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16 novembre 2024
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
IL FAUT LES «TUER » !
Vous n’avez pas le sentiment qu’ils sont en train de narguer le nouveau pouvoir qui aurait dû leur fermer définitivement la gueule depuis longtemps ? Par exemple, créer la peur dans leur cartel de brigands en les faisant défiler devant les enquêteurs
Vous n’avez pas le sentiment qu’ils sont en train de narguer le nouveau pouvoir qui aurait dû leur fermer définitivement la gueule depuis longtemps ? Par exemple, créer la peur dans leur cartel de brigands en les faisant défiler devant les enquêteurs de la DIC ou les juges d’instruction du Pool judiciaire financier.
Avec tout le mal qu’ils ont fait subir à ce peuple, en termes de meurtres, d’arrestations et de tortures de manifestants, sans compter le dépeçage ordonné de l’économie, il ne se trouverait personne à se morfondre sur leur funeste sort, tellement leur braconnage au niveau de tous les secteurs demeure flagrant.
Mais plutôt que de les voir trembler devant le sort peu enviable qui les attend, voilà que nos larrons et gredins se sentent suffisamment forts et confiants au point de défier le nouveau pouvoir avec leur Livre Blanc souillé du sang de centaines de jeunes morts sans compter ceux dont la vie a été bousillée en prison. Ils auraient dû l’intituler « Livre Rouge » d’ailleurs… Un livre dans lequel ne figure curieusement pas le bilan immatériel du Chef marqué par des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des restrictions de libertés...
Avec de tels gens, point de compassion. Il faut la méthode forte et une implacable rigueur dans les sanctions. La plus grande erreur du nouveau pouvoir, c’est d’avoir tardé à mettre en œuvre la reddition des comptes qui devait précéder la suppression de ces institutions inutiles et budgétivores que sont le Cese et le Hcct. Ce qui s’est passé depuis plus de cinq ans dans ce pays relève d’un crime organisé.
L’émergence que l’on nous promettait n’a servi qu’à rendre riches des copains et des coquins. Et c’est là où l’on attend le nouveau pouvoir qui tarde à ordonner la reddition des comptes par les tenants de l’ancien régime. Ce qui aurait permis de « tuer » toutes ces grandes gueules qui commencent à reprendre confiance.
Quand des énergumènes qui ont participé au braconnage de Galsen se permettent de tirer la langue au pouvoir de BDF jusqu’à se mesurer à lui tout en lui promettant la mort, il faudrait que l’Etat leur montre toute sa puissance. A moins que le peuple ne se charge de le faire lui-même. Comme au Kenya où les jeunes avaient lancé il y a quelques semaines l’opération « Occupy Parliament » et envahi l’Assemblée nationale de ce pays-là qu’ils ont brûlée partiellement.
Oui, il faut que les jeunes Sénégalais envahissent Place Soweto et foutent dehors tous ces députés inutiles de Benno qui nous emmerdent ! Les mêmes qui parlent d’une situation de crise alors qu’ils sont les vils artisans de la situation économique dramatique de ce pays. De tels individus, il faut les prendre à la gorge plutôt que de les laisser s’organiser avec leurs rapines. Les laisser s’organiser, ce serait le plus grand danger qui guette le nouveau pouvoir qui a en face de lui des crapules milliardaires. Qui ne reculeront devant rien pour défendre leurs biens mal acquis !
DÉCÈS DE L’ANCIEN DEPUTE MODY SY APRÈS UNE LONGUE MALADIE
Figure marquante du PDS puis de l'APR, il laisse derrière lui un héritage politique complexe. Son parcours, jalonné d'engagements forts et d'épreuves, notamment lors de l'affaire Babacar Sèye, témoigne des turbulences de la vie politique nationale
L'ancien député, El Hadj Mody Sy, né le 11 décembre 1945 à Sinthiane Sinthiou Garba dans le département de Kanel (Matam), est décédé ce lundi matin, dans la commune de Joal Fadiouth, son royaume d’enfance où il sera inhumé à côté de son père, un riche commerçant qui s’y était établi.
Cet ancien responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de la région de Matam (nord-est) qui a rejoint par la suite l’Alliance pour la République (APR) où il a été aussi responsable, a toujours été un homme engagé de par son idéologie et ses convictions. Ce qui l’a poussé à quitter la France où il occupait un poste d’ingénieur électromécanicien durant les années de l’implantation du « Sopi », dans le but d’apporter sa touche au parti de Me Abdoulaye Wade à qui il vouait un amour qui frisait l’idolâtrie. Un engagement d’ailleurs qui lui vaudra plusieurs déboires, jusqu’à l’incarcération.
Le défunt, alors membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été arrêté le 20 mai 1993. Il a été maintenu en détention pendant une semaine dans les locaux de la gendarmerie de la rue Thiong. Comme le relate un rapport émanant d'Amnesty International, « il aurait été torturé pour le forcer à avouer qu'il avait fourni les armes utilisées lors de l'assassinat, quelque temps auparavant, d'un avocat, Maître Babacar Sèye, Vice-président du Conseil constitutionnel ». On lit dans ce rapport que « selon des informations en provenance de sources diverses, il a été suspendu entre deux tables et a reçu des décharges électriques (…). Quelques jours après son transfert à la prison centrale de Dakar, il souffrait d'un engourdissement des pieds et portait encore les marques de torture ».
