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11 avril 2025
LES VERTS CHERCHENT L'HOMME PROVIDENTIEL
Le parti socialiste, en phase intérimaire depuis 5 ans, se doit de se réinventer après la fin de sa “gestion collégiale” du pouvoir avec le régime du président Macky Sall
Plongé dans une phase intérimaire depuis le décès de son secrétaire général en 2019, Ousmane Tanor Dieng, le parti socialiste traverse une période charnière dans sa longue histoire. C'est pourquoi l'appel à la restructuration de Serigne Mbaye Thiam a trouvé un écho favorable dans les rangs des “verts”.
À l'image du général De Gaulle avec son appel du 18 juin à la BBC depuis Londres, Serigne Mbaye Thiam s'est adressé à ses camarades de parti. Dans son long texte, il semble dire à ses camarades que l'heure est grave. Ainsi, il a appelé à la restructuration du parti socialiste. Un appel qui sonne dans les rangs des verts comme un défi pour l'histoire. Car le parti socialiste, en phase intérimaire depuis 5 ans, se doit de se réinventer après la fin de sa “gestion collégiale” du pouvoir avec le régime du président Macky Sall.
En conséquence, sur la forme, l'appel de Serigne Mbaye Thiam semble trouver un écho favorable. Contacté par L'As, la présidente du mouvement national des jeunes féminines du parti socialiste a salué l’appel de son camarade. Son appel interpelle, selon Yeya Diallo, la situation actuelle de leur formation politique et sur son avenir. Mieux, il cherche à repositionner le PS sur l'échiquier politique national.Il y va même, ajoutera-t-elle, de la survie politique du PS.
“Réfléchir sur la restructuration du Parti Socialiste est non seulement important mais fondamental pour l'avenir et le devenir de notre formation politique. Je pense aussi qu'il n'y a rien de plus normal dans la marche d'une organisation politique que d'essayer, parfois, d'appréhender l'avenir avec des perspectives et des propositions qui prennent en compte les mutations sociales et nouvelles réalités politiques”, a analysé Yeya Diallo.
Même constat de la part du Secrétaire général à la coordination départementale de Dakar, Amadou Sow. Le jeune membre du bureau politique du parti socialiste a salué l'appel à la restructuration de son camarade Serigne Mbaye Thiam. Il a, tout de même, soulevé quelques inquiétudes sur l'avenir du parti. “L’initiative de Serigne Mbaye Thiam déconstruit cette logique de solidarité, de paix et de cohésion. Je pense qu'il y a quelque chose qui a été concocté autour de Serigne Mbaye Thiam en vue d'activer le processus de renouvellement. Nous sommes en faveur mais nous avons des craintes pour éviter un autre déchirement qui serait insupportable pour le parti.
Pour éviter un tiraillement interne, il faut appliquer les textes qui régissent le fonctionnement du parti de façon rigoureuse. Il s'agira de convoquer un congrès extraordinaire et avoir un consensus fort autour d'une transition qui va nous permettre d'aboutir à une résolution finale qui consiste à libérer la secrétaire générale par intérim du parti”, a souligné Amadou Sow qui, par ailleurs, rappelle qu'à cause des contraintes liées à l'intérim de la secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye, des jeunes avaient proposé un mémorandum pour pallier les dysfonctionnements au niveau du management du parti.
Les bases d'un ps new-look
Par l'appel de Serigne Mbaye Thiam, aux yeux de la présidente du mouvement national des jeunesses féminines du parti socialiste, il est question d'un impératif de remobiliser, d'animer et de massifier le parti socialiste. “ A l'image de la scène politique et des réalités et enjeux politiques de l'heure, je pense que la réorganisation du Parti Socialiste est aujourd’hui un impératif catégorique. Et à cela, nous notons depuis quelques années une démobilisation des camarades socialistes à la base surtout auprès des Jeunesses Socialistes et cela impacte négativement le parti”, a relevé Yeya Diallo.
Dans cette dynamique de reconstruction de la maison des Verts, elle appelle le parti à valoriser le leadership de sa jeunesse. Dans sa quête de nouvel élan, la socialiste préconise à son parti de rajeunir son personnel et à proposer un nouveau contrat social pour plus de solidarité et de solutions durables sur les problématiques économiques et sociales
A l'image de tous les partis classiques, constate de son côté Amadou Sow, la situation politique actuelle impose au parti socialiste de se réinventer au risque de disparaître.“L'avenir politique du Sénégal se configure avec d'autres réalités qui adaptent les nouvelles technologies, les innovations qui adaptent les leaders politiques et l'électorat”, a-t-il martelé. Sauf que, ajoutera le membre du bureau politique, le parti socialiste a perdu cette connection depuis le décès de son secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng
L'heure est venue, selon lui, pour la maison de Colobane, de bâtir un leadership fort pour redorer son blason, retrouver son dynamisme et son attractivité. A cet effet, il invite le PS à réfléchir sur l'image, réadapter sa communication structurelle et interne sur les questions de gouvernance, de géostratégie, de ressources naturelles, du sous-développement et d’émettre des propositions concrètes.
