Bamako, 24 avr 2015 (AFP) - Le Mali a renoué avec une forte croissance en 2014 en affichant un taux de 7,2%, a annoncé vendredi le Fonds monétaire international (FMI), soulignant les progrès accomplis après une grave crise politique et sécuritaire.
"En 2014, l'économie malienne a renoué avec une croissance vigoureuse, enregistrant une augmentation de 7,2% du PNB. Ce chiffre est à comparer aux résultats de 2012, année où la croissance a été nulle en raison de la crise sécuritaire", a déclaré vendredi Christian Josz, chef d'une délégation du FMI qui s'est rendue à Bamako.
Au cours d'une conférence de presse, il a rappelé qu'en 2013 "la croissance n'a pas dépassé 1,7% à cause d'une mauvaise récolte". Le pays avait plongé en 2012 dans une très grave crise marquée par un coup d'Etat militaire et la prise de contrôle du nord du pays par des groupes islamistes - alliés à Al-Qaïda - jusqu'au début 2013. Interrogé sur l'achat d'un avion présidentiel et d'équipements militaires dans des conditions opaques qui avait provoqué l'ire du FMI, M. Josz a estimé que le Mali avait mis de l'ordre dans ses affaires.
"La situation a été régularisée, des mesures ont été prises " a-t-il affirmé. "Le dernier trimestre 2014 a été marqué (au Mali) par des efforts importants pour renforcer la gestion des finances publiques en insistant sur le respect des règles budgétaires et de passations des marchés", a-t-il ajouté.
Se félicitant de la confiance retrouvée entre son pays et le FMI, Mamadou Igor Diarra, le ministre malien de l'Economie, a déclaré que "le gouvernement malien était décidé à lutter contre la culture de l'impunité (...) et à s'atteler à avoir une économie performante pour assurer le développement du Mali".
La France avait lancé en janvier 2013 l'opération militaire Serval pour chasser les jihadistes du nord du Mali. L'opération Barkhane, dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la zone sahélo-saharienne, a succédé en août 2014 à Serval.
La Mission de l'ONU au Mali (Minusma) est en outre déployée depuis juillet 2013 dans le pays. Mais des zones entières échappent encore au contrôle du pouvoir central malien, où ces groupes islamistes continuent de mener notamment des attentats et des enlèvements.
PLUS DE 600 SOLDATS RADIÉS SOUS COMPAORÉ DEMANDENT LEUR RÉINTEGRATION
Ouagadougou, 24 avr 2015 (AFP) - Plus de 600 soldats radiés en 2011 de l'armée du Burkina Faso pour leur participation à des mutineries ont demandé vendredi, par la voix de leur porte-parole, à être réintégrés par le gouvernement installé après la chute de Blaise Compaoré fin 2014.
"Nous demandons au gouvernement et aux autorités militaires de nous rappeler à nos postes respectifs", a lancé le porte-parole de ces ex-militaires, Hervé Tapsoba, lors d'une conférence de presse, dénonçant des "punitions unilatérales".
De mars à juin 2011, la quasi-totalité des casernes, y compris le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne du président Blaise Compaoré, s'étaient soulevées, ébranlant son régime.
M. Compaoré, finalement chassé par la rue en octobre 2014 après 27 ans de règne, avait réussi à l'époque des mutineries de 2011 à reprendre la main en changeant son gouvernement et les différents chefs militaires et en matant les derniers mutins à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays.
"Aucun des militaires radiés n'a été notifié sur les faits qui ont provoqué la résiliation du contrat", a affirmé M. Tapsoba, soulignant que les ex-mutins faisaient "confiance" au gouvernement de transition.
L'armée burkinabè, qui compte quelque 12.000 hommes, a connu des turbulences après la chute de l'ancien président. Début février, le RSP avait provoqué une brève crise politique en exigeant la démission du Premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, également numéro 2 de ce régiment, dont il avait demandé publiquement la dissolution "pure et simple".
La garde présidentielle avait rapidement renoncé à cette exigence, contre la promesse de sa non-dissolution. Les autorités intérimaires, dirigées par le président Michel Kafando et le Premier ministre Issac Zida, doivent rendre le pouvoir à l'issue d'une élection présidentielle prévue le 11 octobre.
