Des reporters de la Radio futurs médias (Rfm) sont «excédés» par l’attitude de leurs responsables. Ils disent avoir l’impression d’être laissés à eux-mêmes, face aux violences et autres brutalités qu’ils subissent dans l’exercice de leurs fonctions, sans que des mesures dissuasives ne soient prises à l’interne, de façon sérieuse.
La peur a gagné la rédaction de la Radio futurs médias (Rfm). Et pour cause, les reporters de ce support du Groupe de presse de Youssou Ndour ne se sentent «pas défendus et protégés par les responsables», face aux brutalités et violences dont ils sont l’objet dans l’exercice de leurs fonctions.
Le dernier exemple en date, est celui de Mane Touré, agressée par des présumés militants libéraux devant le domicile de Abdoulaye Wade, quelques heures après la condamnation de Karim Wade par la Crei.
La gestion de ce dossier ne rassure guère les journalistes de la Rfm, qui sont régulièrement envoyés sur le terrain. D’après des sources qui ont eu à se confier au journal Le Quotidien, leur patron, Youssou Ndour, qui avait promis de s’occuper de l’agression de Mane Touré, après avoir appelé à l’apaisement et au renoncement de la plainte, n’a pas tenu parole.
Même les proches de son reporter agressé à qui il avait promis de rendre visite ne l’ont pas vu, informe-t-on. «Youssou Ndour n’est intéressé que par ses affaires et les responsables de la radio ne se soucient que de leurs privilèges et avantages», commentent nos sources.
Mane Touré quitte la Rfm
Un constat qui a peut-être fini de pousser Mane Touré à la sortie. Puisque, soufflent nos interlocuteurs, cette dernière a déjà déposé sa lettre de démission. Elle va quitter, annonce-t-on, la Rfm «à la fin de ce mois d’avril même, pour rejoindre une structure étatique». Interpellée sur ce départ, la concernée n’a pas voulu confirmer ni infirmer son départ de la Rfm. «Je suis à Rfm, pour le moment», s’est-elle contentée de répondre.
Le cas Mane Touré n’est pas sans rappeler, renseignent nos sources, celui d’un autre reporter : Mamadou Amar Ndione. Ce dernier, rapportent nos informateurs, avait fait l’objet de brutalités de la part de thiantacounes (talibés de Béthio Thioune), lors d’un reportage à la Maison d’arrêt de Rebeuss, au moment de l’incarcération de leur guide.
«Arrivé à la rédaction, Amar s’en était plaint auprès des responsables qui se sont mis à rire de lui. Ils étaient même allés jusqu’à le traiter de poltron», racontent nos sources.
Amar «avait même fini par être hospitalisé dans une clinique de la place pendant quelques jours à ses frais. Sans pour autant qu’il y ait une réaction de la part de ses responsables à la hauteur de l’agression qu’il venait de subir.» «La radio n’avait même pas fait mention de cela dans ses éditions d’information», ajoute-t-on.
«Le Groupe ne peut pas porter plainte»
Joint par téléphone, un des responsables de la Radio, après nous avoir donné sa version, est revenu pour nous demander de ne pas le citer dans l’article. Mais, il affirme que le Groupe a toujours apporté son soutien à l’endroit des reporters victimes de violences.
Maintenant, note-t-il, «le Groupe ne peut pas porter plainte. Ce qu’il peut faire c’est de se constituer partie civile». Quant à Charles Faye, chargé de la communication de Youssou Ndour, il dit ne pas être au courant de la suite de cette affaire.
En tout cas, «aujourd’hui, les reporters se disent frustrés, affichent leur peur et s’interrogent. L’absence de réaction de la part de leurs responsables les scandalisent», indique-t-on.
CONSEIL CONSTITUTIONNEL : Des mouvements attendus
Ayant quitté la tête de la Cour Suprême le 28 mars dernier suite à une réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Papa Oumar Sakho est pressenti au Conseil constitutionnel. Le poste de Cheikh Tidiane Diakhaté est toujours vacant depuis le décès de ce dernier en mi-janvier dernier. Il semble que le seul obstacle qui pourrait s’opposer à sa nomination serait qu’il décline lui-même. Papa Oumar Sakho qui a été remplacé par Mamadou Badio Camara, précédemment Procureur général de ladite juridiction, avait été nommé en août 2008 à la tête de la Cour Suprême. Il jouit d’une aura certaine au sein de la Justice. Mais pour certains de ses proches, il n’est plus tant emballé que cela par les affaires de la Magistrature. Sans doute qu’il préfère une retraite tranquille… Il faut dire aussi que le nom de Mandiogou Ndiaye est cité, du fait de l’ancienneté de ce dernier, qui est de la même promotion que le défunt président du Conseil constitutionnel. A noter aussi que l’actuel Vice-président du Conseil constitutionnel, Isaac Yankhoba Ndiaye, doit rendre les tabliers, son mandat étant terminé. Il devrait à son tour être remplacé par un Professeur d’université.
SÉNÉLEC/SUBVENTION
La subvention de l’électricité que l’Etat veut annuler pourrait ne pas avoir de répercussion sur le consommateur, selon Mademba Sock, si la Senelec fait les efforts internes qu’il faut. Les tarifs d’électricité sont très élevés, mais cela ne veut pas dire que si l’Etat arrête la subvention, le consommateur subira les conséquences néfastes. D’après lui, le but de l’exercice, c'est de faire en sorte que, par ses propres efforts, la Senelec puisse compenser la subvention de façon théorique. Convaincu que c’est possible de le faire, Mademba Sock dit qu’il y a des niches à exploiter pour arriver à un tel résultat. Le Président de la commission santé et affaires sociales au CESE dit en outre que la baisse du prix du baril doit être profitable à la Senelec. Mais, selon lui, pour que la Senelec gagne davantage, elle doit corriger certains impairs liés aux éléments de gouvernance, aux frais généraux et aux charges d’exploitation. Aussi, elle doit faire l’arbitrage entre deux unités et essayer de gagner la bataille contre la fraude (la Senelec perd 20 milliards) pour pouvoir porter le prix de l’électricité à un niveau qui n’est pas prohibitif.
