TNT : Les open-press reportés
Le Groupe Excaf Telecom a renvoyé tous les open-presse qui devaient avoir lieu cette semaine. Celui de Zoss était prévu hier lundi aux Parcelles A ssa inies. Ces rendez-vous sont reportés jusqu’après leur face-à-face de Saint-Louis prévu ce samedi 25 avril. Les dates seront communiquées ultérieurement, nous apprend un commun iqu é parvenu à notre rédaction.
Franc vainqueur de Libidor à Thiès dimanche
Avec 50 lutteurs inscrits, le gala de lutte simple de Khar Sène, organisé dimanche dernier à Thiès, a vécu. Le vainqueur de la finale, Franc, a bénéficié de la somme de 150.000 FCFA. Sa victime, Libidor de Grand Yoff Mbollo, est rentrée avec 100.000 francs. Les deux demi-finalistes se sont soulagés avec chacun 25.000 FCFA. Tous les 50 inscrits ont reçu 1000 francs pour leur transport.
Papis Général a mis le feu à Thiès
Papis G énéral était l’invité d’honneur d’El Hadj Khar Sène, dimanche dernier lors de son gala de lutte simple organisé au stade Maniang Soumaré de Thiès. Le danseur fétiche du ndioup sérère a bien égayé le public thiessois. Le promoteur promet de revenir à Thiadiaye le 16 mai et à Tivaoune le 7 juin. Ousmane Gningue de Dioffior et Mayé Ndeb ont assuré l’animation.
Ablaye Nguédé vainqueur à Thiadiaye
Le gala organisé par l’AMALDA à Thiadiaye, le week-end dernier, a été remporté par Ablaye Nguédé aux dépens du lutteur Ordinateur. Chez les poids moyens, Grand Mbagnick s’est imposé devant Ngor Ndangane. Il y avait un monde fou et les bénéfices ont été laissés sur place. Reug Reug, arrivé en retard, n’a pu s’inscrire.
Gris Bordeaux et sa canne mystique
Que peut bien cacher la canne de Gris Bordeaux ? Venu remplir sa part du contrat lors de l’avantdernier face to face avec Tyson, le chef de file de l’écurie Fass, Gris Bordeaux, est apparu à Kaolack avec une canne m y s t i q u e m e n t bien décorée
Tyson / Gris : accréditations
Les journalistes qui souhaitent couvrir le combat Tyson / Gris Bordeaux vont devoir s’accréditer au préalable. Les demandes devront être envoyées à l’adresse suivante : tyson.gris@gmail.com. L’information a été donnée lors du combat Bruce Lee / Mandione par Abdou Aziz Mbaye.
Forum sur la lutte à Fimela
Le 26 avril, Pape Ndangane organise un forum sur la lutte, à Fimela. À l’occasion, le président du comité local de Fimela invite les comités locaux de Palmarin, de Joal, les comités départementaux ainsi que les comités régionaux voire national. On mettra à profit cette rencontre pour discuter de l’ensemble des problèmes de la lutte. Ce n’est pas à Joal mais bien à Fimela.
Kaolack applaudit Aziz Ndiaye
Le patron d’Aziz Productions est très adulé par le public kaolackois. Il a été ovationné dès son arrivée au stade Lamine Guèye. Pour une première sortie de sa structure dans les régions, Aziz Ndiaye a frappé un grand coup.
Un cheval offert à Eumeu à Louga
Le récent tombeur de Balla Gaye était dimanche à Louga, dans le cadre du Grand Prix de la Première dame, lors de la 11ème journée des courses hippiques. D’ailleurs, le transporteur Pape Diop lui a offert un cheval qui devrait commencer à courir en 2016.
Le Pm à l’Assemblée nationale, jeudi
Le Premier ministre, Mouhamed Boun Abdallah Dionne, compte tenir sa promesse de se présenter chaque mois devant les députés pour répondre aux questions d’actualité de ces derniers. Le chef du gouvernement et son équipe seront à l’Assemblée nationale, jeudi prochain, pour édifier les parlementaires et le peuple sur des sujets qui défraient ces tempsci la chronique comme la crise scolaire. Le Premier ministre et son équipe reviennent à nouveau à l’Assemblée nationale parce que leur premier passage a été un succès. Le Parlement constitue une tribune idéale pour l’exécutif de s’adresser au-delà des députés, aux Sénégalais qui veulent être édifiés sur certaines questions d’actualité. Ce qui encourage sûrement le Gouvernement à faire face au Parlement, c’est la liberté des ministres à répondre aux questions sans être contredits par les députés. Les parlementaires se limitent à poser des questions et à écouter religieusement les réponses du gouvernement sans pouvoir répliquer ou démentir.
Le Pm à l’Assemblée nationale, jeudi (bis)
Le chef du gouvernement, cible d’attaques nourries ces derniers jours, devra bien avoir du mordant car l’actualité est assez fournie. Au-delà de la polémique autour de la transhumance qui passionne les débats, il y a la crise scolaire, mais aussi la polémique autour de la 4G où apparemment Orange bénéficie de soutiens solides. Surtout avec la révélation du Dg de l’Artp. En effet, si l’on en croit Abdou Karim Sall, alors qu’on parle de la 4G, Orange n’a même pas encore versé un rond pour la 3G. Orange doit verser 3 % de son chiffre d’affaires et comme l’État veut désormais savoir combien exactement, la bataille fait rage entre l’opérateur de téléphonie et les autorités du Sénégal. Et d’ailleurs, selon nos sources, l’État a saisi l’Armp pour lancer une étude pour le recrutement d’un cabinet qui va évaluer le coût de la licence 4G. De plus en plus, l’État pense à une alternative, l’idée de la remettre à Senelec est en étude dans certains milieux. Reste à savoir si le puissant lobby France Télécom aura raison sur le chef de l’État.