L’assassinat de Maître Babacar Sèye a débouché sur l’épisode le plus douloureux et le plus bouleversant de sa vie, lui occasionnant tortures, brimades et humiliations, selon les conclusions d’Amnesty International que confirme son avocat de l’époque.
L’homme politique a toujours réfuté les charges portées contre lui. Après sa libération, Mody Sy, déclarera dans un film documentaire historique consacré au sujet : « Dans l’affaire Me Sèye, ils savaient que je n’étais mêlé ni de près ni de loin. C’est cela la vérité historique. On a instrumentalisé quelqu’un pour m’accuser. Dans cette affaire, j’étais blanc comme neige. De tous ceux qui ont été arrêtés, j’étais le seul à être torturé.».
Après avoir occupé le poste de responsable départemental du PDS et par la suite de l’Apr dans le département de Matam, Mody Sy a été nommé PCA (Président du conseil d'administration) de la Sones, l'ancienne société nationale des eaux du Sénégal qui était en charge de la gestion du patrimoine de l'hydraulique urbaine, du contrôle de la qualité de l'exploitation et de la sensibilisation du public, sous le régime de Macky Sall.
L’ASSEMBLÉE DIT NIET À DIOMAYE
Les débats précédant le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE ont mis en lumière des divergences profondes sur des questions sensibles telles que la gestion des fonds politiques et l'approche de l'État envers l'homosexualité
L’Assemblée nationale a rejeté hier, lundi 2 septembre, le projet de réforme constitutionnelle portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Soumis au vote après de débats largement dominés par la question de la suppression des fonds politiques, de la déclaration de politique générale et la pénalisation de l’homosexualité, le texte a obtenu 83 voix contre et 80 pour, 02 voix ont été nulles.
L’Assemblée nationale refuse d’entériner la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Réunis en session plénière en vue de l’examen du projet de loi constitutionnelle portant suppression de ces deux institutions, les députés ont rejeté par 83 voix contre, 80 pour et 02 voix nulles, ce texte défendu par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Soumis au vote, après plusieurs tours d’horloge de débats portant sur plusieurs questions dont la suppression des fonds communs, des fonds politiques logés à la présidence de la République et à la Primature, mais sur la criminalisation de l’homosexualité, ce texte n’a pas donc obtenu la majorité des 90 voix requis. Lors des débats qui ont précédé ce vote historique, les députés de la majorité parlementaire Benno bokk yakaar ont évoqué plusieurs griefs pour justifier leur position. Ils ont notamment déploré la manière dont l’Assemblée nationale a été saisie par l’exécutif.
En effet, selon certains d’entre eux, l’Assemblée nationale, y compris son président, a appris cette réforme sur les réseaux sociaux au même moment que les Sénégalais, à travers le communiqué de la présidence de la République en date du 26 août dernier. Une démarche qui, selon eux, « tranche tant dans sa forme que dans son contenu, ainsi que ses motivations profondes avec l’élégance républicaine et l’impératif du respect mutuel entre les institutions ». Loin de s’en tenir là, ils ont également fait remarquer que la présentation de ce texte devait être précédée par la tenue de la déclaration de politique générale du Premier ministre. Mieux, ils ont souligné que, compte tenu du fait que cette réforme relève d’une promesse de campagne électorale, le Chef de l’État aurait dû y inclure la suppression des fonds communs, des fonds politiques logés à la présidence de la République et à la Primature, mais aussi la criminalisation de l’homosexualité qui étaient également des promesses de campagne électorale.
« La soumission de ce texte atteste de la légalité et la légitimité de cette législature à recevoir la Dpg du PM. Au lieu de s’acquitter de cet exercice républicain, l’exécutif nous sert ce projet de loi fallacieux sur la suppression de ces deux institutions que la majorité va rejeter en toute responsabilité. » a martelé Ibrahima Baba Sall. « L’exécutif ne devrait pas seulement viser la suppression de ces deux institutions mais les fonds politiques que le Premier ministre, Ousmane Sonko, qualifiait de haram (illicite) quand il était dans l’opposition. Ensuite, on a vu Ousmane Sonko dérouler le tapis rouge à Jean Luc Mélenchon, fervent défenseur de la cause Lgbt alors que Pastef a toujours accusé à tort le président Macky Sall de vouloir légitimer l’homosexualité. », a renchéri son collègue Karim Séne. Abondant dans le même sens, Nicolas Ndiaye par ailleurs Secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld) a fait remarquer que « Pastef et son régime cherchent tout simplement, à travers ce texte, à mettre notre coalition en mal avec le peuple en disant qu’ils voudraient réduire les dépenses publiques mais que c’est nous qui ne voulons puisque » car « ils savent très bien qu’ils n’auront pas la majorité ». Poursuivant son propos, il a invité ses collègues à refuser de céder à ce chantage en votant contre ce texte. Pour sa part, Abdoulaye Wilane a accusé les nouvelles autorités d’être dans la manipulation et la ruse. « En démocratie, le pouvoir implique la responsabilité mais depuis qu’ils sont à la tête de la République, ceux qui nous dirigent sont dans la manipulation et la ruse. En tant que député socialiste, j’invite tous mes collègues à suivre la commission des lois en rejetant ce texte ». « Réviser la Constitution est un acte plus grave que la déclaration de politique générale », a indiqué Seydou Diouf de BBY avant de faire remarquer que l’existence du Hcct et du Cese n’a pas empêché le gouvernement sous Macky Sall de construire des hôpitaux, des universités. « Je l’ai dit et je le répète, je suis contre le populisme. Combien de lycées, d’écoles et d’autres infrastructures ont été construites par le budget de la République du Sénégal ? », a-t-il martelé. Prenant la parole en dernier, Abdou Mbow a annoncé qu’il va dès demain (ndlr-aujourd’hui), avec son groupe parlementaire déposer une motion de censure pour faire tomber le Premier ministre afin de provoquer l’ouverture d’une deuxième session extraordinaire.
