DU DIALOGUE DE SOURDS AU DIALOGUE POLITIQUE : Pouvoir et opposition sur la ligne rouge !
La tension politique qui s’est exacerbée avant et après le verdict de la Crei contre l’ex-ministre d’Etat Karim Wade, comme en témoignent le bras de fer ouvert entre l’opposition et le pouvoir et par ricochet l’interpellation de plus d’une vingtaine de membres et proches du Pds dont Me El hadji Amadou Sall, ex-Garde des Sceaux, a bien fini de remettre au goût du jour la problématique du dialogue politique au Sénégal. Dans ce large tour d’horizon, des acteurs appartenant aux grands partis de l’espace politique jaugent de manière contradictoire les contours de ce dialogue qui est avant tout «la règle normale d’une démocratie», dit-on. De Serigne Mbacké Ndiaye du Pds à Abdoulaye Wilane du Ps, en passant par le député thierno bocoum de Rewmi ou encore Mor Ngom, le maire apériste de Ndangalma et ancien ministre de l’Environnement, les points de vue s’entrechoquent. Stigmatisant la panne ou le déficit de dialogue politique, c’est selon, ou même l’inaptitude de l’Assemblée nationale à structurer ou viabiliser ce dialogue, ou tout simplement plaidant la nécessité de relancer la prise de langue entre pouvoir et opposition, mais aussi entre pouvoir et acteurs sociaux, quoique de manière organisée, ponctuelle et sous préalable. A contre courant des positions de parti, des analystes politiques comme Ibrahima bakhoum, sur la base d’une analyse lucide des rapports entre pouvoir et opposition, établiront la nécessité que «quelqu’un intervienne, même si ce n’est pas en termes de dialogue, pour apaiser l’espace politique». hymne aux porteurs d’opinions ! Par contre, pour Ndiaga Sylla, autre observateur politique, «c’est à Macky Sall de créer les conditions propices du dialogue».

ENIEME RENVOI DES PROCES ETAT DU SENEGAL-AIDA NDIONGUE ET KARIM WADE-PAPE ALBOURY NDAO : Le Tribunal donne rendez-vous  au 9 avril prochain
Encore un énième report pour les procès contre Aïda Diongue, l’ex-sénatrice libérale et co-accusés, poursuivis pour détournement de deniers public, et Pape Alboury Ndao, du nom de l’expert commis par la Commission d’instruction de la Crei, accusé de faux et usage de faux par Karim Wade. Ces deux procès qui devaient se tenir au tribunal hier, jeudi, sont finalement renvoyés au 9 avril prochain.

DEMANDE DE MISE EN LIBERTE PROVISOIRE : Le parquet dit niet à Aïda Ndiongue et Cie
Après le report du procès de l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue et Cie, dans l’affaire des phytosanitaires du Plan Jaxaay, au 9 avril prochain, les conseils de la défense ont introduit une demande de mise en liberté provisoire. Toutefois, le parquet s’y est opposé. Et, la 3ème Chambre correctionnelle va statuer sur cette requête à la même date retenue pour le renvoi.

AFFAIRE DES 47 MILLIARDS DE SINGAPOUR : Pape Alboury Ndao toujours pas édifié sur son sort
Le procès opposant Karim Wade à l’expert comptable Pape Alboury Ndao a été renvoyé jusqu’au 9 avril prochain à la demande du nouveau Substitut du procureur

ESCROQUERIE A FASS MBAO : «L’agent» de la Dic arrêté
La brigade de gendarmerie de zone franche industrielle a déféré, hier, au parquet le chauffeur M. Samb pour usurpation de fonction et escroquerie portant sur 223 mille francs au préjudice du vendeur de téléphones portables, Nd. Sèye.

CANAL + LANCE «ON BEGUEE PLUS GRAND» : 4 programmes Tv en qualité numérique
Le meilleur de la télévision en qualité numérique c’est sur Canal+. C’est du moins ce qu’on peut retenir du brillant exposé du directeur Général M. Sébastien Punturello, hier, au Terrou-bi dans le cadre de la présentation des 4 nouveautés exceptionnelles annoncées par Canal+ depuis le 24 mars avec comme slogan: «On Béguée plus grand». 

Dakar, 26 mars (APS) - Le poète Amadou Lamine Sall déclare s’être intéressé à l’avenir de la pensée de Léopold Sédar Senghor (1906-2001) dans le nouveau livre qu’il lui a consacré.

