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8 avril 2025
LES PRÉCISIONS DU GOUVERNEMENT SUR LE RETRAIT DU SÉNÉGAL DES PAYS LES MOINS AVANCÉS
Selon le Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, il s’agit d’un processus de transition de cinq ans, recommandé par l’ONU, pour préparer une éventuelle sortie en 2029.
iGFM - (Dakar) Le Sénégal est-il vraiment retiré de la catégorie des Pays les moins avancés (Pma) ? Le gouvernement du Sénégal a tenu à apporter des précisions.
«Le Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères tient formellement à apporter des précisions au sujet des allégations faisant état d’un ‘‘retrait du Sénégal de la catégorie des Pays les Moins Avancés (Pma)’’», Précise le département dirigé par Yacine Fall.
Dans un communiqué parcouru par iGFM, le ministère explique qu’il s’agit plutôt de l’amorce d’un processus pouvant mener au retrait du Sénégal de cette catégorie au bout d’une transition de 5 ans, suite à la recommandation du Comité des politiques de développement de l’Onu.
Il souligne que le retrait d’un pays de la catégorie des Pma obéit à une procédure au sein des organes compétents du système des Nations Unies (Onu).
«Il ressort de la résolution A/RES/79/230 du 19 décembre 2024, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, qu’une période de cinq (5) ans a été retenue pour permettre au Sénégal de préparer sa sortie de cette catégorie. C’est au terme de cette période transitoire que le retrait pourrait être prononcé», indique ministère des affaires étrangèrs dans son texte.
Yacine Fall et ses hommes soulignent qu’afin d’éviter tout bouleversement de son programme de développement, le Gouvernement travaille à l’élaboration d’une stratégie nationale de transition sans heurt.
DANS L'ARÈNE DU POUVOIR
Peut-on rester pur en politique ? C'est la question que pose Fary Ndao dans son premier roman "Le Dernier des arts". Il révèle une plume affûtée, nourrie par douze années de pratique du slam et une passion dévorante pour la chose politique
(SenePlus) - Dans un entretien accordé à RFI, Fary Ndao dévoile les ressorts de son premier roman "Le Dernier des arts", une plongée dans les méandres du pouvoir en Afrique de l'Ouest. L'ouvrage suit la trajectoire d'un candidat à la présidentielle confronté à un dilemme moral majeur lors du second tour face à une présidente sortante.
"Est-ce que ce qu'on fait en politique en vaut le coup, mais aussi le coût ?", s'interroge l'auteur, qui place son protagoniste idéaliste face à un choix cornélien. Le candidat découvre qu'un acte moralement répréhensible commis dans son entourage pourrait lui assurer la victoire. Le titre même du roman révèle l'ambivalence de la politique, que l'auteur qualifie comme "à la fois le dernier en terme moral" et "l'art ultime", s'inspirant d'une citation de Voltaire qu'il détourne habilement.
Le roman est porté par des personnages mémorables, dont Demba Diassé, figure inspirée du militant communiste sénégalais Joe Diop. "Il représente pour moi une forme de radicalité et une forme de joie assumée dans le combat", confie l'auteur. Le personnage de Zeynab, épouse du protagoniste, incarne quant à elle une femme puissante qui dépasse le simple statut "d'épouse de". "J'ai fait attention à ne pas trop lier les aspirations de mes personnages féminins à leurs conjoints", précise Ndao.
Ingénieur géologue de formation, Fary Ndao révèle un parcours singulier vers la littérature. "J'ai eu une carrière d'artiste-slammeur pendant 11 années, 12 même", explique-t-il, soulignant l'influence de cette pratique sur son écriture. C'est au contact d'autres écrivains qu'il s'est finalement tourné vers la fiction, porté par une "obsession" pour la politique.
Le roman se conclut sur une fin délibérément ouverte, laissant aux lecteurs "la liberté de poursuivre la réflexion autour des choix moraux qui ont été faits par les protagonistes", selon l'auteur. Une œuvre qui marque l'émergence d'une nouvelle voix prometteuse dans la littérature africaine contemporaine.
