Dakar, 20 avr(APS) - L'Association des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration (APHOR) appelle à la révision de la convention collective régissant ce secteur, pour que ses acteurs puissent ''vivre correctement" de leur travail.
"Nous voulons que l'Etat fasse le toilettage des textes car nous souffrons tous de cette convention collective qui définit le statut des acteurs de l'hôtellerie", a déclaré son président Pape Bérenger Ngom, lundi à Dakar, au cours d'une conférence de presse.
Cette convention "n'est ni conforme, ni en phase avec le coût de la vie actuelle", a fait valoir M. Ngom. "Chaque hôtelier souhaiterait avoir des lendemains meilleurs", a-t-il ajouté.
Les professionnels membres de cette association disent par ailleurs souhaiter "un renforcement de capacités avec une formation adaptée à la demande", rappelant que "la forte clientèle étrangère" exige d'eux des prestations adaptées aux services demandés.
Pape Bérenger Ngom a également évoqué la question de sécurité des employés du secteur dont les frais de transport doivent selon lui être pris en charge par les patrons.
Le président de l'APHOR a dans le même temps fustigé "l'exploitation" dont sont victimes les travailleurs du secteur. "Beaucoup n'ont pas de contrat de travail et donc sont licenciés injustement ou on leur impose des heures supplémentaires non rémunérées", a-t-il indiqué.
"C'est inadmissible et nous invitons l'inspection du travail à prendre ses responsabilités en allant vers les patrons de ces structures qui refusent de délivrer des contacts de travail", a-t-il dit.
Le secrétaire général du ministère du Tourisme et du Transport aérien, Ousseynou Dieng, présent à cette rencontre, assure que l'Etat du Sénégal est disposé à faire son possible pour la relance de ce secteur.
OUATTARA INVESTI SAMEDI PAR LA COALITION AU POUVOIR POUR LA PRÉSIDENTIELLE
Abidjan, 20 avr 2015 (AFP) - Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara sera investi samedi candidat de la majorité au pouvoir pour l'élection présidentielle d'octobre, dont il est le grand favori, a annoncé lundi le porte-parole de la convention d'investiture.
"L'heure est venue (...) d'aller à la convention d'investiture du candidat unique. Ce rendez-vous à nul autre pareil aura lieu le 25 avril. Ce sera un grand moment qui marquera l'histoire de notre pays", a déclaré Adjoumani Kouassi Kobenan lors d'une conférence de presse.
Quelque 200.000 personnes sont attendues pour la cérémonie, qui se tiendra au stade Houphouët-Boigny, a assuré M. Kobenan, par ailleurs porte-parole du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), l'ancien parti unique.
La capacité de l'enceinte est de 35.000 places. "Mais il y aura des gens tout autour du stade", a dit à l'AFP Joël N'Guessan, le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR), le parti de M. Ouattara.
Le président sortant est le grand favori du scrutin d'octobre, pour lequel le PDCI, le RDR et trois petits partis de la majorité ont convenu qu'il serait leur "candidat unique".
L'alliance PDCI-RDR, deux des trois partis majeurs du pays avec le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, a déjà fait ses preuves. Ensemble, les deux formations avaient battu l'ex-chef de l'Etat à la présidentielle de novembre 2010.
Mais le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite avait provoqué une crise ayant fait plus de 3.000 morts en cinq mois, au terme d'une décennie de troubles politico-militaires. La présence de l'opposition au prochain scrutin est requise par les partenaires de la Côte d'Ivoire.
Mais le FPI, en proie à des fortes divisions internes, ne s'est toujours pas prononcé à ce sujet. Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) pour des "crimes contre l'humanité" commis durant la crise postélectorale.
Quatre cadres du PDCI, dont l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny, se sont prononcés contre la "candidature unique" de M. Ouattara. Une coalition avec des "frondeurs" du FPI est en gestation, mais elle n'a pour l'instant annoncé ni programme, ni candidat commun.
UN KAMIKAZE VISE UNE MOSQUÉE CHIITE AU NIGERIA, TROIS BLESSÉS
Kano (Nigeria), 20 avr 2015 (AFP) - Un attentat suicide attribué au groupe islamiste Boko Haram et visant une mosquée chiite a fait trois blessés lundi dans le nord-est du Nigeria, ont rapporté des témoins.
L'homme âgé d'une trentaine d'années s'est fait exploser à quelques mètres de la mosquée située dans le quartier de Dogo Tebo dans la ville de Potiskum, dans l'Etat de Yobe, peu après la prière de l'après-midi.
"Trois fidèles ont été touchés par des éclats et légèrement blessés tandis que le porteur de la bombe a eu les jambes arrachées", a raconté à l'AFP un habitant, Mukhtar Ubale. Son récit a été confirmé par d'autres témoins.
