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16 avril 2025
LES NOUVELLES INITIATIVES POUR SE RAPPROCHER DE LA DIASPORA
Le Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur annonce plusieurs mesures phares dont l’instauration prochaine d’une Journée nationale de la diaspora pour améliorer la prise en charge des Sénégalais vivant à l’étranger.
Le Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur annonce plusieurs mesures phares dont l’instauration prochaine d’une Journée nationale de la diaspora pour améliorer la prise en charge des Sénégalais vivant à l’étranger.
Le Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur, Amadou Chérif Diouf, compte marquer l’année 2025 par plusieurs innovations majeures en faveur de la diaspora sénégalaise, selon un dossier de presse parvenu ce mercredi à APA.
Parmi les mesures phares figure l’instauration prochaine d’une Journée nationale de la diaspora. Cette initiative, qui sera instituée par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, vise à célébrer et promouvoir « les initiatives individuelles, collectives et communautaires des Sénégalais de l’extérieur dans le but de susciter une émulation », précise le document.
Cette journée sera célébrée aussi bien au Sénégal que dans l’ensemble des missions diplomatiques et consulaires du pays.
Sur le plan de la migration légale, le Sénégal prévoit d’envoyer 250 nouveaux travailleurs saisonniers en Espagne pour l’année 2025. Ces recrutements s’ajouteront aux 99 ouvriers agricoles de 2024 qui doivent également retourner dans le pays ibérique.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre du projet de promotion de la migration circulaire, renforcé par un Mémorandum d’entente signé en août dernier lors de la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez à Dakar.
Le gouvernement sénégalais lance également « Jariñ sa Réew (être utile à son pays en langue wolof) », un ambitieux projet visant à mobiliser les compétences de la diaspora.
Il permettra aux Sénégalais de l’extérieur disposant d’expertises pointues de venir servir leur pays pour une durée déterminée, particulièrement dans les communautés rurales. Il démarrera par une phase pilote dans les secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur.
En matière de modernisation administrative, une réforme des cartes consulaires est en cours. Le Secrétariat d’État travaille avec Synapsys, une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour mettre en place une nouvelle carte consulaire d’identité qui facilitera le recensement des Sénégalais de l’extérieur.
2024, une année riche en réalisations
Le bilan de l’année 2024 témoigne déjà d’une intensification des actions en faveur de la diaspora. Le Fonds diaspora DER/FJ a financé 71 projets pour un montant total de 860 millions de francs CFA, « plus que les financements de 2022 et 2023 cumulés », note le document. Ces financements ont couvert divers secteurs allant de l’agriculture aux services, touchant 17 pays à travers l’Afrique, l’Europe, l’Amérique et l’Asie.
L’assistance aux Sénégalais en difficulté à l’étranger a également constitué une priorité. Le gouvernement a procédé à plusieurs opérations de rapatriement, notamment 165 migrants de Libye en septembre, 215 du Maroc et 117 du Liban en octobre.
Au total, 3 047 rapatriements volontaires ont été effectués en 2024, principalement depuis le Niger, l’Algérie, l’Égypte, le Tchad, la Tunisie, la Mauritanie, le Ghana et le Soudan.
Dans le domaine administratif, les services consulaires ont été renforcés avec l’organisation de missions d’établissement de passeports dans 32 pays, contre 17 en 2023, permettant de satisfaire 6 675 demandes.
Des missions spéciales d’établissement de cartes nationales d’identité ont également été menées dans plusieurs pays entre octobre et décembre.
LA SOLUTION DU CAS PAR CAS POUR L'AMNISTIE
Alors qu'un rapport conjoint Stanford-Afrikajom Center pointe les dérives de la loi d'amnistie, Alioune Tine suggère un compromis : une abrogation partielle qui épargnerait les manifestants mais permettrait de poursuivre les auteurs de crimes
(SenePlus) - Une solution médiane pourrait émerger dans le débat sur la controversée loi d'amnistie de mars 2024. Dans un entretien accordé à RFI ce 15 janvier 2025, Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, propose une "abrogation partielle" de cette législation qui couvre actuellement tous les actes liés aux manifestations politiques entre février 2021 et février 2024.