"Le Dernier des arts", par Fary Ndao, est publié aux Editions Présence Africaine (350 pages, 17 euros).
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DR KOKO : UNE PERSONNALITÉ HAUTE EN COULEUR, L’AFRIQUE AU CŒUR
EXCLUSIF SENEPLUS : Afrodescendante née en Californie et résidant à Baltimore, Dr Sélassié s’est reconnectée durablement avec sa terre-mère, un continent d’où ses ancêtres furent arrachés pour être déportés dans les Amériques il y a plusieurs siècles.
Plongée dans la frénésie de la mondialisation, l’Afrique est aujourd’hui un réceptacle de multiples idéologies, philosophies et modes de vie divers. Face à ces influences qui se déversent sur le continent depuis des siècles, parfois de manière violente et accélérée par des nouvelles technologies, l’universitaire afro-américaine Dr Kokahvah Zauditu-Sélassié plaide pour la préservation de l’authenticité culturelle africaine par ses fils et filles. Affectueusement appelée Mama Koko, elle était de retour à Dakar dans le cadre de la première édition d’Africa diaspora festival ou elle a participé à un panel dont elle nous en fait le résumé.
Personnalité haut en couleur, somptueusement vêtue d’une tenue africaine assortie d’un foulard, Dr Koko a vraisemblablement un caractère bien trempée. L’Afrique au cœur, son accent français renseigne fort bien, a première vue, l’ancrage de sa culture anglophone.
Afrodescendante née en Californie et résidant à Baltimore, Dr Sélassié s’est reconnectée durablement avec sa terre-mère, un continent d’où ses ancêtres furent arrachés pour être déportés dans les Amériques il y a plusieurs siècles. Pour le Dr. Kokahvah Zauditu-Selassie, l’Afrique ne doit pas diluer sa culture dans celles des autres. Elle insiste sur l’importance de conserver une identité authentique qui s’exprime à travers l’art, la musique et les nombreuses valeurs dont le continent est dépositaire.
Dans cette même optique, elle exhorte les Africains à protéger leurs ressources naturelles et à les gérer dans l’intérêt des populations locales, plutôt que de les céder à des intérêts extérieurs qui ne se soucient que des richesses africaines, mais rarement des Africains eux-mêmes.
Depuis près de cinq décennies, Dr Sélassié a fait le choix de renouer avec l’Afrique. Chercheuse en littérature afro-américaine, elle a poussé cette quête de connexion en adoptant un nom authentiquement africain, abandonnant ainsi définitivement son nom de naissance, héritage colonial. Elle porte aujourd’hui avec fierté le nom de Dr. Kokahvah Zauditu-Selassie, en hommage à l’Éthiopie, pays riche d’une histoire et d’une culture dignes, où elle a vécu pendant plusieurs années.
Ses séjours sur le continent ne se limitent pas à l’Éthiopie. Depuis sa première visite au Sénégal, où elle a été accueillie à bras ouverts, elle revient régulièrement en Afrique, tous les deux ans au minimum. Ses pérégrinations l’ont menée dans plusieurs pays, tant anglophones que francophones, et elle projette d’explorer davantage, notamment le Bénin, une destination qui s’affirme de plus en plus sur la scène touristique grâce aux initiatives de son gouvernement visant à révéler le pays au monde.
De retour au Sénégal, Dr Sélassié participe à la première édition de l’Africa Diaspora Festival, un événement rassemblant artistes, chercheurs et acteurs de la société civile autour d’une plateforme dédiée à l’unité du continent à travers la culture et l’art. Ce festival, tenu du 18 au 20 décembre au Centre culturel Douta Seck, a proposé une riche programmation incluant des concerts, des représentations artistiques, ainsi qu’une série de panels réunissant universitaires et artistes pour réfléchir sur le rôle de la diaspora dans le développement culturel et artistique de l’Afrique.
