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16 novembre 2024
LE CONTRAT SENELEC-WEST AFRICA ENERGY FAIT L’APOLOGIE DES LOBBYS ET DE L’ACCAPAREMENT DE NOS RESSOURCES PUBLIQUES
Après sa plainte au tribunal pour dénoncer et faire annuler le contrat Senelec-West Africa Energy, Amadou Ly « Akilee » informe que l’audience a été renvoyée à après-demain jeudi 5 septembre.
Propos recueillis par Anta Faye DIOP |
Publication 03/09/2024
Après sa plainte au tribunal pour dénoncer et faire annuler le contrat Senelec-West Africa Energy, Amadou Ly « Akilee » informe que l’audience a été renvoyée à après-demain jeudi 5 septembre. Ceci étant, interrogé sur le point de presse organisé par les acteurs de West Africa Energy (WAE), il répond que c’est de l’agitation et de la poudre aux yeux pour faire croire que la centrale est prête.
West Africa Energy a récemment invité la presse à assister à l’allumage de sa centrale. Cela veut-il dire que cette centrale est prête et disponible ?
Effectivement, je vois beaucoup d’agitation depuis ma conférence de presse avec de la contre-communication et de la communication pour nous dire que la centrale est prête. La vérité est qu’elle n’est pas encore prête car les initiateurs ont annoncé de leur propre bouche que le cycle combiné n’arriverait qu’en février 2025. Or, si le cycle n’est pas complet avec uniquement les turbines à gaz, cela voudrait dire que la centrale ne serait achevée que partiellement. Ce qu’ils ont fait, c’est de la poudre aux yeux pour faire croire que la centrale est prête. Comme pour dire que le jus, pour ne pas dire le vin, est tiré, il faut le boire. Eh bien non, on a le droit de ne pas le boire surtout s’il est de mauvais goût. C’est comme si les gens nous disaient sur les questions du foncier, « ils ont déjà construit laissons passer ». Non, s’il est avéré que les gens ont usé de procédés frauduleux pour obtenir des passe-droits, ou même si ce n’est pas frauduleux mais que c’est par du copinage et du fait de la proximité avec le pouvoir que des titres de propriétés ont été obtenus, il faut tout remettre à plat au figuré, et si nécessaire au propre. Ce contrat avec West Africa Energy, je le répète, en violant les dispositions du Code de l’électricité au moment de sa signature, est nul et de nullité absolue.
Ils disent également que vous agissez pour des motivations personnelles, parce que vous n’avez pas été nommé DG de la Senelec. Qu’avez-vous à répondre à ces promoteurs de WAE ?
Ils disent cela en lien avec mon entrée en politique et du fait que j’ai soutenu le Président Bassirou Diomaye Faye et sa coalition. Mais je veux rappeler que mon engagement politique est porté par autre chose de plus grand que de simples perspectives personnelles de position sociale. Nous travaillons pour le développement du Sénégal. AKILEE serait plus puissante que Senelec si on l’avait laissée travailler comme il le fallait. C’est le Président Macky Sall qui a laissé faire une bande de charognards avides de deniers publics au détriment des intérêts des Sénégalais, et voilà où est-ce qu’on nous a conduits. Mais cela ne pose pas problème parce que 1000 fois ils nous empêcheront de travailler, 1000 et une fois nous recommencerons. En réalité, toute cette agitation procède de la diversion. Etant en manque d’arguments, et reconnaissant les multiples violations qu’ils ont commises, il ne leur reste que tenter de semer la confusion dans l’esprit des Sénégalais. Mais la diversion est rejetée.
Où en est l’assignation que vous aviez faite à Senelec sur ce dossier ? Pensez-vous que cette procédure pourra prospérer ?
En effet, j’ai assigné Senelec parce qu’elle a manqué à sa mission de produire de l’énergie en quantité, en qualité et au moindre coût en signant ce contrat dont les conditions ne sont pas les meilleures qu’on pouvait avoir. Il ne faut pas que les gens se laissent abuser parla potentielle utilisation du gaz qui, effectivement, peut conduire à une baisse du coût de l’énergie. Le gaz va entrer dans le coût variable de l’énergie mais, dans les charges de capacité, on va retrouver l’impact du coût d’investissement. Si on se compare à certaines centrales de même technologie en France ou au Maroc, on voit des surcoûts de l’ordre de 105 milliards à 124 milliards FCFA sur la base des données dont nous disposons. Ceci est une conséquence directe du choix basé sur le copinage et non pas sur les intérêts des Sénégalais. Si Senelec, qui devait défendre nos intérêts, ne le fait pas, il faut qu’on le fasse. C’est pour cette raison que je les ai assignés pour dénoncer le contrat au regard de tout ce que j’ai expliqué. La première audience a eu lieu le 12 août puis a été renvoyée au 5 septembre.
Vous avez récemment organisé une conférence de presse pour dénoncer le contrat de West Africa Energy. Pouvez-vous revenir sur vos motivations ?