Le CETUD reçoit le Prix international du transport durable 2025
Le système du Bus Rapid Transit (BRT) a été primé au Mexique. Le CETUD a reçu le prix du transport durable 2025 (STA) en reconnaissance de ses efforts pour promouvoir une mobilité́ durable et inclusive, centrée sur le lancement de son système de Bus Rapid Transit(BRT) entièrement électrique. Ainsi Dakar, Sénégal, est le lauréat du Prix du transport durable 2025, alors que le programme ceĺeb̀ re son 20em̀ e anniversaire. Le CETUD recevra le STA pour Dakar lors d'une cérémonie diffusée en direct en fev́ rier 2025 et rejoindra la programmation de la seŕ ie des prix du transport durable de l'ITDP tout au long de l'anneé . Ce prix reconnait̂ les progres̀ reáliseś par le CETUD au cours de l'anneé ećouleé pour promouvoir la durabilite,́ l'accessibilitéet l'inclusion graĉ e àdes investissements substantiels dans les transports publics eĺectriques et le dev́ eloppement axé sur les transports en commun. Quant à Mexico, la capitale du Mexique, elle a recu̧ la mention honorable du STA pour avoir mis l'accent sur l'expansion et l'inteǵ ration des reś eaux de transports publics et de veĺos en libre-service. Ces villes ont et́ é seĺectionneé s parmi cinq finalistes dont le Breś il, le Mexique et l'Inde.
Brassards rouges sur les taxis
Les taximen qui se sont opposés aux plates-formes (Yango, Yassir etc.) qui s'activent dans le transport irrégulier se disent déterminés à les faire arrêter. Leur procès est renvoyé à mi-mars. En attendant, ces acteurs du transport routier ont décidé, à compter de ce lundi et pour une durée de 48 heures, d'attacher des brassards rouges sur leurs véhicules pour dire halte au transport irrégulier.
Abo Mbacké dit «Amir Abo» sera entendu au fond aujourd’hui
Inculpé puis placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction financier, le patron de Stam Global business, Abo Mbacké dit «Amir Abo», sera entendu au fond ce jeudi, selon des sources de seneweb. Amir Abo est poursuivi pour escroquerie aux biens au préjudice de la commerçante M. D. Tall et escroquerie aux services à l’encontre de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa et le groupe Gélongal. Même s’il a nié les faits qui lui sont reprochés, Amir Abo a versé la somme de 100 millions FCFA à la dame M. D. Tall qui a finalement désisté de sa constitution de partie civile.
Fin de la grève à l'hôpital d'enfants Albert Royer
Après quatre (04) mois de mouvement d’humeur, les travailleurs de l'hôpital d'enfants Albert Royer et la direction ont signé hier un Protocole en présence du député Guy Marius Sagna. Cet accord est obtenu grâce à la médiation de la Commission santé et action sociale de l'Assemblée nationale. Le 16 décembre 2024 dernier, Guy Marius Sagna avait adressé une question écrite au ministre de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) sur la crise à l'hôpital Albert Royer.Il avait promis de contribuer à pacifier l'hôpital Albert Royer et à participer à faciliter la signature d'un protocole d'accord.
Aliou Thiongane, coordonnateur PNLP
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé à des mouvements au sein de son département. Le professeur Aliou Thiongane spécialiste en santé publique et chef du Service d’accueil d’urgences du Centre Hospitalier national d’enfants Albert Royer est nommé Coordonnateur du programme national de lutte contre le Paludisme. L’universitaire remplace le Docteur Doudou Sène.
Fodé Danfakha nouveau patron du PNLT
Restons au ministère de la Santé pour signaler que le Programme National de Lutte contre la Tuberculose a changé de patron. Désormais, c’est Dr Fodé Danfakha Médecin-Spécialiste en santé publique, qui est nommé coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose en remplacement du Docteur Yacine Mar Diop.
Amadou Sow, chef de la Cellule de Communication
Ne quittons pas le département de la santé sans souligner que Dr Amadou Sow Médecin-légiste, spécialiste en communication, est désormais le Coordonnateur de la Cellule de Communication du ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Il remplace notre consœur Awa Ly.
Report des épreuves des examens CAP et CEAP
La Direction des examens et concours (DEXCO) annonce le report des épreuves des examens du CAP et du CEAP jusqu’au 4 février 2025. La mesure s’explique par la nécessité d’éviter une coïncidence ou proximité avec certains événements religieux déjà programmés. Malgré ce report, le SELS/A estime que les candidats et les enseignants sont directement affectés par cette modification. Ces derniers, qui avaient planifié leurs révisions et obligations professionnelles en fonction de la date initiale, devront s’adapter dans un laps de temps réduit. Cela risque de provoquer stress, confusion et insatisfaction parmi les concernés, regrette le syndicat.