M. Sall, lauréat du Grand prix de l’Académie française et président de la Maison africaine de la poésie internationale (MAPI), a présenté son dernier livre ''Senghor : ma part d'homme'' au public, ce jeudi, à Dakar, en présence de plusieurs personnalités, dont le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. 

Il n’est pas question du ''passé de Senghor'' dans cet ouvrage de 390 pages, mais de ''l’avenir de sa pensée'', a-t-il précisé. 

''Je n'aborde pas son passé, mais l’avenir de sa pensée et de son action. Son héritage mérite d’être revisité en ces temps inquiétants. Senghor nous a appris que ce qui décide de la valeur d’un pays, c’est la qualité de la morale que ce pays défend et incarne'', a expliqué Amadou Lamine Sall. 

''Par ce livre, je ne fais que participer fort humblement à l’histoire de sa vie, évoquer mon compagnonnage unique avec le poète considérable qu’il est et qu’il restera'', écrit l’auteur sur la dernière de couverture du livre. 

En lui consacrant ce livre, "je raconte mon Senghor à moi, celui que j’ai vu rire, aimer, pleurer (...) Poète, professeur, théoricien et homme d’Etat, sa pensée et son action se résumaient à l’investissement dans l’éducation et la culture. Cet investissement est pour lui le premier investissement économique de notre civilisation'', a expliqué M. Sall.

Il ajoute, en parlant de l’homme de lettres et premier président de la République du Sénégal : ''On peut l’aimer ou ne pas l’aimer, mais il est difficile de ne pas le respecter (…) Il est difficile de prendre sa place dans l’histoire de notre pays, de notre continent et du monde.''

Moustapha Niasse, qui a été directeur de cabinet du président Senghor, a dit qu’il a surtout retenu de lui son ''engagement'', sa ''vertu'' et sa ''morale''. 

''Senghor n’était pas un politicien, mais un homme politique. Il était homme d’abord et mettait ses qualités au service de la société'', a ajouté M. Niasse. 

Plusieurs personnes ayant connu Senghor sont intervenus pour louer les nombreuses ''anecdotes'' sur sa vie, que contient le livre d’Amadou Lamine Sall.

Qui pour Baboye ?
Baboye avai t été c oopté p ar la structure Soubatel pour affronter Baye Mandione. Mais ce dernier, qui avait eu un désaccord avec Makhou et Cie, s’était désisté . Mainten ant qu’il a un combat contre Bruce Lee, se pose la question de savoir qui sera le prochain adversaire de Baboye.

Lutte olympique : les athlètes en Bulgarie
«L’administrateur du Centre international de lutte de Thiès a informé le bureau (du CNG) que les pensionnaires du Centre se rendront en Bulgarie le mois prochain, pour un stage de préparation des prochains Championnats d’Afrique au Caire», pouvait-on lire dans le communiqué d’après réunion envoyé par Thierno Kâ.

Préparation Tournoi de Dakar
Le CDJS-CEDEAO voulait effectuer, du 2 au  5 mai 2015, une mission dans la capitale sénégalaise dans le cadre de la préparation de la 7ème édition du Tournoi de Dakar. Mais, en raison de contraintes de calendrier, le CNG propose à la CDJS-C EDEAO de repo rter la mission à la période du 15 au 20 mai 2015.

Thomas Faye mise 1 million
Le patron de Thomas Productions organise,  le samedi 18 avril, la deuxième édition du drapeau Mimi Touré, ancien Premier ministre du Sénégal. À l’occasion, l’enfant de Ndoundokh met sur la table une enveloppe d’un million.

Nokia / Dieuf Dieul ficelé
Fallou Ndiaye entrera en lice le 26 avril 2015  au stadium Iba Mar Diop. Le patron de Mbollo Productions offre aux férus de lutte le combat entre Keul Gui (Rock Énergie) et Modou Sérère (Cheikh Mbaba). Fallou vient d’étoffer sa journée avec le combat qui opposera Nokia (Bada Dione) à Dieuf Dieul (Fekkë Maci Boolé). 

Diamil Sy de tout coeur avec Sunu Lamb
Diamil Sy est encore en convalescence. Mais, celui qu’on surnomme le Chat noir de la RTS nous a saisis hier par téléphone pour nous dire qu’il est de tout coeur avec les journalistes de Sunu Lamb, à propos de leur gala du samedi 28 mars à Adrien Senghor. 