En effet, j’ai tenu une conférence de presse le 6 août dernier pour parler du contrat d’achat d’énergie signé entre la Senelec et la société West African Energy. La motivation principale, c’était la défense de l’intérêt supérieur des populations sénégalaises. Ce contrat souffre de plusieurs violations des lois et règlements du Sénégal qui font, au regard de ses incidences sur le coût de l’électricité mais également sur la structure du parc de production au Sénégal, qu’il ne peut et ne doit pas être laissé se poursuivre dans les conditions actuelles. Tout d’abord le contrat, signé le 11 juin 2020, est nul et de nullité absolue par le fait qu’il viole doublement le Code de l’électricité (Loi 98-29) qui était en vigueur et qui exige que si la signature d’un contrat d’achat d’énergie avec la SENELEC résulte d’un processus d’appel d’offres pour choisir le partenaire producteur indépendant, elle soit précédée de l’obtention d’une licence de production et vente d’électricité. L’appel d’offres n’a pas eu lieu. En lieu et place, le contrat avec West African Energy a été signé de gré à gré, sur la base du simple copinage. Or, sur ce point, le ministre des Finances de l’époque a été clair dès les premières discussions en adressant un courrier à SENELEC, le 29 octobre 2019, dans lequel il exigeait le lancement d’un appel d’offres. Cela n’a pas été fait. De même, les promoteurs n’ont demandé la licence exigée comme condition sine qua non pour la signature du contrat d’achat d’énergie que plus d’un an après, en 2021. La CRSE (Ndlr, Commission de régulation du secteur de l’électricité) en charge d’examiner les demandes d’autorisation de production indépendante a attribué aux promoteurs une licence postérieurement à la signature du contrat, en septembre 2021, ce qui constitue une violation grave et inacceptable. Ou alors, autant abroger tous les textes qui régissent le fonctionnement de notre pays. Il faut savoir que le même projet était déjà proposé en avril 2019 par la société sénégalaise ERS, dont SENELEC est actionnaire à hauteur de 49% et avec laquelle elle avait signé un protocole d’entente le 12 avril 2019. Ce que le ministre Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé dans son courrier à SENELEC. Mais la direction générale de Senelec a préféré violer la loi en ne procédant pas à un appel d’offres, pis laisser une société dans laquelle elle a 49% et qui peut réaliser le projet sans débours de capital en plus d’avoir une expérience de production indépendante et d’exploitation de centrale à Kahone, pour aller signer avec une nouvelle société West, Africa Energy, qui n’a aucune expérience, qui a été créée en novembre 2019 et pour laquelle il fallait sortir des capitaux pour prendre 15% des parts. Où est l’intérêt des Sénégalais dans cela, abandonner 49% pour gagner 15% avec des aventuriers ? La vérité est que les porteurs du projet ont usé de leur proximité avec le pouvoir sortant pour bénéficier de passe-droits inacceptables dans une République où tous les citoyens sont égaux en droits et d’égale dignité. Est-ce que vous imaginez une société où seuls ceux qui sont proches d’un pouvoir ont le droit d’entreprendre, en faisant main-basse sur les ressources du pays en petits groupes constitués ? Non, cela ne doit pas être, et si cela a été, il faut qu’on revienne à l’orthodoxie, à l’équité et à la droiture : Jub, Jubël, Jubbënti rek. Laisser passer ce contrat, c’est faire l’apologie des lobbys, du non droit et de l’accaparement des ressources publiques. Si on veut être dans la rupture, dans la droiture et dans la probité, nous devons montrer l’exemple. Cela a commencé dans le secteur du foncier, cela a été annoncé dans d’autres secteurs, le secteur de l’énergie qui a fait l’objet d’un braquage au cours du second mandat de Macky Sall ne saurait et ne devrait y échapper, eu égard aux enjeux. On parle ici d’un contrat qui peut rapporter 3.500 milliards FCFA si les conditions contractuelles sont remplies, pendant 25 ans pour un groupuscule de 4 ou 5 personnes.
Mais, nous avons vu les réactions des porteurs du projet à travers la presse. Ils mettent en avant le contenu local, le financement par le privé national. N’est-ce pas cela la voie du développement ?
Je suis le premier défenseur ou parmi les premiers dans la scène politique du secteur privé national. La vision et l’ambition que j’ai à ce propos sont sans équivoque et incommensurables. Cela dit, je ne saurais promouvoir l’accaparement par des lobbys établis épicuriens, chantres de la jouissance aux frais de la princesse, usant de leur proximité avec un pouvoir pour s’arroger des acquis qu’un Sénégalais entrepreneur lambda ne peut avoir. Le contenu local oui, mais il faut aussi s’intéresser au contenu du contenu local. Si ce dernier est plus un contenu personnel résultant de faits du prince, il faut le dénoncer. Dans cette affaire, le contenu local aurait voulu qu’on donne le contrat à ERS, qui est une société fondée par un Sénégalais dans laquelle Senelec possède 49% et qui a déjà une expérience probante de production et d’exploitation. En vérité, c’est de la manipulation. La méthode est connue, on manœuvre pour obtenir un contrat frauduleusement, on fait taire de diverses manières (souvent avec de l’argent, beaucoup d’argent mais des miettes finalement par rapport au hold-up qu’on s’apprête à faire) les potentiels grains de sable qui pourraient s’infiltrer dans la machine d’accaparement mise en place, on use de communication et de contre-communication pour tromper l’opinion pour laquelle on n’a aucune considération, on fait le dos rond, on abuse de nos guides religieux quand on est aculé pour in fine espérer en sortir indemne avec le butin intact. Cela doit cesser ! La voie du développement, c’est d’identifier de vrais entrepreneurs, qui ont fait leurs preuves dans les secteurs clefs et stratégiques pour le développement du pays et de leur confier les projets du pays pour qu’ils les réalisent. Par la suite, fort de l’expérience acquise ici, le chef de l’Etat se positionne en VRP pour porter le pavillon économique sénégalais hors de nos frontières. Ma vision c’est que nous devons produire 10 à 20 champions comme la Sonatel dans le pays et c’est bien possible.
L'OBJECTIF D'UN LION
Le milieu de terrain sénégalais de Strasbourg (France), Habib Diarra, s’est dit prêt, lundi à Dakar, à mettre sa polyvalence au service de l’équipe nationale et de se ”donner à fond” sur la pelouse pour aider ses coéquipiers.
Dakar, 2 sept (APS) – Le milieu de terrain sénégalais de Strasbourg (France), Habib Diarra, s’est dit prêt, lundi à Dakar, à mettre sa polyvalence au service de l’équipe nationale et de se ”donner à fond” sur la pelouse pour aider ses coéquipiers.
Diarra s’exprimait lors de la conférence de presse organisée après la première séance d’entraînent de l’équipe nationale du Sénégal de football à laquelle il a pris part.
Onze autres joueurs étaient présents à cette séance d’entraînement, au terrain annexe du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Il s’agit de Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Abdou Diallo, Habib Diallo, Formose Mendy, Abdoulaye Seck, Seyni Dieng, Seydou Sano, Edouard Mendy, Abdallah Sima, Iliman Ndiaye.