Cette approche nuancée permettrait de maintenir l'amnistie pour les manifestants tout en autorisant les poursuites contre les auteurs de violations graves des droits humains. "Les gens qui ont été arrêtés pour avoir manifesté [resteraient amnistiés], mais toutes les personnes qui ont été auteurs de tortures, auteurs d'exécutions extra-judiciaires, ces gens doivent être jugés parce que les victimes en ont besoin", explique l'expert des droits humains.
Cette proposition intervient dans un contexte particulier. Un rapport conjoint de l'Université de Stanford et d'Afrikajom Center, publié lce même jour, qualifie la loi actuelle de violation du droit international. Selon Alioune Tine, si cette loi a initialement servi de "remède" pour sortir d'une impasse politique, elle constitue aujourd'hui un "poison" en garantissant l'impunité pour des crimes imprescriptibles.
Les enjeux sont considérables pour les familles des victimes. Les proches "des Didier Badji, des Fulbert Sambou, des Mankabou, décédés en détention" réclament la vérité sur ces drames. "Ils ont ce droit, le droit à la vérité, ils ont le droit à la justice", insiste le fondateur d'Afrikajom Center.
La configuration politique actuelle pourrait favoriser cette évolution législative. La majorité parlementaire détenue par les forces de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko permettrait techniquement une modification de la loi. Pour Alioune Tine, cette abrogation partielle constituerait une étape nécessaire vers une véritable réconciliation nationale. "La réconciliation nationale ne peut arriver qu'après effectivement que les gens soient jugés, reconnaissent leur tort et s'amendent auprès de la société", souligne-t-il.
Cette proposition d'abrogation partielle pourrait ainsi offrir un équilibre entre la nécessité de maintenir la paix sociale et l'impératif de justice pour les victimes de violations graves des droits humains.
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DJIMO SOUARÉ REDOUTE UNE TENTATIVE DE DÉSTABILISATION DE L’APR
le vice-président du groupe parlementaire Takku Wallu s’inquiète des intentions derrière la levée de l’immunité parlementaire de son collègue. Selon lui, certaines autorités exerceraient des pressions pour orienter la justice
Après avoir entendu certaines autorités menacer récemment, notamment pendant la campagne électorale, le député Djimo Souaré estime que la levée de l’immunité parlementaire de son camarade de parti, Farba Ngom, pourrait dissimuler une tentative de déstabilisation de l’Alliance pour la République (APR) dans la région de Matam, qui a massivement voté pour le parti lors des élections législatives et présidentielle.
Dans un entretien accordé au Soleil digital, le vice-président du groupe parlementaire « Takku Wallu » affirme que certaines autorités « veulent vraiment pousser la justice à être dans une dynamique de revanche ou d’intimidation ».
Le maire des Agnams est visé par une enquête du pool judiciaire financier à la suite d’un rapport de la Centif.
par Mamadou Adje
PLAIDOYER CONTRE UNE DETTE SANS PROVISION PAR UNE PIQÛRE DE RAPPEL À PANAME
EXCLUSIF SENEPLUS - Vous ne ferez pas moins que l'Amérique, qui a libéré la France, soutenue par le sang des Africains, versé aux son des canons, en acceptant de bonne foi, notre choix de souveraineté clairement exprimé par nos dirigeants
Monsieur le président, les Africains ne vous ont pas remercié ou pas suffisamment, pour avoir débarrassé le continent du "terrorisme".
Je ne sais si j'en ai l'envergure, ce dont je doute fort, mais je voudrais, au nom de tous les "Africains libérés" par la France des griffes du terrorisme et offerts en victimes expiatoires à la gueule des "djiadhistes", vous dire merci d'avoir plié bagages, ou d'être en train de le faire, en vous rappelant toutefois, quelques formules de politesse que vous avez oublié de rendre à l'Afrique.
Vous avez oublié de dire merci aux "tirailleurs" pour avoir participé à sauver la France du "Lieber Straume" que lui promettait un homme à la moustache légendaire.
