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16 novembre 2024
LA DEGRADATION DES SOLS EN AFRIQUE, UNE URGENCE CONTINENTALE
Plus qu’un simple problème environnemental, la désertification sur le continent est une crise écologique et humanitaire qui affecte directement la sécurité alimentaire, la biodiversité et la subsistance de nombreuses populations.
Plus qu’un simple problème environnemental, la désertification sur le continent est une crise écologique et humanitaire qui affecte directement la sécurité alimentaire, la biodiversité et la subsistance de nombreuses populations. Du Niger à la République Démocratique du Congo (RDC), le phénomène persiste avec son lot de déséquilibres.
Les chiffres sont éloquents. Selon les dernières données de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD, sigle anglais), 65 % des terres arables en Afrique sont dégradées. Cette situation, loin de se limiter à une région du continent, sévit un peu partout, plongeant des communautés entières dans la pauvreté et l’insécurité alimentaire.
De Djibouti à la RDC, en passant par le Niger, le Bénin, la Mauritanie et bien d’autres, l’urgence est manifeste.
Au Niger, la désertification s’intensifie. Garé Amadou, journaliste nigérien, dépeint une situation alarmante : « Chaque seconde, le désert gagne du terrain sur nos terres arables. Près de 38 % du territoire national est désormais désertique, selon le groupe de consultation climatique SELECTRA », affirme-t-il. Cette avancée est aggravée par des pratiques agricoles ancestrales qui, combinées à la rareté des terres, accélèrent la dégradation des sols.
Pour contrer ce fléau, le Niger a mis en place une politique nationale de lutte contre la désertification, basée sur plusieurs initiatives telles que la plantation d’arbres et la construction de haies pour protéger les terres vulnérables. Amadou met également en avant le projet de la Grande Muraille Verte, qui ambitionne de reverdir un corridor traversant 11 pays, de Dakar à Djibouti.
Ce programme, en cours, suscite de grands espoirs quant à la restauration des terres dégradées à l’échelle continentale. « Ce projet est notre plus grand espoir, il pourrait véritablement transformer nos terres », déclare Garé Amadou.
À l’autre bout du continent, à Djibouti, la désertification est accentuée par des conditions climatiques sévères. « La sécheresse récurrente, les températures élevées et l’insuffisance des précipitations ont provoqué une perte massive de végétation, réduisant les pâturages et appauvrissant les sols », explique Mouhamed Hammed Ali, journaliste djiboutien.
Pour y faire face, Djibouti mise sur la reforestation, la gestion durable des terres et la conservation de l’eau. Le pays participe activement à des initiatives régionales, notamment la Grande Muraille Verte, qui vise à restaurer les écosystèmes dégradés. De plus, souligne notre confrère, des campagnes de sensibilisation à l’agriculture durable et des politiques nationales favorisant l’utilisation efficace des ressources en eau sont en cours.
Mauritanie, « 80 % du territoire touché »
En Mauritanie, Khalilou Diagana décrit une situation tout aussi préoccupante. « 80 % du territoire mauritanien est affecté par la désertification, et près de 200 000 hectares de terres se dégradent chaque année. Cette dégradation des sols est fortement liée à la pauvreté rurale, qui touche 44 % de la population », relève-t-il, citant des données du ministère mauritanien de l’Environnement et du Développement durable.
Les mesures mises en œuvre incluent des campagnes massives de reboisement et de fixation des dunes. En outre, le projet de renforcement de la restauration, des revenus, du développement et de la promotion des services écosystémiques (BRIDGES, sigle anglais), en collaboration avec la FAO, promet de restaurer 5 000 hectares de terres dégradées en Mauritanie, en Érythrée et au Soudan.
Diagana estime que ces efforts restent cruciaux pour maintenir les terres cultivables et atténuer les effets de la désertification dans une région où l’agriculture est essentielle à la survie de nombreuses communautés.