POUR OU CONTRE L’ALTERNANCE AU PDS : Le parti de Wade divisé
Depuis un certain temps, des voix discordantes s’élèvent au sein du Parti démocratique Sénégalais (Pds) pour exiger des réformes majeures dans ladite formation politique. «Une révolte», née avec l’émergence d’un nouveau groupe influent appelé «les réformateurs ». Ils veulent, un nouveau secrétaire général national pour remplacer, Me Abdoulaye Wade.
POUR LA PAIX ET L’EMERGENCE ECONOMIQUE : Serigne Sidy Makhtar Mbacké recommande des récitals de Coran
Le khalife général des mourides, Serigne Sidy Makhtar Mbacké a donné un «Ndigël (recommandation) ». Rendu public par Serigne Mountakha Mbacké Bassirou, khalife de la famille de Serigne Bassirou Mbacké, le message du guide de la communauté mouride invite les musulmans de manière générale, à se retrouver dans les mosquées et autres lieux de culte du Sénégal et même de la diaspora, pour organiser des séances de récitals du Saint Coran. A Touba, le marabout demande aux populations de rejoindre la grande mosquée pour cette prière.
BABA SAKHO, INGÉNIEUR EN GÉNIE CIVIL : «Ce sera un pont de nouvelle génération, sa durée de vie est de 100 ans»
Trouvé à son bureau temporaire sis aux Hlm Grand Yoff, Baba Sakho, ingénieur en génie civile à IKJ Mali, a accepté aisément d’expliquer à Grand-Place la situation sur la destruction du pont «Sénégal92 » prévue aujourd’hui. Entre le procédé à suivre pour démolir la vielle infrastructure et les contraintes de fonds et de surface, Sakho estime qu’ils n’ont pas encore trouvé la bonne formule et dit être dans le flou.
POLEMIQUE AUTOUR DE SON VOYAGE EN GAMBIE : Khalifa Niang parle d’un mauvais procès à l’encontre d’Emeu Sène
Emeu Sène ferait t-il les frais de son voyage et de sa relation privilégiée avec le président gambien ? On ne saurait l’affirmer. Toutefois, son manager à l’écurie Tyshinger pense qu’il n’y a pas lieu d’en faire toute une histoire, ceux qui le critiquent veulent lui faire un mauvais procès et cela ne passera pas
WEEK-END DES LIONS -Sadio Mané reçoit harry Kane Le week-end sera chaud pour quelques Lions qui auront des rencontres
décisives pour la suite de la saison. En Angleterre, Sadio Mané reçoit Harry Kane au St Mary’s Stadium, dans un prometteur duel entre Saints et Spurs.
Pour le compte de la 34ème journée en Angleterre, Southampton (7ème, 56 pts) de Sadio Mané acceuille Tottenham (6ème, 57 pts). un seul point sépare Saints et Spurs qui se battent pour une place européenne Ce match sera également un duel entre Sadio Mané et Harry Kane, co-meilleur buteur de la Premier League (20 buts). West Ham de Cheikhou Kouyaté rend visite à QPr d’Armand Traoré, alors que Mame Biram Diouf et Stoke City accueillent Sunderland. Blessé, Pape Ndiaye Souaré ne sera sans doute pas de la partie entre son club Crystal Palace et Hull City de Dame Ndoye et Mohamed Diamé.
À 1 point du premier non relégable Almeria (17ème, 28 pts), Levante se déplace aujourd’hui à Getafe pour la 33ème journée de la Liga. une occasion pour la bande à Pape Kouly Diop de grappiller quelques points, dans la course au maintien. Aux portes de la relégation, Boukary Dramé et Atalanta (17ème, 30 pts) reçoivent Empoli (16ème, 34 pts), leur adversaire direct pour la survie dans l’élite du football italien. À 5 points du podium, Naples (4ème, 53 pts) du Franco-sénégalais Kalidou Koulibaly n’a toujours pas dit son dernier mot pour une place européenne. une victoire dimanche sur la Sampdoria, son poursuivant immédiat, serait un pas supplémentaire.
