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16 novembre 2024
par El Hadji Gorgui Wade Ndoye
UN GRAND MONSIEUR S'EN VA
Son dernier combat fut le parachèvement de la paix en Casamance. Le combat d’une vie d’un grand intellectuel. Repose en Paix grand frère et cher ami Ndukur Kacc Essiluwa Ndao
El Hadji Gorgui Wade Ndoye |
Publication 07/09/2024
Repose en Paix grand frère et cher ami Ndukur Kacc Essiluwa Ndao. En début de cette semaine, le 02 septembre, nous avons échangé par whatsapp.
L’éminent ethno-anthropologue et spécialiste de la Casamance est mort ! En décembre 2020, pour la deuxième Edition du Gingembre Littéraire du Sénégal sur le vivre ensemble consacré à la Casamance, Abdou Ndao qui est mon ancien de l’Université Gaston Berger et avec qui j'ai partagé le même pavillon universitaire le G4/D avec d’autres personnalités comme son plus que frère le magistrat Cheikh Bamba Niang etc, n'avait ménagé aucun effort pour la réussite de cet évènement fort bien accueilli. Il s’était mis totalement à notre disposition tant au niveau intellectuel et humain en organisant la logistique sur place avec notre autre aîné Moustapha Tambadou.
Son dernier combat fut le parachèvement de la paix en Casamance. Le combat d’une vie d’un grand intellectuel.
par Souleymane Gomis
HOMMAGE À NDUKUR KACC ESSILUWA NDAO
Un très grand intellectuel vient de nous quitter. Un universitaire, un socio-anthropologue d'une très grande renommée est parti. Un homme sobre et intègre, un homme vertueux. Abdou Ndao est un amoureux de la verte Casamance
Un très grand intellectuel vient de nous quitter. Un universitaire, un socio-anthropologue d'une très grande renommée est parti. Un homme sobre et intègre, un homme vertueux.
Abdou Ndao est un amoureux de la verte Casamance et fervent défenseur du patrimoine culturel Diola.
Que le paradis soit sa dernière demeure.
Je présente mes condoléances à toute sa famille, ses amis et proches.
LE PARENT PAUVRE DE LA MEDECINE
Malgré son importance capitale dans le parcours de soins, de la prévention à la rééducation, la physiothérapie souffre d'un manque criant de moyens et de reconnaissance
8 septembre prochain : l’Association sénégalaise des kinésithérapeutes et rééducateurs (Askir) va célébrer la journée internationale de la physiothérapie à Dakar. Le thème retenu est la prise en charge des douleurs lombaires. En prélude à cette rencontre, focus sur cette discipline tellement importante dans la prise en charge sanitaire mais souvent « oubliée » en termes de ressources humaines et de plateau sanitaire.
La physiothérapie est une discipline de la médecine qui permet à la personne de retrouver toutes ces activités habituelles qui ont été perdues à la suite d’une affection, d’une maladie ou d’un traumatisme à travers un ensemble de pratiques thérapeutiques. Elle est exécutée par une personne professionnelle, formée en santé pour la pratique. Devenue une référence pour traiter les troubles musculo-squelettiques, la physiothérapie intervient dans diverses disciplines de la santé, notamment dans le traitement des douleurs physiques et aide le patient à vivre sa vie dans les meilleures conditions possibles. La physiothérapie intervient particulièrement dans les troubles et les incapacités physiques. Il s’agit d’une discipline pluridisciplinaire qui peut traiter les affections concernant les muscles, les articulations, les os, le système neurologique, le système respiratoire, le système cardio-vasculaire entre autres.