Les pays au sud du Sahara pas épargnés
La dégradation des sols, particulièrement marquée au Sahel, n’épargne plus les autres pays du continent. Au Bénin, William Tchoki, journaliste à l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB), déplore l’impact des mauvaises pratiques agricoles sur la dégradation des sols.
La monoculture, la technique du brûlis après récolte et l’utilisation excessive d’intrants chimiques sont autant de facteurs qui ont, selon lui, accéléré la désertification dans le pays. « Les terres deviennent improductives au bout de quelques années, plus rien ne pousse », explique-t-il.
Pour y remédier, plusieurs techniques ont été adoptées, comme l’utilisation de plantes améliorantes telles que le Mucuna, la pratique de l’agroforesterie et l’introduction de fumiers naturels pour restaurer les sols. Le Bénin promeut également l’agro-écologie, avec des incitations pour réduire l’usage des produits chimiques au profit du compost naturel, précise M. Tchoki.
En République démocratique du Congo, la désertification progresse lentement mais sûrement. Rosy Nadine Kabeya, journaliste pour un média environnemental en RD Congo, témoigne de la lenteur avec laquelle le phénomène est pris au sérieux.
« La désertification se manifeste par des perturbations de la pluviométrie, des sécheresses à répétition et le phénomène d’étiage. Malheureusement, l’implication de l’État reste faible. Seuls quelques experts environnementaux tirent la sonnette d’alarme », souligne notre consœur.
Kabeya regrette surtout une certaine « léthargie » face à cette urgence, alors que la désertification pourrait, à terme, dévaster une grande partie des terres arables du pays.
AU FOCAC, GOÏTA ACCUSE LES FORCES NEOCOLONIALES D’ENTRETENIR LE TERRORISME AU MALI
Le chef de l’Etat malien a fustigé le néocolonialisme et le terrorisme lors du Forum sino-africain à Pékin, soulignant l’importance pour les pays africains de renforcer leur souveraineté.
Le chef de l’Etat malien a fustigé le néocolonialisme et le terrorisme lors du Forum sino-africain à Pékin, soulignant l’importance pour les pays africains de renforcer leur souveraineté.
Le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition au Mali, a vivement dénoncé le néocolonialisme et la menace terroriste dans la région du Sahel lors du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui se tient à Pékin du 4 au 6 septembre 2024.
Dans son discours, il a rendu hommage à Xi Jinping, le président chinois, réaffirmant les relations solides entre le Mali et la Chine, basées sur des principes de respect mutuel et de bénéfices réciproques. « Les liens entre le Mali et la Chine se renforcent continuellement, dans un contexte mondial où les défis sont nombreux », a déclaré le Colonel Goïta, ajoutant que les relations entre les deux pays reposent sur le respect de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures.
Le président malien a également profité de cette tribune internationale pour dénoncer le néocolonialisme sous ses nouvelles formes. « Sous le prétexte de promouvoir la bonne gouvernance, nos États ont été soumis à des dictats qui ont facilité l’exploitation sans retenue de nos ressources. Ces pratiques ont exacerbé les inégalités et freiné notre développement », a-t-il martelé. Il a rappelé l’importance pour les nations africaines de se libérer de ces dynamiques néocoloniales et de consolider leurs propres leviers de souveraineté.
Citant des exemples, le Colonel Goïta a évoqué la récente attaque à Tinzaouatene, dans le nord du Mali, pour illustrer « comment le terrorisme international est manipulé par des forces extérieure ». « Les récents événements à Tinzaouatene montrent clairement que le terrorisme est cyniquement entretenu, voire encouragé, par des forces néocoloniales qui cherchent à perpétuer leur domination sur notre région sous de nouvelles formes », a-t-il affirmé, soulignant que cette situation démontre la nécessité pour les pays africains de prendre en main leur propre sécurité, notamment à travers des alliances régionales comme la Confédération des États du Sahel (AES), constituée en juillet 2024 avec le Burkina Faso et le Niger.