MENDICITÉ
Human Rights Watch a déclaré ce lundi que des dizaines de milliers d'enfants au Sénégal sont exploités par des maîtres coraniques qui les obligent à mendier dans les rues. L'ONG de défense des droits de l'Homme américaine a aussi accusé le gouvernement du Sénégal de ne pas appliquer la loi sur la mendicité forcée. Le Sénégal a adopté une loi en 2005 visant à empêcher la traite des enfants et leur exploitation dans les milliers d'écoles coraniques éparpillées sur le territoire national. “Mais depuis son entrée en vigueur, seuls une douzaine de maîtres coraniques ont été inquiétés”, affirme Human Rights Watch. “Un recensement effectué par le gouvernement sur le nombre d'écoles islamiques ou daara a révélé, en 2014, que rien qu'à Dakar, plus de 30 000 enfants ont été forcés de mendier dans la capitale sénégalaise”, révèle Human Rights Watch. “Certains de ces enfants, appelés talibés, sont obligés d'apporter 2 000 francs CFA par jour au risque de subir une punition”, selon l'organisation américaine.
MENDICITÉ (SUITE)
Rappelant que les abus sur les enfants sont encore courants, Human Rights Watch convoque les témoignages de neuf talibés âgés entre 5 et 15 ans, qui ont fait savoir à cette organisation des droits de l'Homme, en janvier dernier, qu'ils sont “régulièrement battus par leur maître et ses assistants avec des fouets en caoutchouc, des bâtons ou par une corde”. Corinne Dufka, directrice Afrique de l'Ouest à Human Rights Watch, a déclaré : “La société sénégalaise reste encore aveugle face à la souffrance du talibé dans un Sénégal qui a pourtant des lois très pertinentes qui ne sont malheureusement pas appliquées… “Le Président Macky Sall a promis de fermer les écoles coraniques dangereuses après la mort de neuf enfants en mars 2013 dans l'incendie de leur daara au quartier de la Médina à Dakar. Human Rights Watch a indiqué que depuis lors, seules quelques écoles coraniques ont été fermées. Et HRW de révéler que certains parents dans les milieux ruraux au Sénégal et Guinée-Bissau voisine qui n'ont pas l'argent pour élever leurs enfants, les envoient tout simplement dans des écoles coraniques à Dakar. L'ONG américaine rappelle toutefois que dans la tradition musulmane sénégalaise, la mendicité du talibé visait à enseigner l'humilité aux enfants et cela, que leurs familles soient riches ou pauvres.
NAUFRAGE
Si l'on en croit l'ONG Horizons sans frontières, il y a bien des Sénégalais morts entre samedi et dimanche dans le naufrage d’un chalutier chargé de migrants au large de la Libye. Ce naufrage déjà qualifié de “pire tragédie» de ce type en Méditerranée, avec au moins 700 disparus présumés, accentue encore la pression sur l’Europe, mais surtout sur les pays africains dont le Sénégal d'où partent les candidats à l'émigration clandestine. Sur la radio RFM, Boubacar Sèye, le président d’Horizon sans frontières qui cite le procureur de la ville italienne de Catane, soutient qu'il y a bien des Sénégalais morts dans le naufrage grandeur nature, ce week-end, entre la Libye et Lampedusa. M. Sèye dit toutefois ignorer le nombre exact de victimes de nationalité sénégalaise. “Malheureusement il y a des Sénégalais parmi les victimes, ça a été confirmé tout à l'heure par le procureur de Catane qui tenait une conférence de presse. Et moi je le dis et je le maintiens, il y a toujours des victimes sénégalaises dans ces drames de l'émigration”, affirme Boubacar Sèye”.
TRAGIQUE INDIFFÉRENCE
Plus de 1 500 migrants africains engloutis par la Méditerranée en une semaine
La Méditerranée compte ses morts à un rythme effréné et infernal, depuis que les réseaux de passeurs libyens, pour la plupart, ont repris activement du service. Rien que pour cette semaine, plus de 1 500 victimes de naufrage ont été recensées, obligeant l’Union européenne à préparer un plan d’urgence, là où l’Afrique reste indifférente à la tragédie.
L’hécatombe se poursuit aux larges de la Méditerranée. Un bateau, avec plus de 300 personnes à bord, a encore sombré hier en pleine mer entre la Libye et le reste de l’Europe. L’annonce a été faite dans la matinée, par l’Organisation internationale pour les migrations (Oim). Ladite organisation dit avoir reçu un appel à l’aide d’une personne sur cette embarcation.
Ce qui fait qu’en l’espace d’une semaine, les eaux de la méditerranée ont englouti plus d’un millier de corps d’Africains.
En effet, des témoignages recueillis par le Haut commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (Hcr) faisaient déjà état de 700 morts à bord d’un chalutier, le week-end dernier. Ce navire a coulé aux environs des côtes libyennes. Aujourd’hui, plus de 1 500 victimes sont recensées, compte tenu des 400 migrants africains portés disparus, le 12 avril passé.
Mais également des 40 autres personnes mortes noyées dans le naufrage d’un bateau clandestin, qui a quitté la Libye pour l’Italie. A cela, s’ajoutent les 12 migrants chrétiens qui avaient été tués, le même jour. En attendant, le bilan s’alourdit et le mystère reste entier quant à l’origine de ces chavirements répétés dans la Méditerranée.
Des Sénégalais parmi les victimes
L’Union européenne pour sa part, a convoqué une réunion d’urgence hier, pour trouver des solutions face à cette nouvelle vague d’immigrés clandestins. Il faut dire que, parallèlement aux mesures en gestation dans l’espace communautaire européen, des enquêtes sont en cours, pour identifier les réseaux de passeurs, afin d’arrêter l’hémorragie.
Selon des informations relayées par plusieurs médias occidentaux, des passeurs de nationalité libyenne sont déjà aux arrêts et tout porte à croire, à la lumière des enquêtes, que d’autres réseaux localisés en Europe vont être démantelés.