En Ligue 1 française, Lille se déplace au Parc des Princes pour y croiser un PSG encore sous le choc de son élimination en Ligue des champions face au Barça. Une mission risquée pour les partenaires d’Idrissa Gana Guèye qui restent sur trois victoires de rang en championnat. Bordeaux et son capitaine Lamine Sané et Henri Saivet reçoivent le FC Metz de Guirane Ndaw et Baye Mayoro Ndoye. Les Nantais Papy Djilobodji et Issa Cissokho se rendent à Toulouse, alors que Montpellier de Souleymane Camara sera à Geoffroy- Guichard pour y défier Saint-étienne.
Pour le compte de la 28ème journée de la Super Lig turque, Moussa Sow et son club Fenerbahçe se rendent à Eskisehirspor, alors que son compatriote Demba Bâ guidera l’attaque de Besiktas face à Karabukspor. Battu à domicile lors de la 28ème journée par le FC Bâle, le FC Sion de Moussa Konaté tentera de relever la tête ce samedi sur la pelouse du FC Thoune
LES TOGOLAIS VOTENT POUR UNE PRÉSIDENTIELLE, SANS ILLUSIONS SUR LES CHANCES
Lomé, 25 avr 2015 (AFP) - Les Togolais votent samedi pour une présidentielle à un tour dont le favori est le sortant Faure Gnassingbé, héritier d'une famille régnant sans partage depuis 48 ans, face à une opposition handicapée par ses divisions.
Samedi, 3.509.258 électeurs sont appelés aux urnes dans 8.994 bureaux de vote, entre 07H00 (locales et GMT) et 16H00. Quelque 9.000 policiers et gendarmes doivent sécuriser les opérations.
L'élection se tient dans un contexte particulier en Afrique de l'Ouest : un soulèvement populaire au Burkina Faso voisin a chassé fin octobre l'autocrate Blaise Compaoré après 27 ans au pouvoir, tandis que le Nigeria a élu fin mars Muhammadu Buhari, mettant fin à 16 ans de suprématie du Parti démocratique populaire (PDP).
Le Togo, petit pays francophone de sept millions d'habitants, choisira-t-il l'alternance ou reconduira-t-il le président sortant, porté au pouvoir par l'armée à la mort de son père en 2005, le général Gnassingbé Eyadéma, qui dirigea le pays d'une main de fer pendant 38 ans ?
Aucun sondage n'existe, mais Faure Gnassingbé reste le favori face à quatre candidats d'opposition, dont son plus dangereux adversaire est Jean-Pierre Fabre, du CAP 2015 (Combat pour l'alternance politique).
En 2010, le président l'avait emporté par 60,88% des suffrages contre 33,93% à M. Fabre, lors d'une élection contestée par l'opposition mais jugée acceptable par la communauté internationale.
La précédente présidentielle, en 2005, avait été entachée de fraudes massives et "remportée" par M. Gnassingbé, provoquant des violences qui avaient fait 400 à 500 morts et des milliers de blessés, selon l'ONU.
- 'Campagne électorale cherche foule' -
Les observateurs prédisent une abstention élevée cette année. Car la campagne électorale, calme de l'avis général, focalisée sur les zones rurales qui sont la clé du scrutin - Lomé est historiquement acquise à l'opposition, n'a guère mobilisé. Même l'hebdomadaire "Le Médium", proche du pouvoir, titrait récemment "Campagne électorale cherche foule".
Nombre de Togolais prédisent le maintien de ce qu'ils appellent "la dictature" depuis que la majorité présidentielle a rejeté, l'an dernier, des réformes électorales pourtant promises par M. Gnassingbé : passer d'un à deux tours pour la présidentielle, et limiter à deux le nombre de mandats présidentiels.
Pour cette raison, le deuxième parti de l'opposition, le Comité d'action pour le renouveau (CAR), a prôné le boycott du scrutin, divisant encore plus les anti-Gnassingbé. "Je ne vais pas voter à cause des mensonges de la dictature sur les réformes" électorales, déclare Kossi, qui propose boissons, DVD et cartes téléphoniques en bordure d'une avenue de Lomé.
