Le professeur Mamadou Sanghare, responsable de la Commission de Recherches et Innovation de l’Union Mathématique Africaine, a tenu un plaidoyer visant à élargir la formation des étudiants en cryptographie. C’était hier, à l’Ucad II, face à l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal.
La cryptographie est une science mathématique qui vise à assurer la sécurité des communications modernes sur leur confidentialité et leur intégrité. Elle assure la sécurité des données des entreprises et protège la vie privée des citoyens contre les espions.
Et c’est dans la vie de chaque citoyen que dépend l’économie du pays avec les réseaux sociaux et il faut trouver un moyen de proté- ger ces informations et la science qui est la cryptographie s’occupe de ces cas. C’est dans ce sens que le professeur fait sa plaidoirie sur la formation en cryptographie.
Aujourd’hui, le problème de souveraineté nationale s’impose dans un pays qui ne maitrise pas ses informations et qui est exposé et menacé selon M. Sanghare. «Elle est un enjeu de souveraineté national car l’Etat doit garantir la sécurité de ses propres systèmes d’information, celles des entreprise et celui des particulier», s’inquiète le professeur Mamadou Sangharé.
Pour renforcer la sécurité de ces flux d’informations, Il y a le master en cryptographie mis en place depuis 2009 qui n’est pas accessible à tous les étudiants. L’Etat avait créé en 2004 une école de formation au niveau de la présidence qui formait des chiffreurs.
Maintenant avec la démocratisation de cette science qui n’est plus seulement du domaine militaire, «il est autorisé, aujourd’hui, de créer des formations dans nos universités». Pour l’universitaire, il est important que les étudiants connaissent l’enjeu que recouvre la cryptographie.
«Les étudiants intéressés par ce domaine sont sélectionnés à partir de la licence en maths et il leur faut un bon niveau en mathématique. Pour les étudiants qui ont le bac littéraire, le professeur et ses collègues sont entrain de voir comment leur offrir la formation en cryptographie dès leur première année», informe-t-il.
Hormis la création des écoles de Formation, le directeur général de l’enseignement supérieur invite les Etats africains à développer un partenariat dans le domaine de la recherche et de la formation en cryptographie. «Un pays sans mathématiques est un pays sous développé et un pays développé sans la cryptographie est un pays menacé», dira le professeur Sangharé.
Le show man de l’arène ne compte plus donner la chance aux jeunes espoirs de l’arène et se refuse d’être une passerelle vers les ténors. Cela commence sans doute par une victoire face à Ama Baldé le 4 avril avant de croiser Tapha Tine et Gouye gui, deux adversaires qu’il connait bien pour avoir défié l’un et croiser l’autre.
«Je n’accorderai plus de chances aux jeunes lutteurs de l’arène, je ne suis pas leur passerelle», avait longtemps clamé Zoss avant d’accepter d’affronter Boy Niang qu’il a d’ailleurs battu.
Le chef de file de l’écurie Door dooraat s’est, par la suite, défait de Gouye gui sur décision arbitrale avant de se proclamer dans la cour des grands. Il ne voulait plus qu’on lui propose les espoirs à l’image du fils de feu Falaye Baldé.
Après avoir défié tous les ténors de l’arène Balla Gaye2, Tapha Tine, Bombardier, le voilà engagé dans le grand tournoi de la Tnt où il va retrouver le géant du Baol.
Zoss va désormais se frotter à trois adversaires avec qui il noue un passé controversé. En effet, le frère aîné de Garga Mbossé a toujours affirmé son refus de donner une chance à Ama Baldé estimant qu’il avait suffisamment tendu la perche aux jeunes.
L’ironie du sort en a décidé autrement puisque dans le cadre dudit tournoi, Zoss affrontera Ama Baldé en premier lieu avant de croiser les deux autres adversaires. D’ailleurs Zoss a toujours soutenu que c’est Ama Baldé qui voulait leur combat, cependant il prévient le cadet de Jules Baldé, qu’il déclare comme le dernier des jeunes sur sa liste qu’il va affronter.
«C’est Ama qui m’a défié mais après lui avoir fait sa fête aucun jeune loup ne se mettra sur mon chemin», a-t-il déclaré au sortir de son open presse tenu dans son fief aux Parcelles Assainies. Ses prochains adversaires après ce duel seront Tapha Tine et Gouye gui. S’il avait déjà pris le dessus sur ce dernier par décision arbitrale, son vœu de croiser Tapha Tine s’est vu exaucé.
En effet, parmi les lutteurs qui défiaient le géant du Baol figurait en pole position Zoss qui a toujours déclaré être le potentiel adversaire de Tapha Tine. D’ailleurs, le promoteur Matar Diop avait démarché ce combat en vain. Face à Gouye gui, le show man de l’arène sera attendu pour un combat de clarification.
En effet, Zoss avait remporté ce duel le 21 avril 2014, en fracturant le doigt de Gouye gui, après quelques secondes de balancements de bras. Leur combat lors de ce tournoi sera l’occasion pour les deux lutteurs de mettre fin à la controverse. Gouye gui avait dé- posé un recours sans suite au terme de leur combat. Une belle revanche en perspective.
La brigade de gendarmerie de zone franche industrielle a déféré, hier, au parquet le chauffeur M. Samb pour usurpation de fonction et escroquerie portant sur 223 mille francs au préjudice du vendeur de téléphones portables, Nd. Sèye.