Les Lions du Sénégal sont en regroupement, en perspective des première et deuxième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 contre le Burkina Faso et le Burundi.
Les Lions recevront les Etalons du Burkina Faso, à Dakar, le 6 septembre, avant de se déplacer à Lilongwe, au Malawi, pour jouer contre le Burundi, trois jours plus tard. Le Burundi reçoit au Bingu National Stadium.
”Nous essayons de nous renforcer aux poste d’arrière gauche et droit. Ces postes ont toujours été un problème en équipe nationale. Habib Diarra a joué piston gauche et droit à Strasbourg dans le passé. C’est un athlète de haut niveau capable de jouer partout, mais là où j’ai besoin de lui, c’est sur le côté droit en tant que piston”, a soutenu, vendredi, le sélectionneur national, Aliou, lors de la publication de la liste des joueurs retenus.
”Je suis un joueur polyvalent. Si je peux aider l’équipe sur le côté droit, je le fais. Si l’entraîneur décide de me faire jouer comme piston ou milieu de terrain, je me donnerai à fond”, a dit le footballeur de 20 ans.
‘’Nous allons très bien préparer le match à domicile pour remporter les trois points. Nous allons bien accueillir le Burkina Faso’’, a promis le jeune capitaine de Strasbourg.
Selon lui, ‘’le Sénégal est une très grande nation. Il est très attendu. Le fait de gagner la CAN 2021 est une grande chose. C’est aussi une fierté. J’ai suivi cette victoire et après l’équipe a pris une autre dimension’’.
Interpellé sur son statut de capitaine en club, Habib Diarra a rassuré que cela n’influe en rien sa manière de jouer. ‘’ J’essaie d’aider mon club au maximum’’, a-t-il soutenu.
Quatorze joueurs étaient absents lors de cette première séance d’entrainement. L’équipe devrait être au complet, dans les prochains jours.
Les séances d’entraînement de mardi et de mercredi se tiendront à huis clos. Celle de jeudi, au Stade Abdoulaye Wade, veille du match, sera ouverte à la presse, durant les quinze premières minutes.
PLAIDOYER DES ACTEURS DE LA CHAINE DE LA PANIFICATION DE FABRICATION DU PAIN
Des acteurs de la chaine de panification ont plaidé, lundi, pour l’incorporation des céréales locales, particulièrement le mil, dans la fabrication du pain.
Dakar/Thiès, 2 sept (APS) – Des acteurs de la chaine de panification ont plaidé, lundi, pour l’incorporation des céréales locales, particulièrement le mil, dans la fabrication du pain.
Ils ont fait ce plaidoyer lors d’une visite initiée par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FBNS) à l’intention des professionnels des médias.
Ce déplacement entre dans le cadre d’une série d’activités menées à l’intention d’institutions politiques, économiques et sociales en prélude de la Semaine du pain aux céréales prévue du 5 au 7 septembre au CICES.
La tournée a débuté dans une unité de transformation de céréales locales dénommée ”Lala-Faaral djigueen” qui produit de la farine boulangère et des céréales.
‘’Le mil est désormais incorporé dans le pain de même que le couscous, le maïs, le sorgho, le niébé, le moringa et la poudre d’arachide’’, a expliqué Lala Fall Diouf présidente du réseau ”Faral djiguen Sénégal”.
La Semaine du pain est une occasion pour la FNBS de promouvoir l’incorporation des céréales locales dans la production du pain.
‘’Je rêve de voir les populations consommer ce qu’on cultive chez nous et qu’on parvienne à avoir une autosuffisance alimentaire avec les produits de nos terroirs’’, a déclaré Mme Diouf ajoutant qu’elle soutient ‘’totalement’’ les boulangers dans cette initiative.
La deuxième étape de la visite a conduit les journalistes à Pikine, à l’école de formation des élites de la boulangerie (EFEBP) notamment.
‘’Nous voulons former beaucoup de jeunes au métier de boulanger et nous souhaitons que l’Etat appuie la formation’’, a indiqué Amadou Gaye, directeur général de l’EFEBP et président de la Fédération des boulangers du Sénégal.
Il a déclaré, vouloir, avec ses collaborateurs, ”changer la donne’’ en enseignant aux élèves boulangers comment incorporer les produits locaux comme le mil ou le maïs dans le pain.
‘’Au lieu de nous limiter à 15% d’incorporation des produits locaux dans la fabrication du pain, on peut aller jusqu’à 40% même si dans le système prévu pour la consommation des populations, on a décidé de nous limiter qu’à 20%’’, a fait savoir M. Gaye.
Cette incorporation de produits locaux dans la fabrication du pain est une réalité adoptée depuis 2014 par Papa Diop, propriétaire d’une boulangerie à Thiès.
Les pains et viennoiseries exposés dans sa vitrine sont faits à base de moringa, de fonio, de bouye (pain de singe), de maïs et de mil.
Ce choix est motivé, selon lui, par une volonté de valoriser les produits du terroir qui, dit-il, sont ‘’meilleurs pour la santé’’.
‘’Avant les indépendances, les Sénégalais ne consommaient pas les produits importés’’, a rappelé Pierre Ndiaye, directeur général de ”Mamelles Jaboot”, une entreprise spécialisée dans la production de yaourt.
M. Ndiaye a accueilli les professionnels des médias dans son unité de transformation du mil en farine pour la dernière étape de la visite.
Il est l’un des plus grands fournisseurs de farine de mil destinée à la fabrication du pain. ”Nous voulons que notre pays inculque le mil pour sa quête de la souveraineté alimentaire”, a plaidé Pierre Ndiaye.
La semaine du pain aux céréales locales est organisée en partenariat avec l’initiative américaine ”Feed the future au Sénégal”, à travers le projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles. L’un des objectifs est de réduire la dépendance aux importations de blé mais aussi soutenir l’économie locale en favorisant les chaines de valeurs locales.