Selon Cheikh Seck, président de l’association des kinésithérapeutes du Sénégal, la Kinésithérapie garde trois objectifs dont le maintien, la prévention et la rééducation. « Dans le volet préventif, elle est d’une importance capitale de signaler le plus rapidement possible lorsqu’on constate une anomalie qui impact sur le moral ou la physique comme les IMC (Infirmité Motrice Cérébrale) ou dans le cadre de la scolie chez l’enfant, pour faciliter le traitement, au cas contraire, il serait difficile de l’éradiquer », a-t-il fait savoir. Pour Cheikh Seck, le kinésithérapeute doit avoir des aptitudes à maitriser les bases de l’anatomie et de la physiologie de l’être humain. A cet effet, il renseigne que la formation se fait à partir de la licence. « Il faudra avoir une base en médecine et en anatomophysiologie. Au Sénégal, la plupart du temps, ce sont ceux qui ont fait une licence en soins infirmiers obstétricaux qui font le concours. La formation pour le moment, se fait à l’Ecole nationale de développement en santé et social « Endss) ou à l’étranger. La plupart du temps, il est conseillé au candidat d’obtenir un BAC scientifique», a-t-il renseigné.
Bienfaits de la kiné
De nombreuses personnes dans le monde ont souffert de blessures, de maladies ou de handicaps graves qui les empêchent d’exercer leurs fonctions sensorielles et motrices de base. Des atrophies, des douleurs musculaires, des accidents vasculaires cérébraux, des fractures, des accidents vasculaires cérébraux, des troubles et bien d’autres choses encore. Pour les spécialistes de la maladie, toutes ces conditions malheureuses affectent considérablement la qualité de vie de ces personnes en les empêchant d’accomplir leurs activités quotidiennes. « La médecine a fait des progrès incroyables dans ce domaine, et l’une des branches les plus importantes est la thérapie physique. Cette spécialité aide à rétablir le mouvement et d’autres fonctions corporelles chez les personnes touchées par une blessure, une maladie ou un handicap. La physiothérapie est devenue très importante, ces dernières années. Elle a même fusionné avec d’autres disciplines, comme la neurologie. De plus, elle a changé la vie de millions de personnes qui se sont rétablies, grâce aux kinésithérapeutes et à tous les traitements offerts par cette merveilleuse branche de la médecine», ont-ils reconnu. Dans beaucoup de structures sanitaires, ce département manque de ressources humaines et matérielles adaptées pour la prise en charge des pathologies. Les centres spécialisés ne le sont que de nom. Une situation qui décourage plus d’un, et beaucoup d’acteurs préfèrent se substituer aux professionnels de la kiné en faisant eux-mêmes les massages.
ÉCLAIRAGE SUR LE BRAS DE FER ENTRE L'EXÉCUTIF ET LE PARLEMENT
L'expert en Droit public Yaya Niang offre une perspective approfondie des enjeux juridiques qui sous-tendent le conflit. Son analyse soulève des questions cruciales sur la capacité du cadre constitutionnel à gérer des situations politiques inédites
Réalisé par Nando Cabral GOMIS |
Publication 07/09/2024
Enseignant chercheur en Droit public à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Dr Yaya Niang apporte ses éclairages juridiques sur le bras de fer que mène actuellement la majorité parlementaire Benno Bokk Yakar et le nouveau régime. Dans cet entretien, Dr Yaya Niang aborde plusieurs questions dont la programmation de la déclaration de politique générale du Premier ministre mais aussi les répercussions que la dissolution de l’Assemblée nationale agitée par le nouveau régime pourrait avoir sur le fonctionnement de l’Etat.
Quelle lecture faites-vous de cette décision de la conférence des présidents de fixer la date de la DPG, au 11 septembre 2024 ?
Cette controverse soulève deux questions de droit : la computation des délais et l’application de la loi dans le temps. Sur la computation des délais, la loi organique n°2024-12 du 30 août 2024 modifiant le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale est entrée en vigueur le 30. Elle réintroduit dans le Règlement intérieur un article 97 qui précise que « L’Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue ».
Seulement, l’article précité ne mentionne pas le caractère franc des délais. Un délai franc ne tient compte ni du jour de la décision ni du jour de l’échéance et si le dernier jour tombe sur un dimanche ou un jour férié, le délai est prolongé jusqu’au premier jour ouvrable. Inversement, les délais non francs tiennent compte du jour de la décision et celui de l’échéance. L’on dit que les délais francs sont exclusifs et que les délais non francs sont inclusifs.
