SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 novembre 2024
MACKY SALL APPELLE À UNE RÉINVENTION DE BENNO BOKK YAKAAR
Dans une lettre adressée à ses alliés, l'ex-président reconnaît la nécessité de dépasser la formule actuelle de Benno pour s'adapter aux réalités politiques changeantes. Il appelle à une réinvention de l'alliance, tout en exprimant sa gratitude pour les s
Dans une lettre marquée par "la lucidité et un diagnostic sans complaisance", l’ex-président de la République du Sénégal et leader de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Macky Sall, a répondu aux interrogations croissantes sur l’avenir de cette alliance politique. Après plus de 12 ans de succès électoraux et de contributions significatives au développement socio-économique du pays, BBY se trouve à un carrefour, nécessitant une réflexion approfondie sur sa pertinence dans le contexte politique actuel.
Macky Sall, dans son adresse à ses alliés, semble adhérer à la nécessité de « changer de fusil d’épaule » pour mieux affronter les défis contemporains. Reconnaissant l’importance de ce moment crucial, il appelle à dépasser la formule actuelle de BBY et à envisager de nouvelles stratégies pour s’adapter aux réalités changeantes. « Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique », a-t-il déclaré, répondant aux appels au réexamen de la coalition.
Cette prise de position intervient alors que la récente alternance politique a déclenché des débats internes au sein de BBY, certains membres exprimant le besoin urgent de réorganisation pour rester pertinent et efficace. Macky Sall a souligné que, bien que BBY ait été un symbole de fraternité et d’amitié, il est désormais temps de créer un cadre plus approprié, capable de répondre aux exigences politiques actuelles.
Dans son message, Macky Sall a également exprimé sa profonde gratitude envers tous ceux qui ont contribué au succès de BBY au fil des ans. Il a particulièrement salué les efforts des leaders, militants, femmes, jeunes, membres de la diaspora, et toutes les forces vives qui ont œuvré pour faire de BBY une coalition prospère. Une mention spéciale a été faite à Moustapha Niasse, pour son rôle déterminant dans la direction des instances de la coalition.
Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère politique, l’ancien président invite BBY à se réinventer et à s’adapter aux nouvelles réalités. Cette réflexion collective sur l’avenir de la coalition est jugée essentielle pour maintenir son rôle central dans le paysage politique sénégalais. Le leadership de BBY est désormais confronté au défi de définir une nouvelle stratégie, afin de continuer à jouer un rôle clé, tout en respectant et honorant l’héritage de ses réussites passées.
LE HCCT ET LE CESE MAINTENUS
Les députés ont rejeté le projet de loi visant à supprimer les deux institutions, par 83 voix contre 80. Cette décision maintient le statu quo institutionnel, malgré les appels à la rationalisation du nouveau pouvoir
Le projet de loi visant à réviser la Constitution pour supprimer le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a été rejeté par les députés. Ce rejet, initialement acté par la commission des lois, a été confirmé lors de la séance plénière avec un vote final de 83 voix pour le rejet contre 80 voix contre.
Cette décision signifie que le HCCT et le CESE, deux institutions du paysage institutionnel sénégalais, continueront d’exister pour le moment. Le débat sur leur suppression avait suscité des discussions intenses au sein de l’Assemblée, la proposition étant perçue par certains comme un moyen de rationaliser les institutions et de réduire les coûts, tandis que d’autres y voyaient un risque pour la représentation des collectivités locales et des divers secteurs socio-économiques.
VIDEO
ABDOU MBOW VEUT FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT
Le député de l'opposition promet de déposer dès demain une motion de censure contre le gouvernement accusé d'être "empêtré dans des scandales". Il pointe également le "refus" du Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale
Le député Abdou Mbow a fait une annonce retentissante ce lundi 2 septembre 2024, déclarant qu’une motion de censure sera déposée dès demain contre le gouvernement en place. Cette initiative vise à provoquer une chute du gouvernement et à remettre en question la gestion actuelle du pays.
Abdou Mbow, figure de l’opposition, a précisé que cette motion de censure est une réponse au refus du premier ministre de venir faire sa déclaration de politique générale. Selon lui, la situation actuelle ne permet plus de faire confiance à l’équipe en place, d’où la nécessité de ce geste fort.