LE FOCAC, UN CADRE INNOVANT DE COOPERATION SUD-SUD
Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) devant s’ouvrir mercredi dans la capitale chinoise constitue un cadre innovant de coopération sud-sud, a souligné le chef de l’Etat sénégalais lors d’une interview diffusée lundi
Dakar, 2 sept (APS) – Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) devant s’ouvrir mercredi dans la capitale chinoise constitue un cadre innovant de coopération sud-sud, a souligné le chef de l’Etat sénégalais lors d’une interview diffusée lundi sur la chaine de télévision publique sénégalaise, la RTS.
‘’Le FOCAC (prévu du 4 au 6 septembre) représente un cadre innovant de coopération Sud-Sud qui a déjà fait ses preuves’’, a-t-il déclaré dans l’entretien accordé à la chaîne de télévision d’information internationale en continu chinoise, CGTN.
Le président Bassirou Diomaye Faye arrivé dimanche en Chine pour une visite d’Etat de deux jours et une participation au FOCAC que le Sénégal co-préside.
”Le FOCAC est plateforme d’échanges fructueux et de partenariat dynamique pour répondre aux défis sino-africains. Il a depuis sa création en 2000 permis de consolider les relations entre nos deux régions ‘’, a-t-il dit, ajoutant que le FOCAC favorise également la mise en place de mécanismes concrets pour promouvoir le développement économique et social
‘’Le FOCAC, en ce sens, permet l’adoption d’initiatives et de plans d’actions, de mobiliser des ressources pour financer des projets structurants en Afrique en s’inspirant du modèle chinois’’, a fait savoir le président sénégalais.
Il n’a pas manqué d’insister sur l’importance de promouvoir un ‘’multilatéralisme’’ et une ‘’gouvernance mondiale inclusive’’, assurant en même temps que le forum permet de renforcer les voix de l’Afrique et de la Chine sur la scène internationale, en ce qu’il prône ‘’l’égalité, la confiance mutuelle, la coopération gagnant-gagnant, la solidarité et l’assistance mutuelle’’.
Le président de la République a également rappelé les diverses initiatives économiques de la Chine en Afrique, notamment la construction d’infrastructures et la mise en œuvre d’initiatives de développement par la Chine sur le continent.
‘’En tant que co-président et hôte de la 8e conférence ministérielle du FOCAC, en 2023, le Sénégal est témoin des importantes réalisations de ce partenariat, en particulier, dans les domaines des infrastructures avec l’initiative +Ceinture et route+’’, un projet stratégique chinois conçu en 2013 et visant à relier économiquement la Chine à ses partenaires, a reconnu le chef de l’État.
‘’Certes les défis restent immenses, mais le suivi des initiatives et programmés lancés par le président Xi Jinping montre l’engagement du leader chinois au côté de l’Afrique qui augure d’un partenariat plus fort et plus élevé’’, a ajouté le président Faye.
La Chine est aujourd’hui le premier partenaire commercial du Sénégal, premier pays d’Afrique de l’Ouest à rejoindre l’initiative Ceinture et Route.
VERS UNE FUSION DE LA CNES ET DU CNP
La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP), les deux organisations patronales les plus importantes au Sénégal, vont ‘’fusionner” pour permettre au secteur de parler ”d’une seule voix”
Dakar, 2 sept (APS) – La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP), les deux organisations patronales les plus importantes au Sénégal, vont ‘’fusionner” pour permettre au secteur de parler ”d’une seule voix” face au gouvernement, a annoncé, lundi, le vice-président du CNP, Amadou Seck.
‘’Aujourd’hui, avec l’avènement du Projet [Nouveau référentiel des politiques publiques], les nouvelles autorités veulent parler avec le patronat d’une seule voix. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP), qui sont les deux structures plus importantes du patronat, vont fusionner’’, a-t-il déclaré.
Amadou Seck se prononçait à l’occasion de la réunion préparatoire des états généraux de l’industrie et du commerce.
Selon lui, le travail entamé pour arriver à cette fusion va se réaliser ‘’d’ici la fin de l’année’’.
‘’Je crois que c’est une très bonne chose qui permet aujourd’hui au secteur privé d’être renforcé, parce qu’on nous a toujours reproché d’être divisés et je crois que c’est une amorce’’, a expliqué l’homme d’affaires.
Selon lui, cette nouvelle démarche permettra à ces organisations de ‘’fusionner’’ leurs branches d’activités, comme l’industrie, le commerce et les assurances, pour ‘’pouvoir parler d’une même voix’’, ce qui ”sera bénéfique pour les autorités et pour le patronat’’, selon le président de l’Union des prestataires industriels et commerçants du Sénégal (UPIC)
Amadou Seck précise que le CNP et la CNES regroupent pratiquement ‘’90% des entreprises formelles dans des divers secteurs d’activités’’. Elles vont, selon lui, de l’agro-alimentaire au gaz, en passant par le pétrole, les filières tomates et riz et même des concessionnaires automobiles.
Le secrétaire d’Etat au Développement des petites et moyennes, Ibrahima Thiam, a salué la décision des deux organisations patronales.
UNION DE PRIERE POUR LA PALESTINE
Une journée de solidarité avec le peuple palestinien est prévue à la veille du Gamou international de Médina Baye, a appris l’APS du comité d’organisation de cette manifestation religieuse commémorant la naissance du Prophète de l’Islam Mahomet (PSL).
Dakar, 3 sept (APS) – Une journée de solidarité avec le peuple palestinien est prévue à la veille du Gamou international de Médina Baye, a appris l’APS du comité d’organisation de cette manifestation religieuse commémorant la naissance du Prophète de l’Islam Mahomet (PSL).
”Cette année, nous allons organiser une journée de solidarité avec le peuple palestinien. Ce sera la veille du Gamou, en présence de l’ambassade de la Palestine, et plusieurs délégations étrangères, pour leur montrer notre soutien”, a annoncé Baye Mamoune Niass, lors de la réunion nationale consacrée aux préparatifs du Gamou.
S’adressant au ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, qui présidait la réunion, le guide religieux a magnifié la sortie du Premier ministre, Ousmane Sonko qui promet un renforcement du soutien sénégalais à la cause palestinienne.
