Depuis un certain temps, des voix discordantes s’élèvent au sein du Parti démocratique Sénégalais (Pds) pour exiger des réformes majeures dans ladite formation politique. «Une révolte», née avec l’émergence d’un nouveau groupe influent appelé «les réformateurs». Ils veulent, un nouveau secrétaire général national pour remplacer, Me Abdoulaye Wade.
La sortie médiatique de Mamadou Bass Kébé de la fédération départemental des cadres du Parti démocratique sénégalais (Pds) de Nioro continue de susciter de vives polémiques. Ce dernier entrevoit plusieurs éventualités pour remplacer le secrétaire général national.
Dans cette querelle de chapelles, M. Kébé a déjà porté son choix sur l’ancien ministre, Modou Diagne Fada. En marge d’une Assemblée générale à Keur Madiabel, en justifiant sa position, Bass Kébé, a soutenu que le président, Abdoulaye Wade doit aller à la retraite.
Toujours selon lui, l’actuel secrétaire général des libéraux ne donne plus l’image d’une personne apte à faire face au régime du Chef de l’Etat, Macky Sall. «Me Wade est notre idole. Ceux qui sont à ses côtés ne veulent pas que les choses bougent. Et le secrétaire général du Pds à une famille. Il doit se reposer et donner le parti à Modou Diagne Fada, qui est légitime et plus apte à faire face à Macky Sall et son régime dans l’arène politique», a indiqué Bass Kébé.
Cette sortie a poussé Lamine Bâ, membre du Comité directeur (Cd), a rappelé à l’ordre son frère libéral qui, à l’en croire, n’a pas la voix au chapitre. «Bassirou Kébé n’est rien d’autre qu’un simple secrétaire. Il n’est pas le président départemental des cadres.
En plus, un parti politique, on ne le donne pas. On gère un parti avec la base qui décide et non à travers des instrumentalisations dont nous connaissons l’origine. Mais, c’est peine perdue. Car, le Pds est un grand parti», martèle Lamine Bâ.
Il y a un autre camp appelé les «conservateurs» qui poussent et supportent radicalement la candidature de Karim Wade pour la prochaine élection présidentielle de 2017. Pour le poste de secrétaire général national du Pds, si certains optent pour Karim Wade en se basant sur la logique qui voudrait que le candidat du parti soit en même temps secrétaire général national, d’autres dans les rangs des conservateurs souhaitent que Me Abdoulaye Wade, père fondateur du parti reste à son poste jusqu’en 2017.
LE CAFE MARRON DU PSE
TOURNEE ECONOMIQUE DU PRESIDENT MACKY SALL EFFECTUEE DANS LE BASSIN ARACHIDIER
Réuni ce weekend à la Médina, le Collège des responsables de l’APR pour l’animation et la fidélisation de l’électorat du président Macky Sall (Café Marron), avant de disséquer la question relative à la situation scolaire, est largement revenu sur la tournée économique que le chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Macky Sall, a effectuée dans le bassin arachidier, particulièrement dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick.
A ce sujet, les responsables du café marron ont, tour à tour, salué les actes concrets posés par le Président Macky Sall, dans le domaine agricole, avec la réception du premier lot de tracteurs brésiliens, également notamment dans celui des infrastructures, avec la pose de la première pierre de l’Université du Sine Saloum de Kaolack et le financement des routes et pistes de production et dans celui de l’énergie avec l’inauguration de la centrale électrique de Kahone.
La dimension de l’érudition de Baye Niass reconnue et intégrée dans le PSE par Macky Sall
Le Café Marron salue la clairvoyance du Président Macky qui a procédé à la pose de la première pierre de l’Université Baye Niasse de Kaolack qui va mobiliser un investissement de près de 65 milliards de FCFA.
A ce propos, le Café Marron se félicite du nom de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niasse dit Baye donné à l’Université du Sine-Saloum de Kaolack, tout en magnifiant cette décision de haute portée symbolique qui traduit, d’une part, la reconnaissance de la nation à l’endroit du Cheikh Al Islam et, d’autre part, la volonté du président Macky Sall d’inscrire les dimensions intellectuelle et culturelle de l’érudition du Cheikh Baye Niasse à ce futur temple du savoir dédié à l’agriculture pour assurer les bases du développement du capital humain, un des axes principaux du PSE.