De leur côté, estimant qu’ils avaient pris l’engagement lors de la campagne électorale des législatives de 2022 de supprimer ces deux « institutions budgétivores socialement rejetées et politiquement inutiles», les députés issus de l’inter coalition Yewwi askan wi-Wallu Sénégal ont fait bloc commun autour de ce texte. Car, selon eux, ces deux institutions n’ont jamais produit un avis sur lequel le Chef de l’Etat s’est appuyé pour engager une réforme majeure en vue d’améliorer les conditions socio-économiques des populations. « Nous sommes très à l’aise sur ce texte portant sur la suppression de ces deux institutions qui figurait sur notre programme de campagne », a indiqué Bara Guèye avant de lancer à l’endroit de ses collègues de la majorité parlementaire. « Vous n’avez pas le droit de refuser au président Diomaye ce que les enfants du président Wade n’avaient pas refusé au président Macky Sall en 2012 ». Prenant la parole un peu avant, Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Wallu a indiqué que son groupe parlementaire votera ce projet pour rester cohérent avec sa position. « Le débat de ce soir est éminemment politique et non économique puisque ces institutions ont été créées par un régime qui a été balayé par le peuple », dira-t-il. « Une coalition qui a passé tout son mandat à emprisonner ses opposants n’a pas le droit de parler d’élégance. Si le président Diomaye voulait faire de la politique politicienne, il allait signer un décret mettant fin aux mandats du président Abdoulaye Daouda Diallo au Cese et Aminata Mbengue Ndiaye à la tête du Hcct puisqu’ils ont été nommés par décret à la tête de ces institutions », renchérit son collègue chef de file du groupe Yewwi Askan wi, Ayib Daffé.
Auparavant, c’est Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui a été le premier à ouvrir les hostilités en faisant remarquer à ses collègues de Benno : « Sachez que vos jours sont comptés. D’ailleurs, j’en profite pour demander à Monsieur le ministre de la Justice de dire au chef de l’Etat de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre et de mettre tous ces gens en prison pour leur implication dans tout ce qui s’est passé, ces dernières années au Sénégal ». Abondant dans le même sens, Sanou Ndione de la plateforme Taxawu Sénégal a invité leurs collègues de Benno à ne pas ramer contre la volonté du peuple sénégalais qui s’est largement prononcé pour la suppression de ces deux institutions en votant pour le président Diomaye. « Ce sont les Sénégalais qui ont choisi le président de la République pour définir et exécuter la politique de la Nation à travers son gouvernement et non l’Assemblée nationale dont la mission est de voter les lois et contrôler l’action du gouvernement. Nous devons voter ce texte et laisser les Sénégalais apprécier à l’heure du bilan. Soyez grands. 12 ans durant, vous avez fait tout ce que vous voulez et personne n’a rien dit. Il ne faut pas que l’Assemblée nationale commette une deuxième erreur après le refus du débat d’orientation budgétaire ».
Prenant la parole, Pape Djibril Fall tout en annonçant qu’il va voter pour cette suppression, a prôné la stabilisation des institutions républicaines. « Il est temps de stabiliser définitivement nos institutions. Le président Diomaye ne doit pas supprimer pour supprimer », a-t-il fait remarquer tout en invitant ses collègues de Yewwi à dire la vérité aux Sénégalais et au président de la République parce que ce n’est pas avec le budget qui sera économisé de la suppression de ces institutions qu’on pourra régler les problèmes des Sénégalais.
12 JOUEURS PRÉSENTS AU DÉBUT DU RASSEMBLEMENT DES LIONS
Il s’agit des deux gardiens Edouard Mendy, et Seny Dieng mais aussi Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly, Abdou Diallo, Seydou Sano, Formose Mendy, Sadio Mané, Iliman Ndiaye, Abdallah Sima, Habib Diallo et Habib Diarra
En perspective de la première et la deuxième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025 contre le Burkina Faso et le Burundi, l’équipe du Sénégal a effectué hier, lundi 2 septembre 2024, sa première séance d’entraînement au terrain annexe du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Sur les 26 joueurs, seuls 12 étaient présents à ce galop.
L’Equipe Nationale du Sénégal a entamé hier, lundi 2 septembre 2024 sur la pelouse du Stade Annexe du stade Abdoulaye Wade le regroupement en direction de la rencontre qui l’opposera ce vendredi au Burkina Faso pour le compte de la première des éliminatoires de la CAN 2025. Sur un groupe de 26 convoqués, seuls 12 joueurs ont foulé la pelouse pour la première séance de travail.