Le Directeur général de la Police en Gambie
Le Directeur Général de la Police nationale, Mame Seydou Ndour, a entamé une visite officielle en Gambie pour renforcer la coopération sécuritaire entre les deux pays. M. Ndour a rencontré Lamine Mbaye, Chargé d'Affaires à l'ambassade du Sénégal en Gambie et les responsables du Secrétariat Permanent Sénégalo-Gambien. Ces rencontres ont permis de souligner l'importance de l'unité et de la collaboration entre les deux pays pour faire face aux défis sécuritaires communs, renseigne une note de la Direction générale de la Police. C’est le début d'une série de rencontres stratégiques entre les forces de sécurité des deux pays.
Mamadou Lamine Dianté joue aux pompiers
Présidant la cérémonie du baptême de l'agence de la caisse de sécurité sociale de Guédiawaye qui porte désormais le nom du défunt syndicaliste, Mademba Sock ancien Pca de ladite institution et secrétaire général de la centrale syndicale Unsas, le président du Haut conseil du dialogue social, Mamadou Lamine Diante, a saisi l'occasion pour réitérer la volonté de l'Etat de dématérialiser les procédures des dossiers des travailleurs qui déplorent souvent les lenteurs administratives. Il promet d'ailleurs d'organiser une réunion avec les acteurs sociaux, d'un commun accord avec le ministre du Travail très prochainement tout en vantant le rôle émérite de feu Mademba Sock pour la défense des intérêts des travailleurs, mais aussi les bons résultats de la caisse de sécurité sociale.
Circulation Bountou Pikine
Les populations de Pikine jusque-là enclavées à cause des travaux sur l'axe routier Icotaf Bountou Pikine peuvent désormais pousser un ouf de soulagement, puisque la route va être ouverte à la circulation d'ici vendredi, d'après un communiqué du Préfet du Département, Amdy Mbengue. Ce qui va considérablement améliorer la mobilité urbaine. Toutefois, les automobilistes sont invités à rouler doucement et respecter le code de la route et les passages piétons pour la promotion de la sécurité routière. Car les emprises de ce tronçon routier sont entourées d'écoles avec des élèves dont surtout des enfants qui le traversent.
Le Préfet de Bambey à la DER/FJ
Le chef de l’Etat a secoué hier le cocotier. Le Préfet de Bambey, Ndèye Aïssatou Tabara Touré, est promue Secrétaire générale de la Délégation générale de l’Entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de Cheikh Ahmadou Bamba Fall. Cheikh Aliou Bèye, Ingénieur en gestion de développement urbain, est nommé Président du Conseil de surveillance de la Délégation générale à la Promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), en remplacement d’Adama Ba.
Mamadou Lamine Keita limogé
L’ancien ministre et maire de Bignona n'a pas été épargné par le balai de Diomaye. Mamadou Lamine Keita a été remplacé hier par Ibrahima Fall à la Direction générale de l’observatoire national sur l’investissement.
Khouraichi Abdoulaye Thiam patron du FAISE
Le vent de changement a soufflé aussi au Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE). Khouraichi Abdoulaye Thiam est promu Administrateur du Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE), en remplacement de SokhnaNata Samb.
Ahmed Lamine Athie Dg du Waqf
Monsieur Ahmed Lamine Athie, jusque-là Directeur des Waqf et des partenariats à Haute Autorité du WAQF, est promu Directeur général du Waqf, en remplacement de Racine Ba. Cheikh Sidiya El Moctar Bèye, inspecteur général d’Etat à la retraite, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds souverain d’investissement stratégiques en remplacement de Nafissatou Diop.
Abdoulaye Diagne, DGID passe à la trappe
Diomaye a fortement secoué la Direction générale des impôts et Domaines (DGID). Malgré son activisme et sa communication en outrage en servant à tour de bras des redressements fiscaux et des ATD, le directeur des Impôts et Domaines, Abdoulaye Diagne est passé à la trappe. Il est remplacé par Jean Koné, jusque-là Directeur du renseignement et des stratégies de contrôle fiscal. Cheikh Mouhamed Hady Dièye, Directeur des Grandes entreprises, est promu coordonnateur de la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement d’Abdou Aziz Guèye. Makhaly Faye, en service à l’inspection générale des finances, devient le Directeur des grandes entreprises à la Direction générale des impôts et des Domaines. Ndèye Aissatou Ndao, Directeur des moyennes entreprises, est nommée Directeur du renseignement et des stratégies de contrôle fiscal à la Direction générale des impôts et Domaines, en remplacement de Jean Koné. Yama Kouyaté, Directeur du recouvrement, est nommée Directeur des moyennes entreprises à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Ndèye Aïssatou Ndao. Mamadou Ndiaye est promu Directeur du Recouvrement à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Yama Kouyaté. Ibrahima Ndiaye devient Directeur de l’Administration et du personnel à la Direction générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Abdou Ben Jenkins Sambou.
Serigne Mbacké Dieng nouveau Dg de l’Ofor
L’Office des Forages ruraux (OFOR) n’est pas épargné par le vent de changement. Seydou Mandiang est le nouveau président du Conseil d’Administration de l’Office des Forages ruraux (OFOR), en remplacement d’Alpha Bayla Guèye. Quant à Serigne Mbacké Dieng, il est nommé Directeur général de l’Office des Forages ruraux (OFOR), en remplacement de Hamade Ndiaye.