Le PSE a permis d’avoir un matériel agricole motorisé aussi important, jamais enregistré au Sénégal
Abordant le point de sa communication portant sur l’agriculture, le Café marron se félicite du lot important de tracteurs (1400 à terme, d’ici à 2016) et d’autres matériels agricoles que le gouvernement a réceptionné lors de cette tournée économique du Président de la République, son Excellence Monsieur Macky Sall, dans le bassin arachidier.
Soulignant le nombre considérable de matériels agricoles motorisés, le collège de responsables du Café marron soutient que le Sénégal n’a jamais enregistré un tel dispositif. En effet, cette forte mécanisation de l’agriculture va permettre au Sénégal d’être dans une dynamique de progrès avec l’augmentation significative de la production, moteur de croissance pour l’émergence.
La résolution de la question vitale de l’énergie dans le PSE, un des fondamentaux de l’émergence
Sur le volet énergétique, les responsables du Café marron n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction, suite à l’inauguration de la centrale électrique de Kahone qui vient soulager les populations.
Précisant que, parmi les quinze réformes qui doivent être exécutées pour le succès des projets structurants du plan Sé- négal émergent, figure la résolution de la question vitale de l’énergie, ils soutiennent que la mise en service de cette unité de production va contribuer à ré- équilibrer l’offre et la demande et supprimer ainsi les coupures et les pertes associées.
Le coup fourré de certains alliés pour masquer l’immense succès de la tournée économique du président Macky Sall dans le Bassin arachidier
Le Café Marron tient à marquer toute sa solidarité à l’endroit du chef de l’Etat qui fait l’objet d’attaques insidieuses injustifiées et inappropriées, suite à sa brillante conférence de presse tenue en marge de sa tournée économique. Qualifiant ces attaques médiatiques de subterfuges pour torpiller le succès retentissant de la tournée économique du président Macky dans le Sine-Saloum, le Café marron exprime tout son regret face à ces sorties inopportunes et contradictoires, invitant les alliés de tout bord à la loyauté et au rassemblement autour du Président de la République pour l’intérêt de la nation.
Le Café Marron soutient par ailleurs que ces alliés devraient plutôt saluer le mérite du président de clarifier le débat sur la mobilité politique, liberté garantie comme toute autre mobilité par notre constitution.
Selon le collège des animateurs pour la fidélisation de l’électorat marron (CAFÉ Marron) les propos du président Macky Sall, qui n’étaient rien d’autre qu’un appel à un rassemblement de tous les fils du pays à se retrouver autour de l’essentiel, ont été mal interprétés.
Pour le Café Marron, ni le moment et ni les moyens utilisés pour les dénaturer n’étaient opportuns, appropriés encore moins justifiés.
Il faut rappeler que ces alliés qui attaquent aujourd’hui les propos du président Macky Sall, ont appelé plusieurs fois «au sursaut national», et le CAFÉ Marron en veut pour preuve l’appel du président de la République d’alors, Secrétaire Général de son parti lors de son investiture le 11 décembre 1982 qui disait :
«notre parti ne peut ignorer toutes les forces de progrès, tous ces hommes de bonne volonté qui pensent que les Sénégalais peuvent se rassembler autour d’idéaux communs, pour trouver des solutions aux problèmes nationaux «, et qu’effectivement en 1993, le même régime appelait à un «grand rassemblement de la classe politique» dans un «gouvernement d’union nationale» ou un «gouvernement de majorité élargie» occasionnant la non moins controversée «participation responsable» de syndicalistes à la gestion du pouvoir.
Sur la situation scolaire, le Café Marron invite les acteurs au dépassement et au patriotisme pour une solution définitive
Déclarant qu’il n’y aura pas d’année blanche, selon le Café marron, le chef de l’Etat invite les acteurs à proposer et à trouver une solution définitive. Pour cela, soutient-il, le grand cadre doit faire preuve d’ouverture en privilégiant le dialogue.
Aller vers une décrispation de la situation est devenu un impératif pour tout le monde, poursuit le Café marron avant de dire que les enseignants doivent lever le mot d’ordre, au regard de ce qui a été réalisé en termes de satisfaction par rapport à certains points de la plateforme revendicative, et prendre d’autres formes de lutte pour épargner les élèves d’une année blanche.
Sur l’ouverture prochaine des audiences foraines dans le département de Dakar
Le Café marron, terminant sa communication par un appel, informe tous les responsables politiques des dix-neuf communes de Dakar que les audiences foraines vont débuter dans les prochains jours à Dakar. Vu l’importance de ces consultations, il appelle tout le monde à se rapprocher des mairies et du siège national de l’Alliance Pour la République (APR) pour prendre connaissance du calendrier programmé à cet effet.
