Revoilà la “surtaxe” sur les appels entrants revenue au devant de l’actualité de la manière la plus cocasse. Il y a cinq ans, elle avait été un long feuilleton de plus d’un an dans les médiats dont l’un des acteurs était la société Global Voice par qui le “mal” serait venu. Mal qui a participé à balayer un régime provoquant ainsi la deuxième alternance politique du pays. Le régime de la première alternance n’aura pas été seul perdant dans cette affaire : l’Etat et les clients des opérateurs de téléphone auront eux aussi perdu au change. Et Sonatel filiale de Orange France Telecom, le grand bénéficiaire de l’opération.
Les cadres de Sonatel filiale de Orange France Telecom n’ont pas bien apprécié la sortie, en ce début d’avril, de leur ministre de tutelle sur l’attribution en vue de la 4G. Occasion saisie pour pointer ce qu’ils considèrent comme des agressions inacceptables faites au marché et au secteur des télécommunications. Leur tête de turc était le ministre sociologue, chargé des postes et des télécommunications, non sans des mises en garde à peine voilées au premier magistrat du pays...
Sur la 4G, ce sont les conditions onéreuses d’accès à la ressource spectrale qui n’agréent pas les cadres de l’entreprise : à la limite, la licence globale dont elle dispose devrait selon eux la dispenser et, accessoirement tous les opérateurs, de devoir payer une licence à chaque évolution de la technologie. L’espace radioélectrique sénégalais ne serait-il donc plus un domaine de souverainté de l’Etat qui a en charge sa gestion, son contrôle et sa surveillance par des écoutes et mesures de tous les instants ? L’Etat a déjà beaucoup investi pour que l’Artp puisse assurer ces missions.
A écouter la complainte des cadres de Sonatel, on a parfois l’impression d’entendre ces cadres irrédentistes du sud vitupérer un pouvoir sénégalais autiste devant leurs revendications territoriales. Verra-t-on jamais les compagnies aériennes se plaindre de devoir payer des droits de trafic pour pénétrer notre espace aérien ? Ou encore les armateurs de pêche étrangers se plaindre de devoir payer des licences pour accéder à nos resssources halieutiques ? Ou les compagnies minières et de recherche pétrolières ... ?
“La fin d’une organisation, c’est lorsque les moyens de son existence deviennent une fin en soi” assénait un conseiller en gestion des entreprises. Sonatel filiale de Orange France Telecom n’a-t-elle pas atteint ce point critique de son évolution ? Faire du profit, toujours plus de profit, quitte à tuer le cœur de métier. Le Sénégal doit compter le plus grand nombre de spécialistes des télécommunications, jeunes retraités ou vieux retraités, dégagés pour plus de gains de productivité. L’opérateur historique n’a pas œuvré pour un véritable écosystème pouvant faciliter l’émergence d’une économie numérique, une autre complainte bien recevable celle-là des cadres, et avait pourtant son école de formation, et pour ses cadres et ceux de la sous-région. Dont elle n‘a jamais voulu de la tutelle. Pour gommer des actifs du bilan de l’entreprise ?
Le contrôle et la supervision du trafic, avec en épouvantail le retour de Global Voice et de la “surtaxe”, sont pointés comme une agression. La “surtaxe” dans l’opinon va avec augmentation des tarifs sur les appels entrants. Les batailles épiques menées en 2010 contre l’Etat instigateur de cette mesure susceptible de destabiliser le marché des télécommunications sont encore dans les mémoires. Le directeur financier de la maison mère Orange France Telecom était même venu à la rescousse annoncer ici que le pays allait perdre rien moins que 0,8 point de pib. Nous allions devenir plus pauvres par la faute d’un Etat ...irresponsable.
C’est pendant que les cadres vitupéraient l’Etat que la presse locale et ses journalistes fouineurs ont révélé de nouvelles augmentations sur les tarifs du trafic entrant. Les dirigeants de Sonatel filiale de Orange France Telecom ont vite fait de préciser qu’il s’agissait de simples “repositionnements de tarifs de reversement”. Et pour un éminent cadre de l’entreprise, leader des mouvements de 2010, il n’y a juste là qu’un simple “abus de langage” de la part des journalistes qui ont parlé d’augmentation de tarifs. Rien n’interdirait d’en rire si l’affaire n’était pas aussi sérieuse : la démontration est patente que ce sont les intérêts de l’Etat et des clients qui ont été bafoués et toute l’opinion, ici et ailleurs, abusée. Et que les 30% de contribution du trafic international au chiffre d’affaires en 2010 qui étaient le principal enjeu pour Sonatel et sa maison mère Orange France Telecom.
Pour faire plier l’Etat, les tarifs des appels entrants, - l’opérateur des clients finaux ne peut les modifier dans une relation -, avaient effectivement augmenté. Le réseau national allait opportunément connaître des perturbations qu’il est difficile de ne pas associer au bras de fer mené de front par Sonatel et sa maison mère soutenues par l’unanimité des travailleurs en activité et à la retraite. Sans compter le soutien de toutes les couches sociales du pays, classe politique, patrons d’entreprise et société civile réunis. L’Etat sera contraint de suspendre les articles du décret relatifs à la “surtaxe”, décret qui sera rapporté et plus question de contrôle et de supervision. Et pourtant, les augmentations de tarifs demeureront...