Saliou Samb viré du SIRN
Le président du Conseil département de Mbour non moins Directeur Général de la Société des Infrastructures de Réparation Navale (SIRN) a été viré. Saliou Samb est remplacé par Babacar Faye. Mamadou Abibou Diagne, docteur vétérinaire, est nommé Secrétaire général du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Bassirou Ndiaye.
Moctar BA, Dg GTS
Moctar Ba est le nouveau Directeur général de la Société les Grands Trains du Sénégal (GTS). Il remplace Oumar Amadou Sow. Bassirou Coly devient président du Conseil d’Administration de la Société les Grands Trains du Sénégal(GTS), en remplacement de Seynabou Ndiéguène. Par ailleurs, Ndiaga Sylla, expert agréé industrie est nommé président du Conseil de surveillance de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Sémou Diouf.
LA SITUATION DU SECTEUR DES DEUX-ROUES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA PRESSE
Les parutions de ce jeudi traitent de la réorganisation du secteur des motos-taxis et de la rationalisation des dépenses de l’État.
Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent surtout de la réorganisation du secteur des motos-taxis et de la rationalisation des dépenses de l’État.
‘’La révolte des ‘jakartamen’‘’, titre le quotidien L’As, se faisant l’écho, comme d’autres journaux, des manifestations organisées par les conducteurs de motos-taxis en guise de protestation contre les mesures de réorganisation de leur secteur d’activité.
Il note que ces nouvelles mesures, dont ‘’l’immatriculation obligatoire des motos ayant un cylindre de plus de 49 centimètres cubes, d’ici au 13 mars prochain, fâchent les conducteurs des mots ‘Jakarta’‘’.
À Ziguinchor comme à Sédhiou (sud) et Tambacounda (est), ils veulent que l’État renonce à cette mesure qui, à leurs yeux, risque de les conduire au chômage, rapporte L’As.
Quatre conducteurs de motos-taxis ‘’Jakarta’’ ont été écroués à Ziguinchor, annonce Libération.
À Kaolack (centre) également, selon le même journal, les conducteurs de deux-roues ‘’se révoltent’’ contre les mesures prises en vue d’une bonne organisation de ce secteur d’activité.
Les conducteurs de deux-roues ‘’face [aux] difficultés’’
Selon le journal Le Quotidien, les conducteurs de motos-taxis entendent ‘’dénoncer’’ la décision. ‘’Ça gronde de partout’’ contre l’immatriculation des deux-roues, fait observer WalfQuotidien.
‘’Trois jours après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues, note WalfQuotidien, les [motos-taxis] font face déjà à des difficultés. Lesquelles sont liées à l’accessibilité des centres d’immatriculation, à l’addition de certains frais…’’
De manière générale, le secteur des transports ‘’est à l’agonie’’, pense le quotidien Tribune.
Des taximen membres du Mouvement Dolel Transport ‘’s’insurgent contre l’inaction des autorités face aux plateformes de transport telles que Yango, Heetch et Yassir, qu’ils accusent de [les] concurrencer de manière déloyale’’, lit-on dans le même journal.
D’autres journaux s’intéressent aux mesures de ‘’rationalisation’’ des ressources publiques pour plus d’efficience.
Le journal Les Échos affirme que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ‘’centralise’’ désormais ‘’toutes les dépenses d’investissement’’.
‘’Toutes les dépenses d’investissement seront validées’’ par Ousmane Sonko, rapporte le journal Les Échos en citant le Premier ministre.
Il ajoute qu’un tableau prévisionnel des opérations financières sera soumis au chef gouvernement une fois tous les quinze jours.
‘’Faut-il autoriser les sondages ?’’
Le Premier ministre ‘’veut valider toutes les dépenses d’investissement. C’est une mission qui revenait au ministre des Finances, ordonnateur principal des dépenses et des recettes de l’Etat’’, souligne le journal Le Quotidien.
Or, le ministre des Finances ‘’est sous l’autorité directe du chef de l’État, tout comme les ministres des Affaires étrangères et de la Justice. Tout ce monde a vu le Premier ministre empiéter sur ses prérogatives’’, note Le Quotidien.
‘’Sonko centralise toutes les dépenses’’, résume Sud Quotidien.
EnQuête se penche sur la situation des prisons au Sénégal. ‘’Nos prisons, des morgues’’, titre le journal, selon lequel trois personnes ont récemment perdu la vie en détention à Thiès (ouest), Saint-Louis (nord) et Mbacké (centre).
Un autre détenu a rendu l’âme à Tambacounda, il y a quelques jours, rappelle le journal.
Le Soleil se demande s’il faut autoriser les sondages au Sénégal.
Certains professionnels des sondages jugent ‘’obsolète’’ la loi interdisant la publication des sondages pendant les campagnes électorales, une mesure visant à ‘’protéger l’opinion contre la manipulation’’.