Africa Diaspora festival a été initié par le journaliste et critique d’art Alassane Cissé, également fondateur du journal culturel Patrimoine. Interviewé en marge de l’événement tenu à la maison de la culture Douta Seck, Alassane Cissé a expliqué les objectifs du festival, qui visent à contribuer à l’unité africaine par la culture. Pour lui, a travers ce festival, il s’agit avant tout, dans la lignée de la pensée de Frantz Fanon, d’inciter sa génération de « découvrir sa mission et la remplir »
TAXAWU DANS UNE SALL D'ATTENTE
Khalifa Sall que beaucoup voyaient en retraite politique après son score décevant à la présidentielle, multiplie les signes annonciateurs d'un comeback. Sa formation, fragilisée par la déchéance de Barthélémy Dias, cherche un nouveau souffle
Le chef de file de Taxawu Senegaal, Khalifa Sall, va-t-il revenir dans l’arène politique ? Ses deux dernières sorties médiatiques semblent répondre déjà à la question. Comment compte-t-il le faire ? Voilà la question qui mérite une attention particulière.
Son score à la dernière présidentielle a été interprété comme une invite à la retraite politique. Une situation que Khalifa Sall semblait accepter au regard du rôle qu’il avait joué aux dernières élections législatives. Son absence sur la liste de la coalition électorale «Samm sa kaddu» était, aux yeux de l’opinion, une approbation du changement générationnel prôné par certains acteurs politiques. Même si en politique l’opportunité fait la circonstance, Khalifa Sall semblait prendre sa retraite. Mais c’était sans compter avec l’affaire Barth’. En effet, un score honorable aux dernières élections législatives du maire révoqué de Dakar aurait signé la fin de la carrière politique de Khalifa Sall. Car, il ne pourrait prendre le risque de compromettre l’ascension de son poulain en s’introduisant dans l’arène politique. Seulement, il n’en est rien. Barth’ étant déchu de ses mandats, il a besoin de bras pour mener sa guerre politique contre le parti Pastef. En plus, Taxawu Senegaal ne peut se permettre de perdre la mairie de la Ville de Dakar et Khalifa Sall, en même temps. L’ancien maire de Dakar dont l’expérience est enviable le sait mieux que quiconque.
Khalifa Sall va-t-il revenir dans l’arène ? La question ne se pose plus, au regard de ses deux dernières sorties médiatiques. C’est plutôt comment compte-t-il revenir qu’il faut se demander. En effet, après la Présidentielle de 2024, les électeurs sénégalais ont envoyé un message clair à la classe politique. Khalifa Sall, qui souffrait d’un déficit d’image, l’a appris à ses dépens. Le remplacement qu’il a voulu opérer avec Barth’ a été sanctionné négativement par les électeurs. Ainsi, avant d’envisager un quelconque avenir politique, l’ancien maire de Dakar devrait gagner le défi du positionnement. Comment exister dans l’arène politique en appartenant à l’ancienne classe politique ? C’est la réponse que Khalifa Sall devra trouver. Par le passé, l’ancien maire de Dakar a su convaincre par sa capacité à renaître. Pour cette fois, il aura bien plus besoin de la «case prison» pour se relancer. En effet, il devra se départir de l’image de «traitre» que le parti Pastef lui a collée. En plus, il devra convaincre les électeurs, qui ont choisi l’alternance, de retourner dans le passé. Cette théorie n’est valable que si Khalifa Sall souhaite personnellement se relancer. Il peut aussi poursuivre le changement en choisissant parmi ses lieutenants une personne capable d’assumer ce leadership. Et à Taxawu Senegaal, ce profil-là ne manque pas. Mais ça ne sera visiblement pas Abba Mbaye. Qui a pris ses distances en critiquant ouvertement Khalifa Sall, accusant ce dernier d’avoir laissé Barth’ «saboter les listes».
A propos des profils, qui peuvent assumer ce rôle, le maire de Yoff a une belle carte à jouer. Proche de ses administrés, il fait son chemin et semble même fédérer au-delà de Taxawu Senegaal. En effet, en prenant l’option de vulgariser son travail sur les réseaux sociaux, Seydina Issa Laye Samb accroît sa cote de popularité au-delà de sa famille politique. Il suffit de faire un tour sur ses pages officielles pour s’en rendre compte. A la limite, il lui est reproché de continuer à militer à Taxawu Senegaal, tellement qu’il est apprécié.