Big Pato dans les derniers réglages
Le lut teur po licier prépa re activement son combat du 4 avril 2015. Pathé Boye connu sous le sobriquet de Big Pato ne badine pas avec son duel contre Robo de l’écurie Diamaguene Sicap Mbao. En effet, on apprend de sources sûres qu’il est dans les derniers réglages.

Max Mbargane avec un gros chapelet
Le directeur technique de l’écurie Lansar et chroniqueur sur la télévision Sen TV, Max Mbargane, était dimanche dernier au stadium Iba Mar Diop comme à l’accoutumée. À son apparition, il s’est preésenté avec un gros chapelet qu’il égrenait. Mais ça n’a pa suffit puisque son homonyme Max Mbargane 2 de Lansar a été battu par Anaconda. 

Balla Gaye 2 et Eumeu Sène face à la presse lundi prochain
Avant leur duel du 5 avril 2015 au stade Demba Diop, Balla Gaye 2 et Eumeu Sène se retrouveront pour la seconde fois. Ce sera le lundi 30 mars à partir de 21 heures à la Place du Souvenir. Les deux adversaires feront face à la presse pour répondre aux questions des journalistes. Après la première manche dominée par Eumeu Sène, Balla Gaye 2 est attendu pour inverser la tendance et apporter des éclaircissements sur son faux bond à Fatick le 21 mars dernier.

Dakar, 27 mars (APS) - L’ONG Académie diplomatique africaine (ADA) a lancé un projet-pilote d’extraction d’huile d’arachide élaboré pour "favoriser l'autonomisation des femmes et des jeunes", a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

La mise en œuvre de ce projet dénommé "Huileries de famille" est assurée l’Initiative pour le développement de l’Afrique (IDA), qui est présentée comme l’agence d’exécution des programmes de l’ONG. 

"L’objectif du projet +Huileries de famille+ est de favoriser le transfert de technologie, du savoir-faire en matière d’extraction d’huile végétale, notamment l’huile d’arachide, en vue de créer des emplois durables pour les femmes et les jeunes", a expliqué le secrétaire exécutif de l’IDA, Andréa Giannetto.

L’initiative a aussi l’avantage d’"alléger les travaux domestiques des femmes", selon M. Giannetto. 

"La machine de production est produite par une entreprise italienne, qui est capable de triturer 20 kilogrammes d’arachide en une heure, pour neuf litres d’huile et 11 kilogrammes de tourteaux", a-t-il précisé. 

L’unité de transformation, le "business-plan" et la "formation en gestion d’entreprise" sont cédés à 9,1 millions de francs CFA aux coopératives de producteurs ou aux familles, selon le concepteur du projet. 

"On a choisi l’arachide parce que la production est très importante au Sénégal. Ensuite, c’est un produit que l’on trouve facilement sur place", a expliqué Andréa Giannetto.

L’IDA ambitionne de distribuer un million d’unités industrielles dans les 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’un des partenaires du projet, selon M. Giannetto. 

Le secrétaire général du ministère sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Modou Mboup, et la représentante de la Cédéao, Aminata Diba, ont salué ce projet, lors de la cérémonie de lancement, en espérant qu’il va améliorer la "situation économique" des femmes et des jeunes.

Selon un document de presse des promoteurs du projet, le Sénégal produit en moyenne quelque 600 mille tonnes d’arachide par an, dont 250 mille sont triturés par les usines de la Suneor. 

Environ 100 mille tonnes d’arachide sont utilisées chaque année pour l’autoconsommation des ménages, et 50 mille tonnes conservées pour servir de semences.

Diawara, Niang et Bâ, les plus demandés
Souleymane Diawara, Mamadou Niang et Demba Bâ font partie des joueurs les plus demandés au Havre.  L’ancien défenseur de l’OM a joué au Havre et a laissé plutôt de bons souvenirs aux Havrais. Mamadou Niang qui a démarré au Havre avant de se révéler à Strasbourg fait partie des joueurs sénégalais dont les performances ne sont pas passées inaperçues du côté du Havre. Demba Bâ, né dans la banlieue parisienne, a grandi dans cette ville du Havre.

