Les membres du mouvement Y’en a marre, qui ont été arrêtés à Kinshasa avant d’être expulsés, ont raconté leur périple mouvementé au Congo. Malgré tout, Fadel Barro et ses camarades ont décidé de continuer la lutte via les réseaux sociaux pour participer à l’effort de changement dans ce pays.
Les trois membres (Fadel Barro, Alioune Sané et Malal Talla alias Fou Malade), qui avaient fait le déplacement au Congo pour un échange d’expériences avec le Filimbi (sifflet en Suwayili), ont récité leur voyage hier à l’occasion d’une conférence dans les locaux de leur siège aux Parcelles assainies.
Selon Fadel Barro, coordonnateur des Y’en marristes, ils ont été invités par des jeunes congolais qui, dit-il, se sont regroupés autour du mouvement Filimbi dans le but de faire la promotion du civisme et de la citoyenneté, de l’émancipation de la jeunesse.
«Donc, nous sommes partis sur invitation des jeunes avec qui nous étions en contact depuis presque deux ans. Et nous sommes partis d’ici le 13 mars à partir de 12h et arrivés là-bas le 14 à midi. Sur place, nous avons participé à des ateliers d’échanges. Le samedi 14, on a quitté l’hôtel pour aller dans une école privée catholique pour participer à des travaux où tout le monde était invité, même les partis politiques.
Et on a présenté un film qui retrace tous les maux du Congo, mais surtout des six millions de morts de ces dernières années dans ce pays», raconte le coordonnateur de Y’en a marre. Avant d’ajouter que le film dénonce également le mutisme de la communauté internationale sur les assassinats dans les zones les plus riches de ce «grand pays».
Dans leur démarche d’échanges avec le Filimbi, Alioune Sané et Cie ont projeté un film sur Y’en a marre intitulé Boy Saloum. Il retrace l’histoire de Keur Gui jusqu’à l’avènement de leur mouvement. «Le dimanche, on est parti à Massinha, une banlieue populaire de Kinshasa, où devait se passer la conférence de presse pour lancer Filimbi.
Quand on est arrivé, on a été frappés par le nombre de policiers qui étaient venus pour assurer la sécurité de la manifestation avec des Kalachnikov. Mais, ça nous a rassurés parce qu’on s’est dit que l’autorité est informée de la manifestation raison pour laquelle elle a envoyé des policiers pour assurer la sécurité et la tenue de ces manifestations», avance M. Barro.
«Nous sifflons le Filimbi pour que cesse la guerre au Congo»
Les trois Y’en a marristes étaient partis au Congo pour siffler le Filimbi. Très remontés contre les séries de massacres, ils renseignent que «pendant cette conférence de presse, nous avons dit que nous sommes venus au Congo pour siffler le Filimbi, c’est à dire arrêter le massacre de jeunes congolais. Il n’y a pas moins de deux mois, 45 personnes ont été tuées pendant les manifestations contre la modification de la Constitution.
Nous avons dit que cette manière d’agir nous meurtris. Donc, nous sifflons le Filimbi pour que cesse la guerre au Congo. Le peuple congolais a suffisamment versé de sang pour avoir la démocratie et la liberté», s’indigne Fadel Barro. D’après lui, la teneur de leur conférence était axée sur des stratégies «intelligentes» avec une nouvelle démarche, avec toute la jeunesse africaine, à imprimer au niveau de la jeunesse congolaise.
«Au moment où on faisait les questions-réponses avec la presse nationale et internationale, le propriétaire des locaux est venu nous dire : ‘’il y a la police militaire à la porte. On ne sait pas ce qu’elle est venue faire’’. En réalité, on n’a même pas parlé de politique. On a parlé d’espoir, de civisme, de citoyenneté, etc.
Donc, on n’était pas inquiets par rapport à la présence de la police militaire. Les policiers sont venus et nous ont dit : ‘’ha, c’est eux’’. Ils nous ont embarqués dans les pick-up. Alioune Sané n’a pas été arrêté parce qu’il n’a pas un look assez bizarre comme nous -Fadel Barro et Fou Malade.
Mais il avait pris la décision de nous rejoindre. Ils avaient confisqué nos téléphones. Et ils ont vérifié nos mails pour voir nos messages», informe Fadel Barro.
«Nous avons été bien traités»
Selon lui, à l’Agence nationale de renseignement où ils étaient détenus, ils ont exposé tout leur projet. Ils ont été questionnés, signalent-ils, sur à qui s’adresse Y’en a marre : à la jeunesse ou aux chefs d’Etat ?
Par la voix de Fadel Barro, ils ont laissé entendre, devant les policiers, qu’il s’adresse à tous les chefs d’Etat qui ne respectent pas les principes démocratiques, à la jeunesse, etc. Toutefois, les Y’en a marristes ont précisé qu’ils ont été bien traités durant leur arrestation. Déclarés persona non grata à Kinshasa, ils continuent de mener la lutte via les réseaux sociaux.
Ils estiment que personne ne peut arrêter la modernité. «Si on bloque internet à Brazzaville, à Ouagadougou ou bien à Dakar, vous allez le voir en Mauritanie, et dans d’autres pays. Donc, on va utiliser tous les moyens que notre temps met à notre disposition pour poursuivre cette lutte», s’engage le Porte-parole.
CONGRÈS DU PDS : Les dernières manœuvres
Même à la veille des choses sérieuses pour se choisir un candidat et à 48 heures seulement du prononcé du verdict de Karim Wade, les manoeuvres vont bon train au Pds. La Commission chargée de valider les candidatures est restée aphone, verrouillant la liste des candidats à la présidentielle. Mais nous savons de sources dignes de foi que des candidatures ont été rejetées, alors que le starting enregistrait une dizaine de candidatures comme nous l’écrivions il y a deux jours. Un chiffre qui peut évoluer puisque le processus ne semble pas bien clair et est jalonné de pièges. Pour parler des calculs, la candidature d’Aïda Diongue, dans les liens de la prévention, semble bien énigmatique. A-telle été proposée, du fait de la défection de l’autre candidate, Aïda Mbodj, qui a refusé de se présenter malgré les pressions de Wade ? S’agit-il donc d’une candidature pour assurer la touche genre, comme le pensent certains ? Est-ce donc une candidature, bouée de sauvetage à Omar Sarr, qui a publiquement déclamé sa préférence karimiste, sans trop y croire ? En tout cas, nous savons de façon certaine que les ténors du Pds ne seront pas de la partie. Ni Souleymane Ndéné Ndiaye, ni Modou Diagne Fada, encore moins Aïda Mbodj ou Oumar Sarr ne seront candidats. Pour l’instant, se signalent, hormis Karim Wade, Habib Sy, Aïda Diongue, Serigne Mbacké Ndiaye, Amadou Kane Diallo etc.. C’est le grand mystère autour du reste. La grande question est de savoir comment vont réagir les fédérations (dont certaines promettent des motions de soutien) devant le nécessaire choix. Et surtout, comment les autres lieutenants de Wade vont réagir après… A suivre attentivement !