Pont Sénégal 92
Les jours du fameux «Pont Sénégal 92» sont comptés. Il ne reste que cette semaine pour que cet édifice soit rayé du décor de Dakar. Selon nos informations, le pont sera dynamité le week-end prochain par la Cse qui a gagné le marché de construction d’une autre infrastructure à trèfle. Elle est en train d’aménager des voies de contournement pour les usagers qui vont sans doute souffrir de ces travaux.
Macky en Turquie
Et nous parlons de notre Macky national qui a regagné Dakar au terme de son «khalwa» dans sa résidence de Popenguine. Et c’est hier après-midi seulement que nos radars qui le surveillent l’ont aperçu entrer au Palais de la République. Mais, il va bientôt reprendre les airs. Le chef de l’État se rend en Turquie mercredi prochain.
4 salles de classe dédiées à la presse et l’armée
Le responsable politique Thierno Moussa Sow a offert un bloc de deux salles de classe à l’école lémentaire de Bayakh à Diender. La plaque a été dévoilée, hier, et le bloc est dédié à la presse sénégalaise. Thierno Moussa Sow indique qu’il veut rendre un hommage mérité à la presse sénégalaise pour le rôle qu’elle joue dans la société. Et c’est sans détour qu’il a demandé au chef de l’État Macky Sall de ne plus communiquer à partir de l’étranger et de réserver à la presse nationale ce privilège, comme il l’a fait récemment à Kaffrine. L’initiative de mettre à la disposition de l’école de Bayakh 4 salles de classe a été saluée par les parents d’élèves et l’équipe pédagogique d’autant que Bayakh qui concentre une densité démographique très importante ne dispose que d’une seule école élémentaire avec un effectif qui dépasse le millier de potaches. Les parents étaient obligés d’emprunter des locaux dans le village pour abriter 4 des 14 salles de cours.
4 salles classe dédiées à la presse et à l’armée (Bis)
Thierno Moussa Sow a répété le même geste au lycée de Bayakh où il a également construit deux salles de classe. Il s’agit d’un bloc dédié à l’armée nationale. Venu présider la cérémonie d’inauguration en présence d’une délégation dépêchée par l’ancien ministre Thierno Alassane Sall et de Demba Diouf, directeur de Cabinet du ministre des Forces armées, Ibrahima Bare, secrétaire général de l’inspection d’Académie de Thiès, a affirmé que la force de Diender, c’est sa positon géographique. Selon lui, tous les lycées de la zone de Diender doivent être des établissements d’excellence à vocation scientifique, pour ne pas rater le rendez-vous de l’histoire. Car, dit-il, les industries pullulent autour de ces lycées qui doivent saisir toutes les opportunités dans ce sens. «Il s’agit de la cimenterie Dangote, de la Sigelec, Kirène, l’Aéroport International Blaise Diagne, etc. «Malheureusement, le lycée de Diender est en contradiction avec cet environnement pour manque de classes S1 et S3 d’où proviennent les ingénieurs», se désole-t-il.
Abdoulaye Diouf Sarr à l’Assemblée nationale, ce matin
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr, sera, ce matin, à l’Assemblée nationale. Pour concrétiser la volonté du président de la République de rendre moins chère la destination du Sénégal, les députés vont examiner le document (Projet loi n°15/2014 portant Code de l’Aviation civile) sur la suppression du visa et de la baisse de la redevance sur la sûreté et les passagers. Le chef de l’État avait, lors de son adresse à la nation, annoncé la suppression du visa et la baisse des redevances pour la relance du tourisme. L’après midi, ce sera le tour du ministre de l’Environnement, Abdoulaye Bibi Baldé. Les députés étudieront le Projet de loi relatif à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation de sachets plastiques de faible micronnage et la gestion rationnelle des déchets plastiques. Vendredi, le ministre de l’Economie présentera le Projet relatif au WAQF.
Penda Sarr attendue à Dakar, mardi
La dépouille mortelle de notre compatriote Penda Sarr décédée à Houston aux États-Unis dans des conditions non encore élucidées est attendue à Dakar demain mardi. Penda Sarr est morte dans son appartement. Sa mère qui vit à New- York n’a été informée qu’un mois plus tard. Depuis l’arrivée de la dépouille à New York, les autorités consulaires s’affairaient à son rapatriement au Sénégal. La défunte était âgée de 25 ans.
Senelec gâche la fête à Médina Gounass
La cérémonie de clôture du Daaka s’est déroulée hier matin en présence du ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo. Le maire de Médina Gounass Seydou Bâ en a profité pour exprimer sa colère contre la Senelec. Selon lui, la boîte dirigée par Pape Dieng s’est illustrée par des coupures d’électricité qui ont particulièrement agacé les pèlerins. D’ailleurs, il y a eu coupure d’électricité au moment où les organisateurs ont commencé à diffuser le message du marabout qui était écouté religieusement par les fidèles. Toutefois, l’édile de Médina Gounass s’est félicité du travail abattu par les forces de sécurité et le personnel de santé. Il a regretté cependant l’absence des Agents de sécurité de proximité (Asp), malgré sa demande adressée aux autorités de cette structure.
Libéraux de Keur Samba Kane
À l’instar des onze autres sections de la fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (Pds) de Bambey, les libéraux de Keur Samba Kane disent niet au choix porté sur Karim Wade pour être le candidat de leur parti à la présidentielle de 2017. Ces libéraux sont sur la même longue d’ondes que leur leader, la députée Aida Mbodji, qui pense que la priorité est d’abord la libération des «prisonniers politiques» et ensuite un congrès pour désigner le candidat de la formation libérale. Ils ont tenu une Assemblée générale extraordinaire, dimanche dernier, au domicile de leur responsable local Serigne Kane, suite à l’interdiction du Préfet.