La comptabilité des télécommunications internationales est souvent présentée comme un exercice complexe que peu de spécialistes maîtriseraient. Alors qu’elle est d’une désarmante simplicite à condition de l’examiner sous l’angle d’un échange commercial international entre opérateurs sur chaque relation. A l’international, les opérateurs de réseau public de télécommunications offrent les capacités de terminaison d’appels de leur réseau : les appels entrants terminés et complétés sont des minutes taxées exportées et les appels sortants terminés et complétés par l’opérateur distant constituent des minutes taxées importées. La balance entre trafics sortants et trafics entrants présentés et consolidés à l’occasion d’échanges de comptes entre opérateurs en constitue la balance commerciale : elle a toujours été favorable à notre pays sur ses principales relations. Elle est payée en devises, la monnaie préconisée par le Réglement des télécommunications internationales étant le franc-or...
Dès lors, cette levée de boucliers des cadres de Sonatel filiale de Orange France Telecom, une nouvelle bataille pour que l’Etat ne mette son nez dans ce libre exercice d’un commerce juteux hors du contrôle de l’Etat et qui doit rester hors du contrôle de l’Etat ? Quel est le volume de ce commerce ? Les devises ne devraient-elles pas être déclarées ? Ou même domiciliées sur le sol national ? La transparence ne peut-elle concerner ce marché ? Autre problématique.
Pour l’heure, la preuve est établie que, tout compte fait, la “surtaxe” en 2010 n’était qu’un simple “repositionnement” fiscal, du point de vue de l’Etat. Repositionnement fiscal pas dommageable pour le marché et qui le reste. L’Etat n’aurait alors pas du tout tort de reréclamer les sommes engrangées indûment et il en a bien besoin, PSE oblige. Ni tort aussi de pressurer une entreprise dont la principale mission semble n’être que la satisfaction de son principal actionnaire d’autant qu’elle occupe une position hyper dominante sur un marché justement en mal d’une régulation efficace.
Momar Gassama
Ingénieur des télécommunications
Membre retraité de l’Acson
Post scriptum
L’Etat a déjà cédé avant l’alternance intervenue en 2000 quelques 9% du capital de Sonatel dans des conditions jamais élucidées. L’Etat aurait-il recédé une partie de ses actions, - 10% du capital de Sonatel -, à Orange FranceTelecom ?
Un organe de presse en ligne a indiqué une nouvelle configuration du tour de table qui donne 52% à Orange France Telecom et 17% à l’Etat dans son compte rendu de la conférence de presse des cadres de Sonatel. Une société nationale de moins en moins nationale !
Le ministre des finances Amadou Bâ a évoqué une telle éventualité lors de l’examen par l’Assemblée nationale de la loi des finances rectificative LFR2 en décembre dernier.
Mais qu’est-ce qui arrive à nos hommes politiques ? Macky Sall bénit la transhumance et son prédécesseur, qui en était un promoteur sans égal, flétrit le phénomène. Abdoulaye Wade veut aujourd’hui, et aujourd’hui seulement, que la «dignité», donc l’éthique, régente la politique.
Que Macky Sall veuille ainsi «réduire l’opposition à sa plus simple expression» par la transhumance est «grave» pour l’ancien Président ! Alors que lui-même a tenté d’en faire autant au Parti socialiste et d’autres. N’est-ce pas lui-même qui a révélé récemment avoir tout fait pour que Aïssata Tall Sall rejoigne son parti ?
Donc, sa position a varié en l’espace de trois ans. Sans gêne aucune. Principale victime de cette transhumance qui dégarnit son parti depuis le 25 mars 2012, Wade s’érige aujourd’hui en donneur de leçons de morale.
C’est la sortie d’un «berger» qui veut garder jalousement ses «vaches maigres» en quête de «prairies mieux fournies».
Lui aussi oublie que les Sénégalais n’ont pas oublié ce qu’il a fait ; ce qu’il a dit.
Abdoulaye Wade n’est pas d’accord avec la transhumance que le Président Macky Sall a défendue jeudi dernier, face à la presse, à Kaffrine. Si pour lui «tout citoyen est libre de passer d’un parti à un autre», il y a cependant «des valeurs morales comme la dignité».
«Chacun peut quitter pour aller là où c’est (plus) clément. Suis-je libre d’aller ailleurs ? Non ! Si c’est juste pour ses propres intérêts ou pour l’argent, ça devient grave. Le pays peut même en pâtir», a expliqué l’ancien chef de l’Etat samedi dernier face à la presse.
«J’ai également entendu Macky Sall dire qu’il va réduire l’opposition à sa plus simple expression. Je me suis dit qu’il n’est au courant de rien. Il ne sait pas que le plus grand parti est le Pds. Si on organise une élection présidentielle en 2017, il ne sera même pas au deuxième tour», réplique Me Wade.
Quant à l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite que les avocats de Karim Wade ont reçu vendredi, il trouve que «c’est bien» parce qu’ils pourront déposer le pourvoi en cassation.