Les griots, dans le Yang-Yang de mes racines tiédos, ont l’habitude de dire que « celui qui dit « oui » et pense « non » mais n’ose pas le dire, vit dans la fange. Il est le frère du pourceau » Puisque j’abhorre toute fraternité avec la race porcine qui se délecte dans la boue et la puanteur de la médisance, j’ai pris le parti de dire non !
Non au parricide. Non aux fossoyeurs de la dynamique de reconquête enclenchée au PDS. Ces derniers temps, se pose en sourdine un faux débat sur la réorganisation du Parti, avec en ligne de mire la succession de Me Abdoulaye WADE au poste de Secrétaire général national.
La méthode Couet et les stratégies bon marché adoptées par les chantres de cette démarche mesquine, achèvent de convaincre de leur dessein réel : favoriser la dislocation du Parti et couvrir leur nudité politique avec les lambeaux du PDS.
La manière la plus sournoise de faire éclater le giron familial étant le meurtre du Père, ils ont fait le choix d’enterrer le Pape du SOPI. Ce parricide ne passera pas ! Nous ne vous laisserons pas tuer le Père. Me Abdoulaye WADE, de par sa dimension internationale, de par sa générosité intellectuelle, mérite mieux de la part de ceux-là qu’il a élevé et nourrit à la sève intarissable de son talent politique.
Afin que nul n’en ignore, je voudrais ici rappeler que lors du congrès d’investiture du 21 Mars 2015, le Frère Ameth FALL Braya, portant une motion de l’Assemblée avait solennellement demandé au frère Secré- taire National d’accompagner le Parti jusqu’aux élections de 2017.
Par la suite et précisément lors de la réunion du bureau du comité directeur en date du15 Avril 2015, Me Abdoulaye WADE répondait favorablement à cette requête de la plus haute instance du Parti (Le Congrès) et exprimait de façon non équivoque sa volonté de rester Secrétaire Général National du Parti jusqu’aux élections de 2017.
A l’occasion il ironisait même en disant : « à partir de ce moment, si vous ne voulez plus de mes conseils, je me retire ». Cette déclaration est-elle venue contrecarrer les plans de phagocytose d’un groupuscule ? Tout porte à le croire au regard de l’agitation notée ces derniers temps.
A ceux-là, je voudrais rappeler que les priorités sont ailleurs. 26 de nos Frères et Sœurs libéraux sont aujourd’hui emprisonnés parce qu’ils ont porté au grand jour le combat qui doit être le nôtre, la défense des libertés, l’abrogation des souffrances des Sénégalais.
Serions-nous lâches au point d’abandonner ces dignes militants dans la noblesse de leur combat ? Nous avons lors du Congrès du 23 Mars 2015, investi le Frère Karim Meissa WADE comme candidat du PDS aux prochaines élections présidentielles.
Si nous voulons maximiser nos chances de déraciner le pouvoir chancelant de Macky SALL, ne devrions-nous pas faire le pacte sacrée de taire nos divergences, nos ambitions démesurées et nous battre pour sa libération ? Mes chers frères rengainez votre dard. Le sang du Père ne coulera point parce qu’il se trouvera toujours des sentinelles prêtes à vous démasquer.
Me Adama FALL Militant du Parti Démocratique Sénégalais damasfall@yahoo.fr
Drôle de scène que celle filmée par nos capteurs, avant-hier, juste sous les fenêtres de votre canard préféré. En effet, sur l’avenue Bourguiba, vers les coups de 14 heures, un homme, un «Toubab», se tenait devant sa voiture stationnée, lorsqu’une malade mentale a surgi de nulle part au gré de ses pérégrinations. La femme déficiente mentale, qui avait un bâton à la main, s’est alors dirigée vers le monsieur qui n’a rien vu venir. Paf ! La folle lui a alors asséné un coup de bâton dans le dos, avant de poursuivre sa route comme si de rien n’était. Surpris et stupéfait, le «Toubab» en était bouche bée. Il n’en revenait absolument pas de ce qui venait de se passer. Il s’est contenté de suivre du regard la malade mentale qui s’éloignait à grands pas, avec ses habits en loques. Les gens qui ont suivi la scène dans la rue, eux, n’ont pu s’empêcher de se tordre de rire.