L'auteur de l'attentat a été emmené à l'hôpital mais ses chances de survie paraissaient minces. L'attentat a été attribué aux islamistes sunnites de Boko Haram qui poursuivent depuis 2009 une insurrection.
Ces violences et leur répression par les forces nigérianes ont fait quelque 15.000 morts. Le groupe armé considère les chiites comme des hérétiques qui doivent être tués. Il est l'auteur de plusieurs attentats et attaques à Potiskum, une ville commerçante d'un des Etats du Nigeria les plus touchés par les violences.
LES ENFANTS MENDIANTS TOUJOURS PLUS NOMBREUX À SOUFFRIR D'ABUS, MALGRÉ UNE LOI
Dakar, 20 avr 2015 (AFP) - Les enfants mendiants dans les écoles coraniques au Sénégal, les "talibés", sont toujours plus nombreux à souffrir de violations de leurs droits, malgré une loi adoptée il y a dix ans, estiment des ONG dans un rapport publié lundi à Dakar.
"Le Sénégal n'a porté devant la justice qu'un petit nombre d'affaires concernant le trafic et la mise à la mendicité forcée d'élèves d'écoles coraniques par des maîtres abusifs", indiquent Human Rights Watch (HRW) et la Plateforme pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (PPDH), regroupant des ONG nationales et internationales.
"La mendicité des enfants est l'esclavage des temps modernes. C'est une honte nationale. On ne peut pas comprendre qu'un Etat moderne comme le Sénégal n'applique pas la loi", a affirmé Mamadou Wane, un responsable de la PPDH, lors de la présentation du rapport à la presse.
"Depuis dix ans, la loi sur les talibés n'a été que très rarement appliquée", a renchéri Corinne Dufka, une responsable régionale de HRW. Selon le rapport, intitulé "Une décennie d'abus dans des écoles coraniques", les autorités "ont failli à leur responsabilité de poursuivre les auteurs d'abus et de réglementer les écoles" coraniques.
Au quotidien, des enfants aux pieds nus et en haillons, la sébile à la main, sont visibles dans plusieurs villes sénégalaises, à Dakar en particulier. Ils sont généralement confiés à des maîtres coraniques qui les font vivre dans la précarité, les exploitent en les forçant à mendier et à rapporter des quotas journaliers d'argent et de denrées, sous peine d'être battus, selon des témoignages.
Les ONG estiment que le nombre de "talibés, qui subissent des exactions dans les écoles coraniques (...) est en augmentation et des enfants de plus en plus jeunes sont affectés".
La loi de 2005 interdit notamment la mendicité forcée et punit ses auteurs de deux à cinq ans de prison, assortis d'amendes pouvant aller jusqu'à 2 millions de francs CFA (plus de 3.000 euros).
Plusieurs intervenants ont lié la non-application de la loi notamment à "l'absence de volonté politique" et au "lobby maraboutique" très puissant au Sénégal. Selon une étude gouvernementale réalisée en 2014, plus de 30.000 "talibés", dont beaucoup originaires des pays voisins, mendient chaque jour à Dakar.
DES FAMILLES DES VICTIMES REÇUES PAR HOLLANDE AVANT D'ALLER SUR LES LIEUX DE L'ACCIDENT
Paris, 20 avr 2015 (AFP) - François Hollande a reçu lundi après-midi à l'Elysée une dizaine de représentants des familles des victimes de l'accident d'un avion d'Air Algérie, survenu en juillet dernier au Mali, qui avait fait 116 morts, dont 54 français.
Environ 130 personnes, proches et membres des familles des victimes, devaient ensuite s'envoler pour Ouagadougou (Burkina-Faso) à bord d'un avion affrété par la France, avant de se rendre mardi sur les lieux de l'accident par "des moyens militaires français".
Ces proches des victimes françaises mais aussi de ressortissants d'autres pays qui avaient trouvé la mort dans l'accident seront accompagnés par le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies qui était également présent lors de la rencontre avec le chef de l'Etat.
Celle-ci a été consacrée à la préparation et au déroulement du voyage, qui donnera notamment lieu à une cérémonie oecuménique et au dévoilement d'une stèle. "Ce déplacement va faire partie du processus de deuil indispensable pour avancer", a dit à l'AFP Vidéo Sandrine Tricot, veuve d'un des passagers et présidente de l'association des familles des victimes.
L'avion, un McDonnell Douglas 83, s'était écrasé près de la ville de Gossi, à environ 150 km de Gao dans une zone instable du Mali, où les rebelles touaregs contestent l'autorité du gouvernement de Bamako et où des jihadistes sont susceptibles d'agir.
Les familles des victimes devaient déjà s'y rendre en novembre et participer à des commémorations au Burkina Faso mais elles avaient dû reporter leur voyage en raison des bouleversements politiques dans ce pays après le renversement du président Blaise Compaoré.