Le chef du gouvernement qui participait, samedi, à Dakar, à une manifestation de soutien au peuple palestinien a demandé à ”toute la communauté musulmane de créer un bloc pour défendre la Palestine.”
”Cette prise de position témoigne du courage, de l’amour et de l’engagement que le Premier ministre a envers ce peuple opprimé et les causes justes”, a ainsi magnifié Baye Mamoune Niass.
Pour sa part, le porte-parole du Khalife et imam de la grande mosquée de Médina Baye, Serigne Mahi Cissé a salué ”la présence sans faille” des autorités gouvernementales auprès du comité d’organisation.
Pour cette édition du Gamou, il a demandé aux autorités d’accorder une attention particulière à l’eau et à l’assainissement en cette période d’hivernage.
Selon le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine, ”toutes les dispositions sont déjà prises”, relevant à ce niveau que le gouverneur de la région et le directeur de l’administration territoriale vont assurer le suivi au quotidien des mesures prises.
BBY GAGNE UNE BATAILLE… EN ATTENDANT
Le rejet du projet de loi par la majorité parlementaire de BBY s’inscrit dans la droite ligne d’une guerre ouverte entre l’Exécutif et le Législatif. Diomaye Faye est donc attendu pour apporter la riposte et siffler la fin de la récréation
Benno Bokk Yakaar a gagné hier une bataille importante dans la guerre qui l’oppose actuellement à l’Exécutif. Le rejet du projet de loi par la majorité parlementaire de BBY au Parlement s’inscrit dans la droite ligne d’une guerre d’abord feutrée puis devenue ouverte entre l’Exécutif et le Législatif. Le président Bassirou Diomaye Faye est donc attendu pour apporter la riposte et siffler la fin de la récréation !
Hier, les intervenants du camp de BBY ont expliqué leur choix du rejet de la proposition de loi visant la dissolution du HCCT et du CESE par le fait qu’ils sont victimes d’un manque de considération de l’Exécutif notamment du Premier ministre. Ousmane Sonko avait exigé que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale soit mis aux normes avant le 15 juillet, faute de quoi, il avait menacé de boycotter l’hémicycle et de faire sa DPG devant un jury populaire composé notamment, avait-il dit, « d’éminents universitaires, d’intellectuels, de membres de la société civile, de dignitaires religieux, d’élèves et d’étudiants ». Et surtout, surtout devant les citoyens ordinaires ou Sénégalais lambda. Une telle déclaration perçue par les députés de Benno Bokk Yaakar comme un manque de considération notoire du Premier ministre à l’endroit des élus du peuple. La riposte n’avait pas tardé puisque la majorité parlementaire avait poussé le bureau de l’Assemblée nationale à décider de boycotter le débat d’orientation budgétaire du samedi 25 juin. Cette décision a été prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale qui devait clôturersa session unique 2023-2024. Le Bureau de l’Assemblée nationale “a décidé souverainement de sursoir aujourd’hui au débat d’orientation budgétaire (DOB). C’est pourquoi, vous avez vu tout à l’heure, le ministre des Finances et son équipe se sont retirés”, avait déclaré le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow, ajoutant que la conférence des présidents a été informée de cette décision. Le bureau de l’Assemblée nationale qui se veut “conséquent” avait refusé de recevoir le ministre des Finances dans la mesure où le chef du gouvernement, en l’occurrence Ousmane Sonko, “avait refusé de se présenter devant la représentation nationale pour faire sa déclaration de politique générale”. Le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar (BBY) avait notamment déploré l’attitude du Premier ministre qui, selon lui, “avait (…) réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression”.
La riposte de Diomaye Faye…
Seulement voilà, si BBY a gagné hier une importante bataille, ses députés n’ont hélas pas remporté la guerre contre l’Exécutif. Ils ne détiennent que l’arme parlementaire qui, aussi puissante fut-elle, ne saurait peser face à la puissance de feu détenue par le président de la République. C’est pourquoi même si, au sein de BBY, on est conscient que la riposte sera foudroyante, on estime que l’essentiel était de « sauver » une dignité parlementaire écornée. Désormais la balle du « cooki » (de la bataille) final est entre les mains du président Bassirou Diomaye Faye qui a déjà annoncé la couleur en demandant un avis au Conseil Constitutionnel. Les 7 Sages ont tracé la voie au président de la République en lui indiquant clairement qu’à partir du 12 septembre, rien ne peut empêcher qu’il puisse prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale qui aura fini de boucler deux années d’existence. Il lui suffira juste d’en informer le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale. La messe sera dite. La guerre entre l’Exécutif et le Législatif sera close par une reddition de ce dernier face à un adversaire trop puissant pour elle.
LE REJET DU PROJET DE SUPPRESSION DU HCCT ET DU CESE TOUJOURS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
La livraison de mardi de la presse quotidienne traite principalement du rejet, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnementale.
Dakar, 3 sept (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne traite principalement du rejet, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnementale.
L’Assemblée nationale “dit niet à Diomaye” en rejetant ce texte, rapporte Sud Quotidien. Benno Bokk Yaakaar (BBY), le groupe de l’opposition, “bloque Diomaye”, affiche le quotidien Enquête.
“Malgré les divisions internes, écrit ce journal, la coalition BBY a su faire front commun et voter majoritairement” contre le projet de loi portant suppression du HCCT et du Conseil économique social et environnemental.
Un “camouflet” pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, juge Le Mandat. “A l’issue d’une plénière marathon de plus de 12 heures de discussions émaillées d’incidents, le groupe parlementaire BBY a dit niet” à ce projet de loi, rapporte-t-il.
“La douche froide pour Diomaye”, souligne L’info, précisant que “ce sont 83 députés qui ont voté pour le rejet de ce projet contre 80 voix qui se sont prononcées en faveur” du texte.