Libéraux de Keur Samba Kane (bis)
Pour eux, les faits ont donné raison à Aïda Mbodji qui a toujours appelé à la mobilisation du parti pour la libération de leurs frères et soeurs en prison. Ils pensent que la préservation de l’unité et la cohésion du Pds restent la priorité. Plébiscitant leur leader Aïda Mbodji dont ils ont salué les réalisations, les libéraux de Keur Samba Kane ont réitéré leur adhésion à la résolution de l’Assemblée générale de la fédération départementale tenue le 29 mars dernier à Bambey. Aussi, ils ont condamné les manoeuvres d’un groupuscule tendant à déstabiliser leur section.
135e anniversaire de l’Appel de Seydina Limamoul Mahdi
La communauté layène va célébrer les 19 et 20 mai prochains le 135e anniversaire de l’appel de Seydina Limamou Lahi. Le thème de cette édition est «Promotion de la paix selon les enseignements du Mahdi». Face à la presse, hier, le porte-parole du Khalif des Layènes a indiqué que l’événement constitue aussi un espace de dialogue entre le spirituel et le temporel pour mutualiser les ressources. Le Secrétaire exécutif du comité d’organisation de l’appel, Seydina Kane, a fait le point sur l’état d’avancement des préparatifs et annoncé les nouvelles dispositions qui seront prises pour améliorer la gestion et l’organisation de cet important événement. Selon le porte-parole des Layènes, cette année les cérémonies se dérouleront le 19 mai 2015 à Cambéréne devant le mausolée de Seydina Issa Rohou Lahi (Psl) dans la matinée et à Ngor aux Grottes des Almadies dans l’aprèsmidi. Il ajoute que le deuxième jour, les manifestations religieuses se dérouleront à Yoff Layènes et à Cambérène durant toute la journée avec des prières le matin et la cérémonie officielle dans l’aprèsmidi. À l’en croire, ces rencontres seront des moments de forte communication et «contribueront à ressourcer les fidèles aussi bien sur le plan religieux que de la cohésion, de la solidarité nationale, du civisme et de la citoyenneté responsable».
CRISE A L’AS PIKINE :Le malaise est si profond que ça
La démission d’Alassane Dia de son poste d’entraineur de l’As Pikine continue de faire des vagues. Une chose est sûre : le technicien à la casquette ne reviendra pas sur sa décision, même si des manœuvres sont en train d’être faites pour le faire revenir sur sa décision.
IBRAHIMA BALDE - KOUBAN KRASNODAR (RUSSIE) :«Je répondrai toujours présent pour les «Lions»… »
Argentine, Espagne, Russie, avec notamment un passage à l’Athlético Madrid. Le parcours de Baldé à travers de grands championnats est exceptionnel, mais tout cela tarde à se traduire avec la sélection nationale. Sauf que l’arrivée d’Aliou Cissé lui offre de nouveaux espoirs.
L’Armp autorise…
L’autorité de régulation des marchés publics a tranché, le 8 avril dernier, le litige qui opposait le ministère de l'Elevage et des Productions animales (Mepa) et la Direction centrale de contrôle des marchés publics (Dcmp) au sujet d’un marché de gré à gré de l’ordre de 3,2 milliards de francs Cfa pour l’aliment de bétail. Le ministère d’Aminata Mbengue Ndiaye qui a reçu de la Mutuelle panafricaine des risques (Arc) près de 3,2 milliards pour le secteur de l’élevage - en raison du contexte particulier du mauvais hivernage de 2014 - avait saisi la Dcmp (organe de contrôle a priori de la passation des marchés publics) pour un avis de non-objection pour passer le marché OSB 2015 par entente directe compte tenu de l’urgence de la situation. Le ministère qui invoque «la jurisprudence de 2012» relative à la décision prise par le Crd de l'Armp, saisi par Premier ministre pour un gré à gré portant sur le même objet, relève que la situation de l'hivernage de 2011 s'est répétée en 2014.
…Un gré à gré de…
Il signale que les prestataires ont été choisis, compte tenu de l'urgence, à la suite d'une consultation restreinte engagée avec sept (07) entreprises, actée par le procès-verbal d'ouverture et d'attribution. Les élus ? Nma, Sedima, Fks, Mtbk, Prodas qui acceptent de fournir l’aliment de bétail à raison de 8 450 francs Cfa Htva le sac de 40 kg. Seulement la Dcmp dit niet par un avis défavorable et demande, «eu égard à la sensibilité du dossier», de reprendre la procédure à travers un appel d'offres restreint en procédure d'urgence en plus d'un allotissement à prévoir dans le dossier d'appel d'offres. Un scénario que n’entend pas jouer le ministère de l’Elevage qui, en portant le litige devant l’Armp, souligne que la reprise du processus, même en procédure d'urgence, risque d'être prolongée au-delà des délais fixés pour l'approvisionnement des régions à quelques mois de la Tabaski 2015, afin de soulager le cheptel, avec la quasi absence du tapis herbacé.
…3,2 milliards
En examinant le dossier litigieux, le Crd de l’Armp a autorisé le ministère de l’Elevage à poursuivre la conclusion des marchés en question afin de garantir l'efficacité de l'action publique pour le bien du cheptel et des éleveurs. Le Crd considère, en effet, que le déficit de tapis herbacé est indéniable en ce sens qu'il est attesté par l'indemnisation acceptée par la Mutuelle panafricaine des risques (Arc) et qu'une telle situation, à ce moment de l'année, en l'absence de mesures promptes est préjudiciable au cheptel et aux éleveurs. Le Crd estime aussi qu’il ne revient pas à ces derniers de faire les frais de manquements imputables à l'administration d'autant plus que la survie du bétail impacte positivement l'économie nationale. Mieux, le Crd souligne que le prix retenu pour la conclusion des marchés a été déterminé de manière concurrentielle et les fournisseurs ont été évalués techniquement.