Il faut reconnaitre cependant que les délais de huit jours mentionnés à l’article 97 du Règlement intérieur n’indiquent pas qu’ils sont francs. Or, à chaque fois que les délais sont francs, le texte en fait mention expressément. Il en résulte que ce délai n’est pas franc.
Par conséquent, la computation des délais de huit jours prend comme point de départ le jour de la décision. Par décret n°2024-1880 du 04 septembre 2024, le Président convoque l’Assemblée nationale en session extraordinaire tout en mentionnant la DPG au titre des points inscrits à l’ordre du jour. Cette mention de la DPG dans l’ordre du jour vaut information de l’Assemblée nationale. La computation se fait donc à partir du 4 septembre, date de la prise du décret. Dans ce cas, une DPG tenue le 11 septembre tient compte des délais de huit jours prévus par l’article 97 du Règlement intérieur. Mais, ma préoccupation, c’est moins la computation des délais de huit jours que l’applicabilité de la loi organique qui introduit ce délai. A titre de rappel, le Premier ministre est nommé par décret n°2024-921 du 02 avril 2024. La loi organique n°2024-12 du 30 aout 2024 modifiant le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale est entrée en vigueur le 30. Elle réintroduit dans le Règlement intérieur un article 97 formulé ainsi qu’il suit : « la Déclaration de politique générale doit intervenir trois mois après l’entrée en fonction du Gouvernement. L’Assemblée nationale doit informer huit jours au moins avant la date retenue ».
La question juridique qui se pose est surtout celle de savoir si une loi promulguée le 30 aout 2 0 2 4 pourrait rétroagir et régir la DPG d’un Premier ministre nommé le 02 avril 2024 ? Le principe de la non-rétroactivité des lois dans le temps voudrait qu’on ne légifère que pour l’avenir. Une disposition nouvelle ne saurait régir une situation qui lui est antérieure sous réserve des exceptions en matière pénale ou lorsque la loi elle-même prévoit sa rétroactivité. Certains peuvent être tentés de soutenir que la Constitution est d’application immédiate. Ils pourraient dans ce cas nous démontrer comment appliquer cet article 97 nouvellement introduit qui astreint le Premier ministre à faire sa Déclaration de politique générale dans un délai de trois mois compte étant tenu qu’il est entré en fonction depuis le 02 avril 2024. Ce délai étant dépassé, comment remonter le temps ? L’on ne saurait faire une application partielle de l’article 97. Il ne peut être permis, dans un même article, d’isoler le délai d’information de huit jours et ignorer le délai de trois mois impartis au Premier ministre pour faire sa DPG.
En définitive, je suis d’avis qu’aussi bien les délais de trois mois que ceux de huit jours d’information ne sont applicables à la DPG de l’actuel Premier ministre. Le régime de celle-ci ne se détermine pas par référence à la nouvelle loi organique modifiant le Règlement intérieur de l’Assemblée. Par conséquent, l’invocation de l’article 97 nouvellement introduit n'est pas convaincante.
Quel enjeu présente la dissolution de l’Assemblée nationale de plus en plus agitée sur le fonctionnement de l’Etat ?
La question de la dissolution de l’Assemblée nationale qui semble relever de l’évidence est, en réalité, loin de l’être. L’évidence tient dans la clarté de l’article 87 qui habilite le Président de la République à pouvoir prononcer, par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale. Cependant, en isolant l’unique article 87 pour apporter une réponse à la question que soulève la dissolution de l’institution parlementaire, l’on emprunte la voie d’une démonstration juridique très superficielle. Une réponse à cette question constitutionnelle nécessite une mise en relation de plusieurs dispositions constitutionnelles. La marque de celles-ci c’est la solidarité. La séparation peut les vider de leur charge normative.