“Benno maintient en vie le CESE et le HCCT”
“Sans surprise, le texte rejeté par 83 voix contre 40”, indique de son côté Vox Populi. Les débats ont été “très chauds de 11h à 22h. Les députés des deux camps se sont farouchement confrontés”, ajoute le journal selon lequel “le bruyant public” qui assistait à cette plénière a été “évacué” sur ordre du président de l’Assemblée nationale.
En dépit de sa défaite à la présidentielle du 24 mars passé, l’Alliance pour la République (APR), au pouvoir jusqu’à cette date, “a imposé son diktat au président Diomaye Faye et à ses [soutiens] en réussissant à faire échouer le projet de loi portant suppression” du HCCT et du CESE, relève Walfquotidien. Un “camouflet pour Diomaye”, estime ce journal. “Gifle offensante à [Bassirou Diomaye Faye”, renchérit Source A.
Le Soleil constate que “Benno maintient en vie le CESE et le HCCT”, à l’issue d’une plénière tenue “dans une ambiance tendue”. “Les parlementaires ont infligé un nouveau camouflet au président de la République, Bassirou Diomaye Faye”, le texte qui leu a été soumis ayant été déjà rejeté en commission des lois, samedi dernier, note L’Observateur.
“Baroud d’honneur”, dit cette publication, le quotidien Yoor-Yoor laissant entendre que le groupe Benno Bokk Yaakaar “a creusé sa propre tombe” en rejetant ce texte. “Il n’y a pas eu de surprise à l’Assemblée nationale”, note-t-il, ajoutant cependant : “C’est le baroud d’honneur des parlementaires APR-BBY avant la mise à mort de la XVIe législature réclamée par des milliers de citoyens Sénégalais”.
Se projeter dans “le temps nouveau de l’action politique”
Kritik’ s’inscrit dans une perspective plus globale, en soutenant que le haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental “ne sont pas les seules niches financières qui grèvent le budget national”. Les fonds politiques “sont aussi épinglés comme des gouffres financiers qui ne peuvent échapper à la correction des dépenses publiques”, note Kritik.
Plusieurs autres journaux rapportent qu’une des répercussions politiques du rejet de ce projet de loi portant suppression du HCCT et du CESE, c’est que le groupe Benno Bokk Yaakaar veut désormais “faire tomber Sonko”.
Le député Abdou Mbow, président dudit groupe, “va déposer ce [mardi] matin une motion de censure” contre le gouvernement, annonce le quotidien Les Echos.
“Prolongeant la ‘guerre’ entre l’opposition et le pouvoir, le président du groupe Benno, Abdou Mbow, annonce le dépôt, dès aujourd’hui, d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko”, indique Le Quotidien.
Le quotidien L’As s’intéresse à un autre sujet politique et annonce que l’ancien président Macky Sall a acté “la mort de BBY”, la coalition qui l’a accompagné au cours de ses 12 ans d’exercice du pouvoir. “La puissante machine électorale Benno Bokk Yaakaar (BBY), après avoir atteint ses limites lors de la dernière présidentielle, est mise à mort par son patron […]”, fait savoir le journal.
Dans une note adressée aux membres de ladite coalition, le leader de l’Alliance pour la République (APR) évoque la nécessité d’aller au-delà de BBY et invite ses alliés à se “projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique”, informe le quotidien L’As.
Sonko bientôt à l’Assemblé nationale
Le Premier ministre Ousmane Sonko se présentera bientôt à l’Assemblée nationale pour faire sa déclaration de politique générale. L’annonce est du ministre de la Justice qui révèle que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée. Ainsi Ousmane Sonko n’a plus de prétexte. Il devra dans les prochains jours faire face aux députés pour faire sa DPG tant attendue par ces derniers.
De nouveaux éléments sur le cas Aziz Davala
L’affaire du meurtre du danseur Abdoul Aziz Ba connu sous le nom d’Aziz Davala continue de connaître des rebondissements. D’après des sources de L’As, il y a eu beaucoup de non-dits dans ce dossier pour le moins rocambolesque. Ce qui est constant est que beaucoup de rumeurs ont été rendues publiques au point même d’influencer l’enquête. Et puisque le commissaire Adramé Sarr de la Dic était sur le départ, il y a eu beaucoup de zones d’ombre. L’As qui n’est jamais pressé pour suivre le dossier s’est rendu compte qu’entre ce qui a été dit et ce qui est, il y a un fossé. Si l’on se fie aux derniers développements, il n’y a qu’un seul tueur et la complicité des autres n’est pas prouvée. Nabou Lèye aussi a été citée à tort dans le dossier. Il n’y a rien qui indique qu’elle a été complice du tueur. Ce dernier, en revanche, a avoué et a expliqué comment il a agi sous l’emprise du chanvre indien. Cela va sans dire qu’aussi bien le tueur présumé que sa victime était sous l’emprise du chanvre, du moins si l’on se réfère à l’enquête. En effet, d’après nos sources, le tueur présumé y était pour de l’argent et connaissait bien l’orientation sexuelle du défunt qui lui faisait les yeux doux. Sur place, ce dernier, armé de son arsenal de séduction, aurait tenté de le séduire. Une somme de cinq mille a même été remise au tueur. Mais on ne sait ce qui s’est passé pour que ça se termine par un coup de poignard au niveau du cou puis une bagarre mortelle. Il faut rappeler que le présumé meurtrier aussi s’en est tiré avec des blessures contractées lors de la bagarre. Pour ces soi-disant complices, il fallait juste les mettre dans la cause, mais tous les deux ont été mis hors de cause. Pour le premier, il a certes voyagé avec le meurtrier présumé et ce dernier lui a avoué le meurtre, mais il ne lui a jamais donné l’occasion de s’en ouvrir à qui que ce soit. Il l’a contraint à se rendre avec lui à Touba et le suivait comme son ombre. C’est quand il a eu l’occasion qu’il a informé les pompiers puis les gendarmes qui l’ont cueilli. Pour le second, il l’a gardé à ses côtés tout au long du Magal pour que ce dernier n’informe pas la police. C’est donc à son retour du Magal qu’il a informé son père. Ce dernier, en homme responsable, l’a emmené à la police. La question que se posent les enquêteurs, c’est pourquoi Nabou Leye a été mise dans la cause par les accusés alors que tout la disculpe. En tout état de cause, L’As se dit convaincu que toute la vérité n’est pas connue dans ce dossier. Ce qui est tout de même constant est que l’enquête a été bâclée. Le juge d’instruction dispose de six mois pour tirer au clair et renvoyer en jugement le ou les véritables tueurs et leurs complices réels.