Le Colonel Goïta a salué le soutien constant de la Chine pour son « aide précieuse dans la lutte contre le terrorisme et le développement économique ». « Nous exprimons notre profonde gratitude envers nos partenaires sincères, dont la Chine, pour leur soutien crucial dans notre combat pour la stabilité et contre les forces destructrices qui menacent notre région », a-t-il déclaré.
Le dirigeant malien a également évoqué les réformes récentes entreprises dans son pays, visant à renforcer la gouvernance politique et économique, ainsi que la modernisation des processus électoraux. « La souveraineté nationale, le respect des choix du peuple et la défense de ses intérêts sont désormais au cœur de notre Constitution. C’est dans cet esprit que nous avons adopté des réformes audacieuses pour garantir un développement durable et inclusif », a-t-il ajouté.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 6 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Borom Ndiaganiao, moungui beugg niaaw dé
Baadoolo, qui est locataire, est prié de dégager de son appart pour n’avoir pas payé 4 mois. Baadoolo, qui est contractuel de la fonction publique, est empoigné par sa banque pour n’avoir pas payé ses échéances. Baadoolo est poursuivi par le boutiquier du coin qui lui réclame walaatou deuwline depuis 3 mois. Baadoolo, qui est aussi maçon, est obligé de faire du beutieuk en vendant des accessoires parce que tous les chantiers sont à l’arrêt. Faute de charge Woyofal, Baadoolo est plongé davantage dans l’obscurité. Té ndox nieuweugoul. Xi Jinping a donné offert des milliards, seddoo ko gaaw. Parce que Borom Ndiaganiao, moungui beugg niao dé !
Défense des intérêts du continent Cherif Salif Sy admis Senior advisor de la coalition pour le dialogue sur l’Afrique
Cherif Salif Sy a été admis comme Senior Advisor de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (Coda), a appris Bés bi. L’économiste, connu pour son combat dans la défense des intérêts du continent noir, va désormais s’activer au cœur de ce Forum indépendant et international qui «identifie et discute des questions importantes pour le développement» de l’Afrique. Fondée en mars 2009, à AddisAbeba, la Coda a été créée pour combiner les meilleurs éléments de trois forums politiques de haut niveau qui avaient été établis dans les années 1990 pour promouvoir le dialogue sur l’essor des pays africains. La plateforme est donc axée sur les politiques et travaille en collaboration avec d’autres organisations africaines et internationales sur les questions de sécurité, de paix et de gouvernance. Il faut aussi dire que la Coda est le fruit d’une initiative spéciale des institutions panafricaines comme la Commission de l’Union africaine (Cua), la Banque africaine de développement (Bad), la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Cea).
Détournement présumé de 30 millions Le ministre de la Microfinance annonce des poursuites contre Diéguy Diop
Mauvaise nouvelle pour l’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire. Le ministre de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire a annoncé, hier, sur la Rfm, des poursuites judiciaires contre Diéguy Diop Fall. Cette dernière est accusée par Alioune Dione d’un détournement présumé de plus de 30 millions de FCFA. «Quand nous sommes venus, nous avons commandité des audits avec l’Inspection des affaires administratives et financières. On a constaté des détournements et c’est de l’argent qui a été consommé sans aucune traçabilité. Pour le montant global, c’est une somme de 60 millions. Mais ce qui a été constaté avec des preuves à l’appui, c’est une trentaine de millions», a révélé le ministre Alioune Dione. «Pour le détournement de trente millions qui est avéré, nous avons décidé d’entamer des poursuites judiciaires contre la directrice», a-t-il dit, précisant qu’il n’y a «aucune motivation politique derrière cette décision».
Nouvelle coalition - Diégane Sène et Cie lancent la Fédération du renouveau
Une nouvelle coalition politique voit le jour. Il s’agit de la Fédération du renouveau (Fdr) qui sera présentée ce samedi 7 septembre. Dirigée par Diégane Sène de l’Urd, elle a «l’ambition de défendre et de sauvegarder l’intérêt supérieur de notre pays dans le cadre d’une dynamique progressiste et patriotique», lit-on dans une note parvenue à Bés bi. La Fdr se dit «résolument ancrée du côté du peuple sénégalais avec toutes les forces démocratiques républicaines qui œuvrent au-delà des clivages pour la stabilité nationale et la démocratie». Cette coalition «de gauche socialiste et écologiste entend évoluer dans un cadre de rassemblement le plus vaste possible pour contribuer à accélérer le processus de développement du Sénégal».