Le drame humain auquel le continent africain fait face actuellement est indubitablement lié à la défaillance dans la surveillance des côtes libyennes, depuis la mort de Khadafi. Le guide libyen, de son vivant, avait fait preuve de fermeté suite à un compromis avec l’Italie, qui subissait de plein fouet, les vagues d’émigration clandestine à partir de cette partie de l’Afrique.
C’est à partir de cette Méditerranée, maintenant désertée par les garde-côtes libyens, que des voyages clandestins sont organisés vers l’Europe toujours considérée comme un Eldorado, malgré la crise qui l’a durement secouée ces dernières années. Plusieurs Ouest-africains sont parmi les victimes y compris naturellement des Sénégalais, dont on ne connaît pas encore exactement le nombre.
A l’image de l’Union européenne, l’Union africaine est attendue pour des mesures de prévention de ce phénomène, qui émeut le monde entier. L’Afrique et ses dirigeants sont les premiers concernés par cette tragédie, qui doit les mobiliser.
Le journal français, Le Figaro, a indiqué hier que chaque jour, entre 500 et 1 000 personnes sont récupérées par les garde-côtes italiens ou des navires marchands. Plus de 11 000 l’ont été en une semaine.
Selon le Haut commissariat aux réfugiés, qui a parlé avec nos confrères, 35 000 migrants sont arrivés par bateau dans le sud de l’Europe depuis le début de l’année et 1 600 sont portés disparus.
IMMIGRATION CLANDESTINE : Le Sénégal n’enregistre plus des départs par voie maritime
Avec plus de 1100 candidats au voyage vers l’Europe, dont des Sénégalais, tous morts ces derniers temps dans les eaux de la Méditerranée, il est bien évident qu’il y a une nette recrudescence de l’immigration clandestine, comme c’était bien le cas en 2006 et en 2007, quand il fallait partir pour arriver à «Barça ou mourir ». Mais le chef de section Environnement de la Gendarmerie nationale, adjudant-chef Nazaire Coly, est formel : au Sénégal, depuis un bon bout de temps, il n’y a plus de départs de clandestins par voie maritime. Les candidats passent désormais par voie terrestre.
COMMENTAIRE : Nés pour mourir !
Plus de 700 migrants clandestins ont perdu la vie dans le naufrage d’un chalutier au large des côtes libyennes, le weekend dernier. Un bateau pneumatique se trouvant près des côtes libyennes, à environ 30 milles (55 km) au large, et transportant 100 à 150 personnes, a appelé au secours, hier. Amenant ainsi les garde-côtes italiens à intervenir. Il y a juste deux ans, en octobre 2013, l’embarcation de fortune d’immigrants a coulé près de Lampedusa, avec 366 morts.
ME EL HADJI DIOUFMET EN GARDE MACKY SALL : “Si vous travaillez avec les transhumants, vous perdrez le pouvoir...”
L’avocat et député Me El Hadji Diouf a formellement mis en garde hier, lundi 20 avril, le chef de l’Etat Macky Sall contre les transhumants qui commencent à envahir la galaxie présidentielle. Selon le parlementaire, si le président de la République accepte d’ouvrir ses portes à ces derniers, il risque de perdre le pouvoir au même titre que ces prédécesseurs Abdou Diouf et Abdoulaye Wade qui avaient vécu la même expérience
LUTTE CONTRE L’ABUS ET EXPLOITATIONS DES TALIBES : Demande de l’application de la loi contre la traite des personnes
Les organisations Human Rights Watch (Hrw) et la Plateforme pour la promotion et la protection des Droits humains (Ppdh) se sont réunis, hier, lundi 20 avril, à l’occasion de la journée nationale des talibés. Le dernier rapport sur les problèmes des abus et exploitation des talibés a été présenté. Selon ce rapport qui intitulé, « Sénégal une décennie d’abus dans les écoles coraniques », les autorités ont failli à leur responsabilité de poursuivre les auteurs d’abus et de réglementation des écoles». Ainsi, ces deux organisations demandent l’application de la loi 2005 portant sur la traite des personnes.
AZIZ NDIAYE PROMOTEUR DE LUTTE : «J’ai atteint mes objectifs, j’arrête»
Le gala qui opposera dimanche 3 mai Tyson- Gris Bordeaux sera le dernier grand événement de la structure Aziz Production. Aziz Ndiaye a réaffirmé dimanche dernier, sa volonté de tourner le dos à l’organisation des combats de lutte. En marge de son gala organisé dimanche à Kaolack, le promoteur a expliqué sa décision et a surtout fustigé les rapports devenus malsains avec certains lutteurs de la génération actuelle. Ce, après dix ans de présence dans l’arène
SOUS L’EGIDE DE L’ONUDI : Le nouveau programme de développement industriel inclusif lancé
Une nouvelle approche d’industrialisation est en expérimentation au Sénégal qui a été sélectionné, avec l’Ethiopie, pour servir de support au Programme de «Partenariat pays» pour un développement industriel inclusif et durable piloté par l’Organisation des Nations unies pour l’industrie (Onudi).
ABUS ET EXPLOITATION DES TALIBES : Human Rights Watch et Ppdh plaident une application des lois existantes…
Human Rights Watch a publié hier son troisième rapport. Intitulé « Une décennie d’abus dans les écoles coraniques : les autorités ont failli à leur responsabilité de poursuivre les auteurs et de réglementer les écoles », Human Rights Watch et la Plateforme pour la promotion et la protection des droits humains y déplorent l’échec de l’Etat d’enquêter et de poursuivre les maîtres coraniques impliqués dans ces abus graves.
CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL : Les Conseillers veulent promouvoir l’ouverture et les missions de l’institution
Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a lancé ses journées portes ouvertes hier sous le thème « Le Cese et la prise en charge des préoccupations des populations et des organisations socioprofessionnelles ». L’objectif visé étant de rapprocher le Cese des populations et des organisations socioprofessionnelles, tout en vulgarisant ses missions
LUTTE CONTRE LE PALUDISME : Plus de 8 millions de moustiquaires seront distribuées en 2016
Le Programme national de lutte contre le paludisme prévoit de doter les ménages sénégalais de 8.200.000 Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda). Elles seront distribuées, en 2016, au cours d’une campagne nationale de masse.