Une enquête ouverte sur l’affaire ONAS
La lumière va bientôt jaillir dans l’affaire de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal. Devant l’Assemblée nationale, lors de la séance plénière portant suppression du HCCT et du CESE, le ministre de la Justice a annoncé que sur ses instructions, une enquête complète a été déjà ordonnée sur l’ensemble des faits. Il a assuré que la lumière sera faite sur cette affaire dans laquelle l’éphémère Directeur général de l’Onas, Cheikh Dieng, accuse son ex ministre de tutelle Cheikh Tidiane Dièye d’avoir signé un marché d’entente directe au profit des entreprises Delta et Vicas pour le curage des égouts à Dakar.
Licenciements au GFM
Depuis l’accession du Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, ça va de mal en pis pour la presse, qui semble ces temps-ci tirer le diable par la queue. Ainsi, face à la volonté des nouvelles autorités de mener une guerre sans merci aux patrons de presse, on annonce une vague de licenciements au Groupe Futurs Médias (GFM), considéré comme le plus grand groupe de presse privée au Sénégal. Selon certaines informations, Youssou Ndour qui était contre les licenciements au début, a fini par céder à la demande des administrateurs du groupe pour sauver l’entreprise.
Le ministre du Travail se tape une sieste en pleine plénière
Le ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions aurait sans doute oublié de faire son jogging matinal pour garder la fraîcheur tout le long de la plénière relative au projet de la loi portant révision de la constitution dont l'objectif est de répondre au souci de la rationalisation des dépenses en supprimant le HCCT et le CESE. En effet, Yankhoba Diémé s'est tapé une petite sieste oubliant du coup les caméras et les portables qui immortalisent le moindre mouvement.
Des militants de Pastef chassés de l’hémicycle
L’Assemblée nationale a encore fait parler d’elle hier. Mais cette fois, la suspension de la séance n’est pas venue des députés qui, il faut le rappeler, sont maîtres en la matière, mais plutôt de militants du Pastef venus assister à la séance plénière portant suppression du HCCT et du CESE. Ces derniers n’ont pas supporté les attaques faites par les députés contre leur leader politique. « Laissez Ousmane Sonko tranquille, c’est lui qui a libéré le pays », a lancé un militant de Pastef du haut du box dédié au public où il se tenait, alors que la député de Koumpentoum Fanta Sall était au pupitre. C’est ainsi que le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a demandé leur évacuation de l'hémicycle.
Des militants de Pastef chassés de l’hémicycle (bis)
Restons à l’Assemblée où la séance a été suspendue une seconde fois par un autre militant qui s’est également offusqué des attaques contre son mentor politique. Une décision qui n’a pas été du goût des députés de Pastef qui ont pris d’assaut le pupitre. Évoquant le règlement intérieur qui l’autorise à faire évacuer la salle, il a suspendu la séance. Il a fallu l’intervention des éléments de la Gign pour évacuer la salle.
Plus d’une vingtaine de jeunes de Mbour portés disparus en mer
Plus d’une vingtaine de jeunes du quartier Téfess de Mbour, qui tentaient d’émigrer de manière irrégulière en Espagne, sont portés disparus depuis plusieurs jours, a appris l’Aps de leurs proches. « Cela fait aujourd’hui 19 jours que nous n’avons aucune nouvelle de nos enfants. Ce sont des pêcheurs pour la plupart, qui partaient en Espagne. Mais depuis lors, nous n’avons plus de leurs nouvelles », a confié, samedi, Ndiallo Guèye, sœur de l’un des jeunes portés disparus. «Nous sommes très inquiets car nous ne savons plus à quel saint nous vouer », a ajouté Oumar Ciss, un père de famille dont les enfants se trouvaient dans la pirogue. L’inquiétude est partagée par plusieurs concessions de ce quartier de la capitale de la Petite Côte. « Dans la pirogue, il y a mon fils et mes cinq petits-fils », a précisé Bilo Diop, une mère de famille qui dit être partagée entre la tristesse et l’inquiétude. « Nous sommes tristes et inquiets (…). Cela fait plusieurs jours que nous ne sentons plus le goût des aliments pour ceux qui arrivent à en avaler encore », soupire-t-elle. Selon elle, personne n’a été informé du projet de voyage des jeunes pêcheurs. « Ce n’est que quelques jours après leur départ qu’ils ont appelé et depuis lors, nous n’avons plus de leur nouvelle », se désole Bilo Diop qui lance un appel à l’aide aux autorités étatiques.
Plaidoyer pour l’érection d’un commissariat central à Pikine
Pikine doit avoir un Commissariat central et être renforcé en postes avancés de police ou de Gendarmerie avec la recrudescence de l’insécurité. C’est le plaidoyer du député maire de la commune de Guinaw rails sud, Ablaye Diop. C’était à l’occasion de la pose de la première pierre de construction du lycée de la zone avec l’extension du Collège d’enseignement moyen financé par la municipalité, pour un montant total de 81 millions. Selon lui, la densité démographique de Pikine nécessite une reconfiguration de sa carte sécuritaire. A cet effet, le parlementaire compte saisir les autorités et porter le combat à l’Assemblée nationale. A noter que lors de cette cérémonie qui a noté la présence des populations et des autorités académiques de Pikine Guédiawaye, ces dernières ont salué l’extension du Collège d’enseignement moyen en lycée pour la lutte contre la déperdition scolaire.
Crise à la Croix rouge sénégalaise
La crise au sein de la Croix rouge sénégalaise va de mal en pis. Ces temps, la Direction et les travailleurs au nombre de 187 sont à couteaux tirés. Ces derniers qui dénoncent des salaires impayés ont organisé hier un rassemblement pour réclamer le départ de leur présidente Bafou Ba. Nous avons tenté de joindre Mme Ba à maintes reprises pour avoir sa version en vain.