Abdou Mbow dénonce un refus de Sonko de faire sa Dpg «Le Sénégal attend autre chose de vous que l’esquive»
«L’Assemblée nationale a organisé ce jour la Conférence des présidents pour fixer le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. À ma grande surprise, j’ai eu à constater que le Premier ministre Ousmane Sonko et son Président sont toujours dans la manipulation, l’esquive et la ruse, qui leur permettent de continuer à violer la Constitution. Le constat est clair, net et précis : Ousmane Sonko n’est pas prêt pour présenter sa Dpg. En effet, il s’abrite sans vergogne derrière l’article 97 du Règlement intérieur, qui traite de la nécessité d’informer l’Assemblée nationale 8 jours avant la tenue de la Dpg. Cette manœuvre est simplement fallacieuse. Parce que tout simplement, cet article est valable dans le cas où l’Exécutif fixe la date de la Dpg, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisque celle-ci se tient en session extraordinaire, convoquée par le président de la République. Dans le cas d’espèce, il est important de rappeler les dispositions de l’article 19 de notre règlement intérieur, qui stipule que ‘’seule la Conférence des présidents a la prérogative d’organiser les travaux de l’Assemblée’’».
Contentieux électoral de 14 ans à la Chambre de commerce Les membres de la liste «And Défarat Cciad» désavouent Birane Yaya Wane
Suite à la récente sortie du président de la Coalition «And defarat Chambre de commerce», les membres de cette coalition ont tenu un point de presse, hier, pour désavouer Birane Yaya Wane. Selon eux, ce dernier «n’a aucune autorité» pour parler au nom de leur coalition. Sur la correspondance du ministre des Finances et du budget appelant à l’application de la décision de la Cour suprême, ils précisent : «Dans le cas d’annulation des opérations électorales, il est procédé dans un délai ne pouvant dépasser 3 mois à la convocation des électeurs pour de nouvelles élections» (donc à reprendre uniquement les scrutins annulés). Par conséquent ce scrutin aurait dû être convoqué le 20 mars 2013 par l’autorité. Ils ajoutent que l’actuel bureau de la Cciad, avec comme Président Abdoulaye Sow, est issu des élections de novembre 2019. «Le Président Abdoulaye Sow, qui termine le mandat de feu Mamadou Lamine Niang, ne souffre d’aucune illégalité, puisqu’élu par l’Assemblée générale de la Cciad, et a été officiellement installé par le ministre du Commerce de l’époque, Mme Aminata Assome Diatta et le gouverneur de la Région de Dakar, le 10 décembre 2019», souligne le communiqué.