Il s’agit des deux gardiens Edouard Mendy, et Seny Dieng mais aussi Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly, Abdou Diallo, Seydou Sano, Formose Mendy, Sadio Mané, Iliman Ndiaye, Abdallah Sima, Habib Diallo et Habib Diarra. Il faut noter que ce dernier, capitaine de Strasbourg, est sorti en boitant lors du match de ce samedi contre Lyon. Ce qui a fait craindre un éventuel forfait. C’est le cas aussi le cas Lamine Camara. Incertain avant la publication de la liste, le néo Monégasque devrait rejoindre le lieu de regroupement. Tout comme les autres absents qui sont attendus dans les prochaines heures. Il s’agit de Mory Diaw, Moussa Niakhaté, El Hadji Malick Diouf, Mikayil Ngor Faye, Pathé Ciss, Nampalys Mendy, Pape Gueye, Idrissa Gana Gueye, Pape Matar Sarr, Ismail Jakobs, Chérif Ndiaye, Ismaila Sarr, et Nicolas Jackson.
Pour le programme, les séances d’entrainement du mardi et du mercredi se tiendront à huis-clos. La dernière séance de veille de match se tiendra, au Stade Abdoulaye Wade sera ouverte à la presse. Le Sénégal recevra les Etalons du Burkina le 6 septembre au stade Abdoulaye Wade avant d’effectuer trois jours plus tard le déplacement à Lilongwe (Malawi) où il affrontera le Burundi.
UN DERBY AU PARFUM DE REVANCHE ENTRE LIONCEAUX ET AIGLONS
Le Sénégal part à la conquête de l’Afrique avec la sélection U18 masculine qui engage ce mardi 3 septembre la 22e édition de la FIBA U-18 Afrobasket se joue du 1er au 13 septembre à Prétoria (Afrique du Sud).
L'équipe du Sénégal entame ce mardi à Prétoria la 22e Afrobasket U18 avec le derby qui l’oppose à celle du Mali. Ce match d’ouverture aura pour les Lionceaux des allures de revanche après les finales des éditions 2018 et 2020 perdues devant les Aiglons. Mais éventuellement de finale pour le leadership de la poule A dans laquelle on retrouve la Côte d’Ivoire et le Cameroun. En plus du trophée continental, les poulains de Sir Parfait Adjivon visent l’un des deux tickets qualificatifs à la Coupe du monde U-19 prévue l’année prochaine en Suisse.
Le Sénégal part à la conquête de l’Afrique avec la sélection U18 masculine qui engage ce mardi 3 septembre la 22e édition de la FIBA U-18 Afrobasket se joue du 1er au 13 septembre à Prétoria (Afrique du Sud). Les Lionceaux feront face aux Aiglons du Mali, leur premier adversaire dans le groupe A qu’ils partagent aussi avec la Côte d’Ivoire, absente depuis 2016 et le Cameroun qui revient après 20 ans d’absence. Ce derby ouest africain s’annonce comme une finale dans cette phase de poules. Mais aussi un remake des finales des éditions de 2018 et 2020 où les Aiglons ont tout remporté.
Les poulains de Sir Parfait Adjivon ont donc une revanche à prendre sur les Aiglons. Il s’agit aussi pour les coéquipiers de Georges Boissy, Tidiane D’Almeida faire mieux que la 5e place de la dernière édition en 2022. A commencer les deux places qualificatives pour les quarts de finale. L’équipe du Sénégal effectue sa deuxième sortie le samedi 7 septembre face à la Côte d’Ivoire avant de terminer la phase de poules avec le duel qui l’opposera le mardi 10 septembre au Cameroun. Cet Afrobasket des moins de 18 ans regroupe ainsi 12 sélections repartie en 3 poules.
Outre le groupe du Sénégal, on note le groupe B est composé de l’Égypte, tenante du titre, de l’Angola, de l’Ouganda et du Nigeria. Le groupe C est quant à lui composé de l’Afrique du Sud (pays hôte) du Maroc, de la Zambie et du Rwanda. Les deux équipes classées premières dans chaque groupe ainsi que les deux meilleures équipes classées troisième sont qualifiées pour les quarts de finales. Les finalistes auront le droit de représenter l’Afrique à la Coupe du monde de basket-ball FIBA U-19 de l’année prochaine en Suisse.
Par Fadel DIA
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QUAND LES VAINCUS ÉCRIRONT L’HISTOIRE
La commémoration de Thiaroye 44 doit être l’occasion d’une prise de parole pour bien signifier que « le temps de nous-mêmes » est arrivé, celui de nous réapproprier notre passé colonial, sans en occulter les zones d’ombre
«L’Histoire est écrite par les vainqueurs », aurait dit Winston Churchill, et quand le vainqueur a le monopole de ses sources, le risque est énorme qu’elle ne soit pas écrite par les faits. Les hommes et les femmes de ma génération avaient appris à l’école coloniale plus de choses sur le passé de ce qu’on appelait alors la Métropole que sur celui de leur propre pays et ce qu’ils savaient de celui-ci n’avait rien de glorieux.
Samory Touré était un bandit des grands chemins, El hadj Omar un fanatique et l’empreinte de cet enseignement était si prégnante que bien après notre indépendance, il y avait des Sénégalais pour encenser Faidherbe, l’affubler affectueusement du patronyme Ndiaye ou s’offusquer qu’Iba Der Thiam ait décidé de débaptiser le lycée qui portait son nom. Je ne crois pas pourtant qu’il y ait un « Lycée Bismarck » en France et la Place Waterloo est, à ma connaissance, sise au quartier Saint James à Londres et non au cœur des Champs Elysées à Paris.