Le vieux Jules Deschasseux à côté du bijou Océane
Le vieux stade du Jules Deschasseux qui devrait abriter le second match des Lions se trouve à côté du stade Océane, un bijou flambant neuf de 28 000 places. Jules Deschasseux était fermé depuis l’inauguration du stade Océane et a été rouvert pour le duel amical entre les Lions et le club du Havre AC.

Un climat glacial au Havre
Il fait froid dans la ville du Havre qui doit abriter le match Ghana / Sénégal ce samedi à 19h45 GMT au stade Océane. La température d’hier oscillait entre 7 et 8 degrés le soir.

Un nouveau préparateur physique et un kiné
Ça bouge dans le staff des Lions. Après l’arrivée de Tony Sylva comme préparateur des gardiens de but, un nouveau préparateur physique et un kiné travaillent avec Aliou Cissé. Le premier serait, nous dit-on, un ancien préparateur physique de Aliou Cissé en tant que joueur. Le nouveau kiné aperçu à l’entraînement se prénommerait Yannick.

Ibrahima Mbaye loge seul
La liste des Lions réduite à 27 après le forfait de Lys Gomis a eu des répercussions sur la répartition des chambres. En effet, Ibrahima Mbaye, qui devait partager sa chambre avec Lys Gomis, loge seul dans sa chambre à l’hôtel Le M. 

Ça parle italien entre Boukary, Mbaye et Khouma
Les trois pensionnaires de la Tanière qui évoluent en Serie A italienne discutent souvent en italien. Ibrahima Mbaye de Bologne, réserviste à la dernière CAN, Boukary Dramé, qui n’était de l’expédition en Guinée équatoriale, ont guidé les premiers pas de Babacar Khouma. Le jeune attaquant de la Fiorentina qui s’exprime également en français discutait souvent avec ses coéquipiers en italien.

Le dossier des violences pré-électorales de 2011-2012 va atterrir devant les instances de la Cedeao. C’est le souhait du collectif des familles de victimes et les organisations des droits de l’homme, qui disent constater la lenteur des dossiers et s’indignent face à l’indifférence du pouvoir.

Très remonté contre les tenants actuels du pouvoir, le Collectif des familles des victimes et parents de victimes des violences électorales de 2011-2012 a, avec l’appui des organisations des droits de l’homme, dénoncé le manque de diligence dans le traitement des dossiers par la justice sénégalaise. 

Pour le collectif et les organisations des droits de l’homme, comme la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) l’Etat du Sénégal doit rectifier le tir. Car, il avait promis de vider toutes ces dérives. Après trois ans de «déception» avec des dossiers en matières civiles qui ne sont pas traités dans leur majorité.

 Sur les trente deux dossiers déposés, il y a eu 8 décès et 24 cas d’actes de tortures. Selon Mme Rokhatou Gassama d’Amnistie internationale, les autorisés ont oublié ces victimes. Pour elle, aucune volonté de traduire les mis en cause en justice n’a été concrétisée par les tenants du pouvoir :

 « Nous sommes tous témoin de ce qui s’est passé en 2012, avec des morts et des cas de tortures. Et pourtant, ceux qui sont là aujourd’hui étaient des témoins. Une fois au pouvoir, ils oublient ses victimes qui ont pourtant porté ce combat avec eux.»

 Selon Mme Rokhatou Gassama, si le président de la République a donné des instructions, mais elles ne sont pas appliquées : « Tous les dossiers qui ont été dé- posés n’ont pas été traité comme il le fallait. Pourtant, on a déposé des dossiers complets, avec des preuves à l’appui, avec des images en Cd.» 

Toujours selon elle, l’Etat du Sé- négal a commis un double meurtre, à savoir, promettre justice aux victimes et pas la respecter. Pour corser la lutte contre la passivité de l’Etat devant ces violences impunies, le collectif a déjà traduit l’Etat du Sénégal devant la cour de la Cedeao, le 23 avril prochain. 

Pour rappel, les membres de l’opposition, de la société civile, du Mouvement Y en a marre entre autres, avaient investi la rue, suite à la validation, par le Conseil constitutionnel de la candidature de Wade à la présidentielle de 2012. 

Les manifestations se sont soldées par des morts et des blessés. Cet engagement de l’opposition d’alors, aujourd’hui au pouvoir, devrait, selon les conférenciers respecter ses engagements. 