La charte fondamentale est un enchainement de dispositions le plus souvent interdépendantes. L’application de l’une ne doit nullement emporter l’anéantissement de l’autre à partir du moment où les dispositions constitutionnelles sont d’égale valeur. C’est d’ailleurs en application de cette technique d’interprétation que le juge constitutionnel avait conclu, dans sa décision du 15 février 2024, à l’annulation de la Loi n°4/2024 portant dérogation à l’article 31 de la Constitution compte tenu de ses répercussions qu’elle pourrait avoir sur l’article 27 fixant la durée du mandat et l’article 103 alinéa 7 de la Constitution rendant intangible cette durée. C’est dire que le juge constitutionnel avait mobilisé les articles 27 et 103 de la Constitution pour se faire une conviction sur l’inconstitutionnalité d’une loi dont l’objet portait pourtant sur l’article 31 de la Constitution, mais dont les conséquences touchent d’autres dispositions de la Constitution, comme celle de la durée du mandat présidentiel. Cette jurisprudence spectaculaire conforte la thèse de la solidarité des dispositions constitutionnelles, ou tout au moins de certaines dispositions constitutionnelles qui se distinguent par les matières qu’elles régissent. Il y a de ces dispositions, telles qu’elles sont formulées, et compte tenu de leur objet, le constituant ne préfigure nullement une situation juridique provoquée susceptible de faire obstacle à leur mise en œuvre, même temporairement.
La charge normative qu’elles contiennent s’oppose à toute neutralisation pouvant résulter d’une application éventuelle d’une disposition constitutionnelle, lorsque cette application est potentiellement génératrice d’une situation juridique inédite qui ne trouve pas de solution immédiate dans l’architecture constitutionnelle.
Ma conviction est que toute dissolution de l’Assemblée nationale en application de l’article 87 évoqué n’est pas sans conséquences neutralisantes sur l’article 68 relatif à la loi de finances et l’article 39 traitant la suppléance du Président de la République en cas de vacance du pouvoir. Or, les articles 68 et 39 de la Constitution sont de l’ordre de ces dispositions décrites ci-dessus.
La dissolution pourrait-elle donc avoir un impact sur l’adoption de la loi de finances ?
Immanquablement, la dissolution de l’Assemblée nationale risque de générer des situations inédites qui ne trouvent pas de solution dans le tissu constitutionnel. Elle risque de neutraliser l’article 68 de la Constitution. L’article 68 de la Constitution a la particularité de décrire avec précision le temps imparti à l’Assemblée nationale pour l’adoption de la loi de finances. Il prévoit avec force que l’Assemblée nationale dispose de soixante jours au plus pour voter les projets de lois de finances. Dans le cadre de cette procédure décrivant les rapports entre le Président de la République et l’Assemblée nationale, trois situations peuvent survenir et la Constitution a apporté une solution à chaque cas de figure. Le premier cas de figure, c’est lorsque, par suite d’un cas de force majeure, le Président de la République ne dépose pas le projet de loi de finances à temps pour permettre à l’Assemblée nationale de l’adopter dans les délais. Le retard est donc imputable au pouvoir exécutif. Dans ce cas, l’article 68, alinéa 3, envisage la prolongation de la session jusqu’à l’adoption du projet de loi de finances.
La deuxième hypothèse survient lorsque, bien que déposé dans les délais, l’Assemblée nationale n’arrive pas à voter définitivement le projet de loi de finances dans le délai de soixante jours indiqué plus haut. La faute étant imputable à l’institution parlementaire, l’article 68, alinéa 4, habilite le Président de la République à mettre en vigueur, par décret, le projet de loi de finances, en tenant compte des amendements parlementaires qu’il a acceptés.
Le dernier cas de figure est celui où la loi de finances de l’année n’entre pas en vigueur avant l’année financière (janvier de l’année suivante), du fait des rapports entre les deux pouvoirs politiques résultant de la procédure décrite par l’article 68. Dans ce cas, l’article 68, alinéa 5, autorise le Président de la République à reconduire, par décret, les services votés. Les services votés correspondent aux dotations budgétaires inscrites dans la loi de finances de l’année précédente.