LE SENEGAL DOMINE LES ÉMIRATS ARABES UNIS AU BEACH SOCCER
Les Lions se sont imposés sur le score de 4 à 2. Seydina Mandione Laye Diagne, Jean Ninou Diatta, Mamadou Sylla et Seydina Mame Alassane Laye Gadiaga ont marqué pour sceller la victoire
L’équipe nationale sénégalaise de Beach soccer a exercé, hier, mercredi 8 janvier à Dubaï, sa domination celle des Émirats Arabes Unis dans le cadre des matchs amicaux entamés en direction de la Coupe du monde 2025 aux Seychelles. Les Lions se sont imposés sur le score de 4 à 2. Seydina Mandione Laye Diagne, Jean Ninou Diatta, Mamadou Sylla et Seydina Mame Alassane Laye Gadiaga ont marqué pour sceller la première victoire sénégalaise.
Les protégées de l’entraineur Omar Ngalla Sylla poursuivent la série de matchs de ce jeudi avec une seconde confrontation contre la même formation des Émirats. «On rend grâce à Dieu. Ce n’était pas évident, on n’a pas fait une bonne entame de match, il faut le reconnaître. Même si on n’a gagné (4-2), il faut reconnaître que le travail est loin d’être parfait. Dans le haut niveau, certaines choses ne se pardonnent pas. Aujourd’hui, on a pris deux buts sur coups de pieds arrêtés. Le premier sur corner et le deuxième sur une touche. Demain (ce jeudi, Ndlr), on va essayer de rectifier dans un match que l’on sait déjà serrer. Mais le projet est de continuer à progresser pour avoir une équipe compétitive au mois de mai prochain et c’est le moment de remercier la FSF parce que ces matchs servent à cela », a confié le coach Ngalla Sylla.
LE JARAAF TRAQUE LES PSEUDO-SUPPORTERS
Sanctionné en l’espace d’une semaine par la CAF et ensuite, par la Ligue pro, le Jaraaf compte insuffler une nouvelle discipline au sein de supporters au centre des scènes de violences dans les stades.
Sur la sellette et doublement sanctionné par la CAF et ensuite par Ligue pro pour les scènes de violences engendrées par ses supporters, le Jaraaf veut endiguer le mal qui va à l’encontre de sa philosophie et qui entame sa bonne marche. Ce qui passe, selon Pape Mor Lô vice-président du club « Vert Blanc », par une opération d’identification et la réorganisation de son comité de supporters.
Sanctionné en l’espace d’une semaine par la CAF et ensuite, par la Ligue pro, le Jaraaf compter insuffler une nouvelle discipline au sein de supporters au centre des scènes de violences dans les stades. En réponse, le club de la Médina a décidé de procéder à une opération d’identification et une réorganisation de son comité de supporters. « Le comité de supporters, à travers des réunions qui sont initiées avec le président du club Cheikh Seck, a demandé à identifier les supporters du Jaraaf. Que tous ceux qui sont des groupes d’animation soient identifiées. Il ne faut pas donner à n’importe qui de s’identifier du Jaraaf de venir semer des troubles préjudiciables au club », a annoncé Pape Momar Lo.
Le vice-président du club estime que cette nouvelle vague supporters qui est à l’origine de certains agissements n'a aucune compréhension ni de la philosophie du club, ni de son histoire. « Certains supporters qui sont à l’origine des scènes de violences ne sont pas supporters du Jaraaf. Il faut que l’on soit extrêmement précis. Ces supporters sont connus à travers le comité de supporters qui sont issus de différentes sections au niveau national. Il y a depuis quelques temps une vague de supporters très jeunes, entre 15 et 25 ans, devenus des férus du Jaraaf qui habitent Dakar, Médina, Gueule tapée, Sicap et qui, malheureusement, n’ont pas encore saisi la philosophie et l’histoire du club. Il faut donc endiguer ce fléau qui commence à ternir son image », explique-t-il. Après avoir été sanctionné par la Confédération africaine de football (CAF) de quatre matchs à huis clos en compétitions interafricaines, le club « Vert et Blanc » dont deux avec sursis, le club du Président Cheikh Tidiane Seck s’est fait condamné une nouvelle fois ce mardi 7 janvier par la Commission de discipline de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP). Le club de la Médina a été condamné à disputer deux matchs à huis clos, dont un avec sursis, en plus d’une amende de 500 000 F CFA à régler avant sa prochaine rencontre. Une sanction qui fait suite au «comportement inconvenant» de ses supporters, qui ont jeté des pierres aux 70e et 73e minutes du match opposant l’US Gorée au Jaraaf. Une rencontre comptant pour la 9eme journée de Ligue 1 et soldée par une défaite du Jaraaf face à l’US Gorée. (2-0).