KING FAHAD PALACE
Le Pds ne va pas réaliser son voeu de tenir son comité directeur de ce samedi au King Fahd Palace. Et pour cause, l’Administration de l’hôtel a contacté Omar Sarr le coordonnateur du parti libéral pour lui signifier son refus d’abriter le congrès du Pds. Et dire que les libéraux avaient payé la facture depuis plusieurs semaines. Pour le moment, les responsables de KFP n’ont pas clairement motivé leur décision. Mais du côté du parti démocratique sénégalais, l’on soupçonne le Palais d’avoir exercé une pression sur les dirigeants de l’hôtel et l’on n’exclut pas l’idée de poursuivre KFP en justice pour préjudice subi et pour rupture abusive de contrat. Wait and see !
M23
La commission “Orientations et Stratégies” appelle les Sénégalais au “calme et à la sérénité”. A l’approche du verdict du procès Karim Wade avec “une probable condamnation” de ce dernier, la COS du M23 appelle les Sénégalais à la retenue. Dans un communiqué, dont une copie est parvenue à EnQuête, le M23 souhaite que les différents concernés de ce procès, à savoir l’Etat, les libéraux, le camp présidentiel et l’opinion nationale, que tous aient un comportement responsable et républicain. La commission Orientations et Stratégies rappelle, à travers son texte, qu’elle a toujours dénoncé “les incohérences notées et contenues dans le traitement de ce dossier”. Malgré tout, elle rappelle “aux libéraux que nous sommes dans une République et que le droit prévaut sur toute autre considération de quelque nature que ce soit”. “Qu’ils n’ont qu’à épuiser toute la procédure disposée par la législation en matière de droit si toutefois Monsieur Karim venait à être reconnu coupable par le verdict du 23 mars”, ajoute le communiqué.
M23 (SUITE)
Restons toujours avec la commission “Orientations et Stratégies” du M23 qui, dit-elle, est très préoccupée par le climat tendu qui règne au Sénégal à la veille de ce verdict et par la “tension caractérisée par des déclarations incendiaires, des menaces, des arrestations, au détriment de la quiétude des populations”. Ainsi, elle demande à l’État du Sénégal de “veiller à l’intégrité physique des populations et à la préservation des biens publics et privés, de tenir en respect aussi bien le camp des libéraux que celui de la mouvance présidentielle”. Toujours à travers son communiqué, la COS du M23 appelle la justice sénégalaise à “dire fondamentalement le droit et de rendre un verdict juste à l‘issue de ce procès”. Elle demande également aux libéraux ainsi qu’aux mouvements de soutien à Karim Wade “l’observance d’une tenue responsable et républicaine face à leur préoccupation”.
DR CHEIKH DIENG
L’édile de la mairie de Djiddah Thiaroye Kao, le Dr Cheikh Dieng, a été libéré hier, sur convocation. Il a été arrêté lundi dernier et placé en garde-à-vue, parce qu’une centaine de pneus ont été retrouvés dans l’enceinte de sa mairie. Placé, dans un premier temps, en garde-à-vue au niveau du commissariat central de Guédiawaye, il a ensuite été transféré au Commissariat central de Dakar où l’avaient rejoint son secrétaire municipal, Mao Mbodj, et le gardien de la mairie, Assane Gaye. Ses deux collaborateurs ont été entendus pour nécessité d’enquête, puis libérés. A signaler que le maire a justifié la présence des pneus par une campagne de reboisement prévue dans la localité. Apparemment, il n’a pas tellement convaincu les policiers qui surveillent les moindres faits et gestes des libéraux par les temps qui courent. Surtout au niveau de la banlieue où un important dispositif de sécurité est mis en place pour parer à toute éventualité à quelques jours du verdict du procès de Karim Wade et ses complices dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis. Tout de même, on nous assure bien que c’est plus par peur que par raison que le Dr Cheikh Dieng a été arrêté, mais qu’il n’y a rien de bien sérieux le concernant…
DRAME
Mama Ka a été poignardé à mort ce vendredi après la grande prière, par son frangin Aly Ka. Le drame a eu lieu au quartier Médina Ndiaye (Saara) à Dahra Djolof. Selon les informations recueillies auprès des témoins, Aly Ka ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. Leur différend remonterait à plusieurs mois. Aly Ka avait promis un jour de le battre à mort. «Mama Ka alias Ardo a reçu deux coups de couteau de son grand frère. L’un sur la poitrine, l’autre au niveau du cou». Le conducteur de Jakarta s’est affalé, gisant dans une mare de sang. Il a été acheminé au centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra où il a succombé à ses blessures. Le corps sans vie de Mama Ka a été placé à la morgue du centre de santé de Dahra. Aly Ka, âgé de 26 ans, se trouve présentement entre les mains des hommes en bleu de la brigade de gendarmerie de Dahra qui l’ont cueilli sur place. Une enquête est ouverte.