Il apparait clairement que tous ces cas de figure ne correspondent aucunement à une situation où l’Assemblée nationale est dissoute avant l’adoption de la loi de finances. L’article 68 agité ne prévoit que des situations résultant des rapports entre le Président de la République et l’Assemblée nationale. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’on trouve l’article 68 dans le titre VII de la Constitution traitant les rapports entre le pouvoir législatif et le rapport exécutif. En définitive, la dissolution de l’Assemblée nationale mettra en échec l’application de l’article 68 de la Constitution dès lors que la situation q u ’ e l l e provoque n’est pas envisagée par l’article précité. C’est un cas de figure qui n’est pas envisagé par la Constitution. La seule solution, c’est d’espérer que les élections législatives puissent se tenir en novembre 2024 et que la XVème législature soit dans les conditions d’adopter la loi de finances suivant une procédure accélérée. En tout cas, c’est ce qui serait plus conforme à notre Constitution. Dans le cas contraire, si par extraordinaire, par une interprétation extensive, le Président de la République reconduit par décret le budget précédent, un autre écueil se dressera contre cette volonté. Peut-on reconduire les services votés si l’on sait que l’alternance politique a entrainé des changements des services comme en témoigne l’entrée en vigueur du décret n°2024-940 du 5 avril 2024 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les Ministères.
Comment le Président de la République va-t-il gouverner sans l’Assemblée nationale ?
La configuration atypique de la XIVème législature nous rappelle l’importance de la fonction législative. Le pouvoir législatif peut toujours éprouver le pouvoir exécutif malgré la prépondérance de ce dernier dans l’allocation des prérogatives entre les deux pouvoirs politiques.
Concernant spécifiquement la question de l’aptitude du Président de la République à gouverner sans l’Assemblée nationale, le s e u l o b s - tacle que j’ai trouvé c’est celui évoqué plus haut et se rapportant à la loi de finances. J’ai soutenu que la Constitution n’envisage pas ce cas de figure. L’adoption de la loi de finances n’est envisageable qu’avec une Assemblée fonctionnelle.
Il faut aussi rappeler, qu’en tout état de cause, les élections législatives doivent obligatoirement se tenir dans les soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus, à compter de la date de publication du décret de dissolution. La question qu’il faut plutôt se poser est celle relative à la suppléance du Président de la République pendant la période de dissolution de l’Assemblée nationale.
L’article 39 de la Constitution dispose qu’« en cas de démission, d’empêchement ou de décès, le Président de la République est suppléé par le Président de l’Assemblée nationale ».
S’il est vrai que les députés gardent leur statut jusqu’à l’installation de la nouvelle Assemblée, qu’en est-il du bureau ? La dissolution de l’Assemblée nationale emporte nécessairement la disparition du bureau. Elle éteint concomitamment la fonction de Président de l’Assemblée nationale. Le Président de l’Assemblée nationale ne saurait garder la plénitude de ses attributs.
Par conséquent, la suppléance prévue à l’article 39 sera tenue en échec avec la dissolution de l’Assemblée nationale. La Constitution n’a pas proposé une suppléance pendant la période de dissolution de l’Assemblée nationale. L’Etat du Sénégal risque de rester trois mois sans possibilité de suppléance du Président de la République lorsque surviennent les cas de vacance du pouvoir prévus à l’article 39 précité.
Quelles sont les conséquences d’une gouvernance par ordonnance ?
La dissolution de l’Assemblée nationale n’ouvre pas un régime de gouvernance par ordonnances. La gouvernance par ordonnances est envisageable soit par habilitation législative de l’Assemblée nationale prévue à l’article 77, alinéa 2, ou lorsque le Président de la République met en œuvre ses pouvoirs exceptionnels prévus à l’article 52 de la Constitution. Nous ne sommes pas dans ces cas de figure.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Le Soleil, Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Baadoolo - Cissé, El takaliko !