M. Samb est un vrai faux agent de la division des investigations criminelles (Dic). Le chauffeur se disant agent de la Dic a escroqué un vendeur de télé- phones portables et lui a soutiré de l’argent. Il a auparavant accroché plusieurs individus à son tableau de chasse.
Ses principales cibles sont des marchands ambulants analphabètes qui quittent leur village natal pour venir gagner leur vie à Dakar. Il a été épinglé par les éléments du commandant de brigade de gendarmerie de zone franche industrielle, Khota Diop, adjudant-chef. Janvier dernier, le vendeur de cellulaire reçoit dans sa cantine M. Samb qui se présente comme un agent de la division des investigations criminelles.
Il lui affirme avoir acheté une puce de téléphone auprès d’un de ses collègues qui, à l’en croire, lui a joué un mauvais tour en lui disant que ladite puce contenait 100 mille francs de crédit.
Le marchant de téléphones portables se fait alors tout petit devant «l’agent» de la Dic qui revient plus tard dans la cantine et demande après le commerçant. Il porte un tee-shirt mentionné «Police» sur le dossard et commence à rouler les épaules. Il affiche de grands airs devant le vendeur de téléphones ainsi que ses collègues et lui emprunte 2 mille francs pour résoudre une urgence.
Le fric en poche, le «policier» de la Dic (corps d’élite) disparait, mais il retourne un mois plus tard au magasin et prétexte une mission en Gambie pour justifier sa longue absence. Il engage une conversation – comme pour noyer le poisson – et se propose de faire émigrer le vendeur de portables en Europe moyennant 3 millions de francs.
Ce dernier accepte et verse, séance tenante, 100 mille francs au «flic» sur sa demande pour lui confectionner un passeport. Il lui remet ensuite d’autres sommes d’argent (50 mille francs, 23 mille francs…), deux téléphones portables, une carte mémoire, une puce et une carte crédit.
Pour mieux appâter le vendeur, il l’amène à la brigade de gendarmerie de zone franche industrielle et échange longuement des civilités avec les hommes en bleu. Il rejoint le jeune garçon à l’ombre d’un arbre planté dans la brigade et lui exhibe des documents de vente de parcelles d’habitation régularisés par le commandant de brigade.
Il lui demande d’abandonner le projet d’émigration en Europe et promet de lui vendre un terrain d’habitation. Il lui soutire à nouveau 100 mille francs pour les frais de bornage du site, 15 mille et 10 mille francs. Mais, se sentant ruiné, le marchand flaire un coup tordu et s’en ouvre à un ami qui lui conseille de déposer une plainte à la gendarmerie.
Les pandores – alertés de la présence du gus à l’arrêt Fass Mbao – débarquent et coincent le présumé escroc doublé de faux agent de la Dic. Le mis en cause a nié les faits incriminés et déclare ne s’être jamais présenté comme un gendarme ou un flic de la Dic.
Il dit n’avoir empoché que 200 mille francs au lieu de 223 mille francs aux fins de le mettre en rapport avec une connaissance établie en Europe. Il explique son geste par le souci de lui trouver un visa ou un titre de voyage dans l’espace Schengen.
RETROUVAILLES ENTRE DE TRÈS GRANDS AMIS À LA HAYE :Dansokho réitère son amitié à Gbagbo en 6 tours d’horloge
Son amitié avec l’ex-chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, Amath Dansokho (photo) l’assume contre vents et marées. Ayant introduit une demande de visite depuis longtemps, le président d’honneur du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) a finalement reçu de la Cour Pénale Internationale (CPI) l’autorisation d’aller voir son ami Laurent Gbagbo, ce mercredi 25 mars 2015. Ce n’est un secret pour personne que le seul ministre d’Etat du régime de Macky Sall était très proche de Gbagbo.
Alors cette visite est celle d’un homme qui a assumé devant le monde entier son amitié avec celui qui aura été le premier chef d’Etat à être jugé par la CPI. Mais, Dansokho fait totalement fi de toutes ces considérations, puisqu’il a passé six (6) tours d’horloge, c'est-à-dire de 12h à 18h, à discuter avec son ami Gbagbo. Il était accompagné du Franco-sénégalais Albert Bourgi, professeur à l’Université de Reims. Interpellé sur les échanges qu’ils ont eus, Dansokho, très content d’avoir revu un très grand ami, s’est simplement contenté de dire que “Laurent Gagbo a le moral”. On se souvient qu’Amath Dansokho avait pris son courage à deux mains pendant la crise ivoirienne, pour assumer publiquement son amitié avec Gbagbo. Il avait d’ailleurs déclaré que ce sont juste les Français qui voulaient se débarrasser de lui. Pour rappel, Laurent Gbagbo a été déporté depuis le 29 novembre 2011 vers La Haye, aux Pays- Bas, au centre pénitencier de Scheveningen de la CPI où il est incarcéré. Poursuivi pour crimes contre l'humanité lors de la crise postélectorale de 2010-2011, son procès va s’ouvrir à La Haye tel qu’annoncé par la CPI, le 7 juillet 2015.