Effondrement
Un drame a été évité de justesse, hier, au quartier Taïf de Diamaguène-Sicap-Mbao. En effet, un bâtiment en construction dont le mur est mitoyen à celui d’une école privée s’est effondré entrainant l’affaissement du mur de la salle de classe où 62 élèves suivaient tranquillement leur cours. Dans l’affaissement du mur de la classe de l’école du nom de Kéba Manga, il y a eu, en effet, pas moins de 9 élèves qui ont été blessés, dont 3 filles très sérieusement. Tous ont été évacués par les sapeurs-pompiers, intervenus promptement, vers le centre de santé de Diamaguène où ils ont été soignés. Leur vie n’étant pas en danger et leurs blessures ne nécessitant pas une hospitalisation, ils ont pu rentrer chez eux. L’établissement scolaire en question, l’école privée Kéba Manga, a été construit en 1996. Mais cette école se trouve en vérité dans un état de délabrement très avancé.
Les 11 députés de l’Afp…
Suite et non fin dans l’affaire dite de l’allégeance du leader de l’Afp à SMS, comprenez la décision de Niasse-Coumba-Abdallah de soutenir SMS en 2017. Une position de chef du parti entérinée par les différentes instances régulières et qui a fait des mécontents qui ont tellement grogné qu’ils ont fini par être exclus du parti tant leur raffut indisposait le boss. Si on en reparle, c’est pour faire état de la déclaration datée du 21 avril et portant la signature des 11 députés progressistes qui siègent à l’Assemblée (en dehors de Niasse-Coumba-Abdallah bien entendu). En fait les députés Aliou Kébé, Adja Adama Sylla, Thiané Sakho, Khorédia Sané, Cheikh Ndiaye, Amy Cheikh Yafé Diop, Diya kanté, Fallou Fall, Khouraïchi Niass, Zator Mbaye et El Hadji Mangane disent réitérer leur «totale et entière adhésion à la résolution du bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) adoptée démocratiquement et à l’unanimité lors de sa réunion du 10 mars 2014».
…Soutiennent Niasse
Et pour argumenter leur position, les députés progressistes expliquent : «Notre parti a noué une alliance stratégique avec M. le président (SMS) dans le cadre de la Coalition Bennoo bokk yakaar, alliance qui transparaît dans le gouvernement, à l’Assemblée nationale et dans plusieurs démembrements de l’Etat». Pour toutes ces raisons, disent-ils, «il serait incongru que l’Afp présente un candidat contre le Président (SMS) si la situation reste en l’état». Les honorables députés progressistes ne manquent pas de réaffirmer leur «loyauté à l’endroit de l’Afp et de son Secrétaire général» Niasse-Coumba-Abdallah qualifié d’«homme d’Etat d’envergure internationale» qui, poursuivent-ils, «depuis la création du parti, s’est évertué à le consolider sur l’échiquier national, pour la préservation de l’intérêt général, au service de notre paye et de nos populations, dans le strict respect des principes et des valeurs qui ont fondé le (Sunugaal)».
Ndamal Kajoor
ça bouge de plus en plus au «Rewmi», où le président est vitaminé par les temps qui courent. Selon nos capteurs, Ndamal Kajoor s’est rendu, hier, chez l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, pour lui présenter ses condoléances, suite au rappel à Dieu de sa fille. Accompagné de Déthié Fall, Thierno Bocoum, Yankhoba Diattara et Ndèye Maguette Dièye, Mara Seck s’est également rendu chez Djibo «Peul bu rafet» Ka pour une visite de courtoisie.
Le Meel charge violemment…
Face à la presse hier, le Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel) a manifesté sa colère, suite à l’emprisonnement de certains ténors du parti libéral. Il qualifie cela comme «une tentative de déstabilisation du Pds et d’un potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle de 2017, en la personne de (Rimka)». «(SMS), dans son élan de démantèlement du Pds, a fait condamner le candidat du Pds aux prochaines élections à une peine sévère. (Rimka), son seul crime, c’est d’être le fils de (3W), en plus d’être victime de sa popularité qui fait de lui un challenger sérieux pour (SMS)», a déclaré El Hadj Diaw, Secrétaire général national adjoint du Meel. Et d’ajouter : «Toujours dans sa logique de destruction du Pds, (SMS) a mis aux arrêts le responsable des cadres du parti, Abdoul Aziz Diop, celui des jeunesses libérales, Toussaint Manga, Aïda Ndiongue et enfin le responsable des élèves et étudiants libéraux Victor Sadio Diouf».