Cissé nous a offert le paradis. Après des décennies d’enfer. Aliou nous a donné le «fit» d’humilier les Egyptiens. Même chez eux, I don’t Caire ! El Tactico nous a montré la voie pour dompter Les Indomptables ! Coach a donné de la voix pour que les Lions rugissent partout. Mais là, yaangui niouy yablou nak. Des égalisations à la dernière seconde. Sur notre terrain. Tu perds du terrain. Té Sénégalais moom dey soul ndaanaan. Mais là, lillaahi wa rassoulihi… Cissé demal bala moo gueuneu niaaw ! Sinon on va oublier El Tactico. Et ce sera El Takaliko !
Décès de Abdou Ndukur Kacc Ndao Un artisan de la paix en Casamance est parti
La paix en Casamance perd un artisan. Abdou Ndukur Kacc Ndao est décédé. Alassane Samba Diop, son ami, l’a confirmé. «Dites-moi que ce n'est pas vrai !!! Quelle triste nouvelle d’apprendre que mon ami Abdou Ndukur Kacc Ndao est décédé d’une crise cardiaque ! Le Sénégal perd un esprit brillant ! Un homme aux qualités humaines exceptionnelles ! Allah l’accueille en ce vendredi saint au paradis !», a écrit le Directeur général du Groupe EMedia Invest.
Embarcation de 174 migrants du Sénégal en Espagne Les Pakistanais ont déboursé 6,5 millions chacun
On en sait un peu plus sur les Pakistanais qui ont embarqué le 23 août dernier, à partir du Sénégal pour rejoindre l’Espagne. Bés bi a appris que ces Sud-asiatiques ont payé chacun 10 000 euros, soit plus de 6 560 815 FCFA pour prendre la pirogue de 174 migrants dont 6 bébés, remorquée par Salvamento Marítimo jusqu’au port de La Restinga, au sud d’El Hierro. Ces Pakistanais sont en attente d’être refoulés au Sénégal par les autorités espagnoles qui demandent à Dakar d’ouvrir une «enquête».
Section de recherches de la gendarmerie - Ousmane Noël Dieng convoqué pour lundi
Ça ne sent pas bon pour Ousmane Noël Dieng. L’ancien chef de Cabinet de Diène Farba Sarr a été convoqué par la Section de recherches de Colobane, lit-on dans sa convocation partagée sur les réseaux sociaux. Il devra y déférer lundi 9 septembre à 10h. Pour l’heure, l’on ignore l’objet de cette convocation qui se limite à «affaire vous concernant». Le jeune politique originaire de Kaolack était proche de l’Apr et a été nommé ambassadeur itinérant par le Président Macky Sall.
Dissolution de la Société générale Afrique centrale et de l’Est Mareme Mbaye Ndiaye mandatée pour diriger l’opération
Près d’un mois après la dissolution de la Société générale Afrique centrale et de l’Est (Sgace), le groupe bancaire français a désigné Mareme Mbaye Ndiaye «en qualité de mandataire chargée» de superviser cette dissolution, informe la banque dans une note publiée dans le quotidien Cameroon Tribune. Jusque-là, Mme Ndiaye occupe la fonction de directrice régionale Afrique centrale et de l’est de la Société générale depuis 2021. Titulaire d’un master en science management en économie financière de l’école des Hautes études commerciales (Hec) de Montréal, Mareme Mbaye Ndiaye bénéficie d’une expérience de 20 ans dans le domaine de la finance, notamment au sein du groupe Ecobank. Elle y a occupé des fonctions au service de la clientèle entreprises chez Ecobank Sénégal, avant de devenir Directrice générale d’Ecobank Gambie, Directrice générale d’Ecobank Rwanda, puis directrice de cabinet du Directeur général du Groupe Ecobank. En décembre 2018, elle rejoint le groupe Société générale en tant que directrice générale de Société générale Cameroun, avant d’être nommée en juin 2021 Directrice régionale Afrique centrale et de l’est.