En conséquence, le sit-in ininterrompu que les Libéraux avaient prévu de tenir devant le siège de la Crei «n’aura plus lieu». Mais, constate Me Wade, «il y a une différence entre l’arrêt qu’il (le président de la Cour) a lu et celui qui nous a été remis».
‘’AVEC LA CHUTE DU PRIX DE L’OR, BEAUCOUP DE COMPAGNIES SONT DANS DES DIFFICULTÉS’’
MOHAMED DAVID MBAYE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE RANDGOLD
Le directeur de Randgold Sénégal revient dans cet entretien réalisé le mois dernier, en marge de l’atelier de formation des journalistes sur les fondamentaux de l’Itie organisé à Saly par le Comité national Itie, sur la situation du sous-secteur aurifère. De l’avis Mohamed David Mbaye, beaucoup d’efforts restent à faire au Sénégal pour booster la production de l’or.
M. le directeur, comment se présente aujourd’hui, le sous-secteur de l’or au Sénégal, dans lequel vous intervenez ?
Si on se compare aux autres pays africains et plus particulièrement à ceux de l’Afrique de l’Ouest, le secteur est à l’état juvénile. Aujourd’hui, là où on cherche l’or au Sénégal, c’est dans la zone de Kédougou sur un terrain qu’on appelle le birimien qu’on partage avec le Mali. Aujourd’hui, la quantité d’or trouvée du côté malien est six fois beaucoup plus importante que celle trouvée au Sénégal.
Ce qui veut dire qu’il y a encore à faire du côté du Sénégal. Si on a une quantité d’or six fois plus importante de l’autre côté, c’est parce qu’ils ont une expérience dans la recherche. Au Mali, ils avaient une base géologique avec d’anciens projets. On y trouve des géologues qui ont fait trente ans, quarante ans d’exploration.
Moi qui vous parle, je fais partie des plus anciens en exploration en temps continu dans le secteur aurifère et je n’ai que vingt ans d’expérience en temps continu. Dieu a fait qu’on a une découverte qui est Massawa, qui fait partie des gisements les plus importants du Sénégal, mais qui reste à être développer.
Pourquoi ?
C’est un gisement réfractaire. Et quand on dit réfractaire, c’est parce qu’on ne parvient pas à récupérer l’or à plus de 80, 85%. Aujourd’hui, la récupération est inférieure à 30%, parce que l’or est inclus dans ce qu’on appelle de l’arsénopyrite. Il faut oxyder l’arsénopyrite pour libérer cet or.
C’est des procédés qui coûtent un peu cher, qui ont besoin beaucoup d’énergie et de l’énergie à bas prix. Aujourd’hui, si on utilise les mêmes procédés que Sabodala ou d’autres mines qui font le générateur, le gisement ne serait pas économique. Et il ne sert à rien de développer un gisement qui n’est pas économique, qui n’est pas profitable, ni aux populations, ni au gouvernement, encore moins à la société.
Vous disiez que 60% des géologues sont au chômage. Pourquoi ?
Trois ans, quatre ans derrière, le prix de l’or était à un niveau assez élevé. 1 700 l’once d’or, 1 800, 1 900 même un moment. Et beaucoup de compagnies se sont mises à la recherche de l’or. Ça avait permis d’absorber tous les géologues. Il n’y avait presque pas de géologues qui chômaient. Mais avec la chute du prix de l’or, beaucoup de compagnies sont dans des difficultés. Certains ont fermé, d’autres ont réduit leur personnel.
Par exemple, pour notre compagnie, c’est la première fois de notre existence qu’on a eu à réduire notre personnel. Et de ce fait aujourd’hui, je peux dire que 60% des géologues sont au chômage, vu que le prix de l’or chute, des compagnies ont fermé et il n’y a pas de découverte.
Aujourd’hui, le Sénégal est dans un processus de réforme de son Code minier. Et à travers cette réforme, notre pays entend corriger le manque à gagner dans l’exploitation des ressources. S’agit-il d’un manque à gagner ou d’une perte ?
Si on parle de manque à gagner, on est d’avis. Ce dont on ne peut pas parler, c’est de perte, parce qu’il faut comprendre d’où viennent ces exonérations-là. Si on compare le Sénégal par rapport aux autres pays, la seule partie où on cherche de l’or, aujourd’hui, c’est la fenêtre de Kédougou-Kénieba, la zone de Kédougou.
Vous allez aujourd’hui en Côte d’Ivoire, on peut chercher de l’or sur presque tout le territoire. En plus, le Code minier ivoirien est l’un des meilleurs codes en Afrique de l’Ouest. Non seulement, ce pays a une large surface d’exploration, mais également, il a le meilleur code. Je pense qu’on doit s’inspirer de ce pays...
Aujourd’hui, la seule mine qui est exploitée au Sénégal, c’est la mine de Sabodala. Il y a d’autres compagnies, comme Torogold, qui sont en phase de développement. On leur souhaite bonne chance. Mais il n’y a que ça aujourd’hui. Si vous allez au Mali, il y a au moins une dizaine de compagnies qui sont en exploitation.