CONDOLÉANCES
C’est le ballet des personnalités à la Médina, suite au rappel à Dieu de Sokhna Oumou Kalsoum Sy, fille aînée de Serigne Babacar Sy. Et hier, c’était au tour du président de la République de se rendre au domicile de la défunte pour présenter ses condoléances à toute la Famille Tidiane. Le Chef de l’Etat a été reçu par le porteparole du Khalife général des Tidianes, Serigne Abdoul Aziz Sy. “Al Amine” a magnifié l’implication active du Chef de l’Etat aux côtés de la Communauté religieuse de Tivaouane et a prié pour la réalisation de ses objectifs, à en croire un communiqué de la présidence de la République. Une forte délégation, comprenant entre autres le ministre Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Mouhamadou Makhtar Cissé, le ministre de l’Industrie et des Mines, Monsieur Aly Ngouille Ndiaye, a accompagné le Chef de l’Etat. Qui a offert à la famille du défunt, en guise de contribution aux funérailles, la somme de 10 millions de francs.
CONDOLÉANCES (SUITE)
Restons à la Medina pour signaler que l’ancien chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade a lui aussi présenté hier ses condoléances à la famille Sy, suite à la disparition de la fille de Serigne Babacar Sy. A la tête d'une délégation composée essentiellement de ses plus proches collaborateurs, Me Wade a été accueilli par le porteparole de la famille Sy, Serigne Abdoul Aziz Sy "Al Amine", lequel avait à ses côtés Serigne Pape Malick Sy, Maodo ibn El hadj Abdoul Aziz Sy, bref toutes les figures de la famille religieuse de Tivaouane à l'exception bien évidemment du Khalife général des Tidianes Serigne Cheikh Tidiane Sy. Comme le veut la tradition sénégalaise, le pape du Sopi a lui aussi remis sa contribution financière pour un bon déroulement des funérailles.
LETTRES DE CRÉANCES
Après avoir présenté ses lettres de créances au président de la République Macky Sall, James P. Zumwalt, Ambassadeur Extraor-dinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique auprès de la République du Sénégal et de la République de Guinée-Bissau, a aussi fait de même avec le président de la Guinée-Bissau José Mario Vaz. Zumwalt a même séjourné pendant 4 jours à Bissau où il a eu à rencontrer plusieurs ministres notamment le Premier ministre, le ministre de la Justice, le ministre de l’Economie et des Finances, rappelle un communiqué de l’Ambassade. Après le gouvernement, il a aussi rencontré des membres de la société civile, ajoute le communiqué.
CINÉMA
Le documentaire “Une simple parole” de Khady et Mariama Sylla est en compétition officielle au Festival international du film de Louxor en Egypte. Un festival qui a lieu du 16 au 21 mars 2015. Le film est également en compétition dans la section “Hypermétropie” au Festival du cinéma africain de Cordoue en Espagne prévu du 21 au 28 mars courant. “Ces deux festivals sont devenus, au fil des éditions, des manifestations incontournables où s’expriment tous les genres cinématographiques”, lit-on dans un communiqué dont EnQuête détient copie. Au Festival international du film de femmes de Créteil à Paris qui s’est ouvert le 13 mars pour s’achever le 22 mars, un grand hommage a été rendu à la regrettée réalisatrice Khady Sylla, décédée en octobre 2013, avec la projection de ses films “Les bijoux” et “Une simple parole”. Sa soeur, la réalisatrice Mariama Sylla, y a animé un master class (classe de cinéma) et rencontré des professionnels du 7ème art venus de tous les continents. Après Paris, elle se rendra à Cordoue pour participer au Festival du cinéma africain où le film “Une simple parole”, coréalisé avec sa soeur Khady Sylla, figure dans la compétition officielle.
Le corps d’élite des contrôleurs de la République, l’Ige, qui ne rend compte qu’au chef de l’Etat, va bientôt fouiller la gestion de toutes les structures publiques à travers le pays. Et elle assure que personne ne va passer à travers les mailles du filet.
Le président de la République veut une administration saine, avec des méthodes de travail irréprochables sur tous les plans. Et pour s’en assurer, Macky Sall a confié à François Collin, le Vérificateur général de dispatcher ses limiers dans toutes les structures publiques ou parapubliques, afin d’entreprendre des investigations de grande envergure. Et nulle entité n’y échappe.
La lettre de mission qui a été remise au chef de l’Inspection générale de l’Etat (Ige), demande d’auditer les mairies, les agences, les ministères, les entreprises publiques ou semi-publiques.
C’est ainsi que, dès la semaine prochaine au plus tard, les maires des communes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Louga, Saint Louis, Diourbel, Kaolack, Fatick, Tambacounda et Ziguinchor, devraient recevoir les notifications des lettres de mission autorisant les Ige à fouiller leur gestion.
Il leur restera en ce moment, de se concerter avec cette structure, pour déterminer le calendrier de passage des enquêteurs dans les locaux.
Le même travail sera fait dans toutes les agences, ainsi qu’au sein de tous les ministères et tous les services de l’administration. Et à l’Ige, on tient à préciser que nul ne bénéficiera de passe-droit pour en réchapper, car le Président a donné carte blanche à son corps d’élite d’inspecteurs.
C’est comme si, en cette période où l’on commence à voir la fin du marathon du procès de Karim Wade sur l’enrichissement illicite, le chef de l’Etat veut s’assurer que ses services sont exempts de tout reproche de quelque manière que ce soit.
On se rappelle que durant la campagne pour la présidentielle, et aux premiers mois de son pouvoir, le président de la République avait promis d’instaurer une gouvernance sobre et vertueuse, en contraste avec les dérapages qui avaient émaillé le régime de son prédécesseur.
Cette décision de lâcher les limiers de l’Ige sur ces différents services sonne comme si Macky Sall voulait s’assurer que tout le monde s’implique dans cette gouvernance sobre et vertueuse qui, ces derniers temps, a très souvent été mise à mal.
BUREAU POLITIQUE ET PRIMAIRES DU PDS, CE SAMEDI : Karim Wade en roue libre !
La réunion du bureau politique du Pds de ce jour, samedi 23 mars, semble bien partie pour consacrer le choix de Karim Wade contre candidat du Pds à la présidentielle de 2017. Contre vents et marées, en guerre ouverte avec la Crei et le régime de Macky Sall, Me Abdoulaye Wade se risque à forcer la main à tout l’establishment libéral pour imposer son fils déjà plébiscité comme porte-étendard des libéraux pour 2017, par tous les courants et mouvements affiliés au Pds, Voire même par les candidatures de façade ou les faire valoir qui se sont mis en lice pour accréditer la « légalité » et le caractère réglementaire de son choix, au cours de ces primaires.