Vous avez oublié pendant longtemps, de faire amende honorable pour vos grands-pères, quand ils ont "blanchi" les combattants à la lisière de Paris, trop noirs à leur goût pour l'ultime parade et massacré leurs frères d'armes à Thiaroye pour une poignée de francs.
Vous avez oublié de dire merci à l'Afrique équatoriale, d'avoir ouvert les bras à la "France libre" à Brazzaville quand, sans domicile fixe, elle écumait les océans à la recherche d'un pied à terre.
Vous avez aussi oublié de dire merci au Niger pour avoir éclairé la France depuis Arlit, elle-même plongée dans le noir.
Vous avez oublié de dire merci aux 2400 soldats de "l'opération Fatim" (Forces Armées Tchadiennes au Mali) quand les combattants tchadiens, ayant attaqué les djiadhistes retranchés dans la vallée d'Amatetai, difficile d'accès, à Kidal et Gao, pour reduire les résistances dans la profondeur ont facilité les opérations de ratissage de "Serval".
C'est une foultitude de remerciements, dont je n'ai cité que les plus flagrants, que vous avez oublié de présenter à l'Afrique qui a tout donné à la France, au prix de sa propre survie et de celle de ses fils, qu'il me plait, si besoin était, de vous rappeler.
Au demeurant la nécessité de sécurité, ne peut racheter cette impératif de souveraineté, qui souffle sur votre ancienne chasse gardée. Celle-ci a été à bonne école, pour apprendre de vous, que l'on pouvait éconduire son libérateur au nom de la souveraineté.
En effet, n'avez -ous pas demandé, dès 1958, aux libérateurs Américains ayant débarqué en Normandie et en Provence, de plier bagages, malgré la nécessité de faire face au spectre de la destruction nucléaire grondant depuis l'Est ?
Ainsi paré de votre souveraineté, comme d'une armure d'airain, vous avez su faire face aux risques inhérents à la "guerre froide".
Ce faisant vous avez su réorganiser votre défense autour de la "suffisance nucléaire" par une "dissuasion" portée par la Triade, Sous Marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE), Force Océanique Stratégique (Fost) et Forces Aérienne Stratégique (Fas).
Ainsi aujourd'hui, la France est la seule puissance nucléaire de l'Union européenne, car "ne voulant dépendre de personne dès lors que sa survie pourrait être mise en cause par un adversaire".
Au nom de cette souveraineté, vous vous êtes aussi retiré du Commandement Allié Intégré de l'OTAN, pour conserver votre liberté d'action et votre indépendance dans le choix de l'emploi de vos capacités militaires.
Les Américains vous ont ils exigé des remerciements et des courbettes ? J'en doute fort puisque dès 1961, le président Kennedy a fait une visite officielle historique en France avec Jacqueline, ayant mis Paris à ses pieds, accueillis en grandes pompes par le "souverainiste" De gaulle, avant même de lancer son fameux "Ich bin ein Berliner" en 1963 dans l'ancienne capitale du 3eme Reich divisée.
Ce fairplay américain face à De gaulle, aurait dû vous inspirer face aux Africains ne réclamant que le droit de "dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre, et de prendre parmi les puissances de la terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit", dixit Thomas Jefferson (La Déclaration d'indépendance).
Ainsi après ce plaidoyer, j'ose espérer que vous nous accepterez ce droit, sans réclamer outre mesure des remerciements "sans provision", tout en acceptant de faire amende honorable pour tout ce que votre pays a fait subir au continent.
En définitive, vous ne ferez pas moins que l'Amérique, qui a libéré la France, soutenue par le sang des Africains, versé aux son des canons, en acceptant de bonne foi, notre choix de souveraineté clairement exprimé par nos dirigeants.
Nous pourrons peut être ainsi un jour, dans le respect mutuel, faire le choix souverain, de danser ou pas, ensemble, aux sons des violons !