Donc si un investisseur arrive avec une masse d’argent, il va préférer aller chercher du côté malien, là où les teneurs sont beaucoup plus importantes, que du côté du Sénégal où les teneurs sont encore assez faibles. Sabodala aujourd’hui, c’est 1,5 g par tonne de roche broyée. Donc y a à faire dans ce pays.
Que faut-il faire pour attirer les investisseurs ?
Pour moi, c’est de ne pas surcharger le code, d’avoir un code consensuel avec les compagnies minières et d’avoir un code qui cale avec le code ouest-africain, surtout faire référence au code ivoirien où les compagnies pensent que c’est l’un des meilleurs codes miniers.
Par exemple, le Burkina avait commencé la réforme de son code bien avant la Côte d’Ivoire, mais quand ils ont mis sur la table leur code et que la Côte d’Ivoire a sorti son code, ils étaient obligés de reprendre leur code et de le revoir.
On ne souhaite pas que ça arrive au Sénégal. Donc dès à présent, on doit trouver les voies et moyens d’avoir un code consensuel avec les compagnies minières. Et j’espère que les compagnies vont continuer à investir dans ce pays.
Le Sénégal est déclaré pays candidat à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie). Bientôt, il devrait être un pays conforme à cette norme. Quelle sera l’importance de l’Itie dans le secteur minier au Sénégal ?
Je pense que c’est une très bonne opportunité. L’Itie permet de voir clair dans le secteur, parce que dans un passé récent, les gens pensaient que les compagnies minières exploitent et prennent l’or, les pays ne gagnent rien. Je peux dire que les 80% voire 90% des Sénégalais ne savent pas qu’il y a une seule compagnie minière qui exploite l’or, qui est Sabodala (gold operations) et ça date de 2009.
Avant 2009, il n’y avait pas une exploitation industrielle au sens propre. Il y a des Sénégalais qui ont essayé, mais au sens propre du terme, c’est en 2009 que ça a commencé avec Sabodala. L’Itie permet aujourd’hui, au-delà de l’or, avec les autres compagnies qui exploitent le zircon et autres ressources, de mieux tracer les flux d’argent, ce que les compagnies versent à l’Etat comparé à ce que l’Etat reçoit pour faire la différence.
Donc, je pense que c’est venu à son heure. Et ça permet aux populations d’avoir une idée claire sur les ressources naturelles de leur pays.
Certains considèrent qu’il y a une évasion d’une partie de l’or exploité. Vrai ou faux ?
Les teneurs aurifères aujourd’hui, au Sénégal, c’est 1,5g, 2g par tonne de roche broyée. Massawa, c’est 2,7 g par tonne de roche broyée. C’est la meilleure teneur aujourd’hui au Sénégal. Il se pourrait qu’il y ait des endroits où les teneurs sont à 4g, 5g. Même à 6g par tonne de roche, pour avoir un Kg, imaginez la quantité de roche qu’il faut traiter. Et jusqu’en 2009, il n’y avait pas d’usine pour traiter. Il y avait ex-cimcor qui avait essayé en son temps, qui a travaillé sur kérécounda, et il avait ses papiers pour le faire.
On n’est pas dans un pays sans loi. Mais avant cette date, personne ne pouvait le faire sauf de le prendre au niveau de l’orpaillage. Là aussi, il faut nuancer. Il y a l’orpaillage traditionnel qui est pratiqué depuis des centaines d’années, depuis le temps de Kanka Moussa et bien avant Kanka Moussa.
Si maintenant on ne veut pas faire de confusion dans ce secteur, il faut qu’on différencie bien l’orpaillage, où on peut avoir des kg, de l’exploitation industrielle que font les compagnies minières.
A cause des problèmes notés dans l’orpaillage, le gouvernement avait pris la décision de fermer les sites. Quel commentaire cela vous inspire ?
A mon avis, c’était une très bonne décision. En effet, c’était une zone où il y avait l’anarchie, où personne ne contrôlait ce qui se faisait ainsi que les produits entrants. Les gens utilisent le cyanure, le mercure pour le traitement de l’or. Des produits très nocifs à la santé. Aujourd’hui, il y a pas mal d’orpailleurs tout le long de la Falémé ou du fleuve Gambie. Ils déversent les produits dans ces deux cours d’eau.
Dans quinze ans, il y aurait des maladies éventuellement, on ne le souhaite pas. Au cas où il y aurait des maladies, les gens vont commencer à penser à des maladies un peu surnaturelles, alors que vraiment ce sont ces produits qui les ont créées.
Aujourd’hui, vous allez dans les banques de Kédougou, les gens vous diront qu’un montant x a transité dans leur banque du fait des orpailleurs. Il faut que l’Etat puisse retracer l’or qui sort du pays. Et je pense qu’en réorganisant ce secteur, l’Etat y gagnerait.
Les compagnies minières y ont joué un grand rôle. Car les orpailleurs travaillent dans les permis attribués aux compagnies minières, qui ont pu concéder des zones qu’on appelle aujourd’hui, des couloirs d’orpaillage dans lesquels travaillent ces orpailleurs qui sont bien organisés avec la Direction des mines qui est en train de faire un travail remarquable en ce sens.