HAUSSE DE LA SAISIE DE DROGUE EN 2014 : Le corridor malien, l’axe du mal
Le commissaire divisionnaire, Mame Seydou Ndour, directeur de l’Office centrale de répression du trafic illicite (Octris) du Sénégal, a évalué hier, vendredi 20 mars, à 23 tonnes la quantité de drogue saisie en 2014 soit plus du double des 11 tonnes incinérées en 2013. Le corridor malien reste l’un des passages les plus utilisés par les trafiquants. Mame Seydou Ndour s’exprimait à l’incinération de la saisie mensuelle de la région de Dakar.
FINALE CHAN U-20 : NIGERIA 4SENEGAL A 19H 30 : You can do it !
Qui du Nigeria ou du Sénégal succèdera à l’Egypte ? Le verdict sera connu demain soir à l’issue de la finale du championnat d’Afrique des nations (U-20) devant opposer au stade Léopold Sédar Senghor (19h 30) les Flying Eagles qui sont à la cherche d’un septième sacre continental aux les Lionceaux qui ambitionnent de mettre fin à la longue attente dont souffre le Sénégal au niveau du palmarès du football africain. En lever de rideau de cette finale inédite, le Ghana et le Mali vont en découdre pour la conquête du bronze.
GROS NUAGES SUR LE TOURISME SENEGALAIS : La fin des colonies de vacances
Où va le tourisme sénégalais ? 40 ans après la naissance des premières stations balnéaire, le Sénégal résistera-t-il à la mort d’un secteur touristique bien mal en point ? Pendant des années, le manque d’initiatives aggravé par la faiblesse d’une offre touristique attractive et de qualité, a fini de faire comprendre que la destination n’était plus aussi crédible qu’on pouvait le penser. Et, c’est au moment où la Société d’aménagement de la Petite côte (Sapco) a décidé de s’investir dans des zones comme Pointe Sarène et le sud de Mbodiène, que le secteur du tourisme traverse sa période la plus délicate. La rumeur Ebola a fait beaucoup de mal. Tout comme certaines négligences. Mais, aujourd’hui et demain, c’est comme s’il fallait désormais se préparer à la fin des colonies de vacances et la mort d’une certaine idée du tourisme.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR - ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE SAES SUR LA LOI-CADRE : Les points du désaccord
Le gouvernement et le Saes ont signé le 13 mars dernier un Procès-verbal portant sur les points d’accord des deux parties concernant la Loi-cadre portant sur l’organisation des universités. Le Quotidien revient ainsi sur le contenu de certains articles parmi les 12 qui vont être modifiés, et sur le point relatif à la détermination des places disponibles dans les universités qui reste toujours un objet de désaccord entre le gouvernement et les syndicalistes.
AUDITS -CONTROLE DE LA GESTION DE L’ADMINISTRATION : Macky lâche l’Ige à travers le pays
Le corps d’élite des contrôleurs de la République, l’Ige, qui ne rend compte qu’au chef de l’Etat, va bientôt fouiller la gestion de toutes les structures publiques à travers le pays. Et elle assure que personne ne va passer à travers les mailles du filet.
INDUSTRIES - GESTION DE TRANSRAIL ET DE SUNEOR : L’ultimatum de Dionne à Jaber
L’homme d’affaires espérait faire changer d’avis le Premier ministre, quant à sa gestion de la Suneor et de Transrail. La désillusion a été grande, parce que Mahammad Boune Abdallah lui a fait comprendre qu’il n’était pas question pour l’Etat de reculer quant à sa décision de réhabiliter les deux entités industrielles, de préférence sans lui
SIX MOIS APRES LA CHUTE DE BLAISE COMPAORE : La Sankaramania s’emPare des Hommes intègres
Ils sont des «Hommes intègres», mais aussi des hommes rebelles. Forgés par l’esprit Sankariste, les Burkinabè ont attendu avec patience leurs heures de gloire pour réveiller les souvenirs de celui que tous considèrent aujourd’hui comme un modèle de démocrate. 28 ans après son décès, Thomas Isidore Noël Sankara renaît dans les coeurs, les esprits, les rues, la vie des Burkinabè. Ils ressuscitent la mémoire, le souvenir de cet inoubliable guide de la première révolution (celle des années 80). Et cela donne en 2015, la Sankaramania.
PDS - CANDIDATURE A LA PRESIDENTIELLE DE 2017 : Ça rime avec Karim
Le Pds choisit son candidat aujourd’hui et, sans doute, ce sera Karim Wade. Il y aura donc un 21 mars chez les Libéraux puisqu’ils ne peuvent échapper à ce virus de la rébellion interne qui les guette.
ECOUTE TELEPHONIQUE, CAMERAS DE SURVEILLANCE ACTIVEES… : L’«espionnage» au sommet de l’Etat
Après la traque des pneus, l’Etat active ses services spéciaux. A moins de 48 h de la date fatidique du 23 mars, les autorités surveillent tout le monde, 24h/24, et écoute «tous» les téléphones.
VERDICT DU PROCES DE KARIM WADE ET CIE, CE LUNDI : La sécurité des magistrats de la Crei renforcée
La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) va prononcer sa décision sur l’affaire Karim Wade, ce lundi 23 mars. Pour parer à toute éventualité, la capitale sénégalaise est sous contrôle policière. Même, la sécurité des juges de la Crei a été renforcée.
EMERGENCE ECONOMIQUE DE FATICK : Un rêve utopique à cause de l’érosion éolienne et la salinisation
Souffrant d’un manque terrible d’infrastructures comme le sont du reste la plupart des régions de l’intérieur, Fatick garde la particularité d’être une zone confrontée à des contraintes environnementales très sérieuses. Ayant pour noms érosion éolienne et salinisation, elles annihilent toutes initiatives des populations pour sortir la tête de l’eau et les replongent à des niveaux plus profonds de pauvreté et de dénuement. De véritables poisons pour les sols, elles détruisent systématiquement les champs où elles ne laissent pousser que les herbes les plus sauvages.