AMENAGEMENT DE LA STATION TOURISTIQUE DE POINTE SARENE : La Sapco signe un contrat de performance avec des services de l’Etat
La Société d'aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco) a signé, hier, un contrat de performance avec le ministère du Tourisme et des Transports aériens, le Bureau d’opération de suivi du Pse (Bos) et d’autres structures de l’Etat, en vue d’aménager la station de Pointe Sarène. Celle-ci fait partie des six zones touristiques intégrées dans le Pse.
VALORISATION DU PATRIMOINE FONCIER LEBOU : Un complexe résidentiel de 50 milliards de FCfa prévu au coeur de Dakar
La communauté lébou entend désormais valoriser son patrimoine foncier dans la ville de Dakar. C’est ainsi qu’elle va réaliser, avec des partenaires privés, un complexe moderne au coeur de Dakar, précisément au Parc à Mazout de Colobane. D’un coût estimatif de 50 milliards de FCfa, ce complexe va comporter une tour de 40 étages, un centre commercial, 924 appartements, etc.
CLOTURE DE LA 74E EDITION DU « DAAKA » DE MEDINA GOUNASS : Les fidèles invités à demeurer des références dans la pratique religieuse
La cérémonie de clôture de la 74e édition du « daaka de Médina Gounass s’est déroulée hier sur le site de la retraite spirituelle. Le khalife Thierno Amadou Tidiane Bâ a exhorté les fidèles à demeurer des modèles de piété et de droiture dans la pratique de leur religion.
EDUCATION : Quatre syndicats d’enseignants suspendent leur grève
L’Union syndicale pour une éducation de qualité (Useq) qui regroupe le Sneel, le Sudes, le Sypros et l’Uden a décidé, hier, de suspendre son mot d’ordre de grève. Cela, « sur la base des résultats obtenus » à l’issue des négociations avec le gouvernement
INDICE DU PROGRES SOCIAL : Le Sénégal dans le top 10 des pays africains
Le Sénégal figure dans le Top 10 (10e place) des pays africains de l’indice du progrès social publié par l’Ong américaine « The social progress imperative », a appris l’Aps.
‘’LA PRÉSIDENTIELLE DE 2012 A ÉTÉ UN PAS VERS LA BIPOLARISATION POLITIQUE’’
CHRISTIAN THIERRY MANGA ET ADAMA BALL, UNIVERSITAIRES SENEGALAIS EN FRANCE
Christian Thierry Manga, docteur et chercheur associé au Ladyss et ingénieur en géomatique chez Arvalis à Paris, et Adama Ball, chercheur postdoctoral à l’Université de Bordeaux, deux universitaires sénégalais spécialistes de la géographie électorale au Sénégal, analysent les composants déterminants du vote au Sénégal à travers les présidentielles.
Le Sénégal postcolonial organise des élections depuis 1963, quelles sont les conclusions qu’on peut tirer de l’analyse des différents scrutins ?
Dr Adama Ball : « Les résultats électoraux constituent une importante base de mesure permettant d’identifier et d’interroger les comportements des électeurs, ainsi que les motivations qui les sous-tendent. En repérant les espaces géographiques qui contiennent et structurent le comportement électoral, l’étude des résultats électoraux au Sénégal depuis l’indépendance s’articule autour d’une combinaison de réflexions théoriques, politiques, historiques et culturelles.
Le Sénégal organise des élections depuis le 19ème siècle et ainsi considéré sur le plan historique comme une « terre de vieilles urnes ». Dans la littérature politique, c’est l’une des démocraties les plus vieilles et les plus avancées en Afrique. Malgré l’avènement tardif du multipartisme (adopté en 1981), les chercheurs et les observateurs reconnaissent à l’unanimité le caractère pacifique dans la transmission du pouvoir depuis l’instauration du multipartisme.
L’adoption de régimes politiques multipartites qui s’est opérée de manière progressive a permis entre autres la régularité des différentes échéances électorales, l’ouverture du champ politique aux membres de la société civile et la réalisation de deux alternances démocratiques en 2000 et 2012.
L’élection présidentielle de 2012 marqua la consolidation du processus de recomposition du paysage politique sénégalais entamée depuis 2007, après la réélection de Wade. La multiplication des candidatures, le regroupement des forces politiques autour des coalitions et la floraison des candidatures indépendantes renforcent la diversité de l’offre politique ».
L’alternance de 2000 est une nouvelle donne dans l’analyse des présidentielles au Sénégal. Quels regards avez-vous sur les changements qu’elle a apportés à la carte électorale ?
A. Ball : « En science politique comme en géographie électorale, trois modèles permettent principalement d’expliquer les comportements électoraux. Le premier, de nature sociologique, se fonde sur un apport du territoire sur la formation des opinions politiques. S’appuyant sur une tradition d’analyse, le second modèle met l’accent non plus sur les espaces mais sur les milieux sociologiques d’appartenance. Enfin le troisième modèle met en exergue la théorie d’un électeur rationnel, qui effectue ses choix en fonction de l’offre.
Au Sénégal, l’apport du territoire dans la formation des jugements politiques est non négligeable. La conjoncture économique, la structure démographique, la mobilité des individus, la répartition spatiale de la population et le processus d’urbanisation constituent autant d’éléments permettant de comprendre le contexte, mais aussi de territorialisation des opinions et comportements politiques.
Dans les études de géographie électorale, le recours aux caractéristiques sociales et économiques mesurables permet de mieux cerner le profil et le choix des votants.
Depuis l’alternance, l’analyse des résultats électoraux va dans le sens de faire apparaître l’importance de la géographie sociale dans l’explication des comportements électoraux : à côté de certains éléments de conjoncture, il existe des déterminants structurels qui permettent de mieux comprendre qui vote, pour qui et pourquoi.
Les multiples transformations politiques qui s’opèrent dans les espaces urbains apparaissent comme des dynamiques socio-spatiales qui font ressortir les nouvelles spatialités des comportements électoraux.