LA PENSION DE RETRAITE SERA ÉTENDUE AUX ÉMIGRÉS
Les travailleurs sénégalais résidant à l’étranger pourront désormais percevoir une pension de retraite, a annoncé Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
Les travailleurs sénégalais résidant à l’étranger pourront désormais percevoir une pension de retraite, a annoncé Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
Au Sénégal, le nouveau ministre du Travail a révélé, dans un entretien publié mercredi par le quotidien national Le Soleil, que ses services finalisent actuellement les décrets d’application des nouveaux Code du travail et Code de sécurité sociale, qui introduiront plusieurs réformes significatives.
« Nos services sont en en train de travailler sur les décrets d’application. Cette année, il y aura un nouveau Code du travail et le Code de sécurité sera beaucoup plus extensible. Il prendra en compte plusieurs réformes de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et de la Caisse de sécurité sociale. Il y a beaucoup d’innovations et les travailleurs seront beaucoup plus sécurisés au niveau du Code de sécurité sociale », a affirmé Abass Fall.
Poursuivant, le ministre a précisé : « La pension de retraite va connaitre une extension aux émigrés. De nombreux émigrés travaillaient et n’avaient pas la chance d’avoir une pension de retraite. Maintenant, des Sénégalais qui travaillent ailleurs peuvent récupérer leurs pensions ici au Sénégal ».
Parmi les autres réformes en cours, l’ancien député et membre du parti au pouvoir, Pastef, a mentionné le Pacte de stabilité sociale et la fusion entre l’IPRES et la Caisse de sécurité sociale, destinées à renforcer la protection sociale des travailleurs.
LE MALI QUITTE OFFICIELLEMENT LA CEDEAO LE 29 JANVIER 2025
Dans une correspondance datée du 13 janvier 2025, la Cedeao confirme le retrait officiel du Mali à partir de cette date. Des discussions techniques sont prévues pour organiser les modalités de cette séparation.
Dans une correspondance officielle datée du 13 janvier 2025, le président de la Commission de la Cedeao, Dr. Omar Alieu Touray, a confirmé que la République du Mali quittera officiellement la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à partir du 29 janvier 2025.
Cette annonce fait suite à une note verbale envoyée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali le 29 janvier 2024, informant l’organisation regionale de cette décision.
Lors de la 66e session de la Cedeao tenue à Abuja, au Nigeria, le 15 décembre 2024, les chefs d’État et de gouvernement de l’organisation régionale ont pris acte de cette décision conformément aux dispositions de l’article 91 du Traité révisé de l’organisation ouest-africaine. La date officielle du retrait a été fixée au 29 janvier 2025.
Dans son communiqué, Dr. Touray a également précisé que la Commission engagera dès cette date les formalités nécessaires pour acter la séparation du Mali de l’organisation.
Par ailleurs, il a proposé une réunion entre les équipes techniques des deux parties afin de discuter des modalités de ce retrait, tout en soulignant que la date de cette rencontre pourrait être convenue ultérieurement après consultation.
PAR MANSOUR FAYE
J'AI PEUR !
"Pas pour moi puisque je ne connais pas la peur; mais j'ai peur pour mon pays! Une République construite avec tant de sacrifices qui risquent de se révéler vains juste parce que notre cher pays est malheureusement tombé entre des mains d'amateurs"
Pas pour moi puisque je ne connais pas la peur; mais j'ai peur pour mon pays!
Une République construite avec tant de sacrifices qui risquent de se révéler vains juste parce que notre cher pays est malheureusement tombé entre des mains d'amateurs sortis de nulle part par la magie d'un aveuglement orchestré d'un peuple qui s'est réveillé brutalement pour constater son erreur.
Conscient de cet état de fait, nos gouvernants veulent trouver un prétexte a leur médiocrité et leur "échec avant l'heure" en tournant ce même peuple vers des incongruités mesquines mettant en cause des sénégalais qui n'ont commis d'autres fautes que de se battre et de donner un sens à leur vie.
Demain le rouleau compresseur du régime Pastéfien, en accélération, va indubitablement, s’abattre sur des responsables ciblés de l’APR et ses alliés, suite à une commande faite par le « demi-dieu »: le pharaon de la Cité Keur Gorgui. Les courageux Amath Suzanne Camara, Lat Diop, Moustapha Diakhaté et autres ne sont que les premières victimes. Farba Ngom et d’autres, sont dans le couloir, et certainement seront les prochaines victimes.
