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16 novembre 2024
LA FRAICHEUR PHYSIQUE SERA LA CLE DU MATCH
À la veille de la réception du Burkina Faso dans le cadre de la première journée des qualifications pour la CAN 2025, le sélectionneur des Lions a fait face à la presse hier, jeudi 5 septembre.
À la veille de la réception du Burkina Faso dans le cadre de la première journée des qualifications pour la CAN 2025, le sélectionneur des Lions a fait face à la presse hier, jeudi 5 septembre.
Quel est le discours que vous avez pour votre équipe avant d’entamer ces qualifications?
C’est une nouvelle campagne qui commence, c’est un autre parcours du combattant après les derniers matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde. Tout le monde a envie que le Sénégal retourne à la CAN. Il faut qu’on soit focus. On a des joueurs qui sont motivés, on a beaucoup travaillé malgré le temps qui est très court et on est prêts. On reste sur notre faim de notre dernier match ici contre la RD Congo, mais tout est réuni pour retrouver cette efficacité offensive et défensive pour aborder ces éliminatoires qui sont difficiles. Je pense que le Sénégal les moyens pour pouvoir se qualifier.
Comment comptez-vous aborder cette rencontre face au Burkina Faso ?
J’ai trouvé les garçons très heureux de se retrouver, comme d’habitude. L’ambiance est plutôt bonne. C’est une famille. Les garçons sont ambitieux et ont envie de continuer à écrire l’histoire de leur pays. Il faut essayer de gagner nos matchs. La clé du match sera la fraîcheur parce que c’est un début de saison où les temps de jeu ne sont pas bien repartis pour tous les joueurs. Les matchs les plus difficiles à préparer sont les matchs du début de saison. Mais on a bien travaillé.
Qu’en est-il du Burkina Faso ?
Il n’y a aucun match qui sera facile. Demain (ce soir, NDLR) ce sera compliqué face à cette équipe du Burkina. Comme vous le savez, le Burundi a gagné, donc ce sera un déplacement très difficile. Mais c’est dans ces moments qu’on doit montrer notre motivation et démontrer qu’on fait partie des meilleures équipes africaine. C’est un mini championnat. On est calme et prêt à aborder nos deux premières journées. On espère que ça va bien se passer.
Entre 2022 et 2024, il y a eu pas mal de changements dans votre équipe…
C’est normal qu’il y ait des changements. Quand vous regardez, l’équipe qui a gagné la CAN, beaucoup de choses se sont passées. Il y a un bon groupe qui est là, il y a aussi des rescapés 2022. C’est naturel d’avoir ces changements. Le Sénégal a la chance d’avoir un gros réservoir de footballeurs constitués de nationaux, de binationaux et d’expatriés. Donc, à un moment donné le groupe obligé de changer.
Le Burkina et le Sénégal ont pas mal changé des choses dernièrement…
Ce sont deux générations similaires. Le Burkina Faso me semble en reconstruction. Par rapport à la CAN 2022 et le groupe qui est là, il y a beaucoup de joueurs qui ne sont plus là et d’autres qui sont revenus. Mais le Burkina reste une équipe très dure à affronter. C’est une équipe athlétique, très costaude, directe et qui met beaucoup d’impact dans les courses, dans le duel et ils ont des individualités capables de créer des problèmes à n’importe quelle défense. C’est une équipe que nous respectons. Le Burkina a toujours été une équipe très difficile à manœuvrer, mais malgré tout, on a su avoir de bons résultats contre eux. J’espère que ce sera le cas demain.
Le coach du Burkina a dit qu’ils n’ont pas peur du Sénégal…
Nous, par contre, craignons le Burkina Faso et nous les respectons (rires). C’est pourquoi on fera tout pour les battre. Mais nous savons que ce sera difficile.
Le Sénégal avait bien fait les choses contre le Burkina Faso lors de la CAN 2022…
Merci pour le compliment, ça fait toujours plaisir de reconnaître qu’il nous arrive de faire de bonnes choses. On s’est adapté lors de ce match-là, et on a pu faire les changements qu’il fallait faire. Dieu nous a donné la victoire mais ce n’est pas pour autant qu’on doit voir ça comme une masterclass. On avait senti le coup et les garçons qui se sont rentrés ont fait le travail, c’est ça une équipe. Aujourd’hui, le Sénégal peut se targuer de dire qu’il a un banc capable de pallier à la fatigue, aux blessures, et c’est ce qui s’est passé à la CAN au Cameroun.