TAXAWU SENEGAAL DÉNONCE UNE JUSTICE À DEUX VITESSES
Le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Saint louis dans l’affaire des 81 gardes du corps de la coalition Sàmm Sa Kàddu n’a pas laissé indifférent la plateforme politique
La plateforme politique « Taxawu Senegaal » a dénoncé la célérité avec laquelle, la Justice a instruit l’affaire des 81 gardes du corps de la coalition Sàmm Sa Kàddu contrairement à l’enquête sur l’incendie criminel ayant visé leur siège le mois de novembre de l’an dernier. Dans un communiqué hier, mercredi 8 janvier, les membres de cette plateforme fondée par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall ont dénoncé «une politique de deux poids, deux mesures » qui met selon eux « en péril la confiance des citoyens envers les institutions de l’État ».
Le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Saint louis dans l’affaire des 81 gardes du corps de la coalition Sàmm Sa Kàddu n’a pas laissé indifférent la plateforme politique « Taxawu Senegaal ». Dans un communiqué hier, mercredi 8 janvier, les membres de cette plateforme fondée par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall ont dénoncé la « disparité flagrante dans le traitement judiciaire » de cette affaire contrairement à l’enquête sur l’incendie criminel ayant visé leur siège le mois de novembre de l’an dernier. En effet, selon eux, des éléments probants, notamment des enregistrements vidéo des assaillants et des menaces explicites attribuées à un haut responsable du parti au pouvoir, ont été portés à la connaissance des enquêteurs sans que cela ne conduise à la moindre arrestation.
Poursuivant, Khalifa Ababacar Sall et ses camarades dénoncent ainsi « une politique de deux poids, deux mesures » qui met selon eux « en péril la confiance des citoyens envers les institutions de l’État ». En effet, estimant que, « rien ne justifie que des criminels, identifiables et liés à un acte aussi lâche et abject que l’incendie volontaire de leur siège, puissent bénéficier d’une impunité scandaleuse alors que d’autres affaires, moins graves et moins documentées, sont traitées avec une promptitude exemplaire ».
Les responsables de Taxawu Senegaal ont toutefois réaffirmé leur détermination à suivre ce dossier jusqu’à son dénouement. Sous ce rapport, ils ont exigé le lancement des poursuites contre « les auteurs de cet incendie criminel, quel que soit leur statut ou leur appartenance politique ». Aux autorités de la gendarmerie, Taxawu Senegaal demande qu’elles remplissent pleinement leur devoir d’enquête et de poursuite, sans céder à d’éventuelles pressions politiques susceptibles de ternir l’image de l’institution judiciaire et de l’idéal républicain ».
LES PLANS DE DIOMAYE POUR L'ÉCOLE
L’école sénégalaise est toujours confrontée au déficit d’enseignants et à l’existence des abris provisoires dans certaines académies de l’intérieur du pays. Les autorités comptent ainsi s’attaquer à ces goulots d’étranglement du système éducatif.
Le début de l’année scolaire 2024-2025 est relativement calme, sans grandes perturbations. Tout de même, des difficultés ne manquent pas dans le secteur de l’éducation. L’école sénégalaise est toujours confrontée au déficit d’enseignants et à l’existence des abris provisoires dans certaines académies de l’intérieur du pays. Les autorités comptent ainsi s’attaquer à ces goulots d’étranglement du système éducatif.
Le gouvernement du Sénégal ambitionne d’améliorer la qualité de l’éducation et de la formation. En ce qui concerne la question des abris provisoires, le Premier ministre Ousmane Sonko avait indiqué, lors de la Déclaration de politique générale le 27 décembre dernier, « qu’ils seront totalement éliminés d’ici 2029 ». Pour rappel, en Conseil des ministres, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye avait annoncé le lancement d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction d’établissements scolaires répondant aux normes requises. « Le président Faye a demandé au gouvernement de procéder au lancement, sans délai, d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction aux normes d’établissements scolaires », lisait-on dans le communiqué.
En effet, la pléthore d’abris provisoires dans les académies de l’intérieur, a toujours été décriée par des syndicats d’enseignants, des membres de la société civile, des députés, entres autres qui, selon eux, compromettent le bon déroulement des enseignements-apprentissages. Le déficit d’enseignants constitue également un problème majeur dans le système éducatif sénégalais. D’ailleurs, Bassirou Diomaye Faye avait soulevé la problématique en décembre dernier. Il disait avoir constaté que « plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants ». « Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif », avait fait savoir le Chef de l’Etat. C’est pourquoi il avait demandé la finalisation du Programme spécial de recrutement d’enseignants. « Il a, par conséquent, demandé au ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées », indiquait le communiqué du Conseil des ministres. La même source de mentionner, «il a en outre, invité le Premier ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux »
Après sa prise de fonction, le ministre de l’Education, Moustapha Guirassy avait aussi procédé à un « recensement exhaustif du personnel enseignant en service dans les écoles, établissements et structures relevant de son département » pour « dresser une photographie exhaustive et précise de la répartition de nos ressources humaines ». Selon des syndicats d’enseignants, la décision devrait permettre de faire l’état des lieux du personnel enseignant en vue d’un recrutement ou d’un redéploiement d’enseignants.