AFFAIRE BASSIROU FAYE
Après l’affaire Karim Wade, un autre dossier judiciaire, qui tient en haleine l’opinion publique, et particulièrement le monde estudiantin, est en passe de connaître son épilogue. Il s’agit du dossier Bassirou Faye dont l’instruction connaîtra une avancée la semaine prochaine. Selon nos sources, le doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf, va entendre, les deux autres policiers, Sidy Mouhamed Boughaleb et Saliou Ndao, inculpés du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye, tué en août dernier lors d’échauffourées entre policiers et étudiants. Leur audition intervient après celle de l’adjudant Tombong Oualy, arrêté en premier, pour les mêmes motifs. Une arrestation qui a créé plus de polémique du fait que le portrait-robot décrit par le principal témoin oculaire, Sette Diagne, ne correspond pas à celui-ci de Tombong mais plutôt à l’un de ses coïnculpés. Il s’y ajoute que Tombong Oualy a toujours contesté les faits sans compter que la famille de Bassirou Faye avait déposé une plainte avec constitution de partie civile.
KARIM WADE/PAPE ALBOURY NDAO
Le suspense continue dans le procès pour faux et tentative d’escroquerie au jugement opposant Karim Wade à l’expert-comptable Pape Alboury Ndao, relativement aux 47 milliards de Singapour. En fait, le substitut Abdou Aziz Danfakha qui avait sollicité un renvoi le 12 mars dernier pour “préparer” ses réquisitions a fait faux bond hier. Ainsi, son remplaçant Birame Sène a demandé un renvoi. Par conséquent, la suite du procès est différé au 9 avril prochain avec toujours le réquisitoire du parquet et les plaidoiries de la défense. Les avocats de Karim Wade ont déjà plaidé depuis le 12 mars dernier. Ils ont réclamé la somme de 47 milliards de francs CFA au titre de dommages et intérêts. Un montant représentant le crédit d’un compte logé à Singapour que Pape Alboury Ndao dit avoir débusqué en traquant Dubaï Port World. A la barre, l’expert-comptable avait laissé entendre que l’information provenait de ses sapiteurs, mais qu’il n’avait aucune preuve des virements. Pour attester sa bonne foi, M. Ndao avait affirmé que la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) avait validé son rapport. Seulement en rendant le verdict du procès de Karim Wade, la CREI l’a écarté des éléments à charge.
FRÈRE PREMIÈRE DAME
Ibrahima Faye, frère de la Première Dame, n’a plus de souci à se faire. L’ex-président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES) devenu Conseil économique social et environnemental (CESE), Me Mbaye Jacques Diop qui menaçait de le traduire en justice pour diffamation, est revenu à de meilleurs sentiments. Selon un communiqué signé par Me Mbaye Jacques Ndiaye avocat et non moins homonyme de Me Mbaye Jacques Diop, “de bonnes volontés, en l’occurrence des parents et des amis, ont cru devoir se rapprocher de lui en vue d’une issue heureuse de cette affaire”. A l’issue de la médiation, il “a librement accepté d’abandonner les poursuites contre Monsieur Ibrahima Faye” et “L’Observateur” qui a publié l’article jugé diffamatoire. Dans une interview accordée au journal du Groupe Futurs Medias, le frère de Mme Marème Faye Sall a cité Me Mbaye Jacques Diop dans une affaire d’argent.
LIBERTÉ PROVISOIRE
Au moment où Toussaint Manga et certains de codéférés sont dans l’expectative, ce n’est pas le cas de la jeune F. Ndao. La jeune fille qui a été déférée au parquet en compagnie du secrétaire générale de l’Union des jeunesses travaillistes (Ujtl) a finalement été libérée à cause de son âge mineur. Ainsi, au lieu de 10, c’est 9 personnes qui seront présentées au procureur qui décidera de confier leur dossier à un juge d’instruction ou de les renvoyer en audience de flagrants délits. Une dernière hypothèse à laquelle des sources proches du dossier ne croient pas trop. En fait, en plus des délits de trouble à l’ordre public, de destruction de biens appartenant à autrui et à l’Etat, Toussaint Manga et ses acolytes sont également accusés de violences et voies de faits sur des tiers. Le pire, certaines des supposées victimes ont confirmé leur plainte. Il s’agit de Habibatou Barro, chef de cabinet du ministère des Sports, Daouda Diouf et Diégane Sène. Les deux employés au dépôt de la Soboa de Point E affirment avoir été blessés par les manifestants libéraux, furieux du verdict de Karim Wade, condamné à 6 ans ferme pour enrichissement illicite.
PROF AMADOU MAKHTAR MBOW
Université Amadou Makhtar Mbow. C’est le nom qu’il faudra désormais donner à la deuxième Université de Dakar (UNIDAK II). Le Chef de l’Etat a fait part au Conseil des ministres de sa décision de baptiser cet établissement au nom du Professeur Amadou Makhtar MBOW, ancien Directeur de l’UNESCO. Une manière pour le président de la République de magnifier, “le combat historique pour la défense du nouvel ordre mondial pour l’information, l’engagement patriotique ainsi que le militantisme permanent pour la paix et la démocratie” dont fait montre celui qui a présidé les travaux des Assises nationales et de la commission nationale de réforme des institutions (CNRI).