Le Sénégal est-il déjà sous pression après la victoire du Burundi contre le Malawi (3-2) dans ce groupe?
Ce n’est pas mal d’être sous pression, ça montre qu’on a quelque chose à perdre et qu’on donne de l’importance au fait de nous qualifier pour la prochaine CAN. Mais, c’est l’exigence de nos supporters et de notre peuple envers cette équipe, c’est légitime et normal. Le football de haut niveau n’a jamais été un fleuve tranquille. Nous sommes conscients que nous aurons six batailles à livrer. Ça commence demain face au Burkina Faso, puis contre le Burundi. La pression, c’est en fait notre routine et je pense que les joueurs arrivent à la gérer. Je ne pense pas qu’on a une fois failli face à la pression. C’est devenu une habitude pour nous.
LES ACTEURS S’INVESTISSENT POUR UN AVENIR ALIMENTAIRE LOCAL ET DURABLE
La Semaine du Pain aux Céréales Locales s’inscrit dans le cadre de l'initiative "Feed the Future Sénégal", soutenue par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID)
La Semaine du Pain aux Céréales Locales a officiellement été lancée hier, au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES), en partenariat avec la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) et le Conseil National des Employeurs du Sénégal (CNES). Cet événement, prévu du 5 au 7 septembre, vise à promouvoir la consommation de pain fabriqué à partir de céréales locales comme le mil, le maïs et le fonio, dans un contexte où la souveraineté alimentaire devient une priorité nationale.
La Semaine du Pain aux Céréales Locales s’inscrit dans le cadre de l'initiative "Feed the Future Sénégal", soutenue par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Ce programme ambitieux a pour objectif de renforcer l’incorporation des céréales locales dans la panification, un secteur traditionnellement dominé par l’utilisation de la farine de blé importée. L’initiative entend aussi apporter des solutions concrètes pour la substitution des importations tout en améliorant les rendements agricoles locaux.
Lors du lancement, le ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l'Élevage (MASAE), Dr Mabouba Diagne, absent du territoire national, a salué par visio-conférence cette initiative. Selon lui, elle est en parfaite adéquation avec la vision du Chef de l’État qui prône une souveraineté alimentaire effective et non plus seulement théorique. Le gouvernement sénégalais entend, relève-t-il, réduire progressivement sa dépendance aux importations de blé, tout en valorisant les ressources locales. L'un des messages forts de cette semaine est destiné aux consommateurs sénégalais : il est possible de consommer local en privilégiant des produits fabriqués au Sénégal. La diversité des déclinaisons de pain, qu’il s’agisse de pain au chocolat, au thon ou même au miel, prouve que nos céréales locales peuvent être valorisées dans des produits du quotidien. La consommation de pain fabriqué à partir de mil, de maïs ou de fonio permet non seulement de soutenir l'économie locale, mais aussi de renforcer l'autosuffisance alimentaire du pays. C’est ce message qu’ont souhaité porter les boulangers et les promoteurs de cette initiative à travers les nombreux stands, comme celui du Centre National de Développement de la Nutrition (CNDN), présent lors de l'événement.
Pour les organisateurs, cette semaine du pain est l’occasion de sensibiliser les Sénégalais sur l’importance de ces céréales locales dans notre alimentation. En mettant en avant ces produits, le but est de montrer qu'il est possible de rompre avec une dépendance systématique au blé, et de bâtir un modèle alimentaire résilient face aux aléas du commerce mondial.
En parallèle de l'appel à consommer local, un second message important est adressé à l'État sénégalais. Les acteurs du secteur demandent à ce que les produits locaux bénéficient d’un régime fiscal plus favorable. Actuellement, la farine de blé importée bénéficie d’un taux de taxation de 0 %, alors que les farines locales restent taxées. Selon eux, « Ce déséquilibre freine l'émergence d'une véritable industrie locale de panification basée sur les céréales locales ». Pour les boulangers, si le pain est considéré comme un produit de première nécessité, il est incohérent de favoriser fiscalement les importations tout en taxant les produits nationaux.
Les boulangers appellent ainsi à une révision de la fiscalité sur les farines locales, afin que celles-ci bénéficient également d'une exonération de taxes. Cela permettrait de rendre le pain local plus accessible aux consommateurs sénégalais, tout en renforçant l’économie locale.