Afrique du Sud
La vague de violence xénophobe qui s’est abattue sur Durban en Afrique du Sud et qui se répand petit à petit dans le reste du pays depuis que le roi Godwill Zwelithini a fait sa sinistre sortie contre les migrants africains, a touché un Sunugaalien. Un de nos compatriotes du nom de Mamour Sarr a été attaqué et blessé dans son lieu de travail, rapporte la Rfm qui a filé l’info et qui a câblé l’ambassadeur du Sunugaal en Afrique du Sud. Selon Son Excellence Momar Diop, avant-hier, la communauté sunugaalienne de Durban s’était réunie pour prendre la décision que chacun de ses membres reste chez lui le lendemain et n’aille pas travailler. Mais explique-t-il, Mamour Sarr qui n’avait pas assisté à la réunion et donc n’avait pas connaissance du mot d’ordre est allé travailler, s’exposant ainsi. Des assaillants l’ont trouvé dans sa boutique qui a été vandalisée et lui agressé. Seulement l’Ambassadeur a tenu à rassurer que son état de santé va bien et qu’il a juste été opéré du genou. L’ambassadeur finit par souligner qu’en l’état actuel, aucune action de rapatriement n’est prévue. Il explique cependant qu’un plan d’évacuation a été validé au cas où il y aurait nécessité.
Le roi zoulou nie et…
Restons en Afrique du Sud pour dire que le roi Godwill Zwelithini nie avoir tenu les propos qu’on lui a prêtés et qui ont mis le feu aux poudres. Hier lundi lors d’un rassemblement dans un stade de Durban, le roi Zwelithini qui a jugé «honteuses» les attaques contre les étrangers en Afrique du Sud estimant que cela veut dire que «le pays n'a pas appris de son passé», a nié toute responsabilité en se défaussant sur la traduction de ses propos. Le roi zoulou qui trône sur 12 millions de sujets est accusé d'avoir encouragé ces violences en déclarant dans un discours, le 20 mars dernier à Pongola, que les étrangers devaient quitter l'Afrique du Sud, en les comparant à des «poux» et des «tiques». Lui réplique pour dire : «Les gens qui m'écoutaient à Pongolo comprennent bien le zoulou. Mais le pays n'a entendu qu'une partie de mon discours. On a donné au public une version déformée et mal interprétée de mon discours qui était destiné à la police, appelant à une meilleure application de la loi».
… Appelle au calme
Il embraie pour démentir avoir ordonné les attaques. «Si j'avais vraiment dit cela, le pays serait à feu et à sang. Si j'avais lancé la guerre dans ce pays, il serait déjà en cendre ! Cette violence est destinée à diviser les Africains et à nous dresser les uns contre les autres. Protégeons nos frères et sœurs africains. Nous devons nous assurer que les étrangers ne seront plus attaqués. Nous devons faire cesser ces actes ignobles. Cette violence envers nos frères et sœurs est une honte.». Quoi qu’il en soit après ses précisions, le calme était revenu en Afrique du Sud. Le calme semblait revenu lundi dans la nation arc-en-ciel, notamment dans les agglomérations de Durban et de Johannesburg, particulièrement touchées. Les violences xénophobes qui ont touché les villes de Durban et Johannesburg ont fait sept morts et quelque 5 000 déplacés. Ce sont les pires depuis 2008, quand au moins 67 étrangers avaient trouvé la mort.
Diouf Sarr
Le problème de la compagnie aérienne Sunugaal Airlines ne laisse pas indifférent le ministre du Tourisme et des Transports aériens. Venu présider, hier, la cérémonie de signature du contrat de performance pour le projet de la station de Sarène, Abdoulaye Diouf Sarr a précisé que «(Sunugaal) Airlines n’est pas une entreprise d’Etat, mais une société qui gère des intérêts nationaux. Et l’Etat ne doit aucun salaire à ces agents contrairement à ce que les gens pensent. D’ailleurs l’Etat va s’impliquer pour voir comment redresser la société, car elle préoccupe l’Etat», a-t-il dit indiquant qu’un nettoiement de la boîte en interne est en train d’être finalisé. Selon lui, l’Etat s’engage avec la Direction de Sunugaal Airlines à l’aider de sortir de cette situation avant que le plan de relance et de restructuration ne soit mis en œuvre pour enfin disposer d’une compagnie aérienne nationale digne de ce nom. Concernant les menaces terroristes, le ministre informe qu’un forum va se tenir la semaine prochaine afin d’informer sur les mesures à prendre contre ce phénomène.
Talibés et…
A l’instar des autres régions du pays, la capitale du Rail a célébré aussi la journée nationale du «talibé». Hier, la journée du 20 avril a été décrétée par la Fédération Kadjoor Janken journée sans mendicité. Les 500 bouts de bois de Dieu qui avaient comme habitude de se livrer à la mendicité ont observé un congé de 24 heures avant de renouer avec la sébile. Visage rayonnant de joie, sourire innocent aux lèvres, tous vêtus de tee-shirts blancs à l’effigie de la Fédération Kadjoor Janken les «talibés» religieusement installés sur des sièges ont écouté les discours même s’ils ne comprenaient pratiquement pas ce qui se disait dans la salle. Dans son discours Alioune Sarr manager de la Fédération a trouvé cette journée d’une importance capitale. Visez la suite…
…Mendicité
D’après lui, elle permet à la Fédération de poser le débat en discutant avec les «Serigne daara» (maîtres coraniques) de la prise en compte des préoccupations des «talibés». «Il ne sert à rien d’organiser des plateaux de discussions et d’échanges sans l’implications des acteurs», souligne-t-il. Quand à la dynamique «talibé» et mendicité, Alioune Sarr demande bonnement sa cassure. Pour lui, il est possible d’être un talibé sans se livrer à la mendicité. D’ailleurs l’exemple patent qu’a donné le manager est celui du Daara moderne mis en place à Mékhé Village par sa Fédération. Dans ce Daara, les enfants apprennent le Coran et se livrent à d’autres activités comme le jardinage et l’élevage. «Aujourd’hui ces ‘talibés’ se prennent en charge ne serait-ce que partiellement», clame-t-il fièrement.