…SMS et son régime
Sur la crise scolaire, le Meel a estimé que «le régime actuel affiche une mauvaise volonté de régler la question». «Dans un contexte où l’éducation nationale nage en pleine crise, en s’acheminant vers une année blanche, (SMS) n’a rien trouvé de mieux que de menacer les enseignants. Il ne fait aucun effort pour sauver l’année. Cela n’est pas surprenant, car aucun de ses enfants n’étudie dans nos écoles», assènent les élèves et étudiants libéraux qui ont également dénoncé les tournées économiques de «Kor» Marième Faye. Pour eux, «c’est une campagne déguisée». «La preuve, au cours de ces tournées, on assiste à des débauchages, ainsi qu’à la distribution de l’argent du contribuable. On comprend aisément qu’il se retrouve à faire l’apologie de la transhumance. Ironie du sort, ces tournées n’ont engendré que des engagements qui font, aujourd’hui, 3314 milliards, soit plus que le budget national. Ce qui est irrationnel», ont-ils ajouté.
Tel père…
On connaissait bien Baba Diao Itoc, le discret magnat du pétrole sunugaalien, mais on connaissait moins son fils que Jeune Afrique a propulsé sous les feux de la rampe. Moussa Diao, ingénieur physicien formé à la prestigieuse Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Epfl) puis à l'institut français du pétrole suit les traces de son pater, mais pas dans la succession. Lui préfère creuser son trou ailleurs en Suisse au sein d’Oryx Energies (ex-Addax). Il a rencontré «les gens d'Addax (aujourd'hui Oryx Energies ndlr) et le fondateur Jean-Claude Gandur lors de (son) stage de fins d'études». A peine un an après avoir été recruté et formé à son poste de trader à Genève, Moussa Diao est envoyé sur des métiers de management. De 2000 à 2002, on lui confie la responsabilité de développer les activités commerciales à Cotonou au Bénin puis cap sur Abidjan où il passe 7 ans en tant que chargé du développement du négoce dans la sous-région. Revenu en 2009 à Genève, il supervise aujourd'hui un portefeuille de plus de 2 millions de tonnes de produits pétroliers chaque année, soit un chiffre d'affaires de plus d'un milliards de dollars, à la tête d'une équipe d'une dizaine de traders.
Cocaïne…
Les agents de la Douane de l’aéroport sont devenus de véritables «radars» de la drogue. Aucun passeur ne semble plus leur échapper tant les saisies sont devenues récurrentes. Mardi 21 avril dernier, les agents de la Subdivision des Douanes de l’aéroport ont, en collaboration avec la Cellule aérienne anti-trafic (Caat) et la Police spéciale de l’aéroport, mis la main, à la zone Départ, sur 70 boulettes de cocaïne d’un poids total de 790 grammes. La coc’ était ingurgitée par un individu qui est en garde à vue en attendant d’être remis à la justice. Deux jours après, c'est-à-dire jeudi 23 avril les agents du Bureau des Douanes de l’aéroport Léo-poète ont effectué une saisie de 111 kilogrammes de drogue khat (herbe), importée d’Addis Abeba par un individu de nationalité éthiopienne, lui, aussi gardé à vue. A croire qu’il faut désormais surveiller la liaison Addis-Ndakaaru. Visez la suite…
… Et khat
Hier, vendredi 24 avril, les douaniers de l’aéroport ont encore mis la main sur de la drogue «khat». Cette fois-ci, ce sont 116 kilogrammes de «khat» qui ont été saisis sur un Kenyan en provenance d'Addis Abéba à la zone Fret. Les marchandises avaient été faussement déclarées comme étant du henné. Au total, la Douane a mis la main sur 227 kg de khat entre hier et aujourd'hui et 790 g de cocaïne, mardi.
Parlons d’ailleurs un peu de «khat» pour expliquer. Le khat est un arbuste cultivé en Afrique de l’Est et au sud de la péninsule arabique (au Yémen principalement). Les feuilles ont un goût astringent et une odeur aromatique. La mastication des feuilles colore les dents en brun et la langue en vert. Les feuilles de khat contiennent trois principes actifs dont le plus puissant est la cathinone. La structure chimique de la cathinone ressemble beaucoup à celle des amphétamines.