"Le président nous a déçus, et l'opposition aussi", lance un jeune moto-taxi à ses côtés. "La population togolaise est un peu lassée", résume l'analyste politique togolais David Ihou, parlant de "résignation".
Outre MM. Gnassingbé et Fabre se présentent également Tchabouré Gogué, président de l'Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI, opposition), Komandega Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET, opposition), et Mouhamed Tchassona-Traoré, président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD, opposition).
Plusieurs milliers d'observateurs seront déployés : 1.200 pour la Concertation nationale de la société civile (CNSC, une ONG togolaise), 50 pour l'Union africaine, 100 pour la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), 800 pour le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, ainsi que d'autres associations locales.
L'élection, initialement prévue le 15 avril, avait été reportée de 10 jours à cause d'anomalies dans le fichier électoral (doublons, électeurs décédés). Le fichier a été rectifié, à la satisfaction de l'opposition.
Après la clôture du scrutin, la commission électorale aura six jours pour communiquer les résultats. Une source au sein de la commission et un ministre ont estimé que ceux-ci pourraient être annoncés dès mardi, au lendemain de la fête de l'Indépendance.
Vendredi, le gouvernement a ordonné la fermeture des frontières terrestres jusqu'à dimanche matin et des blindés légers de l'armée ont été positionnés dans Lomé.
Extra Time : Allez les Bikini Girls
Saly, la fille (pour ne pas dire la bonne) qui travaille chez moi a des mollets énormes ; elle n’a rien à envier à Ivanovic, le latéral de Chelsea. Et ce n’est pas seulement dû à sa manie de faire nettoyer le sol debout. Il faut voir Saly avec la serpillère (mon an cienne chemise à carreaux, ca deau d’anniv d’une ex, mais ça c’est une autre histoire). Regardez donc Saly, avec ma vieille chemise sous ses pieds, en train de frotter les carreaux du salon et zigzaguer entre les meubles : c’est comme si elle dansait sur une de ces savoureuses musi ques des îles, le zouk ou le lambada.
BASKET - ELECTION D’UN PRESIDENT EN JUIN - BABA TANDIAN : Un retour possible
Son retour à la Fédération sénégalaise de basket fait grand débat dans le milieu. Si d’aucuns avancent l’idée selon laquelle rien n’empêche Baba Tandian de se présenter comme candidat, les nouveaux textes rédigés par le Cnbs semblent l’exclure. Dans ces textes, dont copie est parvenue à Waa Sports, il est indiqué : «Ne peut être reçu comme candidat aux postes de dirigeants, toute personne ayant été sanctionnée dans l’exercice de ses missions au sein du basket-ball soit par la fédération, par les autorités en charge du sport (ministère, Cnoss…) ou par les instances internationales de gestion du basket-ball.»
CONTRE GRIS : trois défis à relever par tyson pour ne pas sombrer
Devant en découdre avec Gris Bordeaux, Tyson doit assurément gagner sa future onfrontation, sous peine de se voir ranger dans les oubliettes. Une victoire sera d’autant plus importante qu’elle permettra à l’enfant de Kaolack de faire d’une pierre… trois coups
LES MAÇONS ÉCHAPPENT À LA MORT, SEPT ÉLÈVES BLESSÉS
EFFONDREMENT D’UN MUR DE SALLE DE CLASSE À SICAP MBAO
On a frôlé le pire, hier, au quartier Taïf de Lamine Ndong de Sam-Sam 3 de la commune d’arrondissement de Diamaguene Sicap Mbao de la banlieue de Dakar. Le pan du mur d’une salle de classe s’est en effet brusquement affaissé pendant que les élèves faisaient cours avec leur instituteur…
Un drame a eu lieu, hier, à l’établissement scolaire privé «Kémo Manga» de Sam-Sam 3. Des maçons qui s’affairaient autour d’une salle de classe de Cm2 contenant 54 élèves ont provoqué la chute brutale du pan du mur de ladite salle de classe. Mais, il y a eu plus de peur que de mal.
Sept potaches se sont retrouvés avec des égratignures et des soupçons de fracture sur le corps. On nous signale qu’il s’agit trois filles et quatre garçons. Il y a eu cependant deux cas graves parmi les blessés. L’un a été évacué d’urgence à l’hôpital de Pikine sis au camp militaire des parachutistes de Thiaroye.