Pour réussir cette transition, une nouvelle politique agricole s’avère nécessaire, note-t-on. Les rendements actuels du mil et du maïs sont encore insuffisants pour assurer une production de masse à un coût abordable. Ainsi, le gouvernement est encouragé à investir dans des programmes agricoles permettant d’augmenter ces rendements, afin de rendre les céréales locales compétitives et accessibles.
La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal souligne également que la crise récurrente du pain, qui dure depuis plus de dix ans, doit prendre fin. Une solution réside dans la différenciation des types de pain sur le marché : un pain blanc, plus cher et non subventionné, et un pain local, subventionné, permettant à tous les ménages d’accéder à un pain à moindre coût. Cette mesure permettrait de stabiliser le marché et d’assurer une certaine justice sociale.
La Semaine du Pain aux Céréales Locales voudrait marquer ainsi une étape cruciale dans la promotion de la souveraineté alimentaire au Sénégal. Ce projet, porté par des acteurs du secteur public et privé, vise à changer durablement les habitudes de consommation en faveur des produits locaux. Audelà des défis fiscaux et agricoles, c’est une vision de développement durable et inclusif qui se dessine, où l’alimentation devient un pilier de la souveraineté nationale, ont-ils assuré. Et de conclure : «Alors que cette semaine de sensibilisation se déroule, il est temps pour l'État, les producteurs et les consommateurs de prendre conscience de l'importance de soutenir les produits locaux pour bâtir un avenir alimentaire stable, durable et véritablement souverain pour le Sénégal ».
ON EST EN FACE D’UN VIDE JURIDIQUE
Aliou Souaré, ancien député et spécialiste du droit parlementaire se prononce sur La date de la Déclaration de politique générale est fixée au 11 septembre, en porte-à-faux avec l’article 97 du règlement intérieur
L’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale parle du délai de 8 jours. Il est dit dans son dernier alinéa que la déclaration de politique générale doit intervenir trois mois après l’entrée en fonction du gouvernement. Et le dernier alinéa de cet article 97 précise que l'Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue.
Après l’ouverture d’une session, c’est la Conférence des Présidents qui fixe le calendrier de travail. Maintenant, partant de ce principe, je me pose la question de savoir si ce calendrier va s’imposer au Premier ministre du moment où on parle du respect ou non du délai de huit jours dans le cadre de cette déclaration de la politique générale.
L’autre interrogation à prendre en compte est de voir est-ce que ce délai doit-être respecté dans la situation actuelle où on est en session extraordinaire et où l’ordre du jour est déjà fixé par le président de la République.
C’est autant d’interrogations puisqu’on est en face d’un vide juridique. Les textes ne disent pas de manière très claire que ce délai des huit jours concerne une déclaration de politique générale tenue en session ordinaire de l’Assemblée nationale. Ou encore en cas de session extraordinaire, c’est la conférence des présidents qui impose par son calendrier au Premier ministre, le délai où il doit se présenter à l’Assemblée nationale pour faire sa déclaration de politique générale ».
DE RETOUR DE CHINE, DIOMAYE FAYE VA S’ADRESSER À LA NATION
Cette intervention, annoncée par la RTS, est particulièrement attendue pour son potentiel à dénouer la situation politique tendue
En Chine pour participer au Sommet Chine-Afrique, le président du Sénégal va rentrer imminemment. D’après la RTS, dès son retour, Bassirou Diomaye Diakhar Faye va s’adresser aux Sénégalais.
Que va-t-il dire ? Le texte lu à la télévision nationale était laconique. Mais le président de la République est attendu sur la crise parlementaire. Et il est sûr qu’il ne manquera pas de se prononcer sur cette actualité phare de la vie politique nationale.
Par ailleurs, au cours de son séjour en Chine, le président Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien ‘’fructueux’’ avec son homologue Denis Sassou-Nguesso, d’après une note de la présidence de la République. Les deux chefs d'État se disent engagés à renforcer les ‘’liens solides’’ entre le Sénégal et le Congo.
Le président congolais a félicité BDF pour sa brillante élection et a salué la maturité du peuple sénégalais. Dans la même veine, Bassirou Diomaye Faye s'est également entretenu avec le président Théodore Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée-Équatoriale. Ils ont échangé sur des sujets d'intérêt commun afin de renforcer leur coopération, selon toujours la présidence de la République.