Seulement, le Sénégal ne s’arrête pas qu’à Dakar et Seydina Issa Laye Samb n’a pas encore une carrure nationale comme Barth’ ou Abba Mbaye. Ce qu’il devra bâtir, s’il souhaite devenir le nouveau visage de Taxawu Senegaal.
L’US GOREE-DSC, LE DUEL AU SOMMET
Après une pause d’une semaine, le championnat de Ligue 1 fait son retour ce week-end avec la 10e journée. Aux commandes au classement, l’Us Gorée va défier Dakar sacré cœur dans le duel phare.
Après une pause d’une semaine, le championnat de Ligue 1 fait son retour ce week-end avec la 10e journée. Aux commandes au classement, l’Us Gorée va défier Dakar sacré cœur dans le duel phare. Les Insulaires ont encore besoin de consolider un peu plus leur fauteuil. Ce sera face à des Académiciens qui voudront confirmer leur bonne dynamique en se hissant au podium.
Le duel qui opposera au stade municipal de Yoff le leader, l’US Gorée à Dakar Sacré-Cœur (4e, 15 points) sera en vedette de la 10e journée qui se joue ce week end. A la suite de son probant succès (2-0) devant le Jaraaf, qui lui a permis de conforter sa position de leader du classement et de s’octroyer un titre symbolique de champion à la fin de l’année, le club insulaire (1er, 20 points) espère enchaîner encore et accroitre son avance sur son dauphin, le Jaraaf (2e ; 16 points avec cependant un match retard). Le défi ne sera pas simple devant le Dakar Sacré cœur (4e, 16 points) qui, après sa belle victoire face à leur Académiciens de Génération Foot, veut s’offrir une place au podium. La 10e journée se poursuivra samedi avec la rencontre qui oppose au stade Amadou Barry, l’équipe de Guédiawaye FC (11e, 10 points) à Jamono Fatick, lanterne rouge (16e, 7 points) Au stade des Parcelles Assainies, Oslo FA (9e, 11 points) reçoit la Sonacos de Diourbel (6e, 13 points).
Au même moment, l’AJEL de Rufisque (10e, 10 points) effectuera le déplacement au stade municipal des HLM pour le duel des « promus » qui l’opposera à l’ASC HLM (7e, 11 points).
Sortis victorieux de deux victoires consécutives, les Thiéssois de Wallydaan (3e ; 16 points) de leur côté auront un bon coup à jouer sur leur pelouse de Lat Dior où ils attendent, ce samedi, l’US Ouakam (12e, 9 points). Un résultat positif à domicile sera tout aussi précieux pour la formation de la cité du Rail puisqu’il lui permettra de se rapprocher davantage et de mettre la pression sur le leader goréen. La 10e journée se poursuit demain dimanche avec deux autres rencontres. En difficulté et relégué à la 15e place, le Casa Sports (7 points) voudra sans doute aborder la nouvelle année sur une belle note et surtout de s’extirper de la zone de relégation. Il suffira toutefois au club Ziguinchorois de hausser le ton à domicile face à l’AS Pikine qui se maintient en milieu de tableau (8e, 11 points).
Après avoir relevé la tête en décrochant sa première victoire de la saison lors de la précédente journée, la Linguère de SaintLouis (13e, 8 points) sera pour sa part attendue. Les Saint Louisiens accueillent au stade Alboury Ndiaye, l’équipe de Génération Foot, première équipe non relégable (14e, 7 points). A noter que le choc de cette journée entre Teungueth Fc et le Jaraaf a été reporté en raison de la rencontre qui opposera ce dimanche 4 janvier au stade Abdoulaye Wade, « les Vert et Blanc » aux Botswanais d’Opara comptant pour le compte de 4e journée de la Coupe CAF.