SONATEL
La société nationale de téléphonie (Sonatel) a réalisé au cours de l’année écoulé des bénéfices de 173 milliards 665 millions 631 924 F CFA. C’est ce qu’informe un communiqué paru hier dans le quotidien national annonçant l’Assemblée générale mixte qui va réunir les actionnaires de la société le 09 avril 2015. D’après toujours le communiqué rendu public par Le Soleil, l’Assemblée générale va affecter “en dividendes et réserves le bénéfice de l’exercice clos le 31 décembre 2014 s’élevant à la somme de 173 665 631 924 F”. Le Premier dividende est de 3 milliards de F CFA, la dividende complémentaire 157 milliards et les autres réserves 13 milliards 665 millions. Cependant, plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de la Sonatel notamment le “transfert du siège social”, affectation de l’exercice 2014”, “examen et approbation des états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2014”, etc..
BRAS DE FER
Dans le bras de fer avec ses adversaires de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Dakar (CCIAD), Lamine Niang avait jusqu'ici tenu bon. Il a même réussi à être en sursis et garder son fauteuil de président malgré les injonctions de la Justice du Sénégal qui auraient dû précipiter son départ. Mais cette fois, M. Niang a fort à faire, puisque le ministère du Commerce qui a jusque-là été son épine dorsale et celui de l'Intérieur, devraient incessamment agir pour mettre fin à ses fonctions de président de la CCIAD. Sauf s’il réussit une fois de plus une ultime pirouette pour se tirer encore d’affaire. Pour des raisons qui nous échappent, Lamine Niang a en effet survécu à la décision de la Cour d'appel de Dakar qui, le 19 février 2015, a apposé la formule exécutoire des arrêts N°01, 40 et 41 de la Cour suprême remettant en cause la légalité et la légitimité de l'Assemblée générale de la CCIAD mise en place le 16 septembre 2010. Cette décision de justice notifiée à l'Agent judiciaire de l'Etat depuis le 27 février 2015, n'ayant pas connu de suite, les contestataires du mandat de Lamine Niang sont entrés dans une colère noire et ont pris la décision d'envahir les locaux de la Chambre de commerce mercredi dernier pour exprimer leur dépit.
BRAS DE FER (SUITE)
Face aux conséquences fâcheuses qu'un tel recours aurait pu causer à l'image et à la crédibilité de l'institution, le gouverneur de Dakar, Mouhamet Fall, a invité les contestataires à surseoir à leur action commando et à prendre part à une discussion qui les a réunis autour de l'Agent judiciaire de l'Etat et d'un représentant du ministre du Commerce. Et là, coup de théâtre : le fonctionnaire du ministère du Commerce déclare que leurs services n'ont pas vu les arrêts de justice et la notification adressée à leur institution par l'Agent judiciaire de l'Etat pour que les mesures idoines nées de la décision de la Cour d'Appel de Dakar soient exécutées. Ce qui eut pour effet de mettre l'Agent judiciaire dans tous ses états. Des sources fiables renseignent cependant que cette fois-ci, le magistrat Aïcha Gassama Tall a pris le taureau par les cornes en renvoyant son courrier au ministre du Commerce tout en prenant soin d'impliquer son collègue de l'Intérieur pour une application rigoureuse de la décision de la Cour d'Appel de Dakar. Nos sources révèlent d'ailleurs que l'exécution imminente de cette mesure commence déjà à faire voler en éclat le semblant de sérénité qui existait jusqu'ici dans le camp du président contesté. En témoigne cette empoignade entre Lamine Niang et son troisième vice-président Abdou Sow, il y a quelques jours.
GIRESSE/ISSA CISSOKHO
Décidément, l’ancien sélectionneur du Sénégal, Alain Giresse, a du mal à avaler la pilule. Même après avoir repris du service à la tête de la sélection malienne, il continue à solder ses comptes avec les joueurs sénégalais. Ce mercredi, c’était au tour du latéral droit Issa Cissokho d’en prendre pour son grade. A l’émission “Afterfoot” de la RMC, l’ancien international français a invité le joueur du FC Nantes à la raison. "A partir du moment où j'ai sélectionné Issa Cissokho de Nantes, j'avais l'impression que dès que je ne le sélectionnais pas, c'était le meilleur arrière droit du monde. Avec tout le respect que j'ai pour le garçon, lui-même a cru être un grand joueur parce qu'il était venu en sélection. Il faut savoir raison garder", a-t-il déclaré après avoir raté sa première sortie avec les Aigles (4-3) contre le Gabon. Ayant été recalé pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015, Cissokho avait remis en cause les choix du technicien français.
SMS parle de ses 3 ans …
Hier, lendemain de célébration du troisième anniversaire de la seconde alternance qui l’a porté à la tête du pays, SMS en a profité «pour réitérer ses remerciements à toutes les populations pour leur confiance et son engagement inaltérable et celui de son gouvernement à intensifier les réalisations pour la satisfaction de leurs aspirations légitimes». C’était en Conseil des ministres au moment où il parlait de l’émergence du Sunugaal et du bien-être des populations. Il en a ainsi rappelé «son attachement particulier à une gouvernance sobre, vertueuse et transparente, ainsi qu’au respect scrupuleux des engagements de l'Etat». SMS a aussi «exhorté le gouvernement à davantage faire preuve de pragmatisme et d'efficacité, dans la mise en œuvre des projets et réformes du Pse».