KEEMTAAN Gi - LA COUR DU ROI PETAUD
Le ton a été donné par celle qui se fait joyeusement appeler Coura Macky. Une insulteuse de première qui a été parachutée au sein de notre auguste Assemblée par l’ex-Chef qui voulait qu’elle agonisse qui vous savez. Rassurez-vous, la mégère a admirablement accompli sa mission avec une vulgarité rarement vue dans cette enceinte. La même qui, du haut de la tribune de cette joyeuse Assemblée, déclarait qu’elle attendait de pied ferme celui qui hante les rêves des gens de l’ancien régime. Avec sa gestuelle de « pank », elle entendait montrer qu’elle n’allait pas dérouler le tapis rouge à Oscar Sierra, l’homme à abattre. Autrement dit, elle et sa cour de déchainés l’attendaient pour l’occire quand il se présenterait à eux pour sa Déclaration de Politique Générale. C’est d’ailleurs ça qui les intéresse. Avoir le Premier ministre en face d’eux pour lui balancer des propos désagréables au nom de la liberté des débats parlementaires. Des débats qui, selon leur entendement, ne peuvent être que de caniveau et voler au ras des pâquerettes. Quel bonheur ils éprouveraient à lui balancer des trucs salaces, lui qui a su déjouer tous leurs pièges avant de les chasser du pouvoir ! Si par extraordinaire le Premier ministre se présentait devant eux pour faire sa DPG, ils l’auraient écouté d’une oreille distraite avant, lorsque les débats seraient ouverts, de lui cracher à la figure leur colère mal contenue qui explose chaque jour sur les réseaux sociaux et dans certains médias où on leur ouvre le micro pour déverser des stupidités qui frisent l’insolence. Et puis, qu’attendre de plus de gens vomis par le peuple et qui persistent à croire qu’ils parlent toujours en son nom ? Les problèmes du pays, les grandes lignes de la politique du PM, de tout cela, ils se fichent comme de leurs premiers caleçons troués. Ce qui les fait s’agiter, c’est cette obsession morbide à humilier une personne qu’ils ne portent pas dans le cœur et dont ils ne souhaitent que l’échec. Le Sénégal, c’est le cadet de leurs soucis. Déférer à la convocation de ces rustres, ce serait le plus grand cadeau que leur offrirait Oscar Sierra qui doit continuer à leur manifester indifférence et mépris. Et que personne ne vienne nous parler de respect de la Constitution. Ça nous évitera de suivre un spectacle du genre de la cour du roi Pétaud. Autrement dit, une assemblée où l’entente est impossible ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE MESSAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU FOCAC
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC)marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain a souligné, jeudi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement. ‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans son discours prononcé en tant que co-organisateur du Focac. Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique. ‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’. Le président Diomaye Faye a souhaité que le FOCAC 2024 se dote d’une feuille de route tournant autour de quatre points notamment la poursuite et l’accélération de la modernisation et du développement de l’agriculture pour éradiquer la pauvreté et atteindre la souveraineté alimentaire. Ensuite continuer l’élan de mobilisation des financements, y compris l’investissement privé. Le troisième point concerne la nécessité de travailler à l’industrialisation de l’Afrique. Enfin, il s’agira pour les deux pays d’investir davantage dans la digitalisation par le renforcement des infrastructures numériques, l’innovation et le soutien à l’industrie créative des jeunes, notamment les startup dans leurs différentes applications.
CALENDRIER DE LA PLENIERE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
La conférence des présidents de l’Assemblée nationale a adopté le calendrier pour les projets de lois soumis par le président de la République dans le cadre de la session plénière ouverte hier. Les travaux de commission se dérouleront demain samedi 07 septembre 2024. Il s’agit de l’examen du projet de loi n°09/2023 portant loi de Règlement pour la gestion 2022, du projet de loi n°01/2024 autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo, le 27 juin 2014 et du projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Les plénières débuteront le lundi 09 septembre avec l’examen du projet de loi de Règlement pour la gestion 2022. Dans l’après-midi du lundi, sera examinée la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière. Le mardi 10 septembre, le projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme. Le mercredi 11 septembre est retenu pour la déclaration de politique générale du Premier ministre. A supposer que Ousmane Sonko veuille bien la faire…
L’UNIVERSITE SENEGAL ORIENTAL CONSTRUITE A HAUTEUR DE 25%...
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane DIOUF, s’est rendu ce jeudi 05 septembre 2024 à Matam et Tambacounda pour visiter les chantiers des universités de ces régions et l’Isep de Matam. Le niveau d’exécution des travaux de construction de l’Université du Sénégal oriental s’élève à 25%, a indiqué, jeudi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, Abdourahmane Diouf, espérant que les enseignements pourront débuter, au plus tard, à partir d’octobre 2026. ‘’On est à 25% de taux d’exécution des travaux, là où on aurait pu s’attendre entre 12% et 15%”, a-t-il déclaré lors d’une visite des chantiers de l’Université du Sénégal oriental en compagnie du gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, et des autorités locales. Selon le ministre, ”le chantier est en avance par rapport aux prévisions (…)”. Selon lui, sur les 27 bâtiments de l’université, il y en a déjà 21 qui sont sortis de terre avec une qualité ”remarquable et au-delà nos prévisions”. Il a par ailleurs salué l’adhésion des populations au projet de construction de l’Université du Sénégal oriental. ”Ce qui m’a plus marqué, c’est l’adhésion des populations au projet, il n’y pas de conflits particuliers”, a-t-il magnifié.