Tandis que le second a été admis en observation au centre hospitalier Aristide Le Dantec. Badara Sarr, témoin, a tenu d’abord à rétablir la vérité des faits. «Des gens ont parlé dans les radios de l’affaissement d’une dalle de salle de classe sur les élèves. Ce qui est archi faux. Ils doivent apprendre à vérifier et recouper les informations avant de les diffuser.
Quitte même à descendre sur le terrain et aller à la bonne source. Comme vous pouvez bien le constater, il s’agit plutôt de l’effondrement du pan d’un mur de salle de classe. Les choses se sont passées devant moi. C’était dans la matinée», a précisé notre interlocuteur.
Qui revient maintenant sur les circonstances du drame. «J’étais venu dans la maison où les maçons effectuaient des travaux. Ces derniers creusaient une tranchée pour l’érection de la fondation d’un pan de mur de la maison mitoyen à celui de la salle de classe. Mais, en s’y attelant, ils ont touché la fondation de ladite salle de classe.
C’est lorsqu’ils se sont retirés de la tranchée pour aller faire d’autres travaux, que le pan du mur de la salle de classe qui ne tenait plus a brusquement cédé. Les élèves étaient pendant ce temps en train de faire cours avec leur instituteur. Le pan du mur n’est pas tombé à l’intérieur ou sur les écolières. Il s’est affaissé de l’autre côté.
Mais, dans la chute brutale du pan du mur, des morceaux de brique ont atteint quelques élèves qui se sont retrouvés avec des éraflures sur le corps. Cependant, deux parmi eux ont eu de graves blessures, ce qui a nécessité leur évacuation en toute urgence à l’hôpital de Pikine et d’Aristide Le Dantec.
Les autres blessés qui ont reçu les premiers soins médicaux ont été reconduits dans leurs domiciles respectifs», a fait remarquer le témoin des faits. Notre interlocuteur a déploré sur la même lancée les maisons habitées menaçant ruine qui poussent comme des champignons dans leur quartier et interpelle les autorités étatiques aux fins d’intervenir pour parer au plus pressé.
«Ces genres de concession font légion. Il y a même derrière l’école où le drame s’est produit une maison à deux étages qui est dans un piteux état. En tout cas, si l’on prend garde, on risque d’assister dans les prochains jours à une tragédie d’une grande ampleur dans le secteur», indique-t-il.
La police a procédé au constat des faits avant d’ouvrir une enquête en vue de déterminer les circonstances de l’effondrement du pan du mur. On nous informe que les autorités étatiques locales, notamment, le maire de la commune et le sous-préfet, ont fait le déplacement sur les lieux du drame.
On a effectué, hier, un tour à l’école «Kémo Manga» pour constater de visu les faits et surtout le mauvais état du bâtiment abritant l’établissement scolaire. D’aucuns se sont même étonnés, offusqués de voir des élèves étudier dans une école en état de délabrement avancé. Le directeur d’école était aux abonnés absents lors de notre passage. Il se serait rendu au chevet des blessés, diton.
Abidjan, 25 avr 2015 (AFP) - Arrivé au pouvoir après une crise sanglante, le président ivoirien Alassane Ouattara sera investi samedi, lors d'un meeting aux airs de démonstration de force, "candidat unique" de son camp à l'élection d'octobre, malgré des grincements de dents dans sa majorité.
A Abidjan, les 35.000 places du stade Félix Houphouët-Boigny - du nom du "Père de la nation" et mentor de M. Ouattara - devraient être remplies pour l'occasion.
Les organisateurs escomptent même "200.000 personnes" dans tout le Plateau, le quartier administratif qui abrite le stade. Ce rendez-vous en plein coeur de la capitale économique "marquera l'histoire de notre pays", assurait en début de semaine Adjoumani Kouassi Kobenan, porte-parole de cette convention d'investiture.
Le scénario est millimétré: samedi matin, chacun des cinq partis de la majorité "donnera sa lettre d'investiture à Alassane Ouattara. Et lui acceptera officiellement cette décision", explique Joël N'Guessan, porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel.