LA MAJORITE FAIT LE FORCING
La Conférence des Présidents décide de tenir les travaux de la session extraordinaire en mode fast-Track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours au lieu des 8 prévus par l’article 97 du Règlement intérieur
L’Assemblée nationale a ouvert hier, jeudi 5 septembre sa troisième session extraordinaire convoquée par le président de la République en vue d’examiner 03 projets de Loi et recevoir la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Convoquée en réunion aussitôt après cette ouverture, la Conférence des Présidents a décidé de tenir les travaux de cette session extraordinaire en mode fast-Track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours en lieu et place des 8 prévus par l’article 97 du Règlement intérieur.
L ’Assemblée nationale a déclenché le compte à rebours de sa troisième session extraordinaire d’affilée depuis le 31 juillet. Convoquée par le président de la République à travers le décret n° 2024-1880 publié le 4 septembre dernier, cette nouvelle session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui est venue contrarier les plans des députés de la majorité qui voulaient enclencher une procédure de vote d’une motion de censure contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, a pour ordre du jour 03 projets de Loi et la déclaration de politique générale. Le chef de l’Etat a, en effet, mis en branle l’article 86 de la Constitution qui lui permet de demander à l’Assemblée nationale, toutes affaires cessantes, d’examiner en priorité sa commande.
La cérémonie d’ouverture de cette troisième session extraordinaire a été présidée par le président de l’Assemblée nationale. Après lecture du décret portant convocation de l’Assemblée nationale devant les 109 représentants du peuple qui ont fait le déplacement, Amadou Mame Diop a procédé à la levée de la séance aussitôt après avoir annoncé la convocation de la Conférence des Présidents à la salle Marie Joséphine Diallo à 13h30mn pour établir l’agenda de cette session extraordinaire qui va se pencher notamment sur le projet de loi de règlement pour la gestion 2022, la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), un projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), et la Déclaration de Politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Benno rétrécit le délai prévu pour la Dpg de 8 à 7 jours, Yewwi rue dans les brancards Les députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno bokk yakaar apportent la réplique au président de la République qui a contrecarré leur projet de motion de censure contre son Premier ministre à travers la convocation de cette troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Actuellement majoritaires à l’Assemblée nationale, ils ont, en effet, décidé de jouer la carte du temps pour forcer le Premier ministre à se présenter à l’Assemblée nationale. En réunion de la Conférence des Présidents hier, pour établir l’agenda de cette session extraordinaire, ils ont décidé de tenir les travaux de cette session en mode fastTrack. En effet, à la sortie de cette réunion, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois, a informé que le Premier ministre est attendu à l’Assemblée nationale le 11 septembre prochain pour sa Déclaration de politique générale.
En réunion de la Conférence des Présidents, les députés de la majorité ont donc décidé d’accélérer les choses. Et ce, en décidant de tenir dès ce samedi 6 septembre la réunion de la commission technique pour débattre sur les trois projets de lois avec les ministres concernés et le lundi 8 septembre prochain la plénière sur ces trois textes. Ainsi, ils ont prévu de clôturer cette session extraordinaire comme le recommande le président de la République dans son décret par la Déclaration de politique générale dont la séance plénière est fixée pour le 11 septembre prochain. Autrement dit, la veille de la date légale où le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale s’il le veut. Réagissant à cette décision de la conférence des présidents qui a fixé la date de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko au11 septembre prochain, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi auquel appartient le parti au pouvoir, Pastef, a vivement dénoncé cette démarche de ses collègues. Dans un message publié sur sa page Meta (ex facebook), le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a accusé le président de l’Assemblée nationale et ses camarades de la majorité de « violer sciemment le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ». « Amadou Mame Diop et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'AN (article 97) en retenant la date du 11 septembre comme jour de la Dpg » a-t-il martelé dans un premier message avant d’enchainer dans une deuxième publication. « Ce qui est sûr et certain, il n’y aura pas de Dpg si Amadou Mame Diop persiste dans sa violation flagrante de l'article 97 du Règlement intérieur ».