C’est pour ces raisons que la décision des autorités sénégalaises de rendre hommage aux victimes de Thiaroye, sans solliciter l’aval, le soutien ou l’appui logistique de l’ancienne métropole, marque un tournant dans nos relations. La dernière fois qu’une cérémonie s’était tenue sur les mêmes lieux et à ce niveau de représentation c’était il y a dix ans, et comme c’était la règle, le représentant de la France était commis aux discours et aux grandes annonces, tandis que le rôle de la partie sénégalaise s’était limité à « potemkiniser » le site pour qu’il ne donne pas l’impression d’inaugurer un champ de pommes de terre. Nous avons toujours été les spectateurs de notre histoire coloniale, c’est l’ancien colonisateur qui donnait le ton, fixait le calendrier, proclamait les vérités, choisissait les héros et distribuait les hommages. Nous l’avons vu « cristalliser » les pensions qu’elle devait aux soldats africains qui avaient combattu dans ses armées, puis décider de les dégeler, avec une pointe de mesquinerie, sans jamais lui demander quel usage elle avait fait des retenues opérées sur les salaires et les primes des mutins de Thiaroye. Elle décerne à une poignée de Tirailleurs le titre glorieux de « mort pour la France », sans se donner la peine de nous dire pour qui étaient morts les dizaines de milliers de nos compatriotes qui gisent, dans des sépultures souvent anonymes, sur son sol ou en Syrie, en Lybie ou dans les Dardanelles. Elle vient seulement de décider d’accorder à ceux d’entre eux qui avaient servi sous son drapeau et qui sont encore en vie, tous plus qu’octogénaires, ce qu’elle présente comme un suprême privilège : ils pourront finir leurs jours près de leurs familles, alors qu’ils étaient jusque-là contraints de séjourner sur son territoire une partie de l’année, dans la solitude et l’ennui, sous peine de perdre le bénéfice de leurs pensions. C’est elle qui décide à quel évènement de notre histoire commune peuvent prendre part nos dirigeants et quelle y sera leur place. Ils ont été exclus de la commémoration du débarquement en Normandie et sont surreprésentés à celle, presque confidentielle, du débarquement en Provence. Si l’argument est que les soldats originaires d’Afrique subsaharienne et du Maghreb étaient absents en Normandie alors qu’ils constituaient plus de la moitié des forces françaises débarquées en Provence, qu’on nous explique la présence à Omaha Beach de tous ces chefs d’Etat, rois et reines de pays européens qui n’avaient pas non plus participé au débarquement du 6 juin1944 et celle de l’Allemagne, invitée de marque à la cérémonie, alors qu’elle était de l’autre bord puisque l’ennemi c’était elle !
Cet impérialisme du troisième type n’est évidemment pas une marque française, il est dans la nature de toutes les anciennes puissances coloniales européennes. C’est sur la base de critères et de dates arrêtés par leurs soins qu’elles soldent leur passé colonial, en décidant de se contenter de « reconnaitre » les crimes et les horreurs qu’elles ont commis (François Hollande, en 2012, pour les « souffrances » subies par le peuple algérien ), ou de se résoudre à les « regretter » ( le roi des Belges, en 2022, pour « le rôle » de son pays dans la colonisation du Congo ), ou de concéder des « excuses » en bonne et due forme (le gouvernement des Pays-Bas, en 2018, pour leur « siècle d’or » de colonisation et d’esclavage, ou le Premier ministre belge, en 2022, pour l’assassinat de Lumumba etc.) On aura remarqué que ce sont encore elles qui, une fois déterminé le degré de leur compassion, choisissent l’autorité à laquelle incombe cette insupportable mission : le gouvernement (par une simple et anonyme déclaration), le Parlement, un ministre ou le chef du gouvernement, ou plus rarement, le président ou le roi. Il est en revanche totalement exclu de se prêter à une humiliante repentance, tout comme il est exclu - (à une exception près : l’Allemagne pour le génocide des Hereros) - de promettre des réparations…
Ce qui s’est passé à Thiaroye, il y a 80 ans, n’est pas qu’une banale insurrection de soldats floués, c’est l’acte fondateur de toutes les révoltes qui devaient nous conduire à nous libérer du joug colonial. Sa célébration par ses victimes doit être l’occasion d’une prise de parole pour bien signifier que « le temps de nous-mêmes » est arrivé, celui de nous réapproprier notre passé colonial, sans en occulter les zones d’ombre. On notera au passage que c’est déjà perceptible dans la sémantique : Il y a dix ans François Hollande parlait de « répression sanglante » alors que le communiqué du gouvernement sénégalais évoque un « massacre », ce qui implique un grand nombre de victimes dans l’impossibilité de se défendre.
Cette célébration ne peut pas, ne doit pas, être une commémoration à l’échelle d’un seul Etat, mais en communion avec tous les pays d’où étaient issus les Tirailleurs, qui étaient loin d’être majoritairement Sénégalais et dont même, disait-on, « la langue officielle » était le bambara !
On nous annonce la présence d’Emmanuel Macron ? Chiche ! Mais seulement s’il a la courtoisie d’attendre qu’on l’y invite, au lieu de forcer notre porte comme le font tous les présidents français chaque fois qu’ils sont élus. S’il ne cherche pas à faire de la com et à dénaturer la cérémonie en tirant la couverture sur lui. S’il a du nouveau à apporter, qui soit grand, désintéressé et généreux. S’il est prêt, éventuellement, à y côtoyer les chefs des juntes qui gouvernent le Mali ou le Burkina, sans distribuer des leçons, en spectateur repentant et respectueux des autres, et non plus en maître des cérémonies…
Mais qu’il soit présent ou non la cérémonie nous laisserait sur notre faim si elle n’était pas l’occasion d’affirmer, solennellement, notre volonté de ne plus laisser aux anciens colonisateurs le monopole de nous apprendre notre passé partagé en recourant à des experts et à des commissions dont ils déterminent les objectifs et dont les travaux sont soumis à leur seule appréciation. Ce serait une belle occasion d’affirmer que nous mettrons désormais en place nos propres instances d’investigation, avec le concours de spécialistes reconnus du monde entier, mais surtout avec nos propres experts, et pas seulement des historiens, qui s’appuieraient sur le vécu de nos populations et sur les archives qu’ils devront bien nous ouvrir ou nous restituer.