L’Ue prend…
Alors que les naufrages se multiplient en mer Méditerranée en plus de l'afflux de clandestins dans le sud de l’Italie, les Vingt-Huit ont esquissé des propositions à Luxembourg pour faire face au phénomène, rapporte Reuters. Dans le plan élaboré ce lundi à Luxembourg par les ministres des Affaires étrangères de l’Ue pour faire face à l'immigration clandestine, il y a d’abord les mesures préventives appuyées sur le renseignement. Les agences Europol et Eurojust, les policiers et les magistrats, ainsi que des attachés de migration à nommer auprès des délégations diplomatiques de l’UE dans les pays d’origine et de transit, auront à tenir à jour la liste des modes opératoires, des responsables supposés et des complicités et accointances des filières de passeurs.
…Des mesures
Il y a ensuite une offensive diplomatique auprès des pays de transit, en particulier ceux qui sont limitrophes de la Libye, principal embarcadère vers l’Europe, pour qu’ils contribuent à contenir les vagues de candidats à l’exil. Puis il y a le doublement des moyens financiers et en navires à disposition des opérations Triton et Poséidon, menées par Frontex, l’agence européenne de sécurité des frontières extérieures de l’Ue. Ces navires pourront intervenir partout dans les eaux internationales. Lors d’un sauvetage en mer comme lors d’un arraisonnement d’une embarcation servant aux passeurs, le bateau sera saisi et détruit. A l’arrivée à terre des migrants sauvés et interceptés, dont les empreintes digitales seront prises systématiquement, un tri sera fait pour identifier ceux qui peuvent prétendre au statut de réfugié des Nations unies. Ces propositions seront étudiées lors d'un sommet extraordinaire de l'Ue ce jeudi.
Installation du…
C’est après-demain jeudi 23 avril que seront installés, dans la grande salle d’audience du Palais de Justice Lat Dior, les juges en charge du procès de l’ancien prési tchadien Hissen Habré. C’est le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba, qui va présider la cérémonie qui verra la prise officielle de fonction du Burkinabé Gberdao Gustave Kam, ancien juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda (Tpir). «Le président de la Chambre africaine extraordinaire d’Assises a été choisi suite à un appel d’offres internationales, lancé à tous les Etats membres de l’Union africaine, excepté le Sunugaal et le Tchad en conformité avec les termes de l’Accord entre l’Union africaine et le Sunugaal», rappelle le communiqué du ministère de la Justice.
…Juge de Habré
Ensuite, poursuit le document, «les critères affectés chacun d’un coefficient ont été les suivants : les formations et diplômes, l’expérience professionnelle en matière de justice pénale nationale, mais aussi de justice pénale internationale, les langues et la maîtrise de l’informatique». Donc, «remplissant les conditions requises et ayant le meilleur profil parmi les postulants, le Burkinabé Gberdao Gustave Kam, ancien juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda (Tpir), a été retenu pour assurer la présidence de la Chambre africaine extraordinaire d’Assises devant juger l’ancien président Hissène Habré», souligne le ministère sunugaalien de la Justice qui en parle comme un «événement historique car, c’est la première fois qu’un ancien chef d’Etat africain est jugé en terre africaine au lieu d’être livré à une justice hors de notre continent». Pour la Chancellerie, «le (Sunugaal) a décidé de défendre, sous ce rapport, l’honneur de l’Afrique».
LES VARIATIONS DU PRIX, "UNE PROBLÉMATIQUE MAJEURE" DE LA FILIÈRE ANACARDE
Ziguinchor, 20 avr (APS) - L'impact des variations du prix sur le marché de l'anacarde constitue "une problématique majeure" pour les acteurs de la filière, a soutenu, lundi à Ziguinchor (sud), l'agroéconomiste français Pierre Ricaud.
"C'est une problématique majeure, puisque le prix de l'anacarde varie du simple au quadruple. C'est un prix qui change énormément en fonction des années, mais aussi au cours d'une même campagne", a-t-il déclaré.
M. Ricaud intervenait à l'ouverture d'un atelier de trois jours consacré à une formation sur les enjeux du marché de l'anacarde et la gestion d'un système d’information agricole, organisée par l'ONG américaine International Relief and Développement.
Selon Pierre Ricaud, ''les producteurs, les commerçants et les transformateurs sont confrontés à des pertes de revenus et à des endettements en raison de l'évolution des prix de l'anacarde''.
L'analyste en chef du service d'information et de services Nkalo d'une ONG française RONGEAD, basée en Côte d'Ivoire, est intervenu sur le thème "Le marché mondial de l'anacarde : les enjeux d’une bonne commercialisation".
L'agroéconomiste français estime que la variation du prix sur le marché de l'anacarde est "une problématique majeure pour garantir des revenus corrects et à investir dans le développement de la filière".
De l'avis de M. Ricaud, "il faudrait avoir des stratégies adaptées à chaque campagne de commercialisation". Il a suggéré aux acteurs de la filière anacarde de trouver des informations en amont sur les autres pays producteurs.
"Le Sénégal est un petit pays producteur d'anacarde. Il y a de gros pays producteurs d'anacarde en Afrique de l'Ouest et dans d'autres pays du monde, notamment l'Inde et le Vietnam", a renseigné l'agroéconomiste français.
La mise en place d'un système d'information sur le marché "a pour avantages de permettre à chaque acteur de prendre moins de risques et d'installer la confiance avec les autres partenaires de la filière anacarde".
En Côte d'Ivoire, l'Etat intervient dans la commercialisation de l'anacarde à travers un conseil de régulation, en fixant un prix minimum chaque année après concertation avec les acteurs de la filière, a-t-il souligné.
"Au Sénégal, il y a un enjeu majeur, c'est de continuer à améliorer la qualité. Plus l'anacarde sénégalaise sera d'une bonne qualité, plus elle sera demandée sur le marché international et plus son prix sera élevé", a-t-il dit.