QUE DIT RÉELLEMENT L’ARTICLE 97 DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Il faut relever que c’est cet article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui complète l’article 55 de la Constitution qui dit : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale… » En effet, tout en reprenant les dispositions de cet article 55 de la Constitution, cet article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale fixe les modalités et l’intervalle de temps dans lequel doit se tenir ce face-à-face entre le chef du gouvernement et la représentation nationale. « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de Politique générale devant l'Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d'un débat qui peut, à la demande du Premier Ministre, donner lieu à un vote de confiance. En cas de vote de confiance, celle-ci est accordée à la majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale. La déclaration de Politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l'entrée en fonction du Gouvernement. L'Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue ». Ainsi, pour la date précise de ce rendez-vous, le dernier alinéa précise que « l'Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue » par l’exécutif. Partant de ce fait, on constate que la date du 11 septembre prochain retenue par la Conférence des Présidents pose un problème du respect du délai de ces huit jours prévus par le dernier alinéa de l’article 97 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. En effet, du 5 au 11 septembre, on aura 7 jours. Ainsi, la bonne date serait le 12 septembre si on commence à compter à partir de la date d’hier, jeudi 5 septembre, jour suivant la publication du décret convoquant cette troisième session extraordinaire
LA MAJORITÉ PARLEMENTAIRE FAIT LE FORCING
Empêché de censurer le gouvernement, Benno contre-attaque en invitant le Premier ministre à se présenter plus tôt que prévu pour sa DPG. Cette manœuvre à la limite de la légalité, témoigne d'une opposition déterminée à reprendre la main
L’Assemblée nationale a ouvert hier, jeudi 5 septembre sa troisième session extraordinaire convoquée par le président de la République en vue d’examiner 3 projets de loi et recevoir la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Convoquée en réunion aussitôt après cette ouverture, la Conférence des présidents a décidé de tenir les travaux de cette session extraordinaire en mode fast-track en fixant la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre, soit 7 jours en lieu et place des 8 prévus par l’article 97 du règlement intérieur.
L’Assemblée nationale a déclenché le compte à rebours de sa troisième session extraordinaire d’affilée depuis le 31 juillet. Convoquée par le président de la République à travers le décret n°2024-1880 publié le 4 septembre dernier, cette nouvelle session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui est venue contrarier les plans des députés de la majorité qui voulaient enclencher une procédure de vote d’une motion de censure contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, a pour ordre du jour 3 projets de loi et la déclaration de politique générale. Le chef de l’Etat a, en effet, mis en branle l’article 86 de la Constitution qui lui permet de demander à l’Assemblée nationale, toutes affaires cessantes, d’examiner en priorité sa commande.
La cérémonie d’ouverture de cette troisième session extraordinaire a été présidée par le président de l’Assemblée nationale. Après lecture du décret portant convocation de l’Assemblée nationale devant les 109 représentants du peuple qui ont fait le déplacement, Amadou Mame Diop a procédé à la levée de la séance aussitôt après avoir annoncé la convocation de la Conférence des présidents à la salle Marie Joséphine Diallo à 13h30mn pour établir l’agenda de cette session extraordinaire qui va se pencher notamment surle projet de loi de règlement pour la gestion 2022, la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), un projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), et la Déclaration de Politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Benno rétrécit le délai prévu pour la Dpg de 8 à 7 jours, Yewwi rue dans les brancards
Les députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar apportent la réplique au président de la République qui a contrecarré leur projet de motion de censure contre son Premier ministre à travers la convocation de cette troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Actuellement majoritaires à l’Assemblée nationale, ils ont, en effet, décidé de jouer la carte du temps pour forcer le Premier ministre à se présenter à l’Assemblée nationale.
En réunion de la Conférence des présidents hier, pour établirl’agenda de cette session extraordinaire, ils ont décidé de tenirles travaux de cette session en mode fast-track. En effet, à la sortie de cette réunion, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois, a informé que le Premier ministre est attendu à l’Assemblée nationale le 11 septembre prochain pour sa Déclaration de politique générale.
En réunion de la Conférence des présidents, les députés de la majorité ont donc décidé d’accélérerles choses. Et ce, en décidant de tenir dès ce samedi 6 septembre la réunion de la commission technique pour débattre sur les trois projets de lois avec les ministres concernés et le lundi 8 septembre prochain la plénière sur ces trois textes.