… au pouvoir et dégage …
Le prési de tous les goorgoorlus veut qu’on tienne également compte des «priorités nationales que constituent l’emploi et la promotion de l'habitat social». Dans le même sillage, il a engagé le gouvernement à «veiller à la réalisation des actions phare telles que l'assainissement des finances publiques, la modernisation consensuelle du système éducatif et d'enseignement supérieur, l’amélioration continue du système de santé publique». Il attend également du gouvernement, «le pilotage optimal du secteur stratégique de l'énergie, l'accroissement du pouvoir d'achat des populations, le développement du secteur privé ainsi que l'exécution effective des programmes de logement et d'aménagement urbains, en particulier au niveau du Pôle urbain de Diamniadio».
…Des perspectives
Enfin, il a dit la «haute priorité de son mandat» qu’est «la réforme foncière» en rappelant la création de la Commission nationale de réforme foncière (Cnrf) qui, selon lui, dénote «sa volonté de mettre en place un cadre juridique rénové du foncier, indispensable à la pleine mise en œuvre du Plan (Sunugaal) émergent et de l’Acte III de la Décentralisation». Il souhaite d’ailleurs que «cette nouvelle orientation de la politique foncière» capitalise «toutes les initiatives antérieures, mais surtout maintenir l’esprit de la loi n° 64- 46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national».
Carte égalité chances
Enfin, il a mis l’accent sur «l’importance capitale» des personnes vivant avec un handicap dans le développement du pays et invité à «l’amélioration continue de leurs conditions de vie» à travers notamment l’application effective de la loi d’orientation sociale en leur faveur. Il a demandé au Gouvernement de préparer, en rapport avec les associations des personnes vivant avec un handicap, la cérémonie de lancement officiel de la carte d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap, dont l’entrée en vigueur marquera une étape de consolidation de sa politique de protection des groupes vulnérables. Clin d’œil électoraliste ?
Unidak II baptisée…
Après Njol Diouf à qui il a donné le nom du Centre de Conférence de Diamniadio, à l’occasion d’un vibrant hommage lors de la cérémonie d’ouverture du XVe sommet de la Francophonie le 29 novembre 2014 à Ndakaaru, SMS honore un autre grand Sunugaalien. En réunion du Conseil des ministres, hier, le prési du Sunugaal a fait part de sa décision de baptiser la deuxième Université de Dakar (Unidak II) du nom du Professeur Amadou Mahtar Mbow, ancien Directeur de l’Unesco, pour, argumente-t-il, «son combat historique pour la défense du nouvel ordre mondial pour l’information, son engagement patriotique ainsi que son militantisme permanent pour la paix et la démocratie». Il faut noter que l’ancien ministre de l’Education puis de la Culture et de la Jeunesse sous Senghor a été sous les dernières années 3W, en 2008 notamment, le président des Assises nationales promues par Benno Siggil Sunugaal.
… Amadou Mahtar Mbow
Il y a abattu un travail titanesque comme il l’a du reste fait à la tête de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) où il a été nommé par SMS après son accession à la magistrature suprême. Seulement à la remise du travail, la Cnri balance sur la table de SMS un «avant-projet de Constitution» qui a mis le feu dans le… Macky. Le vieux fera l’objet d’une longue campagne de dénigrement de la part de l’entourage de SMS. Les critiques n’ont pas été tendres, même SMS s’y est mis pour rejeter le travail présenté par Mbow & son équipe, rappelant n’avoir pas demandé la rédaction d’un projet de constitution, mais quelques retouches de l’actuelle constitution. Après ce lourd désaveu, SMS passe du baume au cœur du vieux.
Mondial foot
Pour finir avec ce Conseil des ministres, notons que SMS a félicité les «Lionceaux» pour «la deuxième place honorable» lors du Chan U-20 et demandé que «tous les moyens nécessaires pour la bonne préparation» de la Coupe du Monde, en mai, en Nouvelle Zélande soient donnés. Il a, sur un autre régistre, salué l’achat du stock de production de riz par certains acteurs, dont les riziers et les commerçants membres de l’Unacois, qu’il remercie et félicite pour cet élan de solidarité avec les producteurs qui cadre parfaitement avec ses orientations pour l’autosuffisance en riz et le consommer local.
Retour de parquet
Au rythme où ils sont ballotés entre la police et le bureau du Procureur qui ne semble pas pressé de les recevoir, Toussaint Manga, le patron de l’Ujtl du Pds et les 8 autres personnes interpellées après les violences qui ont suivi le verdict de Rimka lundi 23 mars dernier, vont avoir le tournis. Après 72 h de garde à vue, ils devaient être entendus avant-hier mercredi par le Procureur. Mais ils ont fini par bénéficier d’un retour de parquet. Et hier, ils ont encore été acheminés à la cave du tribunal de Ndakaaru sans que le Procureur ne les entende. Ils ont donc été retournés à la police en attendant qu’ils repassent aujourd’hui. Peut-être le bout du tunnel qui mène à Rebeuss !
Me Mbaye Jacques
Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès, dit l’adage. Pour l’avoir bien compris l’ancien président du Craes en l’occurrence Me Mbaye Jacques Diop qui avait usé de son droit d’ester en justice Ibrahima Faye le frère de Marième Faye pour la réparation du préjudice moral qu’il a subi est «nak» revenu à de meilleurs sentiments. Nos machins nous rapportent que de bonnes volontés, en l’occurrence des parents et des amis ont cru devoir se rapprocher de lui en vue d’une issue heureuse de cette affaire. Il en est résulté que Me Mbaye Jacques a librement accepté d’abandonner les poursuites contre Ibrahima Faye et par voie de conséquence contre «L’Obs».