Pierre Ricaud a aussi suggéré la création d'un cadre de concertation entre tous les acteurs pour arriver à une interprofession de l'anacarde qui pourra fixer un prix minimum et des règles pour éviter l'enrichissement des uns au détriment des autres.
AU MOINS UN MORT DANS UNE NOUVELLE ATTAQUE CONTRE UN CONVOI DE L'ONU
Bamako, 20 avr 2015 (AFP) - Au moins une personne a été tuée lundi dans le nord du Mali au cours d'une attaque d'un convoi de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), après une opération similaire qui avait fait deux morts vendredi, a annoncé la Minusma.
"Un convoi de fournisseurs civils de la Minusma a une nouvelle fois été attaqué par des assaillants à 30 kilomètres à l'ouest de Gao", la plus grande ville du nord du Mali, vers 11H30 (heure GMT et locale), a affirmé la Minusma dans un communiqué.
"Au moins un chauffeur a été assassiné", selon le texte. L'attaque a été confirmée à l'AFP par des soldats maliens à Gao. La Minusma se dit "outrée par ces crimes crapuleux touchant des civils innocents".
Cette attaque survient après celle menée vendredi contre un convoi de fournisseurs civils de la Minusma à 15 km de Gao, qui avait tué deux chauffeurs et fait un blessé par balle, selon la force de l'ONU.
Une attaque avait aussi été menée le 15 avril contre une base de l'ONU près de Gao et avait tué deux civils et blessé une vingtaine d'autres personnes, dont neuf soldats nigériens. Cet attentat-suicide a été revendiqué par le groupe jihadiste de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar.
La Minusma est déployée depuis juillet 2013 à la suite de l'opération française Serval lancée en janvier 2013 pour chasser les jihadistes du nord du Mali qui était tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.
L'opération Barkhane, dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la zone sahélo-saharienne, a succédé en août 2014 à Serval. Mais des zones entières échappent encore au contrôle du pouvoir central malien où des groupes jihadistes continuent de mener des attaques, notamment en lançant des attentats-suicides, en posant des engins explosifs et en perpétrant des enlèvements.
JOURNÉES ''PORTES OUVERTES'' AU CESE POUR RAPPROCHER POPULATIONS ET POUVOIRS PUBLICS
Dakar, 20 avr (APS) – Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a initié, lundi, ses premières journées ''portes ouvertes'', par le biais desquelles cette institution compte recueillir les attentes et besoins des populations pour les relayer auprès des pouvoirs publics, en vue d'une meilleure définition des politiques nationales.
"Nous avons le souci constant de rapprocher l'institution des populations et des organisations socioprofessionnelles afin d'être à leur écoute, recueillir leurs attentes et besoins à relayer auprès des autorités publiques", a soutenu la présidente du CESE, Aminata Tall.
Des représentants de la présidence de la République, des membres du corps diplomatique accrédités à Dakar ainsi que des délégués de syndicats d'enseignants prenaient part à cette première édition dont l'ambition est de rendre "visible et accessible'' le CESE.
Dans cette perspective, "il faut nécessairement lever les obstacles DUS à l'ignorance ou à la suspicion, qui sont susceptibles de freiner la saisine du Conseil par les populations", a déclaré Mme Tall.
Selon la présidente du CESE, "les conseillers doivent vulgariser les missions de l'institution auprès des populations pour les amener à mieux comprendre son rôle et sa place dans l'architecture institutionnelle du pays".
Aminata Tall a également invité les membres du CESE à prendre davantage conscience de leur mission, "dans une démarche consensuelle et inclusive", en se donnant les moyens de "gagner le pari de la proximité avec les populations".
Elle a appelé les populations sénégalaises à s'approprier les services du CESE "pour participer à la construction de l'émergence de la nation dans une démarche inclusive", ce qui en retour exige selon elle des conseillers qu'ils soient "objectifs et réalistes pour une amélioration concrète des conditions de vie" de leurs concitoyens.
La visibilité des actions du CESE "permettra à l'ensemble des Sénégalais de comprendre la mission de l'institution notamment dans le suivi de l'évaluation de la mise en œuvre des politiques publiques", a pour sa part indiqué Mansour Sy, ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions.
Le citoyen sénégalais doit dans cette perspective repenser davantage son rôle "sous le prisme de la participation et de la responsabilité pour jouer pleinement sa partition dans les chantiers innovants et projets structurants du PSE'', le Plan sénégalais émergent, a-t-il dit.
Le PSE est un ensemble de projets et programmes de développement par lesquels les pouvoirs publics espèrent conduire le Sénégal à l'émergence à l'horizon 2035.
Mansour Sy a émis le souhait de voir les journées "portes ouvertes" du CESE "inspirer d'autres institutions et services de l'Etat pour que le dialogue serein dépassionné et constructif soit érigé en règle".
PLUS DE 140 MILLIARDS D'INVESTISSEMENTS POUR LA STATION POINTE SARENE
Dakar, 20 avr (APS) - L'Etat sénégalais et le secteur privé vont mobiliser respectivement 11 et 130 milliards de francs CFA pour la réalisation de blocs hôteliers et de services touristique, dans le cadre de l'aménagement de la zone touristique de Pointe Sarène, dans le département de Mbour, a appris l'APS, lundi à Dakar.
Cet investissement dans ''l'un des projets phares du Plan Sénégal émergent'' devrait permettre de générer 9000 emplois, a précisé El Hadj Malick Mbaye, au cours de la cérémonie de signature des contrats de performance pour la réalisation du projet de zone touristique de Pointe Sarène.
En termes de réalisations, il s'agira de mettre en place des villas de haut standing, un centre commercial avec des restaurants, des boutiques, des services touristiques. Il est également prévu de mettre en place une aire de plage, une zone forestière destinée à l'aménagement des parcs à thèmes.