Ils ont tous comme point commun de s'être vaillamment opposé au Pastef et d'alerter le peuple.
Il apparaît clairement que ce régime et ses sbires ont prévu de « surpeupler » davantage les prisons nationales par d’innocents et dignes fils et filles de ce pays. À ces apprentis dictateurs, je voudrais tout simplement dire que c’est peine perdue. Leur entreprise est vouée à l’échec.
Pour la première fois de l'histoire, un pouvoir décline avant même de finir à prendre ses marques.
Au lieu que les alertes et déceptions exprimées du peuple leur suffisent pour réorienter leurs actions, ils s'entêtent à vouloir encore justifier leur incompétence en mettant en cause d'honnêtes et braves citoyens.
J'allais dire que le réveil sera brutal mais il me semble qu'ils sont plongés dans un sommeil tellement profond que ce sont les clairons de lassitude et de regrets du peuple qui les réveilleront quand il sera trop tard. Les promesses fallacieuses et mensongères faites, aux sénégalaises et sénégalais, ne trouveront jamais réponses. Donc inutile de créer des contrefeux pour masquer leurs carences et leurs incompétences. Le peuple saura répondre et il répondra dans pas longtemps. Ces marchands d'illusions ont manipulé, trompé et tourné en bourrique un peuple assoiffé de paix et de bien être qu'il avait ressentis sous Macky Sall.
Ils ont tenté vainement de mettre en mal d’éminentes personnalités de ce pays aussi bien politiques que privées avec leurs populations par de fausses accusations malicieusement fabriquées de toutes pièces. Tout ça, rien que pour assouvir une soif de pouvoir, de revanche et de vengeance! Quelles qu’en soient les conséquences, nous ferons face et nous vaincrons, parce que la vérité finit toujours par triompher!!!
LEVÉE D’IMMUNITÉ, AMADOU BA REJETTE TOUTE PRÉCIPITATION
Le député membre du parti Pastef apporte des éclaircissements sur la procédure en cours concernant la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Il insiste sur le respect strict des règles.
L’Assemblée nationale s’apprête à entamer la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom. Après la réunion des membres du bureau ce mardi, une commission ad hoc sera mise en place vendredi prochain pour mener l’instruction de cette demande. Le député Amadou Ba, membre du parti Pastef, a apporté des précisions sur le déroulement de cette procédure.
Selon Amadou Ba, la constitution de la commission ad hoc se fera le jeudi 16 janvier. Cette commission sera composée de 11 membres : neuf députés de Pastef, un de Takku Wallu, et un du groupe des non-inscrits. La plénière sera convoquée le vendredi 17 janvier à 11 heures pour voter la ratification de ces membres, marquant ainsi la première étape formelle de la procédure.
Amadou Ba a tenu à clarifier un point essentiel : « Le vendredi 17 janvier, la plénière ne statuera pas sur la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, mais sur la ratification des membres de la commission ad hoc. » Cette précision est cruciale pour éviter toute confusion sur le processus en cours et l’idée d’un traitement accéléré de la demande.
Une fois la commission ad hoc mise en place, elle établira son calendrier pour instruire la demande de levée de l’immunité. Elle pourra entendre Farba Ngom ou un député qu’il aura désigné pour le représenter, afin d’examiner les charges qui lui sont reprochées. Les conclusions de cette instruction seront ensuite soumises à la plénière pour une décision définitive.
Amadou Ba a insisté sur le fait que la procédure suivra son cours normal, sans précipitation : « Pas de fast track pour exécuter une quelconque commande politique. » Cette déclaration vise à rassurer sur l’indépendance et la transparence du processus, dans un contexte où la levée de l’immunité parlementaire est souvent perçue comme une manœuvre politique.
Cette démarche encadrée et progressive illustre la volonté de l’Assemblée nationale de respecter les procédures légales et d’assurer une gestion juste et équitable de la situation de Farba Ngom. Les regards restent tournés vers la commission ad hoc et ses travaux à venir, qui seront déterminants pour l’issue de cette affaire.