« Je voudrai insister sur la violation de la constitution par le premier ministre qui n’a pas voulu faire sa déclaration de politique générale, qui n’a pas voulu que les institutions que nous incarnons soient respecter. Un gouvernement qui est aujourd’hui dans des scandales. Après tout ce constat dès demain à la première heure avec mon groupe, je vais déposer une motion de censure pour faire tomber le gouvernement » déclare-t-il
La motion de censure, qui sera déposée demain, devra être soutenue par une majorité des députés pour que le gouvernement soit effectivement renversé. Abdou Mbow a toutefois exprimé sa confiance en la capacité de l’opposition à rallier suffisamment de parlementaires pour faire aboutir cette démarche.
GUY MARIUS SAGNA ACCUSE AMADOU MAME DIOP DE GESTION OPACQUE DES FONDS DE L’ASSEMBLÉE
Le député a critiqué le président de l'Assemblée pour son application sélective du règlement intérieur, notamment en ce qui concerne le non respect des obligations financières en vigueur.
Le député Guy Marius Sagna s’en est pris, ce lundi, au président de l’Assemblée nationale suite au rappel de ce dernier concernant le Règlement intérieur de l’hémicycle, qui a conduit à l’évacuation des Sénégalais venus assister à la plénière.
Le parlementaire a tenu à rappeler au président son refus de respecter le règlement intérieur en ce qui concerne la présentation du bilan annuel des fonds de l’institution.
« Est-ce aujourd’hui que tu maîtrises les articles du règlement intérieur de l’Assemblée ? Est-ce aujourd’hui que tu te rends compte que l’Assemblée a un règlement intérieur à appliquer? C’est vrai que tout perturbateur de la séance doit être évacué. Mais cela fait deux ans que, toi Amadou Mame DIOP, tu gères l’argent de l’Assemblée sans fournir aux députés un bilan annuel comme l’exige le règlement. Aucun des députés que nous sommes ne sait où est passé l’argent de l’Assemblée », a fustigé le député.
VERS UNE FUSION DE LA CNES ET DU CNP
Les deux principales organisations patronales du Sénégal ont décidé de s'unir pour former une seule entité représentative du secteur privé. Cette fusion vise à renforcer leur influence dans les discussions avec le gouvernement.
La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP), les deux principales organisations patronales du pays, ont annoncé leur prochaine fusion, une initiative qui vise à unifier la voix du secteur privé face au gouvernement. Cette nouvelle a été rendue publique lundi par Amadou Seck, vice-président du CNP, lors de la réunion préparatoire des États Généraux de l’Industrie et du Commerce.
L’annonce de la fusion entre la CNES et le CNP marque un tournant majeur dans le paysage économique sénégalais. Amadou Seck a expliqué que cette décision répond à une demande croissante des nouvelles autorités, qui souhaitent que le patronat s’exprime d’une seule voix, notamment dans le cadre du Projet Nouveau Référentiel des Politiques Publiques. « Aujourd’hui, avec l’avènement du Projet [Nouveau Référentiel des Politiques Publiques], les nouvelles autorités veulent parler avec le patronat d’une seule voix », a-t-il déclaré.
Le processus de fusion est déjà en cours et devrait être finalisé d’ici la fin de l’année. Amadou Seck a exprimé sa satisfaction quant à cette évolution, soulignant que cette unification permettra de renforcer le secteur privé sénégalais, souvent critiqué pour son manque de cohésion. « Je crois que c’est une très bonne chose qui permet aujourd’hui au secteur privé d’être renforcé, parce qu’on nous a toujours reproché d’être divisés », a-t-il expliqué.
La fusion permettra aux deux organisations de consolider leurs branches d’activités, qu’il s’agisse de l’industrie, du commerce ou des assurances, afin de parler d’une même voix. Cette unification des forces est perçue comme bénéfique tant pour les autorités que pour le patronat. Amadou Seck a également précisé que la CNES et le CNP regroupent environ 90% des entreprises formelles au Sénégal, couvrant des secteurs diversifiés, allant de l’agroalimentaire à l’industrie pétrolière, en passant par le gaz, les filières de production de tomates et de riz, et même les concessionnaires automobiles.
Cette initiative a été bien accueillie par les autorités publiques, notamment par le secrétaire d’État au Développement des Petites et Moyennes Entreprises, Ibrahima Thiam, qui a salué la décision de fusion des deux organisations. Cette union stratégique est perçue comme un pas en avant pour mieux représenter et défendre les intérêts du secteur privé sénégalais dans les discussions avec le gouvernement.