Un appel aux Ivoiriens à s'y rendre dès 06H00 (heure locale et GMT) tourne en boucle depuis jeudi sur la télévision nationale. Autocars et mini-cars ont été loués dans tout le pays pour transporter les militants.
"C'est la grande convention stalinienne, la réunion du Politburo", ironise Jean Alabro, un politologue ivoirien. Selon lui, la "démonstration de force" attendue permettra aussi au pouvoir de "se mettre à l'abri de ses propres frayeurs".
Principal allié de M. Ouattara, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) connaît en effet de forts remous depuis que son chef, l'ex-président Henri Konan Bénié, a lancé en octobre 2014 "l'appel de Daoukro": depuis son fief du centre-est du pays, M. Bédié avait apporté le soutien du PDCI à la candidature de M. Ouattara.
Au sein de l'ancien parti unique, quatre "irréductibles", dont l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny, se sont prononcés contre cette décision. Résultat: au PDCI, "toutes les deux semaines, on fait des réorganisations de l'exécutif" pour évacuer l'opposition interne, indique Jean Alabro.
L'alliance PDCI-RDR a déjà fait ses preuves. Au deuxième tour de la présidentielle de novembre 2010, M. Bédié (arrivé troisième au 1er tour) avait appelé à voter pour M. Ouattara, l'aidant à l'emporter face à Laurent Gbagbo, qui était au pouvoir depuis dix ans.
- 'Vuvuzela' -
Mais, après une décennie de tourmente politique et militaire dans cette ex-colonie française, le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara avait plongé le pays dans une crise sans précédent.
Plus de 3.000 personnes ont péri. Aujourd'hui, alors que M. Gbagbo attend à La Haye d'être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l'humanité", le président Ouattara apparaît comme le grandissime favori de la prochaine élection.
"Tous les observateurs reconnaissent au chef de l'Etat pratiquement toutes les chances de remporter ce scrutin", affirmait mercredi Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement.
Sans leader incontesté et en proie à de fortes divisions, le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), n'a toujours pas décidé s'il se lancerait ou non dans la bataille. Le principal parti d'opposition ne peut donc que s'irriter de la grand-messe de samedi:
"Ce meeting, c'est de l'autocélébration aux frais de l'Etat. Ca ne sert à rien aux Ivoiriens. Ce n'est que du +vuvuzela+", peste Franck Bamba, porte-parole du FPI. Il n'en reste pas moins que l'opposition n'a "pas réussi à se coaliser" pour aligner face au président sortant un adversaire "de poids", souligne le sociologue Rodrigue Koné.
Des "frondeurs" du FPI, hostiles au chef du parti Pascal Affi N'Guessan, se sont certes engagés dans une union avec les "irréductibles" du PDCI. Mais cette coalition n'a pour l'heure ni programme ni candidat commun.
Nombre de ses membres sont d'ailleurs de potentiels postulants. Pour M. Ouattara, les bons résultats économiques de la Côte d'Ivoire, qui surfe sur une croissance de 9% depuis 2011, constitueront un solide argument électoral.
Mais son bilan en matière de réconciliation reste critiqué. Et la condamnation par la justice ivoirienne de l'ex-Première dame Simone Gbagbo à 20 ans de prison pour "attentat contre l'autorité de l'Etat" n'a fait que relancer les accusations de "justice des vainqueurs". L
e procès a été vivement critiqué par des défenseurs des droits de l'Homme.
LITTÉRATURE : Marouba Fall claque la porte de l’AES
Rien ne va plus au siège de l’Association des écrivains du Sénégal (AES) que dirige l’écrivain-dramaturge Alioune Badara Bèye. En effet, plusieurs membres de l’association, ont décidé de claquer la porte, pour manifester leur exaspération devant “l’immobilisme” dans lequel, selon eux, elle est plongée. La liste des signataires (alliances), s’agrandit et c’est là une bien mauvaise nouvelle pour les partisans du statu quo. Le temps apporte la banalisation des évènements. Le temps fait son oeuvre.