Au Sénégal, les conditions socio-économiques ne sont pas les seules variables qui concourent à la formation des territoires du vote. A côté de la géographie sociale, les découpages administratifs donnent un enjeu politique aux scrutins locaux. La continuité historique des réformes institutionnelles débouche sur une discontinuité territoriale qui modifie profondément la carte électorale.
Dans ce contexte, les transformations administratives apparaissent comme des éléments du changement politique. Elles favorisent la création de nouvelles spatialités politiques qui changent en permanence la carte électorale du Sénégal ».
En France, par exemple, avant la montée récente du Front national, il existait une bipolarisation entre la droite et la gauche. Est-ce qu’on peut aller vers ce cas de figure au Sénégal ?
Dr Christian Thierry Manga :
« Cette question fait appel à l’histoire politique du Sénégal. Il est difficile de répondre avec certitudes. Le milieu politique est plein de surprises et de rebondissements. En revanche, il y a des évènements politiques et sociaux historiques assez importants qui servent de base de lecture à l’évolution politique du Sénégal. L’élection présidentielle de 2012 a été un pas vers la bipolarisation politique. Dans le paysage politique sénégalais, il y a eu un avant et un après 2012 ».
Mais pourquoi cela n’existait pas en 2012 ?
Dr Manga : « Depuis l’instauration du pluripartisme en 1974, puis du multipartisme en 1981, les grandes formations politiques du Sénégal se sont souvent inspirées des mouvements idéologiques politiques internationaux : le socialisme, le communisme, le libéralisme... Cette orientation politique est due, d’une part, à notre histoire commune avec la France et, d’autre part, à la volonté du président Senghor d’instaurer dès le début un pluralisme contrôlé et limité.
L’ouverture politique encadrée a été en faveur des grandes idéologies politiques de l’époque sur lesquelles vont se créer les premiers partis politiques du Sénégal. C’est ainsi que le président Senghor avait tracé les grandes lignes directives de l’organisation de la scène politique sénégalaise. Celles-ci seront consolidées avec la loi de 1981 portant sur la formation des partis politiques.
En outre, ceux-ci ne devaient être ni à orientation ethnique, religieuse, sociale et territoriale. Cette loi a constitué un garde-fou lors de l’élargissement du multipartisme en 1981.
D’ailleurs, cela a été très salutaire pour la stabilité politique, sociale et territoriale. Il faut se rappeler que le Sénégal venait de sortir des indépendances et que les tentations de scission étaient grandes à l’époque. L’histoire politique présidentielle du Sénégal, et plus particulièrement celle des discours politiques, a montré que les projets politiques des partis ont toujours été construits autour du projet social. Cela a donné lieu à une surenchère de déclaration d’intentions sociales qui a maintenu le flou sur l’orientation politique des partis.
La vision idéologique politique, comme ligne conductrice du projet politique, ne vient qu’en second plan dans le discours politique. Elle pèse peu dans les élections présidentielles. Cela peut paraître paradoxal, mais c’est la pression sociale du pays qui l’impose. Les partis politiques ont compris que pour gagner des électeurs, il faut modeler le discours dans ce sens.
Les conséquences de cette stratégie apparaissent dans les coalitions politiques qui se font et se défont au gré des intérêts politiques du moment sans tenir compte des lignes directives idéologiques des partis politiques. Un autre aspect, non négligeable, à prendre en compte : jusqu’en 2000, le Sénégal n’a pas connu de changement de régime politique pour servir de base de comparaison d’une gestion de la gauche et de la droite du pouvoir.
L’alternance de 2000 a été le premier test de comparaison entre une gestion libérale et une gestion socialiste. Le clivage gauche et droite bien qu’existant reste implicite. Il ne constitue pas encore un enjeu fort d’expression politique. Les mouvements politiques se portent davantage sur la personne politique en lui-même que sur le projet politique.
Ce qui explique d’ailleurs la prolifération des petits partis. Tous ces paramètres additionnés font qu’il ne pouvait y avoir de visibilité sur le marquage politique gauche et droite et de surcroit une bipolarisation politique ».
Alors comment expliquezvous cette bipolarisation gauchedroite depuis 2012 ?
Dr Manga : « Le contexte politique et social de 2012 est un évènement déclencheur d’une nouvelle configuration politique. Les frustrations largement exprimées par la population à l’encontre du régime du président Wade se sont exprimées par un désir fort de changement. Dans l’opposition, les clivages politiques étaient dépassés pour faire un bloc uni, dans un certain sens, autour d’un seul candidat.
C’est la première fois dans l’histoire politique du Sénégal que l’opposition presque toute entière s’est coalisée pour évincer un parti au pouvoir.
Cette configuration politique est en décalage de celle qu’on a connue jusque-là. La lecture qu’on doit avoir de cette nouvelle configuration politique doit se concentrer non pas sur la multiplicité des petits partis politiques, mais plutôt sur l’émergence des deux forces politiques qui se sont affrontées dans un contexte particulier. Il y a eu en 2012 un nouvel élan politique qui est en rupture avec notre traditionnelle configuration politique.
Aujourd’hui encore les deux forces politiques, la coalition présidentielle et l’opposition (le Pds et les nouveaux partis satellites de l’opposition) continuent de s’affronter autour des tensions judiciaires comme sur la traque des biens supposés mal acquis tel que le procès Karim Wade, par exemple.
Au regard de la configuration politique qui est née de la présidentielle de 2012, on peut parler d’une tendance de bipolarisation politique. Mais en réalité, l’opposition des deux blocs n’est qu’une fausse bipolarisation politique car dépourvue de tout fondement idéologique.
Elle n’a rien avoir avec celle observée aux Etats-Unis et en France où deux tendances, démocrates et républicains (Etats-Unis), droite et gauche (France), s’affrontent sur deux visions politiques et sociales totalement différentes. La configuration actuelle de la scène politique qui donne l’impression d’une bipolarisation est née pour répondre à un contexte politique et social de 2012 bien particulier et n’a pas vocation à s’éterniser, même si d’aucuns le souhaitent et travaillent pour sa pérennisation.
Quels sont les scénarii possibles pour la prochaine présidentielle en fonction du contexte politique et social actuel du Sénégal ?