Le King Fahd…
La réunion du Bureau politique du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds), programmée au King Fahd Palace, n’aura plus finalement lieu à cet hôtel 5 étoiles. Les autorités du King Fahd Palace ont décliné l’offre faite par les libéraux pour y organiser leur Bp. L’information a été livrée, hier, par le Coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), Mamadou Diop Decroix. Confirmé par le Coordonnateur du Pds, Oumar Sarr qui a écrit : «Le King Fahd Palace vient de rompre unilatéralement, et à la dernière minute, le contrat de location souscrit et totalement honoré par le Pds, notamment au plan financier et ceci depuis le 16 mars dernier. En conséquence le Bureau Politique du Samedi 21 mars 2015 (aujourd'hui) se tiendra à la Permanence Oumar Lamine Badji à partir de 9 heures en lieu et place du King Fahd Palace. Le chronogramme est maintenu »
…Expulse le Pds
Les libéraux vont donc se rabattre sur leur permanence pour tenir leur Bp qui doit choisir le candidat que le Pds va présenter à l’élection présidentielle de 2017. Une décision que les libéraux et leurs alliés ont regretté parce que disent ils, «c’est une décision illégale et sans fondement pour une société privée. Nous considérons que cela explique la dictature que (SMS) veut instaurer dans ce pays» dénoncent- ils. Il faut simplement noter qu’en l’absence de toute explication de la part de la direction du King Fahd, les supputations vont bon train, notamment sur une pression du Palais pour éjecter les libéraux de la cossue salle de conférence. De quoi faire enrager davantage 3W et ses alliés
Rimka privé de visite
Restons avec les libéraux pour dire qu’un malheur ne vient jamais seul. Après avoir été victime d’une interdiction de tenir une manifestation politique au King Fahd Palace, les libéraux sont de nouveau frappés par une autre interdiction. Selon le chargé des propagandes du Pds, les autorités pénitentiaires ont pris la décision d’interdire toute visite à Rimka et autres détenus libéraux. «On a également interdit toute visite à Rimka jusqu’à nouvel ordre», a informé, hier, Farba Senghor. Et ce n’est pas tout…
Comment déjouer…
Pour faire échec au plan du pape du Sopi à l’occasion du 23 mars prochain, jour de verdict et de vérité pour Rimka & Cie, la Conférence nationale des leaders de la Confédération pour la démocratie et le socialisme, c'est-à-dire la Gauche, lance un «appel au peuple sunugaalien, à l’ensemble des citoyens et forces vives du pays, à démasquer et à déjouer le piège infernal concocté par (3W) et ses affidés ». Selon les responsables de la gauche sunugaalienne, «aucun prétexte ne doit lui être fourni pour susciter une ‘guerre civile’ entre ‘partisans du pouvoir’ et ‘opposition’, en organisant des ‘contre manifestations’». Parce que, selon eux, «c’est une pareille confrontation dont il rêve pour justifier l’intervention des forces de l’ordre, dans le but de renverser le pouvoir légitime en place, pour mettre en place un ‘gouvernement provisoire’ chargé de baliser le terrain à l’intronisation de son fils».
…«Le piège» de 3W…
Les propos de ces leaders de partis de gauche sont sans équivoque : «nul ne peut plus douter de la volonté, longtemps et constamment exprimée par (3W) de s’opposer, par diverses formes de manoeuvres et de manifestations, à toute condamnation de son fils (…) Sans même attendre le verdict, (3W) a mis en branle une stratégie de déstabilisation et de sabotage dans le pays et en direction du Tribunal, pour empêcher les juges de délibérer en toute sérénité dans leurs locaux». Ce qu’ils considèrent comme un «défi contre la République, l’Etat de Droit et le principe du respect de la justice égale pour tous», doit être «condamné sans équivoque, dès maintenant et neutralisé par tous les moyens légaux dont dispose la République démocratique du (Sunugaal)».
…Selon la Gauche
Pour la Conférence nationale des leaders de la Confédération pour la démocratie et le socialisme, «la seule attitude qui sied dans pareille situation, c’est l’expression massive du soutien des républicains et démocrates (du) pays à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour la manifestation de la vérité et la fin de l’impunité». Dans ce cadre, estiment ces leaders, «il appartient au gouvernement et aux forces de sécurité de faire prévaloir l’Etat de Droit ainsi que le respect des Institutions républicaines, et de garantir le maintien de la paix civile dans la vigilance dictée par le ‘principe de précaution’». Enfin, la Cds dit qu’elle «ne ménagera aucun effort pour participer à l’élan de mobilisation populaire et citoyenne, au niveau national et au sein de la Diaspora, afin de mettre en échec le projet machiavélique de retour de (3W) au pouvoir par la rue à travers un coup de force, au nom de ses propres privilèges et des seuls intérêts de son fils et de son clan».
La Cos/m23…
Un «appel au calme et à la sérénité» a été lancé hier par la Commission orientations et stratégies du M23 (Cos/M23) «face aux risques de troubles et de dégradation du climat social annoncés quant à une éventuelle condamnation de (Rimka). Soulignant qu’elle n’a «jamais cessé de souligner toutes les incohérences notées et contenues dans le traitement de ce dossier», le Cos/M23 n’en appelle pas moins les libéraux, ainsi que les organisations et mouvements de soutien à Rimka à «l’observance d’une tenue responsable et républicaine face à leurs préoccupations. De se souvenir des différents dossiers judiciaires vécus par le (Sunugaal) dans un passé très récent sous le régne de (3W) : (Ngorsi) Seck, Bara Tall en exemple. De savoir raison garder et de considérer (Rimka) comme un simple citoyen justiciable au même titre que tous les autres (sunugaaliens)».
…Appelle au calme
La Cos/M23 exige aussi de l’Etat qu’il veille à l’intégrité physique des populations et à la préservation des biens publics et privés, «de tenir en respect aussi bien le camp des libéraux que celui de la mouvance présidentielle». Quant à la Justice sunugaalienne, il est exigé d’elle «de dire fondamentalement le droit et de rendre un verdict juste à l‘issue de ce procès, qui a fini de tenir en haleine tout un pays». Mais aussi «de donner une suite logique et conséquente à la traque des biens mal acquis, de réserver un traitement égalitaire à tous les dossiers pendants en justice et interpellant de hautes personnalités de la société, de quelque bord qu’elles soient». Enfin, la Cos/M23 attend de la Justice qu’elle justifie la relaxe ou la condamnation de Rimka «de preuves matérielles et irréfutables dans les deux cas, pour préserver l’intégrité de la justice (sunugaalienne)».