Le front a été rouvert par une autre légende de la littérature : Marouba Fall a annoncé sa démission, prenant de court le monde littéraire domestique. L’ancien proviseur du lycée de Léopold Sédar Senghor de Joal- Fadiouth, comme dans ses 13 oeuvres, a le souci de la vérité et l’a fait savoir. “On ne m’associe à rien”, donc bye-bye. D’autres sources avancent que ce sont les privilèges liés à la fonction qui font durer, jusqu’à s’ankyloser, des élus et (ré) élus. Mais que peut-on contre la volonté des votants. Les sénégalais sont réputés tolérants, mais ne savent pas négocier pour se tirer d’un bourbier où les postulants sont souvent à fleur d’égo. Dans un message posté hier sur sa page facebook, Marouba Fall dénonce une gestion “par trop personnelle” de” l’association : “puisqu’il n y a pas une réunion à laquelle je suis convié, de manifestation à laquelle je suis associé, ni d’assemblée générale de renouvellement du bureau, je présente ma démission bonne chance !” Pour un écrivain, on ne pouvait être plus clair
NOMINATIONS
Ça bouge encore dans l’Armée. Mouhamadou Mbengue médecinlieutenant- colonel, médecin particulier du Président Macky Sall a été nommé général de brigade. Très discret, surtout sérieux et compétent, le colonel Mbengue a été promu en même temps que trois autres colonels, au très convoité grade de général. Le chef d’Etat major particulier du président, le général de Brigade, Saliou Ndiaye, étant parti à la retraite, c’est Cheikh Guèye qui s’installe avec les mêmes étoiles.
Il devient donc général à son grand bonheur et à celui de ses proches… D’autres nominations ont été décidées par le Président, qui participent de la même logique de promouvoir les hommes de tenue. Il faut dire que sans faire trop de pub, l’Etat est en train de rendre à l’Armée sa noblesse… et ses moyens d’antan. Nous y reviendrons plus amplement dans notre prochaine édition…
DROGUE
Les douaniers ne comptent pas donner du répit aux trafiquants de drogue avec une surveillance hardie de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. La conséquence directe est que les saisies se multiplient. Et cette semaine deux, très importantes, ont été opérées. D’abord, ce jeudi 23 avril 2015, 111 kilogrammes de drogue khat (herbe) importés “frauduleusement” d’Addis Abeba ont été découverts sur un citoyen de ce pays. La drogue a été saisie par des agents du bureau des douanes de l’aéroport. D’après un communiqué du bureau des relations publiques de la douane, une première saisie a été opérée le mardi. Les agents de la Subdivision des Douanes dudit aéroport ont, en collaboration avec la Cellule aérienne anti-trafic (CAAT) et la Police spéciale de l’aéroport, mis la main sur 70 boulettes de cocaïne ingurgitées, soit un poids total de 790 grammes. Le détenteur de la drogue, un Bissau guinéen a été interpelé à la zone de départ. Il détenait par devers lui, un passeport portugais.
DROITS HUMAINS
Dépeint comme un pays de dictature où les droits de l’homme sont constamment bafoués, la Gambie accueille ce week-end la 56ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Selon un communiqué de la direction des droits humains, le Sénégal présentera, à l’occasion, ses 8ème, 9ème, 10ème et 11ème rapports périodiques combinés sur la mise en oeuvre de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. La présentation de rapports, relève le communiqué, “constitue un véritable baromètre d’appréciation du degré de mise en oeuvre des droits de l’homme”.
DRÉPANOCYTOSE
L’Union universitaire de lutte contre la drépanocytose était l’hôte de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Pendant deux jours, ils ont procédé à des séances de sensibilisation et de dépistages au bénéfice des étudiants. Selon le président de l’association, Fabien Gnimansou, la tournée s’explique par un souci de décentraliser les activités de l’association qui regroupe des étudiants drépanocytaires et non drépanocytaires. “La douleur causée par cette maladie empêche l’élève ou l’étudiant d’être disponible pour les apprentissages. Elle perturbe ses capacités d’attention, de concentration et de mémorisation. C’est aussi une cause d’absentéisme scolaire”, a-t-il souligné. Rappelant au passage que la maladie touche au moins 10% de la population, le Chef du service médico-social de l’Université, Docteur Preira, a plaidé pour un dépistage systématique, au niveau des écoles, collèges et universités.