Dr Manga : « Il est prématuré de déterminer avec certitude les scénarii possibles, car les partis politiques sont en pleine restructuration interne. Le Pds a annoncé ses primaires internes et a choisi un candidat (Karim Wade) qui est condamné à 6 ans de prison. Au Ps, à l’Apr, à Rewmi rien n’est encore clairement défini même si des tendances se sont dégagées. Le cas de la coalition n’est pas encore tranché, doit-on la maintenir ou la dissoudre ? Il y a encore beaucoup d’incertitudes à l’heure actuelle.
Ce qui est clair, c’est que les scénarii qui vont se dessiner pour la prochaine élection dépendront en grande partie des évènements dans les jours, semaines voire mois à venir avec les probables évolutions internes au sein du Pds et du Ps. Ce sont ces derniers qui vont donner le ton aux différents scénarii pour la simple et bonne raison qu’ils sont les deux grands partis traditionnels à devoir connaître des bouleversements internes profonds. Le Ps qui est un grand parti traditionnel a fait le choix de rester au sein de la coalition après les élections de 2012.
Ce refus de jouer le rôle de l’opposition peut être un pari risqué pour la prochaine présidentielle. Comme tous les partis de la coalition, il se sent piégé par le fait d’être un parti qui participe à la gestion du pouvoir sans véritablement le porter.
Sur quoi vat-il fonder son projet politique pour défendre sa candidature prochaine ? La question de la cohérence de sa position risque de se poser à un certain moment donné. Va-t-il s’appuyer sur le bilan du président Macky Sall, qui n’est pas véritablement le sien ?
Ou bien contre celui-ci, que les dirigeants du Ps ont accrédité par leur mutisme ? Je crains que leur crédibilité politique soit affectée ; une partie de ses électeurs ne comprendra pas ce positionnement à cheval. A moins qu’il y ait un nouveau sursaut au Ps qui changerait toute la donne. 2017 est encore loin, tout est possible d’ici là.
En revanche, si la situation reste échangée dans la coalition, ce qui est peu probable, cela fera les affaires de l’Apr et du président Sall qui sort par son statut comme le candidat légitime au sein de la coalition « Benno Bokk Yaakaar ». Il sera le grand gagnant de ce positionnement ambigu des partis de la coalition.
Est-il possible d’avoir des cas de figures pour 2017 ?
Dr Manga : « Il y a trois cas de figures qui peuvent se présenter. Dans un premier temps, si le Ps et les partis de la coalition ne clarifient pas leur position, on risque de reproduire le même cas de figure qu’en 2012. Deux forces politiques risquent de s’affronter, celle de la coalition autour du candidat dominant ou sortant, et celle de l’opposition actuelle autour du Pds et les petits partis satellites de l’opposition.
En clair, nous allons vers la même bipolarisation qu’en 2012 avec cette fois-ci la possibilité d’avoir le parti Rewmi comme trouble-fête.
Le deuxième cas de figure porte sur le fait que le Ps et le Pds ne réussissent pas à maintenir l’union au sein de leur mouvement politique. Dans ce cas, nous allons assister à une multiplication de petits partis politiques en faveur du parti au pouvoir et la possibilité de voir émerger un outsider.
Enfin, le dernier scénario possible : les grands partis politiques arrivent à rassembler leurs familles politiques, dans ce cas, on restera sur la configuration classique avec une confrontation au bénéfice des grands partis politiques traditionnels ».
REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL DE 7 ANS A 5 ANS : Les raisons d’une hésitation
«Attendre 2016 pour trancher à la lumière de ce que diront les spécialistes». Telle est la dernière position exprimée par le président de la République, Macky Sall sur la question de sa promesse de réduire le mandat présidentiel. Position qui a relancé le débat sur cette affaire. A l’Alliance pour la République (Apr), certains ténors comme le député Moustapha Cissé Lô, le secrétaire d’Etat chargé de l’Alphabétisation, Youssou Touré, le ministre en charge des Collectivités locales et de la Décentralisation, Me Oumar Youm, ont manifesté leur penchant pour les 7 ans. Une opinion partagée par nombre «d’apéristes» et qui cache de forts relents politiques.
ESCROQUERIE AU VISA : Le bourreau de Lèye Gueye de la Rts 1 arrêté
Rebondissement dans l’affaire d’escroquerie au visa qui a valu à l’ex animatrice de l’émission Jeeg ak Këram, Lèye Gueye Sy, 48 h de gardeà- vue. Le vrai coupable a été arrêté à Grand Mbao le 14 avril dernier. La réouverture du procès est imminente, d’après une source.
AFFAIRE OUMAR TOP-ALIKO DANGOTE : Le tribunal ouvre le dossier le 28 avril prochain
L’affaire opposant le sieur, Oumar Top à l’homme d’affaires, Aliko Dangote, refait surface. Le tribunal ouvre le procès, le 28 avril prochain.
FEMMES RESPONSABLE A LA RECHERCHE DE SENSATIONS FORTES : Les gigolos, des objets sexuels à la merci de ces femmes
La pratique du gigolo, qui est une forme de prostitution masculine, étale ses tentacules dans la capitale sénégalaise. Sans pour autant heurter ou choquer, cette pratique restait circonscrite dans l’ombre. Mais, la quête des biens matériels fait disparaître les scrupules des pratiquants. Ces derniers, entretenus aux frais d’une femme, en manque d’affection, restent des objets sexuels. Ils sont à l’oeuvre, sans gêne pour se remplir les poches. Grand-Place est allé à leur rencontre.
AZIZ NDIAYE CONFIRME SON RETRAIT DE L’ARENE : « Je ne pense pas que mon retour sera pour bientôt… »
Aziz Ndiaye n’a rien à regretter concernant son retrait annoncé dans le milieu de la lutte. Il l’a fait savoir lors d’un entretien accordé à la presse en marge du combat Bruce Lee/Baye Mandione qui s’est tenu à Kaolack, ce dimanche. Le patron d’Aziz Productions est revenu en large sur les relations entre son frère et Balla Gaye 2 tout en n’excluant pas un retour dans l’arène si le besoin se fait sentir. Entretien…
LES CONSEILLERS VEULENT PROMOUVOIR L’OUVERTURE ET LES MISSIONS DE L’INSTITUTION
Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a lancé ses journées portes ouvertes hier sous le thème « Le Cese et la prise en charge des préoccupations des populations et des organisations socioprofessionnelles ». L’objectif visé étant de rapprocher le Cese des populations et des organisations socioprofessionnelles, tout en vulgarisant ses missions.