Pour les besoins de son mariage - Le gérant d’un transfert d’argent détourne 8 millions
L’actualité est marquée par une série d’agressions et de meurtres. À Nguékokh, un homme a pensé devoir en profiter pour s’en sortir en trompant la religion des policiers enquêteurs. Gérant d’un transfert d’argent, il a simulé une agression consistant à mettre la main sur une somme de 8 millions de FCFA. En réalité, le mis en cause voulait se marier et n’avait pas les moyens de son ambition. L’idée lui vint de faire croire à une agression dont il serait l’objet. Malheureusement pour lui, les éléments du Commissariat de Police de Saly ont pu se rendre compte que tout cela n’était qu’une machination. Pressé par les limiers, le mis en cause passe aux aveux. Il soutient qu’il voulait se marier et qu’il était incapable d’honorer tous ses engagements. Il a été placé sous mandat de dépôt.
ALIOU CISSÉ DÉÇU APRÈS LE MATCH NUL FACE AU BURKINA FASO
L'entraîneur des Lions a reconnu des erreurs mentales et défensives tout en assumant la responsabilité de ce résultat. Malgré la déception, il reste confiant et appelle à une remobilisation avant le prochain match.
iGFM (Dakar) Aliou Cissé a analysé le nul (1-1) concédé face au Burkina Faso, vendredi à Dakar, à l'occasion de la première journée des éliminatoires de la CAN 2025.
"Je suis déçu du résultat, on aurait pu tuer le match mais on ne l'a pas fait. On avait l'habitude de démarrer par une victoire, ce n'est pas le cas. Je suis déçu pour les joueurs qui ont beaucoup donné.
Il nous manque le mental sur ce match. Il y a eu accumulation d'erreurs,. Il faut qu'on revienne un peu plus à cette rigueur défensive.
Je ne crois pas que le discours ne passe plus, ils ont respecté la tactique, les consignes, mais il ne faut pas être trop dur avec les joueurs. Dans le haut niveau, il faut parfois se concentrer, prendre un but à la dernière minute, c'est frustrant. On est déçu d'avoir pris ce but, j'assume ce nul, je suis l'entraîneur. Je ne suis fui pas mes responsabilités.
Dire que notre plan n'a pas été bon, ce n'est pas vrai, on a bien contrôlé le match, bien joué, seulement on n'a pas été efficace.
On a un nouveau match qui s'approche lundi, on récupère et repart en guerre. Maisil faut rectifier, retrouver la solidarité, remobiliser les garçons."
L'apport de Sadio
"Sadio, quand il est sur le terrain, tout le monde a peur de lui, c'est notre maître à jouer. Il reste un grand joueur, l'équipe du Sénégal a besoin de lui, j'ai besoin de lui aussi. On ne peut pas lui demander de marquer et de défendre. Si on a concédé le nul, c'est collectif."
62 MIGRANTS INTERCEPTÉS PAR L’ARMÉE DANS LES ILES DU SALOUM
Les individus arrêtés ont été remis à la gendarmerie de Toubacouta pour la suite des procédures. Parmi eux, on compte 20 Sénégalais, dont un passeur présumé, ainsi que 29 Gambiens, 11 Guinéens, un Bissau-guinéen, et un Malien.
L’armée sénégalaise a intercepté 62 candidats à l’émigration clandestine lors d’une opération menée par la Zone militaire 3, à Sippo, dans les îles du Saloum, a-t-on appris de la Divison des Relations Publiques des Armées (DIRPA). Ce groupe de migrants s’apprêtait à prendre la mer pour rejoindre l’Europe de manière illégale.
Selon les informations communiquées, les individus arrêtés ont été remis à la gendarmerie de Toubacouta pour la suite des procédures. Parmi eux, on compte 20 Sénégalais, dont un passeur présumé, ainsi que 29 Gambiens, 11 Guinéens, un Bissau-guinéen, et un Malien.
Cette interception s’inscrit dans le cadre des efforts continus déployés par les autorités sénégalaises pour lutter contre le phénomène de l’émigration clandestine, qui représente une menace importante pour la sécurité des migrants et met en lumière les dangers associés à ces tentatives de traversée périlleuses.