Toussaint Manga et Cie
Encore un retour de parquet pour Toussaint Manga et Cie qui ont été arrêtés depuis lundi dernier 23 mars, jour du délibéré de l’affaire Karim Wade, pour divers délits parmi lesquels destruction de biens appartenant à autrui et voie de fait. Selon des sources bien informées, le parquet serait dans une logique d’apaisement et il ne serait plus question d’amener le dossier en instruction ce qui vaudrait au moins six mois de détention préventive aux suspects. Cependant, si l’on en croit une autre version, les choses risquent de se corser pour Toussaint Manga parce qu’il serait question d’ouvrir une enquête criminelle. Dans le lot des personnes interpellées, le cas d’Abdourahmane Ly est pathétique. Sa maman, qui ne l’avait pas vu depuis lundi, a été abattue en apprenant que son fils a été arrêté et elle ne ferme plus l’œil de la nuit. L’une des deux filles a finalement été libérée. 

Diffamation
Hier, l’affaire opposant la chanteuse Viviane Chidid à l’animatrice de «Petit Déj» Thioro Mbar Ndiaye a été évoquée à la barre du tribunal correctionnel. Mais elle a été renvoyée au 9 avril prochain pour la régularisation de la citation directe déposée tardivement. Une affaire pleine de rebondissements, d’autant que des langues se sont déliées pour annoncer le retrait de la plainte par la chanteuse suite à  l’intervention de Serigne Mbacké Ndiaye, par ailleurs père de la mise en cause. Pour rappel, le 10 février dernier, l’animatrice de l’émission «Petit Déj avait qualifié la reine du Djolof Band de «femme aux moeurs peu tenaces». A l’en croire, la chanteuse s’est mariée en catimini avec l’artiste Baba Hamdy qui l’a répudiée. Un divorce qui, poursuit- elle, est un passage du témoin entre l’artiste et l’exépoux de la chanteuse, Bouba Ndour. Des déclarations jugées diffamatoires par Viviane Chidid qui réclame à l’animatrice 400 millions FCfa pour laver son honneur bafoué.

Viol et pédophilie sur mineure à Touba
Si le tribunal correctionnel de Diourbel suit le substitut du procureur, Saliou Ndiaye passera les deux prochaines années derrière les barreaux. En tout cas, c’est la peine que le maître des poursuites a requise contre le prévenu  poursuivi pour viol et pédophilie contre S. M. Kh, une élève âgée de 14 ans. Surpris en pleins ébats par le grand-frère de sa victime, Saliou Ndiaye avait avoué avoir couché à trois reprises avec la gamine qu’il dit être sa copine. Mais hier, il a donné une tout autre version à la barre. Seulement, avec le procès verbal dressé par le substitut du procureur et les déclarations précises et constantes de sa présumée victime, il est loin de sortir de l’auberge. Il sera édifié sur son sort le 2 avril prochain.

Mariage entre wadaillons
L’establishment libéral s’est retrouvé hier à Golf. La raison, c’est le chef de protocole de Gorgui qui prenait femme. Adama Ndoye a capté en plein vol une belle jeune fille de l’Ujtl nommée Leyla Faye et qui est du camp de Fatou Thiam. Devinez qui est la «ndieuké» ? Eh bien, il s’agit de l’honorable députée Fatou Thiam. Le mariage a été scellé hier sans le pape du Sopi, mais en présence de tous les membres de son cabinet : Amadou Tidiane Wone, Pape Samba Mboup, Oumar Sarr, Alioune Diop. Bref, tous les libéraux ont fait le déplacement.  «L’As» souhaite heureux ménage  au couple de wadaillons.

Sidiki Kaba
Accusé d’avoir aiguillonné la justice pour régler un compte politique au maire de Tambacounda récemment condamné à deux ans de prison dont six mois ferme pour abus de confiance sur 98 millions, le ministre de la Justice a réagi à travers un de ses collaborateurs. Dans un texte signé par Ibrahima Bâ, conseiller départemental à Tamba, par ailleurs conseiller en communication du garde des Sceaux, le ministre de la Justice soutient :« Ces faits se sont déroulés six ans avant que Me Sidiki Kaba ne soit nommé garde des Sceaux en 2013. Mais aussi, avant la création de l’Apr en 2009 et l’arrivée au pouvoir du Président Macky Sall en 2012 ! Est-il nécessaire de rappeler que c’est ce dernier, en tant que secrétaire général de l’Apr, qui a commis des avocats pour assurer la défense de Mame Balla Lô ? Comment on peut m’imputer de tels faits irréfutables, qui se sont déroulés, alors qu’à cette époque Me Sidiki Kaba était bien loin du pays et du champ politique national ?», s’interroge- t-il avant de conclure en ces termes : «Les faits sont têtus. A eux seuls, ils établissent et rétablissent la vérité sur l’affaire Mame Balla Lô, rattrapé seulement et uniquement par son passé après avoir été reconnu coupable d’abus de confiance portant sur la somme de plus de 98 millions francs CFA». 