LE SÉNÉGAL LANCE UNE RÉFLEXION NATIONALE POUR UNE NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE INDUSTRIELLE
Le ministre de l’Industrie et du Commerce a initié un vaste chantier pour redéfinir les fondations économiques du Sénégal. Les travaux préparatoires des États Généraux visent à diagnostiquer les faiblesses actuelles et proposer des solutions concrètes.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a officiellement lancé, lundi à Dakar, la cérémonie d’ouverture des travaux préparatoires des États Généraux de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Cette initiative marque le début d’une réflexion nationale sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et sur les solutions à adopter pour un avenir industriel prospère.
Lors de son intervention, Serigne Guèye Diop a souligné l’urgence de repenser le modèle industriel du Sénégal, en mettant en place une nouvelle feuille de route sur 25 ans. « Nous sommes dit qu’il est temps de faire les États Généraux pour réfléchir d’abord sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et surtout sur les solutions pour trouver de façon inclusive, mettre une nouvelle feuille de route sur 25 ans de ce qui va être le développement industriel du Sénégal », a-t-il déclaré.
Le ministre a également précisé que l’objectif principal de ces travaux préparatoires, qui se dérouleront sur deux mois, est de sensibiliser la nation sur la nécessité d’industrialiser le pays.
Les États Généraux ont convoqué toutes les forces vives de la nation, réunissant les industriels, les femmes, le secteur de l’artisanat, ainsi que les représentants du secteur public. « Ces états généraux ont convoqué aujourd’hui toutes les forces vives de la nation, les industriels, les femmes mais aussi le secteur de l’artisanat, le secteur public, pour réfléchir sur les raisons de retard mais surtout sur ce qu’on attend de chacun », a expliqué Serigne Guèye Diop.
Les travaux préparatoires se concentreront sur la collecte des avis des maires, des gouverneurs, et des membres des chambres de commerce, afin de comprendre les causes du retard industriel dans les différentes localités du pays.
Les résultats de ces discussions seront présentés lors des restitutions prévues les 18 et 19 novembre prochain à Diamniadio. Un programme complet, sous forme de livre blanc, sera ensuite remis au président de la République. Ce document constituera un plan de développement industriel sur 25 ans, accompagné d’un plan quinquennal pour les cinq prochaines années.
Le ministre a exprimé son inquiétude quant à l’état actuel de l’industrie sénégalaise, qui ne représente encore que 25% du PIB national. « L’industrie du Sénégal est encore balbutiante », a-t-il affirmé, ajoutant que le pays importe encore pour l’équivalent de 6 mille milliards de produits et 250 produits industriels.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a officiellement lancé, lundi à Dakar, la cérémonie d’ouverture des travaux préparatoires des États Généraux de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Cette initiative marque le début d’une réflexion nationale sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et sur les solutions à adopter pour un avenir industriel prospère.
Lors de son intervention, Serigne Guèye Diop a souligné l’urgence de repenser le modèle industriel du Sénégal, en mettant en place une nouvelle feuille de route sur 25 ans. « Nous sommes dit qu’il est temps de faire les États Généraux pour réfléchir d’abord sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et surtout sur les solutions pour trouver de façon inclusive, mettre une nouvelle feuille de route sur 25 ans de ce qui va être le développement industriel du Sénégal », a-t-il déclaré.
Le ministre a également précisé que l’objectif principal de ces travaux préparatoires, qui se dérouleront sur deux mois, est de sensibiliser la nation sur la nécessité d’industrialiser le pays.
Les États Généraux ont convoqué toutes les forces vives de la nation, réunissant les industriels, les femmes, le secteur de l’artisanat, ainsi que les représentants du secteur public. « Ces états généraux ont convoqué aujourd’hui toutes les forces vives de la nation, les industriels, les femmes mais aussi le secteur de l’artisanat, le secteur public, pour réfléchir sur les raisons de retard mais surtout sur ce qu’on attend de chacun », a expliqué Serigne Guèye Diop.
Les travaux préparatoires se concentreront sur la collecte des avis des maires, des gouverneurs, et des membres des chambres de commerce, afin de comprendre les causes du retard industriel dans les différentes localités du pays.
Les résultats de ces discussions seront présentés lors des restitutions prévues les 18 et 19 novembre prochain à Diamniadio. Un programme complet, sous forme de livre blanc, sera ensuite remis au président de la République. Ce document constituera un plan de développement industriel sur 25 ans, accompagné d’un plan quinquennal pour les cinq prochaines années.
Le ministre a exprimé son inquiétude quant à l’état actuel de l’industrie sénégalaise, qui ne représente encore que 25% du PIB national. « L’industrie du Sénégal est encore balbutiante », a-t-il affirmé, ajoutant que le pays importe encore pour l’équivalent de 6 mille milliards de produits et 250 produits industriels.