GRISE MINE
Le blocage de l'expansion du périmètre occupé par Sabodala Gold affecte sa production d'or et entraine un manque à gagner important pour l'État du Sénégal
Pour décrocher 200 milliards de francs Cfa au titre de cumul d’impôts et de redevances en 2017, l’Etat du Sénégal avait étendu le titre minier de la compagnie Sabodala gold opérations. La conséquence immédiate, qui était le déplacement de ce village éponyme, n’a pas eu lieu du fait de la résistance des populations. La société peine à disposer de tout son périmètre et ceci impacte sa production.
D’un côté comme de l’autre, on fait grise mine. Sabodala gold opérations (Sgo) rumine les blocages qui sapent son expansion. Le village éponyme s’indigne, résiste et reste sur ses gardes. L’Etat étale son impuissance et évite de souffler sous les braises. L’assiette foncière, qui a fait l’objet d’un permis d’exploration et d’exploitation, oppose encore ces trois parties. A l’épreuve, la recherche et l’exploitation de l’or se manifestent par un accaparement de vastes périmètres et se font au détriment des activités endogènes et de l’environnement.
Par ailleurs, elles entraînent le déplacement de villages entiers à la suite d’une politique de relogement. L’activité minière vue sous son angle juridique donne ceci : «Toute personne qui occupe une parcelle, qui a fait l’objet d’un titre minier, commet une infraction».
L’avertissement est du chef du Service régional des mines de Kédougou, Oumar Wane. Elle ignore donc les droits légitimes des populations à la terre de vie et de survie, comme le suggèrent les directives volontaires que le Sénégal a ratifiées en mai 2012, lors de l’Assemblée générale de la l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).
Toutefois, un déguerpissement forcé ne peut avoir lieu. Sabobala refuse d’emblée l’offre de relogement de la compagnie. Pour le chef de ce village, Mady Cissokho, cette question n’est même pas négociable, quelles que soient les propositions venant d’autre part.
D’ailleurs, son porte-parole, Moussa Cissokho, ajoute que «le déplacement n’est plus inscrit à l’ordre du jour des fora de négociation mensuels conduits par le sous-préfet. Ce dernier reconnaît que Sabodala est dans l’assiette attribuée à la Sgo, mais l’Etat hésite à agir». Superviseur au département des relations communautaires de la Sgo, Séga Diallo confirme les propos du chef du village : «A cette date, le déplacement du village de Sabodala n’est plus à l’ordre du jour.»
Moins value fiscale pour l’Etat
Actuellement, la compagnie Teranga gold operations a acquis une superficie de 1 000 km2, presque le double de la région de Dakar à travers ses deux filiales que sont Sabodala gold operations et la Sabodala mining compagnie (Smc), suite à l’achat du permis de Oromin joint venture group (janvier 2014). Le 31 avril 2013, Sgo a signé une nouvelle convention avec l’Etat du Sénégal. Elle s’est engagée à payer près de 50 milliards de francs Cfa par an au trésor public en termes d’impôts, de redevances, jusqu’en 2017. En
Contre-partie, les autorités doivent mettre à sa disposition, tout le périmètre, objet de son titre minier, y compris le site de Niakhafiri et l’actuel village de Sabodala. Les villageois s’opposent à l’exécution. Ce qui explique que l’Etat n’a perçu que 11 milliards 226 millions 150 mille francs Cfa en 2013.
Les sondages menés au mois de mai de la même année, dans l’un des cimetières de ce village, ont été bloqués. Les habitants se sont soulevées contre les agents de la Sgo. Face à cette tension, décision a été prise de suspendre cette activité et de la reporter à une date ultérieure. Depuis, c’est le statu quo.
En 2007, les mêmes sondages ont failli avoir lieu autour du village de Sabodala par la compagnie Mdl qui a vendu sa licence à la Sgo. Une révolte avait forcé l’arrêt de telles opérations. Ce village possède actuellement peu de terres de cultures, mais tient à garder son site d’orpaillage même si, sur les 285 agents recrutés dans l’arrondissement, 85 en sont ses fils.
Gora, le nouveau foyer de tension
Sabodala ne cristallise pas à lui seul, les tensions liées au foncier. Pas loin de cette bourgade enclavée, Faloumbou, situé dans le titre minier susmentionné, tient encore ses taudis. Seul le village de Dambankhoto a été déplacé. Il était essentiellement composé de hameaux. A Gora, la Smc, une société détenue à 100% par Tgo, a acquis une licence d’exploitation du site d’orpaillage de ce village. La libération de l’emprise est loin d’être un acquis.
Car, la compagnie peine à trouver un compromis avec les populations. Elles ont d’ailleurs refusé de valider les études d’impact environnemental et social. C’est tout le contraire de leurs voisins de Khossanto, le chef lieu de leur commune. Selon le porte-parole de Gora, Mamadou Lamine Cissokho, «il existe une complicité entre le maire, la compagnie et les autorités administratives».
«Nous avons appris l’audience publique à 24h de sa tenue à la mairie de Khossanto. Quand j’ai appelé les autorités, elles m’ont dit qu’elles avaient donné l’information à travers une radio locale, alors que ce média n’est pas écouté ici. Donc, il y a vice de procédure. L’Administration est écrite», se désole notre interlocuteur.