Selon El Hadj Malick Mbaye, "un espace forestier est prévu avec des parcs pour permettre au Sénégal d'aller vers une dynamique plus marquée de tourisme durable mais dans une approche de tourisme vert pour la préservation de l'environnement".
Pour M. Mbaye, dont le projet logé au Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent (PSE), "tout cela devra contribuer à rentabiliser l'investissement privé".
Un investissement privé est prévu pour la réalisation de 1600 chambres avec 5 blocs hôteliers, des blocs qui devront être construits sur des espaces dont la superficie est comprise entre 5 et 10 hectares par bloc, pour répondre aux tendances du marché, a-t-il indiqué.
Il a présenté le plan de masse du programme d'aménagement de Pointe Sarène, avec "les sites hôteliers et un fond de mer suffisamment préservée et valorisée pour permettre la durabilité de l'aménagement".
Le tourisme occupe une place de choix dans les 27 projets phares du PSE, a pour sa part rappelé le directeur général du BOS, Ibrahima Wade, intervenant au cours de cette cérémonie.
M. Wade a cité deux projets qui concernent directement les problématiques du secteur, à savoir le Plan sectoriel du tourisme et la mise en place de 3 à 6 zones touristiques intégrées autour de segments clairs avec une offre de produits riches diversifiés et spécifiques.
"Il ne s'agit plus d'aménager pour le plaisir mais d'aménager des filières porteuses adaptées à la demande sur le marché", a-t-il ajouté, en évoquant la signature de contrats de performances concerne l'ouverture de la première zone touristique intégrée qui sera livrée en termes d'aménagements en fin 2016.
Cette dimension intégration de produits et services touristiques dans la chaîne de valeur constitue une innovation en termes de modèle de développement dans le secteur, selon le directeur général du BOS du Plan Sénégal émergent.
De manière générale, les pouvoirs publics ont l'ambition de mettre en place de nouvelles zones touristiques mais également de remettre à niveau les deux zones touristiques phares du pays à savoir Saly Portudal et Cap Skiring, a rappelé le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr.
"Il y a un projet très avancé qui, dans sa phase de mise en œuvre et d'étude, sera conduit par l'Etat du Sénégal avec l'appui de la Banque mondiale pour l'aménagement de toutes les plages en termes de prévention d'érosion côtière", a-t-il souligné lors de cette cérémonie.
"L'Etat est en train de prendre toutes les mesures d'accompagnement, mais aussi les mesures de facilitation pour permettre à ce que les zones touristiques comme Saly Portudal et Cap Skiring soient mises à niveau pour avoir une gouvernance touristique", a-t-il assuré.
Le ministère du Tourisme, maître d'œuvre du projet de zones touristiques intégrées à travers la Société d'aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques (SAPCO), a mis en place un dispositif de suivi, évaluation et contrôle, intégré au PSE, qui a son propre dispositif de monitoring et de suivi.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ALYMANA BATHILY
MOURIR POUR L’ARABIE SAOUDITE ?
Le soutien du Sénégal au royaume saoudien dans sa guerre au Yémen constitue assurément une faute diplomatique lourde de graves conséquences
Alymana Bathily, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 20/04/2015
«J’ai beaucoup échangé avec le roi d’Arabie Saoudite, Salman Ben Abdelaziz, sur des questions de paix et de sécurité internationales, en abordant notamment la situation qui prévaut au Yémen, qui fait face à une attaque de groupes armés qui ont renversé l’État sur place. Mais nous réaffirmons notre soutien total à la coalition», a indiqué le président de la République, Macky Sall, a son retour de la visite officielle qu’il a effectué en Arabie Saoudite le 1er avril 2015.
Le conseil des ministres, tenu dés son retour à Dakar, confirmait ce «soutien à l’action militaire déclenchée par le Royaume d’Arabie Saoudite en réponse à la demande du Président légitime du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi, pour défendre et protéger le Yémen contre les milices qui menacent la stabilité de ce pays ainsi que celle des pays voisins».
Le président de la République engageait ainsi le Sénégal dans l’opération «Tempête de Fermeté» (en rappel à Opération Tempête du Désert de triste mémoire ?), dans une coalition autour de l’Arabie Saoudite et regroupant une dizaine d’Etats comprenant les Etats du Golfe, le Pakistan, la Jordanie et trois états arabo-africains (Egypte, Soudan et Maroc).
Le Sénégal est le seul pays Africain, non arabe, qui y participerait éventuellement. S’agit-il là d’une véritable entrée en guerre de notre pays dans ce conflit ? Ou s’agit-il seulement d’une déclaration «diplomatique» ?
Il est vrai que le Sénégal, qui ne possède ni avions de combat ni navires de guerre, ne pourrait participer aux bombardements déclenchés depuis le 26 mars par l’Arabie Saoudite contre les positions des «rebelles» houthis et auxquels chaque allié contribue avec sa flotte.
Mais après plus de vingt jours d’intenses bombardements l’opération «Tempête de Fermeté» semble s’enliser, l’Etat major saoudien, qui déjà avait pré positionné 150 000 hommes à sa frontière avec le Yémen, va sans doute se résoudre à lancer une opération terrestre.
Le Président Maky Sall enverra-il alors nos Diambars ? Mourir au Yémen par solidarité avec l’Arabie Saoudite ? Au nom de quels intérêts nationaux ou de quelles considérations géopolitiques ? S’agit-il seulement de raffermir les relations de notre pays avec Ryad au moment où un nouveau souverain arrive sur le trône du Gardien des Deux Saintes Mosquées ? Est-ce pour s’assurer d’une contribution financière particulièrement importante au Plan Sénégal Emergent ? S’agit-il d’indiquer encore une fois l’encrage du Sénégal dans le «camp occidental», auprès de la France et des Etas Unis ? A-t-on bien mesuré les graves implications et conséquences de l’engagement du Sénégal dans cette guerre, même s’il reste au niveau de la prise de position diplomatique ?