Aïda Diongue et Alboury Ndao…
Le tribunal correctionnel de Ndakaaru a renvoyé au 9 avril prochain le procès d’Aïda Diongue et de ses co-prévenus poursuivis pour «escroquerie et détournement de deniers publics portant sur 20 milliards de francs Cfa». En prison depuis le 17 décembre 2013, l’ancienne sénatrice du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien et ses co-accusés Abdoul Aziz Diop, ancien directeur de cabinet du ministre de l’Habitat et Amadou Ndiaye, un fonctionnaire du même département, vont devoir patienter. Le temps au nouveau procureur de la République de prendre connaissance du dossier, a indiqué hier, en début d’audience, le président de la troisième chambre du Tribunal correctionnel de Ndakaaru. Aussi, le temps sera également donné au Procureur de se pencher sur les demandes de liberté provisoire introduites par les prévenus. L’accusation porte sur un marché public portant sur l’acquisition des produits phytosanitaires destinés au Plan Jaxaay entre 2000 et 2010.
…renvoyés au 9 avril
Outre Aïda Ndiongue, le Tribunal correctionnel de Ndakaaru tarde également à vider l’affaire relative aux 47 milliards de francs Cfa du compte de Singapour qu’Alboury Ndao, l’expert de la Cour de répression de l’enrichissement illicite dit avoir découvert au nom de Rimka. En effet, l’audience a été encore renvoyée au 9 avril prochain pour défaut de comparution de l’ancien ministre qui a été condamné récemment à 6 ans de prison ferme et 138 milliards de francs Cfa d’amende par la Crei. Dans ce procès Rimka, partie civile, qui a traîné l’ancien administrateur provisoire de Dp World Ndakaaru devant la barre pour «faux et usage de faux, escroquerie au jugement», réclame 47 milliards de francs Cfa à Alboury Ndao. La tâche s’annonce très rude pour l’expert-comptable car la Crei a écarté ses 47 milliards de Singapour faute de preuves. Même si Alboury Ndao a confié à la Cour lors de son audition à la Crei que le compte existe, mais que l’argent a été transféré.
Ccr/Fatick
La Convergence des cadres Républicains (Ccr), du département de Fatick affiche sa satisfaction après le délibéré de la Crei qui condamne Rimka à 6 ans de prison ferme. D’après elle, «la Cour a fait preuve de courage et de haute responsabilité en rendant un verdict en toute indépendance et en toute impartialité, nonobstant les pressions, les lobbies et autres micmacs». Ainisi, la Ccr exhorte la Cour à poursuivre la traque des biens mal acquis pour que «tous puissent se faire une religion que la Crei n’a aucune connotation ni visée politique, que seule la reddition orthodoxe des comptes est son crédo. On demande à la Cour de poursuivre le travail engagé et de convoquer ainsi dans les semaines qui viennent, toutes les personnes qui ont été épinglées dans leurs gestions, même celles qui sont venues se réfugier dans les prairies de l’Apr pour que l’exigence de rendre compte des (Sunugaaliens) soit satisfaite» a demandé le coordonnateur Mame Adama Ndour dans un communiqué.
Ccr/ Fatick (bis)
Restons avec la Ccr qui demande au gouvernement de publier la liste (si elle existe) des personnes qui ont transigé pour la gouverne de l’opinion publique. Ces cadres apéristes fatickois encouragent SMS, qui a déclaré urbi et orbi qu’il ne protégera personne «dussent-ils être des amis ou des parents», à persévérer dans cette dynamique de protection de la «chose publique» dans toute sa rigueur, note M. Ndour. Avant de rappeler à tous que la République n’a pas d’amis «véreux», que ses seuls amis sont ceux qui la servent avec abnégation, loyauté et patriotisme. «On félicite (SMS) pour son attitude hautement responsable et magnanime, en faisant fi des attaques même les plus malsaines dont les seuls buts étaient d’écorcher son Intégrité et de déstabiliser les institutions».
Soxna Fm
Dans le cadre de sa première année d’information, la radio «Soxna Fm» a entrepris différentes activités socioculturelles. Pour ce faire, une série de manifestations a été organisée pour générer des fonds destinés à soutenir la pouponnière «Vivre ensemble» de Mbour. Et, ce don est remis le 26 dernier à la dite structure. A travers ce geste, la radio «Soxna Fm», ou «La voix de la femme» se veut être plus proche de cette frange de la société que constituent les enfants en situation de vulnérabilité. «Soxna Fm entend étendre cette démarche de solidarité envers la femme, épine dorsale de la société, la famille pilier essentiel de la société et l’enfant, espoir de la nation», explique Iyane Demba Tine Coordonnateur de la radio.
Ouakam
En prélude à la célébration de la journée commémorative de la descente spirituelle du vénéré «Sang-bi» (Mouhamed Seyni Guèye), bâtisseur de la mosquée de la divinité, le maire de Ouakam a procédé hier à la remise symbolique de dons à cette famille religieuse. Il s’agit de 11 bœufs, d’une dizaine de sacs de riz, de l’huile, des oignons, etc. Une cérémonie que veut institutionnaliser le maire. Samba Bathily Diallo qui compte également donner une enveloppe à la communauté chrétienne en vue de la célébration de la fête de Pâques et des Jmj qui se tiendront à Ouakam.