…L’UNIVERSITE DE MATAM INAUGUREE EN OCTOBRE 2026
Abdourahmane Diouf a aussi annoncé que l’université Souleymane Niang de Matam pourrait être inaugurée en octobre 2026, un an après l’inauguration de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP). ”En accord avec le groupe Dental, qui est en train de faire le travail, nous nous sommes rendu compte que les travaux sont un peu en avance (…). Nous avons tous pris l’engagement commun que, d’ici deux ans, à la rentrée universitaire d’octobre 2026, l’université pourrait être éventuellement inaugurée”, a-t-il dit. Le ministre intervenait lors d’une visite du chantier de l’université Souleymane Niang ainsi que de celui de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam. Pour l’inauguration de l’ISEP, les autorités tablent sur la rentrée d’octobre 2025, a indiqué le ministre.
«LES «JAKARTAMAN» SEMENT LA TERREUR A TIVAOUANE…
Alors que Tivaouane vit pleinement le « bourd » devant déboucher sur la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), les Jakartaman de la localité y ont semé hier la terreur. Rejetant le projet de régularisation de leurs activités par le maire de la ville Diop Sy à travers le paiement d’une somme d’argent jugée élevée, ils ont saccagé certaines grandes artères de la ville. Ils ont notamment saccagé un véhicule stationné devant le domicile du maire, caillassé la devanture de la mairie et brûlé une moto à trois roues dans la maison de l’édile local. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour freiner leur déferlement de violence. Ce qui a provoqué un échange de jets de projectiles et de lacrymogènes de part et d’autre. Finalement le calme est revenu dans la soirée.
…LES ECLAIRAGES DU MAIRE DIOPSY
Le maire de Tivaouane, Demba Diop Sy, a tenu à apporter des éclaircissements sur les agissements des Jakartaman de sa ville. Face à la presse, il a expliqué que c’est à la suite d’une réunion avec les conducteurs de Jakarta qu’il a été décidé le paiement de 20.000 Fcfa (taxes) en guise d’arriérés pour chaque moto visant ainsi ceux qui ne s’acquittent pas mensuellement de ce prélèvement municipal. Le maire dira qu’il s’agit d’une réduction car chaque moto doit payer annuellement la somme de 36.000 CFA. L’édile local a ajouté qu’en concertation avec les acteurs, il a été aussi décidé d’instaurer une nouvelle politique d’identification des motos Jakarta avec des gilets et des plaques d’immatriculation. Et pour cela, la somme qui a été arrêtée, est de 6.000 Fcfa. D’après lui, la mairie a d’ailleurs revu à la baisse la somme initiale s’élevant à 10.000 Fcfa. Selon le maire Diop Sy parmi les conducteurs de Jakarta, certains ont commencé à payer tandis qu’un groupe a décidé de ne pas se conformer à cette décision.
RISQUES DE DEBORDEMENT DU FLEUVE SENEGAL
Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis, ce jeudi 5 septembre 2024, un communiqué portant sur la situation hydrologique du fleuve Sénégal, en particulier à la station de Matam. Selon les informations fournies, « le niveau de l’eau est de 7,62 mètres », soit seulement 38 centimètres en dessous du seuil d’alerte établi à 8 mètres. Le Ministère indique que « si la tendance actuelle se poursuit, le seuil critique pourrait être atteint dans les prochaines 24 heures », ce qui entraînerait des risques de débordement dans certaines zones, notamment les zones basses. Face à cette situation, le ministère invite « les populations et les porteurs d’activités riverains à observer une vigilance maximale ».