LA SUCCESSEURE DE VERA SONGWE A DAKAR LUNDI POUR PRENDRE CONTACT
Dakar, 24 avr (APS) – Louise Cord, récemment nommée directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Cap-Vert, est attendue à Dakar lundi, pour une prise de contact avec les autorités sénégalaises, annonce l'institution financière internationale dans un communiqué.
Mme Cord dont la visite est prévue pour trois jours, sera reçue par le chef de l'Etat, Macky Sall, et aura des entretiens avec le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, rapporte ce communiqué.
Au cours de ses entrevues avec ces autorités, Louise Cord sera en compagnie de Vera Songwe, actuel directeur des Opérations pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Cap-Vert, en poste depuis le 14 novembre 2011 et dont le mandat arrive normalement à terme le 30 juin 2015, précise-t-il.
"Louise Cord est une économiste de nationalité américaine qui a rejoint la Banque mondiale en 1991 dans le cadre du Programme +Jeune professionnel+", lit-on dans le même communiqué.
"Depuis, elle a occupé divers postes, notamment au sein des équipes +Réduction de la pauvreté et gestion économique+ et +Développement durable+ travaillant sur une croissance inclusive, la réduction de la pauvreté et le développement rural", ajoute la Banque mondiale.
Selon la même source, Mme Cord "a notamment assumé les fonctions de responsable du secteur Réduction de la pauvreté, économiste principale et conseillère spéciale du vice-président du secteur +Réduction de la pauvreté+".
Louise Cord a été professeur à la faculté des sciences économiques de l’Université Denison de Granville dans l'Ohio (Etats-Unis), avant de rejoindre la Banque mondiale.
Elle a également travaillé dans plusieurs organisations de coopération bilatérale ou multilatérale comme l'USAID, l'OCDE, le PNUD et dans plusieurs pays (Niger, France, Maroc et Burundi), renseigne le même communiqué.
Dakar, 24 avr (APS) - Le Conseil économique, social et environnementale (CESE) a présenté et validé, vendredi, son projet de rapport général de l’année 2014, faisant l’état des lieux de la situation socio-économique et environnementale du Sénégal.
‘’Le projet de rapport général 2014 fait la synthèse des différents rapports des sessions ordinaires et l’état des lieux de la situation socio-économique et environnementale’’, a expliqué la présidente du Conseil économique et social et environnementale, Aminata Tall.
S'exprimant lors d'une cérémonie de lancement de ce rapport, Mme Tall a précisé que ‘’la plus-value du rapport 2014, c’est l’analyse approfondie de la situation socio-économique et environnementale de notre pays’’.
Selon elle, celui de 2013 faisait la compilation des rapports des deux sessions annuels ordinaires sur des questions relevant de la compétence du CESE.
’'2014 a été une année riche en travail, en activité et en examen des pans de la vie socio-économique et environnementale du pays’’, a encore dit Mme Tall.
Après la présentation, il y a eu un débat général sur le document, durant lequel 17 conseillers ont eu à intervenir.
Le projet de rapport a ensuite été voté à l’unanimité des membres présents du CESE.
Il sera amélioré avant d’être présenté au président de la République au courant du mois de mai, a annoncé, Aminata Tall, se gardant de dévoiler le contenu du document.
Fondé en 2012, le CESE compte 100 membres issus des différentes couches socioprofessionnelles.
UN RESPONSABLE FAIT ETAT D'UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION DU GENRE
Kaffrine, 24 avr (APS) - Le responsable du suivi-évaluation à la Direction de l'équité et de l'égalité de genre (DEEG), François Daour Guèye, a fat état, vendredi à Kaffrine (centre), d'une meilleure compréhension du genre par les citoyens sénégalais depuis quelques années.
"L'acceptation de l'égalité homme-femme, de même que l'équité de la justice sociale entre les sexes sont mieux ancrées dans les consciences des Sénégalais", a-t-il soutenu au cours d'un atelier de lancement du processus de révision de la Stratégie nationale pour l'équité et l'égalité de genre (SNEEG).
De même, a fait valoir François Daour Guèye lors de son intervention, les Sénégalais intègrent mieux que par le passé "le refus de la disparité entre les hommes".
Sur la question des violences basées sur le genre, par exemple, il y a "une prédisposition" des populations à dénoncer les faits jugés graves et "à la prise en charge de toutes les victimes de violence", avec le concours de l'Etat et des organisations de la société civile, a-t-il dit.