Mama Diop toujours aussi déterminé
Toujours aussi incisif, le père de Mamadou Diop a dénoncé une tentative de subversion de l’État dans l’affaire des violences électorales, hier devant la presse. D’après Mama Diop, les autorités après les avoir invités à déposer leurs dossiers, les ont approchés individuellement pour leur proposer des sommes à l’insu de leurs conseils. «Nous avons été convoqués de manière individuelle devant la commission d’indemnisation qui nous a proposé la somme de 10 millions. Dans mon cas j’ai du reste refusé, étant donné que mes avocats étaient absents lors de cette rencontre», précise-t-il. Ainsi, il se dit toujours engagé pour l’éclatement de la vérité dans l’affaire de son fils, l’étudiant Mamadou Diop mortellement fauché par le «Dragon» de la Police lors des évènements pré-électoraux. 

Université Amadou Makhtar Mbow 
Après Abdou Diouf, Macky Sall va rendre hommage à Amadou  Makhtar Mbow. En effet, il a décidé de baptiser la deuxième Université de Dakar (Unidak II) au nom du Pr Amadou Makhtar Mbow, ancien Directeur général de l’Unesco. Ce, pour son combat historique en faveur du nouvel ordre mondial de l’information, son engagement patriotique ainsi que son militantisme permanent pour la paix et la démocratie.

123 958 000 francs pour la commune de Tocky-Gare
Voté par les 40 conseillers municipaux présents sur les 46 que compte le conseil municipal de Tocky-Gare, le budget de ladite collectivité s’élève à 123 958 000 francs Cfa. Le maire Abdou Diagne et son équipe ont décidé d’allouer 56 040 000 francs Cfa au fonctionnement et 67 918 000 francs Cfa à l’investissement. Les secteurs comme l’éducation, la jeunesse, la culture et le sport constituent, selon le maire, «les domaines prioritaires de la commune de Tocky-Gare pour le présent exercice». C’est pourquoi ils ont hérité de 14 776 000 francs Cfa tandis que 21 718 000 francs Cfa ont été réservés aux services de la voierie.

Gestion des déchets
L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg) a partagé hier, lors d’un atelier, les résultats du rapport préliminaire    es études techniques, environnementales et sociales pour la réalisation de trois centres d’enfouissement technique, trois centres de tri et de transfert et des points de regroupement normalisés. Ces centres cofinancés par l’Etat du Sénégal et la Banque islamique de développement seront construits à Dakar, Tivaouane, Touba et Kaolack pour un montant de 17,5 milliards de F Cfa. L’étude menée par l’Ucg a donc permis de statuer sur les sites choisis pour abriter ces centres, mais aussi sur leur impact sur les plans social et environnemental. 

Après le report du procès de l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue et Cie, dans l’affaire des phytosanitaires du Plan Jaxaay, au 9 avril prochain, les conseils de la défense ont introduit une demande de mise en liberté provisoire. Toutefois, le parquet s’y est opposé. Et, la 3ème Chambre correctionnelle va statuer sur cette requête à la même date retenue pour le renvoi.