ENQUÊTE DU PARQUET FINANCIER SUR UN DETOURNEMENT DE PLUS DE 13 MILLIARDS FCFA
Une enquête judiciaire met en lumière un possible scandale financier impliquant un célèbre loueur de véhicules de luxe.
Le Parquet du Pool judiciaire financier a lancé une enquête sur un célèbre loueur de véhicules de luxe, pour un montant estimé à 13 610 088 725 FCFA (treize milliards six cent dix millions quatre-vingt-huit mille sept cent vingt-cinq). Ce rapport, émis par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), a conduit à l’ouverture d’une procédure judiciaire sur des soupçons de blanchiment de capitaux, de détournement de fonds publics et d’autres infractions financières.
En application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier a requis une information judiciaire. Les accusations portées contre le mis en cause incluent : association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écritures publiques, faux et usage de faux en écritures commerciales ou bancaires, escroquerie, détournement de fonds publics, et blanchiment de capitaux.
Le juge d’instruction a confirmé ces charges et a ordonné son placement sous mandat de dépôt, l’accusant d’avoir encaissé plus de 13 milliards FCFA pour la location de véhicules de luxe à l’État entre 2020 et 2023. Le montant moyen facturé chaque année s’élevait à environ 2 milliards FCFA.
LA BAD FINANCE UN PROJET D’EFFICACITE ENERGETIQUE
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 8,51 millions d’euros pour le Programme de promotion des lampes d’éclairage efficace au Sénégal (PPLEEF)
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 8,51 millions d’euros pour le Programme de promotion des lampes d’éclairage efficace au Sénégal (PPLEEF), a appris mercredi APA.
Initiative inédite, le Programme de promotion des lampes d’éclairage efficace (PPLEEF) vise à améliorer l’efficacité énergétique au Sénégal. Le projet constitue le premier investissement de la BAD entièrement dédié à l’efficacité énergétique côté demande. Il devrait profiter à près de 700 000 ménages et à 80 000 petites entreprises dans les régions de Dakar, Thiès et Diourbel, situées entre l’ouest et le centre du Sénégal.
Le programme prévoit notamment le remplacement des ampoules à incandescence par des éclairages LED modernes. Cette transition permettra d’importantes économies d’énergie, une réduction des coûts de l’électricité et une diminution des émissions de carbone. Un modèle innovant de financement sur facture permettra aux consommateurs de rembourser progressivement le coût des nouvelles lampes grâce aux économies réalisées sur leurs factures d’énergie.
« Le Programme de promotion des lampes d’éclairage efficace du Sénégal est une étape importante dans l’engagement national du Sénégal en faveur du développement durable et de l’accès universel à l’énergie. Ce programme permettra de réduire la demande et la consommation d’énergie aux heures de pointe, et l’approche de financement sur facture sera utilisée ultérieurement pour introduire des appareils plus efficaces », a expliqué Jalel Chabchoub, chargé en chef de l’efficacité énergétique au sein de la BAD.
« En tant que première phase du programme d’éclairage efficace du Sénégal, le PPLEEF ouvrira la voie à un avenir énergétique plus durable, non seulement au Sénégal, mais aussi dans toute l’Afrique », a-t-il ajouté.
Le programme devrait aussi retarder les besoins d’investissement dans de nouvelles centrales électriques en réduisant la consommation d’énergie, notamment en période de forte demande. « Ce projet aura un impact positif sur les budgets des ménages et des petites entreprises en réduisant leurs factures d’énergie », a souligné Mme Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) du Sénégal.
Elle a précisé que le programme permettrait également d’économiser plus de 189 GWh d’électricité chaque année, allégeant ainsi le réseau électrique et facilitant l’amélioration de l’accès à l’énergie pour les populations.
La BAD, qui a engagé 6 milliards de dollars dans le secteur énergétique en Afrique entre 2019 et 2024, continue d’appuyer des initiatives innovantes à travers le continent. Le PPLEEF s’inscrit dans cette dynamique, soutenue également par l’initiative « Mission 300 », menée conjointement avec le Groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires, pour combler le déficit d’accès à l’énergie en Afrique.