Alors l’histoire sera aussi écrite par les vaincus…
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 3 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Le Quotidien, L'As, Révélation Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Libération, Le Quotidien, L'As, Révélation Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le jour
KEEMTAAN GI – IL FAUT LES «TUER »!
Vous n’avez pas le sentiment qu’ils sont en train de narguer le nouveau pouvoir qui aurait dû leur fermer définitivement la gueule depuis longtemps ? Par exemple, créer la peur dans leur cartel de brigands en les faisant défiler devant les enquêteurs de la DIC ou les juges d’instruction du Pool judiciaire financier. Avec tout le mal qu’ils ont fait subir à ce peuple, en termes de meurtres, d’arrestations et de tortures de manifestants, sans compter le dépeçage ordonné de l’économie, il ne se trouverait personne à se morfondre sur leur funeste sort, tellement leur braconnage au niveau de tous les secteurs demeure flagrant. Mais plutôt que de les voir trembler devant le sort peu enviable qui les attend, voilà que nos larrons et gredins se sentent suffisamment forts et confiants au point de défier le nouveau pouvoir avec leur Livre Blanc souillé du sang de centaines de jeunes morts sans compter ceux dont la vie a été bousillée en prison. Ils auraient dû l’intituler « Livre Rouge » d’ailleurs… Un livre dans lequel ne figure curieusement pas le bilan immatériel du Chef marqué par des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des restrictions de libertés... Avec de tels gens, point de compassion. Il faut la méthode forte et une implacable rigueur dans les sanctions. La plus grande erreur du nouveau pouvoir, c’est d’avoir tardé à mettre en œuvre la reddition des comptes qui devait précéder la suppression de ces institutions inutiles et budgétivores que sont le Cese et le Hcct. Ce qui s’est passé depuis plus de cinq ans dans ce pays relève d’un crime organisé. L’émergence que l’on nous promettait n’a servi qu’à rendre riches des copains et des coquins. Et c’est là où l’on attend le nouveau pouvoir qui tarde à ordonner la reddition des comptes par les tenants de l’ancien régime. Ce qui aurait permis de « tuer » toutes ces grandes gueules qui commencent à reprendre confiance. Quand des énergumènes qui ont participé au braconnage de Galsen se permettent de tirer la langue au pouvoir de BDF jusqu’à se mesurer à lui tout en lui promettant la mort, il faudrait que l’Etat leur montre toute sa puissance. A moins que le peuple ne se charge de le faire lui-même. Comme au Kenya où les jeunes avaient lancé il y a quelques semaines l’opération « Occupy Parliament » et envahi l’Assemblée nationale de ce pays-là qu’ils ont brûlée partiellement. Oui, il faut que les jeunes Sénégalais envahissent Place Soweto et foutent dehors tous ces députés inutiles de Benno qui nous emmerdent ! Les mêmes qui parlent d’une situation de crise alors qu’ils sont les vils artisans de la situation économique dramatique de ce pays. De tels individus, il faut les prendre à la gorge plutôt que de les laisser s’organiser avec leurs rapines. Les laisser s’organiser, ce serait le plus grand danger qui guette le nouveau pouvoir qui a en face de lui des crapules milliardaires. Qui ne reculeront devant rien pour défendre leurs biens mal acquis ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
DES LYCEES-ARMEES ET LE PRYTANEE MILITAIRE DE ST-LOUIS
L’Etat cherche-t-il à mettre fin à l’histoire mémorable du Prytanée militaire de St-Louis ? Le nouveau concept de Lycées-Armées balancé par le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, et son homologue des Forces Armées, le général Birame Diop, laisse en tout cas dubitatif. En effet hier on a appris que le ministère de l’Education nationale et celui des Forces armées ont annoncé la création de Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE), lesquels accueilleront 604 élèves, de la 6e à la Terminale, sélectionnés par voie de concours. Les premiers établissements à ouvrir leurs portes seront ceux de Sédhiou et de Kaffrine dès l’année scolaire 2024-2025, précisent-ils dans un communiqué de presse. Les appels d’offres pour le recrutement des personnels enseignants et supports, ainsi que les concours d’entrée des élèves, seront lancés dès le début du mois de septembre. L’objectif est d’assurer la sélection des meilleurs profils pour ces lycées d’excellence, précise le texte. ‘’Cette initiative ambitieuse, dont le socle est l’éducation aux valeurs, marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la société éducative, visant à renforcer l’excellence académique et civique des jeunes Sénégalais’’, soulignent les deux ministères. À terme, ce modèle sera étendu à travers le Sénégal, avec l’ouverture d’un LYNAQE dans chacun des 46 départements du pays, selon les orientations du Premier ministre. Le ministère de l’Education nationale et le ministère des Forces armées appellent tous les acteurs de l’éducation, les parents et la société entière à soutenir ce projet novateur, qui contribuera à former ‘’une jeunesse sénégalaise plus forte, responsable et engagée au service de la nation’’. Seulement voilà, ce modèle de Lycées-Armées fait penser singulièrement au Prytanée militaire de Saint-Louis. Les ministres de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, et des Forces Armées, général Birane Diop, sont muets sur le sort réservé à cet établissement d’excellence qui a formé des milliers de cadres sénégalais et africains.