UNIVERSITÉ MAKHTAR MBOW
Le deuxième pôle d’enseignement supérieur de Dakar portera le nom de l’ancien directeur de l’UNESCO et président de la CNRI
Après Cheikh Anta Diop, Amadou Makhtar Mbow. La deuxième Université de Dakar (UNIDAK) portera le nom de l’ancien directeur de l’UNESCO et président de la CNRI. C’est la décision prise, ce jeudi 26 mars en Conseil des ministres, par le Président Macky Sall. Le chef de l’État indique avoir choisi Mbow «pour son combat historique pour la défense du nouvel ordre mondial pour l’information, son engagement patriotique ainsi que son militantisme permanent pour la paix et la démocratie».
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 MARS 2015
Le Conseil des Ministres s’est réuni, le jeudi 26 mars 2015, au Palais de la République, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République.
A l'entame de sa communication, le Chef de l’Etat a fait part au Conseil de sa décision de baptiser la deuxième Université de Dakar (UNIDAK II) au nom du Professeur Amadou Mahtar MBOW, ancien Directeur de l’UNESCO, pour son combat historique pour la défense du nouvel ordre mondial pour l’information, son engagement patriotique ainsi que son militantisme permanent pour la paix et la démocratie.
Le Président de la République a, également, adressé, au nom de la Nation, ses félicitations aux joueurs de l’équipe nationale Junior de Football, à leur encadrement, à la Fédération sénégalaise de Football et au Ministre des Sports pour la deuxième place honorable obtenue lors du Championnat d’Afrique des Nations (U-20), tout en magnifiant la synergie exemplaire des efforts qui ont permis de réaliser cette belle performance.
A cet égard, il a demandé au Gouvernement de déployer tous les moyens nécessaires pour la bonne préparation de notre équipe nationale de Football à la Coupe du Monde, prévue en mai, en Nouvelle Zélande.
Il a, en outre, salué l’achat du stock de production de riz par certains acteurs, dont les riziers et les commerçants membres de l’UNACOIS, qu’il remercie et félicite pour cet élan de solidarité avec les producteurs qui cadre parfaitement avec ses orientations pour l’autosuffisance en riz et le «consommer local».
Abordant le point de sa communication portant sur l’émergence du Sénégal et le bien être des populations, le Président de la République, a saisi l'occasion du troisième anniversaire de son accession à la magistrature suprême, pour réitérer ses remerciements à toutes les populations pour leur confiance et son engagement inaltérable et celui de son Gouvernement à intensifier les réalisations pour la satisfaction de leurs aspirations légitimes.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, rappelant son attachement particulier à une Gouvernance sobre, vertueuse et transparente, ainsi qu’au respect scrupuleux des engagements de l'Etat, a exhorté le Gouvernement à davantage faire preuve de pragmatisme et d'efficacité, dans la mise en œuvre des projets et réformes du PSE, tout en tenant compte des priorités nationales que constituent l’emploi et la promotion de l'habitat social.
A cet titre, il a engagé le Gouvernement à veiller à la réalisation des actions phares tels que l'assainissement des finances publiques, la modernisation consensuelle de notre système éducatif et d'enseignement supérieur, l’amélioration continue de notre système de santé publique, le pilotage optimal du secteur stratégique de l'Energie, l'accroissement du pouvoir d'achat des populations, le développement du secteur privé ainsi que l'exécution effective des programmes de logement et d'aménagement urbains, en particulier au niveau du Pôle urbain de Diamniadio.
Abordant le point de sa communication relatif à la réforme foncière, haute priorité de son mandat, le Chef de l’Etat a évoqué la création de la Commission nationale de Réforme foncière (CNRF) qui dénote sa volonté de mettre en place un cadre juridique rénové du foncier, indispensable à la pleine mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) et de l’Acte III de la Décentralisation.
A ce sujet, le Président de la République a indiqué que cette nouvelle orientation de la politique foncière doit capitaliser toutes les initiatives antérieures, mais surtout maintenir l’esprit de la loi n° 64- 46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national. Abordant le point de sa communication consacré à la prise en compte optimale des personnes vivant avec un handicap, le Président de la République, mettant l’accent sur l’importance capitale de ces derniers dans le développement économique et social de notre pays, a invité le Gouvernement à veiller à l’amélioration continue de leurs conditions de vie à travers notamment l’application effective de la loi d’orientation sociale en leur faveur.
A ce propos, le Chef de l’Etat, a demandé au Gouvernement de préparer, en rapport avec les associations des personnes vivant avec un handicap, la cérémonie de lancement officiel de la carte d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap, dont l’entrée en vigueur marquera une étape de consolidation de sa politique de protection des groupes vulnérables.
Au titre de son Agenda, le Président de la République a informé le Conseil de sa participation, le mercredi 25 mars 2015, à Bruxelles, à la Conférence internationale des partenaires de la Guinée Bissau.
Le Premier Ministre a présenté au Conseil une communication portant sur la problématique de l’emploi, en rapport avec le secteur informel et les politiques de soutien aux PME/PMI et aux jeunes et femmes porteurs de projets, en rappelant la nécessité pour le Gouvernement de consentir des efforts beaucoup plus substantiels pour optimiser la contribution du secteur informel dans l’économie, par une meilleure organisation et un accompagnement des acteurs, en exploitant toutes les opportunités de financement offertes par le FONSIS, le FONGIP et la BNDE.