SONKO CENTRALISE TOUTES LES DEPENSES
Le Premier ministre a décidé que désormais, toutes les dépenses d’investissement de l’Etat seront validées à son niveau. Mieux, un tableau prévisionnel des opérations financières sera soumis par quinzaine
En conseil des ministres hier, mercredi 8 janvier, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a décidé que désormais, toutes les dépenses d’investissement de l’Etat seront validées à son niveau. Mieux, un tableau prévisionnel des opérations financières sera soumis par quinzaine.
Le compte rendu de la réunion hebdomadaire du conseil des ministre change de format. Dans une vidéo retraçant les échanges gouvernementales, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, porte-parole du Gouvernement, a informé que soucieux d'une exécution efficace des politiques publiques, le Premier ministre a annoncé, « la mise en place d'un dispositif renforcé pour le pilotage, le suivi et l'évaluation des projets, découlant des 26 objectifs stratégiques et des réformes du plan quinquennal 2025-2029. La rationalisation, la priorisation et l'efficience dans l'utilisation des ressources publiques restent un enjeu majeur pour le gouvernement ».
C'est pourquoi dit Amadou Ndieck Sarré, « le Premier ministre a décidé que toutes les dépenses d'investissement seront validées à son niveau ». Et, « un tableau prévisionnel des opérations financières de l'Etat sera soumis par quinzaine ». Toutefois, une priorité sera accordée au secteur sanitaire. Le chef de l'État a, quant à lui, insisté, « sur la nécessité d'améliorer la qualité de vie des citoyens, notamment par la mise en place de filets sociaux, le renforcement de fonds de solidarité nationale, la restructuration de programmes sociaux et l'actualisation du registre national unique, afin de cibler avec précision les ménages vulnérables ».
Dans le cadre de la pacification et de la stabilisation du climat social, « un nouveau pacte social sera conclu avec les centrales syndicales et les organisations d'employeurs avant le 1er mai », annonce-t-il. Sur le plan économique, le président de la République a réaffirmé sa vision d'une économie souveraine, endogène, territorialisée et résiliente, créatrice d'emplois ». Mieux soutient Amadou Ndieck Sarré, « une importance capitale est accordée à la finalisation du projet de loi sur la souveraineté économique destinée à protéger les secteurs stratégiques tels que le pétrole et le gaz et à renforcer les intérêts des entreprises nationales, particulièrement dans le secteur privé.
Dans le cadre de la gestion transparente et efficiente de nos ressources naturelles, « la nouvelle composition du comité Cos Pétrogaz se réunira avant fin avril 2025 ». Le développement économique régional, quant à lui, « se fera par la mise en valeur des pôles territoires de manière à maximiser leur potentiel d'emploi à travers des projets structurants ». Selon toujours Amadou Ndieck Sarré, le gouvernement a décidé que, « la maîtrise du coût de la vie passera au plan structurel par le développement de la souveraineté alimentaire du pays en soutenant largement le secteur primaire et l'agriculture en particulier. Le gouvernement a déjà consenti un effort budgétaire de 140 milliards de francs CFA pour atténuer les pressions conjoncturelles sur les prix et sera intransigeant sur le respect des prises intérieures ».
EXIGENCE DE LA LIVRAISON DES CHANTIERS DES JOJ
Abordant les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, le chef de l'Etat a exigé une supervision rigoureuse de l'avancement des projets afin de garantir leur livraison à temps. Deux projets de loi ont été adoptés par le conseil. Il s’agit de la loi portant réglementation de la microfinance en application des directives de l'UEMOA. Ce texte consolide, selon le porte-parole du gouvernement, « la gouvernance du système de microfinance, renforce la protection des épargnants, encourage l'inclusion financière, favorise la mobilisation de l'épargne nationale et intègre des innovations couvrant le champ de la finance islamique. Ensuite, le projet de loi portant réglementation bancaire qui internalise la loi uniforme relative à la réglementation bancaire dans les États membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).
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QU’EN EST-IL VRAIMENT DU CLASSEMENT DU SENEGAL DANS LE CERCLE DES PMA
Depuis la publication d’une résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 19 décembre 2024, des débats ont animé la sphère publique.
Depuis la publication d’une résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 19 décembre 2024, des débats ont animé la sphère publique. Cette résolution accorde, à titre exceptionnel, une période préparatoire de cinq ans au Cambodge et au Sénégal pour les accompagner dans leur sortie progressive de la catégorie des PMA.
Cependant, certains médias ont mal interprété ou présenté cette information, créant de la confusion. Des titres d’articles laissent entendre que le Sénégal serait déjà sorti de cette liste, ce qui est faux. Il faut préciser que le processus a été enclenché depuis 2021 et va se terminer en 2029.
Soleil check vous dit tout.
C’est quoi être dans le classement des Pays les Moins Avancés?
Depuis 1971, les Nations unies reconnaissent les pays les moins avancés (PMA) comme une catégorie d’États jugés très défavorisés dans leur processus de développement, pour des raisons structurelles, historiques mais aussi géographiques.