Ainsi, ils ont prévu de clôturer cette session extraordinaire comme le recommande le président de la République dans son décret par la Déclaration de politique générale dont la séance plénière est fixée pour le 11 septembre prochain. Autrement dit, la veille de la date légale où le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale s’il le veut.
Réagissant à cette décision de la conférence des présidents qui a fixé la date de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko au 11 septembre prochain, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi auquel appartient le parti au pouvoir, Pastef, a vivement dénoncé cette démarche de ses collègues.
Dans un message publié sur sa page Facebook, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a accusé le président de l’Assemblée nationale et ses camarades de la majorité de « violer sciemment le règlementintérieur de l’Assemblée nationale ». « Amadou Mame Diop et son clan violent sciemment le règlement intérieur de l'AN (article 97) en retenantla date du 11 septembre comme jour de la DPG », a-t-il martelé dans un premier message avant d’enchainer dans une deuxième publication. « Ce qui est sûr et certain, il n’y aura pas de DPG si Amadou Mame Diop persiste dans sa violation flagrante de l'article 97 du règlement intérieur ».
LA MARCHE ACCÉLÉRÉE VERS LA PERFORMANCE
Des lycées d'excellence aux classes préparatoires, en passant par les lycées innovants Nation-Armée, le pays multiplie les initiatives pour l'ancienne élite de demain
Au centre de toutes les attentions des décideurs politiques, l’école sénégalaise s’évertue de plus en plus à tendre vers la modernité. Pour cause, les différents régimes qui se sont succédé à la tête du pays ont consenti des efforts massifs pour accroître l’efficacité du système éducatif même si des difficultés persistent. Aussi ont-ils largement investi dans la mise en place de dispositifs pour une éducation de qualité et pour former des élèves prêts à affronter les exigences du monde de demain. Les lycées d’excellence, les classes préparatoires et aujourd’hui les lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Equité participent à cette dynamique.
Le Sénégal continue de déployer des moyens assez conséquents pour la performance du système éducatif malgré les divers goulots d’étranglement. Face aux innovations scientifiques et technologiques capitales, l’éducation s’évertue à répondre à des besoins grandissants pour relever les nouveaux défis d’un monde en mutation. C’est pourquoi depuis quelques années, le pays s’est inscrit sur la voie de la facilitation de l’excellence scolaire à travers des réformes et des créations d’écoles pour former des élèves prêts à affronter les exigences du monde de demain. Récemment, le ministère de l’Education nationale et celui en charge des Forces armées ont annoncé la création de lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Equité (LYNAQE). « La nouvelle école à bâtir sera donc non seulement inclusive tout en éduquant au numérique, à l’intelligence artificielle et au développement durable, mais elle devra aussi être axée sur l’humain et permettre au Sénégal de réussir sa transition citoyenne», lit-on dans le communiqué. Les premiers établissements ouvriront leurs portes dès la prochaine année scolaire à Sédhiou et à Kaffrine.
Dans le but aussi de « minorer la fuite des cerveaux après avoir tant dépensé en ressources financières et bourses d’excellence », l’ancien Président de la République, Macky Sall avait lancé en 2022 les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) à Thiès. Créées sur le modèle des classes préparatoires françaises, les CPGE donneront accès aux écoles d’ingénieurs sénégalaises ainsi qu’aux concours des grandes écoles en France ou à l’étranger. « Nous visons un triple objectif. D’abord, il s’agit de renforcer et de diversifier l’offre pédagogique de notre système éducatif, ensuite de donner l’option à nos brillants bacheliers de poursuivre leurs études dans leurs propres milieux sociaux affectifs avec les standards de qualité requis en réduisant les risques de déperdition liés aux études à l’étranger d’autant plus que pour la plupart des jeunes bacheliers, il s’agit du tout premier séjour loin de la famille », avait déclaré Macky Sall.
Toujours sous l’impulsion de Macky Sall, le lycée d’excellence de Diourbel a fait sa première rentrée en 2016. Le concours d’entrée audit lycée est organisé par l’arrêté n° 13077 du 25 août 2016 du Ministre de l’Éducation Nationale et seuls soixante (60) candidats intègrent chaque année ce temple de l’excellence en classe de Seconde, en régime d’internat complet et avec une bourse d’étude.