Le vol AH 5017, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s'est écrasé le 24 juillet dans le nord du Mali environ 32 minutes après son décollage avec à son bord 116 passagers et membres d'équipage, qui ont tous péri.
Vingt-trois Burkinabés sont morts dans l'accident, ainsi que 54 ressortissants français. Les autres victimes venaient du Liban, d'Algérie, d'Espagne, du Canada, d'Allemagne et du Luxembourg.
L'équipage n'avait vraisemblablement pas activé un système antigivre, ce qui a conduit au dysfonctionnement de certains capteurs, selon de premiers éléments de l'enquête du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) publiés début avril.
"Si j'ai un message aujourd'hui à faire passer", a également affirmé Mme Tricot "c'est que j'invite les responsables de cette compagnie (Air Algérie) à se réveiller.
Il n'est pas trop tard pour faire preuve de solidarité, de compassion, d'empathie, donc voilà, normalement le président de cette compagnie sera présent lors de ce déplacement, j'espère qu'il va se réveiller et mesurer l'ampleur de cette catastrophe".
TOGO: LES MOTOS-TAXI, SYMBOLES DES OUBLIES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Lomé, 20 avr 2015 (AFP) - Ils sont presque tous jeunes, parfois très diplômés, et gagnent mal leur vie: les innombrables moto-taxis de Lomé font partie de ces oubliés de la croissance économique au Togo, où la pauvreté persistante alimente les tensions sociales.
Sanctionné pendant des années par les bailleurs de fonds étrangers, le Togo, qui organise samedi une élection présidentielle, affiche aujourd'hui une croissance économique annuelle de près de 6%.
La pauvreté reste néanmoins massive et le chômage touche la jeunesse de plein fouet. Dans le centre de la capitale, ils sont une quinzaine à attendre le client à l'ombre d'un toit de tôle.
La profession de moto-taxi -on dit aussi "zemidjan", ou "zem"-, ils la pratiquent parfois en complément d'un premier métier. L'un est tailleur, l'autre menuisier. Un jeune cordonnier recloue une semelle.
D'autres sont titulaires de diplômes universitaires, ou du baccalauréat, comme Gabriel, 31 ans, qui a rejoint la profession "parce qu'il n'y a pas de travail" ailleurs. Les motos ne leur appartiennent pas.
Et le propriétaire qu'ils remboursent petit à petit n'hésite pas à se servir grassement au passage. "Quand une moto coûte 300.000 francs (CFA, environ 460 euros), il nous la fait payer 600.000", grogne Gabriel.
La paye est maigre, disent-ils: l'équivalent de 7,50 euros par jour en moyenne, dont il faut déduire 6 euros, la moitié pour le propriétaire, l'autre pour le carburant. Parfois c'est encore moins, alors on puise dans la "tontine", une caisse de solidarité, pour ramener 1.000 francs (1,50 euro) à la famille le soir.
La plupart des "zems" ont la vingtaine, à l'image du pays: les trois quarts des Togolais ont moins de 35 ans, et la population double tous les 25 ans. "La démographie est une tendance lourde qui va expliquer beaucoup de choses dans les années à venir", prédit le ministre de la Prospective, Kako Nubukpo.
"C'est une course de vitesse entre le rythme auquel notre société se modernise et sa capacité à inclure sa jeunesse. Il faut donner de l'espoir aux jeunes, sinon il y a des risques d'explosion sociale", met-il en garde.
- 29% de Chômage -
Le Togo, peuplé d'environ 7 millions d'habitants, affiche pourtant de bons chiffres macroéconomiques: le PIB a doublé en 10 ans et la dette publique n'atteint pas 50%.
Et on revient de loin: quand l'actuel président Faure Gnassingbé -candidat à sa propre succession samedi- est arrivé au pouvoir en 2005, à la mort de son père, Gnassingbé Eyadéma, qui avait régné d'une main de fer pendant 38 ans, "le pays était exsangue après 14 ans de sanctions internationales", explique le ministre.
L'aide de l'Union européenne (UE) a notamment été suspendue en 1993 pour "déficit démocratique". Le PIB, l'espérance de vie et le taux de scolarisation avaient alors baissé, les entreprises étatiques étaient laissées à l'abandon.
Et le pays n'a bénéficié d'aucun accompagnement lors de la dévaluation du franc CFA en 1994. Le robinet s'est rouvert en 2007, l'UE estimant M. Gnassingbé "de bonne volonté", dans un pays ayant renoué avec la liberté de la presse et le multipartisme, et aboli la peine de mort.
"Comme dans beaucoup d'autres pays africains, l'annulation de la dette (en 2010) a été un soulagement" pour l'économie togolaise, et "a permis au gouvernement de réinvestir" dans plusieurs domaines, souligne Maurice Toupane, chercheur pour l'Institut de recherche en sécurité (ISS) à Dakar.