DÉPUTÉS AFP
Les députés de l’Alliance des forces du progrès (AFP) relancent le débat sur la non-participation de Moustapha Niasse à la prochaine présidentielle. Les 11 députés ont signé une déclaration dans laquelle ils réitèrent “leur totale et entière” adhésion à la résolution prise par leur bureau politique, le 10 mars dernier, de ne pas désigner de candidat dans leur rang. Les parlementaires trouvent “incongru” que leur parti se présente contre le président Macky Sall, avec qui ils ont noué une alliance “stratégique” dans le cadre de la coalition Benno bokk yaakaar. Compte tenu que cette alliance transparaît pour le moment dans le gouvernement, à l’Assemblée et dans plusieurs démembrements de l’Etat, Zator Mbaye et ses camarades réaffirment leur “loyauté” à leur secrétaire général, Moustapha Niasse. Qu’ils louent pour ses qualités “d’homme d’envergure internationale s’évertuant à consolider l’AFP sur l’échiquier national pour la préservation de l’intérêt général…”
Le Conseil européen extraordinaire sur l’émigration irrégulière s’est tenu, jeudi. Et, à travers un communiqué de la délégation de l’Union européenne en République du Sénégal reçu, hier, Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de cette union ont décidé de renforcer leurs efforts dans plusieurs domaines. Ils ont également proposé la tenue prochaine d’un Sommet avec l’Union Africaine, à Malte.
Des Sénégalais ont perdu la vie en tentant l’émigration clandestine. D’autres pays africains ne sont pas épargnés. Une situation qui ne laisse pas indifférente les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de l’Union européenne (Ue).
Ce 23 avril, ils se sont réunis à Bruxelles en Conseil extraordinaire. Dans un communiqué de la délégation de l’Union européenne en République du Sénégal qui nous est parvenu, hier, il a été mentionné que «la ré- ponse des leaders européens a été ferme et résumée en ces termes par le Président du Conseil européen, M. Donald Tusk : ‘’sauver des vies innocentes reste la priorité.
Mais sauver des vies ne signifie pas seulement secourir les naufragés en mer. C’est aussi arrêter les trafiquants et résoudre le problème de l’immigration irrégulière’’. Sur ce, le Conseil a pris l’engagement de renforcer les efforts de l’Ue dans plusieurs domaines.
Il s’agit de «multiplier par trois les ressources financières dédiées aux opérations de surveillance maritime Triton et Poséidon et renforcer les moyens mis à disposition par les Etats membres pour appuyer ces opérations, en particulier, augmenter le nombre de navires et d’avions.
Ces initiatives renforceront les possibilités de recherche et de sauvetage dans le cadre du mandat de l’agence européenne Frontex, d’identifier, capturer et détruire les embarcations des réseaux de trafiquants en vue de leur démantèlement, dans la mesure des possibilités offertes par le Droit international.
La Haute Représentante pour la politique étrangère et la sécurité, Federica Mogherini a été invitée à entamer, immédiatement, les pré- paratifs en vue d’une éventuelle opération dans le cadre de la Politique de Sécurité et de Défense Commune de l’Ue». Mieux, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de l’Ue s’engagent également à «renforcer la coopération avec les pays de transit des migrants et avec les pays d’origine pour ainsi mieux contrô- ler les flux à leur source.
A ce titre, le Conseil a également proposé la tenue prochaine d’un Sommet avec l’Union Africaine, à Malte ». Ce, en plus de «mobiliser tous les instruments, y compris dans le cadre de la coopération au développement et par la mise en œuvre des accords nationaux de réadmission avec les pays tiers, pour favoriser la réadmission des migrants économiques en situation irrégulière dans les pays d’origine et de transit, en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les migrants en sus de soutenir tous les efforts menés sous l’égide des Nations Unies pour ré- tablir l’autorité de l’Etat en Lybie ».
Toujours dans le document, le Conseil fait savoir que cette problématique constitue une priorité majeure pour l’Ue et un nouveau sommet est prévu en juin. Ainsi, un programme européen en matière de migration est en préparation afin d’élaborer une approche plus systémique et d’une portée géographique plus vaste.