DOUZE JOUEURS PRÉSENTS À LA PREMIÈRE SÉANCE D’ENTRAÎNEMENT DES LIONS
Le Sénégal recevra le Burkina Faso, à Dakar, le 6 septembre, avant de se déplacer à Lilongwe, au Malawi, pour jouer contre le Burundi, trois jours plus tard. Le Burundi reçoit au Bingu National Stadium.
Douze joueurs ont pris part, lundi après-midi, à la première séance d’entraînement de l’équipe nationale de football, au terrain annexe du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, en perspective des première et deuxième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025 contre le Burkina Faso et le Burundi.
Les Lions recevront les Etalons du Burkina Faso, à Dakar, le 6 septembre, avant de se déplacer à Lilongwe, au Malawi, pour jouer contre le Burundi, trois jours plus tard. Le Burundi reçoit au Bingu National Stadium.
Le Sélectionneur national, Aliou Cissé a convoqué 26 joueurs, dont certains ont assisté à la première séance d’entraînement. Il s’agit de Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Abdou Diallo, Habib Diallo, Formose Mendy, Abdoulaye Seck, Seyni Dieng, Seydou Sano, Edouard Mendy, Abdallah Sima, Iliman Ndiaye, Habib Diarra.
Quatorze joueurs sont encore absents. L’équipe devrait être au complet, dans les prochains jours.
Les prochaines séances d’entraînement des Lions du mardi et du mercredi se tiendront à huis-clos.
La séance d’entraînement prévue, jeudi, au Stade Abdoulaye Wade, veille du match, sera ouverte à la presse, durant les quinze premières minutes.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL APPELÉ À LA TRANSPARENCE
La République des Valeurs réclame la divulgation de l'avis crucial sur la dissolution de l'Assemblée. Selon Thierno Alassane Sall, l'accès exclusif à ces informations par le pouvoir en place viole le principe constitutionnel d'égalité entre partis
(SenePlus) - Le parti La République des Valeurs "Réewum Ngor" a adressé ce lundi 2 septembre 2024, une lettre au Conseil constitutionnel, demandant la publication d'une récente décision concernant la possible dissolution de l'Assemblée nationale. Cette démarche intervient suite aux déclarations d'Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence, qui a révélé que le président de la République avait saisi et obtenu l'avis du Conseil constitutionnel sur cette question cruciale.
Pour Thierno Alassane Sall, président du parti, le fait que seuls le président de la République, son Premier ministre, ainsi que d'autres acteurs politiques liés au parti Pastef détiennent les réponses à ces questions "constitue une rupture fondamentale de l'égalité entre les partis politiques, consacrée par la Constitution."
Le député à l'Assemblée nationale estime qu'"au-delà des partis politiques, les citoyens, au nom de qui l'ensemble des institutions prennent leurs décisions, doivent connaître l'interprétation exacte des dispositions en vigueur de la Constitution."
La lettre adressée au Conseil constitutionnel met en avant plusieurs arguments juridiques. Elle rappelle notamment la décision n°60/E/2024 du 5 mars 2024, dans laquelle les Sages ont précisé qu'il rendait des décisions en toutes matières. La République des Valeurs souligne ainsi que ces décisions s'imposent erga omnes, c'est-à-dire à l'égard de tous, et devraient donc être accessibles au public.
Le parti insiste sur l'importance de cette transparence, particulièrement lorsqu'il s'agit de l'interprétation des dispositions constitutionnelles. "La situation aurait été différente si la saisine portait sur un projet de révision, c'est-à-dire sur des intentions du président de la République qui ne sont pas encore inscrites dans notre Constitution," précise Thierno Alassane Sall.
Cette démarche s'inscrit dans un contexte politique plus large, où la question de la dissolution de l'Assemblée nationale est au cœur des débats. Elle soulève des interrogations sur l'équilibre des pouvoirs et le respect des principes démocratiques au Sénégal.
La Présidence de la République a informé avoir saisi le Conseil constitutionnel sur la date, à partir de laquelle, l’Assemblée nationale pourra être dissoute, ainsi que probablement sur d’autres sujets tout aussi importants.