PROGRAMME 10E JOURNÉE
SAMEDI 4 JANVIER (16H30)
Stade municipal de Yoff
Dakar Sacré Cœur- US Gorée
Stade Amadou Barry
Guédiawaye FC-Jamono Fatick
Stade Parcelles Assainies
Oslo F.A-Sonacos
Stade Lat Dior
Wallydaan-US Ouakam
DIMANCHE 5 JANVIER
Stade municipal HLM
ASC HLM-AJEL de Rufisque
Stade Aline Sitoé Diatta
Casa Sports-AS Pikine
Stade Alboury Ndiaye
Linguère-Génération Foot
Teungueth FC- Jaraaf (reporté)
LES ‘VERT ET BLANC’ A LA RELANCE SANS LEURS SUPPORTERS
Le Jaraaf de Dakar repend le chemin de la compétition africaine en accueillant demain dimanche 5 janvier à 16H, au Stade Abdoulaye Wade, l’Orapa United du Botswana pour le compte de la 4e journée de la Coupe CAF.
Le Jaraaf de Dakar repend le chemin de la compétition africaine en accueillant demain dimanche 5 janvier au Stade Abdoulaye Wade, l’Orapa United du Botswana pour le compte de la 4e journée de la Coupe CAF. Le club « Vert et Blanc » est contraint à disputer deux matchs à huis clos suite à la sanction qui lui a été infligée par la Confédération africaine de football (CAF) suite aux incidents du match contre l’US Mouloudia d’Alger au stade de Diamniadio. Une situation d’handicap qui oblige le club « Vert et Blanc » à se transcender pour gagner et maximiser ses chances de qualification en quart de finale.
Le Jaraaf retrouve demain dimanche 5 janvier, le stade Abdoulaye Wade avec la rencontre qui l’oppose à l’Orapa United du Botswana, dans le cadre de la 4e journée de la Coupe CAF. Cette rencontre se jouera dans des conditions particulières en raison de la sanction que la confédération africaine de football a infligée au club dakarois au lendemain des incaidents violents survenus lors de la réception au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, de l’USM Alger dans le cadre de la deuxième journée des phases de groupe de la compétition africain. En plus d’une amende, le Jaraaf a été contraint, malgré son recours, de jouer deux matchs à huis clos. Une situation contraignante qui prive les « Vert et Blanc » du précieux soutien de leurs supporters dans cette rencontre qui s’annonce cruciale.
L’absence de public risque d’être un handicap majeur surtout au vu de leur position dans le groupe. Auteur de deux trois matchs nuls et sans marquer le moindre but, le Jaraaf pointe actuellement à la troisième place. Actuellement au ralenti dans le championnat de Ligue 1, avec une seule victoire remportée sur leurs six dernières rencontres, les coéquipiers de Cheikh Lo Ndoye doivent réchauffer la machine. Ils s’adosseront en plus de cette défense très bien place, retrouver un peu plus d’efficacité en attaquant. Dans ce secteur Almamy Mateuw Fall, actuel meilleur buteur du championnat après 9 journées (5 buts), accompagné de Ousmane Sow ou encore Ababacar Sarr seront au front. L’équipe aura l’obligation de se transcender pour s’imposer largement contre leurs adversaires qui occupent actuellement la dernière place du groupe.
Dans cet élan, Malick Daff et ses hommes ont sans doute pris déjà la bonne mesure de cette équipe d’Orapa United qu’il ont déjà affronté sur leur pelouse. Avec au bout un match nul (0- 0). Un succès leur permettra de se relancer et mettre la pression sur l’USM Alger et l’ASEC Mimosas qui sont en tête du groupe. Mais surtout de garder intact leurs chances de décrocher une des deux places qualificatives pour les quarts de finale. Comme lors de leur dernière participation en 2021. A défaut, faire une croix sur la compétition interclubs.
LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ INVITÉ À REGULER LE SECTEUR DE LA FORMATION MÉDICALE
Si le métier de visite médicale était auparavant réservé à une catégorie de personnes dites nanties parce qu’il fallait avoir une voiture comme moyen de déplacement pour être recruté dans les cabinets, ce n’est plus le cas aujourd’hui
De plus en plus, des écoles de santé s’ouvrent à la formation de délégué médical à cause de la floraison des cabinets dans ledit domaine, considéré comme pourvoyeur d’emploi. D’où la ruée des jeunes qui embrassent cette formation qui est de courte durée.
Si le métier de visite médicale était auparavant réservé à une catégorie de personnes dites nanties parce qu’il fallait avoir une voiture comme moyen de déplacement pour être recruté dans les cabinets, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Cette exigence même si elle reste d’actualité n’est plus une obligation pour l’employeur. La demande de formation dans cette branche de la médecine est aujourd’hui importante. Presque toutes les écoles de formation en santé ont une branche réservée à la formation pour la visite médicale. Le niveau requis pour les demandeurs est le niveau 4èmecollège, Bfem ou encore la classe de Première pour une durée qui n'excède même pas un an. Si certains employeurs y trouvent leur compte à cause du nombre important de jeunes formés lancés sur le marché de l’emploi, d’autres se plaignent de la qualité de la formation. Pour Habib Sy, gestionnaire de cabinet de visite médicale au Sénégal, il n'y a pas une corrélation entre ce qu'on reçoit comme formation à l'école et le besoin du marché.
« La personne doit être formée sur différentes matières. Il y a des gens qui ont le Bfem et qui font la formation de délégué médical. Dans ce cas, est-ce que cette personne a les aptitudes de pouvoir au moins représenter une agence ou présenter un produit ? », s’est-il demandé. Et d’ajouter : « Ça aussi, c'est un autre aspect. Maintenant, si l'agence est confrontée à cette situation, elle doit prendre le temps de faire la formation afin d’aider cette personne qui a le Bfem a au moins bien se défendre devant un médecin, un pharmacien qui a fait pas mal d'années, qui maîtrise mieux qu’elle les molécules et les classes thérapeutiques. Si cette formation n'a pas été bien faite, cette personne aura des difficultés pour pouvoir défendre le produit ».
Dans cette floraison d’offres de formation, M. Sy estime que la responsabilité est partagée entre le ministère de la Santé qui doit réguler, les écoles de formation qui délivrent l’enseignement et les cabinets qui recrutent. « En ce qui concerne la formation, c'est une responsabilité partagée, aussi bien des écoles de formation, des agences, mais aussi des dirigeants de cours parce que les écoles de formation ne suffisent pas pour mettre sur le marché des ressources humaines de qualité. À notre niveau, les 90% des diplômés qu'on reçoit n’ont pas des diplômes d'État ou certifiés par l'État. Ce sont des écoles qui les délivrent. Aujourd’hui, il y a une pléthore d’écoles de formation et c’est le rôle de l’Etat de réguler afin d’avoir des ressources humaines de qualité ».
Rappelons que cette formation de délégué médical ne fait même pas partie d'une branche des certifications du ministère de l’Enseignement supérieur encore moins du ministère de la Santé. Ce qui amène notre interlocuteur à dire : « le métier d'un délégué médical devient de plus en plus et peut-être même un second boulot pour certains qui se disent que j'ai échoué ici, donc je vais me concentrer à la visite médicale. C'est à l'État de prendre ses responsabilités, parce que le délégué médical est une personne de santé, elle va chez le médecin pour véhiculer une information sur un produit qui peut être un avantage, mais aussi un inconvénient dans la mesure où l'information que le délégué doit donner au prescripteur, si elle ne s'avère pas être exacte, peut amener des problèmes ».
LES DIRECTEURS D’ECOLES SONNENT L’ALERTE
Face au non reversement des budgets de fonctionnement des écoles élémentaires, le Collectif des directeurs d’écoles du Sénégal (CDES) interpelle les autorités.
Face au non reversement des budgets de fonctionnement des écoles élémentaires, le Collectif des directeurs d’écoles du Sénégal (CDES) interpelle les autorités. C’est à travers un communiqué rendu public.