AFFAIRE ONAS LE MINISTRE DE LA JUSTICE ANNONCE UNE ENQUETE
L’affaire des marchés de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) va faire l’objet d’une enquête judiciaire. L’information émane du ministre de la Justice, le magistrat Ousmane Diagne, qui faisait face aux députés hier lors du vote du projet de loi de dissolution du CESE et du HCCT. « Pour le cas de l’Onas, je peux vous assurer que, sur mes instructions, une enquête complète a été déjà ordonnée sur l’ensemble des faits », a indiqué le ministre de la Justice. « Je peux vous donner ma parole que, sur cette affaire, la lumière sera faite», a assuré Ousmane Diagne. Depuis quelques semaines, une polémique sur des marchés passés par l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (Onas), oppose Cheikh Dieng, ex-Directeur général de la structure, et son ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye. Par ailleurs, le ministre de la Justice a aussi révélé devant les députés que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale modifié a été promulgué depuis le samedi 31 août par le président Bassirou Diomaye Faye.
ASSEMBLEE NATIONALE MOTION DE CENSURE CONTRE LE GOUVERNEMENT DE SONKO
Jouant sur le temps d’une dissolution annoncée le 12 septembre prochain suite à l’éclairage du Conseil constitutionnel obtenu par le président Bassirou Diomaye, Benno Book Yakaar veut faire souffrir la majorité présidentielle. Abdou Mbow, le président du groupe parlementaire Benno Bok Yakaar a annoncé hier le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko ce mardi. « Un gouvernement qui est aujourd’hui dans les scandales, un Premier ministre qui ne veut pas venir débattre avec la représentation nationale. C’est pourquoi, après avoir constaté tout cela, dès demain, je vais déposer une motion de censure pour faire tomber le gouvernement. Et j’ai discuté avec des collègues parce que ce gouvernement dirigé par un incompétent ne peut plus continuer à être dans ce pays », a indiqué le député Abdou Mbow, lors de la séance consacrée à l’examen du projet de loi portant suppression du Hcct et du Cese.
FUSION PATRONALE CNES/CNP ANNONCEE
C’est Amadou Seck vice-président du Conseil national du patronat (CNP) qui a vendu la mèche hier. La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP) vont ‘’fusionner” pour permettre au patronat de parler ”d’une seule voix” face au gouvernement. Les deux organisations regroupent pratiquement‘’90% des entreprises formelles dans divers secteurs d’activités’’ qui vont de l’agro-alimentaire au gaz, en passant parle pétrole, les filières tomate et riz et même des concessionnaires automobiles. Amadou Seck, qui participait à la réunion préparatoire des états généraux de l’industrie et du commerce, a donné les contours du projet de fusion. ‘’Aujourd’hui, avec l’avènement du Projet [Nouveau référentiel des politiques publiques], les nouvelles autorités veulent parler avec le patronat d’une seule voix. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP), qui sont les deux structures plus importantes du patronat, vont fusionner’’, a-t-il annoncé. Selon Amadou Seck, le processus lancé dans ce cadre pourrait arriver à terme ‘’d’ici la fin de l’année’’. ‘’Je crois que c’est une très bonne chose qui permet aujourd’hui au secteur privé d’être renforcé, parce qu’on nous a toujours reproché d’être divisés et je crois que c’est une amorce’’, a indiqué Amadou Seck, par ailleurs président de l’Union des prestataires industriels et commerçants du Sénégal (UPIC). Selon lui, cette nouvelle démarche permettra à ces organisations de ‘’fusionner’’ leurs branches d’activités, comme l’industrie, le commerce et les assurances, pour ‘’pouvoir parler d’une même voix’’, ce qui ”sera bénéfique pour les autorités et pour le patronat’’.
MIGRATION CLANDESTINE 20 JEUNES DE MBOUR DISPARAISSENT EN MER
La migration clandestine des jeunes Sénégalais vers l’Europe, notamment via l’Espagne, reste un phénomène préoccupant. Selon les dernières informations, plus de 20 jeunes du quartier Téfess, à Mbour, sont portés disparus en mer. Au Sénégal, les drames liés à l’émigration clandestine continuent de faire l’actualité. À Mbour, le quartier Téfess est dans l’émoi, après la disparition de plus de 20 jeunes en mer. Ndiallo Guèye, sœur de l’un des jeunes portés disparus, s’est confiée à l’APS.
NECROLOGIE : DECES DU DEPUTE MODY SY
Au moment où les députés de la 14 législature discutaient du projet de loi sur la dissolution du CESE et HCCT, un député quittait ce bas monde. Il s’agit de l’ancien parlementaire Mody Sy. L’homme est resté célèbre à cause de son engagement aux PDS aux côtés du Pape du Sopi. Figure de proue du PDS à Matam, il a connu les années de braise des libéraux. Arrêté à la suite de l’assassinat de Me Seye en 1993, il avait été violemment torturé dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Thiong. D’ailleurs un rapport de l’Ong Amnesty International révélait à l’époque que, pour contraindre Mody Sy à avouer qu’il avait fourni des armes utilisées lors de l’assassinat, il avait reçu des décharges électriques aux doigts et aux parties génitales. L’homme trainera les séquelles de cette torture durant toute sa vie. Après le PDS, il a déposé son baluchon politique à l’Alliance pour la République. Macky Sall l’avait nommé président du conseil d’administration de la Sones. Décédé ce lundi à Joal, Mody Sy sera enterré ce mardi à Matam.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 3 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Hana Ousmane moy Ousmane !