Le Collectif des victimes du lotissement Baïdi Sèye dénonce une situation de blocage persistant concernant la régularisation de leurs parcelles. Ces citoyens, attribués légitimes de terrains, appellent les autorités à intervenir pour éviter u
Le Collectif des victimes du lotissement Baïdi Sèye de Ndiarème Limamoulaye, situé sur le littoral de Guédiawaye, tire la sonnette d’alarme. Face à une situation qui dure depuis des années, ces citoyens, attributaires «légitimes» de parcelles de terrain, ont décidé de porter leur cause sur la place publique, espérant ainsi attirer l’attention des autorités pour un règlement définitif de ce qu’ils considèrent comme une «bombe sociale» en gestation.
Un espoir nourri par les nouvelles autorités
Le Collectif des victimes du lotissement Baïdi Sèye de Ndiarème Limamoulaye, composés de citoyens, attributaires «légitimes» de parcelles de terrain sur le littoral de Guédiawaye, se fait entendre. «Depuis l’arrivée des nouvelles autorités, dont la promesse était de garantir justice et équité sociale, un vent d’espoir avait soufflé sur la communauté des victimes. Le leitmotiv ‘’Jub-Jubul-Jubanti’’ avait résonné comme un engagement solennel en faveur des populations marginalisées», a dit le président du collectif Cheikh Alioune Mbaye. Le collectif des victimes, né pour défendre les intérêts des bénéficiaires de parcelles sur cette bande de filaos déclassée, s’était donc constitué dans l’espoir de voir enfin leur situation régularisée.
Retour sur les faits
Tout a commencé avec la déclassification de la bande de filaos à Guédiawaye, suivie par l’affectation des terrains par le maire de l’époque, feu Mamadou Baïdi Sèye. Les délibérations, visées et approuvées par l’autorité administrative compétente, notamment le sous-préfet, avaient permis à de nombreux citoyens d’obtenir ces parcelles de terrain. Cependant, lorsqu’ils ont déposé des demandes de régularisation par voie de bail, ces bénéficiaires ont été omis des attributions de la direction des domaines nous dit Latsouk Faye dit Modou, vice président du collectif. Face à cette omission inexplicable, le besoin de s’organiser en collectif pour défendre leurs droits s’est imposé. Ce collectif, aujourd’hui plus que jamais déterminé, est composé de près de 300 pères de famille, tous unis pour réclamer justice.
Une «discrimination» flagrante Pour le président du collectif, la situation a pris une nouvelle tournure lorsque, malgré les instructions du Président Macky Sall, visant à trouver une solution urgente à ce problème, le directeur des domaines de l’époque, Mamadou M. Boye Diao, a procédé à un lotissement administratif du site, «écartant volontairement certains attributaires légitimes». Cette décision a été perçue par le collectif comme une «discrimination grave». «Des personnes n’ayant même pas de délibérations ont été privilégiées au détriment des détenteurs légitimes, exacerbant le sentiment d’injustice au sein du collectif», confie-t-on.
Une lutte pacifique mais déterminée
Refusant de céder à la violence, le collectif a mené de nombreuses démarches pacifiques auprès des autorités, insiste Modou Faye, vice-président du collectif. Ils ont sollicité la Primature, la Direction des Domaines, la Direction de l’Urbanisme, le ministère de l’Habitat, et même le Haut conseil du dialogue social. Toutes ces démarches ont abouti à une proposition de Mamadou Gueye, ancien directeur des domaines, qui avait suggéré d’affecter 20 hectares sur un pôle urbain au collectif. Cependant, cette proposition est restée lettre morte, plongeant les membres du collectif dans une attente interminable.
AFFAIRE ONAS, VICAS PORTE PLAINTE CONTRE CHEIKH DIENG
« Notre avocat va lui remettre la citation directe. On n’a pas encore mis la main sur lui. Car, nul ne peut se payer le luxe de jeter en pâture une entreprise comme la nôtre qui a plus de 100 employés », a dit le DG Mamadou Diour.
Le scandale de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) opposant l’ancien directeur général au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye n’a pas encore connu son épilogue. Un autre épisode du feuilleton démarre avec le Directeur général de VICAS. Lors d’un point de presse, Mamadou Diour a annoncé une plainte contre Cheikh Dieng pour qu’il s’explique sur les déclarations faites lors de sa dernière conférence de presse.
« Notre avocat va lui remettre la citation directe. On n’a pas encore mis la main sur lui. Car, nul ne peut se payer le luxe de jeter en pâture une entreprise comme la nôtre qui a plus de 100 employés », fulmine-t-il.
Rejetant d’un revers de main les accusations de gré à gré, Mamadou Diour souligne que deux principaux ensemble de contrats sont en cause : un appel d’offres restreint au profit de Delgas et Taysir Kheweul et une entente directe.