M. Gnassingbé mène depuis une politique volontariste de développement: assainissement des finances publiques, grands travaux d'infrastructures, école primaire gratuite. Autant de domaines mis en avant lors de sa campagne électorale, en vue de la présidentielle de samedi, où il briguera un troisième quinquennat.
Mais les beaux chiffres de l'économie formelle ont aussi leur part d'ombre: "6% de chômage selon le BIT (Bureau international du travail), ça ne veut rien dire. En réalité on est à 29%, dont une majorité de jeunes", précise M. Nubukpo.
Et la croissance, portée par le cours des matières premières, a essentiellement bénéficié aux plus riches, estime l'ONU. Les deux tiers des Togolais vivent de l'agriculture de subsistance, et la pauvreté reste massive, plus de la moitié de la population vivant avec moins d'un dollar par jour.
"La jeunesse est étouffée par le chômage au Togo", estime M. Toupane. "De nombreux jeunes quittent le pays pour le Nigeria voisin. Et des titulaires de maîtrises universitaires se retrouvent à conduire des moto-taxis".
Depuis sa cahute poussiéreuse, Gabriel lui fait écho: "Tout le monde est moto-taxi. Il y en a des milliers, trop. Ca nous fait trop de soucis!".
Pour la deuxième fois depuis son accession au pouvoir, le chef de l'État est à la résidence secondaire de Popenguine. Que prépare le Président Sall? Mystère et boule de gomme. En tout cas, sa première retraite à Popenguine date de la veille d'un remaniement ministériel. Dans l'entourage du Président, on justifie cet isolement par la fatigue. Et l'on rappelle en effet qu'il a voyagé par voie terrestre de Médina Gounass à Dakar en passant par Tambacounda. On le sait débordant d'énergie, mais il semble qu'il est complètement sonné surtout avec l'état défectueux de la route Kaolack-Fatick.
Réconciliation
Entre Ndèye Binta Gassama et Marième Badiane, il n'y a plus aucun nuage. Hier, les deux responsables Apr de Sacré-cœur Mermoz ont fumé le calumet de la paix et décidé de s'unir pour faire réélire Macky Sall. C'était à l'occasion du passage de la caravane de la Jeunesse pour l'émergence de la Cojer à Sacré-cœur Mermoz et en présence de tous les responsables "apéristes" de Dakar. En effet, depuis avant-hier, les sauvageons marron-beige ont officiellement lancé la caravane jeunesse pour l'émergence. Thérèse Faye Diouf et Cie étaient à Yoff et à Ngor où ils ont réconcilié Antou Samba et Mme Bâ. L'objectif de cette caravane initiée par la patronne de la Cojer est d'inscrire le maximum de jeunes sur les listes électorales. Jusqu'au 17 juin prochain, la caravane jeunesse pour l'émergence va sillonner les 52 communes de la région de Dakar.
Nioro vote Fada-Karim
La bataille pour le contrôle du Pds opposera particulièrement Modou Diagne Fada à Oumar Sarr. Même si le sujet reste encore tabou, les responsables libéraux se préparent activement. Le week-end dernier, le département de Nioro a regroupé tous les responsables des 15 sections autour Mamadou Bassirou Kébé en assemblée générale. Au menu des discussions, la situation politique nationale, la tournée de Macky Sall dans le Saloum, l'affaire Karim et la situation au Pds. Bassirou Kébé et ses amis ont envoyé des flèches à l'Apr en soulignant, qu'au cours de sa tournée politique, Macky Sall n'a fait qu'inaugurer des chantiers de Wade et entamer des projets de l'ancien régime.
Nioro vote Fada-Karim (Bis)
À propos de la vie du Pds, les libéraux de Nioro ont dénoncé la léthargie du parti du fait "d'un groupe qui a peur de croiser fer avec Macky Sall". Ils appellent à la réorganisation du Pds en confiant la présidence à Me Wade et le poste de Secrétaire général à Modou Digane Fada. En clair, en perspective de la prochaine élection présidentielle, Nioro vote le tandem Karim-Fada. D'après eux, Karim reste leur candidat à la prochaine présidentielle, mais Fada incarne le profil idéal pour mener le Pds à bon port. "Que ceux qui ont peur et se refugient derrière Wade dégagent", déclarent en chœur les libéraux de Nioro.
Remous à la Cbao
La Cbao est au bord schisme. Le syndicat maison et les travailleurs ne parlent plus le même langage et les conséquences sont dramatiques pour le fonctionnement de la banque. La semaine dernière, la rencontré initiée par le syndicat avec les amicales en perspective d'une Assemblée générale n'a pas pu se tenir. La raison : l'amicale des cadres a brillé par son absence. Simplement parce que la direction générale a proféré des menaces. Toutefois, les camarades de Pape Doudou Tounkara vont organiser une Assemblée générale demain mardi. Selon nos sources, ils entendent déposer un préavis de grève.