DENIS SASSOU NGUESSO, PROCHAIN COPRESIDENT DU FOCACEN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, assumera la prochaine coprésidence africaine du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), en remplacement de son homologue sénégalais, dont le mandat expire au terme de ce quatrième sommet.
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, assumera la prochaine coprésidence africaine du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), en remplacement de son homologue sénégalais, dont le mandat expire au terme de ce quatrième sommet.
”Je saisis l’occasion pour adresser mes chaleureuses félicitations au président Denis Sassou Nguesso qui assumera la prochaine coprésidence africaine du FOCAC et lui souhaiter nos vœux ardents de succès’’, a déclaré, jeudi, à Beijing, le président sénégalais.
Il s’exprimait, à l’ouverture du FOCAC, que le Sénégal coprésidait depuis le Sommet de Beijing en 2018.
Une cinquantaine de dirigeants africains, participe à ce forum créé en 2000, en vue de consolider un modèle de partenariat économique et politique entre l’Afrique et la Chine.
Agé de 80 ans, Denis Sassou Ngeso est président de la République du Congo depuis 1997.
L’ARM DÉFEND L’OIGNON DES PRODUCTEURS LOCAUX
Pour évaluer l’état de la production locale, le Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés a prévu une tournée dans plusieurs localités, dont Potou, Ngomène et Sengindia.
Le Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM) a souligné l’importance de soutenir non seulement la production locale d’oignons, mais aussi les agriculteurs qui ont investi dans cette culture grâce à des prêts bancaires.
Lors du Magal de Touba, l’ARM a pris des mesures pour garantir l’approvisionnement en oignons.
Le 15 août, un arrêté a été signé pour permettre l’importation d’oignons jusqu’au 25 août, une décision motivée par la nécessité d’éviter une pénurie pendant le Magal de Touba.
« Nous avons agi pour répondre à la forte demande, mais il est crucial de protéger nos producteurs locaux », a déclaré Ansou Sané.
Il a insisté sur le fait qu’après cette période, l’importation d’oignons ne sera plus autorisée afin de favoriser la production nationale.
Pour évaluer l’état de la production locale, le Directeur général a prévu une tournée dans plusieurs localités, dont Potou, Ngomène et Sengindia.
« Je vais rencontrer les producteurs et tous les acteurs du marché pour comprendre les défis auxquels ils font face. Mon objectif est de fournir des recommandations à la tutelle pour assurer la pérennité de notre production locale », a-t-il ajouté.
DPG DE SONKO FIXÉE AU 11 SEPTEMBRE, PASTEF CRIE AU SCANDALE
Ayib Daffé et Amadou Ba dénoncent une violation du règlement intérieur et une tentative de manipulation politique, accusant le président de l’Assemblée de contourner les procédures constitutionnelles.
La date du 11 septembre, fixée par le bureau de l’Assemblée pour la tenue de la Déclaration de politique générale ( du premier ministre Ousmane Sonko, ne plait pas du tout aux députés membres de Pastef.
«Amadou Mame Diop (Président de l'Assemblée natioanle) et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'Assemblée nationale (article 97) en retenant la date du 11 septembre comme jour de la Dpg», a plaqué Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, sur sa page Facebook.
Son collègue Amadou Bâ embouchera la même trompette. Pour lui, il s’agit là, d’une «illégalité». Et Benno Bok Yakaar défie la constitution, parce qu’ayant fixé «la date de la Dpg au 11 septembre, veille de la date constitutionnelle de la dissolution, en violation flagrante du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (Rian)», déclare M. Bâ.
Il explique que l’article 97 nouveau du Règlement intérieur (Rian) dispose que «ce n’est pas à l'Assemblée nationale de fixer la date, mais au Premier ministre lui-même». Pour lui, l’Assemblée nationale doit Juste être informée, huit jours au moins avant la date retenue.