Pourtant, avance-t-il, «Gora ne réclame que des discussions franches». Ses habitants invitent le président de la République à intervenir, car «les ressources minières appartiennent à l’Etat, mais les sociétés ont du mal à respecter leurs engagements».
En effet, promesses verbales leur ont été faites de construire un poste de santé, deux salles de classe, un forage, une route, et de trouver un autre site pour permettre aux populations de continuer leurs activités d’orpaillage.
La Teranga budgétaire de la Sgo
Mamadou Lamine Cissokho regrette un retard dans la matérialisation des engagements. Ce que relativise le 1er adjoint au maire de Khossanto. Moussa Cissokho précise que le chef du village de Diakhaling, qui polarise Gora, était présent à l’audience publique. Cet agent d’exploitation de la Sgo, avant les Locales de 2014, se réjouit d’avoir reçu 5 millions de francs Cfa de ses ex-patrons pour honorer l’apport indispensable à la mise à disposition d’un financement de 50 millions de francs Cfa par le Programme national de développement local (Pndl).
La commune de Sabodala a reçu de la Sgo ; «un appui budgétaire de 80 millions de francs Cfa cette année». L’existence du chèque a été confirmée par le maire de cette commune, Mamadou Cissokho. Comparées à la patente et autres impôts dont la compagnie est exonérée, ces sommes seraient anecdotiques.
Malgré tout, l’adjoint au maire de Khossanto suspecte juste «une jalousie de la part des populations de Gora». Pour lui, les ressources minières doivent «contribuer au développement de toute la localité et du Sénégal». En tout état de cause, Tgo compte sur la mine de Gora pour booster sa production de cette année. En 2014, la compagnie n’a pas atteint 7 tonnes d’or.
Toro gold donne rendez-vous en 2017
A l’autre bout du département de Saraya, précisément à Kharakhéna, la compagnie Afrigold est en possession d’un permis d’exploration sur plus de 500 ha, selon le Préfet Pape Alioune Ndao. Cette assiette foncière englobe les sites d’orpaillage. L’autorité s’appuie sur l’aménagement de couloirs réservés aux orpailleurs pour trouver un consensus. «La société a accepté de donner 27 ha aux orpailleurs», indique-t-il. Ces exploitants traditionnels devront exercer leurs activités de production dans ce périmètre. Contrairement à la Sgo, Afrigold est dans la phase de recherche.
A Mako, la société Torogold a fini d’explorer 150 Km2. Les résultats obtenus sont satisfaisants. Selon le chef du camp des travailleurs de cette compagnie, le géologue, Abdou Sarr, l’heure est à la réalisation des études d’impact environnemental et social. Une fois celle-ci validée, Torogold pourra passer à l’exploitation, après avoir signé une concession minière avec l’Etat du Sénégal. D’après ce géologue, si l’étude est approuvée d’ici fin 2015, l’année suivante sera consacrée à la mise en place des investissements. On peut ainsi «s’attendre à la production d’un premier lingot d’or industriel à partir de janvier 2017».
Toutefois, M. Sarr précise que la société devra laisser 25% du périmètre exploré. Il n’écarte pas un couloir pour les orpailleurs de Mako, mais «cela relève d’une décision de l’administration des mines».
Audelà, le président des orpailleurs, Mamadou Dramé, veut un accès des habitants au point d’eau principal qui est l’affluent du fleuve Gambie. Présente dans la localité depuis 2009, Torogold se réjouit d’avoir équipé le poste de santé et d’assurer les émoluments mensuels de l’infirmier chef de poste avec son fonds annuel de 50 mille dollars, soit près de 25 millions de francs Cfa, d’après Amadou Sow, un des responsables des affaires sociales.
De tels équipements peuvent réduire la poussée de fièvre à la base.
NIORO - SUCCESSION DE WADE AU PDS : Les libéraux plébiscitent le duo Fada/Karim
Dans une assemblée générale qui regroupait hier les 15 sections libérales de la localité, la fédération départementale du parti démocratique sénégalais (Pds) de Nioro, a réitéré son engagement de soutenir la candidature de Karim Wade à la prochaine présidentielle de 2017. Dans la mouvance, les libéraux de la localité ont plébiscité Modou Fada Diagne pour accompagner l’ancien ministre dans sa croisade vers le Palais.
E U x & N O U S : Surtaxe sur les appels entrants bis repetita !
Revoilà la “surtaxe” sur les appels entrants revenue au devant de l’actualité de la manière la plus cocasse. Il y a cinq ans, elle avait été un long feuilleton de plus d’un an dans les médiats dont l’un des acteurs était la société Global Voice par qui le “mal” serait venu. Mal qui a participé à balayer un régime provoquant ainsi la deuxième alternance politique du pays. Le régime de la première alternance n’aura pas été seul perdant dans cette affaire : l’Etat et les clients des opérateurs de téléphone auront eux aussi perdu au change. Et Sonatel filiale de Orange France Telecom, le grand bénéficiaire de l’opération.