Ces journées portes ouvertes présidées par Mme Aminata Tall en présence du ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Mansour Sy et du représentant du chef de l’Etat, Ismaïla Madior Fall, seront clôturées aujourd’hui.
Exposition, visite de stands, forum et panels vont rythmer les activités de ces deux jours. De façon spécifique, le Cese ambitionne d’offrir un cadre de partage de ses missions, organisations, fonctionnement, de renforcer le partenariat avec les acteurs de la société civile et de partager ses résultats avec les populations, la société civile, les organisations socioprofessionnelles, les partenaires au développement, les partis politiques et les pouvoirs publics.
Mieux, « la tenue d’un tel évènement, au-delà de notre devoir de conseil, s’inscrit dans une logique obligée de rendre le Cese visible et accessible. Elle se justifie par notre souci constant de rapprocher l’institution des populations et des organisations socioprofessionnelles afin d’être à leur écoute, de recueillir leurs attentes et besoins à relayer auprès des pouvoirs publics en vue de leur prise en charge dans la définition des politiques nationales », a dit la présidente du Cese, Aminata Tall.
Pour ce faire, « il nous faudra nécessairement lever tous les obstacles dus à l’ignorance ou à la suspicion qui sont susceptibles de freiner la saisine du Conseil par les populations », a-t-elle ajouté.
Aminata Tall est aussi revenue sur l’innovation majeure apportée dans les missions du Cese, à savoir la saisine citoyenne par pétition (avec au moins 5.000 signatures) et qui « offre la possibilité aux populations, à la société civile et aux organisations socioprofessionnelles de pouvoir saisir directement l’institution sur des questions qui les intéressent et sur lesquelles elles souhaitent obtenir conseil, avis ou facilitation, ou qu’elles souhaitent tout simplement porter à la connaissance des hautes autorités publiques», a-t-elle indiqué.
Le ministre du Travail Mansour Sy donne son avis en ces termes : « La cérémonie traduit l’heureuse compréhension que vous avez de la mission dévolue à votre institution qui est la première assemblée consultative de notre pays auprès des pouvoirs publics. Le gouvernement est d’autant plus heureux que vous avez inscrit la première édition de ces journées dans la dynamique de réconciliation du citoyen sénégalais avec son institution».
Placer le citoyen au cœur des actions du Cese selon Mansour Sy, permettra de franchir un palier supérieur dans le rapprochement avec les citoyens, à qui on pourra donner les bonnes informations et les explications adéquates. «Vous avez également un excellent cadre pour répondre à leurs interrogations. Mais il faudra également que le citoyen repense davantage son rôle sous le prisme de la participation et de la responsabilité pour jouer pleinement sa partition dans les chantiers innovants et projets structurants du Pse dans lequel le capital humain occupe une place de premier plan », affirme le ministre.
Il a souhaité que ces journées inspirent d’autres institutions pour que le dialogue serein, dépassionné et constructif soit érigé en règle. L’initiative est un symbole fort qui marque « notre volonté indéfectible d’œuvrer par notre réflexion, nos actions et nos recommandations pour que le citoyen demeure notre raison d’exister en tant qu’assemblée consultative.
Cette dynamique de pousser plus loin l’implication des populations dans ce que nous faisons nous a amené à initier ces journées portes ouvertes que nous souhaitons annualiser pour rendre ces échanges et ce dialogue permanents », soutient Mme Aminata Tall.
Elle a estimé que la mise en œuvre en synergie des expériences et des réflexions « respectives » permettra de tracer « ensemble et sans nul doute » les premières esquisses de ce nouveau modèle d’échanges innovant et porteur de solidarité et de partage qu’est la saisine citoyenne.
MEDITERRANEE - PLUS DE 1 500 VICTIMES RECENSEES EN L’ESPACE D’UNE SEMAINE : Tragique indifférence !
La Méditerranée compte ses morts à un rythme effréné et infernal, depuis que les réseaux de passeurs libyens, pour la plupart, ont repris activement du service. Rien que pour cette semaine, plus de 1 500 victimes de naufrage ont été recensées, obligeant l’Union européenne à préparer un plan d’urgence, là où l’Afrique reste indifférente à la tragédie.
PLUS LOIN AVEC… MAMADOU ALIOU DIALLO, PROFESSEUR DE DROIT CONSTITUTIONNEL : «Quand on a envie d’être réélu, il faut respecter ses promesses»
Pour la réduction du mandat présidentiel, Mamadou Aliou Diallo, professeur de Droit constitutionnel à l’Ecole nationale d’administration (Ena), indique que le référendum est la seule voie qui s’offre à Macky Sall. Dans cet entretien qu’il nous a accordé hier à l’Université de Dakar, ce responsable de l’Apr rectifie les chantres du recours à la voie parlementaire et trouve «insensé» l’argument du coût de l’organisation d’un référendum.
TOURISME - REALISATION DE LA STATION DE POINTE SARENE : Le gouvernement veut une gestion axée sur les résultats
L’Etat du Sénégal a signé hier avec une dizaine de structures, un contrat de performance pour la réalisation de la zone touristique intégrée de Pointe Sarène. Cette nouvelle démarche privilégie une approche centrée sur l’obligation de résultats conformément à la vision du Plan Sénégal émergent (Pse).
GFM - GESTION DE L’AGRESSION DE MANE TOURE A LA RESIDENCE DE WADE : Les reporters de la Rfm, frustrés, se sentent «livrés à eux-mêmes»
Des reporters de la Radio futurs médias (Rfm) sont «excédés» par l’attitude de leurs responsables. Ils disent avoir l’impression d’être laissés à eux-mêmes, face aux violences et autres brutalités qu’ils subissent dans l’exercice de leurs fonctions, sans que des mesures dissuasives ne soient prises à l’interne, de façon sérieuse.