Au plan économique, a-t-il soutenu, "l'Etat a mis en place beaucoup de fonds de financement des activités des femmes dans le but de favoriser leur autonomisation".
S'agissant du respect des droits des femmes, il y a selon lui "beaucoup de textes" qui sont venus corriger des ''discriminations importantes'' vis à vis des femmes.
François Daour Guèye a notamment évoqué la loi sur l'égalité fiscale, celle relative à la santé de la reproduction qui dit-il "renforce la protection des femmes contre le VIH-Sida".
Il a également cité la loi offrant aux femmes la possibilité de transmettre leur nationalité à leur mari ou enfants ou encore la loi sur la parité.
Cet atelier de révision de la Stratégie nationale pour l'équité et l’égalité du genre (SNEEG) organisé à Kaffrine devrait permettre au comité technique régional de partager avec les acteurs concernés la méthodologie de la conduite de l'exercice de révision.
Il vise par ailleurs à amener ce comité à établir un diagnostic de la problématique genre dans la région et à déterminer la contribution des hommes et des femmes dans le développement, afin de les inclure dans le document national, a expliqué M. Guèye.
La SNEEG est un programme initié par le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, dans le but de "réactualiser et de mettre en cohérence" la situation de l'égalité des femmes et des hommes au Sénégal avec le Plan Sénégal émergent (PSE) et l'agenda post 2015.
L’UE VA DÉSORMAIS CAPTURER ET DÉTRUIRE LES EMBARCATIONS DE MIGRANTS VERS L’EUROPE
Dakar, 24 avr (APS) – L’Union européenne (UE) a annoncé vendredi plusieurs mesures contre la migration clandestine, dont l'une consiste à "identifier, capturer et détruire les embarcations des réseaux de trafiquants" de migrants vers ses pays membres.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, l’UE précise que les mesures prises pour mettre fin aux nombreux naufrages de migrants, qui tentent d’atteindre l’Europe par la mer, seront appliquées "dans la mesure des possibilités offertes par le droit international".
Les 27 pays de cette organisation vont "multiplier par trois les ressources financières dédiées aux opérations de surveillance" des côtes de l’Europe, selon le communiqué publié à la suite d’un conseil extraordinaire de l’Union européenne sur la migration clandestine.
De même vont-ils "renforcer les moyens mis à disposition par les Etats membres pour appuyer ces opérations" et "augmenter le nombre de navires et d'avions" chargés de les effectuer, ajoute le texte reçu de la Délégation de l'UE à Dakar. "Ces initiatives renforceront les possibilités de recherche et de sauvetage dans le cadre du mandat de l'agence européenne Frontex."
Les dirigeants des pays de cette organisation réunis jeudi à Bruxelles (Belgique) promettent aussi de "renforcer la coopération avec les pays de transit des migrants et avec les pays d'origine, pour ainsi mieux contrôler les flux à leur source".
"A ce titre, poursuit la même source, le conseil [de l’UE] a également proposé la tenue prochaine d'un sommet avec l'Union africaine, à Malte."
L’Union européenne déclare vouloir "favoriser la réadmission des migrants économiques en situation irrégulière dans les pays d'origine et de transit, en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrants".
"Cette problématique (Ndlr : la migration) constitue une priorité majeure pour l'UE et un nouveau sommet est prévu en juin. Un programme européen en matière de migration est en préparation, afin d'élaborer une approche plus systémique et d'une portée géographique plus vaste", annonce le texte.
Le conseil extraordinaire tenu par les dirigeants européens à Bruxelles a eu lieu à la suite de la mort de quelque 800 migrants en mer Méditerranée, dimanche dernier.
L’embarcation qui transportait ces migrants a chaviré au large de la Libye, selon le Haut Commissariat des Nations unies chargé des réfugiés (HCR), qui a donné ce bilan.
C’est le plus meurtrier des accidents maritimes concernant les migrants cherchant, depuis plusieurs années, à se rendre clandestinement en Europe à bord d'embarcations de fortune, en dépit de la surveillance menée par l'agence Frontex sur les côtes européennes.
LA RÉSOLUTION AU CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN PASSE PAR LA DIPLOMATIE, RAPPELLE UN AUTEUR
Dakar, 24 avr (APS) - La résolution du conflit israélo-palestinien devra passer nécessairement par "une solution politique et diplomatique", a souligné, vendredi à Dakar, l'ancien instituteur Mamadou Ndiaye, auteur de l'ouvrage "Israël, de la Terre promise à l'occupation des territoires".