L’Assemblée nationale avait attendu Ousmane Sonko. Elle a eu un autre Ousmane : Diagne. Hana Ousmane moy Ousmane ! Qu’est-ce qu’il a souffert des gamineries des députés. Hamna esprit procureur bi ngui naan : «gnii soumalen meunoon daadj...» Mais passons. Benno, qui s’était toujours sentie à domicile dans ses matches âprement disputés, a joué, hier, devant un public hostile. Les supporters ont changé. Mais tamm kacc kacc bii rek. Ils ont confondu le terrain des réseaux sociaux qu’ils maîtrisent mieux, à la tribune parlementaire.
Repositionnement électoral Macky enterre Benno
C’est une nouvelle tournure politique majeure qui risque même de supplanter le tumulte à l’Assemblée nationale. Macky Sall, depuis sa retraite au Maroc, a évoqué les derniers jours de Benno bokk yaakaar (Bby), coalition électorale qui l’a porté au pouvoir et accompagné jusqu’à son départ. Dans un communiqué publié hier, l’ancien Président préconise «maintenant une nouvelle page politique» qu’impose «ce changement» régime. «En consacrant ce changement, les Sénégalais ont porté au Pouvoir un nouveau régime. Or, Bby, notre coalition, vit depuis plus de 12 ans au service du pays. Jamais, alliance politique n’aura tenu autant au Sénégal !», a-t-il écrit, conjuguant ainsi Benno au passé. Et Macky va plus loin : «Beaucoup se demandent s’il est encore pertinent de garder Bby dans sa formule actuelle et continuer comme si de rien n’était. Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de Bby et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique.»
Dissolution de l’Assemblée nationale TAS réclame aux 7 sages le contenu de l’avis reçu par Diomaye
Thierno Alassane Sall ne lâche pas l’affaire. Le leader de la République des valeurs (Rv) a adressé, ce lundi, une lettre aux 7 sages, dans laquelle il demande la «mise à disposition d’une décision du Conseil» relativement à la dissolution de l’Assemblée. «Dans le Journal de 20H de la Rts1 en date du 29 août dernier, Monsieur Ousseynou Ly, porte-parole et chef de la cellule digitale de la présidence de la République a déclaré que le président de la République a saisi le Conseil constitutionnel pour avis et a obtenu une réponse notamment sur la date à compter de laquelle l’Assemblée nationale pourra être dissoute», s’est fondé le député non-inscrit. S’appuyant, en outre, sur une jurisprudence du Conseil qui note que «les décisions» de cette «haute instance s’imposent erga omnes» et que «toute personne le désirant devrait pouvoir y avoir accès, d’autant plus qu’il s’agit de l’interprétation des dispositions de la Constitution», TAS réclame donc le contenu de l’avis déjà aux mains de Diomaye.
Tivaouane - Un car «Ndiaga Ndiaye» roule mortellement sur un handicapé
Dramatique ! Un car «Ndiaga Ndiaye» a malencontreusement roulé sur une personne à mobilité réduite, selon Seneweb. Les faits se sont déroulés à Tivaouane, hier. La victime aurait perdu l’équilibre au mauvais endroit et au mauvais moment, se retrouvant sur la ligne de mire et a perdu la vie sur le coup.
Suppression du Cese et du Hcct Ibrahima Diallo en phase avec Bassirou Diomaye Faye
À Kaolack, le président du Parti de justice et du développement (Pjd), Ibrahima Diallo, a approuvé la suppression du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Il dit être en phase avec Bassirou Diomaye Faye sur cette rationalisation. Même si la majorité Benno a bloqué, hier le projet de Diomaye Faye. Cependant, selon M. Diallo, les Saloum Saloum doivent harmoniser leurs forces face à ce nouveau gouvernement, soulignant que «Kaolack a toujours été au cœur des événements politiques du Sénégal». Le leader du Pjd d’ajouter : «Nous avions toujours eu des postes stratégiques. Kaolack a bénéficié sous Macky Sall d’un ministre des Finances, d’un Premier ministre, d’un ministre de la Jeunesse, entre autres. Même avec les régimes précédents, Kaolack était dans les plus hautes instances de l’État.» Ibrahima Diallo souligne que la région du Saloum est un «grenier dans le Sénégal», surtout «terre de Cheikh Ibrahima Niass, l’international». Sous ce rapport, il ajoute que le tourisme religieux pourrait bel et bien faire de la région un pôle de développement économique.
Nécrologie L’ancien député Mody Sy n’est plus !
L’ancien député et ancien président du Conseil d’administration de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) est décédé à Joal ce lundi. Responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) de la région de Matam, El Hadji Mody Sy a été élu député en 1993. Quelques jours plus tard, il a été arrêté dans le cadre du meurtre de Me Babacar Sèye. Amnesty international a eu en son temps à dénoncer ses conditions de détention au commissariat de Thiong où il a été torturé. Mody Sy avait quitté le Pds après le départ de Me Wade pour rallier l’Apr de Macky Sall.