFP.
D'après le texte, les militaires français travaillent "aux côtés des forces armées camerounaises afin de former une soixantaine de spécialistes dans la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED)."
Cette formation qui se poursuivra jusqu'au 15 mai, "donnera aux futurs spécialistes (camerounais) l'aptitude à déminer et désamorcer les engins explosifs improvisés souvent utilisés par la secte Boko Haram dans l'Extrême-nord du pays", selon le texte.
Elle s'inscrit "dans le cadre de l'accord du 21 mai 2009 instituant un partenariat de défense entre le Cameroun et la France", indique le communiqué. Le groupe islamiste dispose régulièrement des mines sur les territoires qu'il contrôle ou attaque.
Ces explosifs ont notamment fait plusieurs victimes chez les soldats camerounais. Mi-mars, la France avait annoncé le déploiement à Maroua, le chef-lieu de cette région, de deux officiers de liaison dans le cadre de la lutte contre Boko Haram.
Théâtre de nombreuses attaques attribuées à Boko Haram, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun a connu une accalmie ces dernières semaines du fait des actions menées par la coalition militaire engagée contre les islamistes basés dans le nord-est du Nigeria.
Le Cameroun a officiellement engagé le 1er août 2014 la guerre contre Boko Haram. Le Nigeria, longtemps accusé de passivité face au groupe islamiste, a repris ces dernières semaines une série de localités aux insurgés, avec l'appui notable des troupes tchadiennes intervenues à partir de février en territoire nigérian.
Les troupes tchadiennes ont été déployées dans le cadre d'une opération régionale à laquelle participent également, outre le Nigeria, le Cameroun et le Niger.
RENCONTRE GOUVERNEMENT-SYNDICATS D’ENSEIGNANTS : Des avancées significatives en attendant une rencontre lundi
Beaucoup espéraient, hier, un dénouement de la crise scolaire à l’issue de la rencontre entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Même si plusieurs avancées ont été notées, il reste que la question de l’indemnité de logement est encore sur la table. Mais le gouvernement souhaite plutôt revoir le système de rémunération des agents de l’Etat
SOUTIEN A MACKY SALL : 11 députés de l’Afp adhèrent à la résolution du Bp du 10 mars 2014
Dans une déclaration en date du 21 avril 2015, 11 députés de l’Alliance des forces du progrès (Afp) ont réitéré leur totale et entière adhésion à la résolution du Bureau politique du parti adoptée le 10 mars 2014. Nous vous livrons le document
AJUSTEMENT TARIFAIRE DU PRIX DE L’EAU : Une hausse de 214 FCfa sur la facture bimensuelle
Pour accompagner le programme de sécurisation de la production de l’eau à Dakar et dans les régions à l’horizon 2021, la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) a annoncé un ajustement tarifaire de 4 %.
MIX ENERGETIQUE : L’Aner vise 20 % d’énergies renouvelables
Le Sénégal a l’ambition de produire au moins 20 % de l’électricité proposée dans la promotion du mix énergétique, un concept lancé par le président Macky Sall, à partir des énergies renouvelables dans les cinq prochaines années.
LUTTE CONTRE LA FRAUDE : Le Giaba se dote du logiciel Ecolink
Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a procédé, hier, au lancement officiel du projet Ecolink. Un logiciel qui se veut un instrument de lutte contre le blanchiment d’argent, tout en instaurant une transparence dans la passation des marchés.
ASSAINISSEMENT : Bambey étrenne sa station de pompage
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Mansour Faye, accompagné d’une forte délégation, du directeur général de l’Onas, du maire, du préfet et de la présidente du Conseil départemental de Bambey, a coupé le ruban inaugural des ouvrages de drainage des eaux pluviales de Bambey sis au quartier Léona, au grand bonheur des populations qui ont unanimement remercié le chef de l’Etat.
DEMOLITION DU PONT SENEGAL 92 AUJOURD’HUI :Les usagers compréhensifs, en attendant l’échangeur de l’Emergence
Le «Pont Sénégal 92» va être démoli aujourd’hui, après plus de 20 ans d’existence. Une décision prise par les autorités pour faire place à un pont plus moderne puisqu’il est prévu un échangeur à trèfles pour relier Grand Yoff à Grand Médine. Les travaux vont durer 12 mois. Les usagers font déjà preuve de compréhension, espérant la fin des désagréments avec «l’échangeur de l’Emergence».
MALI : BAN INQUIET DES ATTAQUES CONTRE LA MINUSMA, VEUT UN RÈGLEMENT POLITIQUE
Nations unies (Etats-Unis), 24 avr 2015 (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré vendredi "très préoccupé" par les récentes attaques contre la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) et a souligné "l'urgence d'un règlement politique" entre Bamako et les rebelles du Nord.
Ces attaques, dont la plus récente a blessé jeudi sept Casques bleus à 100 km au sud-ouest de Kidal (nord), ont tué au total cinq civils et blessé 13 civils et 16 Casques bleus depuis la semaine dernière, souligne un communiqué de l'ONU.
"Les attaques contre les civils et les Casques bleus constituent une grave infraction au droit international" et M. Ban "demande à ce que les responsables de ces attaques soient poursuivis en justice".
"Cette série d'attaques souligne l'urgence d'un règlement politique de la situation et du rétablissement de la sécurité au nord du Mali", ajoute le communiqué. Le chef de la Minusma a dit jeudi son "espoir" de voir la rébellion à dominante touareg du nord du Mali signer l'accord de paix d'Alger avec le gouvernement malien avant l'échéance du 15 mai.