Vol avec effraction
Menuisier métallique et électrotechnicien, M, Martinez est vraiment drôle. Commis pour travailler dans un atelier dirigé par un certain Mb. Guèye, le mis en cause n’a rien fait d’autre que de dérober des câbles électriques et une rallonge Ingelec d’une valeur de 500 mille francs. Mais Martinez ignorait que l’atelier disposait d’une caméra de surveillance. Après avoir constaté le forfait, Mb. Guèye a alors visionné les images de la caméra. Il est tombé des nues lorsqu’il a aperçu l’électrotechnicien en pleine manœuvre. Sans tarder, il a dénoncé son voleur à la police de Médina tout en prenant le soin d’effectuer des recherches pour retrouver les câbles. Martinez a été localisé à la gare des Baux maraîchers où il s’apprêtait à se rendre en Guinée. Mb. Guèye, appuyé par quelques bonnes volontés, se rend à la gare des baux maraîchers de Pikine pour cueillir le technicien indélicat et le conduire à la police. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol avec effraction commis et destruction de biens appartenant à autrui.
Préparatifs du Gamou de Tivaouane
Le ministre de l’Intérieur a présidé hier une réunion nationale sur les préparatifs du Gamou de Tivaouane, prévu dans moins de deux semaines. Tous les acteurs de l'organisation de cet événement religieux majeur étaient présents. Général Jean Baptiste Tine a rassuré que des engagements fermes ont été pris en collaboration avec les services pour répondre efficacement aux préoccupations des organisateurs, notamment l'approvisionnement en eau potable, la gestion des eaux de pluies et des eaux usées, ainsi que la sécurité des fidèles et le respect des normes de transport. Pour ce qui est de la sécurité et de la gestion du transport, il a annoncé le renforcement des dispositifs de la police et de la gendarmerie afin d'assurer un bon déroulement du Gamou.
La copine d'Aïcha déférée pour meurtre
Du nouveau dans l'affaire Maman Aicha Ndong qui a été retrouvée morte dans des circonstances troublantes dans un canal à Bargny. Arrêtée depuis mardi dernier par la police, la copine de la victime a été présentée hier au parquet pour meurtre, d’après Seneweb. Maman Aïcha Ndong repose depuis dimanche à 14 h au cimetière de Pout. Mais le médecin légiste n'a pas pu déterminer les causes de la mort de cette fille âgée de 15 ans, à cause de l'état de décomposition avancé du corps. Le rapport fait état d'une cause inexplicite. Malgré tout, sa copine a été déférée lundi pour meurtre. A. Guèye a été enfoncée par des éléments de l'enquête et les incohérences notées dans ses propos. Interrogée par les limiers, A. Guèye a confirmé qu'elle était avec Maman Aïcha au moment de sa disparition. Il ressort du dossier qu'elle est la dernière personne à avoir vu Maman Aïcha Ndong vivante. « Elle a disparu subitement sans laisser de traces et sans bruit, de retour de la boutique. J'ignore les circonstances de sa disparition », a-t-elle dit aux enquêteurs. Mais pour les policiers, le récit de la suspecte est troublant, car A. Guèye n’a évoqué ni une panique ni l’intervention d’un tiers. Elle n’a donné aucun détail sur les faits. Dans la journée du mardi 27 août, les enquêteurs ont procédé à la reconstitution des faits en compagnie d'A. Guèye. C'est dans ces circonstances que le corps en état de putréfaction a été aperçu flottant dans les eaux usées d’un canal. Les enquêteurs ont alors sollicité le concours de leurs collègues de la police scientifique et technique. Malgré tout, A. Guèye n’a pas varié dans ses propos, renseigne seneweb. Elle est poursuivie pour meurtre
Par Mbagnick Diop
QUAND LE PEUPLE LEGIFERE, LES ELUS DOIVENT SE PLIER A SA VOLONTE
De bravade en bravade, les députés de la coalition Benno n’ont de cesse de brandir la menace d’une motion de censure contre le gouvernement dont le chef, le Premier ministre Ousmane Sonko, apparaît comme leur bête noire.
Délégataires du pouvoir législatif, les députés ont été rappelés, hier, à l’ordre par le peuple comme ce fut le cas le 23 juin 2011. Le peuple insatisfait de la manière avec laquelle ils accomplissent leur mandat, a fait valoir sa légitimité et envahi l’hémicycle pour relever le défi d’une majorité parlementaire artificielle qui entend vaille que vaille assurer sa survie politique.
De bravade en bravade, les députés de la coalition Benno n’ont de cesse de brandir la menace d’une motion de censure contre le gouvernement dont le chef, le Premier ministre Ousmane Sonko, apparaît comme leur bête noire. A défaut de réussir ce challenge politique, ils ont balayé d’un revers demain la révision constitutionnelle voulue par le président de la République, en vue de la dissolution du Conseil économique et social (Cese) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct). Des institutions budgétivores dont les fonds pourraient être dédiés à la promotion économique des jeunes et des femmes.
Le charivari politique survenu à l’Assemblée nationale n’est que le signe avant-coureur de la dissolution de l’institution. Un acte politique qui s’inscrit dans la logique des réformes envisagées par le président de la République qui jouit d’une confiance populaire dont le Premier ministre est sans aucun doute l’artisan inlassable.
A présent que les dés sont jetés, toutes les formations politiques qui en ont la capacité et la volonté se doivent de reconquérir l’électorat en vue d’asseoir une nouvelle majorité parlementaire. Naturellement, le plus dur et plus décisif revient aux Patriotes africains pour la solidarité, le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), parti au sein duquel milite le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Et dont il était le candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Surtout, le chef de ce parti n’est autre qu’Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre. L’heure est donc aux coalitions intelligentes et à la détermination pour repositionner la démocratie sénégalaise sur la voie du redressement économique et de la justice. Ainsi finira le temps des débats stériles.