MOMAR SEYNI NDIAYE SUR LA CAUTION DONNEE A LA TRANSHUMANCE : Macky Sall pêche sur sa communication
Le chef de l’Etat, Macky Sall, aurait dû parler de recomposition de la famille libérale plutôt que de donner une caution à la transhumance, lors de sa rencontre avec la presse nationale, jeudi dernier, à Kaffrine. De l’avis de Momar Seyni Ndiaye, journaliste et observateur politique, invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm du dimanche 19 avril, la tentative de recomposition du puzzle libéral par le président de la République est tout à fait légitime, même s’il admet que c’est une chose très difficile, vu le contexte actuel
MENACE DE DISPARITION DE VILLES A CAUSE DE L’EROSION COTIERE : Saly, St-Louis, Dakar et les îles du Saloum, les points névralgiques
Saly, St-Louis, Dakar et les Iles du Saloum risquent d’être engloutis par les eaux du fait de l’avancée de la mer. La remarque est de la directrice de l’environnement Marilyn Diarra. Elle s’exprimait ce samedi 18 avril lors d’une visite du ministre de l’environnement et du développement durable, Abdoulaye Bibi Baldé à Saly Portudal. Organisée dans le cadre de la formation des journalistes sur les changements climatiques, cette visite a permis à Abdoulaye Baldé d’avoir une idée sur les infrastructures construites à Saly en vue de lutter contre l’avancée de la mer.
FINALE CAN BEACH SOCCER : MADAGASCAR RAVI LE SACRE AU SENEGAL : Les Lions perdent le titre et gagnent une place au Mondial
L’équipe nationale du Sénégal a perdu hier, dimanche 19 avril, la finale du championnat d’Afrique de Beach Soccer «Seychelles 2015». Les Lions du football de plage se sont inclinés face à Madagascar à l’issue de la séance des tirs au but sur la marque de (1-1, 2 tab à 1). L’équipe malgache a ouvert le coup la succession du Sénégal et a remporté la première Coupe d’Afrique de Beach Soccer face au vainqueur des deux dernières éditions.
MINE- TENSION AUTOUR DES ASSIETTES FONCIERES DES COMPAGNIES : Sabodala mine l’expansion de la Sgo
Pour décrocher 200 milliards de francs Cfa au titre de cumul d’impôts et de redevances en 2017, l’Etat du Sénégal avait étendu le titre minier de la compagnie Sabodala gold operations. La conséquence immédiate, qui était le déplacement de ce village éponyme, n’a pas eu lieu du fait de la résistance des populations. La société peine à disposer de tout son périmètre et ceci impacte sa production.
EDUCATION - RENCONTRE ETAT-USEQ : Zoom sur des points de la plateforme générale
«22 points de la plateforme générale» accompagnés des «réponses du gouvernement » ont été passés en revue par le Dg de la Fonction publique lors de la rencontre du 11 avril dernier entre le gouvernement et l’Useq (Union syndicale pour une éducation de qualité). Le Quotidien revient sur certains points évoqués au cours de ce conclave
MIGRANTS : Un nouveau naufrage fait 700 morts en Méditerranée
Dans la nuit de samedi à dimanche 19 avril, un chalutier qui transportait des migrants a chaviré au large des côtes libyennes, à environ 120 miles nautiques (220 km) au sud de l’île italienne de Lampedusa. Vingt-huit personnes ont été repêchées. Leurs témoignages laissent craindre que jusqu’à 700 personnes pourraient avoir perdu la vie dans ce nouveau drame en Méditerranée, le troisième du genre en l’espace d’une semaine.
DISTINCTION - RECEVANT SAMEDI DERNIER LE PRIX KEBA MBAYE DE L’ETHIQUE : Lilian Thuram assène ses vérités à l’Occident
Champion du monde de football en 1998 et d’Europe en 2000 avec la France, Lillian Thuram, s’est offert une tribune pour asséner ses vérités historiques à l’Occident. Jugeant que l’histoire du continent africain a été dévoyée, l’ancien joueur de l’Equipe de France a tenu à en rétablir une partie, en se servant d’une nouvelle carte de l’Europe qu’il s’est confectionnée pour rendre à l’Afrique, sa véritable place dans cette dite carte. Cela s’est déroulé samedi dernier au Grand Théâtre, au cours de la réception du prix Kéba Mbaye de l’Ethique 2014.
WADE SUR LA TRANSHUMANCE : «Le pays peut en pâtir»
Abdoulaye Wade n’est pas d’accord avec la transhumance que le Président Macky Sall a défendue jeudi dernier, face à la presse, à Kaffrine. Si pour lui «tout citoyen est libre de passer d’un parti à un autre», il y a cependant «des valeurs morales comme la dignité ». «Chacun peut quitter pour aller là où c’est (plus) clément. Suis-je libre d’aller ailleurs ? Non ! Si c’est juste pour ses propres intérêts ou pour l’argent, ça devient grave. Le pays peut même en pâtir», a expliqué l’ancien chef de l’Etat samedi dernier face à la Presse
NOUHOU DEMBA DIALLO, DIRECTEUR GENERAL DE LA FONCTION PUBLIQUE : « Le gouvernement a donné des réponses concrètes et des échéanciers très précis aux enseignants »
Depuis deux mois, l’école sénégalaise est plongée dans une grève qui risque de compromettre l’année scolaire. Des négociations sont ouvertes entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, mais un accord tarde à être signé. Dans cet entretien, le directeur général de la Fonction publique, par ailleurs président du Comité de suivi des négociations avec les syndicats d’enseignants, revient sur cette crise. Pour Nouhou Demba Diallo, les réponses apportées par l’Etat aux revendications des enseignants devraient conduire ces derniers à revoir leur position.