La maison d’éducation Mariama Ba de Gorée qui est une école d’excellence pour filles créée sous l’égide de Léopold Sédar Senghor, qui va de la 6e à la Terminale, fait également de bons résultats scolaires. Sous le régime de Macky Sall, il avait été adopté en Conseil des ministres, le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Lycée d’Excellence Mariama BA de Gorée. En juillet dernier, le nouveau ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy a promis de diligenter le décret en marge de la cérémonie de remise de prix aux meilleures élèves de l’établissement.
LES LIONS LANCENT LE PREMIER DÉFI DE LA QUALIFICATION À LA CAN 2025
Après la désillusion de la dernière CAN, l'équipe d'Aliou Cissé a soif de rédemption et de victoires. Dans l'antre du stade Abdoulaye Wade, les champions d'Afrique 2022 espèrent lancer leur campagne sur une note positive
L’équipe nationale de football du Sénégal engage ce vendredi 6 septembre (19h00) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, la course vers la qualification à la prochaine Coupe d'Afrique des nations prévue au Maroc en 2025. Les Lions accueillent les Etalons du Burkina Faso pour le compte de la première journée du groupe L. Débuter par une victoire serait un scénario idéal pour lancer cette nouvelle campagne quelques mois après la désillusion à la CAN en Côte d’Ivoire.
Le Sénégal débute ce vendredi sa campagne pour la CAN 2025 avec le duel qui l’opposera au Burkina Faso comptant pour la première journée du groupe L des éliminatoires. Quelques mois après la CAN en Côte d’Ivoire, soldée par une décevante élimination face aux Eléphants en 8e de finale, c’est un nouveau défi qui se présente pour les championnes d’Afrique 2022. Une bonne entame serait une manière idéale pour lancer cette nouvelle campagne qui mène au rendez-vous du royaume chérifien.
L’entraîneur Aliou Cissé ne s’y trompe en soulignant que ces premiers matchs contre le Burkina Faso et ensuite face au Burundi seront très importants dans cette ambition encore clairement affichée de l’équipe du Sénégal de remporter un deuxième trophée africain. Dans cet élan, le technicien sénégalais ne s’attend pas à un match «compliqué» si on jette un regard sur les dernières confrontations toujours très disputées. Comme l’atteste le dernier succès des Lions qui remonte à la demi-finale de la CAN 2021 du 2 février 2022 remportée à l’arrachée et conclue sur un coup de génie de la star Sadio Mané (3 à 1). «Ayant décroché un match nul lors de son dernier match à Dakar en 2018 dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde, le Burkina Faso est très difficile à jouer. C’était très compliqué aussi pour nous lors de notre dernier déplacement à Ouagadougou. Tout le monde sait ce que vaut cette équipe burkinabè. C’est une équipe qui est en train d’être rajeunie, mais qui a toujours un gros potentiel. En 2022, elle a affronté le Sénégal, et c’était un match très serré. Même si les Burkinabè ont été éliminés en huitièmes de finale de la dernière CAN, on a remarqué qu’il y a un bon projet dernier, et qui prend forme», avait alerté Aliou Cissé lors de la publication de sa liste. «Le Burkina Faso a le même profil que la République démocratique du Congo. Il a une belle équipe constituée de bons joueurs qui jouent partout en Europe. La génération des Traoré (Bertrand et Alain) est finie, mais je m’attends à une rencontre difficile. Nous respectons le Burkina Faso, mais nous avons les arguments pour aller au bout de cette rencontre et la gagner», précisera-t-il.
Le sélectionneur des Lions n’en est pas moins confiant s’il se base sur cette dynamique dans laquelle l’équipe du Sénégal est restée lors de ses dernières sorties. «Sur les douze derniers matchs, nous avons marqué 23 buts contre trois encaissés. Nous sommes dans une bonne période, malgré tout ce que les gens peuvent dire », a-t-il assuré.
Reste à savoir, quel sera l’état de forme avec le délai extrêmement court du stage de préparation pour mettre le groupe au niveau. Ce qui n’est pas une évidence dans ce contexte de début de saison où les joueurs sénégalais ne sont pas toujours dans les conditions de compétition optimale. Surtout si l’on relève les incertitudes qui pèsent sur les joueurs qui, pour la plupart, manquent souvent de temps ou manque ou encore de repères en clubs. Quoiqu’il en soit, entamer ces éliminatoires, de surcroît avec une victoire à domicile, est capitale pour le reste des éliminatoires.