Remous à la Cbao (Bis)
Restons à la Cbao pour signaler que compte tenu de la situation électrique qui prévaut dans la boîte, les administrateurs venus de Casablanca sont annoncés à Dakar mercredi. C'est justement la raison pour laquelle la Direction générale est en train de tout faire pour empêcher la tenue de l'Assemblée générale des travailleurs. Pour rappel, à cause d'une gestion népotique et calamiteuse, les travailleurs ne peuvent plus obtenir de crédit. Pire, certains de leurs avantages sont remis en cause du fait des dépenses dispendieuses du big boss et la forte colonie marocaine.
Haute autorités de l'aéroport
Dans notre édition du week-end, nous avions fait état d'une réunion des cadres de la Haute Autorité de l'aéroport de Dakar pour dresser une note technique à l'intention des autorités gouvernementales afin de sonner l'alerte sur les risques liés à la réduction de la redevance sûreté. Le syndicat nous a câblés pour dire que notre source est allée trop vite en besogne car les cadres ne se sont pas réunis pour discuter de cette question. Toutes nos excuses à nos lecteurs et aux travailleurs de la Haute Autorité.
Le Sytjust réplique
Le syndicat des travailleurs de la justice sera en conférence de presse, ce matin, au palais de justice. Les camarades Ay Boun Malick Diop entendent apporter la réplique à Dame Mbodj, Secrétaire général du Cusems qui a révélé dans nos colonnes "l'octroi en catimini" d'une indemnité de logement aux greffiers. En réalité, cette mesure ne concerne pas tous les greffiers, mais une soixantaine de greffiers sur près de 400 greffiers. Le décret en question parle de greffiers, chef de cour, de greffiers en chef, etc. Selon nos informations, Dame Mbodj du Cusems va essuyer des flèches.
Mbagnick Ndiaye et les circoncis de Baback
Le ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye, était ce weekend à Baback dans la commune de Notto Djobas pour communier avec les circoncis sérères. Il était accompagné du ministre du Commerce Alioune Sarr et par ailleurs maire de Notto. C'est dans le cadre des cérémonies de circoncision dites "ndutt" et qui ont démarré dans la zone. Un évènement culturel majeur. En bon Sérère, le ministre Magnick Ndiaye était au bord de l'extase et il a fallu de peu pour qu'il n'esquisse pas quelques pas de danse. Les invités ont assisté à des prestations grandioses, dans la pure tradition sérère. Selon Mbagnick Ndiaye, la cérémonie a replongé l'assistance dans ce milieu traditionnel purement culturel et qui symbolise nos valeurs.
Mbagnick Ndiaye et les circoncis de Baback (Bis)
À en croire le ministre de la Culture, des instructions fermes ont été données par le chef de l'Éat Macky Sall lors du dernier Conseil des ministres de Kaffrine pour que le patrimoine matériel et immatériel soit sauvegardé, promu et vulgarisé. "Si l'on y prend pas garde, toutes les valeurs éducatives que charrie le "ndutt" vont disparaître", regrette-t-il, avant d'ajouter que le "ndutt" constitue avant tout une école de la vie, une bonne école de formation à l'endurance. Un point de vue partagé par Abdoulaye Koundoul directeur des Arts qui déclare qu'au moment où l'on parle de perte des valeurs, le "ndutt" demeure une excellente occasion de construire un nouveau type de sénégalais, dans le cadre global du Plan Sénégal Émergent (Pse). "Dans le monde actuel, celui qui n'a pas de références, de repères est perdu d'avance. Il est important que les bases qui fondent l'unité nationale soient renforcées à travers la culture", indique Alioune Sarr maire de Notto.
Mansour Faye
La Nouvelle Dynamique Autour de Mansour pour Macky (Ndamm) portée sur les fonts baptismaux lors de la dernière visite économique du Président Macky Sall à Saint-Louis est en train de s'activer. Après avoir offert des matelas aux étudiants Saint-louisiens basés à Dakar et qui ne cessaient de râler, le mouvement dirigé par Pape Ibrahima Faye (Pif), Sg de la Délégation générale à la Protection sociale et à la solidarité nationale se déploie énergiquement sur le terrain. Trente jeunes ont été formés et entièrement pris en charge pour faire la collecte des données et la sensibilisation dans les maisons. Ils sont en train de faire un recensement général dans les quartiers de Léona, Eaux-Claires, Diaminar et Médina Courses pour l'inscription des citoyens sur les listes électorales.