Rejet après rejet. Les avocats de l’ex-sénatrice-libérale, Aïda Ndiongue sont loin de se décourager. Hier encore, ils ont formulé, devant la 3ème Chambre correctionnelle, une demande de mise en liberté provisoire pour leur cliente. Une énième fois.
 Car, pour Mes Mbaye Jacques Ndiaye et Cie, Aïda Ndiongue présente toutes les garanties de représentation pour bénéficier d’une liberté provisoire. De plus, leur cliente est frappée d’une interdiction de sortie du territoire et elle n’a jamais tenté de se soustraire à cette décision. Les conseils de la défense ont même soutenu que tout le patrimoine de l’ex-sénatrice est saisi. Alors que, font-ils savoir, l’ensemble des biens saisis dépasse largement les biens de l’accusation. 
«Elle n’a plus rien. On lui a tout pris. Donc, il n’y a aucune raison pour qu’elle soit maintenue en prison. Il n’y a aucune personne qui bénéficie d’une liberté provisoire au Sénégal qui l’aurait mérité mieux qu’elle», avait déclaré Me Doudou Ndoye. 
Cependant, le parquet campe toujours sur sa décision. Le Substitut du procureur a rejeté la requête de la défense. Il invoque l’article 140 du Code de procédure pénale. Lequel dispose que «le juge d’instruction est tenu de décerner mandat de dépôt contre toute personne inculpée pour le dé- tournement de deniers publics. 
Et, un mandat de dépôt, lorsque le montant du manquant initial est égal ou supé- rieur à un million de FCFa et ne fait pas l’objet d’un remboursement ou du cautionnement de son intégralité ou d’une contestation sérieuse. 
Dans les cas ci-dessus où les mandats d’arrêt ou de dépôt sont obligatoires, il ne peut en être donné mainlevée que si au cours de l’information surviennent des contestations sérieuses ou le remboursement ou le cautionnement de l’intégralité du manquant». 
Pour y voir plus clair, le juge a mis l’affaire en délibéré au 9 avril avant de renvoyer le procès à la même date. Poursuivis pour détournement de deniers publics, complicité d’escroquerie portant sur des deniers publics et complicité de faux et usage de faux en écritures publiques et privées et exercice illégale du commerce par un fonctionnaire, Aïda Ndiongue, Abdou Aziz Diop, Amadou Ndiaye et Modou Sall ont été placés sous mandat de dépôt depuis le 17 décembre 2013.

Le procès opposant Karim Wade à l’expert comptable Pape Alboury Ndao a été renvoyé jusqu’au 9 avril prochain à la demande du nouveau Substitut du procureur.

C’est une autre composition qui va juger l’expert comptable Pape Alboury Ndao. En fait, lors de l’audience de la semaine dernière, les avocats de Karim Wade, Me Seydou Diagne et Cie ont brandi une attestation de la banque Icbc signée le 27 février 2015, par le Directeur général adjoint démontrant que le compte n’existe pas. 

Ainsi, après la plaidoirie des conseils de la partie civile, le Substitut du procureur, Abdoul Aziz Danfakha a demandé le renvoi du procès. Parce que, dit-il, il a «besoin de temps pour faire son réquisitoire car des documents lui ont été présentés au cours de l’audience». Mais, hier, contre toute attente, le procès a été renvoyé. 

Le motif du renvoi est que c’est un autre parquetier qui a été désigné dans ce dossier. Ce faisant, le nouveau Substitut du procureur a sollicité le report pour «étudier le dossier». Et, le président de la 3ème Chambre correctionnelle a accédé à la demande. Sur ce, le 9 avril a été retenu pour la réouverture des débats qui concernera le réquisitoire du parquet ainsi que la plaidoirie de la défense à savoir les avocats de l’expert comptable cabinet Rma. 
Dans cette affaire, Pape Alboury Ndao est poursuivi pour faux et usage de faux en écritures privées et escroquerie au préjudice de Karim Wade. Le prévenu a accusé Karim Wade d’être le propriétaire du compte logé à Singapour d’un montant de 47 milliards FCfa. 
Cette accusation a enfoncé l’ancien ministre d’Etat dans la traque des biens mal acquis. En outre, rendant son verdict, la Cour de répression de l’enrichissement illicite a enlevé les 47 milliards du patrimoine de Karim Wade. 
Pape Alboury Ndao n’a pas convaincu Henry Grégoire Diop et ses assesseurs. Mieux, lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Dakar, le prévenu a déclaré : « Je n’ai aucun élément qui atteste que Karim Wade est le propriétaire de ce compte si ce n’est le rapport que mes sapiteurs m’ont donné. Car, je n’ai pas accédé aux statuts d’Ahs. 
Cette information est juste tirée des actes déposés dans les banques». En tout état de cause, les avocats de Karim Wade réclament la somme de 47 milliards de FCfa à titre de dommages et inté- rêts et le retrait de la qualité d’expert à Pape Alboury Ndao.