« Le Collectif des Directeurs d'Ecoles du Sénégal (CDES) étant une structure de proposition, de concertation et de contribution, engagé sans réserve dans la transformation systémique de l'éducation, lance un appel pressant aux autorités compétentes pour le retour des ressources financières allouées aux écoles élémentaires et destinées à l'amélioration des conditions de travail des directeurs d'écoles, des enseignants, des apprenants et de l'environnement scolaire », rapporte la note du Bureau exécutif du CDES.
En effet, il informe que « depuis l'année 2018, les budgets de fonctionnement des écoles élémentaires ne sont plus reversés occasionnant de graves manquements dans le fonctionnement régulier des établissements ». Ce qui, selon les directeurs d’écoles, affecte gravement leur gestion. « Le directeur d'école étant un maillon incontournable du système, souffre dans la gestion administrative et financière de son établissement », lit-on dans le communiqué.
La même source d’ajouter : « Pourtant au mois d'août 2024, au terme de la rencontre ayant regroupé les gestionnaires des 59 IEF et le niveau central à Thiès, une forte annonce sur le reversement imminent des budgets de fonctionnement a été faite ».
LA FAUSSE NOTE DE L'IGE
Alors que le président Diomaye Faye vient d'annoncer quatre lois majeures pour révolutionner la gouvernance publique, une réalité dérangeante persiste : depuis 2020, les rapports de l'IGE restent dans les tiroirs
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé, le 31 décembre dernier, dans son discours de fin d’année à la nation, une série de quatre (04) lois sur la transparence et la bonne gouvernance, au-delà de la modification de la loi portant statut général de la fonction publique. Mais ces réformes annoncées qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la rupture systémique font cependant face au défi de la non-publication des derniers rapports de l’Inspection générale d’Etat sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes.
Les nouvelles autorités sont déterminées à ériger les pratiques de la bonne gouvernance au cœur dans la gestion de l’Etat. Lors de son premier discours de fin d’année à la nation prononcé le 31 décembre dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé une série de lois sur la transparence et la bonne gouvernance, au-delà de la modification de la loi portant statut général de la fonction publique qu’il entend soumettre dans les prochains jours à la représentation nationale. L’annonce de ces réformes qui visent à « ouvrir les portes du changement systémique ainsi que les fenêtres de la transformation nationale, dans la droiture, la probité et l’exemplarité « Jub, jubal, jubbanti ! » intervient dans un contexte marqué par la publication des rapports de la plupart des corps de contrôle public.
En effet, à peine installé dans ses fonctions, le Président Bassirou Diomaye Faye avait instruit la publication de tous les rapports de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et ceux de la Cour des comptes qui étaient rangés dans les tiroirs de ces institutions. Chose qui a été faite depuis par les responsables de ces corps de contrôle. Aujourd’hui, la seule fausse note de cette démarche du nouveau régime vient de la présidence de la République du fait de la non-publication des derniers rapports de l’Inspection générale d’Etat sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes.
Placée sous l’autorité directe du président de la République, l’Ige a pour mission d’inspecter tous les services administratifs et toutes les circonscriptions et d’élaborer des rapports avec des recommandations qui ont valeur de directives présidentielles. Cependant, le dernier rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes rendu public par ce corps de contrôle est celui couvrant la période 20218-2019. Autrement dit, depuis 2020, aucun rapport d’activités de l’Inspection générale d’Etat n’a été déclassé par le président de la République. Depuis neuf mois les citoyens attendent leur publication.
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CITE LAMY PREFIGURE L’IMAGE DU SENEGAL DE DEMAIN DU CADRE DE VIE
L’engagement citoyen et volontariste des populations du quartier Cité Lamy de Thiès a été couronné par le premier prix de la compétition « Setal Sunu gox » dans le cadre de la journée nationale de mobilisation citoyenne « Setal Sunu Reew ».