Il a, également, rendu compte des activités gouvernementales marquées, entre autres, par la réunion qu’il a présidée, le 19 mars 2015 portant sur la restructuration de la SUNEOR.
Il a, en outre, fait part au Conseil de la visite qu’il compte effectuer, le vendredi 27 mars 2015, à Richard-Toll et Saint-Louis pour procéder à l’inauguration des ouvrages d’assainissement réalisés sur financement de l’Union européenne d’un montant de 4 milliards de F CFA et du pont de la Geôle, d’un coût de 5,3 milliards, construit par l’Etat avec le concours de l’Autriche.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a présenté au conseil une communication sur la situation politique régionale et internationale, en soulignant les graves menaces que la crise au Yémen fait peser sur la sécurité et la stabilité de la région du GOLFE.
Revenant sur ce sujet, le Président de la République a exprimé son soutien à l’action militaire déclenchée par le Royaume d’Arabie Saoudite en réponse à la demande du Président légitime du Yémen, Son Excellence Monsieur Abd Rabbo Mansour HADI pour défendre et protéger le Yémen contre les milices qui menacent la stabilité de ce pays ainsi que celle des pays voisins.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la situation économique nationale et sur la conjoncture internationale.
Le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a fait au Conseil une communication portant sur le processus de reprise d’AFRICAMER, en cours, engagé dans le cadre la mise en place des pôles industriels intégrés de transformation industrielle et artisanale, porteurs d’emplois, en cohérence avec les orientations du PSE.
Le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions a fait le point sur la tenue, du 17 au 20 mars 2015 à Dakar, du Conseil d’administration du Centre régional africain d’Administration du Travail (CRADAT), au cours duquel il a été élu, à l’unanimité, à la présidence du Conseil d’Administration du CRADAT, qui a adopté son programme stratégique ainsi que son plan d’action 2015.
Le Ministre de la Jeunesse, de l‘Emploi et de la Construction citoyenne a fait au conseil une communication portant sur la Semaine nationale de la Jeunesse, prévue du 02 au 09 avril 2015, à Dakar, dont le thème de cette année devrait porter sur «la Citoyenneté des jeunes pour un Sénégal émergent».
Il a, ainsi, relevé l’importance de cette manifestation qui constitue, pour les pouvoirs publics, un moyen d’engager et de mobiliser les jeunes autour des questions majeures qui les interpellent, notamment leur contribution au développement économique du pays.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE) a présenté une communication portant sur le suivi de la mise en œuvre des activités du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
Projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le code international de navigation du Fleuve Sénégal, adopté le 13 mars 2006 ;
Projet de décret portant création du projet Mobilier national.
LE QUOTIDIEN - LA UNE DE CE VENDREDI - ARRÊT CREI : Voici l’intégralité
Pour une personnalité spéciale jugée par une juridiction spéciale, ce procès de Karim Wade et Cie ne pouvait être qu’historique tout comme la décision de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). L’ancien ministre et fils de Abdoulaye Wade a été condamné le 23 mars à 6 ans de prison ferme et à plus de 138 milliards de F Cfa. Alors que ses complices ont écopé de fortunes diverses. Un dossier économique dans ses aspects comptable, pénal pour le délit d’enrichissement illicite, commercial pour la constitution des sociétés, constitutionnel pour la loi créant la Crei. Voilà pourquoi Le Quotidien a choisi de publier in extenso et en exclusivité l’arrêt rendu par Henri Grégoire Diop et ses assesseurs que les spécialistes du droit attendaient impatiemment pour plonger dans le débat. Un véritable «commentaire d’arrêt» à soumettre aux étudiants. 11 pages à consommer. En exclusivité
LES NOMINATIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DE CE MERCREDI 26 MARS
Au titre des mesures d’ordre individuel, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Abdourahmane TAMBA, Ingénieur des Eaux et Forêts, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de la Recherche scientifique appliquée, en remplacement de Monsieur Jean Pierre MENDY ;
Monsieur Saloum NDIAYE, Conseiller technique, titulaire d’un Master en Gouvernance, Villes et Territoires, est nommé Coordonnateur du projet Mobilier national ;
Monsieur Ibou NDIATHE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Ressources humaines au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Madame Khady NDIAYE BEYE, appelée à d’autres fonctions.
PARTIE REMISE
La confrontation Karim Wade-Pape Alboury Ndao reportée au 9 avril
Dakar, 26 mars (APS) - Le tribunal correctionnel de Dakar a renvoyé au 9 avril prochain la confrontation de Karim Wade avec l’expert-comptable Pape Alboury Ndao, dans le cadre du procès dit du compte de Singapour.
Le renvoi du procès s’explique par la nomination d’un nouveau procureur de la République, lequel doit prendre connaissance du dossier, selon le tribunal correctionnel.
Dans cette affaire, Karim Wade accuse M. Ndao d’"escroquerie au jugement, faux et usage de faux en écriture comptable".
Lundi dernier, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a rejeté, pour insuffisance de preuves, un rapport de l’expert-comptable attribuant à M. Wade un compte bancaire ouvert à Singapour et crédité de 47 milliards de francs CFA.
Le même jour, la CREI a condamné Karim Wade à six ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards de francs CFA pour le délit d’enrichissement illicite.