Il faut en effet considérer d’abord qu’il s’agit d’une agression caractérisée, de la part de l’Arabie Saoudite, d’un pays tiers, illégale même si elle est cautionnée par les États-Unis, la France et toutes les puissances occidentales, et même si le Conseil de Sécurité des Nations Unies ne la dénonce pas.
Le Sénégal se fait complice de fait d’une grave agression de la loi internationale qui constitue un précédent susceptible de se retourner un jour contre notre pays.
Il y a aussi qu’en réalité, le Yémen (avec la Syrie, le Liban et l’Irak) est l’un des champs de bataille actuels de la guerre ancienne que se livrent Chiites et Sunnites au Moyen Orient et que les USA ont manipulé et porté à son paroxysme.
C’est en réalité contre l’Iran que l’Arabie Saoudite est en guerre et c’est contre l’Iran que l’Arabie Saoudite mobilise ses alliés.
Les Houthis sont vus en effet par l’Arabie Saoudite, les USA et leurs alliés comme le bras armé de l’Iran qui pourrait, après la prise du pouvoir de ses «coreligionnaires» au Yémen, déstabiliser les autres pays du Golfe et l’Arabie Saoudite elle-même.
N’y a-t-il pas meilleure prise de position que de s’engager ainsi diplomatiquement si ce n’est militairement dans le camp Sunnite contre les Chiites ?
Le Sénégal, pays musulman, de tradition Sunnite certes, mais d’un sunnisme traditionnel, «du juste milieu », devait il entrer dans cette guerre ?
Notre tradition islamique, notre position politique au sein de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) ainsi qu’au sein de la Ummah toute entière ne nous aurait-il pas permis d’œuvrer plutôt en faveur de la conciliation et de la négociation ?
Il y a aussi qu’Al Quaida dans la Péninsule arabique (AQPA) et l’Etat Islamique (EI) sont partie prenante dans le conflit à la fois contre les Houthis et contre les forces alliées à l’Arabie Saoudite.
On voit le danger que ces mouvements terroristes pourraient représenter pour le Sénégal et les Sénégalais à travers le monde.
Le soutien du Sénégal à l’Arabie Saoudite dans sa guerre au Yémen, même s’il s’avère qu’il ne donnera pas lieu à un engagement militaire de notre pays, constitue assurément une faute diplomatique lourde de graves conséquences.
L’évidente désinvolture avec laquelle cet engagement a été pris devrait amener les Sénégalais à demander des comptes sur la manière dont la diplomatie de notre pays fonctionne. Comment les décisions de politique étrangère, particulièrement face aux crises politiques, aux guerres et aux urgences humanitaires, sont-elles prises ?
Le président de la République décide-t-il seul ? Quel est véritablement le rôle du ministère des Affaires étrangères ?
Dans ce monde complexe et dangereux, le président de la République, ne devrait il pas être informé et conseillé en permanence par un organe indépendant du ministère des Affaires étrangères pour ne pas être soumis à des considérations politiciennes ?
Un Conseil national de Sécurité composé à la fois de civils, de spécialistes de haut niveau des questions de sécurité et de géopolitique, et de militaires, chargé d’identifier et d’étudier de manière prospective les risques et opportunités à la sécurité et au développement de notre pays, pourrait contribuer à cela.
Conformément à la lettre et à l’esprit de la Constitution actuelle du Sénégal, la définition de la politique étrangère du pays reste bien entendu la prérogative du président de la République et sa mise en œuvre, de la responsabilité du gouvernement à travers le ministère des Affaires étrangères.
Cependant si le président de la République décidait de faire intervenir les forces armées du Sénégal à l’étranger, au Yémen comme ailleurs, il devrait au préalable, comme c’est l’usage dans toutes les grandes démocraties, en informer le peuple à travers ses élus à l’Assemblée nationale et lui indiquer ses motifs ainsi que les objectifs poursuivis pour susciter un débat entre le Parlement et le Gouvernement.
Lomé, 20 avr 2015 (AFP) - "Toute la communauté internationale vous regarde", a lancé lundi aux Togolais le président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en exercice, le président ghanéen John Dramani Mahama, à propos de l'élection présidentielle prévue samedi.
Après avoir rencontré le président sortant Faure Gnassingbé, qui brigue un troisième quinquennat, les autres candidats et les chefs des différents partis, M. Mahama a demandé dans une conférence de presse à Lomé que la commission électorale togolaise clarifie certains points.
"Il y a un certain manque de communication entre la commission électorale et les parties intéressées", qui "ne comprennent pas ce que fait la commission électorale concernant certains processus électoraux", a-t-il expliqué.
"Nous sommes donc tombés d'accord pour que la commission électorale tienne une grande conférence de presse" avec les médias et des représentants des partis politiques, pour expliquer "étape après étape le processus électoral", et ce "le plus tôt possible avant l'élection", a ajouté le président ghanéen.
Ces propositions montrent la défiance entre le régime - M. Gnassingbé avait été porté au pouvoir par l'armée en 2005, à la mort de son père Gnassingbé Eyadéma après 38 ans de règne - et l'opposition, qui se présente divisée mais combative à ce scrutin à un tour.
D'après M. Mahama, personne n'a plus soulevé d'objections à propos du fichier électoral rectifié, dont le manque de fiabilité initiale (doublons, électeurs décédés) avait entraîné le report de l'élection de 10 jours.
"Toute la communauté internationale vous regarde ici au Togo", a lancé le patron de la Cédéao, insistant sur le fait qu'"il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur" et que "tous les candidats (...) doivent être prêts à accepter les résutats".
"La commission électorale sera la seule autorité autorisée (...) à annoncer les résultats", a martelé le président Ghanéen, et "les partis politiques doivent se retenir d'annoncer leurs propres résultats".
La dernière présidentielle, en 2010, n'avait pas connu de troubles majeurs. Mais des violences électorales avaient secoué celle de 2005, faisant 400 à 500 morts, selon l'ONU.