Dans cet élan, Aliou Cissé, compte sur l’apport du public et espère que le Stade Abdoulaye Wade soit transformé en véritable chaudron avec une ambiance hostile mais empreinte de fair-play pour les adversaires des Lions.
LA DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens parus ce vendredi font écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre
Dakar, 6 sept (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS se font principalement l’écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre par la majorité des députés de l’opposition, date à laquelle s’oppose leurs collègues affiliés au pouvoir, qui dénoncent une violation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.
“Controverse autour d’une date”, affiche Le Soleil. “La majorité fait le forcing”, souligne Sud Quotidien. La session extraordinaire de l’Assemblée nationale “à peine ouverte, jeudi 5 septembre, la majorité Benno met le pied sur l’accélérateur et décide de tenir les travaux de cette session en mode fast-track”, écrit le journal.
Dans cet esprit, les députés de l’opposition, majoritaires, ont fixé la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre prochain, “en porte-à-faux avec l’article 97 du règlement intérieur” de l’Assemblée nationale, lequel stipule que l’Assemblée nationale doit être informée “huit jours au moins avant la date retenue” pour le “grand oral” du chef du gouvernement, affirme Sud Quotidien.
“A chacun sa date”, les députés du parti Pastef, au pouvoir, ayant décidé de de leur côté que le chef du gouvernement va effectuer sa déclaration de politique générale le 13 septembre, observe Walfquotidien. Vox Populi évoque un “baroud d’honneur des députés de BBY”, qui “veulent forcer le PM à tenir sa DPG le 11 septembre 2024”.
En conséquence de ces désaccords, la “tension est à son paroxysme” à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. L’As constate que “la date du 11 septembre pour la tenue de la déclaration de politique générale suscite un tollé chez les députés qui s’accusent mutuellement”. “Après le jeu, la ruse”, titre ce journal, avant de pointer la persistance des désaccords entre les deux camps.
Le PM pourrait refuser de “se soumettre au diktat”
“Les membres du groupe Yewwi Askan Wi parlent d’une violation du règlement intérieur et ceux de Benno Bokk Yaakaar dénoncent des artifices du nouveau régime pour se soustraire [à] ses obligations constitutionnelles”, écrit L’As.
“Une situation grosse de risque qui pourrait encore pousser le PM à refuser de se soumettre à un diktat du bureau de l’Assemblée [nationale]. Seulement, le chef de l’Etat veille au grain et se voit obligé au besoin de tordre le bras à son PM”, explique le quotidien Kritik’.
Sauf que rien ne semble garanti, laisse entendre L’info. Le Premier ministre fera-t-il vraiment face aux députés, pour la traditionnelle déclaration de politique générale, s’interroge ce journal.
Source A conforte les doutes à ce sujet en signalant que les députés de Yewwi Askan Wi “prévoient de demander au Premier ministre de ne pas se présenter à l’Assemblée nationale à cette date”.
Tribune, de son côté, estime que “le piège se referme sur le Premier ministre qui manœuvre pour ne pas [aller à l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale]”. “Sonko attendu le 11, mais les doutes persistent”, ajoute Bès Bi Le jour. “La peur d’un 11 septembre”, peut-on lire sur la manchette de ce journal.
Les prochaines législatives, “un enjeu majeur”
Il reste que la programmation de la déclaration de politique générale au 11 septembre constitue une “revanche” pour les députés de Benno Bokk Yaakaar, juge le quotidien Les Echos, selon lequel l’exécutif “voulait jouer avec le temps pour dissoudre l’institution parlementaire”, à partir du 12 septembre.
Le Mandat estime que d’une manière générale, le peuple sénégalais est “victime de sa classe politique”. “Les différents acteurs politiques qui incarnent les différentes institutions de la République ne s’entendent que sur leurs désaccords. Le peuple dans tout cela est étranglé par les problèmes du quotidien”, écrit le journal.
“Après des débuts assez pacifiques, l’animosité et la discorde entre le régime sortant de Macky Sall et celui entrant du président Bassirou Diomaye Faye refont surface. Les élections législatives à venir constituer”, sous ce rapport, “un enjeu majeur”, analyse L’Observateur.
Enquête avertit contre les risques d’une ”crise politico-juridique”, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, avec des conséquences sur le processus législatif, le vote de la loi de finances et la déclaration de politique générale.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 6 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Libération, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
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