Lamine Diallo Tekki
Droit dans les bottes, le mouvement Tekki de Mamadou Lamine Diallo a demandé au Président Macky Sall de mettre sur la table ses propositions de réformes à la suite du rapport présenté par la Commission nationale de réforme institutionnelle (Cnri) présidée par le Président Amadou M. Mbow. Lors de son dernier bureau citoyen, le Mouvement Tekki a exprimé son inquiétude face à la situation que traverse l'école et invite les différentes parties à un sursaut citoyen pour éviter l'année blanche et sauver l'année scolaire. Il en est de même pour la situation des entreprises stratégiques du Sénégal, Suneor, Ics, Transrail, Sénégal Airlines, Industrie du thon et industrie touristique. Ainsi, le mouvement Tekki rappelle l'urgence de la mise en pratique du patriotisme économique préconisée dans la charte de gouvernance démocratique des Assises Nationales pour relancer l'économie.
Nécrologie
Baye Moussé Paye, ancien sociétaire de l'Us Gorée et de l'équipe nationale des années 60 s'est éteint, hier matin, à Dakar. Selon Yatma Diop, son ancien coéquipier en équipe nationale, cité par l'Agence de presse sénégalaise (Aps), Baye Moussé était "un surdoué du ballon". La levée du corps a eu lieu à la mosquée de la Gueule Tapée-Fann Hock en présence de Abdoulaye Makhtar Diop et de plusieurs sportifs. Absent de la cérémonie mortuaire pour cause de voyage, le président Lamine Diack a envoyé un message de condoléances à la famille du défunt. Que la terre lui soit légère !
Randonnée
La traditionnelle randonnée pédestre annuelle de l'Amicale des anciens enfants de troupe (Aaet) a vécu. Elle était placée sous le thème de "l'intégration en marche". Année après année, elle prend de l'ampleur. Ils étaient au moins un millier à se taper une dizaine de kilomètres de la Place du Souvenir à la Pharmacie des Mamelles pour terminer à la Place du Souvenir. Et au rythme de la clique du Prytanée militaire de Saint-Louis s'il vous plaît ! La randonnée dirigée par Abdoul Niang le président de l'Aaet avec l'appui du Club de randonnée pédestre (Crp) s'est déroulée en présence du Général Mamadou Niang, ancien ministre de l'Intérieur, du Général Mamadou Guèye Faye, Haut commandant de la gendarmerie et de bien d'autres illustres participants. Vivement l'édition 2016 !
"L’ESCLAVAGE DES TEMPS MODERNES"
La mendicité des enfants se poursuit, malgré la loi la condamnant
Dakar, 20 avr 2015 (AFP) - Les enfants mendiants dans les écoles coraniques au Sénégal, les "talibés", sont toujours plus nombreux à souffrir de violations de leurs droits, malgré une loi adoptée il y a dix ans, estiment des ONG dans un rapport publié lundi à Dakar.
"Le Sénégal n'a porté devant la justice qu'un petit nombre d'affaires concernant le trafic et la mise à la mendicité forcée d'élèves d'écoles coraniques par des maîtres abusifs", indiquent Human Rights Watch (HRW) et la Plateforme pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (PPDH), regroupant des ONG nationales et internationales.
"La mendicité des enfants est l'esclavage des temps modernes. C'est une honte nationale. On ne peut pas comprendre qu'un Etat moderne comme le Sénégal n'applique pas la loi", a affirmé Mamadou Wane, un responsable de la PPDH, lors de la présentation du rapport à la presse.
"Depuis dix ans, la loi sur les talibés n'a été que très rarement appliquée", a renchéri Corinne Dufka, une responsable régionale de HRW.
Selon le rapport, intitulé "Une décennie d'abus dans des écoles coraniques", les autorités "ont failli à leur responsabilité de poursuivre les auteurs d'abus et de réglementer les écoles" coraniques.
Au quotidien, des enfants aux pieds nus et en haillons, la sébile à la main, sont visibles dans plusieurs villes sénégalaises, à Dakar en particulier.
Ils sont généralement confiés à des maîtres coraniques qui les font vivre dans la précarité, les exploitent en les forçant à mendier et à rapporter des quotas journaliers d'argent et de denrées, sous peine d'être battus, selon des témoignages.
Les ONG estiment que le nombre de "talibés, qui subissent des exactions dans les écoles coraniques (...) est en augmentation et des enfants de plus en plus jeunes sont affectés".
La loi de 2005 interdit notamment la mendicité forcée et punit ses auteurs de deux à cinq ans de prison, assortis d'amendes pouvant aller jusqu'à 2 millions de francs CFA (plus de 3.000 euros).
Plusieurs intervenants ont lié la non-application de la loi notamment à "l'absence de volonté politique" et au "lobby maraboutique" très puissant au Sénégal.
Selon une étude gouvernementale réalisée en 2014, plus de 30.000 "talibés", dont beaucoup originaires des pays voisins, mendient chaque jour à Dakar.