Serigne Sidy Moctar…
Le Khalife général des mourides Serigne Sidy Moctar Mbacké a donné, hier, le coup d’envoi de l’hivernage 2015. D’après Serigne Mountakha Mbacké qui relayait l’information, la date retenue est le 24 mars prochain pour le lancement des travaux champêtres. Ainsi le Khalife général a incité les Sunugaaliens à un grand retour vers l’agriculture. «L’agriculture est un pilier essentiel à l’équilibre du monde, c’est dire combien toute négligence à son égard est facteur de péril et de remise en question parfois dramatique», a indiqué Serigne Mountakha Bassirou qui ajoute qu’il «ne faut pas se contenter de retenir cette date du 24 mars, mais c’est plutôt un appel à l’endroit de tous les (Sunugaaliens) de retourner dans leur terroir pour faire un effort en ce sens».
…Lance l’hivernage…
Car dit-il, la réussite ne s’obtient pas d’un coup de baguette magique, c’est un effort qui mène à la réussite et qui rend fier de soi. «Que tout le monde le sache et que chacun fasse un effort. Il est de l'évidence que le travail est le troisième pilier du mouridisme après le savoir et le culte au sens étroit du terme. C’est ce que le Khalife tente d’accentuer tous les jours», fait-il remarquer. Aussi, le Khalife
général des mourides, d’indiquer à l’endroit de tous les musulmans qu’Allah est Généreux dans sa Bonté envers ceux qui sont généreux dans cette vie. Il annonce de bonnes nouvelles dans les deux mondes à ses fidèles serviteurs qui s’efforcent de gagner sa faveur.
…Le 24 mars 2015
Raison pour laquelle dit-il, un grand retour vers l’agriculture constitue un pas décisif vers notre épanouissement. D’après Serigne Bassirou Mountakha, l’islam sanctifie le travail et réprouve l’oisiveté : «Le vrai musulman est celui qui lutte et qui affronte les difficultés de la vie pour se nourrir et nourrir sa famille». C’est pourquoi tout le monde doit s’y mettre financièrement, matériellement pour donner corps à ce ‘ndigël’ du 24 mars. «La date est proche, mais c’est un hymne à l’effort auquel tout le monde est invité», a confié Serigne Mountakha.
L’impair…
Reparlons de la belle cérémonie de dédicace avant-hier, au ministère des Affaires Etrangères et des Sunugaaliens de l’Extérieur du livre de son Excellence Massamba Sarré «De Gagnick à Paris : Aux premières heures de la diplomatie sénégalaise». Un grand moment d’échanges qui n’a connu qu’un couac. L’ambassadeur Kaba, premier à prendre la parole, a tenu on ne sait pourquoi, à dire devant l’assistance, qu’il avait joué on ne sait quel rôle dans l’élaboration de ce livre. Grand moment de gêne qu'il a aggravé en disant qu' il va en parler «parce que ce n’est dit nulle part» dans le livre. Atmosphère !!!
…Peu diplomatique
Heureusement que par la suite, des interventions de haut niveau ont fait oublier cet accès de narcissisme incompréhensible, notamment celle d’Ousmane Camara, pleine d’esprit, élevée, toute consacrée à mettre en valeur la seule star du jour : l’auteur du livre, Massamba Sarré. Avec un humour d’une finesse remarquable, le magistrat à la retraite a donné à la fonction diplomatique une très haute idée. Auparavant l’éditeur du livre, Amadou Lamine Sall, des Editions feu de brousse, avait élevé le débat, en «caressant le français» selon les mots d’un diplomate présent. Ce que le Premier
ministre Momo Dionne avait d’ailleurs souligné quand il est intervenu juste après le poète. Ces moments de grandes civilités ont fait oublier à tout le monde l’impair (véritable faute de goût) de Kaba. Ouf !
Invitation au Qatar
Le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye est au Qatar à la tête d’une forte délégation d’acteurs culturels. Il s’y est rendu, sur invitation de son homologue qatari, Ahmed Ben Abdoul Aziz Al Quari, dans le cadre de la célébration de la Semaine de la Francophonie. Dans cette délégation, on remarque la présence d’Ismaël Lo et des éléments de l’ensemble dramatique de Sorano. Mais c’est la présence remarquée d’Aïda Mbodji, présidente de la Commission culturelle et de communication de l’Assemblée qui suscite des interrogations. Que trame Mbagnick Ndiaye, membre fondateur de l’Apr en invitant la «Lionne» du Baol, responsable politique du Parti «dolécratique» sunugaalien. Connaissant Mbagnick pour sa capacité de concilier les positions divergentes, sûr qu’il s’investira à fond pour convaincre la présidente du Conseil département de Bambey à rejoindre son «frère et ami» SMS. Mais comme Aïda clame urbi et orbi qu’elle ne quittera pas le Pds…
Scandale
La mairie de la Médina sous les feux de la rampe. D’un côté, les commerçants de Tilène qui sont en grève à cause de taxe qu’ils ne veulent pas payer, la jugeant exorbitante, mais aussi les opérations de désencombrements qui font râler certains. De l’autre côté, et pour ne rien arranger, voilà qu’une affaire de «say say» y défraie la chronique après qu’une vidéo a été abondamment diffusée partout dans le Net. Des images choquantes d’un vieux conseiller municipal se calfeutrant, dans son bureau cloisonné, avec une jeune femme pour y aller d’une partie de gymnatisque horizontale. Chaud devant ! On vous passe les détails. Pour dire «nak» que l’institution municipale devra certainement donner une suite à cette affaire qui porte un sacré coup à l’image de la mairie. Mais le plus grand danger risque de venir du côté du procureur qui, s’il décidait de s’auto-saisir, va faire un masacre. Parce que «nak», hormis les deux coupables, il y a celui ou ceux qui ont filmé la partie de plaisir, celui ou ceux qui l’ont posté dans le net, ceux qui se le partagent faisant propager la vidéo comme le virus Ebola. Tout ce beau monde «nak» devrait être invité à aller boire du thé chez le Procureur. On ne désepère pas…
Bécaye décroche 12 Ans / Nguel Dione
Pour son gala qu’il comp te organiser le 19 avril 2015, le patron de Sénégal Fm vient de concocter un autre duel de jeunes espoirs entre 12 ans (Pikine Mbollo) et Nguel Dione (Ngoundiane). Bécaye Mbaye compte frapper un grand coup ce jour-là.