"Il n'y a pas de solution miliaire mais politique et diplomatique, le statut-quo maintenu par Israël est contre-productif, on ne domine pas un peuple impunément sans qu'intervienne un jour le renversement de la situation", a-t-il dit au cours de la cérémonie de dédicace de son ouvrage de 324 pages, édité par l'Harmattan.
Cet instituteur, à la retraite depuis 2007, y fait un état des lieux de ce conflit qui oppose Israéliens et Palestiniens depuis 1948, rappelant notamment "l'expulsion de plus de 700 000 Palestiniens qui aujourd'hui vivent dans des conditions très difficiles depuis bientôt 50 ans".
Si l'on en croit Mamadou Ndiaye, "les guerres asymétriques" ne peuvent résoudre ce conflit. "On a vu qu'en Israël, depuis 1948, malgré toutes ses guerres, il y a toujours des résistances'' et "maintenant tout le monde a compris que la solution est politique et diplomatique, il est nécessaire et fondamentale que l'Israël l'accepte", a-t-il déclaré.
"Devant Israël, 5e puissance militaire du monde, (…) l'autorité palestinienne n'est plus un Etat, c'est un simple soldat israélien dans les territoires occupés. C'est la domination par la force sur tous les plans", a t-il ajouté, précisant que l'approche religieux de ce conflit a notamment remis en cause le processus de paix.
Le lobby juif "a contribué à la haine des musulmans au Proche-Orient. Aujourd'hui, la question palestinienne est au second plan pour les Arabes, occupés à des guerres intestines entre sunnites et chiites sous fonds de rivalité irano-saoudien", a-t-il par ailleurs valoir.
Selon lui, la lutte contre le terrorisme ne peut pas se limiter à des moyens militaires, estimant qu'il faut "donner plus de liberté aux sociétés soumises à des dictatures, combattre les inégalités sociales(…) et faire en sorte que les richesses soient équitablement partagées".
Mamadou Ndiaye, 67 ans, est considéré comme un spécialiste du conflit israélo-palestinien, sujet sur lequel il a animé sa première conférence publique en 1987. Cet ancien instituteur se dit passionné d'histoire. Il a été responsable de la Ligue démocratique (LD) à Fatick.
IL N’Y AURA PAS DE CROISSANCE DE 7 OU 8% SANS BAISSE DU COUT DE L’ELECTRICITE, SELON LE FMI
Dakar, 24 avr (APS) – L’économie sénégalaise ne pourra pas atteindre l'objectif qu’elle s’est fixé en matière de croissance économique dans le Plan Sénégal émergent (PSE) sans au préalable réduire le coût de l’électricité, a soutenu vendredi à Dakar le représentant du Fonds monétaire international (FMI).
"Le pays ne pourra pas atteindre le taux de croissance de 7 ou 8% si rien n’est fait dans le secteur de l’électricité. Il va falloir très vite (...) produire de l’électricité avec d’autres sources que le fuel, pour baisser les coûts de production et le prix de l’électricité", a dit Boileau Loko lors d’une conférence publique sur "les leviers de développement économique des pays africains".
Les experts et les opérateurs économiques privés jugent souvent le coût de l’électricité très élevé au Sénégal, par rapport à son prix dans de nombreux pays.
"Le FMI est en train de travailler avec les autorités sénégalaises pour accroître la croissance économique du pays et réduire la pauvreté", a ajouté M. Loko, rappelant que le Sénégal veut atteindre une croissance de 7 à 8 % dans les prochaines années, avec le PSE.
Le représentant du Fonds monétaire international au Sénégal a aussi souligné "la bonne stabilité macroéconomique" du pays.
L’économie sénégalaise doit profiter de cette situation pour entamer des réformes structurelles dans de nombreux domaines, selon Boileau Loko. "Le Sénégal jouit d’une bonne stabilité macroéconomique. Il faut maintenant que les autorités accélèrent les réformes structurelles dans tous les domaines, celui de l’électricité surtout, pour promouvoir le secteur privé et augmenter la croissance", a-t-il affirmé.
M. Loko a par ailleurs souligné le rôle du secteur privé en matière de performances économiques. "La croissance viendra du secteur privé. L’Etat doit créer les conditions qu’il faut pour attirer le secteur privé local et étranger."
Le Sénégal doit aussi faire preuve de "beaucoup plus de transparence (…) dans la gestion des dépenses publiques", selon le fonctionnaire du FMI.