"LES 22 COMMANDEMENTS"
LA PLATEFORME GÉNÉRALE DES SYNDICATS D'ENSEIGNANTS
«22 points de la plateforme générale» accompagnés des «réponses du gouvernement» ont été passés en revue par le Dg de la Fonction publique lors de la rencontre du 11 avril dernier entre le gouvernement et l’Useq (Union syndicale pour une éducation de qualité). Le Quotidien revient sur certains points évoqués au cours de ce conclave.
On en sait un peu plus sur la rencontre du 11 avril dernier entre le gouvernement et l’Union syndicale pour une éducation de qualité (Useq) que le Grand cadre des syndicats d’enseignants avait boudée. Un document intitulé Procès-verbal de ladite rencontre et dont Le Quotidien a obtenu copie renseigne que le directeur général de la Fonction publique a fait «une revue complète des 34 points de revendication du Protocole d’accord (du 17 février 2014) assortie des réponses du gouvernement sur chaque point».
Cette revue fait ressortir «22 points de la plateforme générale» accompagnés des «réponses du gouvernement» et qui traitent de plusieurs revendications relatives à divers domaines.
Indemnité de logement, prime scolaire, indemnité de recherche documentaire...
L’on peut retenir que pour ce qui est, par exemple, de l’indemnité de logement, prime scolaire, indemnité de recherche documentaire et indemnité des inspecteurs de l’enseignement moyen-secondaire, le gouvernement fait savoir : «Comme convenu avec l’ensemble des syndicats tous secteurs confondus à l’exception du Cusems, le traitement des revendications financières est assujetti aux conclusions de l’étude sur le système de rémunération des agents de l’Etat lancée par le gouvernement».
«Le consultant en charge de l’étude a commencé à rencontrer les administrations mais aussi les partenaires sociaux dont les syndicats. Les résultats de cette étude sont attendus en fin avril 2015», précise-t-on.
A propos du reversement au Fnr des cotisations des contractuels titularisés, la direction générale de la Fonction publique indique que cela «se fait à la demande de l’intéressé adressée au directeur de la Solde. Le requérant joint à sa demande, une copie de son acte de titularisation, une copie de sa carte nationale d’identité et une copie de son bulletin de salaire.
La Dsprv (Direction de la solde, des pensions et des rentes viagères) se chargera de transmettre ensuite le dossier à l’Ipres qui, après exploitation, procédera au transfert des cotisations au Fnr».
Habitat social
Au sujet de l’habitat social, la partie gouvernementale fait savoir : «Le ministre de l’Education nationale informe avoir négocié avec la Bhs, des prêts sans apport personnel au profit des enseignants. Le gouvernement est, en outre, disposé à tenir lieu de garant pour les enseignants désirant contracter des logements auprès des promoteurs privés qui acceptent de leur faciliter l’accès à l’habitat.»
Pour ce qui concerne les Zac (Zones d’aménagement concerté), l’on annonce la réception, par le chef du bureau des Domaines de Rufisque, de «toutes les listes». «Toutes les attestations sont disponibles. Les attributaires peuvent passer pour signer les baux», signale-t-on.
«A la Zac de Kounoune, qui a été immatriculée sous le Tf 10303/R, toutes les attestations ont été à ce jour faites. Le ministère chargé de l’Urbanisme a même fait un communiqué dans la presse pour l’annon
cer. Dans les régions, des Zac sont identifiées. Les assiettes existent bel et bien. Elles ont été bornées, sécurisées et juridiquement garanties. Les travaux de viabilisation doivent suivre, mais les bénéficiaires devront payer une partie des frais», poursuit-on.
Avant d’ajouter : «Dans les Zac de Kaolack, Thiès, Tivaouane, Saint-Louis, Richard-Toll, Ourossogui, Louga, Kolda, un montant de 800 millions de francs Cfa sera inscrit dans la Loi de Finances rectificative de juin 2015. Toutes les attestations ont été signées et peuvent être retirées par les ayants droit».
«Sur toutes ces questions, la Commission habitat se réunira au mois de mai 2015 à l’initiative du ministère en charge de l’Habitat», annonce-t-on.
Il est aussi fait mention de l’effectivité de «la révision des textes qui organisent les indemnités liées aux différents examens (Cfee, Bfem, Bac, Cfs, Ceap, Cap, Bsc)» à travers «le décret portant modification du décret n°2009-340 du 29 juillet 2009 (qui) est dans le circuit».
Participation des non fonctionnaires aux concours de l’Ena et de la Fastef
Pour la participation des agents non fonctionnaires aux concours de l’Ena et de la Fastef, la présentation du Dg de la Fonction publique souligne que «les mesures idoines sont prises pour permettre la participation des agents non fonctionnaires dès l’ouverture du prochain concours à la Fastef». Alors qu’à propos de «l’Ena, le projet de décret portant modification des articles 48 et 49 de son texte organique a été élaboré pour permettre la prise en charge de cette question. Ledit texte est dans le circuit».