Ablaye Ndiaye dans la tour mente
Alors que son duel avec Gris 2 était plébiscité, Amadou Ablaye Ndiaye est encore sans combat pendant que la saison bat son plein. Ses quelques apparitions en lutte simple n’ont pas toujours été fructueuses. Le pensionnaire de Ndakaru va-t-il vers une saison blanche ? wait and see.
Laye Ndiombor attendu à Adrien Senghor
Cela faisait trop longtemps que le champion de Ndang ane n’avait plus fait d’ apparition dans l’arène. Mais, le 28 mars à l’occasion du gala qu’organi se Sunu Lamb, L aye Ndiombor est attendu pour faire plaisir à ses nombreux fans à travers sa chorégraphie dont lui seul détient le secret.
Mor Fadam observe son poulain
Technicien avéré dans le milieu de la lutte, l’ancien lutteur Mor Fadam a toujours un œil protecteur sur son poulain Gouye Gui qui faisait son open presse la semaine dernière dans son fief à Guédiawaye. Très concentré, il étudiait de près son poulain.
Gouye Gui et son ballon bleu
À chacune de ses sorties, le Roi du Simpi innove. Tantôt c’est une bouteille d’huile de palme, tantôt c’est ce gros ballon bleu qu’il a présenté mardi dernier lors de son open presse. Avec Gouye Gui, il faut s’attendre à tout.
Djibson attend Kandji
Alors que son combat contre Soundiata était agité par le promoteur du 3ème Millénaire, Moustapha Kandji, Djibson de l’école de lutte Boy Niang doit trouver un autre adversaire. Soundiata de Bosco Sow a décroché un combat contre Boy Faye de Bathie Séras pour le 24 avril. «J’attends Kandji pour qu’il me trouve un autre adversaire. Je veux livrer deux à trois combats avant la fin de la saison », indique-t-il.
Adama Ngom crée «dina noopi»
Adama Ngom est resté muet depuis son retour de la Mecque. Mais, le tambour-major du Lion de Guédiawaye a remué ses méninges pour créer un nouveau rythme pour le combat du 5 avril 2015. «J’ai créé dina noopi (il va se taire).» Une manière de dire que Balla Gaye 2 va battre Eumeu Sène.
Les lutteurs de l’école Balla à Adrien Senghor le 28 mars
«On a appris que les journalistes de Sunu Lamb organisent un gala de lutte simple le samedi 28 mars 2015. Nous avons demandé au manager de notre école de lutte, Matar Ndiaye, de trouver des licences en lutte sans frappe pour nos poulains. Ils viendront combattre à Adrien Senghor ce jourlà », nous a informés, hier, Balla Gaye 1.
Bébé Modou Lô en Italie depuis hier
«Je me prépare comme ça à aller à l’aéroport. Je vais en Italie ce soir», nous a dit hier Bébé Modou Lô, un peu avant 15 heures. Le poulain de Modou Lô, en difficulté avec trois défaites de suite, va s’entraîner pour revenir plus fort et reprendre sa place.
ECHOS DE LA TANIERE CONTRE GHANA ET LE HAVRE - LISTE DES LIONS : Une liste de 28, 4 entrants, Demba Bâ de retour
Le nouveau sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a publié une liste de 28 joueurs en vue des matchs amicaux contre Ghana le 28 mars et Le Havre le 31. 21 des 23 de la CAN reviennent dans cette liste, où l’on note quatre entrants et le retour de Demba Bâ écarté par Giresse lors de la dernière CAN en Guinée équatoriale.
Aliou Cissé s’est appuyé sur la sélection qui a disputé la dernière CAN 2015. Seuls manquent à l’appel l’attaquant de Newcastle Papis Cissé et le milieu de terrain de Bordeaux Henri Saivet blessés. Pour le reste, le nouveau sélectionneur conservé l’ossature déjà en place pour ces deux matchs amicaux post CAN 2015.
Khouma, Diallo, Diawandou et Ndoye arrivent
Quatre nouveaux joueurs vont étrenner leur première sélection durant ces deux matchs amicaux. Parmi ces quatre, le plus en vue est certainement Babacar Khouma, la nouvelle petite perle du foothall italien de la Fiorentina. L’ancien de l’uS rail est l’un des deux sénégalais en lice en Europa League avec Kalidou Coulibaly de Naples. Le jeune Sénégalais qui n’en finit plus d’impressionner cette saison a tapé dans l’oeil du nouveau sélectionneur qui pourrait compter dans ses rangs un attaquant puissant qui a déjà joué 28 matchs toutes compétitions confondues pour 8 buts cette saison. Diawandou Diagne (FC Barcelone), Cheikh Tidiane Ndoye (Créteil, France), deux autres novices arrivent en sélection. Ces deux défenseurs ont été lancés dans le bain par Aliou Cissé lors du match amical des Lions A’ à Buenos Aires en mai 2014 face à la Colombie de James Rodriguez. Ils arrivent dans ce secteur très fourni en compagnie d’Ibrahima Mbaye, le défenseur de Bologne, réserviste lors de la dernière CAN. Abdoulaye Diallo, le gardien titulaire du Havre, va aussi effectuer ses débuts en sélection dans les buts. Il sera en concurrence avec les trois gardiens qui étaient à la CAN, Bouna Coundoul, Lys Gomis et Pape Demba Camara.