REMISE DU PRIX LEADERSHIP ECONOMIQUE A WASHINGTON : La vision de Macky Sall pour un Sénégal émergent saluée
L’ambition du chef de l’Etat de mener le Sénégal à l’émergence a été couronnée par le Prix du leadership économique remis, vendredi dernier, à Washington. Une occasion pour magnifier « le courage, la détermination et la vision du Président Macky Sall à faire naitre un Sénégal nouveau à travers le Pse ».
CEREMONIE OFFICIELLE DU « DAAKA » DE MEDINA GOUNASS : Abdoulaye Daouda Diallo réitère l’engagement de l’Etat à moderniser les cités religieuses
Au cours de la cérémonie officielle du « daaka » de Médina Gounass qui s’est déroulée hier sur l’esplanade de la mosquée, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réitéré l’engagement du président de la République d’appuyer les chefs religieux du pays dans la modernisation de leurs foyers. Pour sa part, le khalife général de la communauté tidiane, Thierno Amadou Tidiane Bâ, a vivement apprécié les efforts des pouvoirs publics visant à moderniser les cités religieuses et particulièrement celui du « daaka ».
SCENES DE VIOLENCE EN AFRIQUE DU SUD : L’Ambassadeur du Sénégal met en place un comité de crise
Joint depuis l’Afrique du Sud, l’Ambassadeur du Sénégal à Prétoria, Momar Diop, constate que la situation est toujours tendue, principalement dans les provinces du Kwazulu Natal (Durban) et Gauteng (Johannesburg). Pour un meilleur suivi de nos compatriotes, il a été mis en place un comité de crise coordonné par le colonel attaché militaire.
REMISE DU PRIX DE LA FONDATION KEBA MBAYE : Pour un monde sportif tourné vers l’éthique
L’ancien footballeur français, Lilian Thuram, est le troisième lauréat du prix de la Fondation Kéba Mbaye pour l’éthique. Praticien du droit, le juge Kéba Mbaye était aussi un passionné du sport. Au cours de la cérémonie de remise de ce prix, samedi à Dakar, un appel a été lancé à un monde sportif plus tourné vers l’éthique.
ELECTION PRESIDENTIELLE EN 2017 : La jeunesse socialiste prône la reconquête du pouvoir en 2017
Le mouvement de la jeu nesse socialiste de Dakar s’est réuni hier dans la commune de Biscuiterie. Une rencontre qui entre dans la cadre des nouvelles orientations du parti définies pour la préparation des élections qui se profilent à l’horizon 2017.
A L’INITIATIVE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE KAOLACK : Les opérateurs économiques du Saloum à l’école de la déclaration fiscale
La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (Cciak) a ciblé une centaine d’opérateurs économiques pour une formation visant à les amener à se conformer à leurs obligations fiscales.
LUTTE / EN BATTANT BRUCE LEE DE FASS : Baye Mandione signe son retour dans l’arène
C’était le jour de vérité ce dimanche au stade Lamine Guèye, entre deux lutteurs qui voulaient se relancer dans l’arène. Toutefois le combat a tourné à l’avantage du lutteur de Thiaroye Geum Sa Bop, qui a pris le dessus sur Bruce Lee. Avec cette victoire, Baye Mandione sort enfin la tête de l’eau après avoir connue des saisons compliquées.
A LA VOLEE : Thuram Le Penseur
On a aimé l’émission spéciale que la Tfm a consacrée hier au Prix Kéba Mbaye de l’éthique 2014, décerné à Lillian Thuram. Une belle assemblée a parlé du sport à travers des dimensions aussi pertinentes qu’éclairées, qui l’élèvent au-dessus de l’activité physique pour le magnifier dans le domaine des représentations humaines qu’il véhicule.
MANCHESTER CITY-WEST HAM : Kouyaté écrase la pommette de David Silva
Dans le feu de l’action cela paraît bénin, mais les ralentis ont montré l’ampleur du drame. David Silva à l’hôpital, Kouyaté s’en tire plutôt bien
AS PIKINE : Alassane Dia quitte le banc
Fini le mariage entre Alassane Dia et l’As Pikine. Le technicien qui avait conduit la formation à un doublé historique championnat-coupe, jette l’éponge après 16 journées de compétition. «Après la défaite enregistrée contre la Linguère (2-1, 16e journée), le coach (Alassane Dia) a tenu une réunion d’une heure avec les dirigeants pour leur informer qu’il va démissionner.
VAINQUEUR SUR BRUCE LEE : Baye Mandione résiste aux fantaisies du Karatéka
Secoué par trois défaites de rang, Baye Mandione a mis hier un terme à cette terrible série noire. Tout simplement, en s’offrant Bruce Lee au terme d’un combat âpre. Une victoire qui permet au «Fou» de Gem Sa Bop d’envisager l’avenir avec beaucoup de sérénité, puisque cette victoire sonne comme le signe du rachat.