La gestion des volontaires, vacataires et contractuels par l’Ipres et la Caisse de sécurité sociale, «l’identification et l’immatriculation des agents contractuels ont été effectuées par le Men (ministère de l’Education nationale) en collaboration avec les syndicats. Sur un total d’environ 23 499 agents, il restait 1 400 Pc et Mc pour lesquels il manquait quelques éléments d’identification.
Du 14 au 25 septembre 2014, des missions de collecte de données concernant ces agents ont été organisées par le Men auprès des Inspections d’académie».
Est aussi effective, la création du corps des inspecteurs de l’Enseignement moyen-secondaire et d’une indemnité de sujétion avec «le décret n°2011-537 du 26 avril 2011. Ce corps comporte actuellement 121 inspecteurs de l’enseignement moyen-secondaire». Par ailleurs, «une indemnité d’encadrement» est aussi «octroyée à ce corps par le décret n°2014-1608 du 15 décembre 2014».
A propos de la «formation déconcentrée (Cae-Cem), passerelles professionnelles, corps des administrateurs scolaires», l’on note que «les projets de décret modifiant les décrets n°90-443 ; 90-444 et 90-445 du 2 avril 1990 relatifs au Caem, au Cae-Cem et au Caes ont été élaborés et partagés au sein d’une commission interministérielle qui a tenu sa première réunion le mercredi 15 avril 2015 au Mesr (Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche). Cette commission dispose d’un délai d’un mois à compter du 15 avril 2015 pour boucler ses travaux».
Sur la création du corps des administrateurs scolaires, on souligne que «les programmes sont définis, la plateforme à distance est opérationnelle, les projets de décrets portant création des certificats sont passés à l’assemblée de l’université». «La Fastef va organiser au plus tard en fin avril, un atelier de partage et de validation de la plateforme entre le Men, le Mesr, le Mfprersp, le Mfpaa, le Mefp et les syndicats d’enseignants», annonce-t-on.
17 MOTOS-AMBULANCES POUR L’ÉVACUATION DES FEMMES ENCEINTES
LUTTE CONTRE LA MORTALITE MATERNELLE A TAMBACOUNDA
Le projet « Mobile santé » que le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a lancé à Tambacounda vise la réduction de la mortalité maternelle et néonatale dans cette région.
Centré sur la prise en charge des femmes enceintes, le projet « Mobile santé » a été lancé par le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Il comprend deux phases, dont la première concerne le district sanitaire de Tambacounda qui a reçu 17 tricycles ou motos-ambulances pour les secours d’urgence médicale et obstétricale. Ces moyens de locomotion sont offerts par l’Ong Waha international.
Pour le Dr Mamadou Ndiaye, médecin-chef du district sanitaire de Tambacounda, ces tricycles vont faciliter l’évacuation des femmes enceintes qui ont des problèmes d’accès aux structures sanitaires.
Un centre d’appels, avec un numéro vert qui fonctionne 24/24, est aussi disponible. Les appels venant des populations seront régulés et l’ambulance la plus proche sera alertée pour évacuer la femme enceinte, explique le médecin. Dr Ndiaye: « La personne peut appeler même si son téléphone portable ou fixe n’a pas de crédit ».
En plus, 300 puces de téléphone seront remises gratuitement aux femmes enceintes pour les aider à respecter leurs visites prénatales avec l’accompagnement des « Badianou Gox » (marraines de quartier).
Toujours dans cette phase test, 24 téléphones portables seront remis aux conducteurs de motos-ambulances pour faciliter la coordination avec le centre d’appels et les structures de santé. Ces motos-ambulances sont logées dans les postes de santé pour être plus proches des populations cibles.
« On pense qu’avec ce projet, il y aura une amélioration du recours précoce aux soins qui va réduire les complications liées aux accouchements et en même temps la mortalité maternelle et néonatale. Il faut rappeler que la rupture dans l’offre de soins liée aux lenteurs dans les évacuations sanitaires sont les causes de mortalité élevées », souligne M. Ndiaye.
Il rappelle qu’auparavant, les évacuations se faisaient avec des charrettes ou bien on attendait le passage hypothétique d’une voiture dans la localité pour pouvoir le faire. Outre ces tricycles, il est prévu de recruter 3 sages-femmes qui vont réguler les appels et prendre en charge les femmes enceintes en donnant des conseils pratiques.
Pour la première phase, 24 chauffeurs sont recrutés. Cent-soixante « Badianou Gox » seront aussi formées, de même que les 24 conducteurs, les 12 infirmiers chefs de poste (Icp) et les 3 sages-femmes. Pour l’extension du projet à l’échelle régionale durant la deuxième phase, 43 autres motos-ambulances seront disponibles.