Demba Bâ est bien là, Diafra sanctionné
«C’était un choix de coach qui l’avait privé de la CAN, c’est un choix de coach qui le fait revenir», indique Me Senghor parlant du retour de Demba Bâ en sélection. L’attaquant de Besiktas, qui totalise 15 buts en 20 matchs joués en championnat de Turquie, retrouve la Tanière après avoir taclé Giresse et la fédération suite à sa non convocation à la dernière CAN. un retour qui ne s’apparente point à «une faveur» selon le nouveau sélectionneur Aliou Cissé qui explique avoir confectionné sa liste sans pression aucune de la FSF. «Demba Bâ est un grand joueur qui a un background en équipe nationale. Je salue la grandeur d’esprit de la fédération. Si je l’ai appelé, ce n’est point une faveur que je lui fais, c’est une suite logique de prendre les meilleurs joueurs en sélection», explique Aliou Cissé. L’attaquant de Besiktas a bénéficié d’une certaine mansuétude de la part de l’instance fédérale, tel n’est pas le cas de Diafra Sakho recalé pour «son manque d’engament vis-à-vis du maillot national» de l’avis même de Me Senghor. «La porte n’est pas fermée, mais nous attendons d’y voir clair. Nous avons besoin de gage et nous assurer de la volonté du joueur de se donner à fond», se justifie Me Senghor.
Liste des 28 Lions Gardiens (4) : Bouna Coundoul (Platinum Stars, Afrique du Sud), Lys Gomis (Trapani, Italie), Pape Demba Camara (Sochaux, France), Abdoulaye Diallo (Le Havre, France)
Le Sénégal, à la veille du délibéré du procès de Karim Wade, donne l’image d’un bateau qui tangue, avec une cargaison de politiciens qui bafouillent et de juges qui cafouillent dans leur procédure
Saliou Guèye, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 21/03/2015
L’approche irréversible du verdict du procès de Karim Wade ferait-il monter le mercure de la tension au point qu’Abdoulaye Wade et ses partisans perdent leur sang-froid et les forces policières et les autorités judiciaires, qui doivent rasséréner le climat social, deviennent les premiers perturbateurs de l’ordre public ? En tout cas une prédiction pessimiste s’est emparée des libéraux à 48 heures de l’acte final du procès de Karim Wade et de ses supposés complices, tout comme une paranoïa sécuritaire a envahi les forces de l’ordre.
Plusieurs signaux d’alerte rouge attirent l’attention sur les outrances discursives des libéraux et les méthodes répressives de la police et de la justice depuis quelques temps comme répondant. Aux diatribes incandescentes et autres manœuvres louches des contempteurs de la Cour de répression et de l’enrichissement illicite (Crei), les autorités policières et judiciaires répondent par des interdictions de marches pacifiques, des interpellations, des arrestations et des gardes à vue, illégalement, prolongées.
Le ton est donné, les choix semblent être faits. Wade menace. La gendarmerie, la police et certains juges y vont à fond dans la répression en multipliant les maladresses effarantes.
Après l’arrestation de Bathie Seras, d’Amina Nguirane d’Horizon 2017, du maire Cheikh Dieng et d’autres responsables de moindre envergure, c’est au tour du tonitruant avocat El Hadji Amadou Sall d’être appréhendé avant d’être envoyé en prison. Cette série d’arrestations met à nue la frilosité de l’Etat et laisse échapper, à travers les interstices de la CREI, l’issue finale et fatale du procès de Karim Wade.
Le Sénégal, à la veille du délibéré du procès de Karim Wade et de ses supposés complices, donne l’image d’un bateau ivre qui tangue sur une mer démontée, avec une cargaison de politiciens qui bafouillent dans leurs discours va-t-en-guerre et de juges qui cafouillent dans leur procédure.
Et cela semble faire le jeu des libéraux qui jouent la carte de la provocation et le registre de la victimisation puisque, tant que le délibéré n’est pas prononcé, tout acte de répression peut être considéré comme un acharnement plus ou moins justifié contre les partisans ou sympathisants de Karim et de son père.
Le Président Macky Sall, traité de descendant d’esclave et d’anthropophage par son prédécesseur à la tête de l’Etat, a joué la carte de l’indifférence intelligente, du mépris répressif et voilà que les obscénités wadiennes sont tombées vite dans l’oubli. (voir à ce sujet le sondage de SenePlus.Com dans la rubrique "SONDAGES" du site). Et c’est sur ce registre de la sérénité qu’on attend les forces de l’ordre et les autorités judiciaires sans, bien sûr, faire preuve de faiblesse ou de laxisme devant toute action visant à troubler la sécurité publique.
Dans l’histoire politique de notre pays, le Pds, aujourd’hui à nouveau sous les feux de la rampe médiatique, est perçu comme un océan de barbarie menaçant de submerger à tout instant cet îlot de paix qu’est le Sénégal. Et le comportement débridé actuel des forces de police et de certains juges prête le flanc à Abdoulaye Wade et ses affidés qui, regimbant de passer sous les fourches caudines des autorités policières et judiciaires, promettent de mettre à feu et à sang le pays en cas de condamnation de Karim Wade. Aussi, il ne faut pas donner l’impression qu’on assiste à un «Karim-bashing» ripoliné en défense intransigeante sacro-sainte de la République.
Il n’est pas dans notre propos l’intention de donner caution aux sorties vitriolées de Me El Hadji Amadou Sall ni de donner onction aux communiqués de presse comminatoires et incendiaires émanant des structures de cadres, de jeunes et de femmes libéraux. Si des faits caractérisés sont établis au regard du code pénal, c’est à la Justice de sévir sans esprit vindicatif ni prise de position dictée par la couleur politique ou la filiation des présumés coupables. Et quelle que soit l’issue finale de ce procès où ne sont jugés que des justiciables, la primauté et la sacralité de la Res publica transcendent le clivage destructeur Apr/Pds.
Et demain que Karim Wade et ses co-accusés soient relaxés ou condamnés, la machine judiciaire ne doit pas s’arrêter dans la traque des pilleurs de la République. Ils doivent rendre compte et le Sénégal doit continuer de vivre. Tout répit pourrit, voire périt, le délit. Le cas échéant, raison à ceux qui ont toujours soutenu mordicus que la reddition des comptes lancée par le régime de la gouvernance sobre et vertueuse n’était qu’un trompe-l’œil pour régler les comptes d’un empêcheur de tourner en rond.