L’opération, menée de manière coordonnée entre les forces armées et les services de sécurité, vise à démanteler les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité des jeunes désireux de tenter leur chance à l’étranger, souvent au péril de leur vie.
Les autorités appellent à une prise de conscience collective et rappellent les risques encourus par les candidats à l’émigration clandestine, tout en réitérant leur engagement à renforcer la surveillance et la prévention de ces départs illégaux.
Il s'est éteint ce vendredi suite à une crise cardiaque. Son œuvre, marquée par une exploration approfondie des dynamiques sociales et culturelles, laisse un héritage inestimable à la communauté scientifique et aux générations d’étudiants qu’il a formées.
Le monde intellectuel et académique sénégalais est en deuil. Abdou Ndukur Kacc Ndao, socio-anthropologue de renom, nous a quittés ce vendredi suite à une crise cardiaque, laissant derrière lui un héritage immense et une contribution significative à la compréhension des dynamiques sociales et culturelles du Sénégal.
Connu pour sa rigueur intellectuelle et son engagement pour l’étude des phénomènes sociaux, Abdou Ndukur Kacc Ndao a consacré une grande partie de sa carrière à l’exploration des traditions, des structures sociales et des dynamiques de changement au sein de la société sénégalaise et africaine en général. Ses travaux ont permis de mieux comprendre les enjeux contemporains liés à la modernisation, la migration et la coexistence entre traditions et modernité.
En plus de ses recherches, Abdou Ndukur Kacc Ndao a été un enseignant respecté, formant de nombreuses générations d’étudiants dans les universités sénégalaises. Son approche multidisciplinaire, alliant sociologie, anthropologie et histoire, a influencé de nombreux chercheurs et intellectuels à travers le continent africain.
La disparition d’Abdou Ndukur Kacc Ndao constitue une perte inestimable pour le Sénégal et pour la communauté scientifique. Les hommages affluent de toutes parts, reconnaissant la grandeur de cet homme de savoir qui a su allier recherche, enseignement et engagement social.
LE SÉNÉGAL ET LE BURKINA FASO SE PARTAGENT LES POINTS
Le prochain match contre le Burundi, prévu pour lundi, s’annonce crucial. Les Lions devront gagner pour se remettre sur les rails de la qualification, mais aussi le faire avec une performance convaincante afin de regagner la confiance des supporters.
Le match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 entre le Sénégal et le Burkina Faso s’est terminé sur un score de 1-1, laissant les supporters sénégalais avec un goût amer. Les Lions de la Teranga, qui avaient ouvert le score grâce à un but de leur star Sadio Mané à la 15e minute, ont vu leur avance annulée dans les dernières secondes de la rencontre par un égaliseur de Bouda pour les Étalons du Burkina Faso.
Dès le coup d’envoi, le Sénégal a montré une certaine domination, avec Sadio Mané en grande forme, inscrivant un but. Cependant, malgré cette ouverture rapide, le jeu a été loin d’être un monologue sénégalais. Le Burkina Faso, bien que dominé dans les premières phases, a su trouver des occasions et mettre en difficulté la défense sénégalaise.
Le Sénégal, qui avait eu du mal à maintenir sa pression tout au long du match, a été victime d’un manque de concrétisation de ses occasions, un facteur crucial qui a finalement joué contre eux. Le Burkina Faso, de son côté, n’a cessé de persévérer et a été récompensé à la dernière minute grâce à un but de Bouda, qui a égalisé et a laissé les Sénégalais dans une situation délicate.
Ce résultat va alimenter à nouveau, les critiques envers l’entraîneur sénégalais se multiplient déjà, certains observateurs pointant du doigt ses choix tactiques et la gestion du match.
Le prochain match contre le Burundi, prévu pour lundi, s’annonce crucial. Le Sénégal devra non seulement gagner pour se remettre sur les rails de la qualification, mais aussi le faire avec une performance convaincante afin de regagner la confiance des supporters et des critiques.