El hadj Mbaye Sarr DIAKHATE (THIÈS -Correspondant) |
Publication 04/01/2025
L’engagement citoyen et volontariste des populations du quartier Cité Lamy de Thiès a été couronné par le premier prix de la compétition « Setal Sunu gox » dans le cadre de la journée nationale de mobilisation citoyenne « Setal Sunu Reew ». Le deuxième prix a été remporté par le quartier Diokoul Ndiourène de Rufisque, tandis que le troisième prix revient au village de Taïba Niassène (Nioro).
Le challenge « Setal sunu Gokh » a pour objectif de distinguer les quartiers les plus propres, mieux embellis et les meilleures initiatives citoyennes en faveur de l’amélioration du cadre de vie. Il a été lancé lors de la septième édition de la Journée de mobilisation citoyenne « Setal sunu reew » par le ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana. Le premier vainqueur est le quartier Cité Lamy de Thiès. Diokoul Ndiourène de Rufisque et Taïba Niassène de Nioro complètent le podium. Hier, dans son discours, à la cérémonie officielle de remise des prix, Moussa Bala Fofana a adressé ses remerciements aux vaillants porteurs d’initiatives novatrices et pour l’intérêt qu’ils portent à la propreté de nos villes, de nos quartiers, de nos villages et de nos espaces publics.
Pour le ministre de l’Urbanisme, les habitants Cité Lamy ont compris que la gestion de nos espaces communs demeure une priorité pour forger l’image de nos villes, conformément aux objectifs de l’Agenda national de transformation. Il a défendu que le modèle de Cité Lamy préfigure l’image du Sénégal de demain sur le plan de la propreté et de l’embellissement du cadre de vie. Au nom du chef de l’État et du Premier ministre, Moussa Bala Fofana a invité les récipiendaires à maintenir le cap de l’engagement citoyen pour le suivi et la pérennisation des initiatives qui leur ont valu cette distinction. L’esprit d’initiative pour transformer le cadre de vie Selon le ministre de l’Urbanisme, les trois localités primées ont démontré que l’engagement communautaire, l’esprit d’initiative et le travail collectif peuvent transformer un quartier et en faire un modèle de propreté et d’embellissement pour tous les Sénégalais avec la détermination d’en faire des endroits où il fait bon vivre.
Il a fait noter que le quartier Cité Lamy est désormais une source d’inspiration pour tous les Sénégalais. C’est pourquoi le gouvernement s’est engagé à l’accompagner dans ses projets futurs. Le ministre de l’Urbanisme a invité les associations des Eco-quartiers à poursuivre sur cette lancée car il a l’ambition de faire de Cité Lamy un véritable laboratoire d’innovation et de développement durable. Pour impulser ce nouveau partenariat avec les services techniques, le ministre de l’Urbanisme a décidé de leur donner un lot de matériels de nettoiement, d’installer un point de regroupement normalisé dans le quartier, d’offrir des bons de formation au métier du pavage et une enveloppe financière, mais aussi de réaliser un aménagement paysager d’un site stratégique du quartier.
Ce processus doit susciter une saine émulation à l’échelle nationale pour une appropriation des politiques publiques de lutte contre l’insalubrité. Le maire de la commune de Thiès Est, Ousmane Diagne, a porté le plaidoyer pour la restructuration du quartier de Cité Lamy qui, malgré les apparences, souffre de manque d’un plan de lotissement adéquat. De son côté, le maire de la ville de Thiès, Babacar Diop, a lancé un appel pour que cette initiative fasse tache d’huile. Il a révélé avoir fait voter dans le budget 2025 de la ville un fonds spécial dénommé « Jankhène » de 50 millions de Fcfa pour accompagner cinq quartiers les plus dynamique en prenant exemple sur la Cité Lamy.
Khadim Diop, président de l’Entente des présidents des Eco-quartiers de Cité Lamy a dit leur fierté devant la reconnaissance de leur action qui témoigne de l’importance de l’action citoyenne dans la construction d’une société plus responsable. Il a précisé que l’initiative est portée par un groupe de jeunes entrepreneurs engagés, issus de divers secteurs, unis par la volonté de contribuer au développement de notre cadre de vie.