«Le Pr. Diomaye ayant convoqué une session extraordinaire sur la Dpg le 04 septembre, il est évident que le délai de 8 jours entre l’information de l’assemblée nationale et la tenue de la Dpg renvoie au 12 septembre pile poil, la date constitutionnelle actée par le conseil constitutionnel pour une éventuelle dissolution», explique le parlementaire.
DIOMAYE SOULIGNE LES PRIORITÉS STRATÉGIQUES DU SÉNÉGAL AU 4ÈME SOMMET DU FOCAC
Lors de l'ouverture du 4ème Sommet du Forum Sino-Africain à Beijing, le chef de l'Etat a présenté les axes de coopération prioritaires pour le Sénégal. Son discours a mis en lumière les initiatives visant à renforcer les liens entre l'Afrique et la Chine.
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a prononcé un discours mémorable lors de la cérémonie d’ouverture du 4ème Sommet du Forum Sino-Africain (FOCAC), qui s’est tenu à Beijing ce 5 septembre 2024. Son intervention a marqué un moment clé dans les relations sino-africaines, reflétant l’engagement continu du Sénégal envers ce partenariat stratégique.
Dans son discours, le Président Diomaye Faye a exprimé sa gratitude envers le Président Xi Jinping et le peuple chinois pour leur accueil chaleureux et pour l’importance qu’ils accordent à la coopération sino-africaine. Il a souligné le rôle majeur de la Chine dans la transformation des infrastructures africaines, mentionnant des projets phares tels que les ports, aéroports, et réseaux ferroviaires. Le FOCAC, créé en 2000, a évolué pour devenir un modèle de partenariat, fondé sur le dialogue, le respect mutuel, et des bénéfices partagés.
Le Président de la République, co-président du FOCAC depuis 2018, a rappelé les réalisations de cette coopération, notamment à travers l’initiative des nouvelles routes de la soie, qui a largement contribué à l’amélioration des infrastructures et au développement économique du continent africain. Il a également rendu hommage au soutien de la Chine pendant la pandémie de COVID-19, soulignant l’importance de la solidarité dans les moments de crise.
Dans une vision tournée vers l’avenir, le chef de l’état a proposé des priorités stratégiques pour l’Afrique et la Chine, parmi lesquelles la modernisation agricole, l’industrialisation du continent, l’autonomisation des femmes et des jeunes, et la promotion des investissements privés pour soutenir la croissance. Il a particulièrement insisté sur la nécessité d’investir davantage dans la digitalisation et l’innovation technologique, appelant à un renforcement des infrastructures numériques pour accélérer le développement des start-ups africaines.
Le discours s’est conclu par une passation symbolique, où le Président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo a été désigné pour prendre la relève de la coprésidence africaine du FOCAC. Le Président Faye a salué la collaboration sincère entre les nations africaines et la Chine, tout en réaffirmant l’engagement du Sénégal à poursuivre ce partenariat dynamique.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE FIXE LA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE AU 11 SEPTEMBRE
La Conférence des présidents a dévoilé le calendrier des prochains débats parlementaires. Parmi les moments les plus attendus figure la présentation de la DPG, qui devrait avoir lieu la veille jours d'une éventuelle dissolution de l'Assemblée.
La Conférence des présidents s’est réunie à l’issue de l’ouverture de la session extraordinaire convoquée par le président de la République, dévoilant ainsi le calendrier de l’ordre du jour. Cette session, qui s’annonce cruciale, met en lumière plusieurs projets de lois qui seront examinés dans les prochains jours.
Le calendrier retenu prévoit la réunion de la commission technique dès ce samedi pour débattre des projets de lois en question. La plénière se tiendra le lundi suivant, marquant un moment clé de cette session parlementaire.
Toutefois, l’attention se porte particulièrement sur la Déclaration de politique générale, dernier point de l’ordre du jour. La plénière dédiée à cette déclaration est prévue pour le 11 septembre. Cette date précède de peu une possible dissolution de l’Assemblée nationale, envisagée pour le 12 septembre.