L’ONU évalue le reclassement des pays sur la base de trois indicateurs :
1.Revenu national brut (RNB) par habitant
Indice du capital humain (ICH) : Mesure des indicateurs liés à la santé et à l’éducation (mortalité des moins de 5 ans, scolarisation, alphabétisation).
Indice de vulnérabilité économique et environnementale (IVE) : Évalue la vulnérabilité structurelle d’un pays aux chocs externes.
Pour sortir de la catégorie des PMA, un pays doit atteindre les seuils pour deux des trois indicateurs lors de deux examens triennaux consécutifs réalisés par le Comité des politiques de développement (CPD).
Quelles sont les Conséquences d’un reclassement?
Si en 2029, la sortie du Sénégal se confirme, de l’avis des experts interrogés, on peut retenir que l’avantage est surtout du côté de l’image du Sénégal, un pays qui est à un niveau intermédiaire ou même émergent économiquement. Mais, il faut noter comme conséquences :
•un accès réduit aux aides internationales : Le reclassement entraînera la perte de certaines mesures de soutien réservées aux PMA, comme les préférences commerciales. Toutefois, des mécanismes de “transition sans heurt” permettent de bénéficier d’aides pendant une période limitée après le reclassement.
•un impact sur les partenaires bilatéraux : Par exemple, la France, principal partenaire du Sénégal, pourrait retirer ce dernier de sa liste de pays prioritaires.
•Effets sur les marchés internationaux : Les impacts les plus significatifs pourraient concerner les relations commerciales avec l’Union européenne, l’Inde, la Chine et le Royaume-Uni.
Diery DIAGNE
TAHIROU SARR, UN NATIONALISTE DÉCOMPLEXÉ
« Il nous faut instaurer une carte de séjour à court et long terme pour les étrangers sauf les Gambiens, car cela permettra aux Sénégalais d’avoir accès à l’emploi », a affirmé Tahirou Sarr, leader du parti « Les nationalistes, « Jël liñu moom »
D’une démarche sûre et assurée, l’homme de 39 ans s’avance vers le pupitre au cœur de l’hémicycle à l’occasion de la Déclaration de politique générale (Dpg) du Premier ministre, Ousmane Sonko, le 27 décembre dernier afin de lancer son message pour un contrôle strict des étrangers dans notre pays. « Il nous faut instaurer une carte de séjour à court et long terme pour les étrangers sauf les Gambiens, car cela permettra aux Sénégalais d’avoir accès à l’emploi », a affirmé Tahirou Sarr, leader du parti « Les nationalistes, « Jël liñu moom » (ndlr : Prendre ce qui nous appartient).
Derrière ses grosses lunettes barrant un visage rond, le nouveau député de la 15e législature au discours décomplexé, a réussi à séduire une partie de l’électorat en pointant du doigt les étrangers coupables, à ses yeux, du déclassement social de certains Sénégalais et de la compression des salaires au détriment des nationaux. Tahirou Sarr dans un style posé et calme a su s’imposer comme une des figures marquantes des réseaux sociaux en multipliant les coups d’éclat comme celui de vouloir interdire aux Libanaises d’accoucher au Sénégal pour cause de réciprocité à des rumeurs concernant l’interdiction d’accoucher pour les africaines au pays des cèdres. Des propos polémiques qui l’ont rendu populaire au sein d’une frange de la population, notamment les jeunes. Son parti s’est classé 6e lors des dernières élections législatives avec 26 876 voix (0,74%) derrière Pastef, « Takku Wallu Sénégal », « Jam ak Njarin », «Samm Sa Kaddu » et la coalition « And Nawlé ».
Cet ancien militant du parti « Rewmi » qui a choisi la voie du nationalisme, multiplie les saillies contre les communautés guinéennes accusées d’imposer une concurrence déloyale aux travailleurs sénégalais. Ainsi, il réclame une politique nationale centrée sur la préférence nationale dans l’accès au logement, à l’emploi et l’interdiction de l’accès à la propriété foncière aux étrangers. Des propos controversés qui lui ont valu plus tard d’être dans le viseur du Cnra (Conseil Nationale de Régulation Audio- visuel) qui a demandé aux médias audiovisuels de « mettre un terme définitif » à la diffusion de « messages xénophobes contre certaines communautés, de nationalité sénégalaise ou établies au Sénégal », indique un communiqué publié le 2 avril passé. Une déclaration destinée au leader des Nationalistes, souvent accusé par les organisations de droits de l’homme de diffuser des propos susceptibles d’inciter à la haine, à la discrimination et au racisme. « Je n’ai pas peur des qualificatifs raciste, xénophobe. Tout mon engagement vise à préserver notre sécurité nationale en assurant un meilleur contrôle des étrangers qui entrent dans notre pays », a-t-il indiqué dans la presse en février. Sous ce vernis d’un ultranationalisme assumé, ce consultant dans un cabinet-conseils en politique a aussi choisi comme cheval de bataille la lutte contre les fraudes à l’état civil qui, dit-il, font des Sénégalais des sans- papiers dans leur propre pays.