CRISE SCOLAIRE : L’Useq suspend son mot d’ordre de grève
L’Useq (Union syndicale pour une éducation de qualité) suspend la grève et invite ses membres à rejoindre sans délai, les salles de classe. Ces syndicalistes, qui évaluent à plus de 50% le taux de satisfaction de leur plateforme, ont décidé de surseoir à la grève pour sauver l’année scolaire. Le Grand cadre et le Cusems poursuivent la grève.
BLANC SEING D’ALIOU CISSE : Lys gomis apte contre le Burundi
Lys Gomis, forfait lors des deux matchs amicaux des Lions contre Ghana et Le Havre AC, s’est remis de sa blessure. Aliou Cissé a pris de ses nouvelles avant de l’assurer de son retour pour le premier match des éliminatoires contre le Burundi Lys Gomis va mieux. Il va très bien même puisqu’il a repris sa place de titulaire au sein de son club Trapani. Plus de peur que de mal, les médecins l’ont autorisé à jouer. D’après nos sources, le coach aliou cissé l’a joint par téléphone pour s’enquérir de son état de santé avant de l’assurer de sa présence lors des éliminatoires des Lions qui vont débuter le 13 juin prochain à Dakar. en effet, convoqué lors des matchs amicaux des Lions contre le Ghana et Le Havre ac, Lys Gomis a eu un choc violent avec un joueur lors d’un match de Trapani. Il avait perdu connaissance et avait fini en réanimation à l’hôpital. Heureusement, les médecins l’ont remis sur pied. D’ailleurs, ce drame fait dire à son père que «Lys n’a pas beaucoup de chance en équipe nationale, à chaque fois qu’il doit répondre à la sélection, il se passe quelque chose. Soit c’est son club qui le retient, soit il contracte une blessure. Dieu est grand, son heure viendra». Sous le choc, Gomis père, qui a deux autres fils gardiens de but, se dit heureux que Lys ait recouvré la santé.
FRANCE L1 : MEILLEUR SENEGALAIS 33EME JOURNEE : Issa Cissokho au firmament
Avec une note de 7, le défenseur latéral droit nantais, Issa Cissokho, est le meilleur Sénégalais de l’acte 33 de la Ligue 1. Crédité d’une bonne prestation qui lui a valu une note de 7, lors du match de la 33ème journée de la Ligue 1 que son équipe nantes a remporté face à l’olympique de Marseille, Issa cissokho est un latéral qui monte en puissance en cette fin de saison. Ses céoquipiers rémi Gomis et Papy Djilobodji ont eux aussi apporté leur pierre à l’édifice en obtenant respectivement 6,5 et 6. Même si son équipe Lorient a été vaincue à domicile par Toulouse (0-1), Lamine Gassama a tiré son épingle du jeu. avec une note de 6, il a été maître de son couloir droit. Dans le duel de deuxième partie du tableau qui a vu Guingamp et evian Thonon se neutraliser, younousse Sankharé eu une note de 5,5. Le Franco-sénégalais a tenu son poste jusqu’au bout. quant à cheikh Mbengue, qui est revenu avec un nul (1-1) de son déplacement au stade Louis 2 avec rennes, il a eu une note de 5. c’est la même note que nampalys Mendy de nice a récoltée lors de la défaite de son équipe face au PSG (3-1). Si le Sénégalais n’a pu apporter le surnombre sur le plan offensif, défensivement, il a été irréprochable. Le derby sénégalo-sénégalais, qui a mis aux prises d’une part Idrissa Gana Guèye et Lamine Sané et Henri Saivet d’autre part, a tourné à l’avantage du Lillois qui s’est imposé sur la marque de 2-0. L’ancien de Diambars a eu une note de 5 là où son vis-à-vis Lamine Sané a récolté 4 tandis que Saivet n’a pas été noté
ELLE NE FIGURERAIT PAS DANS L’ORGANIGRAMME : L’appellation équipe a’ bannie par la FSF
Pour la Fédération sénégalaise de football, l’appellation équipe nationale A’ du Sénégal n’est pas appropriée d’autant plus qu’elle ne figure pas dans son organigramme.
Au mois de mai dernier, le Sénégal a déplacé l’équipe a’ pour faire face à la colombie, dans un match amical préparatoire au dernier mondial. Cette équipe était dirigée par aliou cissé, sélectionneur de l’équipe olympique d’alors. Mais, depuis lors, la Fédération ne veut plus entendre parler de cette appellation. Mieux, elle veut bannir celle-ci de son jargon. «Le directeur technique national Mayacine Mar a raison de dire que l’équipe A’ n’existe pas dans l’organigramme de la FSF. D’ailleurs, vous avez-vousmêmes avez constaté que lors de la dernière réunion du Comité exécutif, nous avons dégagé l’attelage de toutes les équipes nationales. Mais, vous ne verrez nulle part l’équipe A’. Nous voulons bannir cette appellation de notre culture», a dit un responsable fédéral. Si la FSF et son homologue mexicain sont en pourparlers pour un match amical pour lequel le Sénégal doit faire déplacer une équipe, au niveau de l’instance faîtière aucune décision n’est encore prise.et notre interlocuteur de préciser : «Le contrat n’était pas signé, mais les deux Fédérations ont convenu d’un match amical pour la date du 30 mai prochain. Maintenant, au moment de la signature de ce contrat, on fera part à la Fédération mexicaine de football l’équipe qui se déplacera. Mais, ce qui est sûr, ça ne sera pas l’équipe A, c’est-à-dire l’équipe qui sera engagée dans les éliminatoires de la CAN- 2017.» et notre interlocuteur de conclure : «Nous ferons en sorte qu’il y ait une équipe compétitive qui va apporter de l’opposition à l’équipe mexicaine.
L’équipe sénégalaise qui fera le déplacement peut être constituée de joueurs de l’équipe locale, de l’équipe Olympique et de l’équipe A. Elle s’appellera l’équipe du Sénégal, mais pas A’ parce que cette catégorie d’équipe n’existe pas au niveau de la Fédération. »